• EFN - Q&A with Ben Mallaby
    https://www.mydylarama.org.uk/EFN-Q-A-with-Ben-Mallaby

    Despite our collective laptop confinement, the EFN team has managed to create a fun and interactive film experience in their 2nd LIVESTREAM event. The multi-award winning directors Francesco Gabrielle, Francesca Fowler and Ben Mallaby livestreamed their films and engaged in an informative and fun Q&A. In real time, the directors answered questions submitted to them by our cinephile audience. We especially enjoyed the two shorts films by BAFTA-nominated #Comedy director Ben Mallaby and (...) #Emerging_Filmmakers_Night

    / #Interview, Streaming/online, Comedy, #performance

    #Streaming/online
    https://www.facebook.com/watch/live/?v=713252789445976&ref=watch_permalink

  • « Ne nous accommodons pas de ce qui nous révolte. »
    En ces temps improbables, où l’obscène instrumentalisation de l’altruisme vise à masquer le détournement des ressources économiques de la planète au profit d’un très petit nombre d’individus, il est bon (et ça fait du bien) de relire Kropotkine…


    http://wlibertaire.net/wp-content/uploads/2016/03/PIERRE_KROPOTKINE-La_morale_anarchiste.pdf
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81786b/f1.image
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Kropotkine_-_La_Morale_anarchiste.djvu/34

  • Q&A with Paul Howard Allen, dir. Mega Sexy Robot Dinosaur - Clermont 2020
    https://www.mydylarama.org.uk/Q-A-with-Paul-Howard-Allen-dir-Mega-Sexy-Robot-Dinosaur-Clermont-2020

    INTERVIEW VIDEO TO COME A silly (in all the best ways) #Short very much made for fun that certainly made me laugh! Glad it made it into the Clermont competition. How much do you enjoy artistic experiments? Cinema audiences these days are incredibly smart and cinema literate so it’s really fun to be mischievous and play with people’s expectations. This is the beauty of short film, it allows you to explore your weirdest ideas without having to satisfy a commercial agenda. Why was the Kubrick (...) #Festivals

    / Short, #experimental, #Comedy

  • Coup d’État sur la « #loi_haine »

    La #loi « contre la haine » s’est transformée en loi sécuritaire au nom de la lutte « anti-terroriste ». Ce bouleversement a été acté hier à 22h30, par un #amendement (http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/2583/AN/161) de dernière minute proposé par le gouvernement et adopté par les députés serviles de l’Assemblée nationale. Ce #coup_de_force du gouvernement, imposé in extremis, est une nouvelle démonstration d’#anti-parlementarisme. L’honneur des députés exige qu’ils rejettent la loi dans son ensemble.

    Alors que la loi exigeait initialement de retirer les #contenus_illicites en 24 heures, elle impose désormais aux #plateformes de retirer en une heure les contenus que la #police lui signalera comme relevant du #terrorisme ou d’#abus_sur_mineurs. La police décidera seule des contenus relevant du terrorisme – sans le contrôle d’un juge. On l’a déjà vu abuser illégalement de ce pouvoir pour qualifier des propos militants de « terroristes » afin de les faire censurer – la justice avait alors attendu plus d’une année pour dénoncer ces abus de la police.

    De plus, alors que la loi ne concernait initialement que les plateformes ayant plusieurs millions de visiteurs par mois (Facebook, Twitter, Youtube…), les nouvelles mesures « anti-terroristes » visent désormais n’importe quelle plateforme, de toute taille. Il pourra s’agir du forum de n’importe quel site de presse, d’une plateforme militante, d’un petit hébergeur associatif ou de tout nœud d’un réseau social décentralisé tel que Mastodon ou PeerTube.

    Le délai d’une heure est matériellement impossible à respecter pour la grande majorité des plateformes Web (typiquement pour les signalements qui leur seraient faits de nuit). Ces plateformes n’auront d’autres choix que de fermer boutique ou de déléguer leur modération aux outils de censure automatisée fournis par Google et Facebook. Dans tous les cas, les grands vainqueurs seront ces deux dernières entreprises, dont la concurrence sera anéantie ou mise sous leur joug.

    Enfin, alors que la loi initiale ne prévoyait que des #sanctions financières, les nouvelles mesures prévoient des sanctions concrètes, drastiques. Si une plateforme ne censure pas un contenu dans l’heure qui suit sa notification par la police, la police pourra exiger que les fournisseurs d’accès à Internet empêchent l’accès à cette plateforme depuis la France.

    Une concentration totale des pouvoirs

    La #concentration_des_pouvoirs dans les mains de la police est totale : c’est à la fois elle qui décide quelles plateformes attaquer, qui qualifie un contenu comme étant illégal et qui met en œuvre sa sanction. L’ensemble du Web français est à sa merci.

    Si la police était mal intentionnée, il lui suffirait de publier anonymement et au milieu de la nuit des messages « terroristes » sur les plateformes de son choix pour les faire censurer (car presque aucune plateforme ne peut avoir des modérateurs réveillés toute la nuit pour répondre dans l’heure à la police). Rien dans la loi n’empêche de tels abus.

    Notons que cette situation n’est pas entièrement nouvelle : c’est la loi anti-terroriste de 2014 qui avait créé ce dispositif de #censure_policière. À l’époque toutefois, le délai pour répondre à la police était de 24 heures. Il passe aujourd’hui à #1_heure, démultipliant les risques d’abus.

    Un coup de force anti-parlementaire

    Le Parlement n’a jamais eu l’occasion de débattre des dangers de ce nouveau délai d’une heure imposé à l’ensemble du Web. Le Parlement n’a même pas eu l’occasion d’en prendre connaissance. Pendant des mois de débats sur la proposition de loi « contre la haine », le Parlement n’a parlé que de sujets bien éloignés du terrorisme. Ce n’est qu’au dernier moment, en séance publique lors de la 2ème lecture à l’Assemblée nationale, et alors que le sujet n’avait pas été abordé en commission des lois, que le gouvernement est parvenu à lui imposer ces changements, par surprise et par ignorance. Il aurait pourtant fallu en débattre pendant des mois, en auditionnant des dizaines d’acteurs, pour prétendre respecter nos principes démocratiques.

    La situation a tout pour rappeler un autre dossier : le règlement européen contre les contenus terroristes, qui prévoit lui aussi un délai de retrait en #une_heure. L’an dernier, la Commission européenne et les États membres avaient exercé une terrible pression sur le Parlement européen pour qu’il adopte en première lecture un texte en urgence avant les élections européennes (voir notre page de campagne : https://www.laquadrature.net/censureterro). Tout avait été fait pour empêcher un véritable débat, mais il avait pu au moins durer quelques semaines – permettant notamment de limiter la censure policière par l’autorisation préalable d’un juge ou d’une autorité indépendante (et la loi française serait ici contraire à la position du Parlement européen).

    Hier, le débat n’a pas même eu lieu.

    Le gouvernement semble s’être lassé de la comédie démocratique. L’avis des parlementaires n’a plus aucune conséquence sur le processus législatif : à quoi bon leur permettre de s’en faire un ? Autant gagner du temps et leur demander de tout signer à la dernière minute et sans leur expliquer.

    Si les députés ont encore un semblant de respect pour leurs fonctions démocratiques, ils doivent s’opposer à cette proposition de loi. Au moins du fait que le gouvernement a entièrement nié et insulté celles-ci hier. Et du fait, aussi, que le gouvernement a manipulé diverses volontés et associations luttant contre la haine afin de dévoyer au final la loi vers ses objectifs purement sécuritaires.

    Formellement, l’Assemblée nationale doit encore décider d’adopter ou non cette proposition de loi dans son ensemble aujourd’hui. Tout député ne qui ne votera pas contre cette loi actera que le gouvernement l’a démis de ses fonctions.

    https://academia.hypotheses.org/8795
    #sécurité #terrorisme #anti-terrorisme #censure #réseaux_sociaux #internet

    ping @isskein @karine4 @reka @simplicissimus @davduf @daphne @marty @mathieup

  • Premio diritti umani ai solidali delle montagne alpine

    Il ministero della Giustizia francese da un lato criminalizza chi solidarizza con i migranti sulle Alpi e dall’altro premia le stesse persone come difensori dei diritti umani.

    Paradossi e cortocircuiti logici di questa epoca di migrazioni, di accoglienza, vera, da parte di privati e associazioni umanitarie, e di repressione, vera anche questa, da parte di forze dell’ordine che pattugliano i confini degli Stati europei pronti a respingere persone in fuga da guerre e carestie.

    Mentre la giustizia francese manda a processo donne e uomini, accusati di crimini di umanità, per aver prestato soccorso nella neve alpina a migliaia di donne, uomini, bambini che in questi anni tentano la sorte del viaggio attraverso valichi alpini, il ministero della Giustizia transalpina ha premiato ieri 10 dicembre in occasione della giornata internazionale per i diritti dell’uomo l’associazione #Tous_Migrants, creata a Briançon sulle Alpi francesi nel 2015 proprio nel tentativo di aiutare i flussi di persone improvvisamente emersi in questi anni. Il premio è stato assegnato dalla Commissione nazionale consultiva dei diritti dell’uomo che fa capo proprio al ministero della Giustizia.

    Benoit Ducos, uno degli uomini a processo per aver soccorso persone al confine, ne sottolinea la schizofrenica assurdità di tutto ciò: «E’ surreale, perché i valori che difendiamo sono condannati dalle decisioni giudiziarie di questo governo, che con l’altro braccio premia il nostro impegno sul campo. Incredibile. Il riconoscimento va a tutti coloro che con coraggio offrono aiuto, cibo, soccorso, in maniera anonima, senza protagonismi. Un premio che ci spinge a continuare a gridare le nostre convinzioni».

