• La direction du « Canard enchaîné » en appelle à Dussopt pour virer un journaliste syndiqué et lanceur d’alerte

    https://www.mediapart.fr/journal/france/091023/la-direction-du-canard-enchaine-en-appelle-dussopt-pour-virer-un-journalis

    Ce n’est pas un canular. Le Canard enchaîné, jadis anticonformiste et chantre de l’indépendance de la presse, en appelle désormais au gouvernement pour la gestion de ses affaires internes.

    L’hebdomadaire satirique a saisi officiellement l’actuel ministre du travail, Olivier Dussopt, pour faire valider le licenciement de l’un de ses journalistes d’investigation, Christophe Nobili, délégué syndical, à qui l’on doit, notamment, la révélation de l’affaire Fillon. La direction lui reproche d’avoir lancé l’alerte en interne, et auprès de la justice, sur l’existence d’un possible emploi fictif dans l’entreprise.

    Le 29 septembre dernier, la direction des éditions Maréchal, éditrice du Canard, a écrit formellement au ministre après que l’inspection du travail a, par deux fois, refusé ces derniers mois d’approuver le licenciement de Christophe Nobili. Étant salarié protégé du fait de ses fonctions de délégué syndical (SNJ-CGT) et d’élu au comité social et économique (CSE), il ne peut être évincé d’un simple trait de plume, selon le droit du travail.

    #canard_enchaîné

    • Des salariés du « Canard » réagissent : « Apparemment, le ridicule ne tue pas »

      La première ligne du texte donne le ton : « Maurice et Jeanne Maréchal, qui ont fondé Le Canard enchaîné en 1915, doivent s’en retourner dans leur tombe. » Dans un communiqué envoyé le 9 octobre, les vingt-cinq membres de la section syndicale SNJ-CGT de l’hebdomadaire s’émeuvent de la procédure engagée auprès du ministre du travail pour obtenir le licenciement du journaliste Christophe Nobili.

      « Faire ainsi appel à un ministre pour trancher un conflit interne au journal peut surprendre venant d’un journal précisément satirique, dont la vocation, depuis un siècle, est de se gausser des travers et faux pas des gouvernants. En temps normal, ce genre d’exercice acrobatique, à rebours de valeurs et de l’indépendance proclamées, vaudrait un entrefilet saignant dans les colonnes du Canard… Apparemment, le ridicule ne tue pas », peut-on lire dans le communiqué.

      « La direction du Canard enchaîné s’expose à nouveau à une humiliation publique, et risque de ressortir encore un peu plus déplumée, si ce n’est goudronnée, de ce bras de fer. Surtout au moment où certains dirigeants sont eux-mêmes sous le coup d’une enquête approfondie de la brigade financière », s’inquiète encore le texte.

  • Le rapport accablant de l’Inspection du travail sur le « Canard enchaîné »
    https://www.liberation.fr/economie/medias/le-rapport-accablant-de-linspection-du-travail-sur-le-canard-enchaine-202

    Pour invalider le licenciement du journaliste Christophe Nobili, auteur d’un livre sur un présumé emploi fictif au sein de la rédaction, l’instance de régulation étrille méthodiquement la direction de l’hebdo satirique.

    C’est le dernier pan sur le bec du Canard enchaîné. Début août, l’Inspection du travail a refusé pour la seconde fois en trois mois le licenciement du journaliste Christophe Nobili, auteur d’un livre dévastateur pour la direction de l’hebdo satirique. Dans Cher Canard, paru en mars, il racontait les pérégrinations l’ayant mené à la découverte d’un emploi fictif présumé au sein de sa propre rédaction, celle-là même qui étrilla le couple Fillon en pleine présidentielle 2017. En l’espèce, il s’agit de la compagne d’un dessinateur historique du titre, André Escaro, payée durant vingt-cinq ans sans jamais avoir mis un orteil au journal. En mai 2022, Christophe Nobili avait déposé plainte contre X pour ces faits, provoquant l’ouverture d’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « abus de biens sociaux » et « recel d’abus de biens sociaux ». La révélation de cette plainte à l’été 2022, puis la sortie du brûlot six mois plus tard, a provoqué une crise inédite dans le marigot des canetons.

    Via Acrimed, https://www.acrimed.org/Aides-a-la-presse-Canard-Enchaine-Lea-Salame-et

    #canard_enchaîné

  • Au « Canard », la valse des signatures
    https://snjcgt.fr/2023/09/11/au-canard-la-valse-des-signatures

    Décidément, il y a quelque chose qui ne va plus au Canard Enchaîné. La dernière affaire ? Des journalistes permanents du palmipède signent de leur propre nom des articles ou des informations en réalité fournis par des journalistes exerçant à la pige pour l’hebdomadaire !

    Ainsi, le 23 août, un journaliste pigiste qui avait livré un scoop au Canard sur la fourniture par la France de véhicules blindés à l’Ukraine, a eu la surprise de découvrir que son papier, en plus d’être dénaturé par ses contacts du Canard, avait été signé des initiales de ces derniers. Comme il avait déjà subi ce mauvais traitement il y a quelques mois, il a décidé de raconter sa mésaventure sur son blog (lire ici).

