• #Projet_Nexus, 13ème semaine… Que se passe t-il à l’#Université_Paul_Valéry ?
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    Que se passe-t-il à l’UPV ?

    La perte de la 13e semaine d’#enseignement en #Licence depuis la rentrée 2018

    Lors de sa séance du 13 mars 2018, le Conseil d’administration de Paul-Valéry a approuvé la réduction des semestres d’enseignement de 13 à 12 semaines à partir de la rentrée 2018. Pour les Licences, il s’agit d’une réduction sèche du volume horaire des formations : sur l’ensemble des 6 semestres de Licence, ce sont 6 semaines de cours qui sont perdues, soit près de la moitié d’un semestre.

    Pour les Masters, il s’agit d’une simple réduction du nombre de semaines d’enseignement, la masse horaire demeurant la même. Cette relative préservation des Masters peut s’expliquer par la réduction drastique des volumes horaires en Master lors du dernier renouvellement des maquettes, et par le plus grand impact d’une réduction du volume horaire des Licences.

    En effet, il ne s’agit pas d’une simple réorganisation du calendrier universitaire, sans quoi on aurait pu imaginer de conserver le même volume horaire sur un nombre réduit de semaines : l’enjeu est bien de réduire le volume des formations. Dans une université de Lettres, langues et sciences humaines comme Paul-Valéry, la principale dépense est la masse salariale (c’est-à-dire les salaires payés au personnel de l’université), loin devant les dépenses de fonctionnement qui sont très faibles.

    En dépit des multiples mesures d’économie réalisées sur la masse salariale (gel des postes de titulaires, besoins croissants en formation assurés par des précaires sous-payés) et de l’inadéquation criante entre les besoins des étudiant.e.s et le nombre d’enseignant.e.s, la dotation de l’Etat peine à couvrir la masse salariale. Pire, la précarisation croissante du personnel de l’université publique sert d’argumente en faveur de la réduction des formations, puisqu’on entend la DGS de Paul-Valéry affirmer qu’il y aurait “trop de vacataires” dans notre université.

    La décision d’amputer la Licence de 6 semaines est toutefois impopulaire auprès des enseignant.e.s comme des étudiant.e.s, d’où le calendrier opportuniste de cette décision (prise en catimini au printemps 2018, alors qu’étudiant.e.s et enseignant.e.s sont mobilisé.e.s contre la loi ORE et Parcoursup). Pour faire passer la pilule auprès des enseignant.e.s, les directions des UFR leur permettent d’ailleurs de réduire le nombre d’évaluations en cours de semestre. La réduction du semestre à 12 semestres contribue donc aussi à affaiblir le contrôle continu.
    Déploiement du programme Nexus de numérisation des enseignements

    Dans un courriel daté du 9 juillet 2018, le Président de l’UPV Patrick Gilli présentait ainsi le projet Nexus :

    “Le projet Nexus que notre université avait déposé au titre des « Nouveaux cursus à l’université » (NCU) du PIA 3 a été retenu par le jury international. Doté de 7 millions d’euros sur 10 ans, il permettra à notre établissement d’engager la mutation progressive de nos formations qui intègreront des modules d’apprentissage numérique dans toutes les licences, de connecter plus fortement les sciences humaines et sociales à la nouvelle économie de la connaissance et ce faisant, de donner à nos étudiants davantage d’atouts dans leur vie professionnelle.”

    Incroyable ! Paul-Valéry a obtenu plein d’argent pour faire évoluer les formations et faire réussir les étudiant.e.s ! Qui pourrait être contre un tel projet, dont le dossier d’expertise du Bâtiment Nexus de septembre 2019 nous dit que “par ses aspects modernes et innovants, il inscrit l’Université dans la dynamique du XXIième siècle” ?

    Lorsqu’on lit ce même dossier d’expertise, la présentation d’ensemble du projet peut toutefois faire naître des premières inquiétudes, puisqu’il s’agirait de “construire grâce à une spécialisation et à une professionnalisation progressives, à une architecture modulaire et à un accompagnement des étudiants tout au long de leur cursus, des parcours plus flexibles et plus individualisés” et que “Les projets sélectionnés [à l’instar de Nexus] prévoient des actions structurantes, susceptibles de faire l’objet d’un déploiement à grande échelle”.

    En français dans le texte, qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire que Nexus organise :

    le démantèlement de l’offre de formation à Paul-Valéry, éclatée en une multitude de modules ;
    la numérisation de l’ensemble de l’offre de formation, l’intégration de modules d’apprentissage numériques dans toutes les licences ne constituant que la première phase du déploiement de Nexus

    L’enseignement à distance (EAD) n’est pas une chose nouvelle à Paul-Valéry, comme le rappelle le dossier d’expertise du projet Nexus :

    “L’UPVM offre un enseignement à distance depuis sa création en 1970. Elle est désormais la première université française pour l’offre de formations complètes à distance (L, M, D) : 10 licences complètes, 1 licence pro, 18 master 1, 22 master 2, 1 Ecole Doctorale (35 mentions), 3 DU, le DAEU A. Les effectifs se sont très fortement accrus depuis une dizaine d’années : 670 étudiants en 2008-2009, 1893 étudiants en 2016-2017 (soit près de 10% de nos étudiants).”

