• En 2023, la majorité des États américains n’ont toujours pas interdit le mariage d’enfants
    https://www.slate.fr/story/256776/etats-unis-trop-de-mariages-forces-enfants-viols-agressions-sexuelles-pedophil

    Personne ou presque ne soupçonnerait une telle réalité et pourtant, les unions impliquant des mineurs restent légales dans 40 des 50 États.

    Les chiffres glacent le sang. « En moins de vingt ans, de 2000 à 2018, 300.000 enfants ont été mariés, essentiellement des jeunes filles de parfois 10 ans à peine. Bien que peu connues des Américains, ces unions sont tout à fait légales dans la majorité des États du pays. Et dans cinq d’entre eux, elles se font sans aucune limite d’âge », s’insurge Rima Nashashibi, fondatrice en 2015 de Global Hope 365, une coalition de trois ONG luttant contre le trafic et la maltraitance d’enfants, dont les propos sont rapportés par France Inter. « Dans 90% des cas, ce sont des victimes d’abus sexuels, poussées par leurs parents, leur communauté religieuse ou leur milieu social à une union qu’elles ne désirent pas. »

    [...]

    À ce jour, seuls dix États et deux territoires interdisent le mariage de mineurs : le Delaware et le New Jersey (2018), les Samoa américaines, les Îles Vierges des États-Unis, la Pennsylvanie et le Minnesota (2020), le Rhode Island et New York (2021), le Massachusetts (2022), le Vermont, le Connecticut et le Michigan (juin 2023). Selon les données d’Unchained at last, dix États ont fixé l’âge minimal à 17 ans, vingt-trois à 16 ans, deux à 15 ans, et cinq n’ont pas du tout d’âge minimum.

    #mariage_forcés #mariage #viol

  • Armés de cônes de chantier, des militants bloquent les robots-taxis lessentiel.lu
    La ville de San Francisco s’oppose à l’État de Californie, qui pourrait autoriser les taxis autonomes à étendre leurs services, sur fond de militants qui ciblent ces robots-taxis. 

    Dans l’obscurité de San Francisco, un taxi sans chauffeur ralentit face à des silhouettes masquées qui l’encerclent, tel un animal traqué. L’un des hommes pose un cône sur le capot : interloquée, la voiture autonome allume ses feux de détresse et s’arrête en pleine voie. Cette semaine, ce curieux manège s’est reproduit des dizaines de fois dans la capitale de la tech. Un groupe de militants s’amuse à désactiver les robots-taxis la nuit pour protester contre leur prolifération, source de frictions entre l’État californien et les élus locaux.


    Des militants de Safe Street Rebel immobilisent un taxi autonome grâce à des cônes de chantier, à San Francisco le 11 juillet 2023. 

    « Nous pensons que toutes les voitures sont mauvaises, peu importe qui ou quoi conduit », balance à l’AFP Alex (prénom modifié), un idéaliste du collectif Safe Street Rebel, radicalement pro-piéton et pro-vélo. Pour lui, ce véhicule futuriste n’est « pas un nouveau mode de transport révolutionnaire », tout juste « un autre moyen d’asseoir la domination de la voiture ».

    Avec de simples cônes de chantier, le groupe arrive à immobiliser pendant de longues minutes les robots-taxis de Waymo et Cruise, les deux opérateurs autorisés à San Francisco, jusqu’à l’intervention d’un technicien. Leur action cumule des millions de vues sur les réseaux sociaux et attise la polémique, au moment-même où la Californie envisage d’autoriser ces entreprises à proposer un service payant dans la ville, 24 heures sur 24.

    Multiplication d’incidents
    La California Public Utilities Commission (CPUC), chargée de superviser les véhicules autonomes, pourrait prochainement permettre à Waymo et Cruise d’étendre leurs services. Elles fonctionneraient alors comme les applications Uber ou Lyft, mais sans chauffeurs. Une perspective qui fait grincer la municipalité. San Francisco a beau être le berceau des voitures autonomes – les premières ont commencé à y circuler dès 2014 avec un chauffeur « de sécurité » –, elle s’inquiète de la multiplication des incidents impliquant des robots-taxis. 

    Depuis un an, leur expérimentation ne requiert plus d’avoir un humain derrière le volant en cas d’imprévu. Croiser une Jaguar sans personne au volant fait partie du quotidien, pas de la science-fiction. La robotisation totale de l’expérimentation s’accompagne de désagréments. Voitures arrêtées sur la route, qui bloquent la file de bus ou s’incrustent sur une scène de crime face à des policiers irrités : les véhicules de Cruise et Waymo sont pointés du doigt, même si aucun accident fatal pour les humains n’a été répertorié.

    « Décision hâtive » 
    Début juin, un robot-taxi de Waymo a percuté un chien surgissant brusquement dans la rue. L’animal est mort. Quelques jours plus tard, un membre du conseil municipal de San Francisco, Aaron Peskin, a dénoncé « la décision hâtive de la CPUC d’autoriser une augmentation massive de la circulation (des robots-taxis) dans nos rues. » La ville s’oppose à l’État de Californie, seul décideur. Cet hiver, l’autorité des transports du comté de San Francisco a envoyé une lettre à la CPUC répertoriant 92 arrêts intempestifs de voitures autonomes.

    La polémique semble prendre : la CPUC, qui devait autoriser fin juin Waymo et Cruise à étendre leurs services, a reporté par deux fois sa décision, désormais attendue le 10 août. Actuellement, Cruise n’a le droit de faire payer ses courses qu’entre 22h et 6h du matin. Waymo ne peut pas facturer sans humain derrière le volant. Sous ce régime expérimental, les deux entreprises ont toutefois fidélisé des clients.