    L’insolent a eu droit à un coup de fil autoritaire du rédacteur en chef, qui lui a lancé : « Je comprends que vous ne vouliez plus travailler avec le Canard… » Une manière de lui faire comprendre qu’il est viré pour avoir osé révéler les drôles de méthodes de certains confrères de l’hebdomadaire satirique.

    Depuis, l’insolent a eu droit à un coup de fil autoritaire du rédacteur en chef, qui lui a lancé : « Je comprends que vous ne vouliez plus travailler avec le Canard… » Une manière de lui faire comprendre qu’il est viré pour avoir osé révéler les drôles de méthodes de certains confrères de l’hebdomadaire satirique.

    Ce n’est pas la première fois que des journalistes travaillant à la pige pour le Canard se plaignent de retrouver leurs informations signées par d’autres. Le 14 décembre 2022, un collectif avait déjà adressé une longue lettre à la direction du palmipède, comportant notamment cette question : « Dans quelle autre rédaction un journaliste en poste se permet-il très régulièrement de signer des articles écrits par des pigistes, usurpant leur travail et plaidant ensuite “l’erreur” ? »

    Un collectif avait déjà adressé une longue lettre à la direction, comportant notamment cette question : « Dans quelle autre rédaction un journaliste en poste se permet-il très régulièrement de signer des articles écrits par des pigistes, usurpant leur travail et plaidant ensuite “l’erreur” ? »

    Le 24 mars 2023, une délégation de ce même collectif avait rencontré la direction pour évoquer, entre autres, ce problème. Visiblement, tout cela n’a servi à rien.

    Le 1er juin, une fois encore, les élus SNJ-CGT ont questionné les patrons du Canard sur cette appropriation du travail des journalistes rémunérés à la pige. Lesquels ont répondu : « Nous ne voyons pas de quoi il s’agit, il faut voir avec la rédaction en chef. »

    Circulez, y’a rien à voir !

    Le 1er juin, une fois encore, les élus SNJ-CGT ont questionné les patrons du Canard sur cette appropriation du travail des journalistes rémunérés à la pige. Lesquels ont répondu : « Nous ne voyons pas de quoi il s’agit, il faut voir avec la rédaction en chef. »

    Preuve que ces pratiques inacceptables n’ont pas l’air de gêner leurs auteurs, jeudi 7 septembre, un nouveau journaliste pigiste qui proposait un énième scoop au Canard a reçu cette incroyable réponse d’une journaliste, par ailleurs administratrice du journal : « Merci pour la proposition. Nous sommes intéressés de voir les documents (sic). Mais je veux poser les choses très clairement. Si les docs sont suffisamment étayés, nous pouvons te rémunérer pour les infos au prix d’un article, mais c’est nous qui écrirons sous notre plume et donc en signant de nos noms car nous devrons contacter le ministère de […]. Nous souhaitons dans ce cas avoir l’exclusivité du sujet, sachant qu’il peut parfois être décalé d’une semaine en raison de l’actu. Si nous estimons que ce n’est pas vérifiable nous te le dirons clairement et nous te laissons évidemment le loisir de proposer le sujet à un autre média. »

    De telles pratiques – outre qu’elles sont moralement indéfendables – privent Le Canard d’informations précieuses. En effet, devant un tel accueil, la tentation est grande d’aller voir ailleurs.

    Alors, le respect des droits des journalistes pigistes au Canard, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?

    Via Acrimed, https://www.acrimed.org/Aides-a-la-presse-Canard-Enchaine-Lea-Salame-et

    #canard_enchaîné

  • “Le Canard enchaîné” : le journaliste Christophe Nobili mis à pied
    https://www.telerama.fr/a-la-une/le-canard-enchaine-le-journaliste-christophe-nobili-mis-a-pied-7014966.php

    La famille du Canard enchaîné continue de se déchirer. Selon nos informations, Christophe Nobili, qui a révélé l’existence d’un emploi présumé fictif au sein de l’hebdomadaire satirique, s’est vu signifier le 31 mars sa mise à pied à titre conservatoire avec privation de salaire, assortie d’une convocation le 7 avril à un entretien préalable au licenciement. Dans un communiqué interne envoyé ce 2 avril en fin d’après-midi, et que Télérama a pu lire, le comité d’administration du journal indique que « cette décision difficile (...) a été prise après la parution de son livre (1), et ses multiples déclarations à la presse et dans les autres médias, en violation tant de la convention collective des journalistes que de la charte déontologique du Canard. » « C’est une procédure d’une violence inouïe et totalement injustifiée, commente de son côté l’avocat de Christophe Nobili, Pierre-Olivier Lambert. On est dans un pouvoir autocratique exercé par deux directeurs (Michel Gaillard et Nicolas Brimo, ndlr), qui en l’espèce va contre les intérêts du journal, de ses journalistes et des lecteurs. »

