Alternative au BIP – Pour un projet alternatif à l’Avenue du Parisis
▻https://alternative-bip.org
Si vous habitez Soisy, Montmorency, Deuil, Groslay, Sarcelles, Arnouville ou Garges, votre ville serait traversée par le BIP (renommé “avenue du Parisis”), un projet de route 2×2 voies minimum, dont la construction pourrait démarrer prochainement. Ne laissons pas construire un projet de la taille d’une #autoroute au coeur de nos #villes !
Les travaux du BIP pourraient démarrer dès 2024
Vous croyez que le BIP ne se fera jamais ? Détrompez-vous !
👉 Le projet est bloqué depuis 2016 par un recours juridique porté par les associations du collectif Vivre sans BIP. Après leur victoire en appel en juillet 2022, le conseil départemental s’est pourvu en cassation, preuve qu’ils sont déterminé à réaliser ce projet ! Si le conseil départemental gagne en justice dans les prochains mois, la #construction du tronçon Est (Groslay – Sarcelles – Arnouville – Garges) pourrait démarrer dès 2024 !
👉 Cet été, à la demande du conseil départemental du #Val_d’Oise, la Région #IDF a inscrit le BIP dans son nouveau schéma (SDRIF-E).
👉 Le conseil départemental a embauché un chef de projet pour travailler sur le BIP et a voté un budget de 7 millions d’euros en septembre 2022 pour ce projet.
👉 Le conseil départemental a confirmé en juin 2023 au journal Le Parisien qu’il est en train de consulter les communes concernées pour relancer le BIP.
👉 Si le tronçon Est est construit, il ne restera que 5 km pour boucler le BIP et relier la A1 à la A15 : ne doutons pas qu’ils passeront en force !
La construction de cette « autoroute » qui traverserait nos villes serait une catastrophe. Cette 2X2 voies couperait nos villes en deux, détruirait des dizaines d’hectares d’espaces naturels et agricoles et amènerait un fort trafic additionnel de #voitures et surtout de #camions, provoquant une importante pollution atmosphérique et sonore. Avec un grave impact sur la santé de 10 000 enfants dont les écoles, de la crèche au lycée, sont situées le long du tracé, un véritable scandale !
]]>N’oubliez pas de baisser le chauffage et de trier vos pots de yaourts vides . . . Grand Bornand : pour le biathlon la neige arrive en camions Sandra Stavo-Debauge - Alpinemag
▻https://alpinemag.fr/grand-bornand-pour-le-biathlon-la-neige-arrive-en-camions
Dix jours avant la coupe du monde de biathlon qui se déroulera au Grand-Bornand du 12 au 18 décembre 2022, la neige arrive… par camions !
Mercredi 30 novembre, nous sommes allés constater de visu cet étrange ballet, entre le Grand-Bornand Village et Le Chinaillon. Nous avons discuté avec un habitant résidant en face de l’opération, la directrice de l’office du tourisme, Isabelle Pochat Cotillot, et Yannick Aujouannet, secrétaire général du comité d’organisation de la coupe du monde de biathlon Annecy-le Grand-Bornand, une organisation tiraillée entre le côté fédérateur du biathlon et ces contradictions peu en accord avec les valeurs environnementales prônées par le Grand-Bornand.
À quelques jours de la coupe du monde de biathlon, il serait peut-être plus judicieux d’organiser une compétition de ski roues sur le stade de biathlon du Grand-Bornand situé à un peu moins de 1000 m d’altitude. Hormis les tas de neige (artificielle) déposés par camion sur le stade, puis étalés par les ratracks tel un serpent, car autour du village les champs sont verts. La limite de la neige se trouve vers 1400 mètres d’altitude, et c’est encore timide, à peine 5 cm au sol.
#pollution #gaspillage #camions #environnement #transport #sport #ski #biathlon #neige #neige_artificielle #gendarmerie #sport
]]>Grève des transporteurs routiers au Maroc contre la flambée des prix du gasoil Belga
Les transporteurs routiers marocains observent depuis lundi une grève de 72 heures pour protester contre la flambée des prix du gasoil, conséquence de la guerre en Ukraine, a-t-on appris mardi de source syndicale.
Au deuxième jour du mouvement, le taux de mobilisation avoisine « les 75% à l’échelle nationale pour les transporteurs de marchandises », a déclaré à l’AFP Mounir Benazouz, secrétaire général du Syndicat national des professionnels du transport routier, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), une des grandes centrales syndicales du Maroc.
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La flambée des prix ne touche pas que les carburants mais aussi des denrées de base, ce qui a provoqué des manifestations contre la cherté de la vie - pour l’instant éparses - à travers le pays.
Le taux d’inflation a augmenté de 3,1% sur un an en janvier au Maroc, sur fond de hausse générale des prix des matières premières dans le monde.
En outre, après deux années de crise sanitaire, le royaume chérifien est frappé par une sévère sécheresse alors que son économie est très tributaire du secteur agricole, premier contributeur au PIB, à hauteur de 14%.
L’intégralité de l’article : ▻https://www.rtbf.be/article/greve-des-transporteurs-routiers-au-maroc-contre-la-flambee-des-prix-du-gasoil-
]]> Le chef de police d’Ottawa démissionne après 18 jours de manifestation
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1862400/demission-peter-sloly-manifestation-camionneurs
Le chef de la police démissionne, emporté par le mouvement de protestation des camionneurs.
Peter Sloly a remis sa démission mardi matin. Le chef de la police d’Ottawa subissait d’intenses pressions en raison de l’enlisement du mouvement de protestation des camionneurs au centre-ville de la capitale. Le centre-ville d’Ottawa est occupé depuis maintenant 19 jours.
Peter Sloly réclamait du renfort depuis déjà plusieurs jours. Il affirmait ne pas pouvoir compter sur des ressources suffisantes au sein des forces policières de la capitale fédérale pour mettre un terme à l’occupation du centre-ville. Le chef de la police d’Ottawa constatait qu’il était impossible pour ses agents de bloquer toutes les sources de ravitaillement. Le chef affirmait avoir un plan pour mettre fin au mouvement de protestation, mais ce plan, disait-il, ne pourrait être mis en œuvre que lorsque le service de police d’Ottawa aurait reçu les ressources supplémentaires.
Il doit officiellement remettre sa démission plus tard aujourd’hui, après la réunion de la Commission des services policiers, selon des sources qui ont parlé à CBC.
Peter Sloly est entré en fonction dans ce poste en octobre 2019. Son contrat devait se terminer en 2024.
#manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement
]]> Bruxelles au ralenti, Charleroi à l’arrêt Rtbf
▻https://www.rtbf.be/article/mobilite-bruxelles-au-ralenti-charleroi-a-l-arret-10934515
Depuis 6h45, on sent que le trafic est plus dense et plus ralenti sur le ring de Bruxelles et sur les axes vers Bruxelles.
La police organise des barrages filtrants. Le trafic se fait au compte-goutte vers le centre de Bruxelles (particulièrement dans l’échangeur de Woluwé-St-Etienne).
Ralentissements sur les axes vers Bruxelles :
E40 depuis Kortenberg (Liège)
E40 depuis Ternat (Gand)
A12 depuis Machelen (Anvers)
E411 depuis Jesus Eik
Situation sur le ring de Bruxelles :
+ 50 min entre Grimbergen et Woluwe Saint-Etienne vers Waterloo
+ 20 min à hauteur de Halle jusqu’à Forêt vers Grand-Bigard
A hauteur de Hoeilaart vers Léonard : la police bloque l’accès vers la E411 sur le ring en venant de Waterloo ( + 10 min)
TEC Charleroi : pas de bus ce lundi
En raison d’un mouvement de grève spontané organisé par la CGSLB dans les différents dépôts du TEC de la région de Charleroi, le réseau est à l’arrêt ce 14 février 2022. Aucun bus ni métro ne roule.
Situation sur les routes en Wallonie :
Accident E19 à Mons : files depuis Jemappes vers Bruxelles.
#Solidarité #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement
]]> Les manifestants ont reculé, mais le pont Ambassador demeure fermé
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861765/convoi-camionneurs-blocage-pont-malgre-injonction
Douze heures après le début de l’intervention policière pour rouvrir le pont Ambassador qui relie Windsor à Détroit, des manifestants déterminés refusent toujours de quitter les lieux. La circulation n’a donc pas encore repris sur ce lien transfrontalier crucial pour l’économie canadienne et américaine.
Des policiers locaux, appuyés par ceux de la Gendarmerie royale du Canada et de la Police provinciale de l’Ontario, sont arrivés samedi matin au rassemblement pour faire respecter l’injonction accordée la veille par la Cour supérieure de la province.
Ils étaient accompagnés de véhicules de l’escouade tactique et d’autobus pour transporter les protestataires en cas d’arrestation.
En fin de soirée, la police de Windsor a annoncé sur son compte Twitter une première arrestation en lien avec la manifestation, celle d’un homme de 27 ans. Elle affirme qu’elle interviendra “lorsque nécessaire pour assurer la sécurité du public, maintenir la paix et l’ordre”.
Les forces de l’ordre sont parvenues à faire reculer les manifestants pour libérer une intersection importante et ont sécurisé leur avancée en installant des murets de ciment sur la chaussée en fin d’après-midi.
Pendant une partie de l’après-midi, les policiers ont formé un long cordon pour empêcher les manifestants de regagner du terrain. En soirée, toutefois, beaucoup d’agents qui étaient toujours sur place étaient dans leur véhicule, alors que les manifestants affrontaient le froid.
Des appuis pour les manifestants
Devant l’ultimatum lancé par la police et le risque d’être arrêtés ou de voir leurs véhicules remorqués, certains manifestants avaient accepté de s’en aller en matinée, mais de nombreux sympathisants ont afflué vers le lieu de la manifestation en cours de journée.
“C’est décourageant pour moi de voir des parents amener leurs enfants ici comme si c’était une sorte de spectacle auquel ils veulent que leurs enfants participent”, a-t-il déclaré. “C’est une affaire très sérieuse, qui s’est retrouvée devant les tribunaux.”
“L’objectif est de maintenir la paix, de mettre fin aux manifestations et de faire ça avec un recours minimal à la force”, observe le professeur Christian Leuprecht, du Collège militaire royal du Canada, au sujet du déroulement de la journée.
“Il est important que cette stratégie réussisse, ajoute-t-il, parce que, sinon, ça va renforcer les manifestants à Ottawa et ailleurs.”
Le mouvement de protestation a eu des échos jusqu’à Cornwall, dans l’Est ontarien, où des tracteurs ont envahi le port ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861809/ontario-cornwall-port-manifestants . Selon les autorités, le pont international Seaway, qui relie le Canada aux États-Unis, est demeuré ouvert
Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire de la GRC, constate que les gens ont le temps de s’organiser, parce que l’intervention policière se déroule très lentement.
“La différence entre Ottawa et Windsor, affirme-t-il, c’est qu’à Windsor, la plupart des gens sont locaux. Donc ils se connaissent, ils communiquent ensemble. ”
Il faudra malgré tout que le blocage se termine. “Gérer une foule, c’est une chose, mais il faut aussi faire respecter l’injonction et il doit y avoir des conséquences pour ceux qui ne la respectent pas, conclut-il. Les forces de l’ordre ne peuvent pas rester debout, comme ça, pendant des jours.”
Persistants malgré l’injonction
Vendredi, un juge de la Cour supérieure de l’Ontario a accordé une injonction interlocutoire à trois associations canadiennes liées à l’industrie automobile pour mettre fin au blocage qui dure depuis lundi.
