• Système de surveillance #SIVE à #Lanzarote prochainement opérationnel

    El SIVE de Lanzarote podría operar en un mes a 10 metros del Mirador de Haría

    El delegado del Gobierno lamenta que en Lanzarote no haya habido «suerte de colaboración en Arrecife», donde se preveía un CATE como el de Barranco Seco para atender a los migrantes en las primeras 72 horas

    El delegado del Gobierno en Canarias, Anselmo Pestana, ha anunciado este lunes que hay acuerdo para instalar en Lanzarote un Sistema Integrado de Vigilancia Exterior (SIVE) que se ubicará a 10 metros del Mirador de Haría, al norte de la isla, y con el que «solventará la carencia» del sistema.

    Tras participar en una rueda de prensa, Pestana ha precisado que este SIVE se ubicará en "un espacio colindante con una instalación de telefonía, lo que permitirá combinar el respeto a un mirador que quiere preservar el Ayuntamiento con la necesidad de contar con esta instalación de detección de embarcaciones usadas por inmigrantes para entrar a España por esta frontera sur de la UE.

    Se encuentra «en fase final, por lo que estará en un mes o algo más de un mes» y hay «acuerdo con la ubicación», por lo que, pese a los retrasos, que ha admitido, ha estimar que «hay que mirar hacia delante», al tiempo que se ha felicitado por que se solventen las deficiencias existentes en este ámbito en esta zona del archipiélago.

    Sobre la necesidad de disponer de más infraestructuras de acogida de migrantes en Lanzarote, ha señalado que «es algo que está en proceso en los ministerios de Interior e Inclusión», desde cuyas responsabilidades «están intentando mejorar las infraestructuras en el Plan Canarias».

    Pestana ha recalcado que hay «una especie de reenfoque de la migración hacia las islas orientales» porque las embarcaciones no llegan tanto del sur de Mauritania o Senegal, como lo han hecho de forma notable a Gran Canaria, Tenerife o El Hierro, sino que ahora parten «desde zonas más cercanas a estas islas» más orientales, lo que hace necesario «reenfocar las necesidades».

    El delegado ha lamentado que en Lanzarote no haya habido «suerte de colaboración en Arrecife», donde se preveía un CATE como el de Barranco Seco (Gran Canaria) para atender a los migrantes en las primeras 72 horas, en las que se procede a su identificación y a la realización de los test de detección de la covid-19.

    Pestana ha subrayado que en esas 72 horas los migrantes «no salen del centro», por lo que «no entiende la oposición del Ayuntamiento de Arrecife».

    En relación al almacén habilitado en la capital lanzaroteña para este cometido, Anselmo Pestana ha dicho que este tipo de espacios «no reúnen las condiciones necesarias», de ahí que el objetivo sea consolidar «una red estable de centros con capacidad para los picos migratorios y con capacidades del Estado» que atienda a estas personas con «la dignidad precisa en las primeras horas» siguientes a su llegada a las Islas.

    Ante la reapertura de las fronteras por parte de Marruecos, ha recordado que el CIE Barranco Seco está abierto y funcionando.

    Pestana ha recordado que «uno de los mecanismos disuasorios para bajar la presión es la capacidad de devolución al país de origen o tránsito», por lo que existe «necesidad de activar cuanto antes este sistema, como antes, con 80 personas semanales y varios vuelos», ya que ello «bajará la presión de Canarias» y «será mejor para todos, también para los migrantes».

    A su juicio, así se evitaría que más personas «acudan a esta ruta tan peligrosa», más aún cuando el tipo de embarcación utilizada haya cambiando en favor de las neumáticas lo que, ante malas condiciones de mar, «provoca la pérdida de vidas humanas», que es algo que «no se puede permitir».

    «Se busca hacer lo posible para cerrar esta ruta hacia Canarias», ha aseverado el delegado del Gobierno de España en las Islas.

    https://www.laprovincia.es/canarias/2022/01/31/sive-lanzarote-operar-mes-10-62151255.html

    #complexe_militaro-industriel #surveillance #technologie #asile #migrations #réfugiés #frontières #contrôles_frontaliers #Espagne #radar #Canaries #îles_Canaries #Sistema_Integrado_de_Vigilancia_Exterior

  • Un convoi anti mesures sanitaires s’amène à Québec Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858778/manifestation-mesures-sanitaires-ville-quebec

    Après Ottawa, ce sera vers Québec que convergeront les manifestants qui demandent la fin des mesures sanitaires. Des rassemblements doivent se tenir devant l’édifice de l’Assemblée nationale à partir de jeudi.

    Dans les derniers jours, plusieurs invitations ont été lancées sur les réseaux sociaux afin d’appeler la population à aller manifester pour demander la fin de l’état d’urgence et des mesures sanitaires. Au moment d’écrire ces lignes, quelques milliers de personnes avaient déjà confirmé leur présence sur les réseaux sociaux.

    Tout comme lors de la manifestation d’Ottawa, des convois de voitures et de camions prévoient de partir de plusieurs endroits au Québec. L’arrivée à Québec d’une grande partie des manifestants est prévue pour samedi en début d’après-midi.

    Les policiers au courant
    Autant le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) que la Sûreté du Québec (SQ) affirment avoir été mis au courant de ces événements. Au Service de police de la Ville de QuébecSPVQ, on ajoute qu’aucune demande officielle de la part des organisateurs n’a pour l’instant été reçue.

    Si l’événement se concrétise, “il y aura une planification en ce sens pour assurer la sécurité des manifestants et des usagers de la route”, affirme la porte-parole Sandra Dion, qui indique toutefois qu’il est trop tôt pour commenter davantage.

    Bernard Gauthier impliqué
    Dans une vidéo partagée lundi sur Facebook, le syndicaliste Bernard Gauthier a invité la population à se joindre au mouvement. Il a également appelé son syndicat, la FTQ-Construction, à soutenir la participation de ses membres.

    “Les syndicats sont là pour voir à ce que nos conventions soient respectées [...] sauf que là on parle de droits humains”, affirme celui qui s’oppose à l’utilisation du passeport vaccinal.

    Le syndicat doit réagir par voie de communiqué au courant de la journée.



    Le syndicaliste Bernard Gauthier - Photo : Radio-Canada

    Questionnés sur les manifestations à venir, plusieurs politiciens ont réitéré le droit de la population de faire valoir ses opinions.

    La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a toutefois fait part de certaines préoccupations. . . . . .

    Elle a toutefois dénoncé certaines pratiques du gouvernement Legault, qui, selon elle, causent beaucoup de division au sein de la population. “C’est un parti qui divise à plusieurs égards. Et c’est sûr que ça n’aide pas dans un contexte où justement on a besoin de rassembler”, ajoute-t-elle.

    Le maire de Québec, Bruno Marchand, affirme quant à lui qu’il s’attend à ce que la manifestation se déroule dans le respect, surtout pour les commerçants du secteur. Ce sera d’ailleurs la première fin de semaine d’activité des restaurants au Québec après un mois de fermeture.

    Possibles impacts sur le Carnaval
    Cette manifestation risque de coïncider avec la première fin de semaine d’activités du Carnaval de Québec.

    “Ce serait évidemment déplorable que le Carnaval, qui se déploie dans un contexte déjà très difficile et qui tente d’offrir une alternative à la morosité ambiante, devienne une victime collatérale des manifestations. Mais, s’il le faut, nous composerons avec ces événements”, indique par courriel Mélanie Raymond, la directrice générale du Carnaval de Québec.

    Le comité organisateur compte rester à l’affût des développements, et informera la population de tout éventuel impact sur la programmation, l’horaire ou l’accès aux sites.
    Plus d’informations à venir

    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • Le Bouffon au service de l’extrême droite !

    53 % du temps d’antenne politique de l’émission de Cyril Hanouna est consacré aux idées nationalistes et identitaires.
    https://www.humanite.fr/politique/cyril-hanouna/medias-cyril-hanouna-le-bouffon-au-service-de-lextreme-droite-736498

    Qu’on le veuille ou non, la présidentielle passe aussi par les plateaux de l’animateur star de C8. Claire Sécail étudie les contenus politiques de Touche pas à mon poste depuis la rentrée. Verdict : l’extrême droite y est comme à la maison.

    De son propre aveu, il s’est « fait manœuvrer ». Jean-Luc Mélenchon et ses équipes ont en travers de la gorge le passage du candidat FI chez Cyril Hanouna dans Face à Baba , le 27 janvier. Ils crient au traquenard, à cause entre autres d’un face-à-face avec Éric Zemmour taillé pour le polémiste, qui a duré une heure dix au lieu des vingt minutes prévues.

    Surprenant, sur la chaîne de #Vincent-Bolloré ? Pas vraiment, répond Claire Sécail. La chercheuse au CNRS scrute et répertorie les contenus des émissions de Cyril Hanouna depuis le mois d’août, et notamment le temps d’antenne consacré aux questions politiques (17 % en moyenne).

    Avec environ 1,5 million de téléspectateurs quotidiens, Touche pas à mon poste ( TPMP ) a bien grandi depuis sa création en 2010, où il occupait une obscure case horaire sur France 4. Douze ans plus tard, TPMP est devenu un espace fréquenté de la bataille culturelle, qui se décline avec les autres shows de Cyril Hanouna : l’hebdo Balance ton post et le plus événementiel Face à Baba .

    Or, selon l’universitaire, ces émissions, sous couvert d’un esprit cool, pluraliste et détendu revendiqué par l’animateur, déroulent le tapis rouge aux idées nationalistes et identitaires.

    D’après vos résultats, est-ce qu’on peut conclure que l’#extrême-droite joue « à domicile » chez #Hanouna, comme semble s’en rendre compte, un peu tard, la France insoumise ?

    53 % du temps d’antenne politique de TPMP est consacré à l’extrême droite. Je dis ça, mais il faut noter que sur C8, comme sur #CNews, on ne présente jamais les invités comme d’extrême droite, ce qui contribue à banaliser leurs idées. Éric Zemmour a la meilleure part. C’est autour de lui que se construisent les contenus, les débats, comme a pu l’apprendre à ses dépens Jean-Luc Mélenchon dans Face à Baba . Cela démontre d’ailleurs qu’il y a une #stratégie-idéologique au sein du #groupe-Bolloré dans son ensemble, et non pas seulement sur CNews. Non pas que Cyril Hanouna soit d’accord avec Éric Zemmour. Mais il est le loyal entrepreneur des idées de Vincent Bolloré, qui lui a signé un contrat à 250 millions d’euros sur cinq ans. Hanouna a par ailleurs de bonnes relations avec les insoumis, mais ils ne lui servent qu’à être des contradicteurs idéaux face à la parole d’extrême droite qui, elle, cadre le débat, dans la logique du clash. Cela permet ainsi de faire croire à un #pseudo-pluralisme.

  • Des travailleurs de la santé contraints de payer leur quarantaine Jean-Louis Bordeleau
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/667371/des-travailleurs-contraints-de-payer-leur-quarantaine

    Les employés du réseau de la santé infectés par la COVID-19 doivent bien souvent payer eux-mêmes leur quarantaine, faute de pouvoir prouver qu’ils ont contracté la maladie sur leur lieu de travail. Cette directive instaurée pour la cinquième vague n’a rien pour aider la rétention de personnel dans un système déjà affaibli de 12 000 travailleurs.


    Photo : Jacques Nadeau archives Le Devoir Cette histoire, le « Devoir » l’a entendue de plusieurs travailleurs de la santé de régions différentes.

    « Chaque personne que je connais qui a eu la COVID-19 dans le dernier mois est dans la même situation », confie au Devoir Benoît, un travailleur social de Longueuil qui souhaite taire son vrai nom pour ne pas attirer l’attention sur lui. Ayant reçu récemment un résultat positif à un test COVID-19, il a dû lui-même s’isoler. Quelques jours plus tard, il a reçu par la poste une mauvaise nouvelle. Il ne recevra aucun salaire pour toute la durée de sa quarantaine. Ou sinon, il doit utiliser sa banque de congés personnels pour compenser — des congés qu’il a déjà dépensés après des mois de travail intense.