    La sécurité en débat
    Jaeden Sterling embarque ainsi quotidiennement à bord d’un robot-taxi. « Je les utilise surtout pour des raisons de commodité et de sécurité », raconte ce jeune homme de 18 ans. Depuis la banquette arrière d’une voiture Waymo, il surveille sur un écran les véhicules, piétons, et autres cyclistes détectés en temps réel par le logiciel. Cela lui inspire davantage confiance que la conduite « dangereuse » de nombreux chauffeurs VTC qui « sont pressés, car leur salaire est basé sur le nombre de courses qu’ils prennent. »

    Les arrêts intempestifs des véhicules autonomes lui apparaissent plutôt comme un gage de prudence. La sécurité est d’ailleurs l’argument principal martelé par Waymo et Cruise. Les robots-taxis de Waymo ont parcouru « plus d’un million de kilomètres » sans « aucune collision impliquant des piétons ou des cyclistes », rappelle ainsi l’entreprise à l’AFP. Quant aux collisions avec des véhicules, elles « impliquaient des violations des règles ou un comportement dangereux de la part des conducteurs humains. »

    Mais certains habitants restent méfiants. « Même si elles étaient vraiment plus sûres, quelle est la garantie qu’un bug vraiment dangereux n’apparaisse pas en production la semaine prochaine ? », s’interroge Cyrus Hall, 43 ans. Pour cet ingénieur informatique, les incidents actuels sont trop importants pour être ignorés. D’autant que San Francisco sert d’exemple, dans un pays où les voitures autonomes débarquent désormais à Los Angeles, Phoenix ou Austin. « Si elles sont autorisées à devenir un business à part entière, la bataille sera beaucoup plus difficile que de s’assurer d’avoir un bon cadre réglementaire dès maintenant », insiste-t-il. 

    #californie #activisme #voitures_autonomes #taxis #VTC

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/robots-taxis-586078186082

  • Surf music

    "Le surf rock débute véritablement en 1960 avec la sortie d’une série de 45 tours explosifs, expédiés en deux minutes chrono. La musique surf dérive du télescopage entre le rythm’n’blues et le rock’n’roll des pionniers. La guitare est, plus que tout autre instrument, mise en valeur, une Fender si possible. Robert J. Dalley, spécialiste de ce style, identifie plusieurs critères caractéristiques de la surf music. Le morceau est un instrumental. La guitare solo passe par une boîte de réverbération, avec un son aussi « dégoulinant » d’écho que possible. La musique se doit d’être crue, brutale, énergique, avec un tempo rapide. "Chaque fois que vous passez le disque en question, il doit donner la chair de poule à votre planche de surf", écrit-il. Géographiquement, le genre s’épanouit principalement au sud de la Californie. Dès 1960, les Belairs font danser les teenagers au cours de fêtes sur les plages de Hermosa et de Redondo avec leur morceau "Mr Moto". "

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2023/07/surf-music.html

    en version podcast : https://podcasters.spotify.com/pod/show/blottire/episodes/Surf-music-e1u5lrk

  • The Trillion-Gallon Question : What if California’s Dams Fail ? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/06/22/magazine/california-dams.html

    Un (très) long papier absolument passionnant sur l’état de la maintenance des barrages en Californie.
    Prévoir, c’est dépenser (beaucoup) d’argent, peut être inutilement quand il s’agit de sécurité contre des événements extrêmes, mais justement, c’est cela la sécurité : prévoir au mieux les événements. Or face au changement climatique, l’attitude des pouvoirs publics et des entreprises est surtout de minimiser les conséquences possibles pour ne pas investir maintenant dans l’entretien et la mise à jour des infrastructures.

    On the morning of Feb. 7, 2017, two electricians were working on a warning siren near the spillway of Oroville Dam, 60 miles north of Sacramento, when they heard an explosion. As they watched, a giant plume of water rose over their heads, and chunks of concrete began flying down the hillside toward the Feather River. The dam’s spillway, a concrete channel capable of moving millions of gallons of water out of the reservoir in seconds, was disintegrating in front of them. If it had to be taken out of service, a serious rainstorm, like the one that had been falling on Northern California for days, could cause the dam — the tallest in the United States — to fail.

    Dale Cox, a former project manager at the United States Geological Survey who has worked extensively with Swain, told me that California’s dams are unprepared for extreme weather because state water authorities have a false sense of how bad flooding can get. “The peak of record is driving a lot of engineering decisions in the state,” he says, and that peak is an underestimate, maybe a gross one. “Already, we are seeing several 100-year floods every 10 years.”

    Some of this miscalculation arises from our failure to account for climate change, a problem that will only get worse as the atmosphere heats up and the amount of water vapor it can carry increases. “All of this infrastructure,” Swain says, “is designed for a climate that no longer exists.” But the error also lies in our understanding of the past. Most of the flood data that form the basis for the design of California’s dams come from the past century, which was an unusually placid period in the state’s weather.

    #Barrages #Californie #Climat #Maintenance

  • #Californie | Un lac asséché depuis près d’un siècle refait surface | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2023-04-09/californie/un-lac-asseche-depuis-pres-d-un-siecle-refait-surface.php

    La renaissance du lac est devenue un désastre au ralenti pour les agriculteurs et les habitants du comté de Kings, qui compte 152 000 habitants et une industrie agricole de 2 milliards de dollars américains qui expédie du coton, des tomates, du carthame, des pistaches, du lait et bien d’autres choses encore partout sur la planète. Plus le lac Tulare s’élargit et s’approfondit, plus le risque de perdre des récoltes entières, de voir des maisons submergées et des entreprises faire faillite augmente.

    Dans toute la région, le barrage surprise de rivières atmosphériques qui a balayé la Californie au cours des trois derniers mois a déjà saturé le sol, fait déborder les canaux et rupturé les digues. On craint à présent que les couches de neige record du sud de la Sierra Nevada se liquéfient sous l’effet de la chaleur printanière qui s’intensifie et forment un torrent qui inondera la vallée centrale.

    #climat #états-unis #rivière_atmosphérique

  • Tech Trade Group Sues California to Halt Children’s Online Safety Law - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/12/14/technology/netchoice-lawsuit-children-online-safety.html

    Ah le beau quarteron d’hypocrites...

    By Natasha Singer

    Natasha Singer, a technology reporter at The New York Times, has covered children’s online privacy since 2012.
    Dec. 14, 2022

    A tech industry trade association sued the state of California on Wednesday in an effort to halt a new children’s online safety law, a legal challenge that comes at a moment of intensified public concern over the risks that content on popular platforms like Instagram and TikTok could pose to younger users.

    The new law, called the California Age-Appropriate Design Code Act, will require many online services to install sweeping safeguards for minors, including protecting children from potentially harmful content and turning off friend-finder features that could enable adult strangers to contact young people. Gov. Gavin Newsom signed the children’s online safety bill, the first of its kind in the nation, into law in September.

