• Les refuges pour femmes, obligés de s’adapter à la pandémie, sont essentiels au rétablissement de la société canadienne

    En mars, lorsque la pandémie a provoqué une vague de fermetures d’entreprises et de services en Alberta, aucune organisation ne semblait à l’abri. Pendant la période de confinement, les détachements locaux de la GRC dans les petites villes de l’Alberta ont fermé leurs portes d’entrée aux visiteuses sans rendez-vous. Les bureaux des services à l’enfance ont fermé. Les banques alimentaires ont également fermé boutique.

    Mais pour les refuges pour femmes de l’Alberta, et même de la majorité du pays, la possibilité de fermer ou d’emballer le bureau pour travailler à domicile n’a jamais été envisagée. Dans le meilleur des cas, le voyage des femmes qui quittent une situation difficile pour se rendre dans un refuge n’est pas facile. C’est pourquoi, en ces temps sans précédent, le personnel des refuges savait qu’il devait être là pour toute femme qui avait besoin d’aide, même si les gouvernements disaient aux gens de rester chez eux.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/12/11/les-refuges-pour-femmes-obliges-de-sadapter-a-la-pandem

    #féminisme #violence #canada

  • Au Québec, les étudiants français se préparent à un hiver difficile
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2020/12/02/au-quebec-les-etudiants-francais-se-preparent-a-un-hiver-difficile_6061876_4

    Du point de vue pédagogique, depuis l’expérience du printemps dernier où les professeurs avaient improvisé en catastrophe le basculement de leur apprentissage sur des plates-formes numériques, la situation s’est pourtant améliorée. « Les profs ont adapté leurs formats de cours et leur évaluation à ces nouveaux outils », témoigne Ilyès. Souvent, ils commencent leurs sessions par un « Vous allez bien ? » adressé aux élèves, qui n’a rien d’une formule de politesse mais tout d’une vraie sollicitude. « Il y a pourtant des moments où je lâche l’affaire », concède Salomé, étudiante en commerce électronique. « Entre les cours synchrones et asynchrones, ceux qui se terminent à 22 heures et les devoirs à rendre, j’ai totalement perdu la notion du temps, et je ne parviens plus ni à anticiper ni à m’organiser », regrette-t-elle, reconnaissant avoir « sous-estimé la dureté » de cette rentrée.Les uns soignent leur blues en passant plus de temps que raisonnable sur des jeux vidéo en ligne. D’autres avouent profiter des bienfaits déstressants du cannabis, en vente libre au Québec. Certains bravent les consignes pour se retrouver en petits groupes sur les campus désertés des universités. Mais l’annonce du suicide d’un étudiant français à Montréal cet automne a fait pour tous l’effet d’une onde de choc, en venant souligner leur vulnérabilité. Les établissements ont saisi l’urgence qu’il y avait à communiquer sur leurs dispositifs d’aide et d’écoute, en particulier auprès des étudiants étrangers.« Nous avons recruté des psychologues et multiplié les activités à distance, comme les ateliers de yoga ou de gestion de l’anxiété, afin de briser l’isolement ressenti par certains de nos élèves », explique Geneviève O’Meara, porte-parole de l’université de Montréal. A l’université Laval à Québec, la rectrice, Sophie D’Amours, a mis en place le programme « Comment ça va ? » pour appeler un à un les étudiants internationaux, plus esseulés que les autres, et s’est employée à pallier une autre source d’angoisse : la précarité financière aggravée par la pandémie. « Grâce à une levée de fonds de 1,8 million de dollars, nous distribuons des bons d’achat, payons des factures de logement pour tous ceux qui sont exclus des aides canadiennes », précise-t-elle. (...) L’université de Sherbrooke est la seule au Québec à avoir choisi de conserver le maximum de cours en présentiel, en organisant des classes en extérieur jusqu’à la fin octobre ou en louant des sous-sols d’église, pour respecter les distances sanitaires. « L’essentiel pour nous, explique Pascale Lafrance, vice-rectrice chargée des relations internationales, était que les étudiants tissent des liens entre eux et avec les enseignants dès le début, afin qu’ils soient prêts à affronter le reste de l’année. » Le parcours du combattant imposé par les services d’immigration du Québec et du gouvernement canadien aux étudiants internationaux a été une autre source de stress. Géraldine Forestier, de l’association Union française, qui seconde les expatriés, a reçu nombre d’appels de la part de jeunes Français « démunis ou en colère face au flou artistique dans lequel ils étaient maintenus ».Pour ceux qui étaient déjà au Québec l’année dernière, disposaient déjà d’un permis d’études et d’une adresse de résidence, le passage de la frontière était « normalement » permis, sauf à tomber sur des douaniers trop pointilleux, ce qui a parfois été le cas. En revanche, ceux qui entamaient leur cursus ont dû patienter de longs mois avant de recevoir le précieux sésame. Le 21 octobre, un assouplissement des règles au niveau fédéral a enfin permis aux nouveaux étudiants de franchir la frontière. Arrivé sur le sol canadien début novembre, Ala Dine a dû vivre sa quatorzaine obligatoire confiné dans son appartement montréalais ; il poursuit désormais ses cours en ligne comme il avait commencé à le faire de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Mais qu’importe, s’enthousiasme l’étudiant en première année de sciences politiques, « quand tout reviendra à la normale, je serai là, au bon endroit, à Montréal, mon rêve ! ».

