Nei campi
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67684&lang=it
Il 26 aprile del 2019, Francesco Pais ha pubblicato il libro "Frammenti di Storia di Francesco...
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Il 26 aprile del 2019, Francesco Pais ha pubblicato il libro "Frammenti di Storia di Francesco...
▻https://www.youtube.com/watch?v=5g4arkqC8gM
Destinazione lager!
Partono vagoni notte e giorno
il biglietto è solo andata e non c’è ritorno
nei tuoi bellissimi occhi neri
non c’è domani non c’è oggi e non ieri
Dentro il carro merci il tempo si è fermato
è passato tanto tempo e tu non sai quanto hai viaggiato
lacrime e sudore fame sete tosse e scarpe rotte
il tempo non esiste e non distingui più il giorno dalla notte
Alla stazione dove arrivi la neve danza tutto intorno
alla stazione dove arrivi è sempre notte e non è mai giorno
alla stazione dove arrivi la neve gira gira gira come impazzita
e allora pensi che vita è già finita
Destinazione lager!
le ciminiere affondano nel cielo
Destinazione lager!
e nei tuoi occhi grandi passa un velo
solo paura nel tuo viso e nel tuo cuore
non c’è più tempo per parlar d’amore
Destinazione lager!
le ciminiere si infilzano nel cielo
Destinazione lager!
e nei tuoi occhi belli cala un velo
solo sgomento nel tuo cuore e nel tuo viso
non hai più voglia di carezze non hai più voglia di un sorriso
#Francesco_Pais #histoire #musique #guerre #chanson #musique_et_politique #WWII #camps_d'extermination #shoah #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #nazisme #lager
Comprendre l’extermination à Auschwitz : histoire d’un témoignage miraculé
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/comprendre-l-extermination-a-auschwitz-histoire-d-un-temoignage-miracule
... cette publication est surtout un événement dans la mesure où plus de trente-cinq ans ont été nécessaires pour que ce #texte nous soit pleinement accessible. Et c’est cet intervalle qui leste le double legs de Nadjary d’une dimension supplémentaire, et vient en souligner l’importance. Car ce délai ne vient pas seulement éclairer la difficulté à rendre déchiffrable un texte fragile qui aura miraculeusement résisté parce qu’il avait été enfoui dans le sol d’#Auschwitz, plié en douze petits feuillets miniatures, et roulé dans un thermos. Entre sa découverte, à l’automne 1980, neuf années après la mort de Nadjary, et la toute première publication sous forme de récit, en 1991 et en Grèce, onze années s’étaient écoulées. Mais le progrès technique n’avançait pas à la même cadence, et seuls 10% du manuscrit étaient en réalité déchiffrables à l’époque : le papier avait été grignoté par l’humidité, et l’encre bleue délavée semblait avoir inondé les pages arrachées à un cahier. C’est seulement après sa dissémination à l’international, et parce qu’une édition en russe, notamment, avait vu le jour, qu’un expert informatique russe, rompu à l’imagerie high tech, se manifestera, pour proposer ses services et déchiffrer le reste du manuscrit. Il avait entendu parler du texte tandis qu’il écoutait une émission de radio, et pensait que l’#imagerie dernier cri saurait faire des miracles. Il avait raison.
... Contrairement à l’image qui est longtemps restée, les #Sonderkommandos n’ont joué aucun rôle direct dans l’assassinat des #Juifs_déportés : tenace, ce lieu commun n’a aucune prise avec la réalité historique. Pour la bonne raison, explique encore Tal Brutmann, que ces déportés-là aussi étaient destinés à être assassinés, le moment venu : “Les nazis n’ont jamais confié les moyens d’assassiner à des Juifs puisque les Sonderkommandos aussi devaient mourir, parce qu’eux aussi était juifs.” En octobre 1944, près de six cents membres des Sonderkommandos seront assassinés, après qu’un groupe, composé notamment de Grecs, ait entrepris de se révolter. La moitié seront tués à titre de représailles. Pas #Marcel_Nadjary, qui survivra à la défaite nazie et témoignera en 1947 à nouveau.