    Cette décision du comité d’administration intervient à un moment où le Canard enchaîné traverse une crise interne sans précédent. Journaliste au sein du « palmipède » depuis une vingtaine d’années, Christophe Nobili a déclenché une tempête en révélant que l’épouse d’un dessinateur historique du journal aurait été salariée de l’hebdomadaire pendant vingt-quatre ans en toute discrétion, et ce jusqu’en 2020. ll a déposé plainte contre X pour « abus de biens sociaux » et « recel d’abus de biens sociaux » - une enquête préliminaire a été ouverte. Il a également publié un ouvrage (1) le 8 mars dernier dans lequel il raconte les coulisses de cette histoire et son cheminement personnel. Ce qui lui a valu une réponse cinglante de la part des deux rédacteurs en chef, Erik Emptaz et Jean-François Julliard. Dans un article publié dans Le Canard le 15 mars, ceux-ci qualifient en effet le journaliste de « fourbe » et l’accusent de vouloir « mettre à mal le journal par tous les moyens », tout en posant clairement la question de son départ.

    Selon nos informations, la vingtaine de salariés qui s’était désolidarisée de cet article en publiant une « réponse » interne devrait de nouveau prendre la parole ce lundi 3 avril, sans doute pendant la conférence de rédaction du journal. Le SNJ-CGT, dont une section a été créée au sein de l’hebdomadaire par Christophe Nobili en décembre 2021, préparerait de son côté un communiqué de soutien au journaliste.
    (1) Cher Canard, De l’affaire Fillon à celle du Canard enchaîné, JC Lattès, 250 p., 20 €.

    Voir aussi :
    https://seenthis.net/sites/7282461336007806651
    https://seenthis.net/sites/7282461336007818094

    #canard_enchaîné

  • Le « Canard enchaîné » est-il devenu « un journal de vieux schnocks » ? - Par Pauline Bock | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/le-canard-enchaine-est-il-devenu-un-journal-de-vieux-schnocks-1

    Ce manque d’estime agace. "Aujourd’hui, si vous avez une grosse info, vous ne la sortez pas dans le Canard, vous allez à Mediapart, souffle un‧e pigiste. Question de reconnaissance." En septembre, Yan Lindingre, un ex-dessinateur du Canard, témoignait dans Blast de son expérience au palmipède. "Nous, les petits pigistes, on est vraiment de la merde au Canard, écrivait-il. « Aucune logique », telle est la véritable règle au Palmipède. Mais pire que les règles à dimensions variables : jamais aucune communication." Il décrivait une situation délétère au sein du journal, où "des journalistes brillants sont en souffrance, épuisés par ce système inique et despotique", et regrettait que "les vieux boss" maintiennent l’hebdomadaire dans une voie sans issue : "Ce qu’ils ne comprennent pas, ils le récusent, le rejettent. Quitte à faire chavirer le navire."

    voir aussi : Yan Lindingre, le Canard l’a tué
    https://seenthis.net/sites/7282461336007806651

    #médias #canard_enchaîné

  • Dominique Simonnot, journaliste du « Canard enchaîné », est nommée contrôleuse générale des prisons
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/10/05/une-journaliste-du-canard-enchaine-nommee-controleuse-generale-des-prisons_6

    Elle a rejoint l’hebdomadaire satirique en 2006, dans lequel elle publie chaque semaine une chronique judiciaire. Elle remplace Adeline Hazan partie à la mi-juillet.

    Le poste de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, chargée de défendre les droits des détenus, était vacant depuis le départ à la mi-juillet d’Adeline Hazan, qui a occupé pendant six ans la direction de cette autorité administrative indépendante. La chroniqueuse judiciaire du Canard enchaîné Dominique Simonnot a été nommée par Emmanuel Macron pour la remplacer, a annoncé l’Elysée lundi 5 octobre.

    • La chroniqueuse judiciaire au Canard enchaîné, qui avait démarré sa carrière comme éducatrice à l’Administration pénitentiaire, a été nommée, lundi, au poste de contrôleuse générale des prisons par Emmanuel Macron.
      https://www.humanite.fr/dominique-simonnot-une-journaliste-au-chevet-des-prisonniers-694522

      Un joli défi pour une journaliste engagée. À 67 ans, Dominique Simonnot, chroniqueuse judiciaire au #Canard_enchaîné, a été nommée, lundi, au poste de contrôleuse générale des prisons par le président Emmanuel Macron. Pour celle qui a démarré sa carrière comme éducatrice à l’Administration pénitentiaire, c’est une sorte de retour aux sources, mais aussi la continuation d’une carrière marquée par l’attention aux exclus de la société. Arrivée en 1991 au quotidien Libération, elle y couvre des grandes affaires judiciaires, mais aussi la lutte des sans-papiers à l’époque de l’église Saint-Bernard. Elle s’intéresse aussi aux mal-logés et aux difficultés de la vie en #prison. Elle publie, en 2018, un très beau livre sur le parcours de combattant d’une enfant rom en France.