    Toutefois, il est essentiel de distinguer entre l’EAD conçu comme la possibilité de donner accès à l’université à des personnes qui en seraient sinon exclues par des obstacles matériels insurmontables, et l’entreprise généralisée de numérisation des enseignements, guidée par l’austérité et une croyance millénariste dans le caractère inévitable de l’invasion numérique de l’ensemble de nos vies.

    Ne nous contentons pas, toutefois, de cette présentation générale, et allons voir dans le détail ce que le projet Nexus nous prépare. Dans les documents de présentation de Nexus, ce dernier est caractérisé par les actions suivantes :

    création de modules d’apprentissages (les « Briques ») centrés sur les Humanités numériques ;
    labellisation des licences afin d’offrir une meilleure visibilité des parcours professionnels des étudiants ;
    modularité des rythmes d’apprentissage ;
    mise en place d’un tiers lieu, « La Fabrique » ;
    accompagnement et orientation des étudiants

    Création de modules d’apprentissages (les « Briques ») centrés sur les Humanités numériques

    “Les Briques d’Humanités Numériques sont des modules de formation à distance, interdisciplinaires (cadre commun des 10 premières briques) et disciplinaires (10 briques suivantes), bâties sur des sujets propres aux humanités dans leurs liens aux mutations digitales de la société.”

    “Chaque brique […] (Fig. 1) vaut pour 36h d’EQTD et se compose de 9 chapitres thématiques évolutifs, subdivisés en quatre niveaux d’alvéoles (± 1h) de contenu progressif (bases, développement, approfondissement, prolongement) [cf. Fig. 2].”

    “Elles sont conçues par des équipes-projets interdisciplinaires qui font dialoguer les approches LLASHS, au coeur du dispositif, avec les sciences de l’ingénieur, de l’informatique et du codage et, d’autre part, avec les applications industrielles du domaine (sous forme d’études de cas). Diverses activités d’application mettent en oeuvre les savoirs-faire exposés.”

    “Concrètement, les Briques se présentent sous la forme de modules de formation à distance interactifs et adaptables à la diversité des apprenants. Chacune de ces Briques vaudra pour 2 ECTS par semestre, soit 7% de la licence au total (ce pourcentage prenant uniquement en compte les Briques obligatoires ; les étudiants pourront accéder à des Briques supplémentaires grâce au label Humanités numériques).”

    “Les thématiques abordées dans les dix premières briques sont :

    Codage et langage
    Litteracies numériques

    Données et enquêtes

    Espaces digitaux

    Éthique et société connectée

    Intelligences Artificielles

    Industries numériques
    Interfaces humain / machine
    Information et attention
    Art et cultures digitales.”

    Dans un second temps, il est prévu de permettre la création de dix autres briques, plus spécialisées dans un domaine particulier des Humanités numériques (par exemple, philologie numérique, etc.) ou articulant deux à trois disciplines dans ce cadre.”

    “L’offre est en ligne et scénarisée pédagogiquement, ce qui évite la lourdeur organisationnelle des enseignements présentiels tout en autorisant souplesse et personnalisation. Les premières alvéoles de chaque chapitre seront ouvertes en libre accès (dans une double fonction citoyenne et de vitrine de nos LLASHS), les autres seront accessibles sur la base d’une inscription à l’université et feront l’objet d’une validation pédagogique.”

    Notre analyse

    L’argumentaire de présentation de Nexus en révèle immédiatement un enjeu décisif : lorsqu’il est dit que l’offre en ligne permet d’éviter la “lourdeur organisationnelle des enseignements présentiels”, il faut comprendre qu’elle permet d’éviter de recruter et de payer des enseignant.e.s pour assurer des enseignements en présentiel et garantir de bonnes conditions d’apprentissage, et qu’elle permet d’éviter de financer la construction de nouvelles salles de cours nécessaires à l’amélioration des conditions d’études.

    Avec Nexus, Paul-Valéry s’inscrit pleinement dans le programme du gouvernement actuel pour l’Enseignement supérieur et la recherche : plutôt que d’accorder aux universités publiques une dotation budgétaire leur permettant d’assurer une formation à la hauteur des besoins des étudiant.e.s, des dispositifs sont mis en place pour réduire le coût de la formation pour le budget de l’État.
    Labellisation des licences

    “Dans l’offre de formation 2021, à partir de la L2, les labels proposent de donner de la visibilité aux enseignements existants pré-professionnalisant en regroupant ces enseignements sous 5 labels :

    Enseignement
    Académique / Recherche

    International
    Monde socio-économique
    Humanités Numériques”

