• Giorgia Meloni érige la stratégie migratoire de l’Italie en modèle
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/28/immigration-en-europe-giorgia-meloni-erige-la-strategie-migratoire-de-l-ital

    Giorgia Meloni érige la stratégie migratoire de l’Italie en modèle
    Par Allan Kaval (Rome, correspondant) et Nissim Gasteli (Tunis, correspondant)
    Publié le 28 septembre 2024 à 14h00, modifié hier à 09h11
    La politique étrangère que mène, depuis son accession au pouvoir il y a deux ans, la présidente du conseil italienne, Giorgia Meloni, est dominée par une priorité : la lutte contre l’immigration irrégulière. Le thème a été de tous ses discours, de toutes ses rencontres internationales, jusqu’à la tribune des Nations unies où elle a répété, mardi 24 septembre, son mot d’ordre habituel : la défense du « droit à ne pas émigrer ».
    Ses efforts portent sur la construction de partenariats économiques, encore balbutiants, avec des Etats du continent africain, mais ils se sont surtout traduits par une externalisation toujours plus prononcée du contrôle des frontières européennes sur la rive sud de la Méditerranée. Et cela malgré les graves violations des droits humains qui y sont commises contre les migrants désireux de rejoindre l’Europe. Sur ce front, où la Tunisie est son principal partenaire, Mme Meloni a remporté un succès certain aux yeux de son électorat. Les arrivées sur les côtes italiennes ont connu une baisse remarquable. Le 25 septembre, on en comptait 47 569 pour l’année 2024 contre 133 098 à la même période en 2023, selon les chiffres du ministère de l’intérieur italien. Par ailleurs, d’après les données de Frontex, l’agence européenne de garde-frontières, les flux sur la route migratoire de la Méditerranée centrale ont diminué de 61 %.
    La présidente du conseil a aussi su utiliser la question migratoire comme un levier d’influence internationale pour l’Italie. Elle est devenue incontournable pour le dossier à Bruxelles et érige désormais sa stratégie en modèle. Elle a d’ailleurs bénéficié du soutien appuyé et constant de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur ce dossier. La dirigeante d’extrême droite a aussi reçu les louanges du premier ministre britannique, Keir Starmer (Parti travailliste), qui, en visite officielle à Rome le 16 septembre, a salué les « remarquables progrès » de l’Italie dans sa lutte contre les entrées illégales.
    Au ministère de l’intérieur allemand, dirigé par la sociale-démocrate Nancy Faeser, on parle même de « modèle albanais » pour désigner les centres de rétention de droit italien que Rome construit en Albanie pour traiter les demandes d’asile de certains migrants. La question migratoire a d’ailleurs été au cœur d’un entretien entre Mme Meloni et son homologue allemand, Olaf Scholz, jeudi 26 septembre, les deux parties convenant de maintenir une « liaison étroite » sur le sujet « en vue des prochains conseils européens ». « En Europe, la dimension interne de la migration, la répartition des migrants, est une source de conflit. En l’abordant par sa dimension externe, Giorgia Meloni peut mettre tout le monde d’accord et rallier à sa méthode », analyse Matteo Villa, spécialiste de la question migratoire à l’Istituto per gli studi di politica internazionale, un centre de recherche milanais.
