• #Canada : L’ASFC ferme la porte à la vaccination transfrontalière

    Après des semaines de démarches, la proposition du maire de Windsor d’installer un centre de vaccination dans le tunnel reliant Windsor à Détroit a été rejetée.

    Drew Dilkens n’a pas caché sa déception après avoir reçu une lettre mardi dernier de l’Agence des services frontaliers du Canada dans ce sens.

    “Après des semaines de plaidoyer et de suivi de toutes les possibilités, nous avons finalement entendu le gouvernement canadien dire qu’il n’allait tout simplement pas envisager la mise en place d’un site de vaccination dans le tunnel”, a indiqué M. Dilkens.

    Selon lui, cette décision signifie que les quelque 13 000 résidents qui s’étaient inscrits pour avoir accès aux vaccins Pfizer excédentaires au Michigan ne le seront pas par ce moyen, ajoutant que plus de 68 000 doses de vaccins ont été jetées après avoir expiré.

    “Ce sont des doses qui auraient pu être utilisées pour vacciner des Canadiens, si seulement notre gouvernement fédéral avait travaillé avec nous pour trouver une voie d’accès. Bien que l’accès aux vaccins ait augmenté dans notre communauté, je me souviendrai toujours de cela comme d’une occasion perdue”, a confié le maire.
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    L’intégrale de l’article (gratuit) : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1804913/pas-de-vaccination-transfrontaliere-tunnel-windsor-detroit

    #covid-19 #sante #coronavirus #santé #frontière #pandémie #bêtise #usa #fric

  • #Canada - Nouveaux incendies d’églises catholiques sur des terres #autochtones - 20 minutes
    https://www.20min.ch/fr/story/nouveaux-incendies-deglises-catholiques-sur-des-terres-autochtones-34219098327

    Deux nouvelles églises ont été incendiées samedi sur des territoires autochtones de l’ouest du Canada, portant à quatre le nombre d’églises brûlées depuis la découverte d’un millier de tombes anonymes près d’anciens pensionnats autochtones gérés par l’Église catholique en Colombie britannique.

    Samedi à l’aube, l’église St. Ann et l’église Chopaka, toutes deux situées sur des bandes de territoires autochtones en Colombie britannique, ont été incendiées à moins d’une heure d’intervalle, a indiqué la police fédérale. « Les deux églises ont été détruites », a précisé le sergent Jason Bayda de la police montée canadienne dans un communiqué.

    Ces incendies surviennent deux jours après l’annonce de la découverte de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un ancien pensionnat géré par l’Église catholique à Marieval (ouest). Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement du même type avait déjà meurtri et indigné le pays, illustrant le calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Église catholique.

    Les autorités considèrent que les incendies de samedi sont « suspects et cherchent à vérifier s’ils ont un lien avec les incendies d’églises survenus le 21 juin à Penticton et Oliver », a indiqué le Sergent Bayda. Les enquêtes sur les incendies de juin sont toujours en cours.

    Les découvertes des tombes ont ravivé le traumatisme vécu par quelque 150’000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays. Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.

    Vendredi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a présenté les excuses de son pays, appelé le pape à en faire de même et n’a pas écarté l’hypothèse une enquête pénale. Lors d’un point presse, il est longuement revenu sur les « terribles erreurs » du Canada, qui a mené pendant plusieurs siècles une politique controversée d’assimilation forcée des premières nations.

  • voir aussi : https://seenthis.net/messages/918443

    Le #Canada choqué par la découverte de 750 nouvelles tombes près d’un pensionnat pour #autochtones - Toute l’actualité de la Guadeloupe sur Internet - FranceAntilles.fr
    https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/international/le-canada-choque-par-la-decouverte-de-750-nouvelles-tombes

    Une tribu autochtone a annoncé jeudi la découverte lors de fouilles de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un pensionnat au Canada, nouvelle illustration du calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires catholiques.

    Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement autochtone avait déjà meurtri le pays.

    « Nous avons repéré 751 tombes non marquées », sur le site d’un ancien pensionnat hébergeant des enfants autochtones à Marieval, en Saskatchewan, dans l’ouest du Canada, a déclaré jeudi le chef de la nation Cowessess, Cadmus Delorme.

    « Ce n’est pas une fosse commune, ce sont des tombes non-identifiées », a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre Justin Trudeau, qui a dit sa « peine » jeudi dans un communiqué, a estimé que le Canada devait « tirer les leçons de (son) passé et avancer sur le chemin commun de la réconciliation ».

    Ces découvertes ravivent le traumatisme vécu par quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays.

    Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4.000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.

    Le chef de la Fédération des nations autochtones souveraines de la province de la Saskatchewan, Bobby Cameron, a dénoncé jeudi un « crime contre l’humanité ».

    « Le seul crime qu’on ait jamais commis était d’être nés autochtones », a-t-il affirmé.

    « Nous trouverons d’autres corps et nous ne nous arrêterons que lorsque nous aurons trouvé tous les enfants », a promis le responsable.

    Les fouilles autour de cette ancienne école de Marieval avaient débuté fin mai après la découverte des restes de 215 écoliers enfouis sur le site d’un autre ancien pensionnat, celui de Kamloops, en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du pays.

    – « Tragique mais pas surprenant » -

    Cette découverte avait provoqué une onde de choc au Canada et relancé le débat sur ces institutions honnies où les enfants autochtones étaient envoyés de force afin d’y être assimilés à la culture dominante.

    Elle avait également relancé les appels à l’intention du pape et de l’Eglise à présenter des excuses pour les abus et violences dont ont souffert les élèves de ces pensionnats. Le souverain pontife s’était toutefois refusé à présenter de telles excuses, provoquant la colère et la frustration des communautés autochtones canadiennes.

    De leur côté, les experts en droits humains de l’ONU ont exhorté Ottawa et le Vatican à mener une enquête rapide et complète.

    « C’est absolument tragique mais pas surprenant », avait réagi dès mercredi soir Perry Bellegarde, chef de l’Assemblée des Premières nations, qui représente plus de 900.000 autochtones au Canada, sur son compte Twitter.

    Le pensionnat de Marieval, dans l’est de la Saskatchewan, a accueilli des enfants autochtones entre 1899 et 1997, avant d’être démoli deux ans plus tard et remplacé par une école de jour.

    Interrogé sur la chaîne CBC, un ancien pensionnaire de l’école de Marieval, Barry Kennedy, a estimé que cette nouvelle découverte n’était que la partie émergée de l’iceberg.

    « J’imagine que, vous savez, d’après les histoires qui ont été racontées par nos amis et camarades de classe, il y a plusieurs endroits (où se trouveraient des sépultures) par école », a-t-il expliqué.

    « J’ai eu un ami qui a été traîné au dehors une nuit, il hurlait », s’est-il souvenu. Il ne l’a plus jamais revu. « Il s’appelait Bryan... Je veux savoir où est Bryan. »

    « On nous a fait découvrir le viol », a ajouté Barry Kennedy. « On nous a fait découvrir les coups violents. On nous a fait découvrir des choses qui n’étaient pas normales dans nos familles. »

    Dans la foulée de la découverte des restes d’enfants au pensionnat de Kamloops, des fouilles ont été entreprises autour de plusieurs de ces anciens établissements scolaires partout au Canada, avec le concours des autorités gouvernementales.

    Plusieurs dirigeants de la communauté autochtone s’attendent à d’autres découvertes macabres dans les prochains mois.

  • Reconnaître le génocide et le déni de l’État canadien

    Une entrevue avec la juriste et universitaire Crie Tamara Starblanket. Tiré de la revue Canadian Dimension

    Tamara Starblanket est une NehiyawIskwew (femme Crie) de la nation Crie Ahtahkakoop dans le cadre du traité 6. Elle est interviewée ici par Aziz Choudry, un écrivain et universitaire basé à Johannesburg, en Afrique du Sud, sur l’histoire du génocide au Canada, les échecs de la réconciliation et l’impératif de la décolonisation. Aziz Choudry est décédé le 26 mai dernier à Johannesburg, peu de temps après avoir réalisé cette entrevue.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/23/reconnaitre-le-genocide-et-le-deni-de-letat-canadien

    #international #canada #histoire #génocide

  • Des nouvelles des prisons Canadiennes

    Lettre ouverte

    En mai 2019, votre organisation, l’Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry (ACSEF), a tenu son congrès annuel. Des femmes ayant vécu l’expérience de la prison ont été invitées à participer à cette conférence, bien que la majorité des participantes n’aient pas eu d’antécédents criminels.