    « Ils nous envoient une litanie de papier pour dire qu’il faut rester chez soi pendant dix jours et tout, mais ne nous disent pas que votre paie va être amputée de 4-5 quarts de travail après, se désole ce travailleur. Si on tombe malade, on tombe dans une bureaucratie ridicule. On n’est pas payé. Ce n’est rien pour nous aider. Si je tombe malade, vous me laissez tomber ? Ça fragilise le lien d’emploi. »

    Cette histoire, le Devoir l’a entendue de plusieurs travailleurs de la santé de régions différentes. Ce problème nouveau a émergé des énormes quantités d’infections, conséquences de la cinquième vague. Les CISSS et les CIUSSS remboursaient auparavant les salaires de leurs employés en quarantaine en transférant automatiquement leur dossier à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Un seul test PCR positif équivalait à un diagnostic médical, puis une « présomption » établissait que l’employé avait contracté la maladie au travail.

    Désormais, le nombre de contaminés est tel que l’on demande aux gestionnaires d’analyser au cas par cas la source de l’infection des travailleurs. Si l’on juge que le contact s’est produit en dehors des murs d’un centre de santé, la COVID-19 est traitée comme n’importe quelle autre maladie.

    Ces enquêtes minent la confiance de beaucoup d’employés, avance Benoît, étant donné la difficulté de prouver que la contagion vient du travail. « On nous demande de remplir un papier au début de notre isolement, où on inscrit nos contacts, nos déplacements et tout. On se dit que c’est pour retracer les contacts. Dans le fond, c’est pour se donner des preuves que j’aurais pu contracter la maladie à l’épicerie ou ailleurs. On le remplit honnêtement. Mais si je l’avais su, j’aurais dit que j’étais chez nous, isolé. Tu veux être honnête, mais l’employeur est malhonnête. C’est désolant. »

    « J’ai un loyer à payer »
    Marie, qui préfère aussi taire son vrai nom par crainte de représailles, travaillait comme infirmière à temps partiel dans un hôpital de Montréal avant l’arrêté ministériel 2020-007 décrété il y a quelques semaines. Depuis lors, elle travaille obligatoirement à temps plein sans les congés payés qui viennent avec ce surcroît de tâches. Ce changement a pris un autre poids lorsqu’elle a appris qu’elle était un « cas contact ».

    « Ils nous ont demandé de nous rehausser à temps plein, mais on n’a pas les avantages du temps plein, explique-t-elle. C’est-à-dire qu’on me demande d’être en isolement, mais je ne suis pas payée pendant 7 jours. »

    Elle pourrait se tourner vers la CNESST pour être remboursée, alors que son unité de travail classée « zone froide » a été frappée par une éclosion de COVID-19. « L’employeur disait : “vous travaillez en zone froide, vous n’avez pas pu attraper la COVID-19 sur votre lieu de travail” », s’indigne Marie.

    Asymptomatique, elle a bien tenté de se porter volontaire pour travailler en « zone chaude », mais sans succès. Elle songe à celles qui pourraient être tentées de cacher leur maladie après avoir contracté la COVID-19 hors des murs d’un établissement de santé par crainte de manquer un chèque de paie. « J’ai un loyer à payer, j’ai deux enfants à charge. J’ai besoin d’avoir une rentrée d’argent. Je veux travailler. »

    Prouver la contamination
    « La plupart des CISSS et des CIUSSS fonctionnent comme ça, confirme Judith Huot, vice-présidente de la FSSS-CSN, qui représente des milliers de travailleurs de la santé. Il s’agit d’employeurs voyous. Le ministre [du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale] Boulet devrait intervenir à cet effet-là. On a demandé au ministère. Ça ne suit pas. »

    Elle enjoint les employés à réclamer un dédommagement auprès de la CNESST, bien consciente « des tracas » que cela peut causer. En date de juin dernier, pour 45 000 travailleurs infectés de la COVID-19, seulement 25 000 dossiers avaient été ouverts à la CNESST, selon la FSSS-CSN.

    « Pourtant, les employeurs, ça ne leur coûte rien de plus. En général, plus il y a des accidents de travail, plus ta cotisation coûte cher, mais durant une pandémie, c’est mis sur la glace », argumente Mme Huot.

    Elle note que cet isolement aux frais des employés concerne également le réseau des CPE. « Ils sont tous dans cette situation, voire pire. »

    #confinement #Femmes #Hommes #Soignantes #Soignants #Hôpitaux #Cliniques #infirmières #infirmiers #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #canada

  • Les retraité.e.s canadien.e.s principaux actionnaires d’orpéa + Un récapitulatif depuis 2015 Ne dites pas que personne n’était au courant !

    C’est en 2013 que l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada OIRPC, une société de la Couronne qui place de l’argent de la caisse du Régime de pensions du Canada pour obtenir “le meilleur rendement possible ”, est devenu l’actionnaire principal du groupe Orpéa, à hauteur de 15 %.

    L’investissement initial de l’Office dans Orpéa était de 320 millions d’euros (plus de 450 millions de dollars actuels). Mais depuis la sortie de l’enquête journalistique qui cible Orpéa, son placement a perdu plus de 600 millions de dollars canadiens en une semaine.

    Malgré les pertes importantes encaissées suite aux révélations, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada OIRPC, opéré par Investissements RPC (Régime de pensions du Canada), ne souhaite pas pour l’instant réagir publiquement.

    Dans la charte d’Investissements Régime de pensions du Canada RPC, il est inscrit : “Nous respectons en tout temps, et même dépassons, les normes éthiques rigoureuses que les 20 millions de cotisants et bénéficiaires du RPC et le RPC lui-même attendent de notre organisme. ”

    En septembre dernier, Investissements Régime de pensions du Canada RPC gérait plus de 540 milliards d’actifs et enregistrait un rendement net annualisé sur 10 ans de plus de 11 %.
    Comme le fonds contribue à pérenniser les pensions des Canadiens par ses placements, il dit rendre “des comptes au Parlement et aux ministres de finances fédéraux et provinciaux, qui sont les gérants du Régime des Pensions du Canada ”.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858352/orpea-scandale-france-bourse-office-investissement-regime-pension-c

    Sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orpea# : Actionnariat et expansion

    En 2006, la famille #Peugeot devient actionnaire d’Orpea, dont les marges de rentabilité sont jugées excellentes.

    En 2015, Orpea acquiert #Senecura en #Autriche qui a développé, dans une vingtaine de ses établissements, des synergies avec des écoles maternelles et des salons de coiffure qui lui versent un loyer. Ce modèle est ensuite développé en Suisse et en #Allemagne.

    En 2017, Orpea acquiert le groupe #Anavita en #tchéquie spécialisé dans les maisons de retraite médicalisées. Orpea poursuit son internationalisation avec la création de 1 000 lits au #Portugal et 2 000 lits au #Brésil en partenariat avec le groupe SIS.

    En 2018, le groupe acquiert quatre sociétés aux #Pays-Bas.

    En 2019, Orpea investit en Amérique latine avec l’achat de 50 % de Senior Suites au #Chili, de 20 % de Brasil Senior Living au #Brésil et d’un établissement en #Uruguay.

    En 2020, après le rachat du groupe Sinoué, Orpea poursuit le renforcement de son offre de soin en santé mentale en France et acquiert le groupe #Clinipsy.
    En 2020, le groupe s’implante également en #Irlande avec l’acquisition du groupe TLC, acteur dans les maisons de retraite, et devient ainsi le deuxième acteur en Irlande.

    Espionnage de salariés
    Fin 2014, la CGT porte plainte contre Orpea, dénonçant « un système visant à infiltrer le syndicat » : trois comédiens avaient été embauchés en 2010 dans le cadre d’un contrat passé avec la société de renseignements privée GSG, afin d’espionner les salariés.

    2015, accusation de maltraitance
    En 2015, vingt-huit familles de pensionnaires de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) « Le Village », à #Boissise-le-Roi, écrivent à #Marisol_Touraine, la ministre française de la Santé, au préfet de Seine-et-Marne, au directeur départemental de la concurrence et de la répression des fraudes ainsi qu’au procureur de la République pour émettre un « signalement pour maltraitance par négligence active et passive », estimant que la qualité de la prise en charge des résidents « s’est détériorée » depuis le rachat de l’établissement par Orpea en 2013.

    2016 et 2017, maltraitance et conditions de travail
    Au Mans, en novembre 2016, des salariés de l’établissement « Les Sablons » pointent des conditions de travail « exécrables » débouchant sur une dégradation de la qualité de service, depuis l’arrivée d’une nouvelle direction en mai 2015.

    En décembre 2016, France 3 Alsace fait état de soupçons de maltraitance dans la maison de retraite de l’Aar, située à #Schiltigheim .

    À #Niort, en 2016 et 2017, l’ehpad de Sevret est l’objet de critiques de salariés et de familles, qui dénoncent un turn-over important (licenciement, démissions, etc.), un manque de personnel chronique et la maltraitance de résidents.

    À #Échillais (Charente-Maritime), une partie du personnel de l’ehpad se met en grève en juillet 2017 et pointe, de concert avec des résidents et familles de résidents, des cas de maltraitance et une dégradation des conditions de prise en charge des personnes âgées, conséquence d’un manque de personnel ; des salariés évoquent aussi des faits de harcèlement moral à leur égard.

    En janvier 2018, le site Mediapart pointe de nombreux dysfonctionnements dans l’Ehpad « Les Bords de Seine » à Neuilly-sur-Seine

    En septembre 2018, le magazine Envoyé spécial (magazine hebdomadaire de la rédaction de France 2 ) diffuse un reportage réalisé par Julie Pichot [archive] dédié aux conditions d’hébergement et de prise en charge des personnes âgées dépendantes dans les Ehpad privés à but lucratif, en particulier des groupes Korian et Orpea. Le reportage dénonce, témoignages de familles de résidents et d’employés à l’appui, un manque régulier de personnel (d’aide-soignants notamment), une prise en charge médicale insuffisante et une chasse aux coûts notamment dans le budget par résident alloué aux repas, tandis que le groupe Orpea dégage 89 millions d’euros de bénéfice en 2017

    Selon le magazine Télérama, le groupe Orpea a tenté d’empêcher, en 2018, la diffusion du reportage de Julie Pichot [archive] dans Envoyé spécial en introduisant un référé, qui est rejeté par le tribunal de grande instance de Nanterre le jour même de sa diffusion

    En octobre 2021, #Orpea fait l’objet d’une enquête préliminaire de la part du parquet national financier et une perquisition de son siège social est ordonnée. Les soupçons portent sur la cession d’une maison de retraite ayant eu lieu en 2008.

    #maltraitance #violence #pensions #retraite_par_capitalisation #canadiens #canadiennes #maisons_de_retraite #actionnaires #capitaux #retraites #investissements #France #espionnage #rentabilité #management

    • Félicitations à l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada qui a vu venir le scandale et la chute en bourse de ses 320 millions d’euros, sans rien faire.
      Il est vrai que ce n’était que l’argent des retraité.e.s.