    Si l’accord passé avec Tirana est un de ses succès diplomatiques les plus spectaculaires, Mme Meloni a multiplié les déplacements en Afrique du Nord. Elle s’est rendue de manière répétée en Libye, avec qui le protocole d’accord sur le soutien aux gardes-côtes a été renouvelé en 2023. En mars 2024, elle était en Egypte avec Mme von der Leyen et trois chefs de gouvernement européens pour la signature d’un accord avec l’Union européenne (UE) portant notamment sur le contrôle des flux migratoires et prévoyant un soutien de 7 milliards d’euros au Caire.
    « Rome mise sur le lien entre développement et immigration pour parler avec les pays de transit comme avec les pays de départs en Afrique subsaharienne », explique Akram Ezzamouri du centre de recherche Istituto affari internazionali. A la présidence du conseil, on fait, en effet, savoir que la clé de cette politique serait de ne pas parler uniquement de migrations avec les interlocuteurs africains, mais d’insister sur des coopérations économiques, censées faire reculer les causes profondes des flux migratoires.
    La destination prioritaire de Mme Meloni reste la Tunisie de l’autocrate Kaïs Saïed, adepte comme certains partisans de la présidente du conseil de la théorie raciste du « grand remplacement ». Elle s’y est rendue quatre fois. En juillet 2023, accompagnée de Mme von der Leyen, elle a conclu un accord avec Tunis conditionnant de fait une aide budgétaire de 150 millions d’euros en plus d’un transfert de 105 millions d’euros destinés au contrôle des frontières à la lutte de Tunis contre les migrations irrégulières.
    Si sa mise en œuvre a tardé, ses effets se font désormais ressentir avec brutalité sur les côtes tunisiennes. Les autorités ont renforcé leur présence le long du littoral nord du gouvernorat de Sfax, principale zone de départ vers l’Italie. Avec le déploiement d’hélicoptères et d’unités spéciales, elles ont dépêché d’importants moyens pour cibler l’économie illicite de la frontière. De nombreux passeurs ont ainsi été arrêtés et plusieurs ateliers de fabrication de bateaux en métal ont été démantelés, affaiblissant considérablement ces réseaux.
    La reprise en main s’est accompagnée d’une violente répression des migrants par les autorités tunisiennes, qui ont systématisé les expulsions vers les frontières algériennes et libyennes des candidats à l’exil interceptés en mer, comme l’a montré une enquête du Monde et de ses partenaires de Lighthouse Reports, publiée en mai 2024. Les personnes migrantes qui avaient trouvé refuge à Sfax à la suite des violences racistes du début de l’été ont été déplacées vers la région rurale d’El-Amra. D’autres ont subi des agressions sexuelles et des actes de torture. Mardi, un collectif lié à l’opposition
    Pour Camille Cassarini, chercheur à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, à Tunis, l’accord entre Bruxelles et Tunis est « forcément une solution court-termiste. D’abord, sa mise en œuvre nécessite un coût logistique et financier considérable, qui ne peut être tenu de manière indéfinie par les acteurs sécuritaires dans la région. Ensuite, et c’est le plus problématique, il a un coût humain très important. Cette solution entame le socle des droits humains sur lequel reposent les démocraties européennes et la démocratie tunisienne ».
    Si les départs de Tunisie sont désormais limités, les arrivées explosent aux Canaries. Sur la route migratoire de l’ouest de l’Afrique, les flux ont augmenté de 174 % selon Frontex. « Il est toujours délicat de dresser des liens de cause à effet sur des routes aussi distantes, mais on sait très bien qu’elles sont connectées. Toute route migratoire est définie par sa réversibilité : lorsqu’une se ferme, une autre s’ouvre », observe M. Cassarini.