    Lors de votre assemblée générale annuelle du conseil d’administration, une de nos sœurs, avec le soutien de quelques membres choisis, a décidé de prendre la parole. Malgré les risques de dévoiler l’un des pires aspects de son incarcération, elle a raconté l’histoire des traumatismes et du harcèlement sexuel dont elle a été victime en prison.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/09/des-nouvelles-des-prisons-canadiennes
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    #prison #féminisme #canada

  • Prison ferme pour un Canadien qui a tué une autochtone avec une boule d’attelage

    Un Canadien de 22 ans a été condamné lundi 7 juin à huit ans de prison pour avoir tué une femme autochtone avec une boule d’attelage lancée depuis une voiture qui roulait. Brayden Bushby, aujourd’hui âgé de 22 ans, se trouvait en état d’ébriété aux moments des faits . . . . . . . .

    Ce matin-là, le Canadien a lancé la boule d’attelage alors qu’il se trouvait assis sur le siège passager d’un véhicule en mouvement. « J’en ai eu une ! », aurait crié Brayden Bushby, hilare, après que la boule d’attelage eut heurté une passante, Barbara Kentner, à l’abdomen, alors qu’elle se promenait avec sa soeur dans une rue résidentielle. Barbara Kentner, 34 ans, membre de la Première Nation de Wabigoon Lake, est décédée six mois plus tard à l’hôpital après avoir subi une opération chirurgicale. Un médecin légiste a établi un lien entre sa mort et les blessures que lui avait infligées M. Bushby. « C’est une expérience courante pour les autochtones à Thunder Bay, de se faire jeter des objets par les voitures qui passent » , a regretté Helen Pierce, juge de la Cour supérieure de l’Ontario.

    « OEufs, boissons, bouteilles, briques, ordures. Vous vous êtes joints à cette activité dégoûtante. Maintenant on peut ajouter des boules d’attelage à cette liste », a-t-elle déclaré, selon la chaîne anglophone CBC.
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    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/prison-ferme-pour-un-canadien-qui-a-tue-une-autochtone-avec-une-boule-d-att

    #civilisation #canada #indiens #innuits #femmes #enfants #hommes #sévices #viols #meurtres #extermination

  • 215 corps d’enfants #autochtones découverts au #Canada : le pape exprime sa « douleur » mais ne s’excuse pas
    https://www.sudouest.fr/culture/religion/215-corps-d-enfants-autochtones-decouverts-au-canada-le-pape-exprime-sa-dou

    Après la découverte des restes de 215 enfants sur le site d’un ex-pensionnat autochtone, le Premier ministre canadien Justin #Trudeau avait déploré le refus du #pape et de l’Eglise catholique de reconnaître leur « responsabilité »

    Le pape François a exprimé dimanche sa « douleur » concernant la découverte, au Canada, des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ex-pensionnat géré par l’Eglise catholique, sans aller jusqu’à s’excuser malgré de multiples appels en ce sens.

    « Je suis avec douleur les nouvelles arrivant du Canada à propos de la découverte choquante des restes de 215 enfants » en Colombie britannique (Ouest), a déclaré le pape, dimanche, place Saint-Pierre.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait déploré vendredi le refus du pape et de l’Eglise catholique de reconnaître leur « responsabilité » et leur « part de culpabilité » dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada.
    « Des moments difficiles »

    Dimanche, le pape a simplement déclaré : « Je m’unis aux évêques canadiens et à toute l’Eglise catholique au Canada pour exprimer ma solidarité au peuple canadien traumatisé par cette nouvelle choquante ».

    « La triste découverte augmente ultérieurement la conscience des douleurs et des souffrances du passé. Que les autorités politiques et religieuses du Canada continuent à collaborer avec détermination pour faire la lumière sur cette triste affaire et s’engagent humblement sur un chemin de réconciliation et de guérison », a-t-il poursuivi.

    « Ces moments difficiles représentent un fort rappel pour nous tous à nous éloigner du modèle colonisateur et aussi des colonisations idéologiques d’aujourd’hui », a-t-il dit.

    Les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours après la localisation des dépouilles d’écoliers la semaine dernière dans l’ancien pensionnat de Kamloops, dirigé par l’Eglise catholique de 1890 à 1969.

    Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats semblables à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. En 2015, une commission nationale d’enquête avait qualifié ce système de « #génocide culturel ».

  • L’indescriptible histoire des pensionnats indiens Siwel
    Source : https://www.siwel.info/le-canada-demande-pardon-aux-peuples-autochtones-lindescriptible-histoire-de

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    1859 : le jésuite Paul Durieu, installé en Colombie Britannique, prévoit d’exterminer tous les chefs indiens non chrétiens. Un modèle qui a eu cours ensuite dans les Indian Residential School, des pensionnats pour les enfants indiens dont on va longuement reparler.

    1862-63  : épidémie de variole introduite par un missionnaire anglican, futur évêque, John Sheepshanks, qui a inoculé le virus à des enfants amérindiens. Cela, sous la couverture du gouvernement provincial et le commerce de fourrures de la compagnie Hudson Bay, qui parraine les premières missions protestantes chez les indiens. C’est aussi la première guerre bactériologique connue de l’histoire, et elle a permis à des chercheurs d’or de piller les terres de ces milliers d’indiens assassinés.

    1870  : la couronne anglaise donne les terres des indiens aux anglicans et autres missionnaires catholiques.

    1873  : on établit une force armée (la police montée) qui a parmi ses attributions de refouler tous les indiens dans des réserves, et cela tout le long de la voie ferrée qui traverse le pays.

    1876  : l’Indian Act retire aux indiens le statut de citoyens. Ils ne peuvent pas voter, sont considérés comme mineurs et ne peuvent aller en justice.

    1886  : les cérémonies indiennes sont interdites.

    1889  : les écoles indiennes sont interdites, les enfants doivent aller dans pensionnats destinés aux autochtones.

    1891  : premiers décès en masse d’enfants indiens dans les pensionnats à cause de tuberculose non soignée. Le gouvernement canadien ne s’en soucie pas.

    1905  : plus d’une centaine de ces pensionnats sont actifs au Canada.

    1907  : le Dr Peter Bryce qui est médecin chef aux Affaires Indiennes, fait une étude de la santé des enfants dans ces pensionnats. Il en ressort que plus de la moitié (entre 35 et 60%) des enfants meurent à cause de tuberculose qui y est introduite délibérément par le personnel. Le DrBryce parlait d’un « crime national »[1]. En parallèle, le chef des affaires indiennes Duncan Scott, cherchait une solution finale au « problème indien », ce peuple vu par lui comme une sous race.
    C’est d’ailleurs lui qui a fait passer le rapport Bryce à la trappe. Tout cela était donc intentionnel, et le virus était introduit exprès, afin d’éradiquer les indiens.

    1910  : Duncan Scott confie par contrat la gestion des pensionnats aux catholiques, anglicans, presbytériens et méthodistes.

    1919  : fin des examens médicaux dans les residential schools.

    1920  : tous les enfants de plus de 7 ans doivent être envoyés dans les pensionnats sinon les parents vont en prion et prennent une amende[2]. Là, la moitié de leurs enfants mouraient.

    1925  : création de l’Eglise unie du Canada pour christianiser tout le monde. Elle est financée par la couronne d’Angleterre. Elle hérite de tous les pensionnats et des terres volées par les méthodistes et les presbytériens.

    1928  : loi sur la stérilisation en Alberta, qui permet de stériliser les enfants des pensionnats à leur insu sur décision d’un curé. Au moins 2.800 enfants ont ainsi été mutilés. Une loi similaire est adoptée en 1933 en Colombie Britannique. Dans les années 30, c’est le boom des pensionnats, il y en aurait environ 130 dans le pays.

    Janvier 1939  : les enfants Cowichan servent de cobayes à des expériences menées par des médecins allemands au pensionnat Kuper Island à l’ile de Vancouver. Le foyer était tenu par des catholiques allemands. Dans les années qui suivent, un futur premier ministre canadien s’est occupé de définir le génocide de manière à ce que le génocide des amérindiens ne rentre pas dans ce cadre.