    “A partir du semestre 3, chaque étudiant pourra ainsi choisir de rejoindre l’un des 5 Labels proposés dans chacune des licences, avec possibilité d’en changer jusqu’au semestre 4, selon son projet professionnel mûri au long de sa Licence 1. Les Labels permettront de valider chacun 4 ECTS par semestre soit 9% de la licence au total. Comme les Briques de formation en Humanités numériques, les labels sont un parfait exemple de mutualisation et d’hybridation des cours. Ces labels sont composés de troncs communs transversaux (proposés à l’ensemble des étudiants de l’université à l’identique) et de développements spécifiques à chaque discipline. La part de tronc commun est variable selon les labels : 20% pour les labels Enseignement et Académique (nourris par les spécialités disciplinaires), 50% pour le label International, 80% pour Entreprise et 100% pour Humanités numériques.”
    Modularité des rythmes d’apprentissage

    “Afin de faciliter le parcours de l’étudiant et sa personnalisation, Nexus permet l’inscription à l’UE en présentiel ou distanciel. L’objectif est de proposer, dans 10 ans, cette alternative pour 80% des cours de licence.”

    “Le projet Nexus souhaite permettre une plus grande flexibilité dans les modalités d’apprentissage. Actuellement, un étudiant se voit proposer une offre de formation exclusivement en EAD ou exclusivement en présentiel, sans possibilité de mixer les deux. Afin d’individualiser davantage son offre, Nexus prévoit le passage en EAD de l’ensemble de ses licences et une inscription à la carte : tout étudiant pourra choisir de s’inscrire en EAD ou en présentiel à chaque module d’enseignement. Cette hybridation des modes d’apprentissage permet de réussir en licence via : i) l’individualisation des emplois du temps « à la carte » rendant la formation adaptable au rythme de vie et disponibilités des apprenants : étudiant salarié, FTLV, étudiant en situation de handicap ou publics empêchés, étudiants à l’étranger ou éloignés une partie de l’année, etc. ; ii) l’individualisation des parcours : l’étudiant peut suivre plusieurs cursus à la fois (double licence) sans pâtir d’incompatibilité d’emplois du temps ; iii) l’individualisation des rythmes d’apprentissage : l’étudiant peut suivre par anticipation des cours en EAD (jusqu’à valider une licence en 2 ans) et compléter sa licence plus rapidement ou libérer du temps pour davantage de stages en fin de licence.”

    Notre analyse

    Tant d’attention portée au rythme de vie et aux disponibilités individuelles des “apprenants”, c’est vraiment touchant ! La numérisation est toutefois conçue comme une réponse aux besoins spécifiques des étudiant.e.s d’une université publique en Lettres, langues et sciences humaines et sociales, dont les conditions d’études sont effectivement affectées par la difficulté à financer leurs études. Plutôt que donner aux étudiant.e.s les conditions financières leur permettant de suivre leurs études dans de bonnes conditions, ce qui supposerait que la collectivité prenne ses responsabilités à l’égard de la jeunesse, Nexus propose aux étudiant.e.s de se contenter de cours en ligne.

    Sur la pertinence de ceux-ci, on se contentera de remarquer qu’une telle numérisation massive des cours n’est envisagée qu’à l’université publique, et certainement pas dans les classes préparatoires aux grandes écoles qui scolarisent les enfants des classes supérieures. La dépense par étudiant.e est, en France, 50% plus élevée pour un.e étudiant.e de CPGE que pour un.e étudiant.e de Licence : cela correspond aux heures beaucoup plus nombreuses d’enseignement (en présentiel) en CPGE, y compris individuellement ou en petits groupes.

    Ensuite, 80% des enseignements de Licence proposés également en distanciel d’ici 10 ans, cela veut dire 80% des enseignements qui pourront n’être plus proposés qu’en distanciel au prochain tour de vis de l’austérité, lorsque le gouvernement exigera que les universités réduisent plus fortement encore leur masse salariale.
    Accompagnement et orientation des étudiants

    “Un test de positionnement sera réalisé par l’ensemble des étudiants dès la cinquième semaine de Licence 1.”

    “Ce test, propre à chaque filière et dont les résultats seront traités de manière automatisée, permettra une meilleure appréhension des compétences, connaissances et sentiment d’auto-efficacité de chaque étudiant. Il sera réalisé en partenariat avec les enseignants pour déterminer quelles compétences évaluer et à quels profils proposer la remédiation. Selon les résultats du test, des réunions collectives et entretiens individuels seront proposés aux étudiants. Ils seront réalisés par les directeurs d’études (mis en place par la loi ORE du 8 mars 2018) et permettront de proposer à chaque étudiant un parcours adapté à sa situation. A la suite, chaque étudiant se verra proposer un parcours adapté à sa situation.”