Elles ont obtenu cette injonction de 10 jours en faisant valoir que l’industrie automobile, tant en Ontario qu’au Michigan, dépend entièrement de l’accès au pont Ambassador pour le transit de pièces et de véhicules. Le juge avait donné jusqu’à 19 h vendredi aux manifestants pour quitter les lieux.
Malgré tout, des manifestants se sont dits déterminés à aller jusqu’au bout. “Je vais rester jusqu’aux arrestations”, a confié un des camionneurs à CBC News.
Le maire de Windsor, Drew Dilkens, a expliqué que son objectif consiste à faire fuir les manifestants volontairement, “mais s’ils refusent de partir, des mesures devront être prises pour les déloger”, a-t-il dit.
Il a expliqué que les policiers allaient intervenir d’une manière progressive et de plus en plus robuste.
En Ontario, le premier ministre Doug Ford a décrété l’état d’urgence. La province a adopté des décrets et durcit les amendes. “Ce n’est plus une simple manifestation”, a dit M. Ford.
“Le pont Ambassador à Windsor, c’est 700 millions de dollars en échanges commerciaux chaque jour”, a-t-il ajouté en se défendant d’avoir tardé à agir.
Les contrevenants s’exposent à des amendes qui pourront atteindre 100 000 $ et à des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an.
]]>Nouvelle-Zélande : le campement anti pass sanitaire prend de l’ampleur devant le Parlement
La foule de manifestants anti-vaccin a gonflé vendredi devant le parlement néo-zélandais au lendemain de violents affrontements avec la police, qui a échoué à disperser le rassemblement.
L’ambiance était festive vendredi dans le campement de fortune surnommé le « Camp de la liberté » par ses occupants, avec de la musique et des danses, face à une police qui surveillait de loin.
Arrestation de 122 personnes
Ces scènes contrastent fortement avec celles de jeudi, lorsque les forces de l’ordre avaient essayé d’évacuer les manifestants, arrêtant 122 personnes et faisant usage de gaz poivré.
La police de Wellington s’est prévalue, avec cette tactique de non-intervention, d’une « approche mesurée », soulignant la présence d’enfants dans la foule.
La suite : ▻https://www.rtbf.be/article/nouvelle-zelande-le-campement-anti-vaccin-prend-de-l-ampleur-devant-le-parlemen
#manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement
]]> D’ex-agents de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) et d’ex-militaires parmi les organisateurs du convoi, selon des experts
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861166/manifestation-camionneurs-ottawa-grc-militaires-organisateurs
Parmi les personnes impliquées dans l’organisation de la manifestation des camionneurs à Ottawa se trouvent d’anciens agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’anciens militaires, soutiennent des experts.
Depuis près de deux semaines, des manifestants opposés à la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et leurs gros camions se sont installés dans le centre-ville d’Ottawa et dans plusieurs secteurs de la ville.
Bien que la police ait tenté de couper l’approvisionnement de ceux qui sont stationnés près de la colline du Parlement, les manifestants semblent garder le dessus sur les forces de l’ordre.
Un succès que des experts attribuent en partie à une connaissance approfondie des forces de l’ordre et des tactiques militaires parmi certains organisateurs du convoi.
Le groupe Police on Guard, qui s’est formé pendant la pandémie, a appuyé le convoi de camionneurs. Sur son site Internet, il rend publics les noms de plus de 150 policiers, pour la plupart à la retraite, qui s’opposent aux mesures d’urgence imposées par le gouvernement, telles que la vaccination obligatoire. Plus de 50 anciens soldats des Forces armées canadiennes sont également nommés sur son site.
L’organisation dit être "présente sur le terrain" à Ottawa et a ajouté des vidéos YouTube de ses membres qui participent à la manifestation.
L’équipe des organisateurs de la manifestation, qu’ils ont baptisée le "Convoi de la liberté", comprend notamment :
– Daniel Bulford, un ancien agent de la Gendarmerie royale du CanadaGRC qui faisait partie du service de sécurité du premier ministre et qui a démissionné, l’année dernière, après avoir refusé de se faire vacciner. Il est le chef de la sécurité du convoi.
– Tom Quiggin, un ancien officier du renseignement militaire qui a également travaillé avec la Gendarmerie royale du CanadaGRC et qui était considéré comme l’un des meilleurs experts de la lutte contre le terrorisme au pays.
– Tom Marazzo, un ancien officier militaire qui, selon son profil LinkedIn, a servi dans les Forces armées canadiennes pendant 25 ans et travaille maintenant comme développeur de logiciels indépendant.
Des relations étroites avec la police, selon les organisateurs
Les organisateurs de la manifestation refusent les entrevues, à moins que celles-ci ne soient menées par des journalistes considérés comme favorables à leur cause, et le diffuseur public a été exclu de leurs points de presse.
Dans une vidéo publiée lors de l’une de ces conférences de presse diffusées sur les réseaux sociaux, Tom Quiggin évalue la réponse politique et policière, qu’il appelle "l’opposition", au mouvement d’Ottawa.
"Je dirais que l’opposition, à ce stade-ci, n’a pas vraiment de stratégie. Ils se sont juste donné un petit objectif et veulent que les rues soient dégagées, mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire pour y parvenir", a-t-il déclaré.
Pendant son mandat à la Gendarmerie royale du CanadaGRC, M. Quiggin a été membre de l’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN), créée pour contrecarrer les menaces terroristes après le 11 septembre. Au sein de l’Équipe intégrée de la sécurité nationaleEISN, il a travaillé aux côtés de hauts fonctionnaires du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), le service d’espionnage du Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et des forces de police municipales.
Dans la même vidéo, il revient sur les barrages actuels au passage frontalier à Coutts ►https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860887/assouplissements-convoi-alberta-frontiere-americaine , en Alberta, et aux manifestations parallèles qui se sont déroulées à Toronto ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860041/camionneurs-manifestation-queens-park-covid , à Québec ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860138/manifestation-police-camionneurs-quebec-convoi-mesures-sanitaires et à Sarnia.
"Je pense que nous allons voir les gens commencer à aller voir le gouvernement pour lui dire de régler la situation. Et s’ils ne le font pas, cela voudra dire que nous avons le pouvoir de fermer boutique", a lancé M. Quiggin.
Dans la même vidéo, M. Bulford se vante auprès des journalistes sélectionnés de sa relation étroite avec la Gendarmerie royale du CanadaGRC, les Services de protection parlementaire, la police d’Ottawa et la police de Gatineau. Il exhorte les manifestants à rester "pacifiques" et à fraterniser avec les officiers en patrouille.
"[La police] sait que ce groupe est là pour les gens, et je tiens à dire aux autres policiers, quand je les vois, qu’il faut qu’ils sachent que dans mon esprit et dans mon cœur, je le fais aussi pour eux", explique M. Bulford.
La police n’a pas commenté les conversations qu’elle aurait pu avoir avec MM. Quiggin ou Bulford.
Une formation militaire, policière ou survivaliste, selon un expert
Professeur de criminologie à l’Université d’Ottawa, Michael Kempa affirme que l’expertise policière et militaire du convoi se reflète dans la coordination de son occupation du centre-ville.
"Ils ont ce genre de formation militaire ou policière ou au moins survivaliste. Regardez à quel point ce qu’ils ont mis en place comme campement au centre-ville est sophistiqué", explique M. Kempa, qui étudie la police à travers le Canada. "Cela ressemble à une opération militaire."
À titre d’exemple, M. Kempa mentionne les tentes et les structures en bois utilisées pour les cuisines et la chaîne d’approvisionnement qui a vu le jour dans toute la ville pour nourrir les gens et manifester.
Le professeur estime que la police a commis une "grave erreur" en permettant aux camions de se rendre aux abords de la colline du Parlement.
La police a qualifié ces camions lourds d’armes potentielles, mais ce sont également des outils essentiels pour transporter du matériel, comme des « deux-par-quatre » pour construire des abris, du bois de chauffage et des barils pour garder les manifestants au chaud et des réservoirs de propane pour les barbecues.
Au centre-ville, des voitures et des camions dont les pneus ont été enlevés bloquent les rues. Pour M. Kempa, le stationnement de ces véhicules n’est pas aléatoire, mais plutôt stratégique dans la mesure où ils peuvent empêcher les infiltrations policières.
Les résidents ont remarqué que des manifestants se relayaient pour monter dans les cabines de camions en marche afin de faire retentir des klaxons. Ce son a été entendu à toute heure, jusqu’à ce qu’une injonction du tribunal, plus tôt cette semaine, force les manifestants à une pause temporaire.
La police d’Ottawa affirme qu’il y a actuellement plus de 400 camions stationnés au centre-ville et qu’ils ne peuvent les déplacer, car les remorqueurs qui travaillent habituellement avec la Ville refusent d’aider. La présence de familles avec des enfants au sein du convoi rend les choses encore plus difficiles.
"Ce ne sont pas des manifestants ordinaires", dit M. Kempa.
Intervention au camp de Coventry
Le meilleur exemple de la coordination qui règne au sein de la manifestation se trouve peut-être au camp mis en place par les manifestants à seulement six kilomètres à l’est de la colline du Parlement, près du stade de baseball, sur le chemin Coventry.
Le propriétaire de l’équipe de baseball Titan, Regan Katz, explique que c’est la Ville qui lui a demandé d’utiliser ce terrain pour stationner temporairement certains camions afin de réduire la congestion dans le centre-ville. Au départ, la police lui a précisé n’avoir besoin du terrain que le temps d’un week-end. Mais finalement, les camionneurs ne sont jamais partis.
Au lieu de ça, ils se sont créé un véritable centre d’approvisionnement.
Au camp de Coventry, plusieurs tentes ont été installées, deux semi-remorques servent à stocker de la nourriture et on trouve des rangées de toilettes chimiques.
Lorsque les cargaisons de diesel, d’essence et de propane arrivaient, les bénévoles transféraient le carburant dans des centaines de bidons rouges et jaunes transportés vers le centre-ville pour être distribués aux camionneurs afin qu’ils puissent continuer de faire tourner leurs véhicules.
Avec des températures qui peuvent parfois chuter jusqu’à -30 °C à Ottawa, au moins trois saunas ont été transportés au camp, par camion, afin que les manifestants puissent rester au chaud.
Dimanche soir, alors que les manifestants se rassemblaient pour le dîner, des dizaines d’agents, dont certains portaient des fusils antiémeute capables de lancer des projectiles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, ont fait une descente dans le camp. Afin de tenter de couper la voie d’approvisionnement des manifestants, la police dit avoir saisi 3700 litres de carburant et deux véhicules dont un réservoir de diesel.
Mais quelques heures seulement après cette intervention, les manifestants rassuraient leurs partisans.
"Les gens sont toujours de bonne humeur. Les dons sont toujours là. Le carburant est toujours là et il arrivera toujours aux camionneurs", a lancé l’un d’eux, Terence Rowland-Dow, dans une vidéo en direct sur Facebook.
Le lendemain de la descente de police, les manifestants ont continué à livrer du carburant aux camionneurs du centre-ville, tout en menant une opération coordonnée pour épuiser les ressources policières. Les manifestants ont tiré des wagons remplis de bidons devant les policiers qui se contentaient de les observer.
Le chef adjoint de la police d’Ottawa, Steve Bell, a expliqué que les manifestants "remplissaient d’eau des contenants afin de distraire les agents… et de contrecarrer nos efforts". Un officier a été entouré alors qu’il tentait de confisquer du carburant, selon M. Bell.