    #Covid-19#migrant#migration#canada#quebec#france#sante#etudiant#santementale

  • Covid-19 : l’amère expérience du Thanksgiving canadien
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/26/covid-19-l-amere-experience-du-thanksgiving-canadien_6061247_3210.html

    « Cette hausse subite est multifactorielle, explique Santiago Perez, infectiologue à l’hôpital général de Kingston (Ontario), mais l’incidence des rassemblements familiaux le jour de l’Action de grâce est une réalité : de ce jour, nous avons perdu le contrôle de l’expansion de la pandémie ». Le 27 octobre, l’adjoint à la Santé publique du Canada, Howard Njoo, en convient, « dans certaines régions, nous apprenons que les rassemblements pendant le week-end du Thanskgiving ont contribué à l’augmentation du nombre de cas que nous constatons aujourd’hui ». Le jour même, l’Ontario, la Colombie-britannique et l’Alberta battaient leurs records de cas quotidiens de contamination, et le Canada franchissait la barre des 10 000 décès survenus depuis le début de la pandémie. Des étudiants, de retour pour la première fois depuis la rentrée chez leurs parents, passant parfois d’une province à l’autre, des grands-parents goûtant au plaisir de recevoir de nouveau leurs enfants, ont bravé et rendu inefficaces les nouvelles mesures de restrictions imposées par plusieurs provinces en tout début d’automne, comme l’interdiction de voir des proches ou la fermeture des bars et des restaurants.Les autorités politiques et sanitaires avaient pourtant multiplié les mises en garde à l’approche du jour fatidique : François Legault, le premier ministre du Québec, appelait ses concitoyens à « résister à la tentation » de voir du monde, son homologue de l’Ontario, Doug Ford, après s’être réjoui de prévoir un « dîner familial avec dix personnes », avait dû publiquement se raviser pour se conformer aux recommandations de son propre gouvernement et s’en tenir à fêter Thanksgiving avec les seuls membres de sa famille vivant sous son toit. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait suggéré à tous d’annuler tout rassemblement, « afin de se laisser une chance pour Noël ». L’approche des fêtes de fin d’année fait craindre au Canada une répétition de l’amère expérience du dernier Thanksgiving. Avec un nombre total de 347 466 cas recensés mercredi 25 novembre, et un accroissement de quelque 5 193 contaminations quotidiennes sur la dernière semaine, avec des pics inquiétants dans certaines provinces comme l’Ontario ou l’Alberta, les pouvoirs publics tentent de faire passer le message qu’il ne saurait être question de célébrer un « Noël normal ».

    #Covid-19#migrant#migration#canada#sante#mobilite#epidemie#restrictionsanitaire#famille#fete#religion

  • #Université de #Sherbrooke : des #cours dans des #églises et en #plein_air

    (Sherbrooke) Ce ne sont pas toutes les universités qui tiennent leur session d’automne à distance. Depuis lundi, 60 % des cours sont donnés en présence des étudiants à l’Université de Sherbrooke (UdeS). Parfois dehors, parfois dans des églises.

    C’est le double, ou plus, du pourcentage de présentiel dans les autres grandes universités : 25 % à Concordia, autour de 30 % à l’UQAM, à l’Université de Montréal et à l’Université Laval. À McGill, la plupart des cours se donnent à distance.

    Quelle est la recette de l’établissement sherbrookois ?

    Pour commencer, il a eu l’idée d’éclater le campus, soit en encourageant les cours à l’extérieur, soit en louant des espaces hors campus, comme la chapelle des Petites Sœurs de la Sainte-Famille. « Je suis gâtée. Imaginez : je pourrais être dans un gymnase, je suis dans une chapelle ! », lance la professeure en politique appliquée Catherine Côté, devant ses étudiants assis à leur bureau dans cette salle de classe qui ne ressemble à aucune autre.

    Je m’ennuyais des étudiants, de les voir pour vrai. La fonction d’enseignant, c’est d’avoir un lien, de pouvoir parler, de voir les réactions des gens.

    Catherine Côté, professeure en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke

    La chapelle, avec son haut plafond jaune et turquoise, est l’un des cinq sites qui s’ajoutent au campus de l’UdeS cet automne pour offrir un enseignement en personne au plus grand nombre, malgré la pandémie et son lot de mesures sociosanitaires. Il y a aussi des classes dans la cathédrale Saint-Michel, l’église Marie-Médiatrice, l’église Saint-Boniface et l’ancien immeuble du quotidien La Tribune.


    Mais ce qui est encore plus inusité, c’est les cours à l’extérieur. Inutile de préciser que ce ne sera pas possible au cœur de l’hiver, mais seulement en septembre et octobre, quand la météo est favorable. L’important, c’est que cela va permettre d’amorcer la session de bonne façon en créant des liens et un sentiment d’appartenance.
    L’école dehors

    « Il se passe quelque chose en présence qu’on peut plus difficilement créer à distance, explique la vice-rectrice aux études, Christine Hudon. Donc, on se dit que ces premières semaines où on va avoir eu ces interactions pour les gens qui sont à distance, ça va permettre de tisser des liens, d’apprendre à se connaître et de développer un sentiment d’appartenance. »

    Cette idée de faire l’école dehors ne date pas d’hier. À l’UdeS, des professeurs et des chargés de cours le faisaient déjà, de façon un peu spontanée.

    « La grande différence, c’est qu’on a fait les fiches, qu’on a mis du WiFi et qu’on a équipé le personnel pour certains sites de micros », énumère Mme Hudon.