    The trade association, called NetChoice, is suing to block the law before it is scheduled to take effect in 2024. The trade group’s members include Amazon; Pinterest; TikTok; Google, which owns YouTube; and Meta, the parent company of Facebook and Instagram.

    In a legal complaint filed in the U.S. District Court for the Northern District of California, NetChoice said the legislation would require online services to act as content censors, violating constitutional protections for free speech. The group also argued that the law would harm minors and others by hindering their access to free and open online resources.

    The law “presses companies to serve as roving censors of speech on the internet,” the NetChoice complaint said. “Such over-moderation,” it added, “will restrict the availability of information for users of all ages and stifle important resources, particularly for vulnerable youth who rely on the internet for lifesaving information.”

    The British rules require online services that are likely to have minors as users to prioritize children’s safety. In practice, that means many popular social media and video game platforms must turn on the highest privacy settings for younger users in Britain. They must also turn off certain features that could prod children into staying online for hours on end, such as autoplay — videos that automatically play one after another.

    Last year, as the British rules were poised to take effect, Google, Instagram, Pinterest, TikTok, Snap, YouTube and others introduced new safeguards for younger users worldwide. YouTube, for instance, turned off default video autoplay for minors.

    The California rules similarly require online services to turn off features like video autoplay for children.

    In response to a question from a reporter about why the group wanted to block the California law when many of its members were already complying with similar British rules, NetChoice said that the state law was unconstitutional under the First Amendment.

    “Although the U.K. has a similar law on the books, it has neither a First Amendment nor a long tradition of protecting online speech,” said Chris Marchese, NetChoice’s counsel.

    #Protection_enfants #Médias_sociaux #Californie

  • Quand Woody Guthrie empêchait la poussière de retomber sur les sinistrés des Grandes Plaines.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/09/quand-woody-guthrie-empechait-la.html

    « Woodrow Wilson Guthrie – qui doit ses prénoms au futur président démocrate, naît le 14 juillet 1912 à Okemah, Oklahoma, dans une famille plutôt aisée. Très vite, le malheur s’acharne sur les Guthrie. En 1919, Clara, la sœur aînée de Woody, meurt brûlée par l’explosion d’une citerne à carburant. Peu après, sa mère Nora, présente des signes de faiblesse mentale (elle est atteinte d’une maladie nerveuse dégénérescente : la chorée de Huntington), dont elle mourra après de longues années d’internement. Les affaires du père, Charles, agent immobilier, périclitent rapidement. En 1927, la maison familiale est ravagée par le feu, ce qui oblige les Guthrie à se réfugier à Pampa, au Texas (en pleine pampa). »

  • Life in soil: The psychology of soil in California

    Isabelle Legeron travels to California, a part of the world whose soil holds a complex history. She meets the indigenous Californians reviving ancestral methods of tending to the land, and the soil scientists exploring the impact of colonisation and agriculture on the soil of the Golden State.

    With indigenous Californian land steward Redbird (Pomo/Paiute/Wailaki/Wintu), director of the California Indian museum Nicole Lim (Pomo), indigenous ecologist Dr Melissa Nelson (Anishinaabe/Métis/Norwegian), indigenous educator Sara Moncada (Yaqui/Irish), professor Paul Starrs (USA) and soil scientists Suzanne Pierre (India/Haiti/USA), Kenzo Esquivel (Japanese/Mexican/USA) and Yvonne Socolar (USA).

    https://www.bbc.co.uk/sounds/play/w3ct43cn

    #sol #terre #Californie #peuples_autochtones #colonisation #colonialisme #géographie_du_vide #paysage #agriculture #maïs #USA #Etats-Unis #végétation
    #podcast #audio

    ping @_kg_

  • Why California wants to give residents $1,000 not to have a car
    https://www.washingtonpost.com/climate-environment/2022/09/01/why-california-wants-give-residents-1000-not-have-car

    the California legislature approved a $1,000 refundable tax credit to poorer Californians who don’t own vehicles. It will head to the desk of Gov. Gavin Newsom (D), who is expected to sign it.

    The bill offers the tax credit to single-filers earning up to $40,000 and joint-filers making up to $60,000 who live without personal cars. And, because the tax credit is refundable, Golden State residents can claim the full amount even if they don’t have $1,000 in tax liability.

    #californie #transport #voiture

  • Les Californiens priés de ne pas recharger leurs voitures électriques Le Devoir - AFP
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1909721/californiens-recharge-voitures-electriques-chaleur

    Une importante vague de chaleur met sous tension un réseau vieillissant. Les autorités demandent de réduire l’utilisation d’énergie de 16 h à 21 h.

    Les Californiens ont été sommés de ne pas charger leurs voitures électriques mercredi, afin de ne pas accabler davantage un réseau d’électricité vieillissant, mis sous tension par une redoutable vague de chaleur.

    La semaine dernière, l’État avait annoncé bannir la vente de voitures neuves à essence à partir de 2035. Des températures atteignant 44 degrés étaient attendues dans la banlieue de Los Angeles, au moment où un dôme de chaleur surplombe l’Ouest américain.


    Le soleil se couche derrière un réseau de câbles électriques à Redondo Beach, en Californie. Photo : Getty Images / AFP / PATRICK T. FALLON

    La météo étouffante devrait mettre sous pression un réseau électrique déjà très sollicité, notamment pendant les heures les plus chaudes, quand les systèmes de climatisation – incontournables aux États-Unis – fonctionnent à plein régime.

    “Les consommateurs sont priés de réduire leur utilisation d’énergie entre 16 h et 21 h, quand le système est le plus sous tension, car la demande reste élevée et qu’il y a moins d’énergie solaire disponible”, a déclaré l’American Public Power Association, organisme qui représente les services publics.

    Les trois principales mesures recommandées : régler le thermostat à 25 °C ou plus, éviter d’utiliser les gros appareils et de charger les véhicules électriques, et éteindre les lumières inutiles, a précisé l’organisme.

    L’électricité est un sujet sensible pour l’État, dont les infrastructures sont vétustes.

    Les entreprises d’électricité demandent régulièrement aux foyers de limiter leur consommation pendant certaines heures, quand les panneaux solaires cessent de produire de l’électricité alors que la demande reste élevée, en raison de la chaleur.

    L’appel à ne pas charger sa voiture électrique a été largement moqué sur les réseaux sociaux, au moment où l’État met en avant ce type de véhicules.