    “L’offre de formation portée par Nexus a été construite de façon à faciliter l’accompagnement et l’orientation personnalisés des étudiants tout au long de leur cursus. Trois aspects sont essentiels de ce point de vue :

    l’orientation des étudiants néo-entrants dans la structure de la maquette Nexus, en particulier sur le choix de Labels à opérer par la suite
    le repérage des difficultés des étudiants afin de proposer des parcours individualisés (L1 en deux ans) ;
    la possibilité de réaliser le parcours de licence de manière accélérée pour les étudiants le souhaitant (à haut potentiel), par la déclinaison massive des formations permettant l’hybridation. [= possibilité de s’inscrire en distanciel]”

    Notre analyse

    A travers ce dispositif, Nexus s’inscrit complètement dans la continuité de la loi ORE, qui fait reposer les difficultés des étudiant.e.s à terminer leur Licence non pas sur la dégradation des conditions d’études, non pas sur la nécessité pour beaucoup de travailler à côté des études, non pas sur le fait que la L1 peut constituer un lieu d’attente d’une place dans une formation dite sélective, mais sur les seules faiblesses des étudiant.e.s : il serait donc urgent de les classer, dès la 5e semaine de L1, entre des étudiant.e.s en difficulté dont le parcours serait ralenti, et des étudiant.e.s “à haut potentiel” dont le parcours serait accéléré. Avec Nexus, la “modularité des rythmes d’apprentissage” est mise au service du classement des étudiant.e.s selon leur “potentiel”, qui vient remplacer les résultats obtenus aux examens comme déterminant du rythme de la formation.

    Mise en place d’un #tiers_lieu, « La Fabrique »

    “L’approche par compétences vise, conformément au processus de Bologne, à permettre une mise en valeur des formations et des diplômes non pas en fonction des contenus ou de la durée de la formation, mais selon les acquis des étudiants. En conséquence, elle suppose une mise en place de nouvelles conceptions des formations et des évaluations, et impose une clarté permettant la valorisation des diplômes par les professionnels.”

    “La nouvelle offre de formation sera aussi complétée par des dispositifs innovants de formation.

    Fabrique Nexus, un tiers-lieu pour la pédagogie par projet, en lien avec les entreprises (et notamment la French Tech) et le monde socio-économique (institutions, collectivités, associations…)
    L’Atelier, un service d’accompagnement à la transformation et à l’innovation dans l’enseignement et la recherche sera mis en place dès la rentrée 2018. L’ensemble des enseignants seront accompagnés pour permettre la mise en place de dispositifs de formation hybrides permettant la fluidité des apprentissages ;
    Archipel, une salle d’expérimentation pédagogique, préfigurant le Learning center d’Atrium (2020) sera également en place dès la rentrée 2018.”

    “Le projet Nexus requiert des ingénieurs pédagogiques, des développeurs, des espaces d’innovation qui doivent être gérés, mais aussi des responsables financiers, des porteurs de projets, etc. Il doit être arrimé à un environnement institutionnel et administratif à la fois flexible et de proximité : flexible, parce que les personnes qui accompagnent l’innovation sont financées sur des missions spécifiques et temporaires qui nécessitent un accompagnement particulier ; de proximité parce que les enseignants-chercheurs ont besoin de trouver le soutien, en amont comme en aval, de leurs projets, en ayant identifié clairement les lieux et les personnes idoines.”

    Notre analyse

    Le massacre des formations continue, puisqu’il s’agit de structurer celles-ci non plus en fonction de contenus d’enseignement ou de progression pédagogique pensée comme un ensemble d’étapes, mais en termes de compétences. Cela veut dire qu’au lieu d’évaluer des productions/réalisations des étudiant.e.s, ce sont les étudiant.e.s elles-mêmes et eux-mêmes qui sont évalué.e.s pour identifier leur acquisition de compétences.

    Cette nouvelle conception de l’enseignement semble nécessiter, aux yeux de nos dirigeant.e.s éclairé.e.s, la construction d’un bâtiment de prestige, dont le dossier d’expertise précise qu’il sera équipé d’un “showroom”, d’une “salle de créativité”, d’un “grand écran de téléprésence”, ou encore de “murs inscriptibles”. C’est probablement plus important que d’équiper l’ensemble des salles de cours de tableaux vraiment fonctionnels et de systèmes multimédia : est-ce parce que le bâtiment Nexus accueillera “les entreprises et le monde socio-économique”, auxquelles la direction de l’université souhaite offrir des conditions d’accueil meilleures que celles des personnels et des étudiant.e.s ? C’est probablement aussi la raison pour laquelle l’accès à ce bâtiment sera sélectif/select, le dossier d’expertise précisant : “L’accès au bâtiment, puis à certains espaces spécifiques, seront réservés aux porteurs de projets en lien avec les humanités numériques et à leurs partenaires suivant un système de contrôle d’accès avec demande en ligne et autorisation d’accès pour une période déterminée.”

    Nexus, c’est toutefois le prestige au moindre coût, puisqu’il est bien rappelé que “les personnes qui accompagnent l’innovation sont financées sur des missions spécifiques et temporaires” (= précaires), et que l’accueil du bâtiment Nexus sera assuré par un “agent virtuel / écran tactile”. C’est l’occasion de rappeler les gels et suspensions de postes systématiques dans notre université, justifiés notamment par la nécessité d’apporter les garanties budgétaires exigées par les financeurs des nouveaux bâtiments comme Nexus.