    Spécialiste de la pédagogie en plein air, le professeur Jean-Philippe Ayotte-Beaudet a mis la main à la pâte.

    « C’est quand même assez excitant pour nous parce que ça fait presque quatre mois qu’on prépare les classes extérieures, dit-il en pleine rentrée. Il y a trois mois et demi, c’était un projet fou d’avoir des classes extérieures sur le campus en contexte de pandémie. Ça fait longtemps qu’on attend ce moment-là. »

    Ces classes extérieures sont-elles là pour de bon ?

    « Très certainement », assure la vice-rectrice.

    La pédagogie en plein air, c’est de plus en plus populaire dans les écoles primaires et secondaires. À l’université, ça se faisait moins. On veut documenter les effets des cours à l’extérieur, on veut interroger les étudiants et le personnel enseignant qui en aura fait l’expérience pour voir ce qui fonctionne bien et ce qui mérite moins d’être essayé à l’extérieur.

    Christine Hudon, vice-rectrice aux études de l’Université de Sherbrooke

    « Les deux guides qu’on a développés, on les a mis en accès libre, donc les autres universités et les cégeps peuvent les reprendre, les remanier, les mettre à leur main, c’est là pour circuler », ajoute la vice-rectrice.

    La pandémie n’aura donc pas eu que du mauvais. « Elle a vraiment permis à la pédagogie en plein air de s’imposer comme une des solutions dans le domaine de l’éducation », se réjouit Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, de la faculté d’éducation.
    11 sites extérieurs

    En tout, l’UdeS a identifié 11 sites sur le campus où des classes peuvent se donner dehors, certaines déjà plus courues que d’autres. La plus grande, baptisée Le théâtre, avec ses bancs en pierre naturelle sur différents paliers, peut accueillir 100 étudiants. La plus petite ? Seize. La capacité totale de toutes ces classes est de 500.

    Les enseignants peuvent les réserver sur une base volontaire. Cela permet à des cours prévus en ligne de se donner dehors et à des cours en classe de déménager à l’extérieur. « Il y a toujours un plan B, soit que le cours se donne à distance ou dans une classe », précise Christine Hudon.

    Il existe plusieurs types de classes extérieures : des espaces à ciel ouvert, certains aménagés, des classes sous préau et d’autres sous chapiteau, portant des noms comme L’ingénieuse, La balconnière, La musicienne, La stagiaire ou La brindille.
    La vie sociale

    « Je voulais avoir un peu d’expérience de vie sociale avec les autres », dit Méliane Castilloux, 20 ans, étudiante de première année au baccalauréat en enseignement de l’anglais, croisée sur le campus.

    Je ne connaissais personne dans mon programme. C’est sûr que ça va m’aider d’avoir des cours avec eux et de ne pas être toute seule chez moi.

    Méliane Castilloux, étudiante de première année au baccalauréat en enseignement de l’anglais

    Alice Parent, 25 ans, étudiante de deuxième année en médecine, apprécie le grand nombre de cours offerts sur le campus. « On a beaucoup de cours pratiques où on a besoin d’être en présentiel », souligne-t-elle.

    D’autres universités regardent ce que fait l’UdeS, notamment en Montérégie, en Estrie et à Québec.

    À Montréal, l’Université Concordia compte offrir quelques cours à l’extérieur cette session.

    « Des terrains sur chacun des campus (Loyola et Sir George Williams) comportent maintenant des cercles de distanciation sociale permettant à des groupes ou des classes de poursuivre des activités à l’extérieur tout en respectant une distance de deux mètres », précise la porte-parole Fiona Downey.

    L’UQAM a également mis sur pied des initiatives en design et en danse.

    « Dans le cas de l’École de design comme dans celui du département de danse, il s’agit d’accentuer et de renforcer, en raison de la pandémie, les projets “in situ” qui sont menés de manière habituelle », nous a écrit Jenny Desrochers, directrice des relations avec la presse.

    De son côté, l’Université de Montréal n’a prévu aucun cours à l’extérieur. L’Université Laval a envisagé de le faire, mais n’est pas allée de l’avant. « Ce n’était pas possible de réserver aussi un espace intérieur pour que les étudiants puissent se réfugier en cas de mauvais temps », explique le porte-parole Simon La Terreur.

    Il faut dire que l’UdeS, qui compte 30 000 étudiants, dont 16 000 à Sherbrooke, dispose d’avantages sur ces autres universités : des classes plus petites de 100 étudiants maximum, et donc plus faciles à relocaliser, et un très vaste campus, moins limité par les contraintes urbaines.

    Mais aussi, peut-être, un autre ingrédient : l’innovation et la volonté.
    Clinique de dépistage sur place

    Une clinique de dépistage de la COVID-19 est ouverte depuis lundi dernier à l’UdeS pour permettre aux étudiants et aux membres du personnel de se faire tester. Aménagée dans le local d’une résidence étudiante, elle est accessible sur rendez-vous tous les matins de la semaine. « Il n’y a pas de risque zéro, mais on a travaillé très fort pour s’assurer que ce soit sécuritaire, affirme la vice-rectrice aux études, Christine Hudon. Dans l’ensemble, les gens respectent les consignes. Des fois, il faut les rappeler, mais on a des escouades et des brigades. »

    Pas d’initiations, mais…

    Pandémie oblige, l’établissement sherbrookois ne permet pas d’organiser des initiations sur le campus. Mais mardi, lors du passage de La Presse, des étudiants de la faculté de génie, maquillés et costumés, accueillaient les nouveaux au son de la musique, en leur remettant des objets promotionnels, un chandail et des condoms. « En génie, le programme est fait pour qu’on travaille ensemble pour mieux apprendre. Le fait d’avoir la moitié en présentiel, ça permet de se voir, de garder une vie sociale et de s’entraider dans les cours », explique Éloïse Marchal, 20 ans, étudiante en génie informatique.

    https://www.lapresse.ca/actualites/education/2020-09-07/universite-de-sherbrooke-des-cours-dans-des-eglises-et-en-plein-air.php

    #Canada #lieux_de_culte #alternatives #gestes_barrière

    Une #idée à appliquer en France ?