  • Covid-19 : au Canada, des convois géants contre la vaccination obligatoire à la frontière avec les Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/29/au-canada-des-convois-geants-contre-la-vaccination-obligatoire-a-la-frontier

    Covid-19 : au Canada, des convois géants contre la vaccination obligatoire à la frontière avec les Etats-Unis
    Plusieurs centaines de chauffeurs routiers canadiens convergeaient, vendredi 28 janvier, vers Ottawa, la capitale canadienne, pour participer à une manifestation contre la vaccination obligatoire contre le Covid-19 exigée pour franchir la frontière canado-américaine. Parti entre autres de la Colombie-Britannique, sur la côte pacifique, pour rallier Ottawa, à l’est, le « convoi de la liberté », tel qu’il a été baptisé par les routiers, n’a cessé de prendre de l’ampleur ces derniers jours. Le point de rendez-vous est maintenant la colline du Parlement, au cœur de la capitale fédérale.
    « On ne veut pas être forcés à se faire vacciner, ça devrait être un choix personnel », a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) une manifestante, Louise, venue soutenir les chauffeurs routiers lors d’un arrêt dans la région de Vaudreuil, sur la route vers Ottawa. Sous les acclamations de la foule et les coups de klaxon, la retraitée aux cheveux blancs a dit craindre « une perte totale » de sa liberté. Elle participe à la mobilisation pour « remercier les camionneurs » et « envoyer un message au gouvernement Trudeau ».
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés En Allemagne, la vaccination obligatoire contre le Covid-19 âprement débattue par les députés
    Depuis la mi-janvier, le Canada et les Etats-Unis imposent d’être pleinement vaccinés contre le Covid-19 aux chauffeurs routiers qui traversent la frontière entre les Etats-Unis et le Canada, la plus longue du monde, avec près de 9 000 km. Une mesure dénoncée par une partie des routiers, soutenus depuis jeudi par le milliardaire américain Elon Musk, qui a tweeté jeudi : « Les camionneurs canadiens assurent. » « C’est une manifestation nationale. Ce sera important en taille et polarisant par nature », a déclaré en conférence de presse vendredi Peter Sloly, chef de la police d’Ottawa, évoquant une situation « complexe et qui évolue rapidement ». Ce dernier s’est dit incapable de chiffrer le nombre de camions ou de participants, mais s’attend à des « problèmes majeurs » sur les routes autour de la capitale et demande à la population d’éviter les déplacements.
    Surtout, les forces de l’ordre craignent des débordements et des violences, même si les organisateurs du mouvement ont fait savoir qu’ils entendaient manifester « de manière pacifique ». La police d’Ottawa a prévenu que certaines personnes pourraient se joindre au mouvement pour « inciter à la haine et à la violence ». Certains commerçants ont pris les devants et fermé leurs portes pour le week-end, selon les médias locaux. Les politiciens de la région de la capitale fédérale pourraient également être pris pour cible, selon le chef de police. Le premier ministre, Justin Trudeau, actuellement à l’isolement après avoir été cas contact, a défendu mercredi l’obligation vaccinale pour les camionneurs, rappelant que 90 % d’entre eux sont déjà vaccinés.« Les propos que tiennent certaines personnes associées à ce convoi sont inacceptables », a par ailleurs estimé le premier ministre, alors que le chef de l’opposition conservatrice, Erin O’Toole, a fait savoir jeudi qu’il allait rencontrer certains des camionneurs. Sur les réseaux sociaux, certains membres des milieux d’extrême droite ont en effet proféré des menaces, appelant à imiter l’assaut du Capitole, en référence à l’attaque du Congrès américain en janvier 2021. La police canadienne redoute que la mobilisation des chauffeurs routiers ne se prolonge au-delà du week-end. Estimant que la « vaste majorité » des chauffeurs de poids lourds est vaccinée au Canada, l’Alliance canadienne du camionnage, importante association du secteur, a « fortement désapprouvé » cette manifestation.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#etatsunis#sante#vaccination#frontiere#circulation

  • #Canada Les klaxons de la colère Émilie Dubreuil - Radio Canada
    Ils sont arrivés à Ottawa par milliers. « Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut », dit l’un d’eux. Il n’est pas le seul.


    « Convoi de la liberté » 2022. Des milliers de manifestants contre la vaccination des camionneurs sont déjà sur place. Photo : Ivanoh Demers

    L’odeur du mazout est entêtante, les klaxons, tonitruants, le froid, humide, implacable. Sur la rue Wellington, le parlement est plongé dans le soleil et David Crowell, 47 ans, danse de joie.

    “Ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi heureux”, s’exclame-t-il, le regard pétillant, exalté.

    L’ex-contrôleur aérien du Nouveau-Brunswick a perdu son emploi parce qu’il refuse de se faire vacciner. Ça fait des mois qu’il broie du noir. “Je voulais fuir au Mexique. Quitter le Canada pour toujours. Mais, aujourd’hui, l’espoir renaît. Nous sommes de nouveau ensemble, réunis pour notre pays”, dit-il avec emphase.

    “Ensemble” est, ici, le mot clé pour tenter de comprendre. Le sentiment d’appartenir à un mouvement, de s’unir pour une cause, se répète, entrevue après entrevue.

    “Regarde ! Regarde !”, m’ordonne Crowell. Il désigne des manifestants qui dansent, qui chantent, qui se saluent chaleureusement en criant “Freedom !”. “Tu vois ? Tu vois la joie ? Les gens sont heureux d’être réunis enfin. Nous sommes partie prenante d’un mouvement historique.”


    Sarah Miller distribue des barres tendres aux camionneurs. - Photo : Ivanoh Demers

    En ce vendredi après-midi, il y a en effet beaucoup de sourires, beaucoup d’enfants, beaucoup de chiens. Sarah Miller, 33 ans, originaire d’Ottawa et professeure de piano, gambade littéralement entre les camions et distribue des barres de céréales aux brisures de chocolat aux camionneurs.

    Elle a le regard ému des moments solennels. Elle exulte. Elle félicite chaudement ceux à qui elle distribue ses offrandes. “Bravo”, crie-t-elle pour être entendue dans ce vacarme quasi carnavalesque. “Ce que vous faites unit les gens !”

    La lumière du jour s’efface lentement, tandis que toujours plus de camions s’installent.

    Dans les rues près du parlement, un jeune homme se tient sur le toit de son camion, son regard embrasse la foule qui l’acclame comme s’il était un héros ou une star de rock and roll.

    Des centaines de voitures circulent en cortège, les passants applaudissent. On se croirait un soir de victoire de la Coupe Stanley.

    La colère contre les mesures sanitaires, le défoulement collectif organisé à Ottawa évoquent certaines manifestations de la droite américaine. Sur des camions, on trouve d’ailleurs inscrits les mots : “MAKE Canada Great Again”.

    Mais certaines images, certains détails ne trompent pas. Nous sommes bien au Canada. Beaucoup de manifestants ont accroché des drapeaux sur des bâtons de hockey, se trimballent avec un café Tim Horton à la main, s’échangent des beignes ou de la Molson, portent des manteaux de ski et des chapeaux de poil.

    Notre pays, “ce n’est pas un pays, c’est l’hiver”, même en Ontario et, malgré les slogans plutôt agressifs contre leur premier ministre, beaucoup de manifestants nous ont confié être ravis d’avoir une occasion de visiter leur capitale.

    C’est le cas de Travis Baer avec qui nous faisons un brin de jasette alors qu’il fait frire des croquettes de poulet sur son capot. “Je n’étais jamais venu à Ottawa de ma vie, je n’avais jamais vu le parlement, c’est vraiment beau”, dit le jeune homme de 24 ans, candidement.


    Travis Baer fait frire des croquettes de poulet. - Photo : Ivanoh Demers

    Tous les gens à qui nous avons parlé ont au moins deux convictions en commun : ils croient que le gouvernement brime leurs libertés fondamentales et que les grands médias, CBC/Radio-Canada au premier chef, sont des organes de propagande au service du pouvoir.

    Beaucoup ont refusé de nous dire comment ils s’appelaient ou même de nous parler pour cette raison. “Vous ne rapportez pas la vérité, parce que vous êtes subventionnés par le gouvernement”, me lance une jeune femme de Sept-Îles qui refuse de me dire son nom. “Comment peut-on vous faire confiance ?”

    Jason Williams, un retraité ontarien, m’explique qu’il en a marre de ce que les journalistes, selon lui, alimentent une certaine panique dans la population. “Il faut libérer les Canadiens de la peur”, affirme-t-il.


    Jason Williams devant le parlement à Ottawa - Photo : Ivanoh Demers

    Jason Williams est convaincu que la manifestation qui se déroulera samedi se prolongera en siège, mais que l’événement demeurera pacifique. “Nous n’avons aucun intérêt à ce que des incidents violents éclatent, cela nuirait à la cause et il y a assez de gens intelligents ici pour qu’il s’exerce un certain contrôle”, explique-t-il.

    Et si cela dégénérait ? “Ce seront des agents perturbateurs du gouvernement”, croit-il. L’homme a déboursé des milliers de dollars pour participer au rassemblement. L’essence, à des prix records. L’hôtel, pour lui et ses proches. La nourriture. Il a des vivres pour tenir plusieurs jours. “Le temps que ça prendra”, dit-il.

    Le soleil se couche sur le “convoi de la liberté”. C’est le nom qu’ils se sont donné. Après une route de 16 heures, un camionneur qui refuse de s’identifier se prépare pour un long siège. “Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut. Je le fais parce que je veux faire partie de ce mouvement historique et pour la cause.”

    Et si les contours de la cause sont flous, le besoin d’appartenir, lui, est bien défini et, surtout, sonore.
    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • #Quebec : Annuler un spectacle rapporte plus que le jouer Catherine Lalonde
    https://www.ledevoir.com/culture/665445/coronavirus-annuler-un-spectacle-rapporte-plus-que-le-jouer

    Paradoxes dans les théâtres. La réouverture des salles y est accueillie avec joie. Mais les nouvelles restrictions sanitaires, qui limitent les salles à recevoir au mieux 50 % de leurs spectateurs, font qu’il est présentement plus rentable d’annuler un spectacle que de le jouer. Petits calculs avec colonnes de fichier Excel, pour illustrer.


    Photo : Valérie Remise « Les Hardings », la pièce d’Alexia Bürger créée en 2018 et qui aborde la tragédie de Lac-Mégantic, doit être jouée à l’Espace le vrai monde ? le 23 février prochain.

    Les Hardings, la pièce d’Alexia Bürger créée en 2018 qui aborde avec une délicatesse de dentellière la tragédie de Lac-Mégantic, doit être joué à l’Espace le vrai monde ? le 23 février prochain. La directrice générale et artistique, Mélissa Pietracupa, a ouvert ses cahiers de comptabilité au Devoir pour illustrer le cul-de-sac dans lequel elle se trouve. Sa salle fait 528 places ; elle peut vendre 264 billets. Mercredi, 153 étaient vendus.

    « Avec la mesure d’aide à la billetterie du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), actuellement, si j’annule Les Hardings, je fais 2140 $, explique-t-elle, calculs à l’appui. Si je maintiens le spectacle, je perds 3600 $. » La directrice de l’espace affilié au Collège Ahuntsic n’en revient pas de devoir choisir de faire un déficit pour conserver vivant son lien avec le public. Et avec les artistes.

    Depuis le début de la pandémie, cette mesure d’aide du CALQ vient rembourser les billets que les théâtres ne peuvent pas vendre en raison des mesures de distanciation et des consignes sanitaires. La mesure paie des billets invendus, en d’autres mots. Le problème, c’est la nouvelle exigence de n’avoir que des demi-salles, qui vient changer les calculs. La mesure, s’il y a 50 % de spectateurs, rembourse au théâtre de Mme Pietracupa 2291 $. Si elle avait programmé le même spectacle entre le 1er avril et le 31 août 2021 (dans le respect de la règle de distanciation de 1,5 mètre), elle aurait alors pu obtenir 5943 $.

    Écart avec la réalité
    La directrice poursuit sa démonstration : pour Zoé, d’Olivier Choinière, prévu les 10 et 11 mars prochains, elle perdra 746 $, considérant les frais qu’engendre le spectacle. Si elle l’annule, elle fera 6057 $. Dans les deux cas, les cachets des artistes seront honorés de la même manière. « Il faut que le CALQ ajuste sa mesure », estime Mme Pietracupa.

    Le CALQ est-il au courant du problème ? Peut-on attendre des modifications ? « Comme depuis la mise en place de la mesure, nous apporterons des changements, si nécessaire, afin de tenir compte de l’évolution de la situation et de l’annonce d’hier », a répondu la directrice des communications du subventionnaire, Honorine Youmbissi.