      De son intérêt pour ceux que la société rejette et de son goût pour les questions judiciaires, elle tire Carnets de justice, une chronique qui livre une observation à la fois savoureuse et tendre de la #justice du quotidien, celle des comparutions immédiates. Elle reprend cette formule au Canard enchaîné, qu’elle rejoint en 2006, après avoir quitté Libération en raison d’un désaccord avec la ligne prise par le quotidien. Avec ce nouveau poste, Dominique Simonnot a du pain sur la planche. Son prédécesseur, Adeline Hazan, qui a quitté son poste mi-juillet, a visité pendant son mandat quelque 900 établissements, dont 164 hôpitaux psychiatriques et 149 prisons. Elle devra surtout batailler avec un État de moins en moins regardant sur les conditions de détention qu’il impose et de plus en plus enclin à manier des rhétoriques populistes.

      Justice en France - une loterie nationale
      https://www.payot.ch/Detail/justice_en_france-dominique_simonnot-9782846750738

      Ce #livre est une adaptation des « Carnets de justice », une des plus célèbres chroniques de Libération, créée en 1998 par Dominique Simonnot. Si, dans le quotidien, chaque « Carnet » déroule une audience complète, l’auteur a choisi ici d’adopter un classement thématique, par type de délit - arnaques, outrages et rébellions, drogue, violences familiales... - ou par profession - avocats, juges et procureurs. Le constat n’en est que plus accablant. Car c’est un mythe bien établi qu’en France, la loi serait la même pour tous et que l’individualisation des peines ne profiterait qu’au justiciable. En s’attachant, loin des grands procès médiatiques, au petit théâtre des comparutions immédiates, les anciens flagrants délits, en donnant à entendre, sans les commenter, mais en les « montant », les paroles des prévenus, des avocats, des magistrats et de leurs auxiliaires, sans oublier les interventions de la salle, Dominique Simonnot fait voler ce mythe en éclats. Et l’on découvre comment, d’une ville à l’autre, d’un magistrat, d’un avocat ou d’un jour à l’autre, ce n’est pas toujours la même loi qui s’applique. C’est une pauvre (à tous les sens du terme) justice ordinaire qui s’exerce en France, justice humaine, bien trop humaine...

      Amadora - une enfance tzigane
      https://www.payot.ch/Detail/amadora-dominique_simonnot-9782021377057?cId=0

      Qui connaît en France la communauté des #Roms ? Qui sait ce qu’ils font, d’où ils viennent, quelles sont leurs attentes ? Qui s’est donné la peine de leur laisser la parole ? En brossant le portrait d’une jeune Tzigane vivant en Seine-Saint-Denis, Amadora Linguar, #Dominique_Simonnot déjoue les a priori qui résument notre vision de tout un peuple. Arrivée en France à 4 ans, Amadora est devenue la traductrice officielle de son campement, la seule à lire, écrire et parler un français impeccable. La petite fille s’occupe de ses frères et soeur, négocie le prix des matelas que son père ramasse dans la rue, discute avec les policiers, accompagne les adultes à l’hôpital ou chez le médecin, parlemente avec l’assistante sociale... A ses côtés, Dominique Simonnot a glané une foule d’histoires comiques ou effrayantes et rencontré des personnages hors du commun. A force de l’écouter, elle a eu envie de capter la voix de cette petite lutine studieuse pour raconter l’histoire d’une famille rom en France. Une famille où chacun porte en soi un mélange de nostalgie du pays, de lamentation mais aussi de malice et d’un humour au vitriol. Bref, voici les Roms comme on ne les a jamais vus.

    • Pourquoi Emmanuel Macron a choisi Dominique Simonnot, du « Canard enchaîné », comme contrôleuse des prisons
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/13/pourquoi-macron-a-choisi-une-journaliste-du-canard-enchaine-comme-controleus

      C’est Eric Dupond-Moretti, le garde des sceaux, qui a soufflé le nom de la journaliste au président de la République, à l’issue d’un casting riche en rebondissements.
      Par Jean-Baptiste Jacquin

      Annoncée le 5 octobre par le président de la République, la proposition de nommer Dominique Simonnot, journaliste au Canard enchaîné, au poste de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a surpris, tant sa personnalité apparaît « disruptive » , selon le terme cher à la Macronie.

      Celle qui tient chaque semaine la chronique « Coups de barre » devait savoir mardi 13 octobre si les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat donnent leur feu vert à sa nomination. Le dépouillement du vote non public des deux commissions doit se tenir de façon simultanée à 19 heures, dans la foulée du grand oral prévu devant chacune d’entre elles. « L’inconnue viendra du vote des députés et sénateurs de droite, les groupes La République en marche et la gauche devant approuver ce choix » , prédit un bon connaisseur du Parlement.

      Agée de 68 ans, Mme Simonnot connaît les contraintes de l’administration pénitentiaire pour y avoir débuté en tant qu’éducatrice, profession élargie depuis et transformée en conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation. Devenue journaliste en 1991, à Libération puis au Canard enchaîné depuis 2006, elle a sillonné les tribunaux du pays, notamment pour tenir sa chronique des comparutions immédiates, qui a alimenté deux livres et une pièce de théâtre. Son humour, grinçant au point de déstabiliser ses interlocuteurs qui ne savent pas toujours à quoi s’en tenir, et ses combats contre l’injustice et les malfaçons de la justice en font « une personnalité attachante mais clivante » , résume un magistrat qui la connaît bien.