La police a "sous-estimé" les manifestants
Professeur à l’Université Queen’s, Amarnath Amarasingam, qui étudie la radicalisation et l’extrémisme, a regardé la diffusion en direct sur Facebook après l’intervention policière. Il dit avoir été impressionné par le niveau de coordination observé. Selon lui, la police a mal évalué la détermination des manifestants du convoi.
"Si quelqu’un avait prêté attention au contenu diffusé en ligne qui a mené à ce convoi, il ne l’aurait pas sous-estimé."
M. Amarasingam souligne que les manifestants ont constamment exprimé leurs intentions sur les réseaux sociaux. Il pense que la police a d’abord voulu les apaiser, anticipant que ceux-ci se livreraient à des violences.
Au lieu de ça, les manifestants ont enfreint de nombreux règlements comme d’uriner, de déféquer et de boire de l’alcool sur la voie publique, ainsi que de refuser de porter le masque. Mais la plupart de leurs actions n’ont pas franchi la ligne des infractions pénales, entraînant de simples amendes, mais pas de peines de prison.
"L’approche [de la police] était : vont-ils prendre d’assaut le gouvernement ? Vont-ils faire quelque chose d’extrêmement violent ? Je ne pense pas que, depuis le début, cela ait été nécessairement leur objectif", analyse M. Amarasingam. "Ils voulaient surtout paralyser la ville."
Il estime que le convoi a les moyens de poursuivre son opération indéfiniment. Depuis que GoFundMe a annulé leur première collecte de fonds, leur objectif est désormais de collecter 16 millions de dollars américains sur la plateforme chrétienne de financement participatif GiveSendGo et ils sont arrivés à plus de la moitié de leur objectif.
À moins d’un effondrement interne de l’organisation, M. Amarasingam redoute que tout cela se termine dans la violence.
"Soit il y a des arrestations massives et de la violence dans les rues, soit la violence dans les rues entraîne des arrestations massives et potentiellement une intervention militaire", prévoit-il.
#manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement
]]> Coutts : les camionneurs insatisfaits des assouplissements annoncés La Presse canadienne
►https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860887/assouplissements-convoi-alberta-frontiere-americaine
Le passeport vaccinal de l’Alberta a disparu, mais les manifestants promettent de rester longtemps sur l’autoroute menant au principal poste frontalier américain de la province.
Ceux qui croyaient que l’annonce, mardi, par le premier ministre Jason Kenney d’abolir la mesure de santé publique à minuit et de supprimer la plupart des autres règles en Alberta d’ici le 1 er mars mettrait fin à la manifestation près de Coutts, en Alberta, ont rapidement été détrompés.
“Nous sommes ici pour la vue d’ensemble. Cela a commencé avec la frontière, cela a commencé avec Trudeau, et d’ici à ce que Trudeau bouge, nous ne bougerons pas”, lance John Vanreeuwyk, un exploitant de parc d’engraissement de Coaldale, en Alberta.
John Vanreeuwyk est satisfait des mesures prises par Jason Kenney, mais il est en colère que les gens doivent toujours porter un masque.
“Dans l’ensemble, c’est décevant. Oui, il y a eu du bon qui en est ressorti, mais même pas 10 %.”
Les manifestants ont ouvert les voies de l’autoroute 4 par intermittence. La GRC a déclaré mardi soir que les voies étaient de nouveau fermées en raison de la manifestation.
Les personnes impliquées dans la manifestation se tenaient autour de barils en feu pour se réchauffer. Des dizaines de camions, de remorques et de voitures bordaient les deux côtés de l’autoroute. Une génératrice fournissait de l’électricité, et le moral était au beau fixe.
"Il y a des gars ici qui ont tout perdu à cause de [ces règles] et ils n’abandonnent pas, ils sont prêts à tenir bon et à continuer jusqu’à ce que ce soit fait", ajoute John Vanreeuwyk.
"Plus les politiciens poussent fort, plus cela va prendre de l’ampleur."
Blocage à Coutts
Les manifestants ont commencé un blocus à Coutts à la fin du mois dernier en solidarité avec des événements similaires à Ottawa et dans tout le pays pour protester contre la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et les mesures de santé publique dans leur ensemble.
La situation a bloqué les voyageurs et les camionneurs transfrontaliers, compromis des millions de dollars en commerce et entravé l’accès aux biens de base et aux services médicaux pour les résidents de la région.
Un nombre croissant de personnes ont continué à se rassembler à un poste de contrôle de la police au nord du village.
Garrett Buchanan a passé 10 heures dans son camion depuis High Prairie, dans le nord de l’Alberta, pour se joindre à la manifestation.
"C’est une bonne cause, tout le monde veut seulement aider. Les gens apportent du carburant, de la nourriture, tout cela gratuitement, et d’autres choses pour aider la cause. C’est un très bon mouvement", dit-il.
Il ajoute qu’il restera sur place jusqu’à ce que les demandes des manifestants soient satisfaites.
"Oui, jusqu’à ce que [les règles] soient abandonnées, et si les manifestants peuvent travailler pour faire sortir [Justin Trudeau], je resterai plus longtemps pour cela aussi."
Environ 50 camions sont toujours au poste frontalier de Coutts.
Le maire de Coutts, Jim Willett, avait espéré que le gouvernement provincial irait plus loin dans son annonce et ne s’attend pas à ce que les choses reviennent à la normale dans un avenir proche.
"Je suis un peu inquiet de ce que sera leur réaction", dit-il.
"Conserver l’obligation du port du masque jusqu’au 1 er mars ne rendra personne heureux non plus. Personne dans le groupe de protestation ou dans les régions rurales de l’Alberta ne sera probablement content de cela."
Jim Willett continuera à rencontrer les camionneurs et espère que les échanges resteront polis.
Un texte de Bill Graveland, La Presse canadienne
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]]> Les convois de camionneurs canadiens inspirent une mobilisation internationale
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860814/rassemblements-protestation-manifestations-anti-mesures-sanitaires
Les manifestants anti-mesures sanitaires au Canada sont devenus les nouveaux héros des conservateurs et des opposants aux restrictions qui appellent à amplifier la mobilisation, de New York à la Nouvelle-Zélande.
Inspirés par les camionneurs canadiens, à New York, plusieurs centaines d’employés municipaux ont manifesté lundi contre la décision de la Ville de limoger à partir de vendredi ceux qui refusaient la vaccination contre la COVID-19. Ils dénonçaient “la tyrannie médicale et la vaccination obligatoire”, arborant un grand drapeau du Canada.
La veille, une centaine de chauffeurs routiers avaient manifesté dans l’Alaska contre la vaccination obligatoire, en soutien à leurs collègues de l’autre côté de la frontière.
Initié fin janvier par les camionneurs canadiens qui dénonçaient l’obligation vaccinale pour traverser la frontière avec les États-Unis, le “convoi de la liberté” s’est rapidement transformé en protestation contre les mesures sanitaires dans leur ensemble au Canada et, pour certains manifestants, contre le gouvernement de Justin Trudeau.
Partis de Vancouver, des centaines de camions bloquent depuis plus d’une semaine le centre de la capitale canadienne, Ottawa, où le maire a décrété l’état d’urgence pour faire face au blocus.
Trump rêve de voir les camionneurs débarquer à Washington
La mobilisation a reçu le soutien des responsables conservateurs américains, du sénateur du Texas Ted Cruz qualifiant les protestataires de “héros” et de “patriotes” à l’ex-président Donald Trump en passant par le fantasque milliardaire Elon Musk.
Des appels ont aussi été lancés pour étendre la mobilisation à la capitale fédérale américaine.
“Le convoi de la liberté pourrait venir à Washington avec les camionneurs américains qui veulent protester contre la politique ridicule de Joe Biden sur la COVID-19”, a affirmé M. Trump.
En France, le mouvement s’inscrit dans la lignée des « gilets jaunes »
La vague de protestation a fait tache d’huile dans le monde entier, alimentée et appuyée par les courants populistes qui dénoncent des entraves liberticides, édictées par les élites au pouvoir.
En France, une page Facebook, également baptisée “Convoi de la liberté” ▻https://www.facebook.com/groups/1361647004300199 et suivie par plus de 275 000 personnes, appelle les opposants aux mesures sanitaires très restrictives mises en place par le gouvernement à rallier Paris dimanche, pour faire le siège de la capitale.
Contrairement au Canada, cette mobilisation n’émane pas des chauffeurs routiers.
Le mouvement s’inscrit dans la lignée des “gilets jaunes”, qui, avant la pandémie, dénonçaient la précarité et exprimaient le sentiment de ras-le-bol d’une partie de la population face au coût de la vie.
Dans leur viseur encore une fois : la politique du président Emmanuel Macron avec l’occupation de la voie publique comme mode d’action.
La contestation a été relancée par les anti-vaccins et les opposants à la parole publique et politique dans la gestion de la crise.
L’un des organisateurs du convoi français, Rémi Monde, qualifie le mouvement canadien de “très inspirant”.
Sur Facebook, il a dénoncé pêle-mêle “les restrictions, le [passeport] sanitaire, l’augmentation du prix de l’énergie, le coût de la vie et le recul [de l’âge] du départ à la retraite”, des revendications qui rappellent celles des “gilets jaunes”.
Il a aussi dénoncé les tentatives de récupération par des responsables politiques, notamment d’extrême droite, soulignant que la mobilisation était “apolitique”.
D’autres groupes sur les réseaux sociaux ont également appelé à la mobilisation à Bruxelles, siège de l’Union européenne.
Le parlement néo-zélandais assiégé
Le mouvement a essaimé jusqu’en Nouvelle-Zélande où un convoi de camions et de caravanes motorisées a bloqué mardi le quartier du Parlement dans la capitale Wellington pour protester contre les mesures sanitaires en place, parmi les plus draconiennes du monde.
Des centaines de véhicules, sur lesquels étaient affichés des messages tels que “rendez-nous notre liberté” et “la coercition n’est pas un consentement”, se sont garés dans les rues proches du Parlement. Plusieurs manifestants portaient des drapeaux canadiens en soutien aux routiers d’Ottawa.
Selon Stu Main, un habitant de Wellington, les manifestants estimaient que leurs inquiétudes concernant le recul de leurs droits n’étaient pas entendues par le gouvernement.
La première ministre Jacinda Ardern a souligné que la majorité des Néo-Zélandais soutenaient le programme de vaccination du gouvernement, comme la vaccination obligatoire pour certaines professions et l’entrée en vigueur d’un passeport sanitaire.
#manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes
]]> Et si la gauche avait raté le coche à Québec ? Pierre Mouterde
▻https://www.ledevoir.com/opinion/idees/670992/manifestation-de-camionneurs-et-si-la-gauche-avait-rate-le-coche-a-quebec
J’étais a priori, tout comme beaucoup de citoyens de la ville de Québec, passablement indisposé par l’idée d’une manifestation de camions sur la colline Parlementaire le samedi 5 février, surtout après celle d’Ottawa et tous les désagréments qu’elle continuait d’occasionner à maints citoyens de la capitale confédérale.