  • Black Ottawans hit hardest by #COVID-19, race-based data suggests

    People who identify as Black make up 37 per cent of cases, but just 7 per cent of population

    People in Ottawa who identify as Black have been hit disproportionately hard by the COVID-19 pandemic, a new report looking at race suggests.

    According to the Ottawa Public Health report, Black people made up roughly 37 per cent of early cases where transmission occurred in community settings, but only make up seven per cent of the city’s population.

    “It is overwhelming. It is concerning and it is urgent,” said Hindia Mohamoud, director of the Ottawa Local Immigration Partnership (OLIP), during a virtual news conference on Tuesday, in reaction to the data.

    Ottawa Public Health’s findings are based on COVID-19 cases diagnosed from the start of the pandemic until Aug. 31. The data does not include any cases of people who have died or people living in long-term care, retirement homes or other congregant settings.

    Thirty-eight per cent declined to participate in the study or couldn’t be reached. In all, 1,444 cases were studied.

    ’We are not in this together’

    As previously reported, Ottawa Public Health found that 63 per cent of the cases studied were people who identified as non-white or non-Indigenous, even though diverse communities only make up 29 per cent of the city’s population. Most were immigrants and only half of all people with COVID-19 said English or French was their first language.

    “We are not in this together. The risk that is facing racialized populations is disproportionate,” said Mohamoud.

    Among the possible reasons for higher rates in Black and other non-white communities are the types of occupations people hold, said Mohamoud.

    “A large proportion [are] personal support workers, a large proportion [are] health-care workers ... cleaners, Uber drivers, essential workers in general.”

    A lack of adequate housing is another factor, she said. Recent immigrants are four times more likely to live in crowded homes, said Mohamoud, and 10 times more likely to share a bedroom with at least two other people.

    Dr. Vera Etches, Ottawa’s medical officer of health, said that race data helps Ottawa Public Health tailor its resources to the communities that need its support most.

    “We need to hear community voices to design appropriate responses and interventions to address barriers to health,” she said.
    Door knocking and info desks

    Community groups have already begun this outreach work, said Naini Cloutier, executive director of the Somerset West Community Health Centre during Tuesday’s call.

    “If a testing van shows up unannounced in a newcomer community, nobody will use it,” she said. ’"Our approach is to engage in advance with communities."

    Dozens of staff members, who speak multiple languages, have knocked on “hundreds” of doors, she said, as well as set up COVID-19 information booths at apartment buildings and talking to riders at bus stops. Workers have passed out thousands of masks and bottles of hand sanitizer, she said.

    What is clear, said Cloutier, is a “one size fits all” approach doesn’t work to solving health inequities. The same testing strategies that work for suburban home owners will not necessarily work in newcomer, low-income communities.

    “This has been a transformational moment for everyone where we have seen the gaps to be so huge for these communities.”

    Etches noted at the end of Tuesday’s call that a deeper look at how COVID-19 has affected Indigenous Ottawans, those who identify as First Nations, Métis or Inuit, is expected at a later date.

    https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/black-ottawans-covid-19-data-report-1.5814934?cmp=rss

    #covid-19 #Noirs #discriminations #inégalités #statistiques #chiffres #afro-américains #afro-canadiens #Canada #travail #télétravail #coronavirus #logement #intersectionnalité #race

  • Tragédie morbide de Wendake ; l’angle mort de la violence conjugale postséparation

    La tragédie de Wendake nous a tous et toutes glacé le sang cette semaine, mais malheureusement on semble assister à une histoire qui se répète encore aujourd’hui plusieurs fois par année.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/04/tragedie-morbide-de-wendake-langle-mort-de-la-violence-

    #féminisme #violence #canada

  • #Canada: Climate Crisis Toll on First Nations’ Food Supply | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2020/10/21/canada-climate-crisis-toll-first-nations-food-supply
    https://www.hrw.org/sites/default/files/media_2020/10/202010americas_canada_climate+change_main.jpg

    Climate change is taking a growing toll on First Nations in Canada, depleting food sources and affecting health.
    Canada is contributing to the climate crisis, which acutely affects Indigenous peoples who live off the land.
    Canada should urgently scale up its efforts to reduce emissions, and provide financial and technical support to First Nations dealing with the effects.

    (Ottawa) – Climate change is taking a growing toll on First Nations in Canada, depleting food sources and affecting health, Human Rights Watch said in a report released today. The Canadian government is not adequately supporting First Nations’ efforts to adapt to the mounting crisis and is failing to do its part to reduce the global greenhouse gas emissions that are driving it.

    #premières_nations #climat #peuples_autochtones

  • La vidéo d’une femme autochtone mourante, insultée par les soignants, choque le Canada

    https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/La-video-d-une-femme-autochtone-mourante-insultee-par-les-soignants-choq

    La mort d’une femme autochtone au Canada fait scandale après qu’une vidéo la montrant en train de se faire verbalement abusée par du personnel de l’hôpital a été publiée. Beaucoup dénoncent des propos racistes.