    Senza alcuna etichetta politica o religiosa, Tous Migrants è un movimento pacifista di sensibilizzazione e azione dei cittadini nato in reazione alla tragedia umanitaria dei migranti in Europa. Con il sostegno di più di 700 cittadini per la causa che difende, oltre 9800 amici Facebook e 2700 destinatari della sua Newsletter, Tous migrants svolge azioni complementari nella’area del Briançonnais: monitoraggio e condivisione delle informazioni tramite una newsletter periodica, un sito Web e una pagina Facebook, conferenze, dibattiti sul cinema, seminari di scrittura, eventi di supporto artistico o culturale, campagne di sensibilizzazione, azioni legali ...

    L’intervento dei volontari dell’associazione al momento della consegna del premio ha ricodato come «Quattro anni fa eravamo solo persone comuni di montagna, a pochi chilometri dall’Italia, che guardavano in faccia e in modo pragmatico la realtà migratoria, esercitando il dovere di assistere le persone in pericolo e aprendo le nostre porte alla gente proveniente da altrove. Incondizionatamente e spontaneamente.

    Ma in questo approccio fraterno, ci siamo trovati gradualmente e violentemente di fronte all’impensabile:

    • Cacce all’uomo di colore, alcune delle quali sono seguite da morte, disabilità

    • L’abbandono di persone indebolite ed esauste in ambienti ostili

    • abuso psicologico e fisico, ripetute umiliazioni

    • Atti e istigazione al razzismo

    • Bullismo, repressione e condanne giudiziarie per atti di assistenza alle persone in pericolo

    Di conseguenza, il dovere della fraternità è stato criminalizzato.

    Di fronte a questo, nelle nostre montagne, centinaia di persone sono indignate. Dobbiamo chiudere gli occhi e le porte? Abbiamo deciso di continuare a fare rete. Abbiamo deciso di denunciare tutte queste violazioni ai diritti fondamentali. Oggi siamo qui, siamo diventati sentinelle per i diritti umani in Francia ...

    Ringraziamo il coraggio e la lungimiranza del Comitato di assegnarci questa menzione speciale del Premio sui diritti umani della Repubblica francese.

    Questo premio è per tutti i coraggiosi. Tutti noi nelle Hautes-Alpes, e ovunque, in Francia, ai confini, tutti noi che ci alziamo la mattina per portare aiuto e soccorso ai rifugiati; tutti noi che vigiliamo di notte per evitare nuove tragedie. Tutti noi che rispettiamo la libertà, l’uguaglianza e difendiamo questa bellissima fratellanza. È per tutte le vittime delle rotte migratorie che fuggono per proteggere i loro diritti.

    Tuttavia, ricevere questo premio ci rattrista e ci fa arrabbiare perché arriva dopo la morte dei diritti umani nel nostro territorio. Siamo in Francia! Come è possibile che spetti a noi difendere quei diritti che sono la sostanza stessa del nostro paese e che dovrebbero guidare tutte le scelte dei nostri leader e le decisioni della nostra giustizia?

    Ora stiamo tornando sulle nostre montagne perché il tempo sta per scadere, la neve è lì, le vite sono in pericolo, i diritti sono infranti. Per quanto ancora?».

    https://riforma.it/it/articolo/2019/12/11/premio-diritti-umani-ai-solidali-delle-montagne-alpine
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #prix #Alpes #frontière_sud-alpine #frontières #solidarité #droits_humains #ministère_de_la_justice #France #absurdité

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    Extrait:

    «Quattro anni fa eravamo solo persone comuni di montagna, a pochi chilometri dall’Italia, che guardavano in faccia e in modo pragmatico la realtà migratoria, esercitando il dovere di assistere le persone in pericolo e aprendo le nostre porte alla gente proveniente da altrove. Incondizionatamente e spontaneamente. (...) Oggi siamo qui, siamo diventati sentinelle per i diritti umani in Francia ...»

    –-> De l’#humanisme - #humanitarisme (et la #charité) à l’engagement politique...
    #politisation

  • Accéder aux rives des lacs périalpins : un droit aux espaces publics au défi de la #privatisation (#Annecy, #Bourget, #Léman, #Côme)

    Ce projet de thèse s’intéresse à plusieurs lacs alpins en #France, en #Suisse et en #Italie au prisme de la notion d’espaces publics. Il ambitionne de questionner leur fonction récréative, en lien avec un désir de nature croissant au sein de la société urbaine, et leur capacité à demeurer ou à (re)devenir des espaces accessibles, face aux restrictions d’accès qui les affectent. Parmi ces restrictions d’accès, la #propriété_privée des terrains riverains des lacs est la principale, mais des enjeux de protection de l’environnement et d’offre commerciale se posent également. Dans ce contexte de restrictions, les revendications pour un #accès élargi aux #rives_lacustres se multiplient, portées en particulier par des associations citoyennes et/ou environnementales. Ces revendications d’un « #droit_au_lac » mènent à une crise sociale dont l’intensité est variable d’un lac à un autre. Ce projet de thèse s’articule autour de trois axes de recherche : (i) déterminer la part de la #propriété_foncière et celle de la #régulation concrète des accès dans les modalités de partage de l’#espace_riverain ; (ii) analyser la crise sociale suscitée par la revendication du « droit au lac » et sa variabilité spatio-temporelle ; (iii) étudier les pratiques et les représentations des habitants de l’espace lacustre, pour saisir leur conception du droit au lac.

    http://www.theses.fr/s161729
    #privatisation #thèse #lacs #accès_à_l'eau #accès_aux_lacs #espace_public #rives #Alpes
    via @mathieup

  • Morts à la frontière #Italie-#Suisse (#Côme - #Chiasso)

    #frontière_sud-alpine #montagne #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #décès #morts #frontières #frontières

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    Morire di confine a Como

    Dopo essere stati a Ventimiglia, dove i morti di confine sono stati 12 in pochi mesi, torniamo a Como, dove i migranti provano e riprovano ad attraversare la frontiera a loro preclusa con la Svizzera, ferendosi o perdendo la vita sui treni, con numeri consistenti sia nei tentativi che nei respingimenti.

    https://openmigration.org/analisi/morire-di-confine-a-como

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    Ajouté à cette métaliste :
    https://seenthis.net/messages/758646

  • Gare aux #morilles !
    https://francais.medscape.com/voirarticle/3604910

    « Nous avons considéré les morilles, dont on connait la #toxicité digestive à l’état cru, comme inoffensives une fois cuites. Or, il se trouve que ce #comestible très réputé et à forte valeur marchande est lui aussi coupable d’autres types de problèmes de plus en plus fréquents ou de mieux en mieux recensés », a indiqué l’orateur.

    La vraie morille, dite « morille commune » est responsable d’un syndrome cérébelleux. Celui-ci survient dans 40 % des cas suite à une ingestion massive de morilles et dans la moitié des cas à un temps de #cuisson insuffisant.

  • Como, se sono gli immigrati a ripulire il bosco

    Un comitato spontaneo in città ha fondato un modello di integrazione per togliere gli immigrati dall’inattività e offrirgli lavori utili che non si fanno quasi più

    https://www.vanityfair.it/news/cronache/2019/04/06/como-se-sono-gli-immigrati-ripulire-il-bosco
    #Côme #Italie #travaux_d'utilité_publique #asile #migrations #réfugiés #intégration #travail #intégration_professionnelle

  • Ribelli e indipendenti. Storie di donne rinchiuse nel manicomio di Como

    A poco più quarant’anni dalla riforma Basaglia, che ha disposto la chiusura dei manicomi, la fine di una legislazione speciale e la restituzione dei diritti civili ai ricoverati, riemergono i volti e le storie di donne che in questo luogo hanno consumato la loro esistenza o parte di essa. Ecco in 50 pannelli le vicende manicomiali di Chiara, internata per depressione, di Enrica, legata al letto per placare il suo carattere collerico, e della piccola Carolina, “pericolosa per sé e per gli altri”, per la quale si richiede il ricovero all’età di soli 14 anni. Rinchiuse perché ribelli, troppo precoci o intelligenti, sensuali e disubbidienti, non sottomesse alle violenze fisiche o psicologiche delle famiglie e della società, ma anche perché deboli, indifese o solo povere.
    Gin Angri ha documentato con i suoi scatti l’idea di devianza femminile, i cambiamenti sociali ed economici, l’evoluzione della cura della malattia mentale e del linguaggio psichiatrico, e ha ricomposto la vita e la dignità delle donne ricoverate attraverso lo spoglio di quasi 42mila cartelle cliniche del vecchio manicomio di Como e l’uso sapiente delle fotografie in esse contenute. Un modo per riflettere, attraverso storie individuali, su come per anni la società ha guardato alla malattia mentale.

    Per meglio avvicinarci alla mostra, abbiamo posto alcune domande a chi è coinvolto nel progetto: Gin Angri, il fotografo e curatore, Paola Zocchi, storica e archivista della Bicocca che da anni segue le attività del centro ASPI - Archivio storico della psicologia italiana, e la storica della psichiatria Candida Carrino, che interverrà all’inaugurazione per contestualizzare i documenti della mostra nel loro periodo storico.


    https://bnews.unimib.it/blog/ribelli-e-indipendenti-storie-di-donne-rinchiuse-nel-manicomio-di-como
    #femmes #hôpital_psychiatrique #psychiatrie #Côme #Italie #histoire

    Et bien sûr... le tag #sorcières qui pourrait être utilisé ici !

    signalé par @wizo

  • #Rebbio, ok del Comune al progetto svizzero: nuovo centro per minori (con #Don_Giusto)

    Ora c’è anche l’ok dell’ufficio Urbanistica di Palazzo Cernezzi: in via Giussani 35, a Como, arriva il nuovo centro di accoglienza per minori stranieri non accompagnati che coinvolgerà direttamente la parrocchia di Rebbio, ovviamente con Don Giusto della Valle (nella foto Congregalli di copertina) in prima linea e in virtù dell’assenso all’operazione giù ottenuto dal Consiglio pastorale.

    Il via libera dell’amministrazione (datato 15 gennaio ma reso pubblico ora) è andato nello specifico alla proposta della Fondazione svizzera “Main dans la main”, presieduta dal fondatore del famosissimo brand di orologi Hublot, Carlo Crocco. Nello specifico, l’assenso riguarda “opere di ampliamento di casa di abitazione da adibire a comunità educativa”. Dove, appunto, saranno ospitati i minori non accompagnati in arrivo a Como.