      Poste vacant depuis le 17 juillet

      C’est pourtant à un tout autre profil qu’Emmanuel Macron avait pensé pour succéder à Adeline Hazan à la tête de cette autorité administrative indépendante, chargée de visiter avec un regard critique les prisons, hôpitaux psychiatriques où des personnes sont internées sans leur consentement, centres de rétention administrative, lieux de garde à vue et autres centres éducatifs fermés.
      L’Elysée avait prévu, a-t-on appris de bonne source, d’annoncer simultanément fin juin les noms de la journaliste Claire Hédon pour succéder à Jacques Toubon comme Défenseure des droits et du conseiller d’Etat Christian Vigouroux comme contrôleur général des lieux de privation de liberté. Mais le secrétariat général du gouvernement a exhumé in extremis deux jurisprudences du Conseil d’Etat sur la limite d’âge qui fragilisaient la nomination de ce grand commis de l’Etat, qui vient de fêter ses 70 ans.

      Aucun plan B n’avait été prévu. Le poste de contrôleur général est donc vacant depuis le 17 juillet. De quoi alimenter des inquiétudes sur la volonté politique de pourvoir cette fonction. L’ex-garde des sceaux Nicole Belloubet avait alors poussé la candidature de Laurence Vichnievsky, ancienne juge d’instruction aujourd’hui députée MoDem du Puy-de-Dôme. Mais Eric Dupond-Moretti, nommé ministre de la justice le 6 juillet, a fait rapidement connaître, selon nos informations, ses réticences, même si cette nomination relève d’une prérogative du chef de l’Etat.

      Plusieurs candidatures, notamment de magistrats, se sont manifestées ou ont été évoquées, comme celle de Yaël Braun-Pivet, la présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale, écartée en juillet de la course à la présidence du groupe La République en marche au Palais-Bourbon. L’ex-avocate a marqué son intérêt pour le thème de la prison depuis son élection dans les Yvelines avec la vague macroniste de juin 2017. Mais nommer une députée fidèle à Emmanuel Macron à la tête d’une autorité censée être indépendante de l’exécutif présentait un risque politique.

      « Une idée très gonflée »

      Le chef de l’Etat et le garde des sceaux se sont alors accordés sur un nom, celui de Florence Aubenas, a-t-on appris d’une source proche de l’Elysée. Mais, grand reporter au Monde depuis 2012, la journaliste, qui avait présidé l’Observatoire international des prisons entre 2009 et 2012 après être passée par Libération et Le Nouvel Observateur, a décliné la proposition.

      C’est Eric Dupond-Moretti qui a finalement soufflé à Emmanuel Macron le nom de Dominique Simonnot, a-t-on appris de sources concordantes. L’ex-avocat et la journaliste se connaissent depuis longtemps. « Une idée très gonflée » , relève un bon connaisseur du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, « mais qui a du sens » . D’ailleurs, l’Elysée a préféré s’assurer, avant de valider ce choix, que la direction de l’administration pénitentiaire n’y voyait pas un casus belli.

      Son indépendance à l’égard du gouvernement ou du parti présidentiel ne peut pas être mise en défaut. C’est elle, par exemple, qui a révélé dans Le Canard enchaîné du 23 octobre 2019 la note adressée à Matignon par un conseiller du cabinet de Nicole Belloubet, demandant d’identifier les villes ciblées par la majorité à l’approche des élections municipales afin d’adapter en conséquence le rythme des annonces en matière de jeu de chaises musicales entre les tribunaux.

      L’un des enjeux de ce mandat de six ans, non renouvelable, sera de s’assurer que les recommandations sur la dignité des conditions de détention formulées par la Cour européenne des droits de l’homme, lors de la condamnation historique de la France le 30 janvier, soient suivies d’effet.

      #prisons #psychiatrie #CRA

  • Toxique, ma bagnole ? Hum…

    CINQ ANS aprés le fameux « Dieselgate », grâce auquel on avait appris que Volkswagen truquait ses bagnoles avec un logiciel permettant de faire croire qu’elles n’émettaient que très peu d’oxyde d’azote (un gaz très toxique et polluant), est-ce que tout est rentré dans l’ordre ? Non. En France, l’enquête sur la facon dont Renault et Peugeot ont fait de même (ou pas, ou pire) n’en finit pas de ne pas en finir. Mais il y a mieux. Après le Dieselgate, une très vicieuse « #clause_de_confidentialité » a été introduite dans la réglementation européenne. Elle permet aux constructeurs, sous prétexte de protéger leurs secrets de fabrication et leurs intérêts commerciaux, de rester bouche cousue quant à l’existence d’un éventuel dispositif identique à celui qui avait déclenché le scandale. Du coup, impossible pour un conducteur de savoir si sa bagnole est truquée ou non...

    Cette formidable opacité, organisée par des constructeurs automobiles, ClientEarth, une ONG trés efficace, est en train de s’y attaquer, avec, pour commencer, une action en justice dans chaque pays et pour un seul modèle.

