#côte_d’ivoire

  • Croissance sans réconciliation en #Côte_d’Ivoire, par Vladimir Cagnolari (octobre 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/CAGNOLARI/53965

    La région du Guémon, dont la ville de Duékoué est le cœur, est riche de ses forêts que défrichent depuis des décennies les populations allogènes (étrangères, pour la plupart du Burkina Faso) et allochtones (venues d’autres régions de la Côte d’Ivoire). « La terre appartient à celui qui la met en valeur », proclamait Houphouët-Boigny. Après sa mort en 1993, le concept d’ivoirité s’est imposé à la terre. La crise économique a poussé les populations locales autochtones à revendiquer les terres plantées en cacao qu’elles avaient cédées ou concédées aux agriculteurs venus d’ailleurs. Bien des accords ont alors été remis en cause par les autochtones, et, dans le Sud-Ouest ivoirien (où ceux-ci sont minoritaires), des planteurs qui n’étaient pas originaires de la région furent chassés des terres qu’ils avaient mises en valeur. Ainsi débuta un cycle de violences et de représailles qui firent de l’Ouest ivoirien un nid de conflits intercommunautaires.

  • En #Libye, une nouvelle guerre qui ne dit pas son nom, par Philippe Leymarie (Les blogs du Diplo, 16 mars 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-03-16-En-Libye-une-nouvelle-guerre-qui-ne-dit-pas-son #st

    Il est sorti du #Sahel : jamais Al-Qaida au Maghreb islamique (#AQMI), qui a revendiqué l’attentat de Grand-Bassam en #Côte_d’Ivoire (18 morts, dont quatre Français, sur une plage fréquentée par les étrangers), n’avait opéré si loin de ses bases. Il souhaite ainsi prouver qu’il a encore du ressort, malgré la destruction de son califat, au nord du Mali, la mobilisation sécuritaire de cinq pays de la région (qui bénéficient du « parapluie » militaire français), et la concurrence, jusque dans l’horreur, de l’Organisation de l’Etat islamique (#OEI), qui a essaimé ces derniers mois en Libye.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/20773 via Le Monde diplomatique

  • Déforestation : Menaces sur les forêts africaines.
    Greenpeace

    La nouvelle frontière de la déforestation se trouve désormais en Afrique. C’est une économie complexe, reposant sur un dédale de filiales difficile à déchiffrer. Mais parfois, la longue chaîne de capitaux qui menace la forêt remonte jusqu’en France. Exemple avec le groupe Bolloré et la Socfin.

    >>> Menaces sur les forêts africaines - Greenpeace
    http://forets.greenpeace.fr/bollore-zero-deforestation
    >>> Pétition à l’adresse de Bolloré
    http://greenpeace.fr/petition-bollore

    #Déforestation #Groupe_Bolloré #Socfin #éco-tartuffe #Hubert_Fabri #palmier_à_huile #hévéa

    #Afrique_centrale #Cameroun #Congo #Gabon #Guinée_équatoriale #République_centrafricaine #République_démocratique_du_Congo
    #Côte_d’Ivoire #Ghana #Libéria #Nigeria #Sao_Tomé-et-Principe #Sierra_Leone.

    #Asie #Cambodge #Indonésie

  • Carnet de route d’un voyageur en Afrique de l’Ouest

    Un voyage illustré au cœur des mots de la migration

    #NIGER
    – Ganji (Brousse ; en zarma)
    – Yamma & kurmi (Ouest & pays forestier ; en zarma)
    – Hangasin (Le compagnon ; en zarma)
    – Yammayize & kurmiize (Enfant de l’ouest & enfant de la forêt ; en zarma)
    – Jaaway (Passer la saison froide ailleurs que dans son village ; en zarma)
    PORTRAIT : TROIS FRÈRES
    – Jawiize (Fils de la saison froide ; en zarma)
    – Tallako (Colporteur ; en zarma)
    – Jaaje (Rentrer au bercail ; en zarma)
    – Faransi (Pays côtiers ; en zarma)
    – Zarma zeeno (Le vieux Zarma ; en zarma)