    “La Californie vient de rendre obligatoires les véhicules électriques et demande aux habitants de ne pas les charger entre 16 h et 21 h”, a lancé avec ironie le sénateur républicain Tom Cotton sur Twitter. . . . . . .

    #électricité #voiture_électrique #transports #énergie #réseau #Californie #panneaux_solaires #photovoltaïque #marché #marché_libre #libéralisme #néo_libéralisme #tesla #élon_musk
    Effectivement, #it_has_begun

  • En #Californie, avec le réchauffement climatique, le risque d’une méga-#inondation dévastatrice a doublé
    https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-en-californie-avec-le-rechauffement-climatique-le-

    Le réchauffement climatique a fait doubler la probabilité d’une méga-inondation aux conséquences catastrophiques en Californie, selon une étude publiée dans la revue Science Advances, relayée samedi 13 août par le Los Angeles Times

    Selon les travaux de chercheurs de l’université UCLA, le #déluge qui pourrait se produire risquerait d’être aussi dévastateur que la grande inondation de 1862. La pluie s’était alors abattue pendant trente jours consécutifs, déclenchant des inondations monstres dans une grande partie de cet État de l’Ouest américain, rappelle le quotidien.

    Source : Climate change is increasing the risk of a California megaflood | Science Advances
    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abq0995

    #climat #inondations #sécheresse

  • Et si on donnait de l’argent à ceux qui se passent de voiture ?
    http://carfree.fr/index.php/2022/08/19/et-si-on-donnait-de-largent-a-ceux-qui-se-passent-de-voiture

    On ne compte plus les aides financières ou autres crédits d’impôts pour changer de voiture ou pour passer à la voiture électrique. Un projet de loi actuellement en cours de Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #californie #carfree #économie #sans_voiture #subventions #usa #Vivre_sans_voiture

    • Le sénateur démocrate Anthony Portantino a trouvé un moyen de soulager les personnes qui en ont vraiment besoin – et qui aiderait l’État de #Californie à atteindre ses objectifs climatiques. Son projet de loi, S.B. 457, prévoit en effet un crédit d’impôt de 2 500 dollars pour les contribuables qui ne possèdent pas de #voiture.

  • Incendies : en Californie, « on ne trouve pas d’indice que des feux aussi sévères ont eu lieu dans les mille dernières années »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/27/en-californie-on-ne-trouve-pas-d-indice-que-des-feux-aussi-severes-ont-eu-li

    Nathan Stephenson, biologiste et chercheur émérite à l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis, explique, dans un entretien au « Monde », que 13 % à 19 % des séquoias géants de Californie, donc du monde, ont été détruits par le feu depuis 2020.

    • La suite :

      Nathan Stephenson, biologiste, chercheur émérite au Centre de recherches écologiques sur l’Ouest américain de l’Institut d’études géologiques des États-Unis, étudie les séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) depuis plus de trente ans. Ces arbres millénaires ne poussent que sur le versant occidental de la Sierra Nevada, en Californie, entre 1 500 et 2 100 mètres d’altitude. Ils sont répartis en 75 futaies, dispersées sur 350 kilomètres.

      Depuis 2014, vous étudiez les répercussions de la sécheresse en Californie sur les séquoias géants. Qu’avez-vous constaté ?

      J’avais été alerté par le fait que les séquoias perdaient des feuilles en hauteur pour la première fois. C’était une manière intelligente de réagir au stress : en se débarrassant de certaines feuilles, ils réduisaient leurs besoins en eau et conservaient leurs jeunes feuilles, plus productives. D’ailleurs, dès l’année suivante, ils sont revenus à la normale.

      Mais, au même moment, 33 séquoias sont morts. Nous avons déterminé qu’ils avaient été tués par les bark beetles [scolytes, des insectes coléoptères]. Jusque-là, jamais ces insectes n’avaient réussi à s’attaquer aux séquoias. En soi, perdre 33 arbres n’est pas un phénomène inquiétant. Si l’hiver est extrêmement rigoureux, cela peut arriver. Mais cet exemple nous a montré que, si l’élévation des températures continue, les scolytes vont réussir à tuer nos séquoias.

      Et puis, les feux ont commencé…

      En 2015, un grand incendie a tué au moins une centaine de séquoias. Le record précédent datait de 1987 : quatorze arbres, et ça nous avait paru énorme ! En 2017, deux autres incendies ont abattu 120 arbres, au moins. Ces dernières années, 2020 et 2021, ont vu une hécatombe : en deux étés, nous avons perdu de 13 % à 19 % de tous les séquoias géants de la Sierra Nevada, c’est-à-dire du monde ! Avant, nous avions 75 000 séquoias de plus de 1 mètre de diamètre. Jusqu’à 14 000 d’entre eux ont été détruits. Quand on étudie les anneaux de croissance des arbres, on ne trouve aucun indice que des feux aussi sévères ont eu lieu dans les mille dernières années et probablement avant cela.

      Nous avons aussi noté un autre phénomène : certains des incendies qui ont décimé les séquoias étaient des « feux de couronne » [crown fire, qui se propagent de cime en cime]. Même les feuilles qui se trouvent à 90 mètres de haut ont été atteintes. Le feu a brûlé les cônes. Ceux-ci sont tombés, détruisant la source des graines qui permettent à de nouveaux arbres de pousser. Il est à craindre que la régénération des futaies soit menacée dans certains endroits.

      On croyait les séquoias immortels… Comment expliquer cette vulnérabilité maintenant ?

      Le changement climatique exacerbe la sécheresse, ce qui a un effet indirect sur les incendies. Neuf des onze dernières années ont vu des précipitations inférieures à la moyenne en Californie. Du fait de l’augmentation des températures, des dizaines de millions d’arbres, pour la plupart des pins et des sapins, ont été tués. Vous avez tout ce bois mort sur le sol, et des étés plus chauds et secs, qui rendent ces troncs morts encore plus secs. Quand ils s’enflamment, vous obtenez ce comportement extrême du feu.

      Il y a aussi les pratiques de gestion de la forêt. Dans les lieux les plus visités, comme la Forêt des Géants (Sequoia National Park), des feux contrôlés avaient été organisés. La majorité des arbres ont survécu. En revanche, aucun feu n’avait pu être programmé dans le canyon de Redwood Mountain Grove, dans le Kings Canyon National Park, trop encaissé. Des arbres de plus de 2 000 ans ont été tués. Il ne reste plus qu’un paysage lunaire.