    1946-1952  : des centaines de médecins nazis et SS obtiennent la nationalité canadienne (projet Paperclip, dont les archives commencent à peine à sortir). Et beaucoup ont mené leurs expériences dans les pensionnats d’indiens, centres militaires et autres cliniques comme celle du Dr Ewen Cameron, qui a travaillé sur les projets de manipulation mentale de la CIA MK ultra et Monarch. Sur les patients, on teste l’usage de drogues, les électrochocs, la privation de sommeil, les chocs traumatiques, cela pour développer la manipulation mentale.


    1956  : un survivant de la Lincoln Royal Canadian Air Base à Calgary (Alberta) dit qu’un médecin qui avait un tatouage SS a torturé des enfants à mort, dont des enfants indiens amenés par les policiers du RMMP (la police montée canadienne royale), venant des pensionnats catholiques. Des survivants des bases militaires de Suffield en Alberta, de Nanaimo en Colombie Britannique, de l’hôpital psychiatrique Lakehead en Ontario évoquent des faits similaires.


    1962 – 1971  : des milliers d’enfants indiens sont enlevés à leurs familles dans le cadre du programme « sixties scoop » qui aurait concerné officiellement 20.000 enfants. Etrangement, on observe que le programme actuel d’adoptions forcées aux Etats-Unis ressemble beaucoup à « Sixties Scoop », ces rafles d’enfants qui pourraient n’avoir été qu’un test. Beaucoup de ces enfants sont morts et les circonstances ont été dissimulées.

    1970  : suite à des révoltes, le gouvernement cède l’éducation des enfants indiens aux communautés indiennes, petit à petit. En 1972, les affaires indiennes ordonnent la destruction de tous les dossiers personnels des indiens, y compris l’origine et les documents de propriété. En 1975, la majorité des pensionnats étaient sortis de l’orbite des catholiques. Pourtant, les abus ont continué dans de nombreux établissements passés aux autochtones, à savoir des écoles maternelles. Le dernier pensionnat ferme en 1996.

    1980  : suite à la pression des indiens, le gouvernement établit une assemblée fantoche de chefs non élus, qui ne cherche pas à enquêter sur les abus commis contre les indiens, ni à demander la souveraineté du peuple indien.

    1986  : l’église unie du Canada demande "pardon". Mais elle ne veut pas indemniser ses victimes.

    1989  : Nora Bernard, qui a survécu au pensionnat de New Brunswick, démarre les poursuites contre l’église catholique canadienne et le gouvernement. Elle a été assassinée en décembre 2007[3], juste avant les « excuses » du gouvernement pour les pensionnats. Nora Bernard a quand-même été à l’origine de la plus grosse ‘class action’ du Canada, représentant 79.000 survivants[4].

    1993 – 1995  : des indiens parlent publiquement de meurtres d’enfants à l’école St Andrews de Port Alberni, qui était gérée par l’Eglise catholique du Canada. C’est là qu’officie Kevin Annett, ce pasteur qui est tombé sur une transaction foncière entre le gouvernement et l’église qui achetait, concernant des terres volées aux indiens. Annett est renvoyé à la suite de son indignation publique au sujet de cette magouille. Puis un autre parle d’enfants battus à mort dans un autre pensionnat.

    1996 – 1998  : Annett rend publics des centaines de témoignages rapportant des crimes dans les pensionnats. A partir de là, il a plein d’ennuis (divorce, procès…). Des procès intentés par des survivants suivent malgré tout. Des indemnités commencent à tomber pour les 86.000 survivants, écœurés de voir qu’on tente d’acheter leur mémoire. Et des millions de dollars de subventions diverses et variées pleuvent sur les réserves indiennes. Mais l’argent a été très mal réparti, et souvent accaparé par les chefs tribaux et autres administrations.

    2000  : comme 10.000 survivants avaient porté plainte, l’église du Canada a demandé au gouvernement de restreindre le cadre des poursuites et d’assumer la responsabilité première pour les crimes commis dans les pensionnats. De nombreux tribunaux refuseront d’ailleurs aux indiens le droit de poursuivre l’Eglise.

    2002  : l’Eglise mène une campagne de propagande pour dire qu’elle sera ruinée si elle doit assumer les conséquences des poursuites. Du coup, le gouvernement a pris l’entière responsabilité des crimes, y compris les compensations financières.

    2005  : des survivants désignent à Annett des lieux de sépultures de masse, autrement dit des charniers, proches d’anciens pensionnats de Colombie Britannique. On monte alors « Friends and relatives of the disappeared » (amis et proches des disparus). Le film Unrepentant est réalisé à partir des travaux d’Annett.

    2007  : le gouvernement met en place une commission de réconciliation et de vérité, qui refuse de dédommager plus de la moitié des survivants.

    Juin 2008  : sous la pression, le gouvernement « s’excuse » pour les crimes, tout en cherchant à les minimiser. Il n’est toujours pas question de faire payer l’Eglise.

    2009  : un témoin de meurtre d’enfant, Johnny “Bingo” Dawson, est assassiné par la police, qui l’avait menacé au cas où il parlait.

    2010  : les contacts entre les survivants de l’Eglise canadiens, irlandais, italiens, allemands et anglais se nouent. Il apparaît clairement que Ratzinger, le pape, a œuvré toute sa vie pour dissimuler ces abus au public.

    2012  : pendant que le gouvernement fait encore mine de faire de la « réconciliation » et de la « vérité », les actions en Justice vont démarrer sérieusement. Au passage, précisons que les survivants des résidential school conchient littéralement la « Truth and reconciliation commission » qui tente de les enfumer depuis quelques années déjà, à grands coups de subventions. Et aujourd’hui, on ne connait toujours pas le nombre d’enfants qui sont passés dans ces pensionnats. On parle officiellement de 100.000 à 200.000 enfants.


    2. Le génocide

    On peut parler de génocide par bien des aspects. Notamment parce qu’on retrouve dans celui des indiens du Canada les trois phases habituelles : conquête, confinement, destruction. Mais celui des indiens a duré longtemps et a fonctionné par vagues successives, sous le couvert de la religion et de l’éducation. Les survivants parlent de camps de concentration chrétiens.

    En 1910, la plupart de la centaine de pensionnats (les residential school) dans lesquels sont envoyés les enfants indiens du Canada est dans le giron de l’Eglise catholique romaine. Ces pensionnats étaient de véritables mouroirs, où le taux de décès était encore pire que dans les camps de concentration nazis : d’après les chiffres disponibles, il apparaît que plus de la moitié des enfants y mouraient chaque année, et cela durant un bon demi siècle (contre 15 à 20% par an dans les camps de concentration). Duncan Scott l’a écrit en 1910 : les décès massifs de ces enfants indiens dans les pensionnats sont « en accord avec la politique du ministère, qui est orientée vers la Solution Finale du problème Indien ».

    Et cette Solution Finale a été assez efficace : entre 1900 et 1960, le taux de mortalité des enfants indiens de ces pensionnats oscillait entre 40 et 60% par an. Pendant soixante ans, ce taux est resté le même, malgré les « progrès de la médecine » et la fertilité des terres sur lesquelles étaient installées ces « écoles ». Bien sûr, l’Etat a tout fait pour dissimuler cette réalité. Quelques années plus tard, ce concept de « Solution Finale » a été repris par les Nazis.
    De plus, de 1920 à 1930, en plein cœur du massacre, les inspections médicales ont carrément été suspendues dans les pensionnats. Au total, entre 1890 et 1996, ce sont de 50 à 100.000 enfants qui sont morts dans ces endroits lugubres.

    Et puis, il y a eu cette politique de stérilisation[5]. Des centres de stérilisation ont existé, dans lesquels les jeunes gens étaient drogués et stérilisés, surtout s’ils n’étaient pas chrétiens. Mais tous les registres concernant ces stérilisations ont été détruits à partir de 1995, quand l’enquête de l’Etat a démarré. Les garçons étaient parfois mis devant des rayons X intensifs afin d’être rendus stériles, ou bien on leur faisait boire des poisons.

    Et quand les bébés, souvent le fruit de viols par les pasteurs et compagnie, naissaient quand-même, on les tuait.