Mais quelle ne fut pas ma surprise, cet après-midi-là, au-delà bien sûr des concerts assourdissants de klaxons et des ronronnements intempestifs des moteurs, de découvrir, tout près du parlement, des milliers de manifestants qui — drapeaux du Canada, du Québec et même des patriotes flottant au vent sous le froid soleil de février — venaient simplement dire « qu’assez c’était assez » et qu’il fallait en finir avec les mesures sanitaires. Et visiblement, ce n’était pas que des gens d’extrême droite qui étaient là, ou encore des chauffeurs de poids lourds tatoués emmenés par des fiers-à-bras à la Rambo et venus pour en découdre avec les pouvoirs publics. Non, c’était ni plus ni moins le peuple du Québec : des jeunes, beaucoup de jeunes, des familles entières, des enfants, des gens d’âge mûr, des retraités, du monde ordinaire, comme on dit ici.
Mais bien sûr avec un narratif politique des plus simples (celui de la liberté individuelle et d’en finir avec les mesures sanitaires) et qui, comme tel, pouvait être (et était) facilement repris ou récupéré par les antivaccins ou encore par la droite dure à la Éric Duhaime. Mais de là à réduire tous les manifestants (et le ras-le-bol dont ils se faisaient l’écho) à des antivaccins ou à des fauteurs de troubles sans cause légitime, il y a un pas que beaucoup ont eu tendance à franchir. Un pas qui, pourtant, risque de passer à côté de l’essentiel et de nous faire oublier cette question de base : pourquoi cette indéniable manifestation populaire d’exaspération sociale a-t-elle été lancée par la droite et n’a-t-elle pas été le fait de la gauche, elle qui s’est pourtant toujours fait fort de défendre les classes populaires contre l’arbitraire des puissants ?
Car si, au-delà des élucubrations délirantes des complotistes, l’ennemi sur lequel il faut concentrer ses forces est bien entendu, comme le disait le ministre Duclos, la COVID-19 et non pas les mesures sanitaires, il n’en demeure pas moins que la façon dont ont été mises en place au Québec les mesures sanitaires fait partie de l’équation et a aussi à voir avec ce ras-le-bol populaire que l’on découvre aujourd’hui ainsi qu’avec cette soif de liberté qui en découle.
Redevenir ce « sel de la terre »
C’est ce que, tout au long de la pandémie, il a été si difficile aux forces de gauche du Québec (et ici je pense à QS) de faire apercevoir : d’un côté, la nécessité de protéger une population entière d’une dangereuse pandémie, notamment en ayant recours à la vaccination massive ; et de l’autre, la nécessité de dénoncer sans ambiguïté les manières de faire qu’a imposées le premier ministre François Legault. Car ce dernier, tout en se refusant à tirer leçon des compressions néolibérales à répétition passées dans la santé, n’a fait que réagir au coup par coup, dans l’improvisation, sans s’appuyer sur le personnel de première ligne (les infirmières) ou les acteurs du milieu, préférant les manières autoritaires, bureaucratiques et paternalistes, privilégiant le statu quo et le maintien des hiérarchies institutionnelles paralysantes ainsi que la répression, tout en optant pour la perpétuation, au détriment du redéploiement d’une médecine préventive et communautaire, d’un modèle de santé biomédical profondément réducteur.
Et, presque deux ans plus tard et une fois encaissé le drame des CHSLD du printemps 2020, ce furent le couvre-feu et l’interdiction brutale de rassemblements festifs à la veille du jour de l’An 2022 — symboles par excellence de ces politiques — qui ont mis le feu aux poudres. Pour bien des gens c’en était trop, mais point… pour la gauche, ou si timidement, ou si poliment qu’ayant mis en berne son esprit critique et contestataire, elle a dans cette affaire raté le coche, laissant ainsi tout le champ libre à la droite.
N’est-ce pas là la leçon à retenir ? Pour que la gauche puisse faire échec à une droite chaque fois plus dangereuse ainsi qu’au populisme de droite qui lui sert d’habits d’emprunt, elle devrait apprendre à redevenir ce « sel de la terre » qu’elle a su être dans le passé, en ne craignant plus de se mettre au diapason des exaspérations et des peurs légitimes qui courent dans la société et, par conséquent, en n’hésitant pas à s’opposer ouvertement aux responsables du « désordre établi » d’aujourd’hui. Ce n’est qu’à ce prix qu’elle pourra retrouver la légitimité qu’elle avait acquise par le passé et redevenir, en ces temps de pandémie et de crises multiples et récurrentes, ce ferment si nécessaire à la naissance de la société nouvelle dont nous avons tant besoin aujourd’hui.
#Gôche #gauche #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions
]]>#Ottawa : Déplacer les camions du centre-ville est « presque impossible », disent des experts Radio Canada
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860317/manifestation-camionneurs-ottawa-camions-remorquage-impossible
Déplacer la centaine de camions garés illégalement au centre-ville d’Ottawa est « presque mission impossible » sans la coopération des camionneurs, selon différents experts en remorquage.
La police d’Ottawa évalue que 500 véhicules lourds paralysent présentement les environs de la colline du Parlement, désignée comme étant la “zone rouge” par les autorités.
Le maire Jim Watson a répété à plusieurs reprises, au cours de la fin de semaine, qu’il souhaitait leur départ.
Le remorquage de véhicules lourds est toutefois un processus beaucoup plus compliqué que le remorquage d’une simple voiture, a déclaré Randy Whan, le propriétaire d’une compagnie de remorquage de Kingston qui s’est entretenu avec Canadian Broadcasting CorporationCBC.
“Ce n’est ni facile ni simple”, a-t-il expliqué. “Cela peut prendre jusqu’à 30 minutes et, de plus, c’est presque impossible sans la coopération du conducteur du camion”.
Les camions comportent de nombreuses pièces d’équipement — telles que des chaînes pesant plus de 15 kilos — destinées à empêcher le remorquage sans le consentement du conducteur.
Si le camionneur a enclenché les freins à air et verrouillé les roues de son véhicule, le remorquage devient encore plus difficile. Dans ces conditions, le camion ne bouge plus.
« C’est le camionneur qui décide en fin de compte si vous pouvez emporter son camion ou non. »
— Une citation de Randy Whan, propriétaire d’une compagnie de remorquage
Si on le lui demandait, M. Whan dit qu’il hésiterait à déplacer un camion sans la coopération du conducteur parce cela placerait ses employés dans une position vulnérable, car ces derniers doivent passer sous le camion pour faire leur travail.
"Honnêtement, je ne vois pas comment on pourrait procéder", a-t-il déclaré. "Chaque compagnie qui envoie une [dépanneuse] là-bas met son chauffeur en danger d’être blessé."
Une tâche difficile, mais possible
David Allen, le propriétaire d’une compagnie de remorquage à London, a lui aussi soutenu que remorquer le camion d’un conducteur récalcitrant est une tâche très difficile, mais elle n’est pas impossible.
Même si les freins à air sont enclenchés, a-t-il dit, certaines dépanneuses ont la capacité de les desserrer ou "de les mettre en cage", en transférant de l’air de leur système vers les camions.
"Nous avons toutes les capacités sur nos dépanneuses pour le faire, mais le problème est que je ne vois pas qui voudrait le faire", a-t-il nuancé.
En effet, Canadian Broadcasting CorporationCBC rapporte que de nombreuses entreprises qui fournissent des services de remorquage pour véhicules lourds ne veulent pas risquer leurs relations avec les camionneurs.
Différentes sources ont déclaré au réseau anglais que plusieurs entreprises engagées par la Ville ont refusé de déplacer les camions stationnés illégalement.
Jusqu’ici, la Ville soutient que 28 véhicules associés à la manifestation ont été remorqués, parce qu’ils entravent la circulation et bloquent des allées. La Ville a toutefois refusé de dire s’il s’agissait de camions commerciaux.
Avec les informations de Michelle Allan
#Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions
]]> Des camionneurs se rendent à Ottawa pour dénoncer la vaccination obligatoire Radio-Canada
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1856635/vaccin-covid-camionneur-cb-ottawa-frontiere-convoi-manifestation
Dimanche matin, un convoi de camionneurs a pris la route à Delta, en Colombie-Britannique, dans le but de traverser une partie du pays pour se rendre à Ottawa afin de manifester contre la vaccination obligatoire.
En novembre, le gouvernement fédéral a adopté une mesure qui oblige les camionneurs à être entièrement vaccinés contre la COVID-19 lorsqu’ils traversent la frontière pour revenir au Canada. Si ce n’est pas le cas, ils doivent se placer en quarantaine pendant 14 jours.
Cette mesure, en vigueur depuis le 15 janvier, a suscité une levée de boucliers de la part des camionneurs de partout au pays, qui s’organisent maintenant en convoi national afin de souligner leur désaccord.
Divers convois en provenance de plusieurs régions du pays sont censés se joindre à la manifestation en cours de route.
Ils comptent arriver à Ottawa le 29 janvier.
De nombreuses personnes se sont d’ailleurs rassemblées au point de départ et sur le bord des routes afin d’exprimer leur appui au mouvement.
“J’ai trouvé très important de venir soutenir moralement cet engagement des camionneurs à traverser le Canada et à prendre position par rapport à ce qui se passe actuellement, qui n’a plus aucun sens”, explique Laurent, un cinéaste de Vancouver présent à Delta dimanche.
De son côté, la photographe Candice Camille a attendu le convoi à Kamloops dans ce qui était une ambiance “très joyeuse”. Elle se dit “agréablement surprise” par le nombre de personnes venues soutenir le mouvement.
“C’est certainement plus grand que les camionneurs eux-mêmes et leur combat contre le passeport vaccinal. Je crois que les gens sont heureux d’avoir des champions qui lancent ce mouvement qui, je crois, va prendre beaucoup d’ampleur”, lance-t-elle.
En date de dimanche à 15 h, une campagne de sociofinancement a amassé plus de 2,6 millions de dollars pour aider les camionneurs à financer cette traversée.
Perturbation de l’approvisionnement
Laurent Flambourari est chauffeur formateur depuis plus de 15 ans et franchit régulièrement la frontière canado-américaine. S’il ne souhaite pas entrer dans le débat à propos de la politique vaccinale, il souligne que la mesure sur la vaccination est déjà en vigueur et que cette manifestation survient trop tard.
“C’est un peu tard, maintenant, parce que la mesure est déjà entrée en vigueur”, dit-il.
Ce qui l’inquiète surtout, ce sont les répercussions éventuelles que le convoi et la mesure pourraient avoir sur l’approvisionnement au pays. Il demande à la classe politique d’agir rapidement en conséquence.
“Il faudrait vraiment qu’on discute et qu’on adopte rapidement une solution si on ne veut pas se retrouver avec un problème d’approvisionnement en matières premières ou en denrées alimentaires”, explique-t-il.
L’Alliance canadienne du camionnage désapprouve
Dans un communiqué, l’Alliance canadienne du camionnage assure que la vaste majorité des camionneurs sont vaccinés contre la COVID-19 et continuent de traverser la frontière avec les États-Unis pour assurer la chaîne d’approvisionnement.
L’Alliance dit “ne pas appuyer et désapprouver fortement” les manifestations qui ont lieu sur les routes et sur les ponts. Elle invite plutôt les camionneurs mécontents à manifester sur la colline du Parlement ou à communiquer avec leur député.
“Cette mesure ne changera pas, alors en tant qu’industrie, nous devons nous adapter et nous plier à cette obligation”, écrit le président de l’Alliance, Stephen Laskowski.
Avec des informations de Chloé Dioré de Périgny et de Jenifer Norwell
#vaccination #crise_sanitaire #Canada #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #pass_sanitaire (soir disant sanitaire) #camions #transport #manifestation #quarantaine
]]>Le transport routier : un symptôme du #libéralisme et des #privatisations. L’organisation des procès industriels à #flux_tendus a confié le #transport des #marchandises à des entreprises qui surexploitent leurs employé·es.