    Pour Justin Trudeau, Joyce Echaquan a été victime « de la pire forme de racisme ». Le Premier ministre canadien a réagi en début de semaine devant la Chambre des communes à la mort d’une femme autochtone, dans un hôpital du Québec lundi. Joyce Echaquan, issue de la communauté atikamekw de Manawan, est décédée à 37 ans au Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière (CISSS) de Joliette. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les circonstances de son décès. Peu avant de s’éteindre, Joyce Echaquan s’est filmée sur sa civière, alors qu’elle se plaignait d’un mal de ventre. Elle a alors montré, en direct, les conditions dans lesquelles elle était prise en charge. Sur les images, choquantes, elle est à plusieurs reprises victime d’insultes pendant qu’elle se tord de douleur et hurle.

    #peuples_autochtones #canada #féminicide #racisme #colonialisme #brutalité

  • « Les promoteurs immobiliers ne satisfont pas nos besoins » - Majeur.info
    https://majeur.info/2020/09/27/les-promoteurs-immobiliers-ne-satisfont-pas-nos-besoins

    Louis Gaudreau, professeur à l’UQAM, vient de publier Le promoteur, la banque et le rentier chez Lux, un ouvrage sur l’histoire du logement au Québec et au Canada. En entrevue avec Majeur, il souligne que les promoteurs immobiliers ne remplissent pas les besoins de la population en matière de logement.

    Selon Louis Gaudreau, la multiplication des tours à condos que connaît Montréal n’aidera pas ceux qui vivent la crise du logement. « Les gens ne vont pas libérer un 5 ½ dans Hochelaga pour aller s’acheter un micro-condo de 400 pieds carrés dans Griffintown. Les promoteurs ne répondent pas à des besoins existants, ils en créent de nouveaux pour les gens qui ont l’argent pour les combler », souligne celui qui étudie le logement depuis plus de dix ans.

    « Il faut réduire notre capacité à faire de l’argent avec le logement »

    #canada #habitat #logement #spéculation #immobilier

  • Coronavirus : le spleen des Français de Montréal, coupés de leur famille
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/29/coronavirus-le-spleen-des-francais-de-montreal-coupes-de-leur-famille_605397

    Montréal est la première ville « française » hors Union européenne : plus de 62 000 Français sont officiellement enregistrés auprès du consulat, mais on estime que la taille réelle de la communauté dans le Grand Montréal avoisine plutôt les 120 000 à 150 000 personnes. Une vie festive renommée, le Mont-Royal au cœur de la ville pour faire des randonnées l’été et du ski l’hiver, une pénurie de travailleurs locaux qui laisse augurer un marché du travail ouvert, une population accueillante, des universités de haut niveau moins dispendieuses qu’aux Etats-Unis et une langue commune : le Québec exerce une telle force d’attraction que près de 4 000 Français viennent tous les ans tenter l’aventure dans la Belle Province sous le statut de la résidence permanente. Auxquels s’ajoutent les étudiants et les détenteurs de permis de travail temporaire. Dans la métropole québécoise, certains quartiers sont devenus des « petites France » (...)
    Mais depuis le printemps, certains de ces émigrants enthousiastes sont frappés de spleen. La fermeture des frontières, les restrictions de circulation liées à l’irruption du Covid-19 ont radicalement changé l’idée qu’ils se faisaient de leur éloignement volontaire.
    Stéphane, arrivé il y a dix-huit mois, se souvient avec nostalgie de son dernier voyage à Paris, un aller-retour de quelques jours en janvier. « Je suis parti de Montréal un dimanche soir avec un seul bagage à main, j’ai passé la douane en express grâce au système Parafe [passage automatisé des frontières] à l’aéroport, le lundi midi, je déjeunais chez mes parents à Reims. » Un périple plus onéreux, à l’empreinte carbone discutable, mais à peine plus long qu’une traversée de l’agglomération parisienne aux heures de pointe, qui laissait accroire que Montréal n’était qu’une station de banlieue un peu éloignée. En cas de coup dur au sein de la famille restée en France, Montréal demeurait à portée de vol. Les liaisons aériennes entre Montréal et Paris ont été maintenues depuis le début de la pandémie, mais l’obligation posée par le gouvernement canadien d’observer une quatorzaine à peine débarqué à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau a drastiquement réduit les velléités de va-et-vient. Les visites en provenance de l’Hexagone se sont également raréfiées. Irène et Kurt, couple franco-allemand installé au Québec depuis plus de quinze ans, avouent réfléchir pour la première fois à une possible expatriation… dans l’un de leurs pays d’origine. « Nous avons dû renoncer à rentrer cet été, ce sera sans doute la même situation à Noël, le fait que nos enfants ne puissent plus avoir de liens réguliers avec leurs grands-parents nous pèse », expliquent-ils. « On ne s’imagine pas longtemps vivre coupés totalement de nos familles. »
    Thomas, expatrié depuis trois ans à Montréal par son entreprise française, aurait pu « rempiler » deux années supplémentaires. Mais, là encore, la coupure familiale aggravée par la crise sanitaire l’a amené à renoncer. « Je n’ai pas vu ma fille depuis plus d’un an, ma belle-mère âgée vit seule en Bretagne. Je ne sais pas comment la situation peut évoluer, l’éloignement devient trop risqué. » Il rentrera donc au pays à la fin du printemps, sans cacher que la rigueur de l’hiver québécois n’est pas totalement étrangère à sa décision.
    Tous les Français établis à Montréal ne s’apprêtent pas à plier bagage. « Il est trop tôt pour savoir si la crise aura un réel impact sur la présence des Français à Montréal. Mais la pandémie et ses conséquences ont peut-être poussé certaines familles qui y pensaient déjà à accélérer leur retour » Pour les Français arrivés récemment, parfois en insécurité administrative car ne disposant pas encore de papiers canadiens ou en insécurité professionnelle parce que leur entreprise a souffert de la crise, le Covid-19 a servi de catalyseur. « Ceux qui vivaient avec un pied de chaque côté de l’Atlantique se sont retrouvés en situation de déséquilibre, juge Yves Razafindrazaka, gestionnaire de patrimoine en relation avec de nombreux Français de Montréal. Privés de leurs relations sociales à cause du confinement, avec WhatsApp ou Zoom pour seul lien familial et inquiets de l’instabilité aux frontières, pour eux, le mal du pays a été le plus fort. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#quebec#canada#retour#sante#santementale#famille#economie