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  • En partance pour les Îles Canaries, un zodiac venant de Tan Tan (Maroc) chavire avec 62 personnes à bord.
    https://www.dakaractu.com/En-partance-pour-les-Iles-Canaries-un-zodiac-venant-de-Tan-Tan-Maroc-chav

    En partance pour les Îles Canaries, un zodiac venant de Tan Tan (Maroc) chavire avec 62 personnes à bord.
    En partance pour les Îles Canaries, un zodiac venant de Tan Tan (Maroc) chavire avec 62 personnes à bord.
    L’immigration irrégulière vers l’archipel des Iles Canaries se poursuit avec ses lots de victimes. Selon les informations de DakarActu venant d’une source espagnole, un zodiac qui a quitté la région de Tan Tan au Maroc s’est chaviré avec 62 personnes à bord. Pour l’instant, 38 survivants sont enregistrés, parmi eux 10 femmes qui sont secourues et envoyées à Tarfaya (ville marocaine). Vingt-quatre (24) personnes sont portées disparues, dont 7 femmes et une fillette. Nous y reviendrons…

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  • Naufrage d’une pirogue mauritanienne au large d’El Hierro : 84 migrants à bord, 27 survivants et plus d’une quarantaine de disparus
    https://www.dakaractu.com/Naufrage-d-une-pirogue-mauritanienne-au-large-d-El-Hierro-%C2%A084-migran

    Naufrage d’une pirogue mauritanienne au large d’El Hierro : 84 migrants à bord, 27 survivants et plus d’une quarantaine de disparus
    Un drame maritime s’est déroulé à 6 kilomètres au large de l’île espagnole d’El Hierro. Selon les informations de DakarActu, un convoi de 84 personnes qui avait quitté la Mauritanie pour les Îles Canaries a chaviré au large de l’île d’El Hierro dans la nuit du vendredi au samedi 28 septembre 2024 vers 3 heures du matin. La Salvamento Marítimo renseigne que l’accident a eu lieu lors d’une opération de sauvetage, lorsque les migrants occupants de la pirogue se sont levés et se sont concentrés sur l’un des côtés, tous ensemble. D’après une source espagnole, vingt-sept (27) survivants et six (9) corps sont pour le moment récupérés. Une quarantaine de migrants sont portés disparus. Cet accident serait l’un des plus tragiques sur l’île depuis plus de 30 ans d’arrivée de bateaux. Toutefois, les recherches se poursuivent du côté de la Marine espagnole.

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  • Espagne : les Canaries de nouveau dans l’obligation de prendre en charge les mineurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60215/espagne--les-canaries-de-nouveau-dans-lobligation-de-prendre-en-charge

    Espagne : les Canaries de nouveau dans l’obligation de prendre en charge les mineurs
    Par La rédaction Publié le : 27/09/2024
    Depuis le 2 septembre, les migrants de moins de 18 ans étaient passé sous la responsabilité de l’État espagnol après décision du chef du gouvernement canarien - qui refusait de les prendre en charge à cause de la saturation des centres d’accueil de l’archipel. La mesure a finalement été suspendue, jeudi, par le tribunal de Tenerife.
    Les autorités canariennes de nouveau responsables de l’accueil des mineurs. Jeudi 26 septembre, le tribunal de justice de l’archipel a suspendu l’accord pris le 2 septembre, qui autorisait les Canaries - et les ONG sur place - à refuser la prise en charge des jeunes exilés.
    Début septembre, à la suite d’une nouvelle arrivée de migrants sur l’île d’El Hierro, une association avait refusé de prendre en charge des mineurs, en raison de la surcharge de ses structures. Le président du gouvernement des Canaries, Fernando Clavijo, avait donc tranché : les autorités de la région autonome ne gèreraient plus, seule, l’arrivée des migrants mineurs, et ceux-ci passaient sous la responsabilité de l’État espagnol. Un arrêt désormais caduque.
    Mardi, le Conseil des ministres avait également décidé de contester cet accord devant la Cour constitutionnelle, estimant qu’il attribuait à l’État des pouvoirs qui ne lui sont pas conférés – à savoir le premier accueil de mineurs - et qu’il violait les droits des enfants et des adolescents.
    Entre le 1er janvier 2024 et le 15 septembre, plus de 26 700 migrants sont arrivés sur l’archipel des Canaries après une traversée de l’Atlantique, soit 85% de plus que l’année dernière à la même période. Conséquence, les centres d’hébergement de l’archipel sont saturés, notamment ceux qui accueillent les mineurs. Fin août, plus de 5 200 jeunes exilés étaient pris en charge aux Canaries, pour une capacité de 2 000 places.
    Le 9 juillet, l’antenne espagnole de l’Unicef avait tiré la sonnette d’alarme : dans l’archipel, « les droits [des enfants] ne sont pas respectés en raison de la saturation absolue du système de protection ». Le lendemain, le transfert sur la péninsule de 400 jeunes avait été décidé, y compris dans des régions dirigées par la droite espagnole, le Parti populaire (PP), qui jusqu’ici rechignait à accueillir ces mineurs.
    Une mesure prise à la va-vite que le gouvernement aimerait inscrire dans le marbre. Le 22 juillet, il a présenté au Parlement une réforme de la loi Immigration : le texte propose notamment une modification de l’article 35, qui acterait l’accueil obligatoire des mineurs non accompagnés dans les différentes structures du pays (sur le continent), lorsqu’un territoire (comme les Canaries ou les enclaves) dépasse 150% de sa capacité d’accueil.
    Mais les tensions entre la coalition de centre gauche au pouvoir (PSOE) et les partis conservateurs rendent sa mise en œuvre complexe. « Si la droite dans son ensemble est favorable à la répartition, qu’elle considère comme un devoir de solidarité, il ne faut pas oublier que certains présidents de région du PP ont été élus avec le soutien de Vox, d’extrême-droite, vent debout contre la réforme », avait expliqué cet été à InfoMigrants Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne contemporaine. « Cette compétition au sein des droites peut entraver le compromis ». Et compliquer le quotidien de milliers de migrants tout juste arrivés.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#mineur#hebergement#accueil#sante