    I lavori sulla palazzina, già di proprietà dei Comboniani, sono stati finanziati proprio dalla Fondazione svizzera. Poi, come detto, una volta terminato il recupero sarà la parrocchia di Rebbio ad occuparsi della gestione pratica.

    https://www.comozero.it/attualita/rebbio-ok-del-comune-al-progetto-svizzero-nuovo-centro-per-minori-con-don-g
    #MNA #mineurs_non_accompagnés #centre #Italie #Côme #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés

  • « Neige » conte philosophique et musical d’après Maxence FERMINE

    La Simplesse présente « Neige » Conte Musical pour Tout Public à partir de 7 ans. L’association tourangelle a vu le jour en 2016 pour organiser le festival « 37° à l’ombre ». Le 29 juin 2018, au Château d’Azay-le-Rideau a été créé « Neige » inspiré de Maxence Fermine. Mis en scène par Mario Gonzalez, ce conte philosophique et musical réunit une comédienne, un artiste mime, une harpiste et une chanteuse soprano, dans une scénographie d’ombres chinoises et porté par des mélodies japonaises traditionnelles ainsi que des pièces de Claude-Achille Debussy... https://www.silencecommunity.com/shop/fr/spectacles-pour-organisateurs-fr/75-spectaclespourorganisateurs-neige-fr.html

    #spectacle #conte #musique #philosophie #association #Tours #Mario_Gonzalez #Gonzalez #harpe #mime #comédie #chant #soprano #ombres_chinoises

  • « Je suis là, je suis libre, je peux tout m’imaginer. Tous est possible. Je n’ai qu’à lever les yeux et je redeviens le monde. »
    :: : Les Ailes du Désir.

    Als das Kind Kind war...
    Adieu Monsieur Bruno Ganz.
    Et merci.

    Souvenir #photo de la pièce de Peter Handke magnifiquement interprétée par la compagnie Ni Vu Ni Connu, lors du festival éponyme, en 2009 à Ancenis :

    Album complet : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/sets/72157637823376724

    ... et puis ce passage, et cette phrase, morceau d’éternité qui a été une des bascules de ma vie :

    Je n’ai jamais été solitaire, ni seule, ni avec d’autres.
    Mais j’aurais aimé être enfin solitaire.
    La solitude, ça veut dire : je suis enfin moi toute entière.
    Je peux le dire maintenant, car ce soir je suis enfin solitaire.
    Il faut en finir avec le hasard !
    Nouvelle lune de la décision ! Je ne sais pas s’il y a un destin, mais il y a la décision : Décide-toi !
    C’est nous le Temps à présent.
    Pas seulement la ville entière, mais le monde entier prend part à notre décision…
    Nous deux, nous sommes désormais plus de deux.
    Nous incarnons quelque chose.
    Nous voilà sur la place du peuple,
    et toute la place est pleine de gens qui rêvent de la même chose que nous.
    Nous déterminons le jeu pour tous !

    #Bruno_Ganz #acteur #comedien #cinema #hommage

    • je mets l’extrait entier, c’est tellement mieux :

      Un jour, ça doit être sérieux…

      J’ai beaucoup été seule,

      Mais je n’ai jamais vécu seule.

      Quand j’étais avec quelqu’un,

      J’étais souvent contente,

      Mais en même temps,

      Je prenais tout pour un hasard.

      Ces gens étaient mes parents, mais d’autres auraient pu l’être.

      Pourquoi ce garçon aux yeux bruns était-il mon frère et non celui aux yeux verts du quai d’en face ?

      La fille du chauffeur de taxi était mon amie,

      mais j’aurais pu aussi bien passer le bras au cou d’un cheval.

      J’étais avec un homme, amoureuse,

      et j’aurais aussi bien pu le planter là et partir avec l’inconnu que nous croisions dans la rue…

      Regarde moi ou pas.

      Donne moi la main ou pas.

      Non, ne me donne pas la main et détourne les yeux.

      Je crois que c’est la nouvelle lune ce soir, il n’y aura pas de sang versé dans toute la ville.

      Je n’ai jamais joué avec quelqu’un et pourtant je n’ai jamais ouvert les yeux et pensé :

      Maintenant c’est sérieux.

      Enfin, ça devient sérieux.

      C’est ainsi que j’ai grandi.

      Moi seule étais-je si peu sérieuse ?

      Le temps est-il si peu sérieux ?

      Je n’ai jamais été solitaire, ni seule, ni avec d’autres.

      Mais j’aurais aimé être enfin solitaire.

      La solitude, ça veut dire : je suis enfin moi toute entière.

      Je peux le dire maintenant, car ce soir je suis enfin solitaire.

      Il faut en finir avec le hasard !

      Nouvelle lune de la décision ! Je ne sais pas s’il y a un destin, mais il y a la décision : Décide-toi !

      C’est nous le Temps à présent.

      Pas seulement la ville entière, mais le monde entier prend part à notre décision…

      Nous deux, nous sommes désormais plus de deux.

      Nous incarnons quelque chose.

      Nous voilà sur la place du peuple,

      et toute la place est pleine de gens qui rêvent de la même chose que nous.

      Nous déterminons le jeu pour tous !

      Je suis prête.

      C’est à ton tour maintenant

      Tu as le jeu en main.

      Maintenant ou jamais.

      Tu as besoin de moi.

      Tu auras besoin de moi.

      Il n’y a pas de plus grande histoire que la nôtre, celle de l’homme et de la femme.

      Ce sera une histoire de géants, invisibles, transmissibles, une histoire de nouveaux ancêtres.

      Vois mes yeux…

      Ils sont l’image de la nécessité, de l’avenir de tous sur la place.

      La nuit dernière, j’ai rêvé d’un inconnu, de mon homme.

      Avec lui seul, je pouvais enfin être solitaire, et m’ouvrir à lui, m’ouvrir toute, toute pour lui,

      le laisser entrer en moi tout entier, l’entourer du labyrinthe du bonheur et de la joie.

      Je sais que c’est toi.

  • 1964 : «Les Parapluies de Cherbourg», drame musical et total
    https://www.franceculture.fr/cinema/1964-les-parapluies-de-cherbourg-drame-musical-et-total

    Pourquoi les gens passeraient une heure et demie à écouter des personnages chanter des platitudes ? La question a repoussé nombre de producteurs paraît-il, mais en ce mois de février 1964 « Les Parapluies de Cherbourg » viennent de sortir et les critiques pleuvent.

    Je n’arrive pas à comprendre comment en ajoutant un roman feuilleton avec une musique qui ressemble à de la confiture on fait de l’avant-garde. (critique de Matthieu Galey, 1964)

    Et pourquoi nécessairement de « l’avant-garde » ? Sans doute parce que le réalisateur #Jacques_Demy et son compositeur #Michel_Legrand sont connus pour faire partie de cette bande de jeunes trucs de la Nouvelle Vague. D’ailleurs comme « À bout de souffle » de Jean-Luc Godard, « Lola » le premier long métrage de Jacques Demy a été produit par George de Beauregard.

    #cinéma #comédies_musicales

  • Gilets jaunes. 86 députés demandent une « fiscalité carbone juste et lisible »
    https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/gilets-jaunes-86-deputes-demandent-le-retour-de-la-taxe-carbone-6222293

    86 députés publient ce mercredi une tribune dans le Figaro pour demander au gouvernement de rétablir une fiscalité « juste et lisible ».

    Bad cop.

    Taxe carbone : Macron ne veut pas répondre « à la colère » par une « hausse de la fiscalité »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2019/02/13/25001-20190213ARTFIG00159-taxe-carbone-macron-ne-veut-pas-repondre-a-la-col

    Emmanuel Macron ne veut pas de taxes en plus... Quitte à être contre une partie de son camp. Depuis quelques jours, plusieurs voix au sein de la majorité se font entendre pour demander le retour d’une taxe carbone qui serait « socialement acceptable ». Le calendrier peut surprendre : c’est précisément cette mesure qui a provoqué la colère des « gilets jaunes » mi-novembre - dont quelques milliers occupent toujours les ronds-points.

    Good cop.

    #comédie #propagande

  • #métaliste sur les morts aux #frontières des #Alpes

    Première décompte des morts, à ma connaissance, celui de Médecins Sans Frontières, dans un rapport de 2018 :
    https://fuoricampo.medicisenzafrontiere.it/Fuoricampo2018.pdf
    A la page 17, on peut lire : plus de 20 cadavres retrouvés aux frontières alpines, dont 15 entre l’Italie et la France

    Article paru dans La Repubblica le 22 février 2019 :
    I volontari francesi : in un anno 30 migranti morti nel tentativo di attraversare le Alpi

    Bilancio denuncia:al confine di Claviere è caccia all’uomo, 7mila respinti nel 2018.

    La frontiera franco–italiana, dove ogni giorno i migranti cercano di lasciare l’Italia, diretti in Francia, è “un confine sotto controllo militare dove è in corso una caccia all’uomo” e dove sono stati trovati una trentina di cadaveri nell’ultimo anno.
    E’ l’analisi durissima presentata ieri a Parigi dall’Anafè, l’associazione nazionale di assistenza agli stranieri sulle frontiere, un’associazione a cui aderiscono una ventina di enti, molti sono gruppi di giuristi e avvocati. Per un anno i volontari dell’Anafé hanno analizzato quello che succede nella regione delle Hautes-Alpes, al Monginevro e al Colle della Scala, e sulla frontiera di Ventimiglia, denunciando “le pratiche illegali dell’amministrazione francese”.

    Il risultato è un rapporto intitolato “#Persona_non_grata. Conseguenze delle politiche migratorie e di sicurezza (https://drive.google.com/file/d/15HEFqA01_aSkKgw05g_vfrcP1SpmDAtV/view)” che mette sotto la lente di ingrandimento - osservando la scena dal lato francese - la militarizzazione della frontiera e le violazioni dei diritti durante i controlli della Paf, la polizia di frontiera francese. L’Anafé solleva dubbi sulle procedure con cui i migranti vengono fermati quando sono individuati. “Vengono suddivisi e selezionati in base a segni esterni come il colore della pelle, l’odore e l’abbigliamento – e aggiungono - Dal 2015 la polizia di frontiera ha emesso rifiuti di ingresso in Francia senza rispettare la legge”.

