• Attiches (59) : L’embauche d’un attaché de cabinet dans une ville de 2300 habitants fait débat
    http://www.lavoixdunord.fr/284115/article/2017-12-21/l-embauche-d-un-attache-de-cabinet-dans-une-ville-de-2300-habitants-fai

    Le maire d’Attiches, Luc Foutry, a désormais un attaché de cabinet à mi-temps. Cette embauche validée au conseil municipal fait grincer des dents l’opposition. Sébastien Estivié estime que ce n’est pas aux habitants de payer.
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    Pour Sébastien Estivié, ce salaire à mi-temps devrait être pris sur l’indemnité du maire (1 300 € nets). « Un attaché de cabinet se justifie dans une grande ville, pas dans une commune de 2 300 habitants. »
    Un problème d’éthique
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    Quant au choix du salarié en question, Sébastien Estivié a aussi tiqué en apprenant qu’il s’agissait de Cyprien Dubus. « Ce n’est pas un jugement de valeur sur la personne, mais un souci éthique », puisqu’il est à la fois élu à Templeuve-en-Pévèle, dans la même communauté de communes qu’Attiches, et aussi impliqué politiquement (conseiller national LR et membre du bureau départemental des jeunes républicains du Nord). « C’est un mélange des genres. Il n’y a pas de problème légal. Mais, la ville de Templeuve a-t-elle les mêmes intérêts qu’Attiches sur tous les sujets ? J’aurais préféré que ce soit quelqu’un de neutre. Mais c’est fait, on ne va pas lui enlever son travail. »

    Donc, un Maire UMP qui embauche un autre Maire, pour tenir son agenda à mie temps.

    #canaille_à_écharpe #en_vedette #maire

  • HERLIN-LE-SEC - Le nouveau Leclerc met 47 de ses 80 employés à la porte LFDN - Aline Chartrel - 03/11/2017
    http://www.lavoixdunord.fr/258035/article/2017-11-03/le-nouveau-leclerc-met-47-de-ses-80-employes-la-porte

    On savait de longue date que quatre-vingts emplois devaient être créés pour assurer l’activité du supermarché Leclerc à Herlin-le-Sec, dont l’essentiel devait être pourvu par des habitants du territoire. Près de deux mois après son ouverture, quarante-sept des premiers embauchés auraient pris la porte.

    « Ça s’arrête pour vous. » Deux jours avant l’ouverture tant attendue du nouveau Leclerc sur la zone d’Herlin-le-Sec, près de Saint-Pol/Ternoise, sa responsable de rayon congédie Laure (#) qui garde de cette journée de travail un souvenir aussi pénible qu’impérissable. « On m’a raccompagnée à mon vestiaire, j’ai dû rendre les habits de l’enseigne et une fois dehors, on m’a claqué la porte au nez. Je me suis sentie humiliée. » Elle en pleurera deux jours durant.

    « On a servi de bouche-trous. »

    Pas un cas isolé puisqu’en l’espace de quasiment deux mois, quarante-sept des quatre-vingts salariés qu’emploie le supermarché auraient été remerciés. Des agents d’entretien, des caissières, des employés de rayons, des responsables aussi. Motif officiel invoqué : les recrues, en période d’essai pour deux mois, ne correspondraient pas aux exigences présentes et futures de l’enseigne. « Aberrant » pour Pauline (#) qui évoque huit années passées dans le commerce et qui a été chef de magasin, ou pour Laëtitia* qui a exercé toute sa carrière en poissonnerie, y compris à Intermarché Saint-Pol. Elle, a pris la porte ce jeudi, « quatre jours avant la fin de ma période d’essai ». Une offre pour son poste aurait été publiée chez Pôle emploi avant qu’elle ne le perde.

    D’autres départs à venir ?
    Harcèlement moral pour les employés du rayon frais, normes de sécurité par respectées – un salarié serait tombé d’un quai –, heures supplémentaires impayées… les griefs sont nombreux, d’autant que la plupart auraient à la demande de Leclerc quitté leur précédent travail, obtenant le statut de demandeur d’emploi nécessaire à leur embauche (lire par ailleurs). « On a servi de bouche-trous », déplorent-ils.

    Leclerc, une grande famille ? « Preuve en est, on a été viré pour qu’ils puissent intégrer leur famille, leurs amis et des anciens de Seclin » où le directeur officiait auparavant. De nouvelles têtes ont remplacé les anciennes.

    L’écrémage se poursuivrait par ailleurs, avant la fin de la période d’essai des CDI fixée au 6 novembre. « Il y en a de prévus ce samedi. »

    Contacté, le directeur du supermarché n’a pas souhaité s’exprimer.

    (#) Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des témoins.

    #violence #leclerc #grand_distribution #super_marché #travail #En_Marche #harcellement

  • Les eurodéputés pour des accords commerciaux sans parlements nationaux
    https://www.romandie.com/news/Les-eurodeputes-pour-des-accords-commerciaux-sans-parlements-nationaux/856914.rom

    Les traités de #libre-échange les plus récents conclus par l’#UE étaient jusqu’alors ratifiés par les #Parlements nationaux après un vote de l’assemblée européenne.

    Mais la procédure est longue : il a par exemple fallu quatre ans et demi pour que l’accord commercial avec la Corée du Sud soit totalement validé.

    En outre, ces accords font face à une opposition publique grandissante dans toute l’Europe, ce qui rend incertaine leur ratification par l’ensemble des Parlements des 28 Etats membres.

    [...]