    Toutefois, ce processus de stérilisation n’a pas pris fin avec les écoles résidentielles. Royce White Calf, un ancien Lakhota qui a été juge au Tribunal concernant ces pensionnats en juin 1998 à Vancouver, estime qu’entre un tiers et la moitié de toutes les femmes aborigènes du Canada Ouest et de l’Alaska ont été stérilisées par des méthodes intrusives physiques ou chimiques autour de 1980.

    Le taux de stérilisations chimiques administrées sous couvert de vaccins parmi les indigènes a en fait augmenté depuis cette époque, particulièrement dans le tiers monde, sous des programmes relativement secrets conduits par l’OMS et les Nations Unies. Même après 1980, les stérilisations ont continué, mais de manière plus cachée encore.

    Aujourd’hui, on « vaccine ». Mais dans le vaccin, il n’y a parfois que du produit stérilisant. Annett explique « En 2004, on a découvert que l’Organisation Mondiale de la Santé a administré pendant des années des substances stérilisantes en même temps que les vaccins contre la grippe et la polio, aux femmes indigènes des Philippines et de nombreux pays d’Afrique. De la même façon, plus de 40.000 hommes et femmes Inuits ont été rendus infertiles par le Département de la Santé des USA (US Health Department) entre 1986 et 1993 après qu’on leur ait administré un sérum nommé Heptavax, une drogue de stérilisation interdite dans la plupart des pays du monde ».

    Accessoirement, la définition du génocide, révisée par le canadien Raphael Lemkin, a fini par insister sur la notion d’intention : pas de génocide si l’intention de faire un génocide n’est pas clairement prouvée. Ce qui permettait à celui des indiens de passer à la trappe de l’histoire. Même la dernière loi concernant le crime de génocide passée en 2000 au canada interdit toute poursuite contre l’Etat canadien si le génocide imputé date d’avant 2000. Si bien qu’avant 2000, le génocide était légal au Canada, comme sous le IIIe Reich.
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    Source : https://www.siwel.info/le-canada-demande-pardon-aux-peuples-autochtones-lindescriptible-histoire-de

    Notes
    [1] En fait, Bryce n’a parlé de crime national dans un rapport publié après sa retraite, en 1922.

    [2] Cette obligation vient probablement du fait qu’autrement, les enfants s’échappaient dès qu’ils le pouvaient pour retourner dans leurs villages.
    [3] On a d’abord dit qu’elle était morte de causes naturelles, avant d’accuser son petit fils, qui a été envoyé en prison.
    [4] Le Canada a réglé les poursuites en 2005 pour 5 milliards de dollars.
    [5] Mais la stérilisation des populations indiennes a également lieu aux Etats Unis, au Perou et en Asie. Cela, ce sont les faits connus et prouvés. Sommes-nous certains qu’on n’est pas victimes du même processus en Europe, où certaines études montrent qu’un tiers des hommes sont stériles dans certains pays. On a appris aussi que des indiens guatémaltèques ont été contaminés avec des maladies comme la syphilis pour ensuite rentrer chez eux et permettre de voir comment évolue la maladie.
    [6] Sur une liste de 250.000 décès depuis le XIXe siècle, ce qui laisse penser que plus de 200.000 enfants sont passés dans ces pensionnats.
    [7] Cela a été confirmé par des recherches dans les archives militaires, effectuées par le sergent Gasseau du National Investigation Service de l’armée en 1994. Bizarrement, ce militaire a ensuite nié tout ce qu’il avait dit auparavant. Sara a même été menacée de poursuites par le gouvernement, afin de la dissuader de demander réparation. Aujourd’hui, elle et son mari doivent vivre cachés et sont harcelés par le gouvernement.
    [8] Deux juges de la cour suprême de la Province avaient été un peu embêtés pour avoir violé des enfants indiens, mais finalement ce sont ceux qui les avaient poursuivis qui ont été détruits.
    [9] Les toutes premières disparitions remontaient 1978, mais la gendarmerie n’a commencé à enquêter qu’en 1999.
    [10] Ce fut le cas par exemple pour Danielle Larue, disparue à 25 ans début 2003. Il a fallu plus de six mois pour que la police s’interroge. Ses ancêtres étaient des chefs héréditaires de la tribu Neskonlith, chassés par l’Etat. Son père a été dans les pensionnats où il a été maltraité, et il été parmi les premiers à signer le recours collectif contre l’Etat. Mais, il est devenu alcoolique et délinquant. La grand-mère paternelle de Danielle a été assassinée quand son père était encore bébé. Danielle, son frère et sa sœur ont donc été placés et séparés très jeunes, car leur père alcoolique était violent. La mère est partie, mais il était déjà trop tard pour récupérer ses enfants. Les trois enfants ont été violés et maltraités dans ces centres, si bien que Danielle a fini par les enlever pour les protéger, alors qu’elle avait seulement 10 ans. Peu après, de retour en foyer, Danielle a commencé à se prostituer pour avoir un peu d’argent. Puis elle est tombée dans l’héroïne, de même que sa jeune sœur. A ce moment, Danielle n’avait pas 18 ans. Les choses se sont sérieusement gâtées quand Danielle a commencé à aller chercher de la drogue dans la banlieue pauvre de Downtown Eastside à Vancouver. Là d’où viennent beaucoup de disparues. Quant à leur frère, il affichait déjà plus de 18 condamnations à 19 ans.
    [11] Un serial killer a qui on a imputé quelques unes des disparitions du highway 16, mais il ne serait certainement pas le seul à avoir sévi dans le coin même si on le soupçonne d’une soixantaine de disparitions. Arrêté en 2002, il vient d’une famille de dingues, et ses frères Steve, Dave et Willie ne sont pas en reste. Mais là encore, l’enquête est des plus poussives : pas mal de témoins ont vu des flics amener des victimes dans la ferme familiale de 17 ha, semble-t-il, et il travaillait, semble-t-il encore, avec beaucoup de monde. Ajoutons aussi que Pickton tuait déjà des prostituées dans les années 90 – 2000, mais bien sûr la police ne l’a pas arrêté.
    Source AFP & Wikisrik / Canada : le massacre du peuple indien passe par la destruction et l’exploitation de leurs enfants

    #civilisation #canada #conquête, #confinement, #destruction #Solution_Finale #génocide #stérilisation #indiens #innuits #femmes #enfants #hommes #vaccins #polio #Heptavax #tuberculose #stérilisation #pensionnats #sévices #viols #meurtres #expériences_médicales #églises #prêtres #moines #pasteurs #religieuses #docteurs #capitalisme #pensionnats #extermination

    • Deux églises catholiques brûlées sur des terres autochtones en Colombie-Britannique

      Deux églises catholiques installées dans des territoires autochtones de Colombie-Britannique ont été détruites dans la nuit de dimanche à lundi lors d’incendies « suspects », a annoncé lundi 21 juin la police fédérale canadienne, qui a lancé une enquête.
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      Ces deux incendies interviennent quelques semaines après la découverte des restes de 215 enfants près d’un ancien pensionnat autochtone géré par l’Église catholique à Kamloops, dans cette province de l’Ouest canadien. Cette découverte a relancé les appels au pape et à l’Église à présenter des excuses pour les abus et violences dont ont souffert les élèves de ces pensionnats, où ils étaient enrôlés de force pour être assimilés à la culture dominante.
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      Source : https://www.lefigaro.fr/international/deux-eglises-catholiques-brulees-sur-des-terres-autochtones-en-colombie-bri

  • Canada : découverte macabre dans un ancien établissement pour enfants autochtones
    https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20210530-canada-d%C3%A9couverte-macabre-dans-un-ancien-%C3%A9tablissement-pour-e

    Les restes d’au moins 215 enfants seraient enterrés sur le terrain de cette école où des élèves de plusieurs nations autochtones dormaient et étudiaient entre 1890 et 1963. Des experts tentent maintenant d’identifier et de rapatrier ce qu’il reste des corps.

    Les chefs autochtones de Colombie-Britannique tentent de mettre sur pied un plan pour pouvoir rendre les restes de corps à leur famille, plusieurs décennies après leur disparition. Des historiens fouillent d’ailleurs les archives laissées par la congrégation religieuse qui gérait le pensionnat pour trouver trace des décès et des enterrements d’écoliers.

    Quatre mille enfants disparus

    Cela fait 20 ans que la communauté autochtone, où se trouve cette école, s’emploie à vérifier ce que racontent les survivants qui l’ont fréquentée. Plusieurs témoignaient des décès de leurs camarades suite à des privations, à des mauvais traitements, dans parler des épidémies. L’utilisation d’un radar a permis de détecter la présence de dépouilles dans ce pensionnat que fréquentaient environ 500 enfants autochtones chaque année.

