• Macron demande un tour de vis sur l’expulsion des étrangers irréguliers - France - Le Télégramme
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    Au cours d’une réunion, mercredi, Emmanuel Macron a réclamé une meilleure efficacité des expulsions d’étrangers en situation irrégulière.

    Emmanuel Macron a réuni mercredi plusieurs ministres pour réclamer une meilleure efficacité des expulsions d’étrangers en situation irrégulière, encore mal appliquées, alors que l’exécutif s’attend à un afflux d’arrivées post-covid, a indiqué l’Élysée.

    Cette réunion s’est déroulée en présence du Premier ministre Jean Castex et des ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangers) et une représentante du Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.

    « Les demandes d’asile sont de plus en plus détournées : les étrangers demandent systématiquement l’asile en sachant que l’examen de leur dossier dure plusieurs mois et qu’ils sont pris en charge de manière très avantageuse », a commenté un conseiller.

    « Or, le taux d’acceptabilité de l’immigration dans notre pays est de plus en plus bas », a-t-il relevé.

    « Nous avons un problème d’éloignement »
    Aussi, le chef de l’État a-t-il demandé aux ministres « d’activer de manière volontariste les dispositifs en vigueur » et d’intensifier les négociations avec les pays d’origine pour qu’ils acceptent le retour de davantage de leurs ressortissants.

    Sur environ 120 000 demandeurs d’asile par an, 20 000 obtiennent le statut de réfugiés, 20 000 repartent et 80 000 se maintiennent illégalement sur le territoire.

    « Nous avons un problème d’éloignement », a reconnu la présidence, « notre système est très difficile à activer pour des raisons politiques, diplomatiques et médiatiques », même si le taux d’exécution des décisions d’expulsion s’est amélioré d’un tiers.

    Fin 2020, la commissaire européenne aux Affaires intérieures avait estimé devant le Sénat que le taux d’exécution moyen d’une décision d’expulsion est de 30 % en Europe mais chute à « 13, 14 % pour la France », alors que l’Élysée avance le chiffre de 15,3 %.

    Le chef de l’État, qui au début de son quinquennat évoquait l’objectif d’un taux d’exécution de 100 %, a demandé mercredi des mesures « opérationnelles très rapidement », en ciblant en priorité l’expulsion des étrangers irréguliers auteurs d’actes de terrorisme ou fichés pour radicalisation ainsi que ceux ayant commis des crimes et délits et autres infractions graves.

    L’objectif est de les emmener directement à l’aéroport dès leur sortie de prison, grâce à une coordination des administrations.

    Sur 1 115 étrangers en situation irrégulière et fichés pour radicalisation, 514 sont encore sur le territoire - souvent parce qu’ils sont incarcérés - dont 400 sont sous surveillance et 601 ont quitté le territoire. Environ 250 étrangers relevant de cette catégorie pourraient être expulsés dans les semaines qui viennent, selon l’Élysée.

    « Négociations diplomatiques »
    Les étrangers irréguliers ayant commis des crimes et délits feront aussi l’objet d’expulsions systématiques. « Il s’agit essentiellement de personnes venant du Maghreb - Algérie, Maroc, Tunisie - mais aussi de Russie et d’Afrique ».

    La France compte insister auprès de ces pays pour qu’ils accordent davantage des laisser-passer consulaires qui permettent les retours. Elle veut aussi obtenir que le test PCR désormais exigé soit effectué non pas au départ de France mais à l’arrivée.

    « On ne peut pas les obliger à subir ce test PCR exigé au départ et ceux qui soutiennent leur cause leur disent que le meilleur moyen de rester en France est de refuser le test », a souligné l’Élysée.

    « Le président a demandé que les négociations diplomatiques soient engagées de manières très volontaristes. Avec l’Algérie, avec qui les discussions sont plus difficiles, nous envisageons des mesures plus drastiques et nos demandes seront portées à leur connaissance très rapidement », a averti la présidence française sans autre détail.

  • Macron Leaks : les dessous d’une incroyable machination financière, par Mediapart - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/2458

    Ce qui était, au choix, un coup-fourré des « milieux d’extrême-droite » ou une « manœuvre russe » deux jours avant le second tour de la présidentielle devient une vraie information trois semaines avant les législatives : on connaît désormais les combines de l’incroyable machination financière qui a amené le produit marketing #Macron à la présidence de notre République. Toutes ces révélations étaient bien contenues dans les Macron Leaks. Mediapart les relaie aujourd’hui (les intertitres sont de mes soins).

    #banques-d'affaires #campagnes_électorales #fundraising

    Et no paywall. Merci qui ? Merci Yéti !

    • Dès avril 2016, alors qu’Emmanuel Macron est encore ministre, #Christian_Dargnat, ancien directeur général de BNP-Paribas Asset Management, organise et préside l’association de financement d’En Marche ! (AFCPEM) :

      Dans cette petite équipe soudée, on trouve #Emmanuel_Miquel, capital-risqueur chez Ardia et trésorier de la même association, mais aussi deux de ses anciens camarades de HEC : #Stanislas_Guerini, directeur de l’expérience client chez Elis, délégué du mouvement à Paris et aujourd’hui candidat aux législatives dans la capitale ; et #Cédric_O, un jeune directeur d’usine du groupe #Safran, ancien du cabinet de Moscovici à Bercy.

      Parmi les donateurs :

      La banque Rothschild, où a travaillé Emmanuel Macron pendant quatre ans, lui apporte un soutien sans réserve. Fin septembre, Olivier Pécoux, directeur général de Rothschild – dans les faits il est le dirigeant opérationnel de la banque –, organise pour En Marche ! une rencontre de donateurs potentiels sur les Champs-Élysées. Déjà contributeur pour un montant de 7 500 euros au mouvement, M. Pécoux n’avait toujours pas été remboursé des frais engagés pour l’événement sept mois plus tard. L’a-t-il été depuis ? Il n’a pas répondu aux sollicitations de Mediapart.

      Cinq autres associés-gérants de cette banque, interlocuteur privilégié de l’État dans des opérations capitales menées par le ministère des finances, ont aussi directement soutenu En Marche !. Il s’agit de Laurent Baril (don maximal de 7 500 euros), de Cyril Dubois de Mont-Marin (7 500 euros), de Cyrille Harfouche (7 500 euros), d’Alexandre de Rothschild (2 500 euros) et d’Arnaud Joubert (7 500 euros). Florence Danjoux – compagne de Vincent Danjoux (autre associé de la banque) – fait aussi partie des premiers donateurs (7 500 euros). Tout comme Luce Gendry (3 000 euros), associée-gérante jusqu’en 2016.

      Le 19 mai 2016, un cadre de Rothschild, Philippe Guez, a aussi organisé une récolte de dons dans son appartement du XVIe arrondissement. Y étaient conviés une dizaine d’invités – chefs d’entreprise, avocats, family office et investisseurs dans l’immobilier –, en compagnie de Christian Dargnat et d’Emmanuel Macron. « Tous ont été informés d’une contribution de 7 500 euros », précise alors l’hôte de l’événement.

      #Emmanuel_Macron
      #Conflit_d'Intérêt
      #EnMarcheVersLeFN