  • Immigration irrégulière aux Îles Canaries : 1500 migrants ont débarqué sur les îles en deux jours…
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    Immigration irrégulière aux Îles Canaries : 1500 migrants ont débarqué sur les îles en deux jours…
    Ils sont environ 1500 migrants à débarquer illégalement sur les îles Canaries en l’espace de deux jours. Ils viennent souvent de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie, mais également du Maroc, dans les villes frontalières à l’Espagne. L’afflux de migrants constaté ces derniers jours est surtout dû aux conditions favorables de la mer. Rappelons que l’Espagne, particulièrement le gouvernement autonome des Iles Canaries, fait face à des difficultés pour gérer la prise en charge des migrants clandestins et plus particulièrement les mineurs non accompagnés qui sont plus de 5800 dans l’île. Le nouveau protocole d’accueil des migrants mineurs non accompagnés a fait l’objet de contestations avant d’être suspendu par le Parquet supérieur.

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  • Au Maroc, plus de 150 personnes poursuivies pour incitation à l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/20/au-maroc-plus-de-150-personnes-poursuivies-pour-incitation-a-l-immigration-c

    Au Maroc, plus de 150 personnes poursuivies pour incitation à l’immigration clandestine
    Le Monde avec AFP
    Plus de 150 personnes font l’objet de poursuites de la justice marocaine pour incitation à l’immigration clandestine, a annoncé, jeudi 19 septembre, un porte-parole du gouvernement, quelques jours après la mise en échec d’une large tentative de franchissement de la frontière avec l’enclave espagnole de Ceuta (appelée Sebta au Maroc).Dimanche, environ 3 000 personnes ont tenté d’entrer illégalement à Ceuta après des appels sur les réseaux sociaux, a annoncé Mustapha Baitas, le porte-parole du gouvernement. « Malheureusement, certains jeunes gens sont incités [à immigrer] par des inconnus sur les réseaux sociaux », a-t-il déploré lors d’une conférence de presse. « Dans le cadre de la lutte contre les appels à immigrer clandestinement, 152 personnes ont été entendues par un juge », a-t-il ajouté, précisant que toutes les tentatives de passage avaient « échoué ».
    Un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) a vu dimanche des centaines de migrants, en majorité marocains et d’autres originaires d’Afrique subsaharienne, escalader des collines et tenter de passer à travers des barbelés dans la zone de Fnideq, tandis qu’un fort dispositif sécuritaire était déployé et que des grenades de gaz lacrymogène étaient tirées. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas pu être authentifiées par l’AFP, montrent des hommes regroupés et assis par terre, seulement vêtus de ce qui semble être des shorts de bain. Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la diffusion de ces images pour en déterminer la véracité.
    Des médias locaux se sont fait l’écho, ces derniers jours, de critiques contre le gouvernement, incriminé pour l’absence de perspectives offertes aux jeunes Marocains qui souhaitent quitter leur pays. D’après des statistiques officielles, un jeune de 15 à 24 ans sur quatre au Maroc ne se trouve ni sur le marché de l’emploi, ni en formation, ni à l’école.L’afflux de migrants vers Ceuta, seule frontière terrestre de l’Union européenne (UE) sur le continent africain (avec l’autre enclave espagnole de Melilla, plus à l’est), s’est intensifié ces dernières semaines. Les autorités marocaines ont déjoué pour le seul mois d’août plus de 11 300 tentatives d’émigration irrégulière, selon le ministère de l’intérieur. La voie d’accès principale des migrants vers l’Espagne reste toutefois la dangereuse route de l’Atlantique vers les Canaries, au départ des côtes nord-ouest de l’Afrique. Plus de 22 300 migrants sont arrivés aux Canaries du 1er janvier au 15 août, en hausse de 126 % sur un an.