    L’avis du #Parlement_européen jeudi va de pair avec celui de la #Commission, qui avait annoncé mi-septembre son intention de proposer aux Etats membres de conclure en leur nom la totalité des négociations commerciales avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, sans passer par les Parlements nationaux.

    N’empêche que le parlement européen est un vibrant, solennel, inconditionnel et intraitable défenseur de la #démocratie... en Russie, au Zimbabwe et autres Corée du Nord.

  • Anne Hidalgo : plus de deux ans d’emploi public fictif - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/exclusif-les-preuves-quanne-hidalgo-avait-un-emploi-fictif-1251966

    Elle (...) s’est discrètement fait payer par le ministère du Travail pour un emploi imaginaire [à plus de 4000 euros, ndc].
    Cela faisait des années qu’on le murmurait dans les cercles parisiens sans parvenir à le démontrer, ni à pouvoir le dire tout haut. Capital est aujourd’hui en mesure de le confirmer : après avoir été élue première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, Anne Hidalgo a continué de se faire payer pendant des mois par son administration d’origine, le ministère du Travail. En plus de ses indemnités d’élue réglées par la mairie – 5.575 puis 6.424 euros mensuels à partir d’octobre 2002, sans compter les défraiements –, elle percevait un salaire mensuel de 3.040 euros du ministère, auquel s’ajoutaient entre 1.000 et 2.000 euros de primes.

    Pour quel travail ? Jusqu’en avril 2002, la numéro 2 de la capitale, inspectrice du travail en chef de son état, était officiellement mise à disposition du cabinet de Marylise Lebranchu, la ministre de la Justice de Lionel Jospin, comme conseillère technique puis comme chargée de mission. Entre les réunions interministérielles, les notes à rédiger, les arbitrages techniques et les permanences du week-end, les conseillers de ministre occupent l’un des emplois les plus harassants qui soient, et ceux de Marylise Lebranchu n’échappaient pas à la règle. “Les gens de chez Vaillant (le ministre de l’Intérieur de l’époque, NDLR) passaient leur temps à nous canarder, se rappelle un ancien de l’équipe. Il fallait préparer la présidentielle, on était tous au taquet.”

    En janvier 2003, près de 2 ans après avoir été nommée première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo continuait de se faire discrètement payer par le ministère du Travail, comme l’atteste ce bulletin de salaire.
    Tous, sauf Anne Hidalgo. “A son arrivée, en novembre 2000, elle a travaillé pendant quelques semaines sur le conflit des greffiers. Mais ensuite, elle est partie faire sa campagne municipale, et on ne l’a pratiquement plus revue”, assure notre ancien conseiller. Une absence que son congé maternité, quelques mois plus tard, ne suffit pas à justifier. “C’était ce que l’on appelle un emploi fictif, confirme un autre membre du cabinet.

    Comme Jospin, lui aussi bénéficiaire de forts bons salaires sans emploi et qui, premier ministre, objectait aux chômeurs et précaires en lutte « je préfère une société de travail à l’assistance », et dans le cas Hidalgo, pour gérer la Ville de Paris avec des HEC et des membres du C.A de LVMH. Elle, elle aura le droit à une retraite, et à bon taux.

    #emploi_fictif #P.S

  • La canaille (de l’obscénité des puissants en général et d’Alain Finkielkraut en particulier)

    Qu’un essayiste faisant partie de ce petit groupe d’éditorialistes et d’intellectuels qui depuis une vingtaine d’années ont mis l’espace médiatique français en coupe réglée revendique « le droit à la parole » à l’instar (et au milieu) de ceux qui en sont chaque jour privés est d’une malhonnêteté intellectuelle crasse, et foncièrement obscène.

    Pour paraphraser Lacan, ne devient pas exclu ou privé de parole qui veut.

    Phénomène médiatique, « l’exclusion » de la place de la République d’A. F., personnalité éponyme s’il en est, n’a pas d’autre but que d’éclipser (par la mise en scène qu’elle révèle, par le traitement journalistique dont elle a aussitôt fait l’objet) l’exclusion sociale de millions d’anonymes - la violence sourde ou nue de l’ordre libéral mais peut-être, surtout, et plus insidieusement, la charge conflictuelle dont le mouvement contre la loi travail est, au moins en puissance, porteur.

    Car tout arrogants qu’ils puissent être, et si puissants qu’ils soient encore, ces gens ont peur, et nous sommes dangereux.

    Ce tour de bonneteau (d’une exclusion réelle à une exclusion factice) poursuit toujours le même effet : gommer la dissymétrie totale des situations sociales en postulant une égalité de situation qui, dans les faits, n’existe pas ; dénoncer par ricochet, comme l’a toujours fait la bourgeoisie haussmannienne depuis le début du mouvement ouvrier et les premières insurrections parisiennes, le peuple, l’ordure, la populace, la canaille et son monde.

    (Dimitris Alexakis, Athènes, 19 avril 2016)

    #Finkielkraut #Joffrin #Haussmann #canaille #nuitdebout

  • Testet : un projet imposé au prix du sang
    http://www.canalsud.net/?Testet-un-projet-impose-au-prix-du

    En direct d’un week end de résistance sur le Testet. Un reportage de Radio Bartas dans les Cévennes sur un autre projet tout aussi générateur de profit pour la bourgeoisie et de nuisance pour nous. Ensuite on part au Testet pour raconter ce qui c’est passé ce week end, pas seulement l’événement tragique qui forcément nous touche mais pour raconter que dans ce petit coin du Tarn il y a une résistance. Durée : 1h30. Source : Canal Sud