  • Covid-19 : Montréal tente de sauver son centre-ville
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2020/09/25/covid-19-montreal-tente-de-sauver-son-centre-ville_6053637_4811534.html

    la frénésie habituelle a laissé place à un calme « dominical » tous les jours de la semaine. Les campus des universités McGill et Concordia, qui dispensent la majorité de leurs cours en ligne, sont eux aussi désertés par les étudiants québécois et étrangers qui irriguent en temps normal la vie festive de Montréal. Dans le métro, des panneaux publicitaires « Derrière le masque, on garde le sourire » encouragent les passagers à rester optimistes, mais la moitié des usagers habituels a renoncé à y mettre les pieds.
    La fermeture des frontières a également entraîné de facto la disparition des touristes étrangers dans le vieux Montréal (11 millions en 2019), comme le ralentissement de l’activité économique, celle des hommes d’affaires. « C’est une catastrophe pour toute l’hôtellerie » témoigne Eve Paré, qui préside l’Association des hôtels du Grand Montréal. Le parc hôtelier de la ville est passé d’un taux moyen d’occupation de 90 % l’été dernier à 10 % en juin-juillet de cette année, avec des tarifs de chambre bradés. Dès le début de la crise, en mars dernier, 85 % des effectifs ont été mis à pied ; aujourd’hui, seuls quelques employés sont rappelés au compte-gouttes pour travailler pendant les week-ends. « En attendant qu’un vaccin soit disponible, on espère au moins que des tests à résultats immédiats voient bientôt le jour, seule garantie pour que les gens se remettent à voyager » estime Eve Paré.
    Montréal a été la ville la plus durement touchée au Canada par le Covid-19, déplorant près de 3 500 décès, sur les 5 800 enregistrés au Québec. Dès le printemps dernier, le gouvernement fédéral, celui du Québec ainsi que la municipalité de Montréal ont multiplié aides au loyer, prêts et subventions pour tenter de placer sous respirateur artificiel les activités commerciales du centre-ville. Mais c’est tout un écosystème à ranimer, sans savoir si les habitudes et comportements adoptés pendant la crise perdureront.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#quebec#sante#economie#etudiant#touristme

  • Coronavirus on U.S.-Canada border: Hyder, Alaska, children shut out of Stewart, B.C., school - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/the_americas/us-canada-border-hyder-stewart/2020/09/17/8b66d3b8-f54f-11ea-9279-45d6bdfe145f_story.html

    The mining towns of Hyder and Stewart form one of many cross-border communities along the U.S.-Canada frontier that have been severed for months by coronavirus travel restrictions.Canada’s coronavirus performance hasn’t been perfect. But it’s done far better than the U.S. Now several such communities are pushing for local reopenings. Hyder and Stewart, which have reported no cases of covid-19, are pushing Canada to designate the region an “integrated trans-border community,” exempt from travel restrictions and quarantines. Lawmakers representing Point Roberts, Wash., and Minnesota’s Northwest Angle have asked Canadian Public Safety Minister Bill Blair to ease and clarify the rules. “This is our local traffic only that we’re advocating for,” said Jane Beaumont, a registered nurse in Stewart who grew up in Hyder and has family there. “We’re not advocating for tourism.”
    President Trump and Prime Minister Justin Trudeau agreed to close the 5,500-mile land border to nonessential traffic in March, and have extended the restrictions in monthly increments ever since. The rules were tightened in July for U.S. travelers transiting through Canada to Alaska for essential travel. The current closure lasts through Oct. 21.
    The measures are widely supported in Canada, which has fared far better against the coronavirus than the United States (though several provinces have seen cases climb in recent weeks). The restrictions have had minimal impact on trade, but they’ve hit tourism, split families and upended life in tightly knit border communities in ways big and small that some fear could be permanent. Some Canadian businesses want to let Americans back in. Most Canadians don’t. That’s particularly apparent in Hyder, Alaska’s easternmost town, home to some 60 souls, and Stewart, a comparative metropolis of more than 400. The only way in or out of Hyder is through Stewart or by float plane. Families there rely on Stewart for gas, groceries, laundry, firewood and electricity. They set their clocks to Stewart time. Their phone numbers use the B.C. area code. Each July 1, when a pandemic isn’t closing the border, the people of Hyder cross into Stewart for a Canada Day parade. Three days later, the people of Stewart head in the opposite direction for the Fourth of July. (Festivities include the “Bush Woman Classic,” an obstacle course of sorts in which female contestants must chop wood, flip a flapjack, diaper a baby doll and then apply lipstick while running 20 yards to the finish line.)
    President Barack Obama pointed to the bond between the towns as evidence of the close ties between Canada and the United States during Trudeau’s state visit in 2016.Now, each Hyder household may send one member on a three-hour visit to Stewart for essentials every seven days. Residents of Stewart may enter Hyder because there’s no U.S. immigration control, but must quarantine for 14 days upon their return. Miners who enter Hyder to work are exempt because the activity is considered essential. Support for a travel bubble is widespread. Stewart Mayor Gina McKay said she worries about her Hyder neighbors, and whether they’ll be able to adequately prepare for winter and months more of isolation.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#etatsunis#circulation#zonefransfrontaliere#education#sante#economie