    Si Nexus est l’avenir de l’université publique, nous ne sommes pas pressés d’y être !
    Contextualisation
    Numérisation : l’illusion du progrès

    La numérisation des formations prévue par le projet Nexus est présentée comme un outil au service de la réussite étudiante et comme une réponse à la “digitalisation” de l’économie. Il semble utile de rappeler plusieurs choses concernant la numérisation :

    la numérisation n’est pas une dématérialisation écologiquement vertueuse, mais repose sur le déploiement d’une infrastructure (serveurs, réseaux, ordinateurs, etc) consommatrice de ressources produites par les industries d’extraction et d’électricité ;
    la numérisation n’est pas un processus inévitable, mais le résultat de choix politiques visant à l’économie de moyens dans les processus de production (automatisation) et dans la délivrance de services (numérisation des impôts, etc), qui renforcent la précarisation dans l’ensemble des secteurs affectés ;
    la numérisation n’est pas, par elle-même, source de démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur : elle nécessite des ressources matérielles (connexion internet, ordinateur) dont l’ensemble des étudiant.e.s (et de celles et ceux qui souhaitent le devenir) ne disposent pas, et de compétences numériques qui sont inégalement distribuées, si bien qu’elle est susceptible de renforcer les inégalités sociales dans l’accès aux études et la réussite dans celles-ci.

    Logique d’austérité

    La suppression de la treizième semaine du semestre sur le calendrier universitaire correspond à la perte de six semaines sur une licence, soit environ un douzième de la formation.

    Pour justifier cette suppression, la Présidence de l’Université plaide le manque de budget. En effet, cela fait des années que les dotations de l’état n’augmentent pas ou peu, alors que le nombre d’étudiant-e-s ne cesse de croître, d’environ 2,5% chaque années. Le résultat de cela est la stagnation, voire la réduction du nombre de places dans les Universités, ainsi que le non-recrutement de nouveaux-elles enseignant-e-s.

    Face à ce manque d’investissements, le gouvernement a une parade toute trouvée : Il investit en fin de compte dans l’ESR, mais passe par des appels à projets. Ceux-ci ont un effet pervers : d’une part, ils accentuent les inégalités entre établissements, d’autre part, ils incitent fortement les universités à mettre en œuvre la politique du gouvernement pour décrocher ces financements.

    Ceci est une des conséquences de la LRU de 2007 (Loi Relative aux libertés et responsabilités des Université) qui confie la gestion de leur budget aux Universités, c’est à dire que comme le feraient des chefs d’entreprise, les Présidents des Universités gèrent leur masses salariales et leur patrimoine immobilier.

    C’est notamment dans cette logique d’austérité que le projet Nexus est défavorable, à la fois aux enseignant-es mais aussi aux étudiant-es. En effet, numériser toujours plus d’enseignements (Jusqu’à 80% prévu en 2028), revient forcément à réduire la masse salariale enseignante, dans un premier temps par la réduction du nombre de vacataires et dans un second temps par une accélération probable du non-remplacement des départs à la retraite. Dans un troisième temps, on peut tout à fait imaginer un plan de départs volontaires, comme le permet désormais la Loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.
    Le Projet Nexus, droit dans la logique du plan étudiant

    – Réduction de la part de l’enseignement

    L’article 8 de la loi ORE supprime le minimum de 1500 heures de cours en présentiel, c’est à dire que ces 1500 heures pourront maintenant compter des heures de travail en autonomie, de stage, de projet etc. C’est l’aboutissement du Processus de Bologne, à savoir qu’une licence en vient à être définie par l’obtention de 180 ECTS – des crédits dont la modalité d’accumulation importe peu. Cela explique la liberté de plus en plus grande laissée aux établissements quant à la manière dont ces crédits sont obtenus (forme des cours, nombre d’heure de cours, voire pas de cours du tout)… Ce qui laisse la place à des dérives mettant en jeu la valeur du diplôme.

    – Individualisation des parcours : L1 en 2 ans ; Licence accélérée

    L’arrêté licence, complétant la loi ORE, permet la personnalisation des parcours par le contrat pédagogique. Ce contrat pédagogique, qui prend en compte le profil des étudiant-e-s, énonce des “engagements réciproques” entre l’étudiant-e et l’Université mais n’a aucune portée juridique. L’objectif est clairement de concilier le caractère national du diplôme et la mise en place de parcours personnalisés. Le cadre national du diplôme est affaibli lorsque la Licence est est définie principalement par l’acquisition des 180 ECTS, et plus par un nombre d’heures définies.