    De tels établissements existaient aux quatre coins du Canada. Ils visaient à éduquer les jeunes selon la culture dominante, en les détournant de celle de leurs parents. Au fil du temps, plus de 4 000 enfants auraient disparu, sans que bien souvent leurs familles ne soient prévenues, ni qu’elles puissent se recueillir sur leurs tombes.

  • Au #Canada, les #locataires sous le joug de la frénésie immobilière | Alternatives Économiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/canada-locataires-joug-de-frenesie-immobiliere/00099050

    En seulement un an, les #loyers ont grimpé de plus de 14 % en moyenne dans les quartiers les plus dynamiques, d’après une enquête menée par le quotidien québécois Le Devoir. Il y a encore deux ans, le loyer moyen à Montréal pour un T3 était de 800 dollars canadiens (540 euros) et, dès qu’on sortait des quartiers centraux, les appartements à prix accessibles foisonnaient. Une époque révolue.

    Pour Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU, le choc est brutal pour les locataires : « Si vous quittez un appartement qui vous coûte 700 dollars par mois depuis cinq ans, vous aurez du mal à trouver l’équivalent maintenant pour moins de 1 400 dollars. » D’après elle, la quête de profit de certains #propriétaires est une « véritable fabrique de #pauvreté », parce que le nombre de logements abordables est tellement faible que les locataires désespérés finissent par se résoudre à payer trop cher, quitte à sacrifier leur qualité de vie.

    […] La tangente que semble vouloir prendre Montréal a des airs de celles de Toronto ou de Vancouver, deuxième marché du logement le moins abordable au monde, derrière Hong Kong en 2019, selon l’entreprise de planification Demographia. Notamment parce que, dans la plus grande ville de la côte ouest canadienne, le marché de l’immobilier a flambé en vingt ans.

    En 2002, l’achat d’un logement correspondait à 17,5 fois le revenu médian d’un ménage, contre 48,2 fois en 2017. Le prix médian d’une maison dépassait alors les 2 millions de dollars. Une spéculation immobilière particulièrement dopée par des millionnaires asiatiques qui avaient fait s’envoler les prix.

    […] Étant donné l’urgence, tout le monde y va de sa solution. Des économistes de la Banque de Montréal suggèrent d’imposer une taxe à la #spéculation sur les maisons : si le logement est vendu dans les cinq premières années après son achat, le propriétaire paie une surtaxe. A l’Iris, une des pistes envisagées est d’agrandir le parc de #logements_sociaux et d’établir des zonages dans les villes qui obligent à n’y installer que du logement locatif.Pour plusieurs associations de défense des locataires, il est surtout temps d’encadrer les loyers. A Vancouver, c’est un gel qui a été décrété, et ce dans toute la Colombie-Britannique. Les hausses de loyer ne peuvent dépasser l’inflation.

    #encadrement_des_loyers #immobilier

    • C’est un phénomène mondial.
      Donc, c’est quoi l’idée, au final  ?
      Que le #logement soit un luxe  ?

      A Vancouver et Toronto, il n’y a plus que 0,2 % des logements qui sont abordables aux ménages du premier quintile des salaires. Est-ce que Montréal les rejoindra dans les années qui viennent ? Pour l’opposition, c’est ce qui arrivera si le gouvernement du Québec ne saisit pas l’ampleur de la situation.

      Pourtant, pour Julia Posca, cette crise du logement était déjà là avant la pandémie et Québec aurait pu anticiper une accélération de ses symptômes. « On voyait grimper les prix des loyers, alimentés par le phénomène Airbnb, et peu de constructions locatives abordables. Avant, il y avait un équilibre entre le droit au logement et le désir de certains d’en tirer profit. Là, il passe en faveur des gros propriétaires. »

      « Avant, il y avait un équilibre entre le droit au logement et le désir de certains d’en tirer profit. Là, il passe en faveur des gros propriétaires », Julia Posca, chercheuse à l’Iris

      Le phénomène Airbnb, bien affaibli par la pandémie, avait détourné ces cinq dernières années des propriétaires du marché locatif à long terme, pour privilégier les locations courtes. Il aurait causé, selon un calcul du journal La Presse, une augmentation de plus de 2 % des loyers.

      Au-delà de la population déjà sur place, le pays est en quête de main-d’œuvre étrangère dans plusieurs secteurs et certains candidats qui envisagent de venir au Canada pourraient fuir au vu des loyers qui augmentent à vue d’œil. Alors, comment freiner l’érosion des logements abordables ?

  • India’s super-rich flee ’unimaginable horror’ - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/04/indias-super-rich-flee-unimaginable-horror-in-private-jets

    India’s super-rich flee ‘unimaginable horror’British Prime Minister Boris Johnson had to cancel state visit to India next week as a ’precautionary measure’. As the rich and super rich scramble to escape the horrors of the Covid-19 surge in India, airline fares have soared along with the number of private jet charters to foreign nations.According to a report in The London Times, at least eight private jets carrying India’s super wealthy landed in London ahead of the UK’s 4 am ban on travel from India.Both the UK and Canada added India to its “red list” of pandemic-stricken countries. As of Friday, any Britons returning from India must quarantine for 10 days in a government-approved hotel.All non-British or non-Irish citizens will be banned entirely from entering the country if they have been in India in the previous 10 days.According to a report in The Daily Beast, British Prime Minister Boris Johnson had to cancel his own state visit to India scheduled for next week as a “precautionary measure.”The last of the luxury airliners to arrive, VistaJet Bombardier Global 6000, which left Dubai Thursday to collect passengers in Mumbai, landed at 3:15 am, just 44 minutes before the restrictions took place.Meanwhile, the Canadian government has banned passenger flights from India and Pakistan for 30 days, CBC News reported.At a virtual press conference, Transport Minister Omar Alghabra said that because an increasing number of travellers from both countries have been arriving in Canada with Covid-19, all commercial and private passenger flights from those countries will be barred as of 11:30 pm Thursday night.Cargo flights will still be permitted in order to maintain shipments of essential supplies, such as vaccines and personal protective equipment, he said.Alghabra also said air passengers who depart from India or Pakistan but arrive in Canada via a third country will need to produce a negative result on a Covid-19 test taken at their last point of departure before being allowed to enter Canada. According to The Daily Beast, the private jet passengers were fleeing unimaginable horror back home.
    At least 14 Covid-19 patients perished in a devastating fire that ripped through an ICU ward in one of India’s overcrowded hospitals about 70 miles outside Mumbai, the report said.Prime Minister Justin Trudeau says suspending incoming passenger flights from India and Pakistan for the next month must be done to keep Canadians safe.
    Earlier in the week, an oxygen leak in Maharashtra state, near where the fire broke out, resulted in the death of 24 Covid-19 patients who were on ventilators, the report said.To make terrible matters even worse, India reported its highest one-day number of cases, recording 332,730 new infections in a 24-hour period. In the same period, 2,263 people died with Covid-19.India has been overwhelmed by new cases coupled with a critical shortage of oxygen, hospital beds, and now ventilators, the report said. Many desperate families have been forced to turn to black-market price gougers who have been able to buy hospital space from corrupt administrators.The spike in cases comes as political rallies are still being held and after a month-long religious ceremony continues to bring millions of people to the Ganges River.According to media reports, at least eight private jets carrying India’s super wealthy landed in London ahead of the UK’s 4 am ban on travel from India.
    India Prime Minister Narendra Modi has been criticized for not calling a national lockdown to try to mitigate the spread and for hosting rallies ahead of elections in May.Meanwhile, All flights from the UAE to India — one of the world’s busiest air corridors — will be suspended from Sunday onward.
    Price comparison websites showed one-way commercial flights from Mumbai to Dubai on Friday and Saturday costing as much as 80,000 rupees (US$1,000), around 10 times the usual rate.Tickets for the New Delhi to Dubai route were going for more than 50,000 rupees, five times the normal level.No tickets were on offer from Sunday when the 10-day flight suspension comes into force.For private jets, the amount of interest was “absolutely crazy,” a spokesman for charter company Air Charter Service India told Agence France-Presse.“We have 12 flights going to Dubai tomorrow and each flight is completely full,” the spokesman said.“I’ve fielded almost 80 enquiries for flying to Dubai today alone,” said a spokesman for Enthral Aviation, another provider.“We have requested more aircraft from abroad to meet the demand … It costs $38,000 to hire a 13-seater jet from Mumbai to Dubai, and $31,000 to hire a six-seater aircraft,” he told AFP.“People are making groups and arranging to share our jets just to get a seat … We’ve had some queries for Thailand but mostly the demand is for Dubai.”The UAE is home to roughly 3.3 million Indians who make up a third of the population — most of them in Dubai, one of the seven emirates that make up the federation. Seats on routes to the United States were still available but with prices substantially higher, in some cases almost double the normal fare.How much does a private jet travel cost?No-frills private travel can cost as little as US$4,000 on a business commuter jet or as much as US$40,000 to have a plane to yourself.Several variables determine how much flying privately costs, chiefly the size of the plane and the number of hours it’s used. A spokesman for Hong Kong-based APERTUS Aviation said renting an ultra long-range private aircraft from Mumbai to London, with a flight time of 09:15, would range from $US125,800 to $US148,600.As a benchmark, the US-based Air Charter Service provides these “hourly” rental estimates for airplane rental in September 2020. Light jet (4 to 6 passengers): $4,000 to $5,500 Medium jet (6 to 9 passengers): $5,500 to $9,500Heavy jet (16 to 19 passengers): $11,000 to $20,000