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#espagne#ceuta#canaries#routemigratoire#trafic#frontiere#migrationirreguliere#sante

  • Identification des migrants mineurs aux Îles Canaries : sur les 5300 enfants et adolescents, 1700 sont d’origine sénégalaise…
    https://www.dakaractu.com/Identification-des-migrants-mineurs-aux-Iles-Canaries-sur-les-5300-enfant

    Identification des migrants mineurs aux Îles Canaries : sur les 5300 enfants et adolescents, 1700 sont d’origine sénégalaise…
    Identification des migrants mineurs aux Îles Canaries : sur les 5300 enfants et adolescents, 1700 sont d’origine sénégalaise…
    DakarActu avait annoncé, il y a quelques jours, précisément le 12 septembre, le changement du protocole d’accueil des migrants mineurs non accompagnés qui arrivent dans les îles canariennes de manière irrégulière. D’après nos confrères de La Provincia, sur les 5300 enfants et adolescents placés sous la tutelle du gouvernement régional canarien, 1700 mineurs sont des Sénégalais.
    Le journal révèle qu’en juillet, un accord de collaboration avec le Sénégal a été signé avec les Îles Canaries (Espagne) pour accélérer la documentation et l’identification des mineurs migrants du pays qui arrivent aux îles de manière irrégulière et sans la compagnie d’un membre adulte de leur famille. Le gouvernement canarien est confronté depuis quelque temps à des difficultés financières pour la prise en charge sanitaire des migrants mineurs non accompagnés qui ont fini par envahir l’archipel.
    En effet, l’Espagne a un accord avec le Sénégal pour collaborer au contrôle des frontières depuis près de deux décennies. Ce qui explique la présence du détachement de la Guardia Civil Espagnole.
    Ainsi, il y a à peine deux semaines, lors de sa tournée africaine, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a rencontré le président Bassirou Diomaye Faye pour aborder la nécessité d’encourager le retour des migrants irréguliers, comme un message aux mafias, renseigne le journal canarien La Provincia.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#canaries#mineur#MNA#accueil#sante#droit#retour

  • La Mauritania di nuovo nel mirino della Spagna e dell’Unione europea

    Il premier spagnolo Sánchez cerca l’accordo per rafforzare il controllo dei confini e bloccare le partenze verso le Canarie.

    La Spagna nel corso del 2024 ha registrato un aumento del 66% rispetto all’anno precedente della cosiddetta “immigrazione irregolare”, soprattutto in virtù dell’incremento degli arrivi di persone migranti alle Isole Canarie. I dati rilasciati da Unhcr indicano che fino al 1° settembre 2024 sono arrivate via mare 25.725 persone 1, circa i ⅔ degli arrivi complessivi. In totale sono approdate in Spagna, comprese le enclave di Ceuta e Melilla, 36.062 persone.

    La rotta delle Canarie ha registrato un incremento dallo scorso autunno a causa delle tensioni e della repressione politica e sociale che si è avuta in buona parte dei Paesi della costa occidentale dell’Africa; per questo era entrata nel mirino delle politiche europee, in quello che sembra essere un processo inarrestabile di criminalizzazione dei flussi migratori e di militarizzazione dei confini.