    Il est dit très clairement que le projet Nexus “s’inscrit dans [la réforme de la loi ORE]. Ainsi, dans la même lignée que cette loi, il propose “la possibilité de réaliser le parcours de licence de manière accélérée”. Il prévoit que les étudiant-e-s passeront un “test de positionnement” dès la cinquième semaine de cours de licence 1. Ces tests permettront de proposer aux étudiant-e-s de passer leur licence en deux ans. L’instauration de cette individualisation des parcours crée une inégalité entre détenteurs du même diplôme.
    Recomposition de l’ESR : une université à deux vitesses

    Le mode de gestion du secteur de l’ESR par le ministère, qui combine austérité budgétaire et inégalité de traitement par l’attribution d’appels à projets, met en concurrence l’ensemble des établissements pour donner la priorité aux quelques rares universités susceptibles d’être concurrentielles à l’échelle internationale.

    Le projet Nexus répond d’ailleurs à l’appel à projets “ANR PIA NCU”, inscrit dans le PIA 3 (Programme d’Investissement d’Avenir), dans lequel le gouvernement a insufflé 700 millions d’euros. Le but est de renforcer leur “stratégies d’excellence” sur les plans de la recherche et de la formation, au travers de “programmes de grande ampleur, à vocation fortement structurante et se déployant dans la durée”. Ceci participe à faire émerger quelques universités d’élite au détriment des autres. Face à cela, nous revendiquons la fin des financements des appels à projets ainsi qu’un investissement massif dans toute les universités selon leur besoin.

    https://solidairesetudiants34.wordpress.com/2019/11/12/defendons-nos-formations-projet-nexus-13eme-semaine

    #ESR #université #France #Nexus #calendrier_universitaire #enseignement #précarisation #précaires #numérisation #numérique #évaluation #contrôles_continus #apprentissage_numérique #nouvelle_économie_de_la_connaissance #it_has_begun #flexibilité #flexibilisation #individualisation #enseignement_à_distance #EAD #austérité #humanités_numériques #souplesse #budget #coût_de_la_formation #loi_ORE #tiers-lieu #French_Tech #innovation #transformation #hybridation #expérimentation_pédagogique #pédagogie #innovation #compétences #créativité #showroom #bâtiment_Nexus

  • Quelques Calendriers perpétuels, almanach et calendriers


    Calendrier républicain de l’an III (1794 – 1795), dessin de Philibert-Louis Debucourt.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_r%C3%A9publicain

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    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8490961b/f1.highres
    Calendrier perpétuel depuis l’an 1er de l’ère chrétienne jusqu’à la fin du monde / publié par Albert Bennet, de Mulhouse...
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8490961b

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    Calendrier perpétuel du Collège de Pataphysique
    http://shigepekin.over-blog.com/article-calendrier-perpetuel-du-college-de-pataphysique-372557

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    Dragon almanach d’après Durer - 1895
    https://research.britishmuseum.org/research/collection_online/collection_object_details/collection_image_gallery.aspx?assetId=568793001&objectId=165

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    Calendrier perpetuel par Capucine sur le thème des contes
    http://editions-du-jasmin.com/calp.htm

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    Cadran Annuel de Cabinet. - 1710
    http://www.crouchrarebooks.com/instruments/view/perpetual-calendar-cadran-annuel-de-cabinet

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    An Ottoman Calendar, 19th Century (Osmanlı Takvim-i Devri Daim)

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    Perpetual almanac. 17th-century illustration of a perpetual almanac (a type of calendar) devised for the English county of Staffordshire, and presented in the form of a clog almanac, which consisted of a log of wood with four edges, shown here as four vertical blocks. Each notch represents a day, with large notches representing a week. Each of the edges shows a period of three months, with the whole representing a year. The symbols represent religious festivals and phases of the moon. The dedication by English naturalist Robert Plot (1640-1696), first Professor of Chemistry at the University of Oxford, and the first keeper of the Ashmolean Museum, is to English antiquary Elias Ashmole (1617-1692). Artwork from Plot’s ’The Natural History of Staffordshire’ (1686).

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    Calendrier runique

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    https://thumbs.worthpoint.com/zoom/images1/1/1115/13/1676-perpetual-almanac-splendid_1_1a4f5d79c816f277528d265188b1557

    DELL’ ALMANACCO PERPETTUO1676Splendid WoodcutsRare BookVenice, Italy, 1676. Exceedingly rare early edition of this scarce intriguing almanac. Many woodcuts, detailed and delightful. Medicine meets mysticism, science mixes with sorcery. Odd and intriguing. In darkened vellum binding, worn, missing corner, and the binding is more of a portfolio as the pages, bound together, slip right out, not attached anymore. Some repair work was done on this book long ago, not particularly skillful work especially at the spine. Pages patched up, mostly at the start, and some newer endpapers. Missing the main title page, there is a title page further in, two books bound as one - volume begins with a lengthy index (heavily repaired), a few prefaces, then p.1 is the beginning of the monthly almanac with small woodcuts. Missing p.81-p.84, p.151-p.155, p.385/6, & p.395/6, ends properly on p.516 then comes a title page and new pagination ending on p.142. Some browning, toning, staining, and worn edges. 4 x 7 inches. Historic valuable book.No Reserve.We ship worldwide. Shipping fees will usually go down per book when more than one shipped out together. Sales tax for Vermont buyers. Payment must be received within five days of auction’s end to keep things running smoothly. We reserve the right to not sell to those whose trustworthiness is questionable. We are not responsible for packages lost or damaged in transit. Insurance is always an option when paying (please inquire). Our books & other items are fully guaranteed and may be returned within seven days of receipt if not as described. We aim to please with each and every transaction and appreciate all bids.