Téléphone arabe
Son témoignage, écrit en grec mais ponctué de ce qu’on appelle "la #langue_des_camps", n’avait jamais été traduit en français, mais seulement en anglais, en russe et en polonais. Or en France, l’idée était restée, dans un sillage tenace, que les Sonderkommandos avaient bénéficié de privilèges au bénéfice de leur rôle au premier rang de la machine d’#extermination nazie. Au point que les #témoignages des Sonderkommandos ont longtemps suscité de la méfiance, et pendant les années qui suivirent la Libération, ces récits ont d’abord été accueillis avec méfiance par les #historiens. S’ils avaient témoigné, n’était-ce pas qu’ils avaient mieux survécu ? C’était en réalité oublier que, comme celui de Nadjary, ces témoignages avaient traversé le temps à la faveur d’un enfouissement précaire dans le sol, ou encore que l’immense majorité de ces travailleurs préposés à des tâches qu’ils n’avaient pas choisies n’étaient pas consentants, et massivement liquidés précisément parce que les nazis entendaient maintenir le #secret le plus durable sur le processus d’extermination. C’est en particulier le récit de Primo Levi qui, auprès du lectorat français et bientôt de l’opinion publique, a contribué à prolonger le doute sur la fiabilité d’un témoignage comme celui de Marcel Nadjary. Si les Sonderkommandos n’étaient pas responsables de ce qu’ils avaient dû faire, n’avaient-ils pas été un rouage de la machine de mise à mort nazie ? Un véritable exemple de “téléphone arabe”, analyse en fait a distance Tal Brutmann, qui explique Primo Levi se trouvait en réalité détenu dans une toute autre zone du camp d’Auschwitz, où l’information circulait mal et où des rumeurs pouvaient se frayer un chemin, à la faveur de mauvaises informations, ou de l’angoisse.
Or le témoignage de Marcel Nadjary est au contraire décisif pour accéder à un savoir plus empirique sur l’histoire des #chambres_à_gaz. Lui qui croit qu’il va mourir, au moment où il s’adresse par écrit à ses amis à la manière d’un geste de testament, se donne pour tâche de décrire avec précision le mécanisme de l’extermination. Il inclut à son texte des informations précises, techniques, mais aussi chiffrées : comme le souligne Serge Klarsfeld, qui préface cette édition française de Nadjary qui paraît chez Signes et balises, c’est lui qui parvient à s’approcher, plus que bien d’autres, du chiffre le plus proche du nombre des victimes juives à Auschwitz. Nadjary, bien sûr, se trompe, lui qui n’a passé que six mois au seuil du Crématoire III : il évoque 1 400 000 #Juifs assassinés, là où le nombre exact sera de 1 052 000 pour le seul camp d’Auschwitz. Mais davantage que bien des statisticiens qui s’efforceront de prendre la mesure de l’assassinat de masse durant cinquante ans, c’est lui qui collera le plus près à la réalité. C’est aussi lui qui décrira des comportements, des façons de faire, qui permettent aujourd’hui d’approcher au plus proche de ce que fut le tri des déportés sur la rampe à la descente du train, ou encore la manière dont le gaz était utilisé : libéré ensuite par des trappes, nous apprend son manuscrit, le #gaz était transporté jusqu’au crématoire dans un véhicule de la Croix rouge allemande affrété par deux soldats SS.
“Les rouleaux d’Auschwitz”
Né en 1917 à Thessalonique, Nadjary finira sa vie à New-York, où il est mort en 1971, vingt ans après avoir émigré. Son manuscrit, des six témoignages laissés par les Sonderkommandos qui aient pu être retrouvés à ce jour, est le seul qu’on doive à un #Grec. Or en Grèce, cette mémoire de la Shoah est longtemps restée un territoire méconnu, en même temps qu’une trace largement enfouie, bien que des historiens comme Raul Hilberg, par exemple, aient pu estimer que 85% de la population juive de Grèce ait péri dans la Shoah. “Un taux comparable à la Pologne”....
#nazisme #camps_d'extermination #histoire #radio #livre
edit le témoignage de Nadjary est utilisé au théâtre dans C’était un samedi ▻https://seenthis.net/messages/1015526
Holocauste, antisémitisme et camps en France : quelques livres à lire | #archiveLO (3 mars 1979)
#holocaust #shoah #généocides #juifs #antisémitisme #nazisme #État-français #camps_de_Gurs #camp_de_concentration #camps_d'extermination #collaboration #livre #témoignage #david_rousset
23% of Dutch under-40s think the Holocaust was a myth or exaggerated - DutchNews.nl
▻https://www.dutchnews.nl/news/2023/01/23-of-dutch-under-40s-think-the-holocaust-was-a-myth-or-exaggerated
Jean Ziegler : « Nous avons recréé des camps de concentration »
►https://www.illustre.ch/magazine/jean-ziegler-avons-recree-camps-concentration
Il est rentré bouleversé d’une mission pour l’ONU sur l’île grecque de Lesbos, où se trouve le tristement célèbre camp de réfugiés de Moria. Jean Ziegler accuse l’Europe de bafouer les droits de l’homme et publie « Lesbos, la honte de l’Europe ». Rencontre avec un rebelle dont la colère ne faiblira jamais.