    Alexandre Provencher, du théâtre Desjardins, à LaSalle, confirme que de son côté aussi qu’« il est plus rentable d’annuler » certains spectacles. Le directeur général et artistique se demande, avec la production, s’il doit annuler Neuf, d’Orange noyée (Mani Soleymanlou), prévu le 19 février. « On en est à notre troisième report de ce spectacle. Chaque fois, mes spectateurs s’étiolent. Je suis passé de 400 billets vendus à 300. » Sa salle peut en temps normal accueillir 800 spectateurs. « Là, je dois ajuster ma salle pour répondre à la demi-jauge. Je vais encore perdre des billets. Est-ce que je maintiens, ou est-ce que j’annule ? »

    #Spectacle #Théatre #Concerts #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique #confinement #néo-libéralisme #ordo-libéralisme

    • #Canada : La sécurité au Parlement et la police se préparent à l’arrivée des manifestants La presse canadienne

      Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que personne ne voulait qu’une manifestation antivaccination prévue sur la colline du Parlement ce week-end se transforme en une tentative violente de renverser le gouvernement et a averti les gens de ne pas considérer les manifestants comme de simples combattants de la liberté.

      Plusieurs milliers de personnes sont attendues à Ottawa dès vendredi dans le cadre du groupe “Canada Unity” qui réclame le retrait des exigences de vaccination et des restrictions liées à la COVID-19. Certains des dirigeants du groupe préconisent un événement pacifique, mais les déclarations de certaines personnes associées au groupe ont inclus des menaces de violence.


      Des employés renforcent la sécurité autour du Parlement canadien, à Ottawa, à deux jours d’une manifestation regroupant des camionneurs opposés à la mesure leur imposant d’être vaccinés pour traverser la frontière canado-américaine. Photo : La Presse canadienne / Justin Tang

      M. Mendicino a déclaré que plusieurs corps de police — dont le Service de police d’Ottawa, la GRC et le Service de protection parlementaire — coordonnent la réponse et prennent des décisions indépendamment de toute implication du gouvernement.

      Les forces de sécurité sur la colline du Parlement se préparent à ce que jusqu’à 10 000 manifestants débarquent au centre-ville d’Ottawa, en fin de semaine, pour protester contre les mesures de confinement et la vaccination obligatoire des routiers. . . . . . .

      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857815/ottawa-camionneur-manifestation-parlement-preparation-securite

  • Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164934/omicron-hong-kong-shorten-its-21-day-quarantine

    Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers
    Move comes after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees. Hong Kong will shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers given the much shorter incubation period of the Omicron variant, the Post has learned.A government source said Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor was expected to make the announcement at 5.30pm on Thursday.The move came after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees.Currently, Hong Kong residents returning from 147 countries or places deemed high-risk are subject to 21 days of quarantine at designated hotels. Those arriving from 15 countries must isolate at the Penny’s Bay quarantine facility for four days before completing the rest of their quarantine at a hotel. Unvaccinated residents returning from medium-risk countries are also subject to the same.The isolation periods for vaccinated travellers from medium- and low-risk countries are 14 and seven days respectively. But currently nowhere overseas is deemed low-risk by the Hong Kong government.Hong Kong may set new record for daily confirmed coronavirus infections
    27 Jan 2022. Last June when the pandemic situation had stabilised, the quarantine period for high-risk countries was cut to 14 days for travellers who could produce a positive antibody test. Flights from eight major countries, including Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States have been banned since the start of the fifth wave of infections, to prevent more imported cases from slipping into the community. Earlier this month, Hong Kong cut the quarantine period of Covid-19 patients’ close contacts from the previous 21 days to 14, citing reasons of pressure on the city’s quarantine facilities and the shorter incubation period of people carrying the Omicron variant.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#omicronquarantaine#test#isolement#australie#canada#france#inde#pakistan#philippines#grandebretagne#etatsunis#casimporte

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-39

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Thinkerview – Jean-Luc Mélenchon : Où […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Des camionneurs se rendent à Ottawa pour dénoncer la vaccination obligatoire Radio-Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1856635/vaccin-covid-camionneur-cb-ottawa-frontiere-convoi-manifestation

    Dimanche matin, un convoi de camionneurs a pris la route à Delta, en Colombie-Britannique, dans le but de traverser une partie du pays pour se rendre à Ottawa afin de manifester contre la vaccination obligatoire.


    Depuis le 15 janvier, les camionneurs qui rentrent au Canada doivent être entièrement vaccinés s’ils veulent éviter une quarantaine obligatoire. - Photo : Ben Nelms/CBC

    En novembre, le gouvernement fédéral a adopté une mesure qui oblige les camionneurs à être entièrement vaccinés contre la COVID-19 lorsqu’ils traversent la frontière pour revenir au Canada. Si ce n’est pas le cas, ils doivent se placer en quarantaine pendant 14 jours.

    Cette mesure, en vigueur depuis le 15 janvier, a suscité une levée de boucliers de la part des camionneurs de partout au pays, qui s’organisent maintenant en convoi national afin de souligner leur désaccord.


    Le convoi est censé arriver à Calgary dimanche soir et à Ottawa le 29 janvier. Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck

    Divers convois en provenance de plusieurs régions du pays sont censés se joindre à la manifestation en cours de route.

    Ils comptent arriver à Ottawa le 29 janvier.

    De nombreuses personnes se sont d’ailleurs rassemblées au point de départ et sur le bord des routes afin d’exprimer leur appui au mouvement.

    “J’ai trouvé très important de venir soutenir moralement cet engagement des camionneurs à traverser le Canada et à prendre position par rapport à ce qui se passe actuellement, qui n’a plus aucun sens”, explique Laurent, un cinéaste de Vancouver présent à Delta dimanche.

    De son côté, la photographe Candice Camille a attendu le convoi à Kamloops dans ce qui était une ambiance “très joyeuse”. Elle se dit “agréablement surprise” par le nombre de personnes venues soutenir le mouvement.

    “C’est certainement plus grand que les camionneurs eux-mêmes et leur combat contre le passeport vaccinal. Je crois que les gens sont heureux d’avoir des champions qui lancent ce mouvement qui, je crois, va prendre beaucoup d’ampleur”, lance-t-elle.

    En date de dimanche à 15 h, une campagne de sociofinancement a amassé plus de 2,6 millions de dollars pour aider les camionneurs à financer cette traversée.


    Des manifestants se sont rassemblés sur le bord de la route à Kamloops pour exprimer leur soutien aux camionneurs. Photo : offert par Candice Camille

    Perturbation de l’approvisionnement
    Laurent Flambourari est chauffeur formateur depuis plus de 15 ans et franchit régulièrement la frontière canado-américaine. S’il ne souhaite pas entrer dans le débat à propos de la politique vaccinale, il souligne que la mesure sur la vaccination est déjà en vigueur et que cette manifestation survient trop tard.

    “C’est un peu tard, maintenant, parce que la mesure est déjà entrée en vigueur”, dit-il.

    Ce qui l’inquiète surtout, ce sont les répercussions éventuelles que le convoi et la mesure pourraient avoir sur l’approvisionnement au pays. Il demande à la classe politique d’agir rapidement en conséquence.

    “Il faudrait vraiment qu’on discute et qu’on adopte rapidement une solution si on ne veut pas se retrouver avec un problème d’approvisionnement en matières premières ou en denrées alimentaires”, explique-t-il.

    L’Alliance canadienne du camionnage désapprouve
    Dans un communiqué, l’Alliance canadienne du camionnage assure que la vaste majorité des camionneurs sont vaccinés contre la COVID-19 et continuent de traverser la frontière avec les États-Unis pour assurer la chaîne d’approvisionnement.

    L’Alliance dit “ne pas appuyer et désapprouver fortement” les manifestations qui ont lieu sur les routes et sur les ponts. Elle invite plutôt les camionneurs mécontents à manifester sur la colline du Parlement ou à communiquer avec leur député.

    “Cette mesure ne changera pas, alors en tant qu’industrie, nous devons nous adapter et nous plier à cette obligation”, écrit le président de l’Alliance, Stephen Laskowski.
    Avec des informations de Chloé Dioré de Périgny et de Jenifer Norwell

    #vaccination #crise_sanitaire #Canada #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #pass_sanitaire (soir disant sanitaire) #camions #transport #manifestation #quarantaine

  • #Bruxelles : Manifestations contre les mesures soit disant sanitaires 23 Janvier 2022
    A Bruxelles, le cortège réunissait ce dimanche plusieurs milliers de personnes, des Belges mais aussi des manifestants venus d’autres pays qui entendent défendre la liberté, la démocratie et les droits de l’homme.

    https://www.youtube.com/watch?v=7oYBZUqRuXA

    https://www.youtube.com/watch?v=Ff1U35i_vl4

    Moins calme à Bruxelles
    https://www.youtube.com/watch?v=QxyPvxoQwnQ

    La manifestation contre les mesures sanitaires, dont les organisateurs appellent avant tout à l’ouverture d’un débat sur les contraintes nécessaires pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, se tenait ce dimanche dans les rues du centre de Bruxelles et a rassemblé 50.000 participants, selon la police de Bruxelles-Capitale Ixelles. Les manifestants venaient des quatre coins du pays, mais aussi d’autres pays européens. Des discours ont été prononcés au parc du Cinquantenaire, progressivement pris d’assaut par des émeutiers qui s’en sont notamment pris à des bâtiments voisins, à des véhicules et aux forces de l’ordre. Après que le parc du Cinquantenaire ait été évacué par la police, les émeutiers se sont retranchés dans l’avenue de Tervuren. Il s’agit de la cinquième manifestation contre les mesures sanitaires en deux mois à Bruxelles. C’est aussi la cinquième fois que des émeutes éclatent.

    Le cortège s’est rendu au cœur du quartier européen, dans le parc du Cinquantenaire, où des discours ont été donnés sous les arcades par plusieurs orateurs belges et internationaux connus. Ils appellent à un débat de société concernant les mesures sanitaires visant à contrer la pandémie de coronavirus. Au travers de cette manifestation, les organisateurs disent défendre « la démocratie, les droits de l’Homme et le respect de la Constitution ». Europeans United for Freedom estime sur son site internet que la propagation du Covid-19, la saturation des hôpitaux qui en résulte et le décès de personnes à la santé fragile ne justifient pas de déroger aux libertés fondamentales garanties par la démocratie.
    « C’est incroyable, l’affluence. Mais j’ai un double sentiment à ce sujet. D’un côté, je suis heureux de voir tant de personnes réunies. D’un autre côté, je suis malheureux parce que ces personnes (...) sont ici parce qu’elles ne sont pas entendues. Il y a un gros problème démocratique », déclarait notamment Tom Meert, président de Europeans United.
    Policiers belges obligés de se réfugier dans le métro.

    https://twitter.com/ClementLanot/status/1485273712639332358

    Anti-vaccine protesters march against Covid-19 mandates in #Washington, DC | AFP
    https://www.youtube.com/watch?v=uG91WTWxn4I

    #crise_sanitaire #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #violences_policières #pass_sanitaire (soir disant sanitaire)

  • Covid-19 : Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international, les passagers aériens de plus de 150 pays interdits de transit
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/14/covid-19-hongkong-interdit-aux-passagers-de-plus-de-150-pays-de-transiter-pa

    Covid-19 : Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international, les passagers aériens de plus de 150 pays interdits de transit. Entrer à Hongkong restera en revanche possible pour les personnes provenant de ces pays jugés à « haut risque », à condition qu’elles soient vaccinées et moyennant vingt et un jours de quarantaine.Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international. Les passagers aériens en provenance de 153 pays ne pourront plus transiter par la région administrative spéciale chinoise, afin de prévenir la propagation du Covid-19, a annoncé, vendredi 14 janvier, l’aéroport de la ville. Cette suspension, qui concerne tous les pays classés à « haut risque » sanitaire par les autorités hongkongaises, prendra effet dimanche pour une durée d’un mois. Elle vise à « contrôler la propagation du très contagieux variant Omicron du Covid-19 », a précisé l’aéroport sur son site Internet. Hongkong interdit déjà l’accès à son territoire, depuis le 8 janvier, à tout passager ayant séjourné plus de deux heures au cours des vingt et un derniers jours dans huit pays (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Pakistan, Philippines, Royaume-Uni).
    Le transit par l’aéroport de Hongkong sera désormais impossible pour les personnes provenant de tous les autres pays jugés à « haut risque ». Si les correspondances sont donc proscrites pour ces voyageurs, entrer à Hongkong, en revanche, restera possible pour eux à condition qu’ils soient vaccinés et moyennant vingt et un jours de quarantaine. Avec la Chine continentale, Hongkong est l’un des derniers endroits du monde à s’accrocher à la stratégie de « zéro Covid », consistant à éviter à tout prix la propagation du coronavirus sur son territoire et en une politique draconienne d’isolement des malades et de leurs contacts. Cette stratégie a permis à la ville de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 décès depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Les autorités sont sur le pied de guerre depuis l’apparition d’un petit foyer de contaminations locales dues au variant Omicron dans un restaurant, qui a déclenché des campagnes de tests massives, un traçage effréné des cas contacts, la fermeture des bars, installations sportives, écoles, cinémas et musées et un couvre-feu pour les restaurants à partir de 18 heures.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#chine#australie#canada#etats-Unis#france#inde#pakistan#philippines#royaume-Uni#zerocovid#omicron#frontiere#circulation#propagation#isolement