    #BURKINA_FASO
    – Sore (La route ; en moré)
    – Train (Train ; en français)
    – Ba-yiri (Village du père ; en moré)
    – Kaoos weoogo & Paa weoogo (Il a duré en brousse & il est resté en brousse ; en moré)
    – Lebge (Revenir sur ses pas ; en moré)
    – Locataire (Les locataires ; en français)
    – Zake tuuma (Travail dans la cour ; en moré)
    PORTRAIT : KARIMA
    – Tẽnga, diaspo, VDV (Broussard, diaspo et VDV ; en français et moré)

    #CÔTE_D’IVOIRE
    – Boyorodjan (Qui vient/qui sort du lointain ; en dioula)
    – Gaou (Naïf ; en nouchi)
    – Benguistes (Les émigrés ; en nouchi)
    – Poste frontière (Poste frontière ; en français)
    PORTRAIT : ATTA KOKO

    #MALI
    – Tungaranke (Étranger ; en bambara)
    – Lo cú mi ɲú (Il a enfoncé sa tête ; en boomu)
    – Lé-lé-béré’a (Partir à l’aventure ; en boomu)
    – Baaragnini (Un chercheur de travail ; en bambara)
    – Car-rapide, bâchée (Véhicule de transport ; en français)
    – Coxeur (Rabatteur, agent de transport ; en français)
    – Exode (Migration ; en français)
    – Baana-baana (Petit commerçant sans grande valeur ; en bambara)
    – Les 52 (Les petites bonnes à Bamako ; en français)
    – Refoulés (Migrants refoulés aux frontières ; en français)
    – Marun warama (Ceux qui font la culture en plaine ; en dogon)
    – Les « naphtaline » (Les migrants dogons ; en français)
    – Aventurier (Voyageur, migrant ; en français)
    – Etre sur/rejoindre le goudron (Voyager sur les grands chemins ; en français)
    – Dagaye (Partir, émigrer ; en soninké)
    – Silahanda (Viatique ; en soninké)
    – Ta(g)ama (Marcher ; en bambara)
    – Kille (Itinéraire ; en soninké)
    – Kaara (Lieu d’origine ; en soninké)
    – Kaseti (Cassette ; en soninké et bambara)
    – Baase (Cadeau au migrant de retour ; en soninké)
    – Jaajayinbalaaxu (Celui qui a échoué en migration ; en soninké)

    #MAURITANIE
    – Ṛḥîl (Déplacement ; en ḥassâniyya)
    – Tâsuvṛa (Sac de voyage ; en ḥassâniyya)
    – Ṛaḥle (Selle d’homme ; en ḥassâniyya)
    – Seddeṛ (Errance, drague ; en ḥassâniyya)

    #SÉNÉGAL
    – Luttude (Ne plus revenir ; en pulaar)
    – Jaajaade (Le « bien revenir » ; en pulaar)
    – Nawetaan (Ouvriers saisonniers issus des zones rurales ; en wolof)
    – Ndakaaru (Dakar ; en pulaar ou wolof)
    – Baol-Baol (Jeune migrant vers les centres urbains ; en wolof)
    – Fatou-Fatou & Modou-Modou (Les migrants internationaux ; en wolof)
    – Nawtaal (Ailleurs, appel, rappel ; en wolof)
    – Wootal (Faire rentrer par des procédés mystiques une personne longtemps restée à l’étranger ; en wolof)
    – Kayiit ke (Les papiers de voyage ; en sereer)
    – Dakaar (Le nouvel arrivant ; en wolof)
    – Boutikou-mbag (Celui qui porte sa boutique ; en franco-wolof)
    – Jaatigi (Le logeur ; en soninké et bambara)
    – Vacancier (Migrant de retour en vacances ; en français)
    – Come on town (Branché, urbain ; en anglais)
    – Fekki (Rejoindre quelqu’un ; en wolof)
    – Gaddaye (Exil, s’exiler ; en wolof)
    – Barça wala barsaq (Barça ou la mort ; en wolof)
    – Mbek-mi (Coup de tête ou choc brutal entre deux choses ; en wolof)
    – Tekki (Réussir ; en wolof)