– Que se passe-t-il sur ces îles grecques justement ? Qu’avez-vous vu dans le camp de réfugiés de Moria ?
– Des barbelés, de la nourriture avariée, des conditions d’hygiène absolument affreuses. A Moria, les toilettes sont insalubres et ne ferment pas. Il y en a une pour plus de 100 personnes. Les douches sont à l’eau froide. Le camp se divise en deux. A l’intérieur du camp officiel, plusieurs familles se partagent un seul container, ce qui ne leur laisse que 6 m2 pour vivre. A l’extérieur, ce que les officiels appellent poétiquement « l’oliveraie », c’est un bidonville à l’image de ceux de Manille ou de Dacca. Les enfants jouent dans les immondices entre les serpents et les rats, et lorsqu’il neige, les tentes s’effondrent. Ces camps de réfugiés qu’on appelle des « hot spots » sont de véritables camps de concentration. Les suicides s’y multiplient, les enfants s’y automutilent. C’est le seul endroit, dans le monde entier, où Médecins sans frontières a une mission spécifiquement pédopsychiatrique pour essayer de détourner la volonté de suicide des enfants et adolescents.
– Mais pourquoi donc ces camps ne ferment-ils pas ?
– L’Europe crée ces conditions dans un seul but : décourager les réfugiés de quitter leur enfer. Les « hot spots » sont donc un repoussoir, mais c’est complètement inefficace, parce que si vous vivez sous les bombes à Idlib ou dans les attentats quotidiens de Kaboul, vous partez de toute façon, quelles que soient les nouvelles qui vous viennent de Moria. D’ailleurs, les gens continuent d’arriver par centaines à Lesbos.
– Vous parlez beaucoup de responsabilité personnelle. Comment nous, simples citoyens, sommes-nous responsables de ce qui arrive aujourd’hui aux réfugiés de Moria ?
– Notre responsabilité est totale. Nous refoulons les réfugiés vers l’enfer auquel ils ont essayé d’échapper avec une stratégie de la terreur. Nous créons de véritables camps de concentration avec des conditions totalement inhumaines. Voyez ce qui se passe aujourd’hui en Syrie, à Idlib : ces bombardements sont affreux mais on ne peut pas dire que nous en sommes responsables. En Grèce, ni vous ni moi ne sommes à l’origine des crimes qui se commettent à Moria, mais nous sommes Européens et donc complices. Ce silence qui couvre ce crime-là est effrayant, intolérable. Mon livre est un appel, un livre d’intervention, une arme pour provoquer le réveil de la conscience collective européenne.
– Vous accusez l’Europe de violer les droits de l’homme mais aussi le droit d’asile et la Convention des droits de l’enfant quotidiennement à Moria. De quelle façon ?
– L’hypocrisie des Etats européens est renversante. Nous fêtons cette année le 30e anniversaire de la Convention des droits de l’enfant. Savez-vous que dans le camp de Moria, 35% des 18 000 occupants sont des femmes et des enfants qui ont moins de 10 ans ? Pourtant, il n’y a pas la trace d’une école, d’une crèche. Rien du tout. Les gouvernements des pays européens, qui fêtent aujourd’hui cette convention qu’ils ont signée et ratifiée avec des cérémonies un peu partout, créent des conditions qui sont la négation des droits de l’enfant et qui assurent son dépérissement et sa souffrance. Le droit à l’alimentation est aussi violé. Le camp de Moria est une ancienne caserne. C’est donc le Département de la défense qui est en charge de la nourriture distribuée aux réfugiés et qui vient du continent. Très souvent, le poulet, le poisson sont avariés. J’ai assisté à une dizaine de distributions de nourriture. Les gens attendent trois à quatre heures dans la queue, il y a souvent des bagarres et, quatre fois sur dix, j’ai vu des gens jeter directement leur nourriture et ne garder que les pommes de terre, le riz ou les spaghettis qui l’accompagnent. L’Union européenne paie mais les généraux grecs, souvent corrompus, s’accordent avec des sociétés de traiteurs et détournent une partie de l’argent envoyé par l’UE. Ce que les réfugiés reçoivent comme nourriture est scandaleusement insuffisant et personne ne peut rien y faire car l’armée grecque est souveraine.