Le transport par #camions génèrent aussi de nombreux « dégâts collatéraux » : pollutions, coût des infrastructures, accidents, etc.
¤ Reportage ¤ 》 Putains de camions. Les poids lourds en question (7/Arte) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=VfxRTBjDCPw
Pour quelle raison les camions sont-ils aussi nombreux – un tiers d’entre eux, selon les estimations – à rouler à vide ? Diesel bon marché, dumping sur les salaires des chauffeurs, explosion des commandes sur Internet, production et livraison à flux tendu : cette folie des poids lourds, qui résulte d’une série de décisions politiques, notamment un investissement massif dans les autoroutes, sert des intérêts économiques.
.../...
À l’échelle du continent, la Suisse offre pourtant un modèle plus vertueux : le pays a su s’affranchir du lobby automobile pour miser sur le transport ferroviaire.
(Pas vu tout le reportage. La Suisse "vertueuse ? Mmmh ...)
]]> Anvers : 10 ans de travaux à venir sur le périphérique ! pour plus de bagnoles Eric Steffens -VRT
▻https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/10/18/le-chantier-de-la-liaison-oosterweel-atteint-sa-vitesse-de-crois
Le chantier de la liaison Oosterweel atteint sa vitesse de croisière à Anvers
Ce lundi, l’échangeur de Merksem vers le ring d’Anvers sera fermé suite au chantier de la liaison Oosterweel. Les travaux dureront au moins 10 ans, jusqu’en 2030 si tout se passe comme prévu. Durant cette période, il ne sera plus possible d’emprunter le ring à Merksem en direction des Pays-Bas. Le projet Oosterweel atteint sa vitesse de croisière. Les travaux deviennent également visibles sur la rive droite de la ville.
Au cours des dix prochaines années, les environs d’Anvers vont se métamorphoser : la circulation dans la métropole devrait être plus fluide et plus sûre et la ville doit être rendue plus vivable. Pour y parvenir, des chantiers sont lancés et ceux-ci entraînent des désagréments, même si des mesures sont prises pour les limiter.
Le projet consiste à relier la rive gauche (Linkeroever) à la rive droite (Rechteroever) de l’Escaut au nord de la ville, notamment via un tunnel qui passera sous le fleuve (et d’autres qui passeront sous le canal Albert). L’idée est d’alléger le trafic de transit dans les zones résidentielles, tout en fluidifiant le trafic sur le ring.
Début des travaux sur le viaduc de Merksem
Les personnes souhaitant se rendre aux Pays-Bas ne pourront plus emprunter le ring d’Anvers à Merksem. Une déviation via le complexe d’Ekeren est prévue car les deux bretelles de la Groenendaallaan seront fermées, le chantier devrait prendre pas moins de 10 ans. Pendant cette période, le viaduc de Merksem doit être démoli et remplacé par une tranchée partiellement couverte. Or, il s’agit de l’un des tronçons les plus fréquentés du périphérique d’Anvers, 160 000 véhicules l’empruntent chaque jour.
Pour rendre la démolition possible et limiter les perturbations du trafic durant cette période, une rocade, (une autoroute temporaire), sera construite à côté du ring actuel. L’autoroute sera au même niveau que le périphérique du côté du Sportpaleis et comptera sept voies. Cela permettra d’éviter le trafic de transit dans les quartiers environnants et de garantir la sécurité de la circulation pendant les travaux.
Début décembre et début 2022, trois parkings de dissuasion seront ouverts à la périphérie de la ville, offrant aux usagers de la route la possibilité de se tourner vers les transports en commun ou les vélos (partagés) pour parcourir facilement les derniers kilomètres jusqu’au centre-ville. L’objectif est que, d’ici 2030, la moitié des déplacements à Anvers soient effectués par d’autres moyens que la voiture.
Les travaux sur la rive gauche et à Zwijndrecht achevés six mois plus tôt que prévu
Entre-temps, les travaux sur la rive gauche et à Zwijndrecht avancent bien. À tel point qu’ils seront achevés six mois plus tôt que prévu : au second semestre 2024 au lieu du printemps 2025. C’est remarquable, car les travaux sur l’infrastructure autoroutière ont commencé en 2018 et les projets dits de qualité de vie, tels que des pistes cyclables supplémentaires, des murs antibruit et des accotements surélevés, n’ont débuté qu’un an plus tard.
Grâce au confinement et à un planning entièrement revu, il a été possible de réaliser différentes parties en même temps, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps. À la fin de ce mois, le revêtement renouvelé de la E17 dans les deux sens sera prêt et une deuxième série de murs antibruit sera placée le long de l’autoroute. En septembre, le nouvel échangeur à Waaslandhaven-Oost a été terminé.
Qu’en est-il de la pollution au PFOS ?
Lors des travaux sur la rive gauche, une contamination aux PFOS a été découverte dans le sol près du Palingbeek. Il provient de l’entreprise chimique 3M de Zwijndrecht qui a produit cette substance jusqu’en 2001. Le sol pollué a été partiellement traité dans le nouveau viaduc de l’échangeur de Waaslandhaven-Oost. Le sol le plus fortement contaminé se retrouvera probablement dans la berme de sécurité qui sera construite sur le site 3M. Mais cela fait l’objet d’un procès intenté par le collectif de citoyens Grondrecht et Greenpeace. Ils estiment que Lantis ne traite pas les sols pollués avec soin.
L’abaissement de la norme relative aux SPFO à 3 microgrammes par kilogramme de matière sèche a également un impact sur le mouvement du sol dans d’autres parties du grand projet Oosterweel. Le début des travaux du tunnel de l’Escaut a été retardé de trois mois, de septembre à décembre. Et la construction du nœud d’Oosterweel (sur la rive droite) a également été retardée par la question des PFOS. Le montant exact n’est pas encore clair. Pour cela, il faut d’abord réaliser des études et des recherches supplémentaires.
Vidéo mp4 : ▻https://interactief.vrtnws.be/2021/animatie/animatie_oosterweel.mp4
#voiture #alternatives_à_la_voiture #vélo #transport #travail #mobilité #camions #automobile #transports #urbanisme #pollution #Anvers #Belgique #bagnoles
]]> La voiture autonome ? Une catastrophe écologique Celia Izoard pour Reporterre
▻https://reporterre.net/La-voiture-autonome-Une-catastrophe-ecologique
L’industrie automobile prépare activement la généralisation des véhicules autonomes. Problème : leur mise en œuvre à grande échelle aurait des conséquences écologiques très néfastes.
Dans le principe, la prouesse technologique consistant à remplacer par des machines les innombrables opérations complexes qu’effectue une personne au volant paraît difficilement compatible avec l’idée de sobriété. Un des derniers modèles, présenté en janvier au dernier Consumer’s Electronic Show de Las Vegas, le SUV Range Rover équipé par l’entreprise Valeo, comporte pas moins de quatre ou cinq caméras, huit lidars (qui permettent de mesurer les distances à partir d’un faisceau laser), plusieurs radars longue portée, un ordinateur central de grande puissance, une caméra trifocale sur le pare-brise et d’autres capteurs. La généralisation de ces véhicules impliquerait, pour abaisser les coûts de façon acceptable, le lancement d’une production de masse de tous ces objets, en supplément de l’électronique déjà présente dans les véhicules actuels. Aux États-Unis, la National Mining Association rappelle régulièrement aux décideurs que « la sophistication croissante des produits de l’industrie automobile va faire exploser la demande en métaux et la compétition pour ces ressources » [1]. En clair, impossible d’obtenir la matière première de tous ces superalliages sans provoquer une augmentation de l’activité minière, qui compte parmi les industries les plus polluantes [2].
Deuxième problème : la croissance exponentielle des #données (le #data). La conduite automatisée repose sur de gigantesques volumes d’informations que les divers capteurs transmettent aux algorithmes de traitement d’images. Selon Brian Krzanich, PDG d’Intel, un véhicule autonome va générer et consommer, pour huit heures de conduite, environ 40 téraoctets de données, soit l’équivalent de 40 disques durs d’ordinateur. « En circulation, chacun de ces véhicules produira autant de données que 3.000 utilisateurs d’ #internet », précise-t-il [3]. Or la facture énergétique du traitement et du stockage du big data est déjà préoccupante. En France, les #datacenters consommaient déjà en 2015 plus d’électricité que la ville de Lyon. En 2017, ils ont consommé à eux seuls 3 % de l’électricité produite dans le monde, soit 40 % de plus qu’un pays comme le Royaume-Uni [4].
« L’autonomie apparente du propriétaire d’une automobile recouvrait sa radicale dépendance »
Enfin, la généralisation des véhicules autonomes nécessite le déploiement de la #5G et le renouvellement des infrastructures routières. « Il est probable que l’environnement deviendra plus standardisé et proactif à mesure que sera développée une infrastructure plus communicante, résume un article de la Harvard Business Review. Il faut s’imaginer des transmetteurs radio à la place des feux rouges, des réseaux sans fil permettant aux véhicules de communiquer entre eux et avec les infrastructures, et des unités de bord de route fournissant des informations en temps réel sur la météo, le trafic, et d’autres paramètres [5]. »
L’Union européenne finance plusieurs projets de ce type via le programme #Codecs, notamment le projet #Cooperative_ITS_Corridor, une autoroute expérimentale connectée desservant #Amsterdam, #Francfort et #Vienne. Une portion test de 8 km est déjà équipée d’une « unité de bord de route » (comprenant une antenne 5G et des ordinateurs) tous les 500 m et d’une caméra tous les 100 m. On imagine la quantité de matériel nécessaire pour équiper ne serait-ce que toutes les autoroutes d’Europe ! Le projet est loin d’être marqué par la sobriété, et moins encore si l’on imagine « des caméras avec des unités de communication (...) installées sur les feux rouges pour avertir le conducteur du passage “au vert” », comme les auteurs du Livre blanc #Mobility_Nation, le rapport du Boston Consulting Group remis au gouvernement pour accélérer l’essor du #transport_autonome [6].
On peut dès lors s’interroger sur la dénomination de ces véhicules : autonomes, vraiment ? André Gorz montrait déjà en 1973 à quel point l’automobile, qui dépend d’un approvisionnement en pétrole et d’une infrastructure gigantesque, reposait sur une autonomie largement fictive : « Ce véhicule allait obliger [l’automobiliste] à consommer et à utiliser une foule de services marchands et de produits industriels que seuls des tiers pouvaient lui fournir. L’autonomie apparente du propriétaire d’une automobile recouvrait sa radicale dépendance [7]. » La démonstration paraît encore plus probante pour ces véhicules qui ne pourraient « rouler tout seuls » qu’à la condition de modifier radicalement leur environnement en déployant autour d’eux un ensemble de macrosystèmes techniques.
« Un moment de confort, dépourvu de stress, qui offre au consommateur son espace privé, des horaires flexibles, et presque aucune tâche de conduite »
Pour les entreprises, les véhicules dits autonomes participent pourtant de la « #mobilité_durable ». Leur argumentaire a largement été repris par le gouvernement : dans les « Neuf solutions de la nouvelle France industrielle » du président macron, les véhicules autonomes figurent en bonne place dans le volet « #mobilité_écologique ». Quels sont les arguments ? D’une part, l’interconnexion des véhicules et des infrastructures va réduire les embouteillages en permettant d’ajuster les itinéraires en temps réel. Ensuite, la conduite autonome, plus fluide, consommerait moins d’ #énergie. Surtout, le transport autonome serait porteur de la fameuse révolution de l’ #autopartage : on pourrait délaisser son véhicule personnel au profit des services de #robots-taxis en #covoiturage. Mais en analysant cette promesse, on constate qu’elle sert surtout à contrebalancer le principal problème que pose le transport autonome : le redoutable #effet_rebond, tel que les économies d’énergie procurées par une technique vont susciter l’augmentation de la consommation.