    #CAP-VERT
    – Mandjaku (Les Africains du continent ; en kréol capverdien)
    – Téra longi (Terre lointaine ; en kreol capverdien)
    – Manda mantenha (Saluer ; en kréol capverdien)
    – Sôdadi (Souvenir nostalgique ; en kréol capverdien)
    – Emigranti (Émigrant ; en kréol capverdien)
    PORTRAIT : LUCILINA
    – Dispidida (Les adieux ; en kréol capverdien)
    – Partida (Moment de la séparation ; en kréol capverdien)
    – Duku (Celui qui revient les poches vides ; en kréol capverdien)
    – Bidon di Merka (Bidon d’Amérique ; en kréol capverdien)
    – Rapatriados (Rapatriés ; en kréol capverdien)


    http://www.lecavalierbleu.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=414
    #mots #terminologie #asile #migrations #réfugiés #livre
    cc @reka @sinehebdo

    #ressources_pédagogiques : pour montrer qu’il y a bien plus que le mot « migrant » et « réfugié » si on se place du côté de ceux qui migrent... Tout un univers sémantique complètement méconnu.
    Un livre facile à utiliser en classe : sur chaque double une page, un mot d’un pays d’Afrique de l’Ouest, une carte, une photo, une explication...

    • Effectivement, « Aventuriers » ou « Vacanciers », voilà des termes auxquels je n’avais pas pensé !

      Marrant aussi, les Benguistes (Les émigrés, en nouchi, de Côte d’Ivoire) et les Naphtaline (Les migrants dogons, au Mali) !

      Quelques mises en contexte :

      Barca wala barsakh, Mapenda Seck (Adouna Tey, 2013)
      https://www.youtube.com/watch?v=Z0JV0l9Ibxs

      Dispidida, Mayra Andrade (Navega, 2006)
      https://www.youtube.com/watch?v=Iaz6ZGAs1XY

      Et, à ce propos, cette magnifique chanson d’émigration :
      Poc li denté é tcheu, Mayra Andrade (Navega, 2006)
      https://www.youtube.com/watch?v=b_QaftRlJzg


      http://www.mayra-andrade.com/2013/01/17/navega

      Mi ja-m oiá kma vida li tá mut difísil
      Má solusom ka emigrá pa bá sofré
      Na solabánk di mar, dbóx d’grit d’komandant
      I s’bo tchgá na térra é pa lová Nós Senhor Jezus Krist.
      Ranja-m trabói m-kré fiká
      Mi m-ka mesté pasaport
      Nhas dokumént é :
      Nxada, martel, má nhas dos bróss.
      Ka-nhos pintcha-m pa-m bai,
      Fidj ka ta kriá na ninhu sem pai.
      Nha pai skrevê-m
      Pa-m bá tratónd d’nhas papelada
      Má nha korasom
      Ja fla kma nãu : kaminh di bai !
      Má també m’ka podé, fká li d’riba parbóx
      Sempr ta spiá trabói, má um brók d’kaza k’é pa-m morá.
      Ranja-m trabói k’é pa-m ganhá
      Akel pãu di kada dia
      Pok li-dént é tcheu, fortuna la fóra é fantazia.
      Ka-nhos pintcha-m pa-m bai,
      Fidj ka ta kriá na ninhu sem pai.