  • Changement de ton à propos de la « pandémie »
    De nouvelles sommités sont appelées à remplacer les fameux experts

    Madame Alice Desbiolles est autorisée, juchée sur le strapontin d’Europe numéro 1, à critiquer la stratégie du Jupiter Élyséen du pass-vaccinale « quoi qu’il en coûte » et du vaccin à tout crin.

    https://www.youtube.com/watch?v=kMiqjwlOAe8&feature=emb_imp_woyt

    Au #Canada, Le Dr Horacio Arruda a remis sa démission. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1853290/depart-directeur-national-sante-publique-quebec-pandemie-covid-19?d
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    "François Legault cherchera fort probablement à lui faire porter l’odieux de la situation actuelle. Or, le départ du Dr Arruda ne réglera rien. Les décisions sont prises par le premier ministre et doivent être fondées sur la science et non les sondages et son intuition." – Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec.
    . . . . .
    "Le Dr Arruda s’est sacrifié pour les mauvaises décisions du gouvernement, mais le problème structurel demeure : il y a dans la cellule de crise un seul scientifique pour 15 spécialistes de la politique et des communications au service des décisions politiques de François Legault. Le Dr Arruda a été placé devant une crise sanitaire inédite et dans une cellule de crise où son indépendance et sa marge de manœuvre étaient loin d’être évidentes. Dans des circonstances très difficiles, il a donné le meilleur de lui-même, et il faut l’en remercier." – Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois.

    #Doxa #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #information

  • Le cannabis peut prévenir l’infection au coronavirus, selon une étude américaine Belga
    https://www.lalibre.be/planete/sante/2022/01/12/le-cannabis-peut-prevenir-linfection-au-coronavirus-selon-une-etude-americai

    Les composants du cannabis peuvent empêcher le coronavirus de pénétrer dans les cellules saines, selon une étude de laboratoire publiée dans le « Journal of Nature Products ». D’après des chercheurs de l’université de l’Oregon, deux substances du chanvre, le CBGA et le CBDA, peuvent contrecarrer le virus.

    Ces composants se sont attachés à des protéines du virus et ont bloqué une substance que l’agent pathogène utilise pour infecter les personnes. Les scientifiques ont effectué des tests en laboratoire avec les variants Alpha et Bêta du Covid-19, mais n’ont pas mené d’études sur l’homme.

    Le chanvre est utilisé dans toutes sortes de produits, y compris les aliments. « Ces composants, qui peuvent être pris par voie orale, ont une longue histoire d’utilisation sûre chez l’homme », confirme le chercheur Richard van Breemen de l’université de l’Oregon. « Ils ont le potentiel de prévenir et de traiter l’infection par le coronavirus. »

    #canabis #Chanvre #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé

  • Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/05/covid-19-dans-le-monde-hongkong-interdit-les-arrivees-en-provenance-de-huit-

    Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    De son côté, Hongkong a interdit les arrivées en provenance de huit pays, dont la France. Ces annonces surviennent alors que les contaminations au Covid-19 se multiplient à travers le monde.
    La pandémie a fait au moins 5,44 millions de morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles souvent sous-estimées, mardi 4 janvier. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé, soit 10 à 15 millions de morts. La mesure était très attendue par le secteur des transports. Le gouvernement britannique a annoncé mercredi un assouplissement des restrictions imposées aux voyageurs arrivant de l’étranger en Angleterre, qui avaient été introduites après l’apparition du variant Omicron.A partir de vendredi, les voyageurs n’auront plus à se faire dépister du Covid-19 avant leur trajet. Par ailleurs, ils n’auront plus, s’ils sont vaccinés, à s’isoler en attendant le résultat d’un test PCR réalisé après leur arrivée, a annoncé le premier ministre britannique, Boris Johnson, au Parlement.
    Ces annonces interviennent alors que le nombre de personnes infectées par le coronavirus a atteint des chiffres inégalés la semaine passée. Au Royaume-Uni, une personne sur vingt est atteinte est atteinte du Covid-19 et des pics à une personne sur dix ont été enregistrés à Londres, selon les estimations officielles publiées mercredi.
    Hongkong interdit les arrivées en provenance de huit pays. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays pour tenter de prévenir la propagation du variant Omicron. Les pays concernés sont la France, le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde, le Pakistan, l’Australie et les Philippines. Autres mesures annoncées : l’interdiction des événements publics de grande ampleur et la fermeture de quinze types de commerces, dont les bars, les boîtes de nuit, les salles de sport et les salons de beauté. Dîner à l’intérieur des restaurants sera interdit après 18 heures.Hongkong, à l’instar de la Chine continentale, pratique une stratégie « zéro Covid » consistant en une longue quarantaine pour toute personne entrant sur son territoire et une politique draconienne d’isolement des malades et des cas contacts. Cette stratégie a permis à la mégapole de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 morts depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Ces annonces surviennent alors que les contaminations se multiplient à travers le monde : près de 890 000 cas en vingt-quatre heures aux Etats-Unis, 270 000 en France, plus de 200 000 au Royaume-Uni… Israël a annoncé mercredi avoir enregistré près de 12 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures, un nouveau pic de contaminations depuis le début de la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#hongkong#canada#france#chine#etatsunis#vaccination#frontiere#circulation#zerocovid

  • Plus de 4 400 migrants sont morts ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2021, selon le bilan d’une ONG espagnole

    Selon l’ONG Caminando Fronteras, l’immense majorité de ces migrants ont perdu la vie en tentant d’atteindre les #Canaries depuis le nord-ouest de l’Afrique. Ce terrible bilan fait de l’année 2021 la plus meurtrière depuis au moins 2015.

    « Ce sont les chiffres de la douleur », a déploré la coautrice du rapport. Plus de 4 400 migrants sont morts ou ont disparu l’an dernier lors de leur traversée en mer vers l’Espagne, soit deux fois plus qu’en 2020, selon un bilan publié par l’ONG espagnole Caminando Fronteras, lundi 3 janvier. L’immense majorité des corps (à 94 %) de ces 4 404 personnes n’ont jamais été retrouvés, ces dernières sont donc comptabilisées comme des disparus.

    Ce terrible bilan dressé par l’ONG – qui établit ses chiffres grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d’urgence – fait de l’année 2021 la plus meurtrière depuis au moins 2015, date à laquelle remontent les premiers travaux de l’ONG. En 2020, Caminando Fronteras avait recensé 2 170 morts ou disparus.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le nombre d’arrivées de migrants aux Canaries a doublé depuis le début de l’année

    Le bilan de cette ONG pour 2021 est bien supérieur à celui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a recensé au moins 955 morts ou disparus dans la traversée, depuis le Maroc et l’Algérie, vers l’archipel des Canaries et 324 vers l’Espagne continentale et l’archipel des Baléares.

    Cette agence onusienne estime cependant aussi que l’année 2021 a été extrêmement meurtrière, la plus meurtrière depuis 1997 selon ses données et celles de l’ONG espagnole APDHA.

    « Féminisation » des routes migratoires

    Selon Caminando Fronteras, l’immense majorité de ces migrants ont disparu en tentant d’atteindre les Canaries depuis le nord-ouest de l’Afrique. Cette route, très dangereuse, est beaucoup plus empruntée ces dernières années en raison du renforcement des contrôles en Méditerranée, a expliqué María González Rollán, coautrice du rapport annuel de l’ONG. Elle a également souligné la « féminisation » des routes migratoires vers l’Espagne : 628 femmes et 205 enfants sont morts ou ont disparu en 2021, selon l’ONG.
    Lire aussi : L’odyssée des femmes africaines vers l’Europe

    La coordinatrice de Caminando Fronteras, Helena Maleno, a dénoncé « le manque de moyens » pour les sauvetages et mis en avant la responsabilité des « organisations criminelles » de passeurs, ainsi que le manque de coordination entre l’Espagne et le Maroc en raison de leur brouille diplomatique.

    Cette crise, provoquée par l’accueil pour des raisons médicales, en Espagne, du chef des indépendantistes du Sahara occidental, avait entraîné l’arrivée de plus de 10 000 migrants mi-mai dans l’enclave espagnole de Ceuta, à la faveur d’un relâchement des contrôles par Rabat.

    L’Espagne demeure l’une des principales portes d’entrée des migrants clandestins en Europe. Au moins 37 385 migrants sont arrivés sur ses côtes en 2021, selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l’intérieur.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/03/plus-de-4-400-migrants-sont-morts-ou-ont-disparu-en-mer-en-tentant-de-rejoin

    #migrations #asile #réfugiés #Espagne #décès #morts #mourir_aux_frontières #îles_Canaries #frontières

  • #Covid-19 : le gouvernement canadien veut suspendre les allocations-chômage des non-vaccinés

    Le gouvernement fédéral juge que les aides publiques n’ont pas vocation à soutenir les personnes qui perdent leur emploi par refus du vaccin.

    Les #non-vacciné s n’auront plus droit à l’assurance chômage au #Canada, et ce tant que la lutte contre la pandémie restera la priorité du gouvernement. Telle est la décision des autorités fédérales, alors que 10% de la population âgée de 12 ans et plus n’a encore reçu aucune dose de vaccin.

    Et pis c’est pas des gens bien comme nous :

    À quelques jours des élections, le leader canadien y revendiquait la fermeté de son parti libéral envers les non-vaccinés, à la différence des conservateurs « plus mous », et pointait du doigt ces gens « qui ne croient pas dans la science, qui sont souvent misogynes, souvent racistes aussi ». Un « petit groupe mais qui prend de la place », selon le premier ministre, qui interroge : « Est-ce que l’on tolère ces gens-là ? […] Parce que 80 % des Québécois ont fait ce qu’il fallait faire ». Des propos qui ont fait réagir le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, le 28 décembre. « Psychopathe fasciste », a tancé celui-ci en relayant l’extrait vidéo sur Twitter.

    [...] #tolérance #discrimination #chômage

    Certains travailleurs au Canada sont déjà soumis à l’obligation vaccinale. C’est le cas des fonctionnaires fédéraux qui, depuis le 15 novembre, sont placés en congés sans solde à défaut de pouvoir confirmer à leur gestionnaire leur statut vaccinal. L’obligation concerne également les élus souhaitant siéger à la Chambre des communes. Seul parti à ne pas soutenir la vaccination obligatoire des élus, le Parti conservateur du Canada (PCC) avait pourfendu la décision, en vain. Les personnels soignants, eux, sont encore libres d’exercer sans être vaccinés, à condition de se prêter à un dépistage trois fois par semaine.

    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/covid-19-le-gouvernement-canadien-veut-suspendre-les-allocations-chomage-de

  • #Canada 48 % de la population féminine des prisons fédérales est autochtone Radio-Canada 2021-12-18
    https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1848592/justice-canada-scc-femmes-autochtones-prison-moitie-population

    Les femmes autochtones représentent désormais près de la moitié de la population carcérale féminine dans les prisons fédérales, selon un nouveau rapport de l’enquêteur correctionnel du Canada.

    Les Autochtones représentent environ 32 % de la population carcérale fédérale, alors qu’ils constituent moins de 5 % de la population totale. Les femmes autochtones, quant à elles, représentent 48 % de la population des prisons pour femmes.

    L’enquêteur correctionnel fédéral Ivan Zinger a qualifié la situation de “consternante et honteuse”.