Selon un rapport de Morgan Stanley, il paraît vraisemblable que les premiers véhicules autonomes opérationnels à grande échelle seront des #camions de transport routier. Ils seraient pilotés à distance sur des routes complexes et en conduite automatique sur autoroute ; ces camions pourraient circuler en convois, avec un seul chauffeur à la tête de plusieurs véhicules. Étant donné que la paie des chauffeurs représente environ 40 % du coût du transport, les grandes entreprises du secteur s’attendent à une baisse historique des prix, qui donnerait à la route un avantage certain par rapport au #ferroviaire [8]. Que ce soit pour du fret ou de la livraison, on aurait là une incitation à augmenter le nombre de marchandises en circulation, pour le plus grand profit des monopoles de la vente en ligne. Et comment les particuliers, les actifs surmenés par exemple, résisteraient-ils à la tentation de se faire livrer tout et n’importe quoi à domicile ?
Selon ce même rapport, les véhicules autonomes pourraient concurrencer les transports en commun, d’une part en diminuant de deux tiers le coût d’un #taxi, d’autre part en rendant la voiture personnelle plus attractive : « Si l’automobile devient un moment de confort, dépourvu de stress, qui offre au consommateur son espace privé, des horaires flexibles, et presque aucune tâche de conduite, le consommateur pourrait échapper aux désagréments des transports publics en optant pour la “conduite” d’un véhicule autonome personnel. » La voiture autonome renforcerait ainsi le phénomène de suburbanisation, rendant acceptable de vivre plus loin de son travail en permettant à beaucoup de commencer leur journée dès l’aube dans une sorte de bureau privatif mobile. Elle permettrait à de nouveaux usagers — enfants, personnes très âgées — de se déplacer facilement, ce qui augmenterait encore, comme l’a confirmé une étude de l’université de Leeds, le nombre de véhicules sur les routes [9]. En gros, concluent les chercheurs, à partir du moment où il ne sera plus nécessaire de toucher le volant, les effets négatifs se multiplieront.
« Au plan environnemental, la voiture autonome est a priori catastrophique, puisqu’elle va faciliter le recours à l’automobile », confirme Bertrand-Olivier Ducreux, du service transport et mobilités de l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie (Ademe). Ce service est notamment chargé de l’appel à projets « expérimentation du véhicule routier autonome » qui subventionne les entreprises du secteur via le plan d’investissement d’avenir. « La position de l’ #Ademe, c’est de tenter d’orienter les véhicules autonomes vers une mobilité vertueuse, en faisant en sorte qu’ils soient utilisés comme un service d’autopartage. L’idéal, pour nous, c’est une navette de six, huit places sans conducteur. » Par exemple, un véhicule Uber sans chauffeur qui viendrait chercher plusieurs clients effectuant des trajets semblables.
« Une solution efficace serait de réserver les véhicules autonomes aux systèmes de transport collectif plutôt qu’aux particuliers »
En admettant l’idée de confier l’avenir des transports collectifs à Uber et autres géants du net, la promotion de ces robots-taxis pourrait-elle suffire à enrayer ce qui ressemble à une étape de plus vers la #surconsommation ? Pour Thomas Le Gallic, chercheur en prospective au sein du laboratoire Ville Mobilité Transport, le pari est risqué. « Les études concluent que les véhicules autonomes pourraient aussi bien doubler que diviser par deux la consommation d’énergie associée à la mobilité des personnes. Mais l’augmentation semble plus probable, parce que les gens seront incités à faire des trajets plus longs. Pour moi, une solution efficace serait de réserver les véhicules autonomes aux systèmes de transport collectif plutôt qu’aux particuliers. Mais ce n’est pas la tendance qui se dessine. »
Ainsi, loin de l’étiquette « mobilité écologique » sous laquelle les pouvoirs publics investissent dans les véhicules autonomes, il faudrait inverser le constat : pour que cette innovation ne soit pas catastrophique, il faudrait une politique extrêmement volontariste.
Cela impliquerait que le gouvernement, de manière assez invraisemblable, décide de rendre la voiture personnelle prohibitive pour la remplacer par une ambitieuse politique de transports publics et de navettes. Est-ce vraiment le projet ? L’État prévoit-il de se donner les moyens de limiter drastiquement les ventes des constructeurs automobiles ? Est-ce vraiment ce qu’Emmanuel Macron avait en tête, lors de son discours de mars 2018 sur l’ #intelligence_artificielle, quand il déclarait vouloir mener la « bataille essentielle » de la voiture autonome parce que « la #France est une grande nation automobile, et nous y avons notre rôle historique » ?
En mai 2018, l’État avait déjà dépensé près de 200 millions d’euros pour subventionner la #recherche en véhicules autonomes [10]. C’est sans commune mesure avec ce que pourrait ensuite coûter la mise en œuvre de la 5G, la refonte des infrastructures routières, les mesures de #cybersécurité, soit les investissements publics colossaux nécessaires à leur déploiement, auxquels il faut ajouter le coût social de la mise au chômage de plusieurs centaines de milliers de chauffeurs professionnels.
Si l’objectif est de mener la « révolution de l’autopartage » et d’en finir avec la voiture personnelle, a-t-on besoin des véhicules autonomes ? Ces investissements ne pourraient-ils pas tout aussi bien servir à mener une aussi ambitieuse politique de transports collectifs avec conducteurs en finançant les trains, les bus et les navettes que réclament les habitants des campagnes et de la France périurbaine pour délaisser leur voiture personnelle ?
Notes
[1] « Minerals Drive the Auto Industry », American Mining Association, 10/02/14.
[2] Cf. Revue Z, n° 12, « Trésors et conquêtes », Agone, 2018.
[3] « Just one autonomous car will use 4000 GB of data per day », Network World, 7/12/16.
[4] « Quand le stockage de données consommera plus d’énergie que le monde n’en produit », L’Usine nouvelle, 29/06/18.
[5] « To Make Self-Driving Cars Safe, We Also Need Better Roads and Infrastructure », 14/08/18.
[6] « Réinventer la mobilité urbaine et périurbaine à l’horizon 2030 », novembre 2017. Le Boston Consulting Group est une émanation du Forum économique mondial financé par 1.000 multinationales réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards d’euros.
[7] « L’idéologie sociale de la bagnole », Le Sauvage, automne 1973.
[8] Blue Paper on Autonomous Cars, 2013.
[9] « Self-driving Cars : Will They Reduce Energy Use ? », University of Leeds, 2016 ; « Will Self-driving Cars Be Good or Bad for the Planet ? », geekwire.com, 25/02/16.
[10] Développement des véhicules autonomes : orientations stratégiques pour l’action publique, mai 2018.
Déception pour les salariés de l’usine fermée de Knorr en Alsace
▻https://www.lefigaro.fr/social/deception-pour-les-salaries-de-l-usine-fermee-de-knorr-en-alsace-20210810
Les syndicats de l’usine de Duppigheim ont signé lundi le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) proposé par la direction, qui délocalise partiellement l’activité en Pologne et en Roumanie.
Duppigheim, les chaînes de production continueront à tourner au ralenti jusqu’à fin septembre, avant leur arrêt définitif. Sur les 261 salariés, 70 salariés pourront être reclassés dans d’autres usines françaises à Saint-Dizier, en Haute-Marne, Compiègne et Le Meux, dans l’Oise ou Chevigny en Côte-d’Or. Mais les travailleurs de l’usine, dont 80% ont plus de 55 ans, sont aussi « assez peu qualifiés », selon Martial Schwartz : ils craignent donc de ne pas retrouver d’emploi.
Une baisse « structurelle des ventes » invoquée
Pour justifier la fermeture de l’usine alsacienne, Unilever, propriétaire de la marque Knorr, évoquait fin mars « la baisse structurelle des ventes depuis dix ans et qui s’accélère depuis cinq ans, les consommateurs privilégiant de plus en plus le fait maison ». Le marché français des soupes a connu une baisse particulièrement marquée entre 2012 et 2019, de l’ordre de 26% des ventes en volume.
La production de Duppigheim sera désormais assurée par un sous-traitant en Bretagne et par deux usines du groupe, en Roumanie et Pologne. Une décision qui rappelle celle de Nestlé : le géant de l’agroalimentaire avait également arrêté la production de bouillons, soupes et préparations culinaires Maggi à Itancourt, dans l’Aisne, en janvier 2020, pour la transférer en République tchèque et en Pologne. 158 salariés étaient alors menacés de perdre leur emploi.
#pologne #roumanie #chômage #tchequie #ue en marche #union_européenne #en_marche #multinationale #soupe le #mépris #camions en plus sur la route Le #scociétal, c’est ça aussi, et en #France
]]>De fausses incitations amplifient le #transit
Une recrudescence du nombre de #poids_lourds_électriques au lieu du transfert du trafic de marchandises sur le rail : une nouvelle directive européenne pourrait encore accentuer les #nuisances liées au #trafic de fret transalpin.
À la mi-juin 2021, les négociateur·trice·s du Conseil et du Parlement européen ont conclu un accord provisoire sur l’actualisation des règles de #tarification_routière dans le cadre de la directive #Eurovignette. Les nouvelles dispositions prévoient des réductions de tarification pouvant atteindre 75 % pour les poids lourds électriques et à #hydrogène. Stephan Tischler, enseignant-chercheur dans le domaine des transports et président de CIPRA Autriche, voit ces nouvelles règles d’un œil critique : « Sous le couvert de la lutte contre le #changement_climatique, cette réforme de la #directive_Eurovignette réduirait massivement le #coût des #transports_de_marchandises par #camions_électriques. » 2,4 millions de poids lourds empruntent chaque année le col du Brenner entre l’Autriche et l’Italie, soit deux fois plus qu’en 1998. Avec la nouvelle directive Eurovignette, la situation devrait encore empirer. Il existe actuellement encore très peu de poids lourds électriques ou à hydrogène, mais selon Stephan Tischler, leur nombre devrait augmenter fortement dans les années à venir.
En signant le protocole Transports de la Convention alpine, les États alpins et l’Union européenne ont convenu il y a déjà 30 ans de transférer le transport des marchandises sur le rail. Pour réussir le report modal, l’un des objectifs centraux définis dans le protocole est la création d’infrastructures appropriées et de mesures incitatives conformes au marché. La nouvelle directive s’éloigne de cet objectif, déclare Stephan Tischler. Les représentations nationales de la CIPRA ont adressé des lettres ouvertes aux représentant·e·s de leurs pays au Parlement européen pour attirer leur attention sur la problématique de la nouvelle directive Eurovignette, qui pourrait être adoptée dès 2021.
▻https://www.cipra.org/fr/nouveautes/de-fausses--incitations-amplifient-le-transit
#véhicules_électriques #transport_routier #transport_ferroviaire #poids_lourds
La déraison de la #croissance (des #transports)
▻http://carfree.fr/index.php/2020/09/18/la-deraison-de-la-croissance-des-transports
Les transports, tout particulièrement internationaux, sont une illustration de l’aberration de notre logique actuelle de fonctionnement. Il s’agit d’une des activités les plus polluantes et les plus consommatrices d’énergie. Et Lire la suite...
#Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #Fin_du_pétrole #Réchauffement_climatique #camions #décroissance #économie #local #marchandises #mondialisation #société
]]>Le camion aménagé: un bonheur non négociable?
▻http://carfree.fr/index.php/2020/09/09/le-camion-amenage-un-bonheur-non-negociable
Notre monde tourne autour de la bagnole : travail, loisirs, courses, mobilité du quotidien ou des #vacances, seul, en famille ou avec les amis, on y écoute la musique qu’on veut, Lire la suite...
#Alternatives_à_la_voiture #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Vie_sans_voiture #camions #campagne #grenoble #loisirs_motorisés #montagne
]]>Paroles… Paroles…
▻http://carfree.fr/index.php/2020/08/04/paroles-paroles
Avec Jean Castex, le nouveau premier ministre, et Barbara Pompili, nouvelle ministre de l’environnement, on va voir ce qu’on va voir en matière de #fret ferroviaire. Le fret ferroviaire est Lire la suite...
#Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #bayonne #Belgique #calais #camions #cherbourg #espagne #marchandises #perpignan #rungis #sète #sncf #Suisse #trains #transport #transports_en_commun
]]>Truck-Driving Jobs: Are They Headed for Rapid Elimination? - Maury Gittleman, Kristen Monaco, 2020
▻https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0019793919858079
The authors analyze the potential effects of automation on the jobs of truck drivers and conclude that media accounts predicting the imminent loss of millions of truck-driving jobs are overstated. Their conclusion is based on three main factors. First, the count of truck drivers is often inflated due to a misunderstanding of the occupational classification system used in federal statistics. Second, truck drivers do more than drive, and these non-driving tasks will continue to be in demand. Third, the requirements of technology, combined with complex regulations over how trucks can operate in the United States, imply that certain segments of trucking will be easier to automate than others. Long-haul trucking (which constitutes a minority of jobs) will be much easier to automate than will short-haul trucking (or the last mile), in which the bulk of employment lies. Although technology will likely transform the status quo in the trucking industry, it does not necessarily imply the wholesale elimination of the demand for truck drivers, as conventional accounts suggest.
#Travail #Véhicules_autonomes #Camions #Camionneurs #Hype #Intelligence_articficielle
]]>#perpignan-Rungis : le gouvernement préfère des milliers de #camions supplémentaires plutôt que le #fret ferroviaire
▻http://carfree.fr/index.php/2019/11/04/perpignan-rungis-le-gouvernement-prefere-des-milliers-de-camions-supplementa
La ligne de train Perpignan-Rungis, qui permet d’approvisionner l’Île-de-France en fruits et légumes, doit rouvrir ce 1er novembre, a promis la ministre Elisabeth Borne. Sa réouverture permettra d’éviter la pollution Lire la suite...
#Alternatives_à_la_voiture #Réchauffement_climatique #Transports_publics #livraisons #paris #sncf #trains
]]>A deux doigts d’inventer le train…
▻http://carfree.fr/index.php/2019/09/20/a-deux-doigts-dinventer-le-train
France-Inter, ce n’est plus ce que c’était. Aujourd’hui, on y découvre une sorte de publi-reportage pour un truc censé être « innovant » et « disruptif » en langage macronien, à savoir le « platooning« … Lire la suite...
#Transports_publics #camions #critique #Emmanuel_Macron #fret #marchandises #sncf #trains #transport
]]>Le plan secret d’#Amazon en France
►https://reporterre.net/Le-plan-secret-d-Amazon-en-France
Enquête 1/3 - Amazon rêve d’un monde où ses clients seraient livrés en un jour. Pour y parvenir, la #multinationale multiplie les #hangars démesurés où se succèdent les #camions. Ce développement, en France, suit une stratégie de mise en #concurrence de #territoires souvent sinistrés. Reporterre la détaille et publie la carte exclusive des implantations d’Amazon.
]]>Près d’#Arles, un #projet_autoroutier menace la dernière #steppe d’Europe
▻https://reporterre.net/Pres-d-Arles-un-projet-autoroutier-menace-la-derniere-steppe-d-Europe
Si l’on a bien en tête l’image d’Arles comme cité antique classée au patrimoine mondial de l’Unesco, on sait moins qu’elle étouffe sous les gaz des véhicules qui la traversent chaque jour via la nationale 113. La 2x2 voies qui relie Saint-Martin-de-Crau à Arles, dans les Bouches-du-Rhône, est l’unique tronçon non autoroutier le long de la Méditerranée française. Et donc s’ajoute à la circulation locale un #trafic_international de #camions reliant l’Italie, l’Espagne et le premier port français de marchandises, celui de Marseille-Fos. En 2010, le trafic avait été évalué par les services de l’État à près de 63.000 véhicules par jour. On serait désormais aux alentours des 80.000 véhicules par jour alors qu’Arles compte un peu plus de 50.000 habitants. « Cela crée une nuisance sonore, des #embouteillages, de la #pollution, et c’est dangereux, poursuit Robert Rocchi. Il y a dix jours un camion citerne a heurté un autre camion à moins de 100 mètres des habitations. Il faut sortir ces véhicules de la ville ! »
Depuis 25 ans, la solution promise par l’État est –- excusez du jeu de mots –- une arlésienne : un contournement autoroutier annoncé en 1995, 2004, 2010… À chaque fois, le projet a été lancé puis oublié dans les tiroirs de l’administration. Mais il vient de franchir un nouveau pas décisif. La député LREM de la circonscription, Monica Michel, a obtenu son inscription dans le projet de #loi_d’orientation_des_mobilités, qui sera discuté par les sénateurs à partir du 19 mars. Une enquête publique aurait lieu en 2021, les travaux commenceraient en 2023. Les associations de riverains poussent un ouf de soulagement. Mais les écologistes, eux, s’alarment.
]]> Un projet d’autoroute hérisse les défenseurs de l’environnement en Camargue AFP - Le figaro - 2 mars 2019
▻http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/03/02/20002-20190302ARTFIG00042-un-projet-d-autoroute-herisse-les-defenseurs-de-l
Relancé par le gouvernement, un projet de contournement de la ville d’Arles hérisse les écologistes, qui redoutent l’impact sur les terres agricoles et les écosystèmes aux portes de la Camargue.
Chaque jour, Arles - la cité provençale prisée des touristes pour sa feria et son festival de photographie - est empoisonnée par les gaz d’échappement de 80.000 véhicules en transit. Parmi eux, des milliers de camions qui relient l’Espagne à l’Italie. Évoqué depuis au moins un quart de siècle et plusieurs fois enterré, le projet de contournement autoroutier, baptisé A54, a été relancé fin 2018 par le gouvernement, dans une liste de « grands projets » d’infrastructures à mener à bien malgré la disette budgétaire. Des études ont été lancées pour réactualiser le projet.
Très soutenu localement, des milieux économiques à la mairie communiste, le projet fait cependant bondir des associations écologistes qui tentent de protéger les équilibres fragiles d’une zone unique, entre le parc régional de Camargue, la plus vaste zone humide d’Europe, et la plaine de la Crau, steppe de 25.000 hectares. Et vendredi, ils ont reçu l’appui de deux eurodéputés EELV, José Bové et Michèle Rivasi, venus dénoncer un projet qu’ils estiment « dévastateur, polluant et climaticide ». « Ce contournement, c’est 900 hectares de terres agricoles perdues, dont 700 hectares de terres arables ! », s’alarme Michèle Rivasi. « Faire cette autoroute, c’est montrer qu’on n’a rien compris au changement climatique », ajoute-t-elle, contemplant depuis un pont la plaine déjà balafrée par la voie rapide et une voie ferrée.
Les flamants roses au contact des camions
Cigognes, canards, flamants roses et tortues du parc régional de Camargue devront voisiner avec les camions, dénoncent les détracteurs du projet, qui craignent une hausse du trafic. « On ne passe pas au milieu du delta du Rhône », rétorque Jean-Luc Masson, élu d’Arles qui préside l’entité chargée de veiller sur les digues du fleuve. Le périmètre du parc régional a été rogné pour le « rendre compatible » avec le projet, précise-t-il. Pour tenter de mobiliser, l’ancien leader paysan José Bové évoque le contournement autoroutier de Strasbourg (GCO), « un projet qui ressemble comme deux gouttes d’eau » à celui d’Arles. Ses travaux ont été en partie suspendus par la justice après une mobilisation des écologistes. . . . .
#grands_projets_inutiles #capitalisme #massacre de la #Camargue à venir, ainsi que d’#Arles et du #parc_régional #camions #écologie
]]> L’autoroute vers la France entièrement bloquée à Rekkem par les syndicats du transport
▻https://www.rtbf.be/info/regions/detail_des-militants-de-la-csc-transcom-menent-une-action-au-poste-frontiere-de
Les syndicats du transport manifestaient lundi au poste-frontière de Rekkem et bloquaient l’autoroute l’autoroute E17 en direction de la France.
Les syndicats du transport se sont rassemblés aux alentours de 07h30 lundi matin. Ils ont d’abord mené une petite action sur un parking avant de bloquer complètement l’autoroute E17. Ils dénoncent les plans de l’Europe autour des temps de conduite et de repos des conducteurs de poids lourds et de bus.
Ils veulent informer les chauffeurs de poids lourds et de bus des dangers du paquet « mobilité » voulu par les autorités européennes qui vise à raccourcir les temps de repos des chauffeurs, et donc d’allonger leur présence sur les routes.
Les syndicats trouvent cela dangereux. « A Rekkem, nous allons informer de manière proactive les chauffeurs de poids lourds mais aussi les automobilistes sur les dangers de l’applications – si elles passent – de nouvelles législations européennes sur les temps de conduite et de repos, explique Roberto Parillo, président de la CSC Transcom. L’Europe veut diminuer le temps de repos des chauffeurs. En faisant cela, elle mettrait en danger la sécurité des chauffeurs et des citoyens. »
Cette action a lieu à de nombreux postes frontière européens.
#transport #transports #camions #ue #union_européenne #parlement_européen #esclavage
]]>«Taxe carbone : Faisons payer les plus gros pollueurs industriels, jusqu’ici largement exonérés»
Rendons la fiscalité carbone plus juste qu’elle ne l’est en taxant les sites industriels les plus polluants, qui sont jusqu’ici largement exonérés.
▻https://www.lejdd.fr/Societe/tribune-appliquons-la-vraie-taxe-carbone-3821795
]]>Ardennes : Peste porcine africaine : la filière française s’inquiète
Le ministère français de l’Agriculture a reçu les différents acteurs de la filière porcine pour faire le point sur la situation, ce vendredi après-midi. Alors que deux cas de peste porcine africaine ont été détectés en Province de Luxembourg ce jeudi, les autorités françaises prennent des mesures pour contrer une menace économique importante dans l’Hexagone.