    Ogni migrante, infatti, avrebbe diritto ad un’esame approfondito della sua situazione con l’aiuto di un interprete, ma al Monginevro molti vengono rimandati verso l’Italia dopo poche ore e, sostiene chi ha redatto il documento, senza la necessaria assistenza. Succede anche con i minori non accompagnati che, per legge, dovrebbero essere accolti. I volontari hanno raccolto la storia di un ragazzino fermato a pochi chilometri da Clavière , il 22 novembre. “La gendarmeria ci ha trovato intorno alle 4 - dice - Eravamo rimasti solo in quattro perché il gruppo si era disperso. Sono svenuto perché ho un problema al cuore e quando mi sono svegliato ho chiesto di essere portato in ospedale ma mi hanno detto che non era possibile. Ricordo che mi hanno fatto scendere dalla macchina al confine e che ho aspettato a lungo al freddo”.

    Nel 2016 i respingimenti al confine con la val di Susa erano stati 316, nel 2017 sono stati 1900. A Modane, nel 2018, sono stati rifiutati oltre 7000 ingressi. “Le persone esiliate - si legge ancora - vengono tenute in condizioni di detenzione deplorevole e senza diritti, senza spazi per dormire, cibo o acqua, contro lo stesso principio di dignità umana”. La procura di Nizza – come riporta il quotidiano Le Monde - ha già aperto un’inchiesta per valutare eventuali abusi della polizia alla frontiera.
    Un ultimo capitolo del documento, che si conclude con una lunga lista di raccomandazioni per garantire i diritti delle persone, è dedicato alla criminalizzazione della solidarietà: la procura di Gap, infatti, ha avviato diversi processi contro persone ritenute responsabili di aver aiutato i migranti. Il 13 dicembre scorso 7 persone erano state condannate dal tribunale e tra queste anche una ragazza torinese.

    https://torino.repubblica.it/cronaca/2019/02/22/news/i_volontari_francesi_trenta_migranti_morti_nel_tentativo_di_attrav

    Quand j’aurai le temps, je chercherais les références des cas antérieures que j’ai répertoriés sur seenthis par le passé...

    #frontière_sud-alpine #montagne #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #décès #morts #frontières

    J’ajoute à la #métaliste sur la frontière sud-alpine :
    https://seenthis.net/messages/733721

    Voir aussi ces articles consacrés aux morts aux frontières à Vintimille, Brenner et Côme :
    https://openmigration.org/analisi/i-morti-di-confine-a-ventimiglia
    https://openmigration.org/analisi/morire-di-confine-al-brennero
    https://openmigration.org/analisi/morire-di-confine-a-como

    Statistiques telles qu’elles ont été présentées dans une vidéo qui a été publiée le 5 septembre 2017 :


    https://www.ilfattoquotidiano.it/2017/09/05/migranti-quando-capita-a-due-passi-da-te-e-diverso-storia-di-rawda-e-degli-italiani-che-lhanno-restituita-a-sua-figlia/3822631

    Commentaire du rapport Persona non grata par les rédacteurs du rapport, sur les ondes de Radio Parleur :
    La journaliste demande : avez vous des chiffres sur les morts aux frontières ? (minute 4’25)

    « La question des chiffres c’est toujours compliqué, parce qu’on peut avoir une idée de personnes pour lesquelles on en a eu connaissance. Mais il y a forcément des gens qu’on ne peut pas voir et peut-être aussi des personnes qui sont disparues ou qui ont perdu la vie, mais dont on en a pas connaissance. Dans le rapport on parle d’une trentaine, parce qu’il y a eu 22 personnes dont on est sûrs qu’elles sont décédées à la frontière basse. Et à la frontière haute, entre 2017 et 2018 il y a eu 3 décès et une disparition. Et en février, il y a deux semaines, il y a eu un autre décès. Donc on s’approche d’une trentaine, mais on ne peut pas donner de chiffres précis parce qu’il y en a aussi plein pour lesquels on ne sait pas. »

    Source : https://radioparleur.net/2019/03/01/anafe-crise-frontieres-migrations

    Conférence de #Daniela_Trucco : Mise en récit des morts à la frontière franco-italienne des Alpes Maritimes (2015-2018)
    https://seenthis.net/messages/780341

    Article paru dans Le Monde, en juin 2018 :
    Dans les Alpes, la fonte des neiges révèle les corps de migrants morts en tentant de passer en France
    https://seenthis.net/messages/756096#message786236

    –—

    A faire dans le futur... éplucher cette liste de Gabriele Del Grande et identifier les cas « alpins » (notamment pour ceux qui ont eu lieu avant 2015) :
    http://fortresseurope.blogspot.com/2006/02/nascosti-nei-tir.html

    ping @reka @isskein

  • #Dove_Bisogna_Stare

    Georgia, ventiseienne, faceva la segretaria. Un giorno stava andando a comprarsi le scarpe; ha trovato di fronte alla stazione della sua città, Como, un accampamento improvvisato con un centinaio di migranti: era la frontiera svizzera che si era chiusa. Ha pensato di fermarsi a dare una mano. Poi ha pensato di spendere una settimana delle sue ferie per dare una mano un po’ più sostanziosa. E’ ancora lì.

    Lorena, una psicoterapeuta in pensione a Pordenone; Elena, che lavora a Bussoleno e vive ad #Oulx, fra i monti dell’alta #Valsusa, e Jessica, studentessa a Cosenza, sono persone molto diverse; sono di età differenti, e vengono da mondi differenti. A tutte però è successo quello che è successo a Georgia: si sono trovate di fronte, concretamente, una situazione di marginalità, di esclusione, di caos, e non si sono voltate dall’altra parte. Sono rimaste lì, dove sentivano che bisognava stare.


    http://www.zalab.org/projects/dove-bisogna-stare

    #film #documentaire #Côme #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #solidarité #Italie #France #frontières #femmes #Suisse #Val_Susa

    Trailer :
    https://vimeo.com/311245799


    ping @isskein

  • Joining #techstars, #cometchat Pro and The Road Ahead…
    https://hackernoon.com/joining-techstars-cometchat-pro-and-the-road-ahead-310669920df5?source=r

    I am absolutely thrilled to announce that CometChat has been selected for the Techstars Boulder Accelerator Program! It gives us immense pride to be the First Indian #startup to be selected into the 3 months long Techstars Boulder program.With Techstars acceptance rates being less than 1%, this is a really big milestone for CometChat. Techstars Boulders is one of the most proficient accelerator programs out there, aimed at solving problems of businesses and building the best companies from the inside out, from founders to leadership teams, to the company and their community. Their alumni include companies like Sendgrid, DigitalOcean and Sphero.As part of the program, Techstars will incubate the company in its US location. Under the program, CometChat will have access to Techstars (...)

    #startup-accelerators #cometchat-techstars

  • A #Côme, Noël 2018 comme Noël 2017... l’humanité, c’est fini!

    Como: sequestrati i cartoni ai senzatetto e multe fino a 300 € a chi li aiuta

    Ordinanza a Como: multa a chi offrirà cibo ai clochard

    A Como l’amministrazione locale rischia di strappare al Natale l’aspetto del dono. Un’ordinanza approvata in consiglio comunale, firmata dal sindaco Mario Landriscina, prevede multa e allontanamento per i senzatetto che cercano riparo sotto i portici dell’ex chiesa di San Francesco, in centro. Stessa sorte anche per chi li aiuta, portando loro latte caldo o qualcosa da mangiare.
    Il motivo

    La motivazione che sta dietro all’ordinanza che sta facendo discutere è il decoro urbano, in quanto i senzatetto infastidirebbero il viavai di cittadini e visitatori. L’ordinanza, valida fino al 10 gennaio, oltre le vacanze di Natale, prevede sanzioni da 50 a 300 euro per chiunque porti cibo ai clochard, i quali già sono stati multati e si sono visti sequestrare anche i cartoni dove erano soliti dormire.

    Il sindaco Landriscina così ha difeso l’ordinanza: “È una questione di decoro, ci sono strutture notturne in cui possono alloggiare“. Anche la Caritas, tuttavia, ha chiesto al primo cittadino comasco di fare un passo indietro: “Cerchiamo di far vivere a questi bisognosi un Natale dignitoso”.
    La reazione

    C’è chi ha deciso di reagire alla decisione del Comune. Su Facebook è stato lanciato il ‘Bivacco solidale contro chi affama i poveri’, che si prefigge il seguente obiettivo: “Dobbiamo riscattare la rispettabilità e la reputazione della città ferita dall’ordinanza del sindaco Landriscina checolpisce i poveri impedendo loro non solo di essere nel centro ma addirittura di essere sfamati dai volontari e dalle volontarie che di loro si occupano viste le mancanze e l’incapacità delle istituzioni. Vogliamo che tutti i cittadini di Como si uniscano alla protesta“.
    Il sindaco disponibile a modificare l’ordinanza

    Il sindaco Landriscina, dopo il vespaio di polemiche, si è detto però pronto a rivedere l’ordinanza: “Stiamo già lavorando per studiare dei correttivi all’ordinanza in modo da trovare un equilibrio in situazioni così delicate”.


    https://www.informarexresistere.fr/como-sequestrati-i-cartoni-ai-senzatetto-e-multe-fino-a-300-e-a-

    #it_has_begun (en fait, on devrait dire #it_continues, #no_end) #Côme #SDF #sans-abri #urban_matter #villes #espace_public #anti-pauvres #honte #Italie #amande #nourriture #decoro #decoro_pubblico

  • #cryptocurrency : Adventure Time
    https://hackernoon.com/cryptocurrency-adventure-time-ffe2fec6f0f7?source=rss----3a8144eabfe3---

    Probably, you heard about cryptocurrency in 2017. But over the past few months, you already bored this topic. I can’t keep silent too. ;)You want to be part of an amazing journey? — “Come Along With Me”!Finn is one of the few cartoon characters who walked between the bars of the grill.Not a boring introduction.Recently, one of the most absurd and popular TV series of the decade closed, “Adventure Time”, after ten successful seasons. The series finale, “Come Along With Me” embodied all the qualities that made Adventure Time so beloved — its heart, its humor, and its willingness to buck expectations. We understand what makes Cryptocurrency look like a cartoon “Adventure Time”.What is this article about?Look at the title carefully! Identification, theme, idea, subject, image of this little article: (...)