  • Marie Wilson : « Il est bien trop tôt pour dire que le Canada a eu un grand succès avec la Commission »
    https://www.justiceinfo.net/fr/les-debats-justiceinfo/grands-entretiens/45447-marie-wilson-trop-tot-pour-dire-canada-grand-succes-commission.ht

    LES #Grands_entretiens JUSTICEINFO.NET Marie Wilson Ancienne commissaire de la Commission vérité et réconciliation au Canada

    Le gouvernement canadien vient d’inscrire les pensionnats autochtones sur la liste officielle des évènements historiques nationaux. De 1881 à 1996 officiellement, plus de 150.000 jeunes autochtones ont été arrachés à leur famille pour y être envoyés de force dans le but de “tuer l’Indien dans l’enfant”, selon l’expression consacrée. Cette reconnaissance faisait partie des 94 appels à l’action du rapport final de la Commission vérité et réconciliation, qui avait conclu en 2015 à un « génocide culturel ». Cinq ans après, l’une des trois commissaires, Marie Wilson, revient sur le processus, en dresse le constat et en évalue l’impact. 

     

    JUSTICEINFO.NET : Qu’est-ce que cette Commission vérité (...)

  • Ce livre sort au Canada en anglais à la fin du mois, et en français l’année prochaine.

    C’est un témoignage rare et détaillé du rôle nefaste et même criminel qu’ont joué la médecine et les médecins, directement ou indirectement, dans l’entreprise raciste de colonisation du Canada, et jusqu’à aujourd’hui.

    Petite vérole, tuberculose, stérilisations forcées, enlèvements, expériences, abus, et même envers les enfants... Avec de nombreux exemples historiques, mais aussi plus récents comme celui de la campagne #TiensMaMain dont l’auteur a été l’un des protagonistes, ce document est aussi tragique, que tristement généralisable à d’autres endroits du monde...

    On en reparlera lors de l’édition en français, car ce livre intéressera probablement du monde en France, non ?

    Fighting for A Hand to Hold - Confronting Medical Colonialism against Indigenous Children in Canada
    By Samir Shaheen-Hussain
    Foreword by Cindy Blackstock
    Afterword by Katsi’tsakwas Ellen Gabriel
    Published by McGill-Queen’s University Press (Indigenous and Northern Studies series, septembre 2020)
    https://fightingforahandtohold.ca

    (Lux Éditeur traduit le livre vers le français. La publication est prévue pour le début de 2021)

    Fighting for A Hand to Hold exposes the Canadian medical establishment’s role in the displacement, colonization, and genocide of Indigenous Peoples — colonial genocide. Through meticulously gathered government documentation, historical scholarship, media reports, public inquiries, and personal testimonies, Samir Shaheen-Hussain connects the draconian medevac practice with often-disregarded crimes committed against and medical violence inflicted upon Indigenous children across the country for more than a century and a half: fomented smallpox epidemics and avoidable tuberculosis deaths; experiments and abuse in residential schools, Indian Hospitals, reserves, and communities; forced sterilization; child abduction and disappearances.

    This devastating history and ongoing medical colonialism prevent Indigenous communities from attaining internationally recognized measures of health and social well-being because of a pervasive culture of systemic anti-Indigenous racism that persists in the Canadian public health care system— and in capitalist settler society at large. This book draws on the innovative work of Indigenous scholars and activists to conclude that a broader decolonization struggle calling for reparations, restitution (including land reclamation), and self-determination for Indigenous Peoples is critical to achieve reconciliation in Canada.

    Thématique déjà abordée ici :
    https://seenthis.net/messages/662802#message662802
    https://seenthis.net/messages/695159#message695159
    https://seenthis.net/messages/703634#message703634

    #Samir_Shaheen-Hussain #Canada #Québec #Médecine #Soins #Autochtones #Peuples_autochtones #Discriminations #Racisme #Colonialisme #Colonisation #Histoire #Crimes #ça_continue...

  • Pourquoi Macdonald, pourquoi maintenant ?

    https://www.lapresse.ca/actualites/2020-08-30/pourquoi-macdonald-pourquoi-maintenant.php

    Le déboulonnement de la statue de John A. Macdonald, samedi, dans la foulée d’une manifestation sur la réduction du budget de la police à Montréal, a relancé le débat sur le mouvement de réappropriation de l’espace public qui prend de l’ampleur aux États-Unis et au Canada. Pour mieux comprendre ces enjeux, La Presse s’est entretenue avec Mathieu Arsenault, professeur au département d’histoire de l’Université de Montréal.