    “C’est une tendance qui va toujours, année après année, dans la mauvaise direction. Et ce, quelles que soient les mesures prises par les différents gouvernements”, a déclaré M. Zinger.

    Selon le rapport Zinger, la population carcérale autochtone a augmenté d’environ 18 % au cours de la dernière décennie, tandis que le nombre de détenus non autochtones a diminué de 28 % au cours de la même période.

    L’avocate crie Eleanore Sunchild a indiqué que ces chiffres en hausse étaient inquiétants, mais pas surprenants, car elle ne pense pas que le système judiciaire canadien considère les Autochtones comme des “êtres humains”.

    “Ces chiffres ne font que refléter le racisme systémique permanent et la bataille que notre peuple doit mener dans le système de justice pénale”, a-t-elle affirmé.

    Selon M. Zinger, si le pourcentage de délinquants non autochtones a diminué, il n’y a pas eu de baisse correspondante chez les détenus autochtones, car ils sont plus susceptibles de purger une plus longue partie de leur peine et ont moins de chances de bénéficier d’une libération conditionnelle.

    Dans une déclaration envoyée par courriel, le Service correctionnel du Canada (SCC) a mentionné qu’il partageait les préoccupations de M. Zinger et a souligné un certain nombre d’initiatives qu’il met en œuvre, comme les pavillons de ressourcement qui offrent des services culturellement adaptés aux délinquants autochtones.
    . . . . . .
    Mme Sunchild pense que le gouvernement devrait mettre davantage l’accent sur les rapports dits Gladue – des documents préalables à la détermination de la peine et à l’audience de libération sous caution qui informent les juges des antécédents des délinquants autochtones, notamment des cas de traumatisme.

    “Les prisons sont pleines d’Autochtones qui ont survécu aux pensionnats [pour Autochtones] ou qui sont les enfants de ces survivants”, a-t-elle ajouté.
    . . .
    #Femmes #autochtones #Nations_premières #peuples_autochtones #racisme #pauvreté #prison

    • #génocide , #extermination : le sentier escarpé est balisé de croix. La colline Lebret est nichée dans la vallée de la rivière Qu’Appelle. Il y a une petite chapelle aux trois quarts de la montée et le sentier escarpé est balisé de croix.
      . . . . . .
      Le pensionnat pour Autochtones de Lebret était situé près de la colline. Pendant des générations, les enfants des Premières Nations de Peepeekisis, d’Okanese, de Star Blanket et de Little Black Bear ont été arrachés à leurs foyers et envoyés dans ce pensionnat ou dans d’autres institutions similaires de la région. Les parents, les grands-parents et les arrière-grands-parents de Philip Brass en faisaient partie.
      Les survivants racontent que la colline Lebret était utilisée comme lieu de punition. Les enfants de l’école Lebret étaient forcés de gravir la colline escarpée, parfois à genoux.. . . . .
      source : https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1850584/pensionnats-colline-lebret-ascension-enfants-autochtones-philip-mic

  • When migrants go missing on the Atlantic route to Spain

    Hamido had heard nothing from his wife and child in 10 days since they set sail from Western Sahara for the Canary Islands — but then a boat was found with many dead onboard.

    Frantic and distraught, Hamido — an Ivorian national working in France — tried to contact the Spanish police and the authorities in Gran Canaria for news of his family.

    But no one could help him, so he flew to the island where he learned via the media that his wife had died on the boat, and his six-year-old daughter — who had watched her die — was completely traumatised.

    “This man contacted us, he was absolutely desperate because no one would give him any information,” said Helena Maleno of Caminando Fronteras, a Spanish NGO that helps migrant boats in distress and families searching for loved ones.

    For worried relatives, trying to find information about people lost on the notoriously dangerous route to the Spanish Atlantic archipelago can be a nightmare.
    Deadliest year since 1997

    In fact, 2021 has been a particularly deadly year for migrants trying to reach Spain, via either the Atlantic or the Mediterranean.
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    In the past two years, the number of dead and missing on the Atlantic route has increased nearly fivefold — from 202 in 2019 to 937 so far this year, the International Organization for Migration says LLUIS GENE AFP

    “The data show that 2021 seems to be the deadliest year on record since 1997, surpassing 2020 and 2006 as the two years with the highest recorded deaths,” said MMP’s Marta Sanchez Dionis.

    According to figures compiled with Spanish human rights organisation, APDHA, 10,236 people died between 1997 and 2021.

    But both organisations concede that the real number “could be much higher”.

    Caminando Fronteras — which tracks data from boats in distress, including the number of people on board — calculates that 2,087 people died or went missing in the Atlantic in the first half of 2021, compared with 2,170 for the whole of 2020.

    It was in late 2019 that the number of migrant arrivals in the Canaries began to rise, after increased patrols along Europe’s southern coast reduced Mediterranean crossings.

    But the numbers really took off in mid-2020 as the pandemic took hold, and so far this year, 20,148 have reached the archipelago, MMP figures show.
    Canary Islands AFP MAP

    The Atlantic route is extremely hazardous for the small, overloaded boats battling strong currents, with MMP saying “the vast majority of departures” were from distant ports in Western Sahara, Mauritania or even Senegal some 1,500 kilometres (900 miles) to the south.
    Boats become coffins

    The migrants hope that the boats will carry them to a new life in Europe, but for many, the vessels end up becoming their coffins.

    “I knew getting the boat was no good, but there was war in Mali and things were very difficult,” says ’Mamadou’, who left Nouadibou in Mauritania on a boat with 58 people in August 2020.
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    ’Mamadou’ was one of more than 50 people who took a boat from Nouadibou in Mauritania in August 2020 that got lost at sea for two weeks. He was one of just 11 survivors LLUIS GENE AFP

    After three days at sea, food and water ran out, and people began to die, images which still haunt him today.

    Wandering through the “boat cemetery” at Gran Canaria’s Arinaga port, the lanky teen falls silent as he looks at the shabby wooden hulls, overwhelmed by memories of the two weeks he and his fellow passengers spent lost at sea.

    He was one of just 11 survivors.

    “A lot of people died at sea. They didn’t make it...,” he says, a vacant look in his eyes.

    “Their families know they’ve gone to Spain, but they don’t know where they are.”

    Rescuers found five bodies in the boat. The rest had been thrown overboard, joining a growing list of uncounted dead.

    “These people shouldn’t be dying,” says Teodoro Bondyale of the Federation of African Associations in the Canary Islands (FAAC), standing by the grave of a Malian toddler who died in March, a faded blue teddy still perched on the mound of earth.
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    ’We are forcing people to travel on dangerous migratory routes where the risk of dying is very high,’ says Teodoro Bondyale, of the Federation of African Associations in the Canary Islands (FAAC) LLUIS GENE AFP

    At least 83 children died en route to the Canary Islands this year, MMP figures show.

    “If migration could be done normally with a passport and a visa, people could travel and try and improve their lives. And if it didn’t work, they could go home,” he told AFP.

    “But we are forcing them to travel on dangerous migratory routes, trafficked by unscrupulous people where the risk of dying is very high.”
    More boats, more deaths

    “Day after day the situation is getting worse, the number of boats and deaths this year has increased much more than last year,” immigration lawyer Daniel Arencibia told AFP.
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    This year, more than 20,000 people have reached the Canary Islands, the vast majority rescued by Spain’s Salvamento Maritimo lifeboat service LLUIS GENE AFP

    "The situation is complicated at a political level because there is no single body in charge of managing the search for the missing.

    “So it’s down to the families themselves and the people helping them. But many times they never find them.”

    Jose Antonio Benitez, a Catholic priest, uses his extensive network of contacts among the authorities and NGOs to try to help distraught families.

    “My role is to make it easier for families to get the clearest possible picture of where they might find their loved ones. Without a body, we cannot be sure a person has died, but we can tell them they’ve not been found in any of the places they should be,” he says.

    But even then, bureaucratic red tape and rigid data protection laws can often cause more suffering.

    Such was the case with several Moroccan family members who flew over after the coastguard found a boat on which 10 North Africans lost their lives.

    “They spent several days going round all the hospitals, but nobody gave them any answers because you have to have documentary proof that you are a relative,” Benitez told AFP.
    PHOTO ’If we had other laws and safe corridors, if immigration was allowed, this would not be happening,’ says Catholic priest Jose Antonio Benitez, who helps families track down their missing loved ones LLUIS GENE AFP

    They eventually found the bodies of their loved ones in the morgue.

    “The laws of Europe and Spain are profoundly inhumane,” Benitez said.

    “If we had other laws and safe corridors, if immigration was allowed, this would not be happening.”
    Red Cross pilot programme

    Since mid-June, Caminando Fronteras has been helping 570 families trace people missing in the Atlantic, while the Spanish Red Cross has received 359 search requests.
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    Malian migrant ’Mamadou’ shows a picture of the boat he arrived on where dozens of people died LLUIS GENE AFP

    By the end of November, the Spanish Red Cross had recovered just 79 bodies on the Canaries route, internal data show, but experts say most of the dead will never be found.

    “What happens to these families when there are no bodies? You have to find other ways to reach the same goal,” says Jose Pablo Baraybar, a forensic anthropologist running an ICRC pilot programme in the Canary Islands with the Spanish Red Cross.

    The aim is to clarify the fate of the disappeared by pooling information from multiple sources on a collaborative platform to build a picture of who was on the boat and what happened, with accredited users feeding data directly into the system.

    “More than finding people, it’s about providing authoritative, if partial, answers,” Baraybar said.

    https://www.france24.com/en/live-news/20211203-when-migrants-go-missing-on-the-atlantic-route-to-spain?ref=tw
    #décès #morts #asile #migrations #réfugiés #frontières #Espagne #route_atlantique #Canaries #îles_canaries #Atlantique

  • #Quebec : L’énigme des postes vacants Robert Dutrisac - 29 novembre 2021
    https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/650490/penuries-de-main-d-oeuvre-l-enigme-des-postes-vacants

    Le Québec compte 68 000 chômeurs de plus qu’avant la première vague de la pandémie en mars 2020. En dépit de cette main-d’œuvre en principe disponible, le nombre de postes vacants a explosé au Québec, passant de 147 000, ou 4,2 % du total des emplois, au premier trimestre de cette année à 279 000 en septembre, ou 7,3 %.

    Avant la pandémie, le nombre de postes vacants, dont se plaignait déjà le patronat, était de 3,5 %. C’est donc, en arrondissant, une progression du simple au double.

    Le phénomène est nord-américain. Nos voisins ontariens ont également vu une forte progression du nombre de postes vacants, qui est passé de 3,4 % à 5,6 % du total des emplois salariés. Aux États-Unis, le nombre de postes a également fortement progressé, passant de 4,5 % avant la pandémie à 7,1 %, selon les dernières données.

    Les explications ne sont pas évidentes. Pour l’économiste et prix Nobel Paul Krugman, c’est une surprise, comme il l’écrivait dans une de ses récentes chroniques du New York Times. Ainsi, les pénuries de main-d’œuvre persistent en dépit du fait qu’il y ait cinq millions moins d’emplois qu’avant la pandémie. Il note que les travailleurs américains quittent leur emploi à un taux record, ce qui est une indication qu’ils s’attendent à trouver un nouvel emploi sans trop de difficulté, tandis que les salaires sont en hausse.

    Ce serait ce qu’il appelle la « grande démission ». Au sud de notre frontière, on ne peut expliquer le phénomène par l’aide financière que les travailleurs ont reçue du gouvernement pendant la pandémie. Ces allocations ont pris fin en juin dans plusieurs États et au début de septembre à l’échelle du pays sans que le taux d’activité de la population ait augmenté de façon notable.

    Krugman cite Arindrajit Dube, économiste spécialisé celui-là en matière de marché du travail, qui avance qu’historiquement, les travailleurs américains à bas salaire sous-estimaient jusqu’à quel point leur emploi était détestable. Bas salaire — le salaire minimum aux États-Unis est de 10 $ l’heure ou moins dans la plupart des États —, mauvaises conditions de travail, vacances et avantages sociaux faméliques, c’est leur lot. Il n’est pas rare que ces travailleurs au bas de l’échelle occupent plus d’un emploi, seul moyen pour eux d’avoir une vie un tant soit peu décente.