    En France, c’est un SUV de Renault, le Kadjar, qui est visé.
    Censé être très vertueux et répondre à la norme antipollution Euro 6, il émettrait, d’après les très sérieux contrôles de l’agence britannique responsable de l’homologation des véhicules, dix fois plus d’ oxyde d’azote que la limite autorisée (« Le Monde », 19/9)… L’ONG vient d’envoyer à Barbara Pompili, dont dépend l’organisme chargé de l’homologation des véhicules, un courrier lui demandant d’éclaircir la chose.
    Réponse d’ici à quelques années ? J.-L. P.

    #SUV #pollution #canard_enchaine
    #tesseract
    tesseract image.jpg texte.txt

  • #jeux_d'influences (sur #arte, mais aussi en #réalité)

    Une #lobbyste pro-agrochimie nommée à l’#Anses )
    https://reporterre.net/Une-lobbyste-pro-agrochimie-nommee-a-l-Anses

    Sophie Le Quellec a été nommée, le 3 juin dernier, « directrice de la communication et des relations institutionnelles » de l’Anses et directrice de cabinet du Directeur général de l’Agence. Pour rappel, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a pour rôle « d’évaluer les risques sanitaires pour éclairer l’action publique et ainsi de contribuer à assurer la sécurité des travailleurs et des consommateurs ».

    Le mouvement Nous voulons des coquelicots a vivement réagi à sa nomination. En effet, Sophie Le Quellec a travaillé pendant quatorze ans, de 2002 à 2016, pour une agence de communication et de lobbying appelée i&e, intégrée depuis 2012 dans la transnationale du lobbying Burson-Marsteller. Or, ce cabinet a défendu les intérêts de Coca Cola, Findus, Danone, #Total, #Bayer et #Monsanto. « Madame Le Quellec a elle-même participé à des campagnes pro-OGM après le fameux démontage du McDo de Millau, en 1999. Des campagnes payées notamment par Monsanto », a affirmé le mouvement dans un communiqué, reprenant une information du #Canard_Enchaîné paru au début du mois

  • Duc de Saint-Frippon (Bot moscovite)

    Les laquais du Roy se comporteraient donc comme des délinquants causant du désordres et des dégradations de bien public payé par les impôts des gueux. Parmi ceux ci le vicomte Sacha de Souyé

    Source : https://twitter.com/MFrippon/status/1027275054281842690

    #députés #assemblée_nationale #fete_du_slip #mélange #alcool + #drogue ? probable #génération_école_de_commerce #Canard_Enchaîné

    Pierre Person
    Sacha Houlié
    Jean Baptiste Djebbari
    Pieyre-Alexandre Anglade
    Olivier Véran

  • https://www.fayard.fr/sites/default/files/styles/large/public/images/livres/couv/9782213702162-001-T.jpeg?itok=Qorafskr

    Dans Les plaisirs du journalisme, #Claude_Angeli, journaliste au #Canard_enchaîné depuis 1971, et #Pierre-Édouard_Deldique, journaliste à RFI, donnent à voir leur conception, les conditions de possibilité des pratiques et des effets du métier de journaliste fondé sur des #enquêtes qui ont fait et font l’utilité publique et la notoriété du « palmipède » en dévoilant des « affaires » qui contredisent la représentation enchantée d’elles-mêmes et de leurs activités que les « élites » imposent et que le #journalisme dominant ratifie la plupart du temps.

    http://www.acrimed.org/Lire-Les-plaisirs-du-journalisme-de-Claude-Angeli
    https://www.fayard.fr/les-plaisirs-du-journalisme-9782213702162
    #Acrimed #Fayard #livre

  • De la viande de vache malade de la tuberculose serait vendue en France RTS - dk - 25 Octobre 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/9028073-de-la-viande-de-vache-malade-de-la-tuberculose-serait-vendue-en-france.h

    Des milliers de tonnes de viande de boeuf issue d’animaux malades de la tuberculose seraient mises en vente dans les rayons des supermarchés en France, affirme Le Canard enchaîné mercredi.

    Chaque année, quelque 8000 vaches sont diagnostiquées positives à la tuberculose en France. Or, leur viande serait tout de même mise en vente sous conditions, révèle Le Canard enchaîné. Cela représenterait plus de 3000 tonnes de viande.


    Si les lésions tuberculeuses sont peu répandues, la viande ne présente en effet aucun danger pour la consommation humaine, dans la mesure où les organes infectés par la maladie sont retirés, selon les autorités sanitaires.
    Du boeuf « premier choix »

    « Lorsqu’une lésion a été découverte dans les ganglions lymphatiques d’un seul organe ou d’une seule partie de la carcasse, seul cet organe ou cette partie de la carcasse (...) doit être déclaré impropre à la consommation humaine », note la directive européenne y relative.

    Reste que, selon le journal satirique, rien n’oblige de préciser que cette viande est issue d’une bête malade. Pire, celle-ci serait souvent vendue sous l’appellation « premier choix », la « quasi-totalité » des vaches tuberculeuses étant des races à viande.