    Nel mirino delle politiche europee è entrata, parallelamente, anche la Mauritania. Infatti, secondo i dati forniti dal governo ai media, il Paese è diventato, dalla fine dell’anno scorso, il principale punto di partenza per le barche di legno dirette alle Isole Canarie. Questo perché, al pari del Niger, è considerato attualmente uno dei maggiori paesi di “transito” dell’Africa sahariana, ospitando oltre 150.000 persone sfollate, la maggior parte delle quali proviene dal Mali scosso da conflitti e terrorismo.

    Non ci sono segnali che la tendenza possa cambiare, specialmente con il persistere e l’intensificarsi del conflitto armato nel nord del Mali, il che rende probabile un aumento del numero di persone in fuga.

    Sei mesi fa, la visita in Mauritania del Primo Ministro spagnolo Sánchez e della Presidente della Commissione Europea von der Leyen, aveva portato ad un accordo con una promessa di finanziamento di 500 milioni di euro per “gestire” l’immigrazione, ossia chiedere al Paese di bloccare le persone migranti dirette verso la Spagna. A quanto pare, queste promesse non hanno prodotto i risultati sperati.

    Tuttavia, come ormai insegnano le statistiche e gli studi critici sui processi di esternalizzazione delle frontiere, questo accordo porterà solo a rendere ancora più pericolosa la navigazione su una delle rotte migratorie più mortali al mondo.

    L’Ong spagnola Caminando Fronteras, che tra le sue attività avverte le autorità marittime delle barche in pericolo, ha stimato che oltre cinquemila migranti hanno perso la vita in mare nei primi cinque mesi dell’anno, con una media di 33 morti al giorno, nel tentativo di raggiungere l’arcipelago spagnolo. Ci sono vari fattori che aumentano la pericolosità di questa rotta: le forti correnti mentre i migranti viaggiano su barche fatiscenti e sovraffollate, le distanze del tragitto che tendono ad allungarsi spostando la partenza sempre più a sud, ma anche la mancanza di una politica efficace di ricerca e soccorso in mare aperto.

    Secondo Sara Prestianni di EuroMed Rights è evidente che l’aumento degli arrivi alle Canarie sia anche un effetto degli accordi con la Libia e la Tunisia, “poiché c’è un impegno, sia da parte delle autorità libiche sia da parte del governo tunisino, a intercettare e riportare a riva i migranti che tentano di salpare, anche violando i diritti umani. Quindi, se guardiamo alla regione nel suo complesso, possiamo notare come l’aumento del flusso verso le Canarie sia legato anche ai blocchi in altri punti di ingresso in Europa“2.

    Sánchez di nuovo in Africa Occidentale per ridurre il flusso di migranti

    Per far fronte all’aumento degli arrivi e dare un segnale all’opinione pubblica, il Primo Ministro spagnolo ha organizzato dal 27 al 29 agosto un nuovo giro di incontri in Mauritania, Senegal e Gambia.

    L’obiettivo della visita, secondo il comunicato dell’ufficio stampa spagnolo, “è rafforzare la cooperazione bilaterale per affrontare la sfida dell’immigrazione da una prospettiva multidimensionale, nel contesto della crisi migratoria attuale e degli sforzi per migliorare le relazioni tra la Spagna e l’Africa Occidentale”.

    Nell’incontro con il Presidente della Repubblica Islamica di Mauritania, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, è stato discusso il rafforzamento delle relazioni bilaterali tra gli Stati. È stata adottata una dichiarazione congiunta (leggi in pdf) che definisce le linee guida della cooperazione tra Spagna e Mauritania, che include l’accordo di tenere il primo incontro congiunto di alto livello nel 2025. La dichiarazione copre una vasta gamma di argomenti di “interesse comune”, come lo sviluppo del commercio, il rafforzamento delle relazioni culturali, la cooperazione in materia di sicurezza e la gestione collaborativa del fenomeno migratorio.