Au lendemain de la détection de deux cas de Peste porcine africaine en Belgique, les acteurs français de la filière porcine ont été reçus par la Direction générale de l’Alimentation, qui dépend du ministère de l’Agriculture. Éleveurs, abatteurs, vétérinaires et chasseurs ont participé à cette réunion. L’objectif principal était qu’ils présentent leur stratégie pour contrer l’entrée de la maladie des suidés sur le territoire français. Mesures de prévention
Si les éleveurs porcins sont très engagés dans la prévention, c’est notamment parce que la menace de peste les inquiète depuis plusieurs mois, sachant que la maladie existe depuis quatre ou cinq ans dans les pays de l’Est de l’Europe. C’est donc bien préparés que les acteurs de la filière ont interpellé les autorités. Des mesures ont ainsi été prises, notamment auprès des chasseurs de France. Il leur est d’abord demandé de restreindre la chasse dans les communes qui longent la frontière belge, de manière à éviter au maximum les déplacements d’animaux. Mais aussi d’organiser des actions de surveillance de l’état sanitaire des sangliers. Du côté des élevages, les autorités rappellent les règles de biosécurité, demandent d’isoler les bâtiments contre les animaux sauvages, et de porter « une attention particulière au développement frontalier avec la Belgique. »
Tout un secteur en danger
C’est la Bretagne qui est particulièrement concernée par le risque économique que représente la maladie, puisque 60% de la production porcine de France viennent de cette région du pays. Si le virus devait passer la frontière, c’est toute une filière pérenne qui serait en danger. Concrètement, si un cas est détecté dans un élevage de l’Hexagone, il sera directement question d’un abattage total. Mais également d’une désinfection complète des lieux, de l’instauration d’un périmètre de sécurité, d’une maîtrise du mouvement des animaux et d’un contrôle de tout ce qui entrera et sortira de l’exploitation victime. Bref, une éradication immédiate qui représenterait une perte colossale pour tout éleveur concerné.
#agriculture #élevage #productivisme #mondialisation #porcs #cochons #sangliers #ue #union_européenne #Bretagne #transports #camions #sanglier
]]>Les émissions des camions bientôt plafonnées en Europe
▻https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/truck-industry-braces-for-their-first-co2-limits-in-europe
Ces véhicules ne représentent que 5 % du trafic routier, mais sont responsables d’un quart des #émissions de CO2 sur les routes européennes, en raison de leurs trajets plus longs et plus fréquents.
La Commission devrait proposer une réduction d’au moins 30 % des émissions des #camions d’ici à 2030. Tous les nouveaux camions fabriqués après l’entrée en vigueur probable de la loi en 2020 devront respecter les limites d’émissions conçues pour aider l’UE à atteindre son objectif global. Les limites s’appliqueront aux émissions moyennes de tous les camions, mais ne s’appliqueront pas aux vieux véhicules.
Between 1990 and 2016, CO2 emissions from HDVs [heavy duty vehicles] increased by 25 %. Future trends show that, without additional actions to curb CO2 emissions, the share of road transport CO2 emissions for which the HDV sector is responsible is set to increase from 27 % in 2016 to 32 % in 2030. In absolute terms, it is set to increase by 10 % in 2030 compared with 2010. Such increases in emissions are not compatible with the EU’s long-term policy objective of reducing GHG emissions from transport by at least 60 % by 2050 compared with their 1990 level as reiterated in the European Commission’s recent low-emission mobility strategy.
▻https://www.eea.europa.eu/themes/transport/heavy-duty-vehicles
]]>AL HURRIYA الحریة - Freedom - Liberté
Nous voici voisins, à Calais.
Tu es de passage, en migration.
Qu’as-tu vu ? Qu’as tu vécu ?
Quelles sont tes impressions ?
L’histoire se dessine et nous nous regardons.
Hé toi ! Comment tu dis liberté ?
▻https://vimeo.com/190769521
#court-métrage #film #film_d'animation #migrations #liberté #asile #réfugiés #Calais #France #frontières #barrières_frontalières #barbelé #espoir #destin #camions #oiseaux #grillages #campement #jungle #démantèlement #destruction #al_hurriya
cc @reka
Une pétition exige une meilleure surveillance des camions en Suisse RTS - ats/vtom - 15 Aout 2016
▻http://www.rts.ch/info/suisse/8843501-une-petition-exige-une-meilleure-surveillance-des-camions-en-suisse.html
L’Initiative des Alpes a remis mardi à la Chancellerie fédérale une pétition munie de 10’398 signatures demandant davantage de contrôles sur les camions en transit à travers la Suisse.
Pour l’Initiative des Alpes, il est urgent que la conseillère fédérale Doris Leuthard tienne compte de cet appel. L’association pour la protection des régions alpines demande notamment de renforcer le réseau de surveillance du trafic poids lourd, d’accélérer la réalisation du centre de contrôle au Tessin et de publier chaque année les résultats des contrôles.
Plusieurs interventions en ce sens ont déjà été déposées au Parlement.
4% des camions contrôlés
A ce jour, moins de 4% de tous les véhicules transportant des marchandises à travers les Alpes font l’objet d’un contrôle, rappelle l’association. Pourtant, près d ’un tiers des poids lourds contrôlés en 2016 dans le canton d’Uri présentaient des manques techniques, une surcharge ou des violations des temps de travail et de repos prescrits.
En février, des contrôles ont révélé que le système d’échappement de nombreux camions étrangers était manipulé. La police a arrêté depuis plus de cent poids lourds dont le système adblue, permettant de réduire les émissions en oxyde d’azote, était délibérément défectueux.
]]>Tesla developing self-driving tech for semi-truck, wants to test in Nevada
▻https://www.reuters.com/article/us-tesla-truck-autonomous-idUSKBN1AP2GD
#Tesla Inc is developing a long-haul, electric semi-truck that can drive itself and move in “platoons” that automatically follow a lead vehicle, and is getting closer to testing a prototype
]]>La casse du fret ferroviaire
Seules 10% des marchandises françaises sont transportées via le rail, contre 30% dans les années 1980. Le secteur subit la concurrence féroce des camions. Interview.
▻http://www.lecourrier.ch/146956/la_casse_du_fret_ferroviaire
#transport_ferroviaire #fret #camions #route #chemin_de_fer #France #transport_de_marchandises
]]>Un camion sur deux en infraction au Grand- Duché
LUXEMBOURG/BELGIQUE/PAYS-BAS - Les services d’inspection du Benelux ont effectué mercredi des contrôles du transport routier en sept endroits, dont la Croix de Gasperich.
Une opération de contrôle du transport routier de grande ampleur a eu lieu mercredi en sept endroits différents du Benelux, dont la Croix de Gasperich (Grand-Duché). Des inspecteurs belges, néerlandais et luxembourgeois ont contrôlé les camions de façon ciblée pour détecter d’éventuelles fraudes concernant le tachygraphe, le respect des temps de conduite et de repos, des documents de bord et de la surcharge.
Au total, 84 camions ont été inspectés, dont 16 au Luxembourg. Au Grand-Duché, un véhicule sur deux s’est révélé en infraction, un chiffre supérieur à la moyenne des camions « fautifs » ce jour-là (31 sur 84). Autre constat de cette opération : les infractions relevées dans les véhicules au Luxembourg (35) ont représenté à elles seules plus de la moitié de l’ensemble des violations de la réglementation (62).
Dix agents douaniers luxembourgeois et deux inspecteurs venus de Belgique ont participé au contrôle à la Croix de Gasperich. Les 35 infractions relevées dans les 16 camions contrôlés ont été verbalisées à hauteur de 5 580 euros. Dans le détail, 30 infractions concernaient les temps de conduite, 3 une anomalie de charge ou de dépassement (longueur/largeur) et 2 un défaut d’eurovignettes.
. . . . . . .
▻http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Un-camion-sur-deux-en-infraction-au-Grand-Duche-16454682
#camions #transport #fraude #union_européenne #UE #UEF #Luxembourg #Belgique #Pays_Bas #Bénélux
Les #voitures #diesel polluent dix fois plus que les #camions – EurActiv.fr
▻http://www.euractiv.fr/section/climat-environnement/news/diesel-cars-are-10-times-more-toxic-than-trucks-and-buses-data-shows
Les résultats montrent que les véhicules utilitaires lourds testés en Allemagne et en Finlande émettent environ 210 mg de NOx par kilomètre parcouru, soit moins de la moitié des 500 mg/km émis par les voitures modernes à diesel qui répondent pourtant aux normes les plus élevées « Euro 6 ».
Toutefois, les bus et camions ont des plus gros moteurs et brûlent plus de diesel par kilomètre, ce qui signifie que les voitures produisent dix fois plus de NOx par litre de carburant.
L’analyse de l’ICCT montre par ailleurs que les fabricants sont capables de s’assurer que les poids lourds respectent les limites de pollution même sur la route, alors que les émissions des voitures grimpent en flèche en conditions réelles.
]]>Transport de marchandises : changeons d’ère ! Documentaire de Gilles Balbastre
►https://www.youtube.com/watch?v=jmydwmmDB5E
Un an après la sortie du documentaire « Vérités et mensonges sur la SNCF » commandé par le CE SNCF Nord-Pas-de-Calais, un autre comité d’entreprise cheminot, celui de FRET SNCF, m’a demandé de réaliser un film sur l’état du transport de marchandises en France en 2016.
En tant que fils de cheminot, qui plus est en poste durant toute sa carrière au triage d’Hourcade près de Bordeaux, en tant que journaliste et réalisateur « spécialisé » dans le domaine du travail, des services publics, de l’économie, je savais plus ou moins que le fret ferroviaire n’était pas en forme. Mais de là à avoir conscience de l’étendue des dégâts et de la rapidité de la casse, il y avait un pas que ce film a permis de franchir. 85% des marchandises passent désormais par la route, à peine 10% par le rail. La part du rail a été divisée par trois en une quinzaine d’années seulement.
Et pourtant, ce n’est pas faute pour les cheminots d’avoir tiré le signal d’alarme. Mais que voulez-vous, les médias et les journalistes détournent leurs yeux vers des sujets plus importants comme la folie Pokemon et les frasques de Benzema ou de Nabilla...
Les principales leçons que l’on peut tirer après avoir fait et vu ce film sont :
1 - des choix économiques et écologiques d’importance sont faits dans notre pays dans une absence totale de débat public et dans un silence médiatique assourdissant,
2- la parole des salariés, des élus salariés et des syndicalistes est d’une très grande richesse quand on prend le temps d’aller la chercher et de la restituer.
A l’aube d’une campagne présidentielle et législative qui s’annonce plus glauque et réactionnaire que jamais, il faut rendre grâce à un comité d’entreprise comme celui de SNCF Fret dirigé par des syndicats combatifs de créer un espace de liberté pour une information non polluée.
Pour visionner le film, rendez-vous sur le site de Fret SNCF : ▻http://www.fret21.org ou à l’adresse suivante : ►https://www.youtube.com/watch?v=jmydwmmDB5E
Gilles Balbastre, réalisateur (notamment des Nouveaux chiens de garde avec Yannick Kergoat)
« Vérités et mensonges sur la SNCF » (►https://www.youtube.com/watch?v=gT3PPOXZqNk)
#Transport #communication #marchandises #train #SNCF #Gille_Balbastre #Documentaire #camions
]]>Top 5 des #camions du futur
▻http://www.futura-sciences.com/tech/actualites/voiture-top-5-camions-futur-64300
La cabine ressemble davantage à un salon ou un bureau. Le chauffeur peut par exemple se consacrer aux tâches administratives liées à sa mission.
Le truc qui fait envie : comme le chauffeur est un gros branleur toujours assis et qu’il a plein de temps libre, il pourra en profiter pour faire secrétaire en même temps !
Sinon, pendant ce temps, on continue à démolir le rail !
]]>On thin ice: a Siberian highway photo essay
▻http://www.theguardian.com/artanddesign/ng-interactive/2016/may/11/on-thin-ice-a-siberian-highway-photo-essay
Every winter huge areas of the rivers and lake freeze solid opening up perilous trade routes that are inaccessible in the summer months. RFE/RL photojournalist Amos Chapple was invited on the journey