    https://www.worthpoint.com/worthopedia/1676-perpetual-almanac-splendid-1789129100

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    Astronomical rotula from 1799. This device can be used to predict dates and times for astronomical events such as the rising and setting of the Sun, Moon and stars, Full and New Moons, and eclipses. Designed by George Margetts (1748-1804). The parts move (held together by the pin at centre) and can be turned to predict the desired event up to 6000 years in the past or future.

    https://www.sciencephoto.com/media/364135/view/astronomical-calendar

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    Roue de l’année des sorcières
    https://paroledesorciere.fr/2019/01/22/roue-de-lannee-2019

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    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52504867c/f1.highres

    Carte philosophique et mathématique dédiée à Son Altesse royale... le duc Charles Alexandre de Lorraine et de Bar... / par T. Du Chenteau, Accompagnée du Calendrier magique et perpétuel...
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    The Incredible Aztec Calendar Stone, In The Old National Museum Of Mexico. (1917)
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    Calendrier Maya à ne pas confondre avec le précedent

    http://www.latinamericanstudies.org/maya-calendar.htm
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    1729 calendar, which used the Jōkyō calendar procedure, published by Ise Grand Shrine
    https://en.wikipedia.org/wiki/Japanese_calendar
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    Eastern Orthodox liturgical calendar
    https://www.wikiwand.com/en/Eastern_Orthodox_liturgical_calendar
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    #calendrier #calendrier_perpétuel

  • Children’s & Teens’ Suicides Related to the School Calendar

    We get very upset by school shootings, as well we should. Every such instance is a national tragedy. We should be ashamed of ourselves for not doing something about gun control, as essentially every other developed nation has. But as serious as this tragedy is, it is dwarfed by another school-related tragedy–suicide.

    Suicide is the third leading cause of death for school-aged children over 10 years old, and the second leading cause (behind accidents and ahead of homicides) for those over 15 (here). The evidence is now overwhelming that our coercive system of schooling plays a large role in these deaths and in the mental anguish so many young people experience below the threshold of suicide.

    Four years ago I posted data (here)—from a mental health facility in Connecticut—showing the relationship between pediatric emergency mental health visits and the school year over a three-year period (2011-2013). Those data revealed that the average monthly number of emergency mental health intakes for school-aged children declined from 185 in May (the last full month of school), to 102 in June (the month in which school lets out), and then down to 74 and 66, respectively, in July and August (the full months of freedom from school). In September the rate started its climb back up again. Overall, the rate of such visits during the school months was slightly more than twice what it was in July and August. When I wrote that article, I did not know of any other studies assessing mental health breakdowns as a function of the school calendar. Since that time, more research has emerged.
    Psychiatric Breakdowns and Suicide Attempts as a Function of the School Year

    Collin Lueck and his colleagues (2015) examined the rate of psychiatric visits for danger to self or others at a large pediatric emergency mental health department in Los Angeles on a week-by-week basis for the years 2009-2012. They found that the rate of such visits in weeks when school was in session was 118% greater than in weeks when school wasn’t in session. In other words, the rate of emergency psychiatric visits was more than twice as high during school weeks as it was during non-school weeks. It’s interesting to note that the sharp decline in such emergencies occurred not just during summer vacation, but also during school vacation weeks over the rest of the year.

    The researchers also found a continuous increase in the rate of psychiatric emergencies during school weeks, but not during vacation weeks, over the 4-year period of the study. This result is consistent with the hypothesis that the increase in suicidal ideation and attempts over time is the result of the increased stressfulness of school over this time period and not attributable to some factor independent of schooling. In another, more recent study, Gregory Plemmons and his colleagues (2018), found that the rate of hospitalization of school-aged children for suicidal ideation and attempts increased dramatically—by nearly 300%—over the seven years of their study, from 2008 to 2015, and each year the rate of such hospitalizations was significantly higher in the school months than in the summer.
    Actual Suicides as a Function of the School Year

    On the basis of the data I’ve described so far, someone could argue that the school-year increase in emergency psychiatric admissions is a result of attentive behavior on the part of school personnel, who referred children for admissions and thereby, perhaps, saved children’s lives. According to that view, parents are less perceptive of children’s problems than are teachers. There are no data suggesting that this is true, however, and there are very strong reasons to believe it is not. If this hypothesis were true, then the rate of actual suicides—as opposed to suicide ideation or attempts—should be lower when school is in session than when it is not. But, in fact, the actual suicide data parallel the data for suicide ideation and attempts.