    #statues #déboulonnage

  • La « vente » des données de santé est déjà amorcée
    https://www.journaldemontreal.com/2020/08/28/la-vente-des-donnees-de-sante-est-deja-amorcee

    Un obscur organisme a été créé pour partager les informations avec les pharmas Le ministère de l’Économie finance déjà des projets visant à « exploiter » les données de santé des Québécois avec des multinationales pharmaceutiques. Son ministre Pierre Fitzgibbon a causé une controverse la semaine dernière en commission parlementaire en déclarant vouloir vendre des données de santé des Québécois pour attirer des compagnies pharmaceutiques. Ce qu’il n’a toutefois pas dit, c’est que son ministère a déjà ouvert (...)

    #données #BigPharma #santé

    ##santé

  • OCDE : Muriel Pénicaud nommée ambassadrice
    https://www.20minutes.fr/politique/2847571-20200827-ocde-muriel-penicaud-nommee-ambassadrice

    Remerciée en juillet lors de la nomination de Jean Castex à Matignon, Muriel Pénicaud ne sera pas restée longtemps sans emploi. L’ex-ministre du Travail a été nommée mercredi représentante permanente de la France auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Cette nomination, entérinée en Conseil des ministres sur proposition du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, prendra effet le 28 septembre.

    C’est pour les équilibres idéologiques. Faut pas laisser les gauchistes de l’OCDE faire leur loi...

    • C’est là qu’on case tou.tes les pourri.es ?

      Canada : Le ministre des Finances Bill Morneau démissionne
      20 Minutes, le 18 août 2020
      https://www.20minutes.fr/monde/2841639-20200818-canada-ministre-finances-bill-morneau-demissionne

      Son objectif est maintenant de briguer le poste de secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

      Mais cela pourrait ne pas être la seule raison de son départ. Bill Morneau a en ce moment tout intérêt à moins s’exposer politiquement et médiatiquement. Le ministre est en effet visé par une enquête du Commissaire canadien à l’éthique sur ses liens avec une association caritative qui employait sa fille, et à laquelle le gouvernement avait attribué un important contrat sans appel d’offres.

      Cette enquête vise également le Premier ministre Justin Trudeau, dont plusieurs membres de sa famille ont également été rémunérés par cette association. Bill Morneau avait en outre révélé le mois dernier qu’il avait remboursé plus de 41.000 dollars de frais de voyage pris en charge par l’association We Charity, peu avant d’être entendu sur la question par une commission de la Chambre des communes.

      #OCDE #Canada #France #Bill_Morneau #Muriel_Pénicaud

  • #Canada.Un jeune autochtone en #grève_de_la_faim pour alerter l’opinion sur les #suicides dans sa communauté

    Après une #marche de 635 kilomètres, un activiste autochtone de 24 ans a entamé le 31 juillet une grève de la faim devant le parlement de la #Saskatchewan. Il entend faire pression sur le gouvernement de la province pour qu’il adopte un projet de loi sur la #prévention_des_suicides, qui touchent fortement la population autochtone.

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/canada-un-jeune-autochtone-en-greve-de-la-faim-pour-alerter-l
    #résistance #peuples_autochtones

    #paywall

  • HCR - Le HCR se félicite de l’engagement du Canada à accorder la résidence permanente aux demandeurs d’asile travaillant en première ligne contre le Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/press/2020/8/5f3a2810a/hcr-felicite-lengagement-canada-accorder-residence-permanente-demandeurs.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, se félicite de l’annonce du Canada d’ouvrir une nouvelle voie vers la résidence permanente pour les demandeurs d’asile qui travaillent dans le secteur des soins de

    #Covid_19#migrant#migration#hcr#canada#asile#regularisation

  • HCR - Le HCR se félicite de l’engagement du Canada à accorder la résidence permanente aux demandeurs d’asile travaillant en première ligne contre le Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/8/5f3a2810a/hcr-felicite-lengagement-canada-accorder-residence-permanente-demandeurs.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, se félicite de l’annonce du Canada d’ouvrir une nouvelle voie vers la résidence permanente pour les demandeurs d’asile qui travaillent dans le secteur des soins de santé et qui œuvrent en première ligne dans le cadre des efforts canadiens de prévention et de lutte contre le Covid-19.« C’est un acte de solidarité exemplaire en hommage aux efforts et au dévouement de certains des membres les plus marginalisés et les plus vulnérables de la société. C’est un rappel des contributions exceptionnelles que les réfugiés et les demandeurs d’asile apportent en retour aux communautés qui les accueillent », a déclaré Rema Jamous Imseis, la représentante du HCR au Canada. Le HCR comprend que la décision bénéficiera aux demandeurs d’asile à travers le pays qui remplissent les conditions d’éligibilité et qui jouent un rôle crucial dans les institutions de santé durant la pandémie.
    « Nous avons constaté, à travers le monde, que des réfugiés, des demandeurs d’asile et des déplacés internes ont des compétences et des ressources qui peuvent compléter les efforts de lutte et de prévention », a indiqué Rema Jamous Imseis. « Ils risquent leur propre vie pour aider et soigner les autres dans la lutte contre le Covid-19. De la Colombie au Bangladesh, de l’Ouganda au Canada, des histoires incroyables ont vu le jour alors que des gens se rassemblent pour lutter contre une maladie qui ne connaît pas de frontières. »

    #Covid-19#migrant#migration#canada#demandeurdasile#sante#personnelmedical