    #Covid-19#migrant#migration#inde#canada#etatsunis#dubai#grandebretagne#sante#elite#circulationtherapeutique#frontiere#inegalite

  • Pissenlits fanés
    https://www.cuisine-libre.org/pissenlits-fanes
    https://www.flickr.com/photos/lexnger/7983445799

    Flickr

    Laver les pissenlits. Retirer les tiges ligneuses. Chauffer une grande sauteuse à feu vif. Lorsque la poêle est chaude, ajouter le beurre et laissez mousser. Ajouter le sel et la muscade, remuer puis ajouter les pissenlits. Cuire en remuant les pissenlits jusqu’à ce qu’ils soient complètement fanés mais pas bruns. Retirer et égoutter sur du papier absorbant jusqu’au moment de servir.

    #Pissenlit, #Poêlées_et woks, #Canada / #Végétarien, #Sans œuf, #Sans gluten, #Sans viande, Sauté
    #Sauté

  • Covid-19 dans le monde : le variant indien détecté en Belgique, chez des étudiants passés par Roissy
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/22/covid-19-dans-le-monde-le-variant-indien-detecte-en-belgique-chez-des-etudia

    Covid-19 dans le monde : le variant indien détecté en Belgique, chez des étudiants passés par Roissy. Vingt étudiants indiens ont été testés positifs à ce mutant du SARS-CoV-2. Ils ont été placés en quarantaine dans les villes flamandes d’Alost et de Louvain, où ils étaient arrivés mi-avril.
    La pandémie due au SARS-CoV-2 a fait plus de 3 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019.Si les campagnes de vaccination commencent à porter leurs fruits dans plusieurs pays, d’autres doivent faire face à une recrudescence des contaminations. C’est notamment le cas de l’Inde, qui a recensé près de 315 000 nouveaux cas de Covid-19 en l’espace de vingt-quatre heures, soit le bilan le plus élevé jamais enregistré dans le monde sur une seule journée. Dans les hôpitaux de New Delhi, confrontés à une pénurie d’oxygène, la situation est extrêmement tendue.
    Cette deuxième vague épidémique est imputée à une « double mutation » du virus, mais aussi au maintien de divers rassemblements de masse, qui ont favorisé les contaminations.Le variant indien du SARS-CoV-2 a été détecté pour la première fois en Belgique, au sein d’un groupe d’étudiants arrivé ce mois-ci d’Inde via l’aéroport parisien de Roissy, ainsi que l’ont confirmé, jeudi 22 avril à l’Agence France-Presse, les services de Pedro Facon, commissaire du gouvernement belge chargé de la crise sanitaire.
    Au total, vingt étudiants indiens ont été testés positifs à ce mutant du SARS-CoV-2. Ils ont été placés en quarantaine dans les villes flamandes d’Alost et de Louvain, où ils étaient arrivés mi-avril pour suivre une formation en soins infirmiers.Selon plusieurs experts, les étudiants auraient été victimes d’un « supercontaminateur », peut-être au sein même de leur groupe, lors du trajet en bus qui les a emmenés de la région parisienne vers la Belgique.
    Le virologue Marc Van Ranst, autre expert belge très en vue pour ce qui concerne la crise, a expliqué à une radio flamande que le groupe avait atterri à Roissy le 12 avril, et que cinq jours plus tard plusieurs étudiants étaient tombés malades, tous présentant des symptômes du Covid-19. Les Emirats arabes unis ont annoncé qu’ils allaient suspendre tous les vols en provenance d’Inde à partir du 25 avril pour une durée de dix jours. Cette période « pourra être prolongée », a précisé l’Autorité générale de l’aviation civile. Les voyageurs arrivant d’Inde et transitant par un autre pays devront quant à eux rester dans ce pays tiers au moins quatorze jours avant de rejoindre les Emirats.Le Canada a également décidé de suspendre, pendant trente jours, les vols en provenance de l’Inde et du Pakistan en raison d’une hausse des cas de Covid-19 chez des passagers arrivant de ces deux pays. Cette interdiction, qui entre en vigueur dès jeudi soir, ne concerne pas les vols de fret, a précisé le ministre des transports, Omar Alghabra.
    La France a de son côté durci les restrictions d’entrée sur le territoire des voyageurs en provenance de cinq pays (Brésil, Chili, Afrique du Sud, Argentine et Inde) en raison du risque sanitaire que font courir les variants. Les passagers concernés feront l’objet d’une quarantaine « de dix jours », indépendamment des résultats des tests auxquels chacun sera tenu de se soumettre, au départ du pays ainsi qu’à l’arrivée.Le Royaume-Uni avait également restreint, lundi, les vols en provenance d’Inde, les cantonnant à ses seuls résidents, après que 103 cas de ce variant ont été confirmés sur son territoire.

    #Covid-19#migrant#migration#france#inde#pakistan#grandebretagne#canada#sante#variant#circulation#frontiere#restrictionsanitaire

  • Châlons-en-Champagne – himmlisches Wesen - Stadt Land Kunst (19/04/...
    https://diasp.eu/p/12774772

    Châlons-en-Champagne – himmlisches Wesen - Stadt Land Kunst (19/04/2021) - Die ganze Doku | ARTE

    Châlons-en-Champagne – himmlisches Wesen | Stadt Land Kunst (19/04/2021)

    Im Nordosten Frankreichs liegt die von mehreren Wasserläufen durchzogene Stadt Châlons-en-Champagne. Ihre Altstadt mit Fachwerkhäusern ist ebenso sehenswert wie die sakralen Monumente, darunter die Kathedrale Saint-Etienne. Im 18. Châlons-en-Champagne – himmlisches Wesen - Stadt Land Kunst (19/04/2021) - Die ganze Doku | ARTE

  • #Mathieu_Bock-Côté : « Le #racialisme est un #totalitarisme »

    –-> attention : toxique !

    ENTRETIEN. #Privilège_blanc, #blanchité, #racisme_systémique… L’auteur de « La Révolution racialiste » (Les Presses de la Cité) décape les théories de la gauche identitaire.

    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/mathieu-bock-cote-le-racialisme-est-un-totalitarisme-14-04-2021-2422277_1913

    #division #Blancs #racisés #couleur_de_peau #obsession_raciale #sciences_sociales #race #rapports_de_pouvoir #rapports_de_pouvoir #colonialisme_idéologique #révolution_racialiste #civilisation_occidentale #liberté_d'expression #démocratie #régression #imperméabilité_ethnique #enferment #groupe_racial #assignation #indigénisme #décolonial #mouvance_racialiste #américanisation #université #sciences_sociales #théorie_du_genre #genre #colonisation_idéologique #conscience_raciale #identification_raciale #Noirs_américains #clivages #intégration #assimilation #trahison_raciale #USA #Etats-Unis #Canada #multiculturalisme #niqab #Justin_Trudeau #noyau_identitaire #diversité #identité #utopie_diversitaire #France #résistance #Québec #idéologie #culture_française #universalisme #universel #moeurs #culture #imperméabilité #culture_nationale #nationalisme #déterminismes_biologiques #civilisation_occidentale #hygiène_intellectuelle #vérité #rigueur_intellectuelle #société_libérale

    ping @cede @karine4 (attention : indigeste)

  • Debra M. Haak : Le Canada est-il constitutionnellement tenu d’autoriser un marché commercial pour le sexe ?

    publié sur TRADFEM / Il y a 5 minutes

    Jusqu’à présent, les tribunaux canadiens ont été réticents à reconnaître aux personnes un droit systématique à s’engager dans l’activité commerciale ou économique de leur choix.