      La pratique des feux contrôlés pourrait être d’un grand secours, voire apporter une solution, à condition d’être intensifiée. Pour l’instant, le problème est tellement vaste que vous devez être stratégique dans le choix des endroits que vous allez protéger : les populations ? Les zones sauvages à haute valeur [touristique] ? Parfois, c’est une question de moyens. Parfois, de réglementations.

      Dans la vallée de San Joaquin [Californie], la qualité de l’air est tellement mauvaise qu’on ne peut brûler qu’avec l’accord du bureau de contrôle de la pollution, et pour une période très courte. Dans les Etats de l’Ouest, le personnel manque. Les équipes de gestion des feux sont constamment appelées en renfort sur tel ou tel incendie dans un autre Etat – le Montana ou l’Oregon. Cela dit, la situation va peut-être s’améliorer. Le Congrès examine actuellement une loi qui attribuerait 10 millions de dollars [9,85 millions d’euros] au Service des forêts des Etats-Unis et aux parcs nationaux pour protéger sérieusement les séquoias.

      #séquoias #Californie #réchauffement_climatique #sécheresse #incendies

  • En Californie, Walmart accusé d’éliminer illégalement des déchets dangereux - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/californie-walmart-accuse-deliminer-illegalement-dechets-dangereux

    Walmart est accusé de s’être, « au cours des six dernières années », débarrassé de « déchets dangereux dans des décharges locales qui ne sont pas équipées ou autorisées à recevoir ce type de déchets », selon un communiqué commun.

    Piles, aérosols, pesticides, produits de nettoyage toxiques, déchets électroniques ou encore restes de peintures ont ainsi été déversés dans des déchèteries locales, et non dans des déchèteries à même de traiter ces déchets pour éviter qu’ils ne polluent l’environnement. Des informations confidentielles sur les clients ont également terminé dans ces déchèteries.

    #déchets

  • California issues formal objection to Activision Blizzard’s $18 million settlement | VG247
    https://www.vg247.com/activision-blizzard-dfeh-settlement-objection

    California’s Department of Fair Employment and Housing has issued a formal objection to the recent settlement publisher and developer Activision Blizzard made with the Equal Employment Opportunity Commission, with the DFEH noting it could cause “irreparable harm” to its ongoing legal proceedings.

    L’accord de $18 M annoncé récemment pour clore les accusations d’agressions sexuelles, discriminations, ou encore de viol de la part de certains employés d’Activision Blizzard ne suffira peut-être pas à calmer les autorités judiciaires qui souhaitent poursuivre leurs investigations.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #blizzard #procès #justice #discrimination #sexisme #ressources_humaines #frat_boy #culture_toxique #environnement_toxique #états-unis #californie #j._allen_brack #jen_oneal #mike_ybarra #jesse_meschuk

  • « L’univers qui craquait et puis cette fissure
    Qui un jour après l’autre diminue le futur,
    Quand la Californie sombrera dans l’azur,
    Tout ça me laissait froid comme le scorpion, mon frère. »

    Lavilliers/ Night Bird / 1981

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Azur.svg

    Azur, essence française, ancienne composante de Total

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    Marée noire. La Californie souillée par le pétrole offshore

    https://www.humanite.fr/maree-noire-la-californie-souillee-par-le-petrole-offshore-722613#xtor=RSS-

    « Près de 500 000 litres d’hydrocarbures se répandent depuis dimanche le long des côtes. La fuite serait due à une avarie sur un oléoduc reliant des plateformes construites à 13 kilomètres au large.

    Des compagnies d’exploitation pétrolière qui ne répondent pas aux appels, alors qu’une alerte à la marée noire est en cours : une goutte de brut dans un océan de colère, qui en rajoute à celle qui gronde en Californie. Depuis ce week-end, cet État du sud des États-Unis est confronté à une fuite de pétrole le long de ses côtes. L’équivalent de 3 000 barils de pétrole se sont déjà échappés dans le Pacifique, soit autour de 500 000 litres. Au total, on estimait, dimanche, que la nappe couvrait une superficie de près de 34 km2 (18 milles carrés). Plages souillées, oiseaux englués, poissons sur le dos, activités de pêche interdites… les dégâts économiques et environnementaux sont tout aussi classiques que conséquents, et pourraient encore s’aggraver. (...) »

    #économie #énergie #écologie #politique #pollution #affairisme #société #pétrole #californie #azur #vangauguin

  • Activision Blizzard settlement is a « slap in the face, » workers say - Axios
    https://www.axios.com/workers-activision-blizzard-settlement-896d7759-0570-4852-8e2e-7a5b01565ce0.h

    Un collectif de travailleurs du jeu vidéo et de la tech regrette le relativement faible montant des indemnités allouées aux salariés ayant souffert des conditions de travail toxiques chez Blizzard Entertainement.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #justice #procès #états-unis #californie #activision_blizzard #accord #resources_humaines

  • Riot Games fires back at California’s Department of Fair Employment and Housing - Axios
    https://www.axios.com/riot-games-fires-back-a9a36ddf-7b6d-4100-bec2-67bbd02e7dd7.html

    The mega-studio behind “League of Legends” is in an ongoing dispute regarding issues of widespread sexism at the company that it tried to settle in 2019.

    The DFEH objected to that settlement and in February of this year said it was pursuing relief for women who worked at Riot.

    Riot Games préférerait que la justice ne se mêle pas de sa gestion du personnel.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #procès #justice #ressources_humaines #négociation #règlement #riot_games #jeu_vidéo_league_of_legends #sexisme #états-unis #californie

  • La Californie dédommage les victimes de stérilisation forcée Katja Schaer/jfe
    https://www.rts.ch/info/monde/12353527-la-californie-dedommage-les-victimes-de-sterilisation-forcee.html

    L’Etat de Californie, aux Etats-Unis, a décidé cette semaine d’octroyer 7,5 millions de dollars de son budget aux victimes de stérilisation forcée. La pratique remonte au début du XXe siècle, portée par plusieurs scientifiques de renom favorables à l’eugénisme.

    Au moins 20’000 personnes - femmes et hommes - ont subi une stérilisation forcée en Californie. Mais ce chiffre est peut-être l’arbre qui cache la forêt, les documents et les données étant difficiles à se procurer et souvent gardés secrets.