    #agriculture #elevage #maladies #viande #tuberculose #Canard_Enchaîné

  • Quand l’AFP étouffe des informations gênantes pour le nouveau pouvoir | Syndicat National des Journalistes CGT
    https://snjcgt.fr/2017/06/22/quand-lafp-etouffe-des-informations-genantes-pour-le-nouveau-pouvoir

    L’affaire #Richard_Ferrand, sortie par Le #Canard_Enchaîné dans son édition du 24 mai, aurait pu être révélée par l’#AFP. Des #journalistes de l’Agence étaient en effet en possession des informations, mais la rédaction en chef France n’a pas jugé le sujet digne d’intérêt.

    Qu’un possible scoop sur une #affaire_politico-financière impliquant le numéro deux du nouveau parti au pouvoir ne soit pas jugé intéressant, voilà qui est troublant. Surtout après les affaires Fillon et Le Roux qui ont émaillé la campagne présidentielle, et alors que le nouveau président Emmanuel Macron affirme vouloir moraliser la vie politique.

    #journalisme #censure #affaires

  • L’extrême-droite, la réalité et le Canard Enchaîné
    https://reflets.info/lextreme-droite-la-realite-et-le-canard-enchaine

    C’est toujours intriguant d’observer les gens d’extrême-droite. Sont-ils idiots, sont-ils dingues ? Vivent-ils dans une réalité alternative, l’ont-ils forgée eux-mêmes ? Se laissent-ils tous embarquer dans cette réalité alternative parce qu’elle colle au monde tel […]

    #Breves #Canard_Enchaîné #FN #Macronleaks #Tweets

  • #François_Fillon et le #Cabinet_Noir
    https://reflets.info/francois-fillon-et-le-cabinet-noir

    C’était l’arme fatale pour déclencher sa réhabilitation. Un « cabinet noir » à la solde du pouvoir #Politique voulait détruire la candidature de François Fillon. Ce dernier a brandi cette accusation pendant l’Emission politique de France2. Il […]

    #Canard_Enchaîné #François_Mitterrand #giscard #Mitterrand #pompidou #Sarkozy

  • #Fillon, #Cahuzac & Cie : « Je crois que j’ai plus de respect pour les vrais voleurs »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120217/fillon-cahuzac-cie-je-crois-que-j-ai-plus-de-respect-pour-les-vrais-voleur

    Vidéo dans l’article Dans un entretien avec Mediapart, l’ancien rédacteur en chef du Canard enchaîné #Claude_Angeli revient, en pleine affaire Fillon, sur les enjeux d’un journalisme qui sera toujours « intolérable » aux pouvoirs tentés de se dérober aux promesses de la démocratie.

    #France #Canard_enchaîné #Cinquième_République #ecoutes #Les_plaisirs_du_journalisme #Sarkozy

  • Penelope Fillon aurait reçu 900 000 euros au total, selon « Le Canard Enchaîné »
    http://www.lemonde.fr/affaire-penelope-fillon/article/2017/01/31/penelope-fillon-aurait-recu-900-000-euros-au-total-selon-le-canard-enchaine_

    Dans son édition du 1er février, Le Canard enchaîné chiffre désormais à 831 440 euros brut la somme perçue par Penelope Fillon, et révèle qu’elle aurait aussi été assistante parlementaire entre 1988 et 1990. Elle a également été collaboratrice de M. Fillon jusqu’en novembre 2013, et non pas mi-2012, comme l’avançait l’hebdomadaire satirique la semaine dernière.

    831 440 euros comme assistante parlementaire.
    100 000 euros par La Revue des deux mondes .
    et 84 000 euros pour les enfants du couple rémunérés comme assistants parlementaires alors qu’ils faisaient des études de droit soit au total 1 015 440 euros pour la famille.

    #Fillon #penelope #Canard_Enchaîné

  • Le programme « santé » de Fillon de nouveau en ligne, à télécharger Le Canard Enchainé 20 Décembre 2016

    Fillon a déjà supprimé la Sécu
    http://www.lecanardenchaine.fr/fillon-a-deja-supprime-la-secu

    Attention, document col­lector ! Une fois n’est pas coutume, « Le Canard » a décidé de mettre en ligne sur son site Internet une œuvre majeure, un document pour l’Histoire : le programme santé de François Fillon ! Car cette perle est devenue introuvable sur le site du candidat, qui ne contient plus qu’un inoffensif résumé. Au soir du 13 décembre, après le grand rétropédalage de Fillon sur la Sécu, son équipe a supprimé du site de campagne ses 16 pages de « propositions détaillées » sur la santé. La fleur au fusil, Fifi y promettait rien de moins que la mort de la Sécu, laquelle serait « foca­lis[ée] » sur les « affections graves ou de longue durée ». Tout « le reste » passerait entre les mains des mutuelles et des assurances privées, annonçait le programme détaillé, aujourd’hui balancé aux oubliettes.

    O sort cruel ! Pour éviter les trous de mémoire, le Volatile a décidé d’offrir un jardin du souvenir à ce morceau d’anthologie. Un grand cru, ça se conserve !

