You can tell Monopoly is an old game because there’s a luxury tax and rich people can go to jail.
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L’attractivité, un mythe de l’action publique territoriale
▻https://metropolitiques.eu/L-attractivite-un-mythe-de-l-action-publique-territoriale.html
Revenant sur plus de dix ans de recherches, Michel Grossetti bat en brèche les thèses suggérant que les villes auraient les moyens d’attirer à elles les entreprises « innovantes » et les travailleurs « créatifs » L’attractivité des territoires est devenue une préoccupation constante des élus et de ceux qui les conseillent, qu’ils soient en charge d’une ville, d’une région ou d’un pays. Il faut attirer des entreprises, des activités, des cadres, des entrepreneurs, des étudiants, bref, tout ce qui est censé #Essais
/ attractivité, #métropolisation, #mobilité_résidentielle, #développement
#attractivité
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_grossetti.pdf
L’erreur de beaucoup de raisonnements sur l’attractivité est de surestimer la mobilité géographique durable, celle qui amène une famille à s’installer dans une ville pour plusieurs années, ou une entreprise à créer un établissement important dans une agglomération où elle n’était pas présente auparavant. Il est indéniable que la mobilité de courte durée (professionnelle ou de loisirs) des personnes s’est accrue considérablement avec le développement des transports rapides (aériens ou ferroviaires), mais la mobilité durable a connu une progression bien moindre. Les créateurs d’entreprises ou ceux qui ont des professions « créatives » ont des familles, des réseaux, suivent des logiques sociales complexes qui sont très loin de faire ressembler leurs « choix de localisation » à la recherche d’un lieu de villégiature pour quelques jours. Les entreprises sont engagées dans des logiques économiques dans lesquelles la question de la localisation est souvent secondaire. Elles peuvent parfaitement entretenir des liens distants en organisant des courts séjours de leurs membres et en utilisant les moyens de communication actuels. Si elles considèrent devoir être présentes dans une agglomération pour accéder à des ressources particulières (des marchés le plus souvent, ou parfois certaines technologies), elles peuvent ouvrir des antennes légères et facilement réversibles. Pour les villes, il semblerait donc préférable de miser sur la formation de celles et ceux qui y vivent déjà, et sur l’élévation du niveau général des services urbains accessibles à tous, que d’espérer attirer des talents ou des richesses qu’elles seraient incapables de créer.
En fait, la mobilité résidentielle durable est affreusement couteuse et difficile à mettre en œuvre. Quand les membres du foyer ont tous trouvé leur activité, il n’est plus envisageable de bouger, tant il va être lent, couteux et hasardeux de recaser tout le monde ailleurs.
Et le marché immobilier n’aide pas, particulièrement le locatif, complètement bloqué par la loi Boutin : pour louer, il te faut un CDI confirmé et au moins 3 fois le montant du loyer en salaire. La première règle brise la mobilité professionnelle, la seconde bloque dans les 75% de la population locative là où elle logeait avant la loi. Les précaires n’ont plus du tout la possibilité d’aller vers un nouveau boulot, sauf à avoir une voiture et à kiffer d’y vivre dedans.
L’attractivité des territoires, ça permet aux élus de faire semblant de faire quelque chose, afin de justifier leurs émoluments.
Ne pas sous-estimer le fait que des élus qui omettraient de vanter « l’attractivité de leur territoire » se verront privés de toutes les dotations de l’Etat, de ses agences, satellites divers, et de l’Europe, indispensables pour boucler leur budget, sauf à se voir placés sous la tutelle du Préfet... D’où l’importance de prendre en compte le mécano financier complexe qui accompagne le triomphe du néo-libéralisme le plus débridé, horizon, pour l’heure, indépassable de notre temps...
De toutes façon, maintenant, l’attractivité est « has been », le nouveau crédo c’est l’hospitalité (ouais ouais ouais) :
▻https://colloque2021.popsu.archi.fr/atelier-essoufflement-de-l-attractivite-et-defi-de-l-inclus
« Hospitalité » ? C’est la capacité des hôpitaux du bled à soigner les gueux ?
Métropoles « résilientes » Y’a « PUCA » :-))
C’est vrai, mais ça apporterait quoi ? On peut toujours commenter un commentaire, pour dire « oh c’est beau c’que tu dis » ou bien « ah non, j’suis pas d’accord avec toi ».
Enfin, je vois ça comme ça et on est lundi matin hein...
Parfois, je n’ai pas envie de favoriser un lien mais le commentaire qu’il y a dessous (et qui peut par exemple dire du mal) : pour ça, ce serait bien.
@sammyfisherj @seenthis Cela permettrait la gestion des réputations (ce type est bien, celui-ci est nul) automatique, comme sur des tas de rézosocios (linuxfr, stackexchange...)
@stephane #cépafo mais c’est super subjectif... Tel ou tel type serait bien ou nul pour moi, essentiellement parce qu’il traite de sujet qui ne m’intéressent pas... Ou alors il faudrait que ce « classement » reste cantonné à l’utilisateur, que ça ne crée pas un « top utilisateurs », où les posteurs seraient classés en fonctions des votes + et - reçus.
Sinon, je suis assez de l’avis de @baroug, il m’arrive régulièrement de chercher le lien « partager » à côté d’un commentaire que j’ai trouvé pertinent, pour le valoriser au même titre qu’un article...