    La stérilisation forcée trouve son origine au XIXe siècle. A l’époque, plusieurs pans de la médecine convergent vers le même objectif : l’amélioration de la race humaine.

    Jusqu’en...2014
    Cette amélioration passe notamment par la stérilisation forcées des personnes jugées « anormales ». En 1909, la Californie adopte alors sa première loi eugéniste, qui l’autorise à stériliser les personnes emprisonnées et institutionnalisées.

    La loi va connaître deux modifications qui permettront d’élargir la définition de l’anormalité. Les personnes handicapées, les malades psychiques et mentaux, les pauvres et les personnes de couleur - en particulier d’origine latine - pourront être stérilisées. De nombreuses femmes jugées « sursexuées » seront elles aussi soumises à cette procédure.

    Officiellement, la loi autorisant la stérilisation forcée a été invalidée en 1979. La pratique a toutefois été maintenue dans les prisons. Les dernières affaires remontent à 2014.

    La pratique était autorisée dans la majorité des Etats américains, mais la Californie compte pour un tiers des quelque 60’000 interventions pratiquées à l’échelle nationale.

    Basée sur l’eugénisme
    Si la stérilisation forcée a été si largement appliquée en Californie, c’est parce qu’au début du XXe siècle, l’Etat est l’épicentre de la pensée eugéniste aux Etats-Unis. L’amélioration de la race s’est imposée en science et la Californie abrite plusieurs scientifiques de renom, favorables à cette théorie.

    Ce concept est même porté par les grandes universités, comme Stanford, notamment. En 1920, le président de l’université californienne, David Starr Jordan, postule que des traits de caractères ou mêmes des conditions sociales comme le talent et la précarité, sont héréditaires.

    Le directeur s’oppose au mélange de races et déplore ce qu’il appelle le déclin de la race nordique, à laquelle il associe les Anglo-Saxons. Ces scientifiques n’auraient pas pu exister sans l’aide d’organisations comme l’institution Carnegie ou la fondation Rockefeller.

    Au début du XXe siècle, Oliver Wendell Holmes, juge à la Cour suprême américaine, soutient la pratique de la stérilisation forcée. Ses propos seront d’ailleurs repris pour défendre les pratiques nazies lors du procès de Nuremberg.

    #eugénisme #racisme #transhumanisme #stérilisation #contraception_forcée #histoire #santé #inégalités #femmes #stérilisation #Pauvres #Femmes #Hommes #nefants #Californie #USA #états_unis #Stanford #philanthropie #philanthropes #Carnegie #Rockefeller #philanthrocapitalisme #philanthropie

    • La Californie, cet état qu’on nous présente toujours comme un paradis.
      Quand aux bienfaiteurs professionnels de l’institution Carnegie ou de la fondation Rockefeller, ce sont aussi des innocents professionnels.

    • En France,le nombre de stérilisations dans la population générale, déjà peu élevé, a diminué au cours des dix dernières années, il est de 22.000environ par an.Pour les handicapés, aucune enquête n’était disponible, en matière ni de stérilisation, ni de contraception. La mission a réalisé une étude spécifique à partir des actes de stérilisation masculine et féminine effectués en1995 et1996 dans les hôpitaux publics et quelques établissements privés, selon les données du PMSI.D’après ces données déclaratives, l’ampleur du phénomène, notamment pour les personnes handicapées, apparaît faible, mais non marginal . On a ainsi repéré en 1996 environ 15 cas de stérilisation d’hommes handicapés sur les 423 actes de ligatures des canaux déférents et quand même 2% de stérilisations de femmes, handicapées ou en grandes difficultés sociales, selon le diagnostic associé, c’est à dire 211 cas sur10.453. Enfin, la tranche d’âge des femmes de moins de 25 ans qui ont eu une ligature bilatérale des trompes comprend vingt femmes, soit un quart de l’effectif.

      https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/984001636.pdf

  • Et si je suis désespéré que voulez-vous que j’y fasse ?

    Ernest London

    https://lavoiedujaguar.net/Et-si-je-suis-desespere-que-voulez-vous-que-j-y-fasse

    Dans cet entretien réalisé en 1977 par Mathias Greffrath, Günther Anders revient sur sa vie, ses influences et les principaux thèmes qui parcourent son œuvre.

    Günther Anders raconte qu’il a quitté l’Allemagne en 1933 comme des centaines de milliers de réfugiés juifs, tous pour des raisons politiques, même si la plupart ne s’étaient jamais intéressés à la politique, car soudain la politique s’intéressait à eux. L’un des principes du national-socialisme, pour faire disparaître toute trace de conscience de classe, était d’offrir aux millions de victimes du « système », prolétaires au chômage et petits-bourgeois prolétarisés, un groupe par rapport auquel ils pouvaient (ou devaient) se sentir supérieur et sur lequel ils pouvaient (ou devaient) défouler leur haine. « Dans mon livre Die molussische Katacombe [La Catacombe de Molussie], le principe de la dictature s’énonce ainsi : “si tu veux un esclave fidèle, offre lui un sous-esclave !” » L’antisémitisme était « le moyen de gagner le combat contre la conscience de classe et la lutte des classes ».

    Il avoue avoir été fasciné par Heidegger, dont il considère que le principal mérite restera d’avoir opéré une percée en direction de la métaphysique et de l’ontologie. Il réfute cependant que celui-ci ait pu représenter une sorte d’« anticapitaliste » puisque son « monde de l’outil » est celui d’un artisan de village. Ses analyses sont prémarxistes donc précapitalistes. Anders rapporte une discussion qu’il a eue avec lui en 1926 ou 1927, et qui prit un tour plutôt violent : il lui reprocha d’avoir laissé de côté chez l’homme sa dimension de nomade, de voyageur, de cosmopolite, pour n’avoir représenté l’existence humaine que comme végétale, celle d’un être enraciné à un endroit qu’il ne quitterait jamais, le prévenant qu’une telle « anthropologie de l’enracinement » pouvait avoir des conséquences politiques du plus mauvais augure. (...)