    #comealong-withme #adventure-time

  • Migranti : La Francia risponde a Salvini dopo il video. « Respingimento concordato con l’Italia »

    La Francia ha replicato alle accuse del ministro dell’Interno italiano, Matteo Salvini, che aveva denunciato un nuovo sconfinamento venerdì mattina nella zona di Claviere, e ha replicato che si trattava di un regolare respingimento.
    Il video diffuso da Salvini, mostra «un respingimento fatto da un mezzo della polizia di frontiera francese di tre migranti esattamente alla demarcazione del confine franco-italiano, come si vede dal cartello», ha precisato la prefettura francese del dipartimento delle Alte Alpi, in risposta alla denuncia del vicepremier italiano.

    https://www.agi.it/estero/migranti_francia_salvini_respingimento_concordato-4511176/news/2018-10-20
    #accord_bilatéral #France #Italie #renvois #expulsions #frontières

    Et... #modèle_suisse, pour @isskein et @i_s_
    car à la frontière entre #Côme et #Chiasso, la même chose a été faite à partir de l’été 2016...
    Ici le texte de l’accord : https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/20022507/index.html
    #Suisse

    v. aussi : https://seenthis.net/messages/736091

    • Matteo Salvini envoie la police pour empêcher le renvoi de migrants en Italie par la France

      Le ministre italien de l’Intérieur a dénoncé vendredi le fait que des policiers français aient déposé des migrants à la frontière italienne. Une pratique pourtant habituelle entre les deux pays, fait valoir la préfecture française.

      Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a annoncé ce samedi l’envoi de policiers italiens pour patrouiller à la frontière française afin d’empêcher les refoulements de migrants.

      La polémique est née vendredi, lorsque Matteo Salvini a posté sur Twitter une vidéo filmée par un habitant de Clavière, agrémentée d’une musique dramatique, montrant une voiture de la police française déposer les migrants côté italien et repartir vers la France, à une vingtaine de mètres de là.
      « Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile », avait-il commenté. En fait d’explications, la préfecture des Hautes-Alpes, du côté français, a fait valoir dans un communiqué qu’il s’agissait d’« une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu’au droit européen ».

      Selon la préfecture, les trois personnes avaient été refusées faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et le commissariat de Bardonnecchia, le plus proche, avait été informé. Selon Matteo Salvini, le commissariat a bien été informé vendredi matin, mais 20 minutes après le moment où la vidéo a été tournée.
      Pas d’accord entre les deux pays, selon Salvini

      Le ministre italien a par ailleurs contesté l’existence d’un accord entre la France et l’Italie : « Il n’y a pas d’accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d’opération. Si Macron parle de "pratique habituelle", c’est le gouvernement qui nous a précédé qui doit en répondre », a dénoncé Matteo Salvini. « Maintenant les temps ont changé et nous n’acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l’ordre puis vérifier leur identité », a-t-il ajouté.

      Ce samedi, Salvini a posté un nouveau tweet, accompagné de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l’endroit même où ont été déposés les trois migrants vendredi matin. « L’énième abus des autorités françaises, qui ont aussi profité de la bonne foi de notre police, aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière », a-t-il écrit.

      Son annonce s’accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l’endroit même où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin.

      Chaque année, des milliers de migrants cherchant à passer en France sont interceptés et reconduits à la frontière italienne. Nombre d’entre eux sont déposés directement par la police française devant la gare de Bardonecchia. Ces refoulements sont une procédure distincte des centaines de demandeurs d’asile que la France renvoie chaque année en Italie en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d’asile dans le premier pays européen traversé.

      https://www.liberation.fr/planete/2018/10/20/matteo-salvini-envoie-la-police-pour-empecher-le-renvoi-de-migrants-en-it
      #militarisation_des_frontières #frontières #police #Briançon #Claviere #Clavière #Bardonecchia #Italie #France

      Les tweet de Salvini :


      https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1053328138619510784?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E10


      https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1053644234753036288?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E10
      ping @isskein

    • AGGIORNAMENTO SU CLAVIERE, BASTA PRESE IN GIRO! HO INVIATO PATTUGLIE

      La Francia ha comunicato di voler consegnare un gruppo di immigrati alle 9.49 di ieri (quelli del video pubblicato su questa Pagina), peccato li avesse già abbandonati in territorio italiano. Non solo.
      Non c’è alcun accordo bilaterale Italia-Francia, scritto e ufficiale, che consenta questo tipo di operazioni. Se Macron parla di “prassi” ne deve rispondere il governo che ci ha preceduto: ora l’aria è cambiata e non accettiamo che vengano portati in Italia extracomunitari fermati in territorio francese, senza che le nostre forze dell’ordine possano verificarne l’identità.
      L’ennesimo abuso delle autorità francesi, che hanno approfittato anche della buonafede della nostra Polizia, avrà conseguenze: per nostra iniziativa a Claviere sono già state inviate delle auto di pattuglia per controllare e presidiare il confine.
      Dalle parole ai fatti.


      Source : page FB de Salvini
      https://www.facebook.com/salviniofficial/posts/10156144985038155

    • Mobilisation de policiers italiens contre les refoulements de migrants par la France

      Le ministère italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a annoncé samedi l’envoi de policiers italiens pour patrouiller à la frontière française afin d’empêcher les refoulements de migrants par la France. Dans la soirée, les autorités françaises ont proposé de tenir une rencontre « dans les meilleurs délais ».

      Après le dernier refoulement de migrants vers l’Italie, conduit vendredi par la police française, Rome annonce un renforcement policier à la frontière avec la France pour stopper ces renvois considérés comme abusifs. « L’énième abus des autorités françaises, qui ont aussi profité de la bonne foi de notre police, aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière », a écrit le premier ministre Matteo Salvini sur les réseaux sociaux. Son annonce s’accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l’endroit même où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin.

      Dans la soirée, les autorités françaises ont proposé de tenir « dans les meilleurs délais » une rencontre « pour améliorer la coopération entre les services » chargés de la surveillance de la frontière franco-italienne. Cette réunion serait organisée au niveau préfectoral, a indiqué la préfecture des Hautes-Alpes dans un communiqué.

      Matteo Salvini (extrême droite) avait diffusé vendredi soir une vidéo filmée par un habitant de Clavière, agrémentée d’une musique dramatique, montrant la voiture de la police française déposer les migrants côté italien et repartir vers la France, à une vingtaine de mètres de là. « Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile », avait-il commenté.
      « Instrumentalisation politique »

      La préfecture des Hautes-Alpes, du côté français, avait fait valoir vendredi dans un communiqué qu’il s’agissait d’« une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu’au droit européen ». Selon la préfecture, les trois personnes avaient été refusées faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et le commissariat de Bardonnecchia, le plus proche, avait été informé.

      Selon Matteo Salvini, le commissariat a bien été informé vendredi matin, mais 20 minutes après le moment où la vidéo a été tournée. « Et ce n’est pas tout. Il n’y a pas d’accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d’opération. Si (le président français Emmanuel) Macron parle de ‘pratique habituelle’, c’est le gouvernement qui nous a précédé qui doit en répondre », a dénoncé le ministre italien. « Maintenant les temps ont changé et nous n’acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l’ordre puis vérifier leur identité », a-t-il ajouté.

      Chaque année, des milliers de migrants cherchant à passer en France sont interceptés et reconduits à la frontière italienne. L’AFP a constaté l’hiver dernier que nombre d’entre eux étaient déposés directement par la police française devant la gare de Bardonecchia.

      Ces refoulements sont une procédure distincte des centaines de demandeurs d’asile que la France renvoie chaque année en Italie en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d’asile dans le premier pays européen traversé.

      En début de semaine, Matteo Salvini avait déjà dénoncé « une offense sans précédent » après une incursion de la gendarmerie française pour déposer des migrants dans une zone boisée près de Clavière. Dans ce cas, la France avait reconnu « une erreur » en expliquant que ces gendarmes ne connaissaient pas bien la région, mais un porte-parole du président Emmanuel Macron avait aussi dénoncé une « instrumentalisation politique » menée par Matteo Salvini.

      Les relations entre Rome et Paris se sont tendues ces derniers mois. L’Italie accuse ses partenaires européens, à commencer par la France, de l’avoir laissée seule gérer la crise migratoire et les quelque 700.000 migrants arrivés sur ses côtes depuis 2013.

      http://www.lefigaro.fr/international/2018/10/20/01003-20181020ARTFIG00102-mobilisation-de-policiers-italiens-contre-les-ref

    • Migrants refoulés par la France : Salvini envoie des policiers à la frontière

      Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a envoyé samedi des policiers patrouiller à la frontière française afin d’empêcher les refoulements de migrants, au lendemain de la reconduite de trois clandestins, qualifiée de normale par la France.

      « L’énième abus des autorités françaises (...) aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière », a écrit le ministre d’extrême droite sur les réseaux sociaux.

      Son annonce s’accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l’endroit où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin, à une vingtaine de mètres à l’intérieur du territoire italien.

      M. Salvini avait diffusé quelques heures plus tard une vidéo de ce refoulement filmée par un habitant de Clavière et agrémentée d’une musique dramatique.

      « Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile », avait-il commenté.

      Selon les représentants de l’Etat dans le département français des Hautes-Alpes, il s’agissait d’"une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu’au droit européen".