      Ce peu que nous avons, Mayra Andrade (Navega, 2006)

      Je sais bien qu’ici la vie est très dure,
      Mais la solution n’est certainement pas
      d’émigrer au péril de sa vie
      Dans les flots déchaînés et sous les
      vociférations du capitaine du capitaine,
      En rendant grâce à dieu si on parvient
      finalement à bon port !
      Donne-moi du travail, je veux rester ici
      Je n’ai pas besoin de passeport,
      J’ai déjà tous les documents qu’il me faut :
      Ma houe, mon marteau et mes deux bras.
      Ne me forcez pas à m’en aller,
      On n’élève pas des enfants dans un foyer sans père.
      Mon père m’a recommandé par lettre
      De m’occuper des papiers nécessaires,
      Mais mon cœur a déjà dit non à l’idée du départ.
      D’un autre côté, je ne peux pas rester ici à aller et venir
      En quête d’un travail impossible à trouver et
      d’une improbable maisonnette où habiter.
      Donne-moi du travail, juste ce qu’il faut pour
      que je puisse gagner Mon pain quotidien,
      Ce peu que nous avons chez nous est déjà beaucoup.
      La fortune censée nous attendre ailleurs n’est que chimère.
      Ne me forcez pas à m’en aller,
      On n’élève pas des enfants dans un foyer sans père.

  • Nestlé, Mars et Hershey’s visés par une plainte sur la traite des enfants
    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/10/02/nestle-mars-et-hershey-s-vises-par-une-plainte-sur-la-traite-des-enfants_478

    Les producteurs de #Kit-Kat, #Snickers, #M_&_M’s et autres friandises prisées par les enfants exploiteraient-ils d’autres enfants pour récolter le cacao qui entrent dans leurs recettes ? Les groupes Nestlé, Hershey’s et Mars sont, en tout cas, visés par trois plaintes collectives (class actions) déposées à la fin de septembre en Californie auprès du cabinet juridique américain Hagens Berman, spécialisé dans le droit des consommateurs. Motif : la #traite et le #travail_forcé des enfants dans les #plantations de Côte d’Ivoire.

    Selon les plaignants, ces trois firmes agroalimentaires importent du cacao en provenance de fournisseurs qui emploient des enfants, qui plus est dans des conditions de travail dangereuses et pénibles. Ils évoquent le transport de charges lourdes, l’exposition à des substances toxiques, le travail forcé et l’absence de paie, les menaces physiques. Nombre de ces enfants seraient vendus par des trafiquants qui les enlèvent ou les achètent dans des pays voisins de la Côte d’Ivoire.

    ...

    Selon la fondation Initiative internationale pour le cacao (ICI), une organisation créée par l’industrie du chocolat pour lutter contre le travail des enfants dans la filière, entre 300 000 et un million d’enfants travaillent dans le cacao ivoirien, allant de la contribution occasionnelle au travail forcé. Les plaignants des class actions évoquent de leur côté 1,1 million d’enfants engagés dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire, citant les Nations unies.

    A la fin de juin, 48 #enfants âgés de 5 à 16 ans avaient été secourus lors d’une opération de police dans les plantations de cacao de San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, qui abrite également le premier port de cacao au monde. D’après Interpol, ces enfants, qui « travaillaient dans des conditions extrêmes, particulièrement dangereuses pour leur santé », étaient originaires du #Burkina_Faso, de #Guinée, du #Mali et du nord de la #Côte_d’Ivoire. Certains d’entre eux, « employés dans les champs depuis un an, ont déclaré aux enquêteurs travailler régulièrement de longues heures chaque jour sans recevoir ni salaire, ni éducation », selon Interpol.