    #Günther_Anders #entretien #biographie #philosophie #influences #Allemagne #Hitler #Heidegger #Husserl #Hannah_Arendt #Californie #Vietnam #recension

  • #Black_Panthers (1/2)

    L’#histoire captivante de l’une des organisations les plus subversives et controversées du XXe siècle. D’inspiration marxiste-léniniste, les Black Panthers s’imposèrent comme une alternative radicale au mouvement des droits civiques porté par Martin Luther King. Mêlant archives rares et nombreux témoignages, une plongée coup de poing au cœur du « #Black_Power ».

    Oakland, #Californie, 1966. Un an après les #émeutes de #Watts, à #Los_Angeles, deux étudiants, Huey P. Newton et Bobby Seale, fondent un collectif d’#autodéfense pour surveiller les actions de la police dans le ghetto noir. En devenant, la même année, un mouvement politique de libération afro-américaine, le Black Panther Party (BPP) se fait le porte-voix d’une communauté brutalisée dans une Amérique dominée par les Blancs. D’inspiration marxiste-léniniste, l’organisation s’impose comme une alternative radicale au mouvement des droits civiques porté par Martin Luther King. En parallèle à ses « #programmes_de_survie » (petits déjeuners gratuits pour les enfants, dispensaires…), elle revendique un penchant pour l’insurrection. Slogans, coupe afro, poing levé : les Black Panthers ouvrent un nouvel imaginaire de lutte pour la communauté noire. Le FBI, effrayé par l’aura du mouvement, y compris auprès de la jeunesse blanche, intensifie le contre-espionnage. L’arrestation de Huey P. Newton, mis en cause dans l’assassinat d’un policier, déstabilise l’organisation. En 1968, en réaction au meurtre de Martin Luther King, son porte-parole #Eldridge_Cleaver refuse de se rendre après un duel avec la police. Il s’exile à Alger et y crée la section internationale du parti.

    « Give More Power to the People »
    De son avènement au cœur des sixties à sa chute impitoyable, le réalisateur Stanley Nelson retrace l’histoire captivante et méconnue des Black Panthers. Luttant contre la suprématie blanche et le capitalisme, ses membres ont marqué l’imaginaire collectif par la radicalité de leur militantisme, leur rhétorique à la fois agressive et fédératrice mais aussi leurs codes vestimentaires et leur manière révolutionnaire d’occuper l’espace public. Au son seventies et groovy du titre « Give More Power to the People » des Chi-Lites, ce documentaire restitue la beauté rageuse du mouvement sans occulter ses tourments et parts d’ombre – violence et bataille d’ego – au moyen d’archives colossales et d’interviews fouillées de militants, d’agents du FBI ou d’historiens. Il rappelle aussi que son point de départ – la violence policière – est toujours d’actualité.

    https://www.arte.tv/fr/videos/098427-001-A/black-panthers-1-2

    #insurrection #violence #auto-défense #violences_policières #avant-garde #Oakland #oppression #apparence #image #Black_is_beautiful #look #médias #aide_sociale #auto-défense_armée #COINTELPRO #BPP #FBI #machisme #genre #journal #Martin_Luther_King #Algérie #mouvements_de_libération #Huey_Newton #Bobby_Seale

    #film #film_documentaire #documentaire

    ping @karine4 @cede

  • Bruno Mars, Anderson .Paak, Silk Sonic - Leave the Door Open [Official Video]
    https://www.youtube.com/watch?v=adLGHcj_fmA

    T’as quand même entendu dire que Anderson Paak et Bruno Mars ont enregistré un album entier ensemble hein ? Et ça va sauver l’année pourrie. :)

    Intro
    https://www.youtube.com/watch?v=odRWSkWTT6E

    #musique #funk #soul #R&B #groove #Anderson_Paak #Bruno_Mars #Silk_Sonic #feel_good #Californie #love et yora du #Bootsie_Collins aussi

  • ’This is literally an industry’: drone images give rare look at for-profit #Ice detention centers

    Art project combines interviews with ex-detainees on their trauma during Covid-19, and imagery of the growth of private-run detention in the US

    “Imagine how it feels there, locked up, the whole day without catching the air, without … seeing the light, because that is a cave there, in there you go crazy; without being able to see my family, just being able to listen to them on a phone and be able to say, ‘OK, bye,’ because the calls are expensive.”

    That’s how Alejandro, an asylum seeker from Cuba, described his time in an #Immigration_and_Customs_Enforcement (Ice) detention center.

    His account is one of dozens captured in a collection of audio recordings as part of a project aiming to show how the US immigration detention system, the world’s largest, has commodified people as part of a for-profit industry.

    “We’ve commodified human displacement,” said artist David Taylor, who has used drones to take aerial photography and video of 28 privately run Ice detention centers near the US southern border, in California, #Arizona and #Texas.

    While accounts of abuse and exploitation from inside facilities appear in the news media, the detention centers are usually in isolated, underpopulated areas with access to photographers or film crews tightly controlled.

    This new image collection, taken from near the perimeters of the facilities, gives a rare look at just how many of these centers occupy the landscape. “What I want to show through the accumulation of imagery is that this is literally an industry,” Taylor said, “that it’s expansive, that it occupies a significant amount of territory in our national landscape – and I’m only showing a fraction of it.

    “That, to me, is an important realization. The scale is shocking; how it is changing the United States,” said Taylor, a professor of art at the University of Arizona.

    The imagery will ultimately be shown in an exhibition incorporating the stories of some of the people captured inside this system. These audio recordings come from a collaboration with Taylor and a group which provides free legal service to detained migrants in Arizona, the Florence Project, and writer Francisco Cantú.

    When the project is eventually presented in a gallery, it will also include data on the costs, profits and revenue of corporations involved. Late in the the Obama era, the Department of Justice (DoJ) discontinued all use of private prison corporations to house detainees, but the DoJ during the Trump administration reversed this policy.

    Between 2015 and 2018, as the administration began to ramp up its crackdown on immigrants, the targeted average daily population of detained immigrants grew 50%. Corporations won contracts from Ice worth hundreds of millions of dollars.

    Taylor said the project was fraught because he was taking artistic photos and video of sites where traumas have occurred, but hopes the final work will help people understand how those inside are being used to support an industry. The detainees’ vulnerability during the Covid-19 pandemic added to an urgency to spotlight the facilities, he said.

    Excerpts from some of the interviews follow. Each of the interviewees was given a pseudonym because their asylum cases are pending. Alejandro and Alonzo’s interviews were translated from Spanish.