    Or cette vague de démissions pourrait être la conséquence d’une vaste remise en question de la part des salariés durant la pandémie, fait valoir Krugman.

    Le marché du travail au Québec est certes bien différent. Aux États-Unis, dont certains voudraient que nous imitions le modèle, les pauvres sont plus misérables et les bas salariés sont souvent pauvres et piètrement traités par des employeurs implacables qui, depuis des années, ont les bonnes cartes dans leur jeu.

    Au Québec, l’aide du gouvernement fédéral aux salariés par le truchement de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) n’a pris fin que le 23 octobre. Comme les entreprises cherchent à reprendre leurs activités au même rythme qu’avant la pandémie, il est donc possible que la PCU soit pour quelque chose dans la forte augmentation des postes vacants constatée dernièrement : les travailleurs retarderaient leur retour à l’emploi. En outre, les travailleurs âgés qui approchent du moment de la retraite — ils sont particulièrement nombreux au Québec — ont pu décider de la devancer après des mois d’inactivité durant la pandémie.

    Il faut interpréter les dernières données sur les postes vacants avec une certaine prudence, car elles doivent être confirmées. Mais si nombre de travailleurs ont pu réfléchir à ce qu’ils veulent faire dans la vie, il est possible qu’ils se montrent plus sélectifs. Cela peut faire boule de neige, comme aux États-Unis : plus il y a d’emplois disponibles, plus les salariés se montrent exigeants et quittent leur emploi afin d’améliorer leur sort, ce qui pousse à la hausse le nombre d’emplois disponibles.

    Avant la pandémie, le patronat québécois était déjà aux abois. Dans sa dernière mise à jour économique et financière, le ministre des Finances, Eric Girard, fait état de l’objectif d’ajouter 550 000 personnes à la population active d’ici 2036, malgré les départs à retraite. Le gouvernement Legault devra déployer une panoplie de mesures, dont les résultats ne pourront être instantanés.

    La rareté de la main-d’œuvre n’est pas un phénomène qui est propre au Québec, nous rappelle l’économiste Pierre Fortin. Les États-Unis composent avec ce problème depuis des années, l’Ontario également. Les changements sont toutefois plus rapides ici, et la pression exercée sur le bassin de main-d’œuvre imposera aux entreprises, mais aussi au secteur public, une difficile adaptation.

    Une version précédente de ce texte indiquant que c’est la Prestation canadienne d’urgence (PCU) qui a pris fin le 23 octobre a été corrigée. C’est plutôt la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE). 

     #travail #emploi #Salaires #covid-19 #migrations #économie #emploi #capitalisme #exploitation #conditions_de_travail #postes_vacants #main-d’œuvre #précarité #Krugman #Canada

  • #Canada : Des femmes atikamekw qui allèguent avoir été stérilisées contre leur gré se tournent vers les tribunaux
    https://www.ledevoir.com/societe/648630/des-femmes-atikamekw-qui-alleguent-avoir-ete-sterilisees-contre-leur-gre-s

    Deux femmes atikamekw de Manawan affirment avoir été stérilisées contre leur gré au centre hospitalier de Lanaudière, à Joliette. Elles viennent de déposer une demande à la Cour supérieure pour exercer une action collective contre le CISSS de Lanaudière et deux de ses anciens médecins au nom de toutes les femmes atikamekw qui auraient subi de telles interventions sans avoir donné leur consentement libre et éclairé, et ce, depuis 1971.


    Photo : Martin Bureau Agence France-Presse Les demanderesses affirment que les défendeurs ont violé « leurs obligations déontologiques et civiles d’informer et d’obtenir le consentement libre et éclairé » de leurs patientes avant de pratiquer une intervention chirurgicale.

    « Parmi les pratiques discriminatoires graves qui ont cours au CISSS de Lanaudière, il existe un phénomène répandu de stérilisation subie par les femmes atikamekw sans leur consentement ou sans que ce consentement ne soit libre et éclairé. C’est notamment le cas des deux demanderesses », écrivent les avocats du cabinet Dionne Schulze, qui ont déposé la demande d’autorisation d’exercer une action collective à la Cour supérieure du Québec le 27 octobre dernier.

    Le CISSS de Lanaudière et les médecins visés ont indiqué dans des documents de cour déposés le 11 novembre avoir l’intention de contester.

    Unetelle et Madame X, qui sont nommées dans le document sous ces faux noms pour préserver leur vie privée, sont toutes deux originaires de Manawan, une petite communauté d’environ 3000 habitants située à 180 kilomètres de Joliette.

    Le 17 décembre 2004, Unetelle a été admise à l’hôpital de Joliette pour son cinquième accouchement, prévu par césarienne. « À aucun moment avant l’intervention, Unetelle n’a eu d’échange avec la Dre [Yvonne Brindusa] Vasilie ou tout autre membre du personnel soignant au sujet d’une intervention chirurgicale stérilisante », écrivent les avocats.

    « Malgré l’absence de toute connaissance de la procédure envisagée et encore moins du consentement de Unetelle à cette intervention, la défenderesse Dre Vasilie a procédé à l’installation de clips de Filshie lors de la césarienne. »

    La médecin n’aurait assuré aucun suivi par la suite et n’aurait rien dit à la patiente au sujet de la stérilisation. Ce n’est qu’un an plus tard, alors qu’elle croyait être de nouveau enceinte, qu’elle aurait appris qu’elle avait subi une stérilisation. « Elle était sous le choc et ne comprenait pas pourquoi on avait procédé à cette intervention », précisent les avocats.

    Pressions du médecin
    Madame X, elle, était suivie par le docteur Richard Monday, qui a depuis pris sa retraite, selon le document de cour. Selon la demanderesse, le médecin était « méchant avec elle, son ton était menaçant et il faisait souvent des remarques racistes ou désobligeantes envers les Autochtones ».

    Les avocats donnent plusieurs exemples de propos dégradants qui auraient été tenus : « Tu es encore enceinte », « C’est le temps de te faire une ligature », « Tu as trop d’enfants », « Tu ne dois pas avoir de maison et tu dois être sur le “BS” », « vous, les Autochtones, vous avez tous des problèmes d’alcool ».

    Selon la demanderesse, le médecin a insisté pour qu’elle subisse une opération stérilisante dès sa troisième grossesse. Après son cinquième accouchement, en 1993, à l’âge de 27 ans, elle aurait « cédé aux pressions » du médecin, qui lui « aurait laissé croire […] que cette opération était nécessaire compte tenu de sa situation médicale ou socio-économique ».

    Les avocats prétendent que le médecin a procédé à une ligature des trompes sans que la principale intéressée ait donné son consentement libre et éclairé.

    Pour les deux femmes, la stérilisation a entraîné des effets néfastes majeurs dont certains subsistent encore à ce jour : dérèglements hormonaux, incompréhension, culpabilité, sentiment d’humiliation, colère, peur et perte d’identité à titre de femme atikamekw. Aujourd’hui, elles sont toutes deux familles d’accueil pour des enfants de la communauté.

    Les histoires d’Unetelle et de Madame X décrites dans les procédures ressemblent à celle de Marie, une femme algonquine de Pikogan qui a confié au Devoir https://www.ledevoir.com/societe/600935/autochtones-et-soins-de-sante-une-femme-algonquine-et-crie-denonce-une-ste en mai avoir été stérilisée contre son gré dans des circonstances similaires à l’hôpital d’Amos. L’émission Enquête https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/2945/sterilisations-non-consenties-quebec-canada-racisee-autochtone a également publié un reportage récemment qui faisait état d’une dizaine de cas de femmes autochtones stérilisées contre leur gré au Québec.

    Négligence du CISSS ?
    Les demanderesses affirment que les défendeurs ont violé « leurs obligations déontologiques et civiles d’informer et d’obtenir le consentement libre et éclairé » de leurs patientes avant de pratiquer une intervention chirurgicale, d’autant plus que celle-ci était « non essentielle et non urgente ».

    Selon les demanderesses, le CISSS de Lanaudière « connaissait ou devait connaître l’existence d’une pratique répandue de stérilisation non consentie des femmes atikamekw au sein de son établissement », raison pour laquelle l’établissement est également visé par la requête.

    Elles soutiennent que le CISSS de Lanaudière aurait permis, « par ses actions ou par sa négligence », que des « actes fautifs » soient commis « en toute impunité » par les équipes médicales, ce qui engage « sa responsabilité civile directe ».

    Les deux femmes ont longtemps eu peur de dénoncer les actes qu’elles auraient subis, notamment en raison du « contexte colonial et de la crainte qu’elles éprouvent plus spécifiquement à l’endroit des médecins et du personnel travaillant au CISSS de Lanaudière », un phénomène qui a été documenté notamment dans le rapport de la commission Viens et pendant les audiences de la coroner sur le décès de Joyce Echaquan.

    « Le courage de [Joyce] Echaquan a permis aux membres du groupe de trouver la force de dénoncer les actes fautifs subis au CISSS de Lanaudière », précisent les avocats.

    Le CISSS de Lanaudière a décliné la demande d’entrevue du Devoir. « En suivi de votre demande, nous n’accorderons pas d’entrevue ni de commentaire à formuler à ce moment-ci, considérant que le dossier suit son cours au niveau judiciaire », a répondu par courriel la directrice des relations publiques de l’établissement, Pascale Lamy.

    Les docteurs Monday et Vasilie n’ont pas répondu aux demandes d’entrevue du Devoir. Les allégations des procédures judiciaires n’ont toujours pas été prouvées, et les défendeurs n’ont pas encore eu l’occasion de faire valoir leur point de vue devant le tribunal.

    #Femmes #Peuples_autochtones #nations_premières #colonies #stérilisation #médecins #docteurs #eugénisme #racisme #discrimination #autochtones

  • Deux dirigeants de Lev Tahor jugés pour enlèvement et exploitation d’enfants Luke Tress - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/deux-dirigeants-de-lev-tahor-condamnes-pour-enlevement-et-exploita

    Nachman Helbrans et Mayer Rosner risquent la prison à vie pour avoir enlevé une jeune fille de 14 ans et son frère afin qu’elle ait une relation sexuelle avec un homme adulte.


    Nachman Helbrans. (Capture d’écran : YouTube / Windsor Star)

    Mercredi 10 Novembre, le tribunal fédéral de New York a reconnu coupables d’exploitation sexuelle et d’enlèvement d’enfants deux hauts dirigeants du groupe juif extrémiste Lev Tahor.

    Nachman Helbrans et Mayer Rosner risquent une peine minimale obligatoire de 10 ans de prison et une peine maximale de prison à vie.

    La sentence sera prononcée ultérieurement par un juge du tribunal fédéral du district sud de New York.

    En attendant, plusieurs détails de l’affaire ont déjà été révélés.

    Le procureur américain en charge de l’affaire, Damien Williams, a ainsi expliqué : « Nachman Helbrans et Mayer Rosner ont effrontément enlevé deux enfants à leur mère au milieu de la nuit pour qu’une jeune fille de 14 ans entame des relations sexuelles illégales avec un homme adulte. Le verdict d’aujourd’hui montre clairement que notre bureau – et nos partenaires chargés de l’application de la loi – ne seront pas dissuadés de rendre justice aux victimes de l’exploitation sexuelle des enfants. »

    L’histoire s’est passée au Guatemala, l’un des principaux pays de résidence du groupe Lev Tahor. En 2017, Nachman Helbrans, l’un de ses dirigeants, a fait en sorte que sa nièce âgée de 13 ans soit « mariée » à un adulte de la secte, âgé lui de 19 ans – une union illégale car interdite par la loi mais bel et bien consommée.

    Un communiqué du ministère américain de la Justice précise que le couple a « immédiatement entamé une relation sexuelle dans un but de procréation ».

    Une démarche conforme aux pratiques habituelles du groupe, poursuit le communiqué qui ajoute que les dirigeants de Lev Tahor « exigeaient des jeunes mariées qu’elles aient des relations sexuelles avec leurs maris, qu’elles disent aux personnes extérieures à Lev Tahor qu’elles n’étaient pas mariées, qu’elles prétendent être plus âgées et qu’elles accouchent chez elles plutôt qu’à l’hôpital, afin de cacher au public le jeune âge des mères ».