    #esclavagisme #maltraitance #agro-industrie

  • Les #prisons ignorent les droits des jeunes ivoiriens

    Abidjan, 21 mai 2015 (IRIN) - Des centaines d’enfants séjournent pendant de longues périodes dans les prisons pour adultes surpeuplées de la #Côte_d’Ivoire. Le système de justice pénale du pays a été affaibli par la crise : ils doivent parfois patienter pendant des mois avant de connaître la date de leur procès.

    http://www.irinnews.org/fr/report/101528/les-prisons-ignorent-les-droits-des-jeunes-ivoiriens
    #mineurs #enfance

    • #migration #Maghreb #chanson

      Deux figures de l’immigré dominent le débat public. À droite, celle du travailleur, toléré dans la mesure où il se laisse exploiter. À gauche, celle du damné de la terre, défendu pour ses souffrances. Elles occultent toutes deux un fait pourtant très simple : les immigrés ont une vie et des désirs propres, qui ne se réduisent pas aux lamentations de l’exil. Pour peu qu’on sache l’entendre, une musique en témoigne.

      #Discographie sélective :
      Poc Li Dente é Tcheu, Mayra Andrade, Cap Vert
      Ya Rayah, par Dahmane El Harrachi ou par Rachid Taha, Algérie
      Ach Adani, par Dahmane El Harrachi ou par Rachid Taha, Algérie
      La carte de résidence, Slimane Azem et Nourredine Meziane, Algérie
      Exil (Dayrib), Idir, Algérie
      Tout le disque Origines Contrôlées, de Mouss et Hakim
      Immigrés/Bitim Rew, Youssou N’Dour, #Sénégal
      I Feel Like Going Home, Muddy Waters, U.S.
      Come, Let Us Go Back To God, the Soul Stirrers, #U.S.
      El Mayoral (Le maître des esclaves), Susana Baca, #Pérou
      Africa Unite, Bob Marley, #Jamaïque
      A La Sierra De Armenia (Seguiriya), La Niña De Los Peines, Espagne
      Naci en Alamo, Remedios Silva Pisa, #Espagne
      Imidiwan Winakalin, Tinariwen, Mali
      Assouf, Tinariwen, #Mali
      Sodade, Cesaria Evora, #Cap_Vert
      Sawah (L’errant), Abdel Halim Hafez, #Egypte
      Sanarjaou Yaoumann, Fairouz, #Liban
      Oran Marseille, Khaled et IAM, Algérie / France
      Ou veux-tu que j’aille, Tiken Jah Fakoly et Mouss & Hakim, #Côte_d’Ivoire / Algérie / France
      Entre Deux, Sniper, Algérie / France
      Manich Mena (Je ne suis pas d’ici), MAP, #Algérie / France

  • Peasant farmers launch series of occupations on Socfin’s plantations
    http://farmlandgrab.org/post/view/24811

    Peasant farmers deprived of their lands launch a series of occupations on Socfin’s plantations in Cameroon, Liberia, Cambodia and Côte d’Ivoire from now until the annual shareholder meetings of the Socfin group (27 May) and the #Bolloré group (4 June).

    “These lands were stolen from us. We come now to take them back and occupy them until an agreement with Bolloré and #Socfin is reached.” Along with Michel Essonga, 6,000 Cameroonian peasants have had their forests destroyed and seen 40,000 ha of their land appropriated by Socapalm, a plantation controlled by Socfin. Tomorrow, the occupation of the plantation in Dibombarri marks the first in a series of actions that will take place in Cambodia next week, then in #Liberia and #Cote_d’Ivoire. Brought together by the NGO ReAct, the peasants affected by the abuse of the same transnational corporation across the world have decided to unite and pressure the company to respect their rights.

    #résistance #Cambodge #terres #agro-industrie

  • Les planteurs de cacao sont chocolat
    http://www.lecourrier.ch/128535/les_planteurs_de_cacao_sont_chocolat

    Un demi-dollar par jour. C’est le revenu moyen d’un planteur de #cacao en #Côte_d’Ivoire, le plus grand producteur mondial de la précieuse fève de #chocolat. Le travail et la traite des enfants dans les plantations d’Afrique de l’Ouest, dénoncés dans les médias depuis 2012, est le corollaire de la misère des petits cultivateurs. C’est ce que met en évidence une étude d’une dizaine d’ONG, dont Oxfam, Voice, Solidaridad et la Déclaration de Berne1. Intitulé « Baromètre du cacao 2015 », ce rapport s’intéresse aux causes du phénomène et propose des solutions.