      Les trois personnes avaient été refusées, faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et le commissariat de Bardonnecchia, le plus proche, avait été informé.

      Selon M. Salvini, l’information a été transmise 20 minutes après la vidéo, empêchant les forces de l’ordre italiennes de contrôler qui étaient les personnes reconduites sur leur territoire.

      « Et ce n’est pas tout. Il n’y a pas d’accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d’opération. Si (le président français Emmanuel) Macron parle de +pratique habituelle+, c’est le gouvernement qui nous a précédés qui doit en répondre », a dénoncé le ministre italien.

      « Maintenant les temps ont changé et nous n’acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l’ordre puissent vérifier leur identité », a-t-il ajouté.

      Chaque année, des milliers de migrants cherchant à passer en France sont interceptés et reconduits à la frontière italienne. L’AFP a constaté l’hiver dernier que nombre d’entre eux étaient déposés par la police française devant la gare de Bardonecchia.

      Dans un entretien à la revue Politique internationale paru cette semaine, M. Salvini a affirmé que la France avait procédé à 48.000 refoulements depuis janvier à Vintimille, sur la côte, le principal point de passage des migrants.

      Evoquant M. Macron, il avait ajouté : « C’est tout à fait son droit de protéger sa frontière, son droit le plus absolu. Mais qu’il ne vienne pas me donner des leçons et me faire la morale ».

      Ces refoulements sont une procédure distincte du renvoi par la France de centaines de demandeurs d’asile chaque année en Italie en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d’asile dans le premier pays européen traversé.

      En début de semaine, M. Salvini avait déjà dénoncé « une offense sans précédent » après une incursion de la gendarmerie française pour déposer des migrants dans une zone boisée près de Clavière.

      Dans ce cas, la France avait reconnu « une erreur » en expliquant que ces gendarmes ne connaissaient pas bien la région, mais un porte-parole du président Macron avait aussi dénoncé une « instrumentalisation politique » menée par M. Salvini.

      Pour tenter de désamorcer le conflit, les autorités françaises ont proposé dans la soirée de tenir « dans les meilleurs délais » une rencontre « pour améliorer la coopération entre les services » chargés de la surveillance de la frontière franco-italienne.

      Cette réunion serait organisée au niveau préfectoral, a indiqué la préfecture des Hautes-Alpes dans un communiqué.

      "A la demande du ministre de l’intérieur Christophe Castaner, la préfecture a proposé « qu’une réunion entre les préfets soit organisée sur place, dans les meilleurs délais, avec la participation des responsables nationaux de la police des deux pays pour améliorer la coopération entre les services », a-t-on précisé.

      Les relations entre Rome et Paris se sont tendues ces derniers mois. L’Italie accuse ses partenaires européens, à commencer par la France, de l’avoir laissée seule gérer la crise migratoire et les quelque 700.000 migrants arrivés sur ses côtes depuis 2013.

      https://www.la-croix.com/Monde/Migrants-refoules-France-Salvini-envoie-policiers-frontiere-2018-10-20-130

    • Matteo Salvini invite Christophe Castaner à Rome pour discuter de la crise migratoire

      Matteo Salvini a invité dimanche le nouveau ministre de l’Intérieur français, Christophe Castaner, pour discuter des opérations de refoulement de migrants à la frontière entre la France et l’Italie et améliorer la coopération.

      Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a invité dimanche 21 octobre son homologue français, Christophe Castaner, pour améliorer la coopération à la frontière.

      « L’Italie n’est plus lâche et résignée à être le camp de réfugiés de l’Europe, aux ordres de Bruxelles et de Berlin. J’attends mon collègue ministre de l’Intérieur Castaner à Rome, mais en attendant, nous continuerons à patrouiller aux frontières », a annoncé le ministre sur les réseaux sociaux.

      Samedi soir, la France avait proposé une rencontre « dans les meilleurs délais » mais limitée au niveau préfectoral « pour améliorer la coopération » à la frontière.

      « Pas d’accord bilatéral Italie-France »

      Au cours de la semaine, Matteo Salvini s’est emporté à plusieurs reprises contre des opérations de refoulement de migrants au cours desquelles la gendarmerie ou la police française ont pénétré en territoire italien dans le village alpin de Clavière.

      Les autorités françaises ont évoqué une « erreur » de gendarmes connaissant mal la zone pour le premier incident et une « pratique agréée » pour le second, où les Français n’ont pénétré que de quelques mètres en Italie. « Il n’y a pas d’accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d’opération », a répliqué samedi Matteo Salvini.

      Depuis samedi, des policiers italiens montent la garde à la frontière française à Clavière, l’un des différents points, sur la côte méditeranéenne ou en montagne, où des milliers de migrants cherchent chaque année à passer en France.

      Plus de 45 000 refoulements de migrants

      Beaucoup sont interceptés et reconduits à la frontière, souvent à plusieurs reprises. Depuis janvier, il y a eu plus de 45 000 refoulements de ce type, selon le ministère français de l’Intérieur.

      Il s’agit d’une procédure distincte du renvoi en Italie par la France de centaines de demandeurs d’asile chaque année, en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d’asile dans le premier pays européen traversé.

      Dans un entretien au Journal du Dimanche, Christophe Castaner, qui a pris ses fonctions mardi, a promis de « ne pas ajouter de la polémique à la polémique », mais a revendiqué une « politique ferme contre l’immigration irrégulière », assurant que la France n’avait « pas vocation à être une ’instance d’appel’ des déboutés de l’Allemagne ou de l’Italie ».

      Les relations entre Rome et Paris se sont tendues ces derniers mois. L’Italie accuse ses partenaires européens, à commencer par la France, de l’avoir laissée seule gérer la crise migratoire et les quelque 700 000 migrants arrivés sur ses côtes depuis 2013.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/12809/matteo-salvini-invite-christophe-castaner-a-rome-pour-discuter-de-la-c

    • Altro che confini. Rifugiati: il vero cuore del problema

      Gli sconfinamenti dei gendarmi francesi che depositano migranti al di là della frontiera italiana sono diventati l’occasione per un nuovo scontro tra Roma e Parigi e per una corrispondente esibizione di orgoglio nazionale ferito. In realtà, intorno all’accoglienza dei richiedenti asilo si consuma non da oggi una sorda e poco onorevole partita.
      Per anni l’Italia come la Grecia ha fatto da ponte per il transito delle persone in cerca di asilo verso l’interno del continente. Gli interessati del resto non chiedevano di meglio. Milano negli anni di picco della cosiddetta “crisi dei rifugiati” funzionava da centro di snodo tra gli arrivi dal Sud Italia e le nuove partenze verso il Centro e Nord dell’Europa. Gli sbarcati venivano informalmente avviati alle stazioni e consigliati di prendere determinati treni a lunga percorrenza.
      Le autorità avvertivano Milano, dove si organizzava la prima accoglienza in stazione. Pochi giorni per i siriani, un po’ di più per gli eritrei. Il tempo di riprendere le forze, di trovare passatori affidabili, eventualmente di raccogliere il denaro necessario. Poi ripartivano. I rifugiati che si fermavano e venivano accolti a Milano erano una modesta frazione di quelli transitati.
      Tra il numero di cittadini stranieri sbarcati in Italia dal mare e richieste ufficiali di asilo si produceva dunque un’ampia forbice. Questa nel tempo si è gradualmente ridotta. La quota dei richiedenti asilo in Italia rispetto agli sbarchi è passata dal 37% del 2014 al 56% del 2015 al 68% nel 2016. Nel 2017 le richieste di asilo hanno addirittura superato gli sbarchi: 130.119 contro 119.310, a causa di arrivi dalle frontiere orientali e respingimenti da altri Paesi verso l’Italia.
      Le ragioni di questo brusco cambiamento sono due: primo, l’accordo raggiunto in sede Ue per l’istituzione dei cosiddetti hotspot nei luoghi di sbarco, con l’identificazione obbligatoria degli sbarcati e il prelievo anche forzoso delle impronte digitali. Secondo, i controlli rigidi attuati alla frontiera alpina dai nostri vicini.
      Il corrispettivo dell’identificazione dei richiedenti asilo in Italia doveva essere la loro redistribuzione nella Ue secondo quote prestabilite. L’accordo prevedeva numeri precisi, pubblicati in un’apposita tabella. Subito dopo, però, i partner hanno cominciato a sfilarsi, gruppo di Visegrad e Regno Unito in testa. In sostanza gli accordi sono stati attuati a rilento, con circospezione e riluttanza.
      Dopo appena 13.000 ricollocamenti, il programma è stato ingloriosamente chiuso, mentre rimangono in vigore le convenzioni di Dublino che gravano sui Paesi di primo ingresso. I governi dei Paesi interni alla Ue finora hanno il diritto dalla loro parte: sono legittimati a rimandare in Italia i profughi che sconfinano. Controllando in modo permanente i valichi di frontiera e i punti di passaggio interpretano invece le norme di Schengen in un modo che a molti giuristi appare illegittimo. Ma proprio dalle intercettazioni alla frontiera nasce la prassi di espulsioni rapide e informali, attuate dalle forze di polizia anche altrove, per esempio sui treni, senza passare attraverso le procedure previste.
      Lo scandalo per lo sconfinamento dei gendarmi francesi non è dunque che l’ultimo anello di un sistema inadeguato di governo del diritto di asilo. Una disinvoltura procedurale nell’attuazione di espulsioni, che i francesi avrebbero comunque il diritto di compiere. Il vero problema sta invece altrove. I richiedenti asilo sono trattati da tutti i governi come rifiuti ingombranti da scaricare sul campo dei vicini, come merce imbarazzante senza nome e senza volto.

      Source : https://www.avvenire.it/opinioni/pagine/altro-che-confini

    • Tension à la frontière

      Il fait froid ce soir à Clavière. En cette saison automnale, la petite commune, nichée au creux des Alpes et située à une centaine de kilomètres de Turin et à trois kilomètres et demi de la frontière française, semble abandonnée. Dans un mois, avec l’arrivée de la première neige et des touristes qui emprunteront les pistes de ski, tout changera, la commune se repeuplera.