    All three were held at facilities operated by CoreCivic, which disputes allegations about conditions and said it was committed to health and safety.
    ‘They are not interested in our lives’

    Alonzo – La Palma correctional center in Eloy, Arizona

    When Covid first struck the detention center, Alonzo said he helped organize strikes to protest the conditions inside which were exposing everyone, including the guards, to the illness.

    The 34-year-old said he was refused access to a Covid test even though he was feeling unwell. A month later, he said he was taken to the hospital because he was having such trouble breathing and his skin was turning black. “The truth is that you need to be dying there so that they can take care of you, what they do with you there is lousy, lousy, lousy. They are not interested in our lives in the least.”

    In a hospital emergency room, a doctor told Alonzo he had blood clots and probably had cancer because they found tumors in his lungs and kidneys.

    “When they give me this news, they tell me that they have to return me to La Palma correctional center and put me in a cell. I spent a day and a half locked up without being able to get out at all. On that day they gave me half an hour to bathe, let my family know what was happening to me, and locked me up again.

    “During this time that I was there, there were many people. We stood up to be treated, there were colleagues who collapsed inside the tank, people who convulsed. We prayed because the nurses who treated us, the nurses came and told us, ‘You have nothing, it’s a simple flu,’ and nothing happens.”

    Alonzo described witnessing many suicide attempts. He said he found strength in his wish to see his daughters again and his belief in God. “I always had something in my mind and in my heart, that God did not save me from Mexico to come to die in a forgotten cell. I knew within myself that I was not going to die there.”

    He said the strikes came about as conditions worsened. “One day we all got organized and got together to talk. ‘You know what, brother? There is no Cuban here, there is no Mexican here, there is no Indian here, there is no Venezuelan here, there is no Nicaraguan here, there is nothing. Here we are all here. Because we are all infected, because we are all dying. This is fighting for our existence, it is no longer fighting for a residence, it is no longer fighting for a parole, it is no longer fighting for bail, it is all fighting to get out of here alive.’”
    ‘They told me I had Covid-19. They never gave me treatment’

    Alejandro – Central Arizona Florence correctional center

    Alejandro approached a border checkpoint to seek asylum after three months of waiting in Mexico, seeking refuge from political persecution in his native Cuba. At the border, his pregnant wife was allowed to stay with a relative in the US, while Alejandro, 19, was detained.

    During his three months in detention, he was told he tested positive for Covid-19, which he was skeptical of because he didn’t have symptoms and was asthmatic. He said he was put in solitary confinement because of the test result, then transferred to a civil jail, where he said conditions were worse.

    The most painful part of all, however, was missing the birth of his son after his wife underwent a difficult pregnancy.
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    “Imagine, it broke my heart, I could hardly speak. Every time I spoke to my wife, or listened to the child, a lump would form in my throat that I could not swallow. It was a thing that does not let you swallow, that makes your chest constrict from so much suffering, from so much pain … If you are a parent, you know what I am telling you … The words did not come out from so much suffering … I spoke a few words and cried. She could hardly speak. Sometimes it was better not to call, because if I called I would feel worse than not calling.”

    Alejandro said he cried every day in detention and was treated by a psychologist in a five-minute “speed date” appointment. “She asked me, ‘Hi, I understand you have a boy, how are you feeling?’ I told her I felt bad, how else was I going to feel? She said, ‘you need to read, to relax,’ just that. Nonsense, something quick. They told me I had Covid-19 and they never gave me any treatment, just water. They told me, ‘Drink water, lots of water.’”
    Responses from #CoreCivic and Ice

    A CoreCivic company spokesman, Ryan Gustin, denied the allegations Alejandro and Alonzo made about conditions in their facilities. “We have responded to this unprecedented situation appropriately, thoroughly and with care for the safety and wellbeing of those entrusted to us and our communities,” Gustin said. “We don’t cut corners on care, staff or training, which meets, and in many cases exceeds, our government partners’ standards.”

    CoreCivic said all detainees were supplied with face masks and denied any allegations that detainees were refused Covid tests. “Initially, detainees were asked to sign an acknowledgment form related to the use of the masks.” The spokesman said detainees were not placed in solitary confinement because of a positive test; he said there were “cohorting procedures … which are intended to prevent the spread of infection” which involve no loss of privileges or activities. CoreCivic denied claims of multiple suicide attempts saying “any such incident would be reported to our government partner”.

    Ice, which oversees the facilities, said the agency was “firmly dedicated to the health and safety of all individuals in our custody”.

    “Since the outbreak of Covid-19, Ice has taken extensive steps to safeguard all detainees, staff and contractors, including: reducing the number of detainees in custody by placing individuals on alternatives to detention programs, suspending social visitation, incorporating social distancing practices with staggered meals and recreation times, and through the use of testing, cohorting and medical isolation.”
    ‘Let me go back home and face my death’

    Mary – in Central Arizona Florence correctional complex one night, then Eloy detention center

    Mary was first detained in Mexico, where she arrived after traveling from her home in Uganda. She was eventually released, sought asylum in the US at a border checkpoint and was detained for five and a half months.

    Detention conditions were similar in the two countries, she said, except Mexican guards occasionally held days where people could socialize with family or friends who were also detained.

    The isolation Mary experienced in the US was intense. She didn’t speak to her young children in Africa the whole time because she couldn’t afford the costs of the calls and relied on a volunteer to relay messages between the mother and her children.

    Also, because she doesn’t speak Spanish, it was more difficult for her to make relationships with immigrants inside from mostly Spanish-speaking countries, and the schedules in the prison made it difficult to develop relationships with others.

    “The Cameroonians were there, but again, everybody used to feel sad, everybody used not to talk. It was like that, since you were sad all the time, you could not communicate, you could not joke.”

    She, like many others, described how many people just wanted to be deported instead of waiting out their time in detention.

    “One day I thought that if the judge denies me, I’ll just tell her or him, ‘Let me go back home and face my death, because I never wanted to stay in detention more. I was thinking about that, but I could not again decide since I was afraid of getting back home.

    https://www.theguardian.com/us-news/2021/jan/29/ice-immigration-detention-centers-drone-photography-rare-look-arizona
    #privatisation #complexe-militaro-industriel #business #asile #migrations #réfugiés #centres #centres_de_détention #détention_administrative #rétention #industrie #photographie #USA #Etats-Unis #enfermement #Californie

    ping @isskein