    Merci @cdb_77

    • C’est surtout ça qui me fait bouillir, parce que les consommateurs paient volontairement plus cher en pensant aider les producteurs. Donc où passe le pognon ?

      Du « fairtrade » toujours peu équitable

      Confirmant une étude de l’université de Londres de 2014 portant sur le café et le thé1, le Baromètre 2015 du cacao fait état des piètres résultats du label Fairtrade Max Havelaar quant à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs (sans parler des labels UTZ, utilisé par Frey en Suisse notamment, et Rainforest Alliance, dont les exigences sont encore bien en deçà).

      « Le label Fairtrade (Max Havelaar) dispose d’un prix minimum garanti mais celui-ci se trouve depuis des années en dessous du prix du marché », relèvent les auteurs du rapport. Quant à la prime dont disposent les producteurs pour leur participation au programme Fairtrade, elle ne semble pas avoir un « impact significatif » sur leur revenu : « Les paysans reçoivent 200 dollars de plus pour une tonne de cacao, ce qui correspond à une majoration de revenu d’environ 10%. » Mais les coûts de la certification sont élevés pour le producteur, même si l’intégralité de sa production ne peut pas être certifiée. « Au mieux,
      le bénéfice net des primes est donc
      incertain. »

      La Déclaration de Berne relève aussi des problèmes relatifs aux dysfonctionnements des coopératives et au déroulement des audits en Afrique de l’Ouest.
      L’organisation n’en défend pas moins le principe du commerce équitable et suggère des pistes de réformes pour obtenir un label qui améliore véritablement le niveau de vie des bénéficiaires : « Il faut une amélioration des audits, un meilleur accompagnement des paysans qui collaborent avec le label et une augmentation importante du prix minimum garanti et du montant des primes », estime Andrea Hüsser, de la Déclaration de Berne.

  • #Côte_d’Ivoire : les forces de sécurité attaquées dans la ville de #Grabo

    Les forces de sécurité dans la ville de Grabo et ses environs ont été attaquées dans la nuit de vendredi à samedi. Deux soldats ivoiriens ont été tués. La zone se situe dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, près du Liberia. Ce n’est pas la première fois que la ville est ciblée.

    http://news.abidjan.net/photos/photos/poste.JPG
    http://news.abidjan.net/h/520218.html
    #attaques #violence

  • How to map wealth in Africa using nothing but mobile-phone minutes - Quartz
    http://qz.com/128987/how-to-map-wealth-in-africa-using-nothing-but-mobile-phone-minutes

    http://qzprod.files.wordpress.com/2013/09/screen-shot-2013-09-26-at-6-10-39-pm.png?w=632&h=835

    A group of Belgian researchers has come up with a novel way (pdf) of mapping the distribution of wealth in #Côte_d’Ivoire—by looking at purchases of #mobile airtime minutes.

    #cartographie #inégalités

    • Du point de vue cartographique, je ne trouve pas que ce soit une bonne idée d’habiller la carte avec les routes... Ou en tout cas avec cette densité de routes. On a l’impression d’être face à une carte des isochrones... à la pgRouting

  • Dans l’est ivoirien, richesse du sol rime avec appauvrissement des villageois | The Observers
    http://observers.france24.com/fr/content/20130508-mine-bondoukou-manganese-cote-ivoire-taurian-inde

    La découverte du manganèse à Bondoukou, dans le nord-est de la #Côte_d’Ivoire, était une promesse pour le développement économique de la région. Pourtant, cinq ans après le début de l’exploitation de la mine par la firme indienne Taurian, les habitants des villages alentour n’ont vu leur quotidien qu’empirer.