      De l’autre côté de la frontière, dans le petit village français de Montgenèvre, le scénario est identique. Depuis plusieurs mois, ces deux villages servent de toile de fond à la terrible bataille que se livrent la France et l’Italie sur la question migratoire. La guerre des mots est ouverte…
      L’Italie sonne la charge

      Rome accuse Paris de lui renvoyer un peu trop de migrants. Et, plus grave encore, de ne pas respecter les règles en franchissant ponctuellement la ligne de démarcation pour refouler les candidats au rêve français, en s’appuyant sur les accords de Dublin (voir ci-dessous). Des accords qui autorisent un pays membre de l’Union européenne à renvoyer un migrant dans le pays où il a été enregistré à son arrivée en Europe.

      De son côté, Paris s’excuse et promet d’ouvrir une enquête, tandis que la Préfecture des Hautes-Alpes, à Gap, multiplie les communiqués de presse pour assurer que les règles sont respectées et que les gendarmes ne dépasseront plus la ligne de démarcation.

      « L’été dernier, les gendarmes entraient tous les jours dans Clavière et déposaient les migrants dans la cour d’un immeuble, ils les faisaient descendre de leur voiture et leur disaient de ne plus essayer de repasser la frontière, ils n’avertissaient jamais les carabiniers italiens, toute la presse locale en a parlé », confie le restaurateur Alessandro Magliola.

      Pour obliger les douaniers français à ne plus franchir la frontière, Matteo Salvini a renforcé les contrôles à la sortie de Clavière. Depuis début octobre, des renforts sont arrivés et des policiers en civil veillent sur la ligne de démarcation. Tout en accusant la France d’arrogance et en invoquant la souveraineté de son pays en matière de frontières, le patron de la Ligue réclame également une réunion entre les préfets des deux régions pour mettre les choses au point et convenir d’une nouvelle stratégie.
      L’attente des migrants

      Dans la grande avenue de Clavière, un petit groupe de migrants d’origine africaine, deux femmes et trois hommes, discutent entre eux à un arrêt d’autobus. A quelques mètres, deux carabiniers les observent derrière le pare-brise de leur véhicule. Ils n’ont visiblement pas l’intention d’intervenir. Ils attendent. Les migrants aussi attendent. Un passeur doit arriver et les aider à franchir la ligne de démarcation pour passer en France.

      « L’été dernier, les gendarmes rentraient tous les jours dans Clavière. » Alessandro Magliola

      Une jeune Nigérienne rejoint le petit groupe. Il y a quelques heures, ce matin tôt, elle a été expulsée par la gendarmerie française. « C’est la deuxième fois que j’essaye de passer en France. A chaque fois, je me suis fait attraper par les flics français, mais cela ne fait rien, j’y arriverai bien à la fin », soupire Issif.

      Ce soir, lorsque la nuit sera tombée, ce jeune homme âgé de vingt-cinq ans à peine et parti de la Guinée il y a trois ans tentera à nouveau sa chance. Il coupera peut-être par le terrain de golf qui longe Clavière et arrive de l’autre côté de la frontière, à Montgenèvre. Ou bien, il empruntera les sentiers caillouteux de randonnées. S’il ne se fait pas épingler par les douaniers français, Issif rejoindra Briançon, situé à 25 km de la frontière, en bas dans la vallée. Puis, il partira vers la Belgique, où l’attend son père.
      « Il faut se cacher »

      En voiture, 25 km ce n’est pas beaucoup. Mais à pied, cela représente un sacré bout de chemin. « Il faut se cacher pour éviter de se faire prendre et d’être immédiatement ramené en Italie. Dans le meilleur des cas, on met sept à dix heures, dans le pire, jusqu’à trois jours parce qu’il faut marcher dans des sentiers isolés où on se perd facilement » confie Issif. A-t-il peur ? « Bien sur que j’ai peur. On m’a raconté qu’il y a deux jours, trois Africains se sont perdus en essayant de franchir le col du Chaberton. Ils ont appelé les secours et un hélicoptère est venu les récupérer », raconte le jeune homme.

      Le temps passe, le passeur n’est toujours pas là. « Les gens qui doivent nous aider devraient être là depuis longtemps, ils ne viendront probablement pas ce soir, tant pis. Je vais tenter le coup tout seul, avec un peu de chance, les douaniers me laisseront passer », murmure Brian, un gamin d’une vingtaine d’années qui a quitté le Niger il y a six mois pour tenter sa chance en Europe.

      Le laisser passer. Dans la tête de Brian, son avenir se joue sur ces trois mots. Mais il y a peu de chances que les douaniers italiens et français le laissent se glisser entre les mailles des filets installés des deux côtés de la zone de démarcation. « Avant, les douaniers détournaient leur regard, ils laissaient passer des migrants. Aujourd’hui, après les épisodes des gendarmes français qui n’ont pas respecté la ligne de démarcation, tout a changé, plus question de laisser passer qui que ce soit », confie Roberto.
      Réseau de volontaires

      Cet homme au visage buriné par l’air de la montagne fait partie d’un réseau de volontaires qui aident les migrants en transit à Clavière. « On leur donne à manger, on essaye de leur trouver un endroit où dormir en attendant de tenter leur coup et de passer la frontière. On ne peut pas les laisser traîner la nuit dans les rues ; j’en ai fait passer l’an dernier par le terrain de golf et les sentiers perdus, mais aujourd’hui, c’est plus compliqué », soupire Roberto.

      La nuit tombe sur Clavière et Montgenèvre. Les migrants se préparent à partir. En dessous du panneau indiquant la zone italienne, les carabiniers ont l’air nerveux. De l’autre côté, dans leur guérite, les gendarmes observent le bas-côté de la route. Un groupe de soldats discute. La nuit sera longue. LA LIBERTÉ
      Discorde entre Rome et Paris

      Rien ne va plus entre Rome et Paris sur la question des reconductions de migrants à la frontière italienne, et plus particulièrement sur les modalités mises en place par les autorités françaises. Outre le nombre grandissant de migrants refoulés depuis vingt mois, Rome affirme que les douaniers français dépassent ponctuellement la ligne de démarcation entre les deux pays, au détriment des normes en vigueur.

      Les Italiens prétendent aussi que les douaniers français reconduisent des mineurs, un fait démenti par la Préfecture des Hautes-Alpes. Selon les chiffres officiels, les douaniers français ont recensé l’an dernier 1899 cas de non-admission contre 315 en 2016.

      « En 2017, 1240 personnes se déclarant mineures ont été enregistrées au Conseil départemental, contre 65 en 2016. Pour 2018, on dénombre (au 25 octobre) 2920 non-admissions réalisées et 2085 personnes se déclarant mineures enregistrées au Conseil départemental. Tout ceci démontre une forte poussée de la pression migratoire à travers la frontière de Clavière et Montgenèvre », a déclaré le week-end dernier Cécile Bigot-Dekeyzer, préfète des Hautes-Alpes.

      Selon celle-ci, contrairement « à la pratique sur d’autres segments de la frontière franco-italienne, la police italienne n’est pas en capacité de prendre en charge les personnes non admises, de sorte que les forces de sécurité françaises reconduisent ces personnes jusqu’au seul emplacement sécurisé à proximité immédiate de la ligne de démarcation de la frontière franco-italienne. »

      Des explications insuffisantes pour Matteo Salvini, mais aussi pour les magistrats italiens qui ont ouvert deux enquêtes contre la gendarmerie française pour violation de la ligne de démarcation et port d’armes non autorisé.

      Discorde entre Rome et Paris

      Rien ne va plus entre Rome et Paris sur la question des reconductions de migrants à la frontière italienne, et plus particulièrement sur les modalités mises en place par les autorités françaises. Outre le nombre grandissant de migrants refoulés depuis vingt mois, Rome affirme que les douaniers français dépassent ponctuellement la ligne de démarcation entre les deux pays, au détriment des normes en vigueur.

      Les Italiens prétendent aussi que les douaniers français reconduisent des mineurs, un fait démenti par la Préfecture des Hautes-Alpes. Selon les chiffres officiels, les douaniers français ont recensé l’an dernier 1899 cas de non-admission contre 315 en 2016.

      « En 2017, 1240 personnes se déclarant mineures ont été enregistrées au Conseil départemental, contre 65 en 2016. Pour 2018, on dénombre (au 25 octobre) 2920 non-admissions réalisées et 2085 personnes se déclarant mineures enregistrées au Conseil départemental. Tout ceci démontre une forte poussée de la pression migratoire à travers la frontière de Clavière et Montgenèvre », a déclaré le week-end dernier Cécile Bigot-Dekeyzer, préfète des Hautes-Alpes.

      Selon celle-ci, contrairement « à la pratique sur d’autres segments de la frontière franco-italienne, la police italienne n’est pas en capacité de prendre en charge les personnes non admises, de sorte que les forces de sécurité françaises reconduisent ces personnes jusqu’au seul emplacement sécurisé à proximité immédiate de la ligne de démarcation de la frontière franco-italienne. »

      Des explications insuffisantes pour Matteo Salvini, mais aussi pour les magistrats italiens qui ont ouvert deux enquêtes contre la gendarmerie française pour violation de la ligne de démarcation et port d’armes non autorisé.

      https://lecourrier.ch/2018/10/31/tension-a-la-frontiere

      Je pense qu’il y a une erreur :

      Rome accuse Paris de lui renvoyer un peu trop de migrants. Et, plus grave encore, de ne pas respecter les règles en franchissant ponctuellement la ligne de démarcation pour refouler les candidats au rêve français, en s’appuyant sur les accords de Dublin (voir ci-dessous).

      Ce n’est pas Dublin, mais de vieux accords bilatéraux qui ont été « réactivés » si on peut dire ainsi...

      Peut-être ici la réponse ?
      Reconduite d’un étranger vers un autre pays de l’Union européenne
      https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/reconduite-etranger-pays-union-europeenne

    • Migrants refoulés par la France : Salvini envoie des policiers à la frontière

      Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a envoyé samedi des policiers patrouiller à la frontière française afin d’empêcher les refoulements de migrants, au lendemain de la reconduite de trois clandestins, qualifiée de normale par la France.