    En 2018, craignant pour la sécurité de ses enfants, la mère de la fillette a fui le complexe du groupe au Guatemala pour se réfugier aux États-Unis. Un tribunal de Brooklyn lui a accordé la garde exclusive des enfants et a interdit au père des enfants, un dirigeant de Lev Tahor, de communiquer avec eux.


    Des filles de la communauté Lev Tahor, à Chatham, en Ontario, en décembre 2013. (Capture d’écran : YouTube)

    Nachman Helbrans et Mayer Rosner, tous deux citoyens américains, ont ensuite conçu un plan pour rendre la jeune fille de 14 ans à son « époux » de 20 ans. En décembre 2018, ils l’ont enlevée, elle et son frère de 12 ans, alors qu’ils résidaient avec leur mère dans le village de Woodridge, dans le nord de l’État de New York. Ils ont fait passer clandestinement les enfants par la frontière américaine pour les emmener au Mexique.

    Pour y parvenir, ils ont utilisé des déguisements, des pseudonymes, des téléphones, de faux documents de voyage et des logiciels cryptés.

    Finalement, après trois semaines de recherches et le déploiement de centaines de membres des forces de l’ordre, ils ont été interceptés au Mexique et les enfants été renvoyés à New York. Lev Tahor a fait d’autres tentatives d’enlèvement d’enfants en 2019 et 2021. Plusieurs autres personnes ont été arrêtées et inculpées dans cette affaire.

    Nachman Helbrans, 39 ans, et Mayer Rosner, 45 ans, ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation, y compris de complot pour transporter un mineur dans l’intention de le livrer à une activité sexuelle criminelle et d’enlèvement parental international.

    Lev Tahor est une secte ultra-orthodoxe extrémiste. Elle a été fondée par le père de Nachman Helbrans, le rabbin Shlomo Helbrans, à Jérusalem dans les années 1980. Le groupe a fui au Canada, puis au Guatemala en 2014, après avoir fait l’objet d’une surveillance intense de la part des autorités canadiennes pour des allégations d’abus et de mariages d’enfants. Le plus jeune Helbrans a pris les rênes du groupe en 2017 lorsque son père s’est noyé au Mexique et Mayer Rosner a servi de « top lieutenant », selon les documents judiciaires.

    Le nom du groupe signifie « cœur pur » en hébreu.


    Le fondateur de Lev Tahor, le rabbin Shlomo Helbrans, quitte la Cour suprême de l’État à Brooklyn, New York, après une audience, le 13 avril 1994. (Crédit : AP Photo/Betsy Herzog)

    Les mouvements, les machinations et les plans du groupe sont tous obscurs. On pense actuellement qu’il tente de se rendre en Iran via le Kurdistan. Des membres du groupe antisioniste ont demandé l’asile politique en Iran en 2018. Des documents présentés à un tribunal fédéral américain en 2019 ont montré que les dirigeants de la secte avaient demandé l’asile à la République islamique et ont juré allégeance au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.

    Le mois dernier, les autorités guatémaltèques ont empêché deux bus transportant des membres du groupe de traverser la frontière avec le Mexique, d’où ils prévoyaient apparemment de rejoindre l’Iran pour demander l’asile.

    Le Guatemala a également empêché les membres de quitter le pays par avion pour se rendre en Iran, à la demande des autorités israéliennes et américaines, qui craignent que les membres du groupe ne soient utilisés comme monnaie d’échange par Téhéran. Les autorités kurdes auraient également arrêté certains membres du groupe et les auraient expulsés vers la Turquie.


    Capture d’écran d’une vidéo censée montrer des membres de la secte ultra-orthodoxe extrême Lev Tahor dans un bus qui a été arrêté par les autorités guatémaltèques, le 17 octobre 2021. (Crédit : B’Hadrei Haredim)

    Le groupe a été décrit comme une secte et comme un mouvement « taliban juif », car les femmes et les filles de plus de 3 ans doivent s’habiller de longues robes noires couvrant tout leur corps, ne laissant que leur visage visible. Les hommes passent la plupart de leurs journées à prier et à étudier la Torah. Le groupe adhère à une lecture extrême des lois juives.

    Les « mariages » entre mineurs et membres plus âgés sont courants.

    Les membres du groupe sont estimés à 200-300 personnes, dont des dizaines d’enfants.

    #viol #pédophilie #violophilie #religieux #culture_du_viol #religion #exploitation_sexuelle #enlèvement #talibans #secte #ultra-orthodoxe #USA #Israel #Guatemala #Iran #Kurdistan #Mexique #Canada #LP

  • Covid-19 : les Etats-Unis rouvrent leurs frontières après vingt mois de restrictions
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/08/les-etats-unis-rouvrent-leurs-frontieres-apres-vingt-mois-de-restrictions_61

    Covid-19 : les Etats-Unis rouvrent leurs frontières après vingt mois de restrictionsPlus d’une trentaine de pays, dont la France, sont concernés par la levée, lundi, du « travel ban » décidé en mars 2020 par Donald Trump. Pour faire face à l’afflux de demandes, les compagnies aériennes ont augmenté le nombre de vols transatlantiques.
    L’heure est enfin arrivée : les Etats-Unis rouvrent, lundi 8 novembre, leurs frontières terrestres et aériennes aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions particulièrement mal vécues en Europe ou chez les voisins mexicains et canadiens. La France fait partie des pays concernés par cette levée des restrictions de voyage. Familles séparées, relations d’affaires perturbées, ambitions professionnelles contrariées : le « travel ban » imposé par Donald Trump au mois de mars 2020, et confirmé par son successeur Joe Biden, a été très critiqué et il est devenu emblématique des bouleversements provoqués par la pandémie.
    Pour se prémunir des pays les plus affectés par le Covid-19, Donald Trump avait imposé dès février 2020 des restrictions sur les voyages en provenance de Chine. Puis, le 13 mars, ce fut le tour des pays européens de l’espace Schengen. Ont suivi quelques jours plus tard la Grande-Bretagne et l’Irlande, tandis que les frontières terrestres avec le Mexique et le Canada étaient en très grande partie fermées. Avec tous ces pays, la densité des échanges humains et économiques est immense.
    Beaucoup de familles des deux côtés de l’Atlantique attendent ces retrouvailles avec fébrilité. Il était certes possible d’aller des Etats-Unis vers l’Europe depuis l’été dernier, mais les étrangers installés sur le sol américain et détenteurs de certains visas n’avaient aucune garantie de pouvoir retourner chez eux.Pour faire face à l’afflux de demandes, les compagnies aériennes ont augmenté le nombre de vols transatlantiques et vont utiliser de plus gros avions. Cette levée des restrictions représente une bouffée d’oxygène pour un secteur plongé dans la crise par la pandémie.
    De leur côté, les autorités mexicaines s’attendent à des embouteillages monstres aux postes-frontières. « Il y aura des toilettes portables installées sur les trois ponts, car selon les autorités des Etats-Unis les temps d’attente pourront atteindre quatre heures. Nous demandons aux conducteurs d’être patients », a déclaré César Alberto Tapia le directeur de la sécurité routière de la ville frontière de Ciudad Juarez, reliée à El Paso (Texas) par trois ponts internationaux. Les bureaux de change de Ciudad Juarez ont signalé une pénurie de dollars ces derniers jours.
    Le long de l’immense frontière mexicaine, de nombreuses villes américaines, au Texas ou en Californie, ont souffert économiquement de cette limitation des échanges. « La pandémie a touché tout le monde et nous attendons simplement que les nôtres puissent venir nous rendre visite eux aussi », explique à l’AFP Marcos Rivera, propriétaire d’un magasin de vêtements à El Paso.Plus anecdotiquement, au nord, les riches retraités canadiens vont pouvoir sans crainte, à l’heure des premiers frimas, entreprendre leur transhumance annuelle en voiture vers la Floride et ses douceurs climatiques. Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée du « travel ban ». Mais l’entrée ne sera pas totalement libre et les autorités américaines entendent surveiller le statut vaccinal des voyageurs, en même temps qu’elles continueront d’exiger des tests Covid négatifs.
    Les autorités sanitaires américaines ont déclaré que tous les vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) seraient acceptés. Il s’agit pour l’instant, selon la procédure d’urgence de l’OMS, des vaccins de : Johnson & Johnson ; AstraZeneca ; Moderna ;Pfizer-BioNTech ; Bharat Biotech ; Sinopharm ; Sinovac.Pour les voyageurs arrivant par les airs, les Etats-Unis demanderont à partir de lundi, en plus d’une preuve de vaccination et d’un test réalisé dans les trois jours avant le départ, la mise en place par les compagnies aériennes d’un système de suivi des contacts.
    Pour la voie terrestre, la levée des restrictions se fera en deux temps. A partir de lundi, pourront traverser la frontière du Canada ou du Mexique les personnes venant pour des raisons jugées non essentielles, par exemple familiales ou touristiques, à condition d’être vaccinées. Les personnes venant pour des motifs impérieux – par exemple les chauffeurs routiers – n’en auront pas besoin. Mais à partir de janvier, l’obligation vaccinale vaudra pour tous les visiteurs franchissant les frontières terrestres, quel que soit leur motif d’entrée.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#canada#mexique#europe#sante#circulation#frontiere#vaccination

  • #Quebec : Une vingtaine de voiturettes de golf volées à Waterloo
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1834333/vol-voitures-golf-waterloo

    Une vingtaine de voiturettes ont été volées dans la nuit de dimanche à lundi au club de golf de Waterloo.

    La Sûreté du Québec (SQ) a ouvert une enquête pour tenter de retrouver ces véhicules, dont la valeur est estimée à 3000 $ chacun.

    Les voiturettes ont été volées alors qu’elles se trouvaient dans un enclos pour l’entreposage.


    Photo : Courtoisie : Club de golf Transcontinental

    “Nous avons reçu une plainte pour une introduction par effraction et vol. C’est assez inusité qu’une telle quantité de voiturettes soient volées au même moment”, constate la porte-parole de la SQ en Estrie, la sergente Aurélie Guindon.
    Le service d’identité judiciaire de la SQ s’est d’ailleurs rendu sur place.

     #voiture #mobilité #sport #club #golf #privilège #humour #Canada

    • La Ville de Winnipeg répare un trottoir 28 ans après le signalement des dégâts mais avec 16 ans d’avance sur la date prévue
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1834307/trottoir-service-311-reparation-saint-vital

      Une équipe de la Ville de Winnipeg a réparé une bordures de trottoir dans la rue Tyrone Bay, à Saint-Vital, au grand bonheur d’un résident du quartier qui a signalé le problème aux services municipaux il y a 28 ans.

      La réparation est même faite 16 ans avant la date prévue par les autorités municipales.


      En 1993, pour la première fois, Calvin Hawley a signalé à la Ville que la bordure du trottoir était endommagée par une machine de déneigement.

      Mais ce n’est qu’en 2019 que le résident de Saint-Vital a reçu un numéro de suivi par le biais du service téléphonique 311. La Ville lui a alors annoncé que le trottoir serait réparé d’ici le 26 juin 2037. Cela signifierait une attente de 44 ans pour terminer les réparations dudit trottoir.

      “C’est frustrant”, raconte Calvin Hawley. “Quand on obtient une réponse comme celle-là, on ne comprend pas. Il n’y a aucun recours ou aucune possibilité de se renseigner à ce sujet, car on ne peut pas parler à quelqu’un directement dans ce département.”

      Selon lui, la présence de l’équipe sur le terrain 16 ans plus tôt que prévu ne résout pas le problème du manque de transparence de la ligne 311.

      Malgré ses critiques, le fonctionnaire provincial à la retraite reconnaît l’importance du travail des employés municipaux.

      “Honnêtement, je ne crois pas qu’ils allaient attendre jusqu’en 2037, mais s’ils l’avaient fait, nous aurions une tout autre discussion”, ajoute-t-il.
      #Humour toujours !