    Autrice : Debra M. Haak

    Publié en anglais dans The Ottawa Citizen : le 15 avril 2021

    Ce texte est proposé en réponse à l’article d’opinion publié dans l’Ottawa Citizen du 8 avril « Sex workers’ rights aren’t yet protected under law“.

    La Canadian Alliance for Sex Work Law Reform, ainsi que six individus, ont entamé une procédure de contestation de la constitutionnalité des lois canadiennes sur la prostitution criminelle.

    Trois contestations constitutionnelles de trois de ces lois ont déjà fait l’objet de décisions en Ontario. Dans la première, les infractions contestées ont été jugées constitutionnelles. Dans les deux autres, les infractions ont été jugées inconstitutionnelles.

    Cette affaire est différente. Dans ce recours, ce sont toutes les infractions pénales visant la prostitution adulte qui ont été contestées. Si elle est acceptée, cette affaire a le potentiel de décriminaliser complètement l’échange commercial de sexe au Canada.

    Mais le Canada est-il constitutionnellement tenu d’avoir un marché légal du sexe ? (...)
    https://tradfem.wordpress.com/2021/04/16/debra-m-haak-le-canada-est-il-constitutionnellement-tenu-dautoris

    #prostitution #lobbydel'industriedusexe #Canada

  • Tuer l’indien dans le coeur de l’enfant - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/093799-000-A/tuer-l-indien-dans-le-coeur-de-l-enfant
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/093799-000-A/1920x1080?ts=1618391296&watermark=true&text=true

    Adopté au #Canada en 1876, l’#Indian_Act avait pour but de faire des #Amérindiens des citoyens de seconde zone séparés de la population blanche, et de sédentariser un #peuple_nomade pour mieux contrôler ses territoires et ses ressources. Un #génocide_culturel, des générations d’enfants violentés : une enquête implacable sur l’origine des traumatismes qui hantent les communautés autochtones du Canada.

  • Fragilisés par la crise, des étudiants français de Montréal veulent faire entendre leur voix
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/04/11/fragilises-par-la-crise-des-etudiants-francais-de-montreal-veulent-faire-ent

    N’étant pas citoyens canadiens, ils n’ont pas eu droit à la « prestation canadienne d’urgence » pour les étudiants mise en place par Ottawa (1 250 dollars canadiens mensuels, soit environ 840 euros). Le « secours occasionnel de solidarité » de quelque 200 euros mensuels versés à une centaine d’étudiants par le biais du consulat français de Montréal n’a pas suffi à leur faire tous sortir la tête de l’eau. D’autant que si les étudiants bénéficient de la Régie de l’assurance-maladie du Québec, qui leur permet d’avoir accès gratuitement au système de soins de la province, ils ne sont pas à l’abri de quelques urgences dentaires ou d’optique, dont les frais sont exclus de cette couverture minimale. Sans assurance privée, la facture peut vite monter : 700 dollars à sortir de sa poche pour avoir droit à des lunettes, ce n’est pas à la portée de tous les budgets étudiants.
    Ilyès Benbouzid entend par ailleurs se battre pour que les frais de scolarité des étudiants français soient alignés de nouveau sur ceux des Québécois, comme c’était le cas avant 2015. Le problème est que l’élection et le rôle de ces « conseillers des Français de l’étranger » ne sont guère connus des expatriés français vivant au Québec.
    Sans moyens alloués par l’Etat à ce scrutin, et en raison de campus désertés par les étudiants dans cette ville toujours en « zone rouge » au Québec, la campagne va largement se dérouler sur les réseaux sociaux, avec quelques rencontres virtuelles sur l’application Zoom. Les candidats espèrent que la possibilité de voter par Internet à ces élections facilitera la mobilisation étudiante. Mais la partie n’est pas gagnée. « Je découvre l’existence de ces conseillers, confesse Mélanie, étudiante en commerce international à l’UQAM. Pour l’instant, j’ai d’autres priorités : savoir si je poursuis ou non mes études ici l’an prochain, et savoir si je pourrai rentrer voir ma famille en France cet été… »Les inscriptions ou réinscriptions dans les universités de Montréal se bouclent, pour la plupart, entre le 1er et le 15 mai. Or les étudiants manquent encore de visibilité pour décider sereinement de leur avenir. « McGill reprendra l’enseignement en personne à partir de l’automne 2021 », assure la direction, même si l’université « continuera de profiter des aspects intéressants de l’enseignement en ligne pour certains cours ». L’UQAM promet que « les conditions normales d’enseignement seront rétablies cet automne » ; avec le même bémol : « chaque fois que cela sera possible ». L’université de Montréal se veut, elle, plus prudente. Elle a fait savoir aux étudiants qu’elle prévoyait la reprise de « 50 % des activités sur le campus à la fin du mois d’août, avec un retour espéré de tous les cours en présentiel seulement en janvier 2022 ».« L’assurance de retrouver les salles de cours est pour moi une condition essentielle, explique Anne, étudiante française en deuxième année d’études internationales à l’université de Montréal. J’hésite encore, car je ne suis pas prête à repartir pour plusieurs mois scotchée à l’ordinateur de ma chambre. Je préfère encore rentrer en France, même si ce serait un crève-cœur de quitter cette ville. »Au stress et aux difficultés financières liés au Covid s’ajoute par ailleurs une réforme de l’immigration québécoise survenue en juillet, qui rend plus incertain l’avenir des futurs diplômés dans la province. Une réalité un peu anxiogène qui ne cadre pas franchement avec l’idée que les étudiants français se faisaient de leur expérience montréalaise.

    #COvid-19#migrant#migration#canada#quebec#france#sante#etudiant#retour#santementale#immigration#economie

  • Vaccine Passports Could Unlock World Travel and Cries of Discrimination - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/04/09/world/europe/vaccine-passports-virus-issues-legal-ethical.html

    LONDON — For Aruba, a Caribbean idyll that has languished since the pandemic drove away its tourists, the concept of a “vaccine passport” is not just intriguing. It is a “lifeline,” said the prime minister, Evelyn Wever-Croes.
    Aruba is already experimenting with a digital certificate that allows visitors from the United States who tested negative for the coronavirus to breeze through the airport and hit the beach without delay. Soon, it may be able to fast-track those who arrive with digital confirmation that they have been vaccinated. “People don’t want to stand in line, especially with social distancing,” Ms. Wever-Croes said in an interview this week. “We need to be ready in order to make it hassle-free and seamless for the travelers.”
    Vaccine passports are increasingly viewed as the key to unlocking the world after a year of pandemic-induced lockdowns — a few bytes of personal health data, encoded on a chip, that could put an end to suffocating restrictions and restore the freewheeling travel that is a hallmark of the age of globalization. From Britain to Israel, these passports are taking shape or already in use.

    But they are also stirring complicated political and ethical debates about discrimination, inequality, privacy and fraud. And at a practical level, making them work seamlessly around the globe will be a formidable technical challenge.