#leur_travail_de_nazi #racisme #europe #immigration #camps_de_concentration et avec le virus on peu dire #camps_d'extermination
cc @cdb_77 si tu l’as pas déjà référencé je pense que ca t’interessera
La #droite polonaise légifère sur la #mémoire du IIIe Reich
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/300118/la-droite-polonaise-legifere-sur-la-memoire-du-iiie-reich
En 2001, à Jedwabne, Aleksander Kwaśniewski, alors président, prononce les premières excuses officielles au nom de l’État polonais © Reuters Une loi a été votée vendredi pour condamner quiconque mettrait en cause la responsabilité des Polonais dans les crimes commis par l’Allemagne nazie. L’initiative a ouvert une crise diplomatique avec #Israël.
#International #camps_d'extermination #Holocauste #Hongrie #PiS #Pologne #République_tchèque #seconde_guerre_mondiale #Shoah #Slovaquie #Visegrad
#Pologne : la #droite ultraconservatrice légifère sur la #mémoire du IIIe Reich
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/300118/pologne-la-droite-ultraconservatrice-legifere-sur-la-memoire-du-iiie-reich
En 2001, à Jedwabne, Aleksander Kwaśniewski, alors président, prononce les premières excuses officielles au nom de l’État polonais © Reuters Une loi a été votée à Varsovie pour condamner quiconque mettrait en cause la responsabilité des Polonais dans la #Shoah. L’initiative a ouvert une crise diplomatique avec #Israël.
#International #camps_d'extermination #Holocauste #PiS #seconde_guerre_mondiale
Sputa tre volte
Guido, Moreno detto “Grisù”, Katango e gli altri… un gruppo di ragazzi cresciuti insieme in una periferia che è quasi campagna. Frequentano con scarso profitto l’istituto tecnico industriale. Ma soprattutto le loro giornate sono fatte di bar e biliardo, scorribande in auto, notti a fumare in riva al fiume. Vicino, in un casolare diroccato, vive una famiglia di nomadi slavi. “Gli zingari, tutti ladri e senza Dio”, come dice con disprezzo la gente. Tra loro Loretta, ragazza selvatica che a loro sembra una bambina vecchia o una strega…
On y parle notamment du camp de #Arbe, en Italie (il est évoqué autour de la page 260) :
Campo di concentramento di Arbe
Il campo di concentramento di Arbe fu creato dal comando della Seconda Armata italiana nel luglio del 1942 ad Arbe nel Carnaro ed ospitò complessivamente tra i 10.000 e 15.000 internati tra sloveni, croati ed ebrei diventando il più esteso e popolato campo di concentramento italiano per slavi[1][2] raggiungendo i 21.000 internati nel dicembre 1942[3]. Il campo si caratterizzò per la durezza del trattamento riservato agli internati di etnia slava[1], dei quali un gran numero perì di stenti e malattie. Per converso, oltre 3.500 ebrei fuggiti dagli ustascia croati e ivi internati dal Regio Esercito italiano evitarono grazie a questo la deportazione.[4][5][6].
▻https://it.wikipedia.org/wiki/Campo_di_concentramento_di_Arbe
A la fin du livre, il y a un « bonus », c’est l’histoire d’une poétesse rom, #Papusza
#Bronisława_Wajs, dite Papusza (Lublin ?, 17 août 1908 ? - Inowrocław, 8 février 1987) est une poétesse et chanteuse polonaise-rom, membre de la communauté Polska Roma, le groupe nomade le plus nombreux à l’Est et au Nord de la Pologne au début de XXe siècle. Harpiste et danseuse talentueuse, elle apprend à lire et à écrire en autodidacte avant de composer des chants et des poèmes d’une grande puissance, qui seront publiés grâce au poète Jerzy Ficowski. Ainsi, elle sera la première Tsigane à être publiée et traduite en Pologne communiste au début des années 1950. Papusza reste une figure essentielle de l’histoire de la littérature rromani, en tant que première poétesse et en tant que première voix littéraire rrom après la Seconde Guerre mondiale. Également auteure de textes et d’une correspondance en polonais, son œuvre forte et singulière a fait l’objet d’une récente redécouverte. Un film lui est d’ailleurs consacré en 2013, Papusza de Joanna Kos-Krauze et Krzysztof Krauze.
Il y a un #film sur l’histoire de Papusza :
Papusza
The rise and fall of the most distinguished Polish-Gypsy poetess Bronislawa Wajs, widely known as Papusza, and her relationship with her discoverer, writer #Jerzy_Ficowski.