    Le télécharger => http://www.lecanardenchaine.fr/wp-content/uploads/2016/12/Programme-Fillon.pdf


    #Fillon #Canard_enchainé #Sécurité_Sociale

    • Travail, Formation, les UNTERMENSCHEN ? Nouvel exemple à auchan city tourcoing, chez les mulliez.

      Soit une jeune femme, en contrat de professionnalisation, caissière à auchan city.
      Elle n’est pas en trés bonne santé, elle prend quelques jours de congé maladie.
      (Fatiguée, nausées, envies de vomir, d’aller aux toilettes . . .).
      Elle découvre qu’elle est enceinte de 2 mois.
      Elle reprend le travail.

      Un Lundi, 15h, douleurs intenses impossible d’arrêter le travail, la manager de caisse ne réponds pas, comme à son habitude.
      En fin d’après midi, douleurs intenses, elle se lève de sa chaise, pleine de sang, tout comme ses jambes, devant les client(e)s bien sur.
      Aucune aide de la part de la hiérarchie d’auchan city, heureusement, les clientes étaient là.
      Intervention des pompiers, cette jeune femme termine sa fausse couche dans les toilettes.
      Ensuite, évacuation à l’hôpital.
      Congé maladie.
      Elle préviens son employeur.
      Silence, sauf la manager de caisse qui lui demande surtout de ramener un justificatif.
      On lui fait remarquer qu’elle était partie la veille, avant l’heure, on lui demande si elle reviendra travailler le lendemain.
      Comme elle est en contrat de professionnalisation, l’organisme de formation la convoque durant l’arrêt maladie, et lui reproche ses absences.

      – Aucune déclaration d’accident du travail
      – CHST : Pas d’enquête sur cet accident du travail, pendant le travail.
      – Tous les frais à la charge de la salariée.
      – Sur sa fiche de salaire, ses absences sont notées comme étant : Absence non justifiées.

      LE MEPRIS le plus total , donc, envers la salariée.
      A auchan City, on peut se demander si ce n’est pas la même chose envers les client(e)s.

      Demain dans les médias ?
      Un résumé à l’emporte pièce, qui ne détaille pas l’attitude immonde de pas mal d’intervenants dans ce fait divers

      https://www.youtube.com/watch?v=2N5-tKJ5DS8

  • La santé, critère de vote déterminant en 2017 pour 3 Français sur 4
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12824-la-sante-critere-de-vote-determinant-en-2017-pour-3-francais-sur-4

    Avez-vous remarqué comment nos hommes politiques sont à géométrie variable ? , le dernier exemple en date reste François Fillon, du reste comme on l’a vue récemment (vidéo informations complémentaires) il est étonnant que tout le monde parle encore et toujours, de la fraude sociale, alors que cela constitue une goutte d’eau comparé a la fraude fiscale, pourquoi aucun candidat ne prends il position franchement sur ce thème ? hum ?

    En pleine polémique autour du programme de santé de François Fillon, un sondage indique que la question sera au coeur du choix des Français pour la prochaine élection présidentielle.

    Plus de trois Français sur quatre estiment que les propositions sur la santé seront pour eux un critère de vote "déterminant" à l’élection présidentielle. Seul un quart juge François (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Craintes sur les #armes_nucléaires américaines stockées en #Turquie

    Des dizaines d’armes nucléaires américaines stockées sur la base aérienne d’#Incirlik en Turquie, non loin de la frontière syrienne, risquent de tomber dans les mains de « terroristes ou d’autres forces hostiles », met en garde un rapport publié lundi.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/craintes-sur-les-armes-nucleaires-americaines-stockees-en-tur

    Même dans les mains du gouvernement, pas moins que ça soit mieux...

  • Le Canard enchaîné du 23 mars, dans l’article intitulé « #Woerth rattrapé par les impôts de #Tapie », nous apprend que le procureur de la République de Paris vient d’ouvrir une information judiciaire visant l’ancien ministre de #Sarkozy - alias « Paul Bismuth » -

    Woerth est accusé d’avoir divisé par 10 l’impôt à régler par Tapie sur son arbitrage de 400 millions dans l’affaire #Adidas : Tapie se serait acquitté de 11 millions sur les 115 que préconisait alors l’administration fiscale.

    Gilles Jouanet, procureur général de la Cour des comptes, comme il l’a signifié à Michel Sapin, soupçonne Woerth d’avoir consenti une exonération fiscale en violation des textes légaux et réglementaires. et de préciser que le juge pourrait considérer que certaines des personnes qui sont intervenues sur ce dossier ont cherché à s’affranchir intentionnellement des textes applicables et à soumettre in fine M. Tapie au régime fiscal qu’il souhaitait et qui emportait une exonération frauduleuse de plusieurs dizaines de millions d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés.

    > Woerth à nouveau dans la tourmente :
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/oise/chantilly/eric-woerth-de-nouveau-dans-la-tourmente-958297.html

    #Canard_enchaîné #Affaire_Tapie-Crédit_lyonnais #Woerth