    The debate may play out differently in tourism- or trade-dependent outposts like Aruba and Singapore, which view passports primarily as a tool to reopen borders, than it will in vast economies like the United States or China, which have starkly divergent views on civil liberties and privacy.
    The Biden administration said this week that it would not push for a mandatory vaccination credential or a federal vaccine database, attesting to the sensitive political and legal issues involved. In the European Union and Britain, which have taken tentative steps toward vaccine passports, leaders are running into thorny questions over their legality and technical feasibility.
    Vaccine Passports: What Are They, and Who Might Need One?
    The concept of documenting vaccinations is being taken to new levels of sophistication, and experts predict that electronic verification will soon become commonplace. And in Japan, which has lagged the United States and Britain in vaccinating its population, the debate has scarcely begun. There are grave misgivings there about whether passports would discriminate against people who cannot get a shot for medical reasons or choose not to be vaccinated.
    Still, almost everywhere, the pressure to restart international travel is forcing the debate. With tens of millions of people vaccinated, and governments desperate to reopen their economies, businesses and individuals are pushing to regain more freedom of movement. Verifying whether someone is inoculated is the simplest way to do that.
    ImageAdministrating a vaccine to a patient in London. In the European Union and Britain, leaders are running into thorny questions over the legality and technical feasibility of vaccine passports.“There’s a very important distinction between international travel and domestic uses,” said Paul Meyer, the founder of the Commons Project, a nonprofit trust that is developing CommonPass, a scannable code that contains Covid testing and vaccination data for travelers. Aruba was the first government to sign up for it.“There doesn’t seem to be any pushback on showing certification if I want to travel to Greece or Cyprus,” he said, pointing out that schools require students to be vaccinated against measles and many countries demand proof of yellow fever vaccinations. “From a public health perspective, it’s not fair to say, ‘You have no right to check whether I’m going to infect you.’”
    CommonPass is one of multiple efforts by technology companies and others to develop reliable, efficient systems to verify the medical status of passengers — a challenge that will deepen as more people resume traveling.At Heathrow Airport in London, which is operating at a fraction of its normal capacity, arriving passengers have had to line up for hours while immigration officials check whether they have proof of a negative test result and have purchased a mandatory kit to test themselves twice more after they enter the country.Saudi Arabia announced this week that pilgrims visiting the mosques in Mecca and Medina during the Muslim holy month of Ramadan would have to show proof on a mobile app of being “immunized,” which officials defined as having been fully vaccinated, having gotten a single dose of a vaccine at least 14 days before arrival, or having recovered from Covid.In neighboring United Arab Emirates, residents can show their vaccination status on a certificate through a government-developed app. So far, the certificate is not yet widely required for anything beyond entering the capital, Abu Dhabi, from abroad.Few countries have gone farther in experimenting with vaccine passports than Israel. It is issuing a “Green Pass” that allows people who are fully vaccinated to go to bars, restaurants, concerts and sporting events. Israel has vaccinated more than half its population and the vast majority of its older people, which makes such a system useful but raises a different set of questions.With people under 16 not yet eligible for the vaccine, the system could create a generational divide, depriving young people of access to many of the pleasures of their elders. So far, enforcement of the Green Pass has been patchy, and in any event, Israel has kept its borders closed.So has China, which remains one of the most sealed-off countries in the world. In early March, the Chinese government announced it would begin issuing an “international travel health certificate,” which would record a user’s vaccination status, as well as the results of antibody tests. But it did not say whether the certificate would spare the user from China’s draconian quarantines.
    Nor is it clear how eager other countries would be to recognize China’s certificate, given that Chinese companies have been slow in disclosing data from clinical trials of their homegrown vaccines.Singapore has also maintained strict quarantines, even as it searches for way to restart foreign travel. Last week, it said it would begin rolling out a digital health passport, allowing passengers to use a mobile app to share their coronavirus test results before flying into the island nation. Like China, Singapore has not said whether that would be enough to avoid quarantine. The heavy focus on international travel points up another inconsistency in the use of passports: between those who can afford to travel freely overseas and those who continue to live under onerous restrictions at home.Free movement across borders is the goal of the European Union’s “Digital Green Certificate.” The European Commission last month set out a plan for verifying vaccination status, which would allow a person to travel freely within the bloc. It left it up to its 27 member states to decide how to collect the health data.

    That could avoid the pitfalls of the European Union’s vaccine rollout, which was heavily managed by Brussels and has been far slower than that in the United States or Britain. Yet analysts noted that in data collection, there is a trade-off between decentralized and centralized systems: the former tends to be better at protecting privacy but less efficient; the latter, more intrusive but potentially more effective.For some countries, the legal and ethical implications have been a major stumbling block to domestic use of a passport. As Prime Minister Justin Trudeau of Canada put it last month, “There are questions of fairness and justice.”And yet in Britain, which has a deeply rooted aversion to national ID cards, the government is moving gingerly in that direction. Prime Minister Boris Johnson last week outlined broad guidelines for a Covid certificate, which would record vaccination status, test results, and whether the holder had recovered from Covid, which confers a degree of natural immunity for an unknown duration.
    “Would we rather have a system where no one can go to a sports ground or theater?” said Jonathan Sumption, a former justice on Britain’s Supreme Court, who has been an outspoken critic of the government’s strict lockdowns. “It’s better to have a vaccine passport than a blanket rule which excludes these pleasures from everybody.”

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#canada#sante#vaccination#passeportvaccinal

  • Réimaginer la terre avec les peuples autochtones

    Barbara Glowczewski

    https://lavoiedujaguar.net/Reimaginer-la-terre-avec-les-peuples-autochtones

    https://www.terrestres.org/2020/03/10/reimaginer-la-terre-avec-les-peuples-autochtones

    « À l’heure du plus grand défi de l’humanité, qui est la crise climatique causée par l’industrialisation du monde sous domination de la vision capitaliste, nous les Peuples Premiers, nous invitons le monde à revoir et reconsidérer sa relation avec ce que les Occidentaux appellent la Nature. Nous en dépendons complètement et pourtant nous restons continuellement sourds à ses cris de douleur. Chacun doit agir à son échelle, et la Guyane, en tant que pays amazonien à son rôle à jouer. La France, en tant que cinquième puissance mondiale doit assumer ses responsabilités et arrêter son hypocrisie. » Cette déclaration fut prononcée le 12 décembre 2019 par Yanuwana Christophe Pierre, réalisateur kali’na, président fondateur de la JAG (Jeunesse autochtone de Guyane), qui s’est mobilisée avec succès contre le projet de la Montagne d’Or, consortium de multinationales, russe et canadienne. Les peuples autochtones, habitants des forêts, savanes ou désert, soignaient la terre avant l’imposition de normes industrielles et administratives qui interdisent, par exemple en France, d’habiter l’endroit où l’on travaille, que ce soit une parcelle agricole ou un atelier d’artiste en ville. Le parc national en Amazonie guyanaise a autorisé le maintien de villages indiens mais leurs droits de chasse et de pêche, leurs pratiques ancestrales pour faire pousser leurs nourritures et construire leurs villages sont menacés tant par la normalisation des lois que par les orpailleurs clandestins qui polluent les rivières et la forêt en menaçant la survie de tous les habitants humains et non humains. (...)

    #peuples_autochtones #Barbara_Glowczewski #Irène_Bellier #Guyane #Montagne_d’Or #colonisation #Afrique #Australie #Canada #Mexique #Jérôme_Baschet #Malcom_Ferdinand

  • Mois de l’histoire des Noir.e.s : Mais qui nous protège de la police ?

    Il y a déjà une semaine que nous avons lancé une nouvelle édition du Mois d’histoire des Noir.e.s. On est en pleine célébration de la culture des communautés Noir.e.s ici au Québec, de leur héritage et contribution à Tiohtiá:ke / Montréal. On voit des élu.e.s, des porte-paroles de nos institutions publiques, des entreprises, des médias participer aux célébrations !! Mais ils ne peuvent pas célébrer notre culture un jour et continuer à participer à notre déshumanisation l’autre jour ! Vous aimez la diversité des cultures Noires, nos musiques, nos danses, nos bouffes, mais est-ce que vous respectez la vie des Noires, de nos communautés, des personnes noires avec un diversité de parcours et d’expériences ?! Ca ne suffit pas de participer aux Galas, de danser avec nous, de donner des discours vides et banals sans aucune volonté politique, aucun engagement à changer les choses.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/20/mois-de-lhistoire-des-noir-e-s-mais-qui-nous-protege-de

    #international #canada #quebec #violence #police #racisme

  • Naissance et évolution de la lutte cyclo-militante à #montréal et à #paris
    http://carfree.fr/index.php/2021/03/15/naissance-et-evolution-de-la-lutte-cyclo-militante-a-montreal-et-a-paris

    Voici un Mémoire de MASTER 2 en #histoire contemporaine réalisé par Pablo BERNARD en 2015 et dont le titre est « Naissance et évolution de la lutte cyclo-militante à Montréal et Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Ressources #Vélo #association #canada #cyclistes #france #militarisme #Québec #vélorution