    “Ventre affamé, n’a pas d’oreilles”. Ce proverbe illustre bien la situation des habitants de Similimi, petit village situé à 300 mètres de la mine de Bondoukou. Ils affirment que leurs terres agricoles ont été ravagées par l’extraction minière. Après avoir demandé, en vain, aux autorités ivoiriennes d’imposer à la firme Taurian qu’elle indemnise leurs parcelles, la population a décidé d’agir : en janvier 2013, elle a bloqué l’accès de la mine aux travailleurs indiens.

    L’État ivoirien qui, selon le code minier ivoirien, est actionnaire à hauteur de 10 % du capital de la société d’exploitation, s’est empressé de mettre fin au conflit en organisant une rencontre entre les différentes parties à Abidjan. L’État avait alors promis la mise en place d’un comité de suivi du cahier des charges supervisé par l’administration ivoirienne, chargé d’évaluer la destruction des terres et leur indemnisation. Le travail a donc repris. Mais ce comité de suivi n’a jamais vu le jour comme l’a confirmé la préfecture de Bondoukou contactée par FRANCE 24.

    #extraction_minière

  • The #Fairtrade Façade « (ou l’arnaque du #chocolat équitable)
    http://fairreporters.net/2012/12/18/comment-the-fairtrade-facade

    cocoa growers participating in Fairtrade programs in Nigeria, Ghana, Cameroon and Côte d’Ivoire see little of the additional money paid by Western consumers for Fairtrade certified chocolate. They are left in the dark about world market prices by the Fairtrade cooperatives meant to inform them of such things. For many, the membership fees they must pay to participate outpace the premiums they can earn.

    In #Côte_d’Ivoire and #Ghana, Fairtrade has become linked with the “cocoa mafia” and the historically corrupt state Cocoa Board, respectively. When FAIR team member Selay Kouassi first attemped to report that story, he was threatened and eventually forced to go into hiding. All this suggests that Fairtrade is not just ineffective; rather, it has been subjected to and complicated by the realities of the post-colonial African economy, namely elite dominance and the inability of the state to fully establish a legitimate monopoly on violence.

    But the report’s most damning finding is that, of everyone involved with the Fairtrade program, Fairtrade itself walks away with most of the money. In the Netherlands, for example, for each chocolate bar sold for $2.50, Fairtrade earns about six cents of the fair trade premium. West African cocoa farmers, on the other hand, earn only 2.5 cents.

    http://fairreporters.net/2012/11/14/the-fairtrade-rip-off
    http://fairreporters.files.wordpress.com/2012/11/the-fairtrade-chocolate-ripoff-investigation-20122.pd

    #cacao #commerce_équitable

  • Reporterre.net - #Déchets_toxiques en #Côte_d’Ivoire : la multinationale criminelle reste impunie
    http://www.reporterre.net/spip.php?article3252

    Trafigura, multinationale responsable du déversement en 2006 de déchets toxiques à Abidjan (Côte d’Ivoire), à la suite duquel plus de 100 000 personnes ont dû se faire soigner, n’a toujours pas été jugée. Un cas révélateur : les actes délictueux des multinationales restent le plus souvent impunis

    Fruit de trois années d’investigations, Une vérité toxique, publié le mardi 25 septembre, examine en profondeur la succession tragique des défaillances à l’origine de ce désastre sanitaire, politique et environnemental. Le rapport explique que la législation existante qui vise à prévenir de telles tragédies a été bafouée, plusieurs gouvernements s’étant montrés incapables d’interrompre le voyage du Probo Koala et de sa cargaison toxique vers Abidjan.

    Par ailleurs, le rapport met en doute le caractère légal d’un accord conclu en Côte d’Ivoire permettant à Trafigura d’échapper à toute poursuite judiciaire pour le rôle qu’elle a joué dans le déversement de déchets toxiques. Étayé par des entretiens réalisés à la fois avec les victimes des déchets toxiques et des experts médicaux qui les ont soignées, le rapport présente sous un jour nouveau l’impact dévastateur de ce déversement.