      « L’énième abus des autorités françaises (...) aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière », a écrit le ministre d’extrême droite sur les réseaux sociaux.

      Son annonce s’accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l’endroit où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin, à une vingtaine de mètres à l’intérieur du territoire italien.

      M. Salvini avait diffusé quelques heures plus tard une vidéo de ce refoulement filmée par un habitant de Clavière et agrémentée d’une musique dramatique.

      « Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile », avait-il commenté.

      Selon les représentants de l’Etat dans le département français des Hautes-Alpes, il s’agissait d’"une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu’au droit européen".

      Les trois personnes avaient été refusées, faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et le commissariat de Bardonnecchia, le plus proche, avait été informé.

      Selon M. Salvini, l’information a été transmise 20 minutes après la vidéo, empêchant les forces de l’ordre italiennes de contrôler qui étaient les personnes reconduites sur leur territoire.

      « Et ce n’est pas tout. Il n’y a pas d’accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d’opération. Si (le président français Emmanuel) Macron parle de +pratique habituelle+, c’est le gouvernement qui nous a précédés qui doit en répondre », a dénoncé le ministre italien.

      « Maintenant les temps ont changé et nous n’acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l’ordre puissent vérifier leur identité », a-t-il ajouté.

      Chaque année, des milliers de migrants cherchant à passer en France sont interceptés et reconduits à la frontière italienne. L’AFP a constaté l’hiver dernier que nombre d’entre eux étaient déposés par la police française devant la gare de Bardonecchia.

      Dans un entretien à la revue Politique internationale paru cette semaine, M. Salvini a affirmé que la France avait procédé à 48.000 refoulements depuis janvier à Vintimille, sur la côte, le principal point de passage des migrants.

      Evoquant M. Macron, il avait ajouté : « C’est tout à fait son droit de protéger sa frontière, son droit le plus absolu. Mais qu’il ne vienne pas me donner des leçons et me faire la morale ».

      Ces refoulements sont une procédure distincte du renvoi par la France de centaines de demandeurs d’asile chaque année en Italie en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d’asile dans le premier pays européen traversé.

      En début de semaine, M. Salvini avait déjà dénoncé « une offense sans précédent » après une incursion de la gendarmerie française pour déposer des migrants dans une zone boisée près de Clavière.

      Dans ce cas, la France avait reconnu « une erreur » en expliquant que ces gendarmes ne connaissaient pas bien la région, mais un porte-parole du président Macron avait aussi dénoncé une « instrumentalisation politique » menée par M. Salvini.

      Pour tenter de désamorcer le conflit, les autorités françaises ont proposé dans la soirée de tenir « dans les meilleurs délais » une rencontre « pour améliorer la coopération entre les services » chargés de la surveillance de la frontière franco-italienne.

      Cette réunion serait organisée au niveau préfectoral, a indiqué la préfecture des Hautes-Alpes dans un communiqué.

      "A la demande du ministre de l’intérieur Christophe Castaner, la préfecture a proposé « qu’une réunion entre les préfets soit organisée sur place, dans les meilleurs délais, avec la participation des responsables nationaux de la police des deux pays pour améliorer la coopération entre les services », a-t-on précisé.

      Les relations entre Rome et Paris se sont tendues ces derniers mois. L’Italie accuse ses partenaires européens, à commencer par la France, de l’avoir laissée seule gérer la crise migratoire et les quelque 700.000 migrants arrivés sur ses côtes depuis 2013.

      https://www.la-croix.com/Monde/Migrants-refoules-France-Salvini-envoie-policiers-frontiere-2018-10-20-130

    • The legal frameworks of migrants’ rejections from France, Switzerland, Austria

      In bilateral agreements between two EU countries, “readmission” is the technical term used to define the procedure applied to those citizens (both EU and non-EU) who don’t meet the conditions to enter and stay in a country. Conversely, in those cases of temporary suspension of the Schengen agreement – as in the French case – the appropriate term is “rejections”.

      In practice, the two procedures (“readmission” and “rejection”) are experienced by irregular migrants as identical experiences, as operations carried out by border police who “reject” the migrant on the other side of the border. However, the juridical term is “readmission” when the operation is carried out by virtue of a bilateral agreement, such as in the Austrian and Swiss case, and “rejection” when the operation is carried out by virtue of a temporary suspension of the Schengen Agreement, such as in the French case.

      Readmissions between Switzerland and Italy are regulated through an Agreement of 1998, entered into force in 2000.

      The management of the Austrian-Italian border is the object of a trilateral agreement between Italy, Austria and Slovenia, stipulated in 2004, and a bilateral agreement between Italy and Austria stipulated in 2014.

      The control of the border between Italy and France is subjected to two agreements, in 1997 (http://www.camera.it/_bicamerali/schengen/docinte/ACCITFR.htm) and 2015 (https://www.osservatoriosullefonti.it/archivi/archivio-rubriche/archivio-rubriche-2016/384-fonti-dellunione-europea-e-internazionali/1641-sulla-cooperazione-tra-italia-e-francia-per-la-realizzaz), for cross-border police cooperation. However, this border is currently regulated by a different legal frame, related to concerns for public security after the attacks of 2014 and 2015. Indeed, France has declared since the end of 2015 to the end of 2017, the emergency state (etat d’urgence), which entails the suspension of the Schengen Agreement, the reestablishment of border controls and the possibility of rejecting people at the borders for reasons of public security (art.25 of the Agreement). Currently, the management of the French border is regulated by the French anti-terror law. Therefore, the formal reason why France is repeatedly extending the suspension of Schengen is not the migration flow, but the national security.

      https://alpineborderconflicts.com/2018/08/26/the-legal-frameworks-of-migrants-rejections-from-france-switz

    • Polizia italiana: «La Francia ci riporta i migranti con i furgoni». Parigi: «Un errore»

      Scoppia un nuovo caso diplomatico tra Roma e Parigi: due agenti della Digos hanno dichiarato di avere visto, venerdì mattina, delle persone di origine africana scendere da un furgone della gendarmeria sulla strada che da Claviere conduce a Cesana, in alta Valle di Susa.

      L’episodio, su cui ha avviato un’inchiesta la procura di Torino, è ancora tutto da chiarire. Ma i suoi contorni sembrano ricordare lo sconfinamento dello scorso marzo, quando una pattuglia di doganieri transalpini fece irruzione a Bardonecchia in una sala in uso a una Ong. Matteo Salvini, pur dicendosi «in attesa di sviluppi», ha già fatto sapere che «se qualcuno pensa davvero di usarci come il campo profughi d’Europa violando leggi, confini e accordi, si sbaglia di grosso».

      «Pretendiamo chiarezza - ha poi aggiunto il vicepremier - soprattutto da chi ci fa la predica ogni giorno. Non guarderemo in faccia a nessuno». La Farnesina si è subito attivata con l’ambasciatore di Francia per chiedere chiarimenti, e un passo analogo è stato compiuto da parte dell’ambasciatore italiano a Parigi. Secondo l’informativa della Digos, i migranti erano in due. I ’gendarmì li hanno fatti scendere dal furgone e, con eloquenti gesti delle mani, li hanno mandati via. Gli extracomunitari si sarebbero inoltrati nei boschi, mentre il furgone è ripartito in direzione del confine. Ed è stato in quel momento che gli italiani hanno scattato una fotografia, annotando anche il numero di targa. Una vicenda che «se confermata è grave e surreale», commenta il viceministro alle infrastrutture Edoardo Rixi.

      Per il procuratore Armando Spataro si prospetta una nuova e difficile partita con l’autorità giudiziaria francese. L’episodio di Bardonecchia ha dato vita, nelle scorse settimane, a un duro braccio di ferro. I magistrati torinesi rivendicano il diritto di procedere contro i cinque doganieri, ma la Francia ha risposto picche alla richiesta di collaborare: non ha nemmeno fornito le generalità dei componenti della pattuglia. La presenza di migranti è ormai abituale in questa zona conosciuta soprattutto per il turismo e le piste da sci. Sono tanti quelli che tentano di attraversare la frontiera passando per i sentieri anche in pieno inverno.

      LA REPLICA
      «Si sta lavorando per cercare un chiarimento a quello che sembra un incidente». Lo riferiscono all’Ansa fonti del governo francese in merito al presunto sconfinamento della Gendarmeria che avrebbe lasciato dei migranti in Italia. Le stesse fonti assicurano che «è stata trasmessa» a chi di competenza la richiesta di chiarimenti inviata dall’Ambasciata francese a Roma.

      Le voci di gendarmi che li bloccano e li riportano in Italia si susseguono da tempo, ma finora la questione non era mai emersa ufficialmente. Gli agenti della Digos hanno notato il furgone durante un servizio di controllo nella zona di Claviere, l’ultimo comune in territorio italiano, che è diventato il focolaio della protesta di antagonisti e di ’no border’ dopo lo sgombero, mercoledì mattina, di Chez Jesus, il rifugio per migranti ricavato nella canonica del paesino. Questa mattina gli attivisti hanno montato un tendone da campo nel parcheggio vicino alla chiesa, ma si sono allontanati dopo l’intervento delle forze dell’ordine e del sindaco. Undici anarchici, per la maggior parte di nazionalità francese, sono stati identificati.


      https://www.ilgazzettino.it/italia/migranti_francia_italia_claviere-4040722.html

    • Vu d’Italie. Migrants : le ras-le-bol des policiers italiens contre leurs homologues français

      Six associations françaises ont dénoncé des pratiques de “privation illégale de liberté” vis-à-vis des migrants arrivant à Menton de la ville frontalière italienne de Vintimille. Le journal La Repubblica s’est rendu sur la Côte d’Azur, où les deux polices se renvoient les migrants. Même lorsqu’ils sont mineurs.

      https://www.courrierinternational.com/article/vu-ditalie-migrants-le-ras-le-bol-des-policiers-italiens-cont
      #police