    Benjamin Hansen and Matthew Lang (2011) used data collected from state agencies to analyze suicides for teenagers across the US between 1980 and 2004. This is an older study, with data largely from a time when school was at least somewhat less stressful than it is today and the total teen suicide rate was lower than today. Yet, they found a much higher rate of suicides during the school year than during the summer vacation months. They also—unlike any of the other studies I’ve found—analyzed the data separately for boys and girls. For boys, the suicide rate was, on average, 95% higher during the school months than during summer vacation; for girls, it was only 33% higher. This finding is consistent with the general observation that boys have a more difficult time adjusting to the constraints of school than do girls. Stated differently, when girls commit suicide, school is apparently less likely to be a cause than is the case for boys.

    Hansen and Lang also found that the school-year increase in teen suicide rate held only for those of school age. For 18-year-olds, most of whom would be finished with high school, the increase was barely present, and for 19- and 20-year-olds it had vanished. Other research shows that suicides and suicide attempts for adults vary only slightly by season and are somewhat higher, not lower, in the summer than in the fall and winter (Miller et al, 2012; Cambria et al, 2016)—a trend that is opposite to the finding for school-aged children and teens.
    Just the Tip of the Iceberg

    Actual suicides and emergency mental health admissions are just the tip of the iceberg of the distress that school produces in young people. I have summarized some of the other indicators of that stress elsewhere (here and here). One finding that bears repeating comes from a large survey conducted a few years ago by the American Psychological Association, which revealed that teenagers are the most stressed, anxious people in America; that 83% of them cite school as a cause of their stress; and that, during the school year, 27% of them reported experiencing “extreme stress” compared to 13% reporting that during the summer.

    School is clearly bad for children’s mental health. The tragedy is that we continue to make school ever more stressful, even though research shows that none of this is necessary. Young people learn far more, far better, with much less stress (and at less public expense) when they are allowed to learn in their own natural ways, as I have pointed out in many of my previous posts and in my book, Free to Learn.

    https://www.psychologytoday.com/us/blog/freedom-learn/201805/children-s-teens-suicides-related-the-school-calendar

    #jeunes #calendrier_scolaire #école #suicides #suicide #éducation #santé_mentale #USA #Etats-Unis

  • #Abstention : 50 ans de montée vers les sommets
    https://www.franceculture.fr/politique/abstention-50-ans-de-montee-vers-les-sommets

    Dans le cas particulier des législatives, cette chute de la participation se renforce d’une logique institutionnelle : lorsque les #législatives suivent juste l’#élection #présidentielle, soit parce que le Président dissout l’Assemblée comme en 1981 ou en 1988, soit depuis 2002 parce que le #calendrier_électoral s’inverse suite au passage au quinquennat, la participation baisse par rapport à la présidentielle. En 1974 et en 1995, la différence entre l’abstention à la présidentielle et celle des législatives passe sous les 10 points. Alors que pour toutes les autres élections où la législative suit de près la présidentielle, le différentiel dépasse largement les 10 points d’écart (plus de 15 points en 1988 : 16,5% d’abstention à la présidentielle, contre 32,2 % à la législative ; près de 24 points en 2007 : 16 % à la présidentielle puis 39,9% à la législative).

  • Vacances : le double discours hypocrite de l’Education nationale (Slate.fr)
    http://www.slate.fr/story/98647/double-discours-education-nationale

    Un œil sur le calendrier scolaire et ses projets d’évolution permet de mesurer l’ampleur du désintérêt du Ministère de l’éducation et des syndicats pour les catégories populaires et les inégalités.
    […]
    Que ce calendrier de l’Éducation nationale soit pensé dans l’intérêt de deux catégories d’adultes : les enseignants et les professionnels du tourisme relève du pur et simple double discours de sa part.

    #éducation #vacances #calendrier_scolaire #rythmes_scolaires

  • Le printemps en hiver ! (Blog Catherine Chabrun)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/catherine-chabrun/120215/le-printemps-en-hiver

    « N’oublions pas que la majorité des enfants ne partent jamais aux sports d’hiver. Seuls 8 % des Français partent au ski (et encore un an sur deux) et c’est pour cette minorité que la ministre de l’Éducation nationale accepte de réfléchir à une concentration des vacances d’hiver et de printemps sur les semaines où la neige fleurit pour satisfaire les entreprises touristiques ! »

    #éducation #vacances_scolaires #rythmes_scolaires #lobby #enfants #inégalités #calendrier_scolaire #tourisme_blanc

  • Le Calendrier de l’Avent 2013 des Blogueuses (récapitulatif)
    http://www.photo-tuto.fr/interlude-photographique/le-calendrier-de-lavent-2013-des-blogueuses-recapitulatif

    Ca y est, toutes les bonnes choses ont une fin : le Calendrier de l’Avent 2013 préparé pour vous, avec beaucoup d’enthousiasme, par mes copines les Blogueuses et moi-même s’est terminé Mardi. Peut-être qu’au milieu de mille autres préparatifs, vous n’avez pas eu le temps de tout suivre ? Bonne nouvelle, nous avons pensé à […]

    #Interlude_photographique #Calendrier_de_l'Avent #Les_Blogueuses_Préparent #Noël