    Sánchez e Ould Ghazouani hanno anche firmato un memorandum d’intesa per sviluppare la cosiddetta “migrazione circolare”, considerata dal governo un “modello” già applicato con Marocco e Senegal che consente l’ingresso dei migranti secondo quote prestabilite e per un periodo limitato, dopo il quale devono tornare nei loro Paesi d’origine. Una sorta di decreto flussi per lavoratori stagionali che presterebbero la loro forza lavoro per l’economia spagnola a intermittenza, a seconda dei bisogni del paese europeo. Le organizzazioni antirazziste definiscono questi accordi una moderna forma coloniale.

    Tra gli altri punti concordati, è stato discusso un ulteriore finanziamento per rafforzare il controllo delle frontiere, e il Primo Ministro ha informato il Presidente mauritano che la Spagna continuerà a lavorare all’interno dell’Unione Europea per promuovere l’attuazione degli accordi annunciati lo scorso febbraio e quindi a far arrivare i soldi promessi. Pedro Sánchez ha annunciato che la Spagna contribuirà da subito con altri 500.000 euro all’iniziativa di formazione nel campo della difesa e della sicurezza in Mauritania.

    Sulla stampa è stato anche riportato che le autorità spagnole hanno informato le loro controparti mauritane dei loro sospetti sull’esistenza di una rete di traffico di esseri umani che sfrutta il passaggio facilitato dei mauritani attraverso gli aeroporti spagnoli, deviando il loro percorso dalle rotte internazionali verso la permanenza e la richiesta di asilo in territorio spagnolo. Dopo l’aumento del numero di richiedenti asilo mauritani, con 815 richieste di asilo registrate solo quest’anno, di cui trecento solo nel mese di luglio, le autorità spagnole hanno deciso di imporre il visto di transito (VTA) ai titolari di passaporti mauritani durante il loro passaggio attraverso gli aeroporti spagnoli.

    Non sono ancora chiari tutti i dettagli delle misure concordate e il loro meccanismo di attuazione, ma l’obiettivo principale è ridurre le partenze verso l’Europa.

    Ad esempio, riguardo alla questione del rimpatrio forzato dei migranti irregolari che arrivano in Spagna attraverso la Mauritania, alcune fonti indicano che il rimpatrio è già incluso negli accordi esistenti. Tuttavia, non è stato ancora discusso pubblicamente a causa di resistenze in Mauritania.

    È previsto che il Parlamento mauritano tenga una sessione straordinaria la prossima settimana per discutere un progetto di legge che prevede la creazione di un tribunale specializzato nella lotta contro la schiavitù, il traffico di esseri umani e la tratta di migranti, così come la modifica della legge n. 65-046 del 23 febbraio 1965 che include le disposizioni penali relative al sistema migratorio. Tutte queste modifiche terranno conto delle questioni recentemente concordate con la Spagna e l’Unione europea.
    Ripetere le stesse misure e aspettarsi risultati diversi?

    Nonostante anni di accordi bilaterali simili e politiche incentrate sull’esternalizzazione delle frontiere da parte degli Stati membri dell’Ue e della stessa Unione Europea, i risultati sul campo dimostrano che queste politiche non sono riuscite a affrontare le radici profonde del problema. Ripetere questi accordi che si concentrano sul fornire supporto finanziario in cambio del contenimento dei migranti nei paesi di transito come la Mauritania, ripropone lo stesso approccio fallimentare che ha già dimostrato la sua inefficacia.

    La Mauritania, un paese che non dispone di infrastrutture adeguate né di leggi che proteggano i diritti dei rifugiati e dei migranti, si sta trasformando in una prigione a cielo aperto, dove le persone soffrono condizioni di vita difficili e mancanza di protezione legale. Queste politiche, per giunta, si sono tradotte nella detenzione dei migranti in paesi dove sono violati i loro diritti fondamentali, oppure dove sono vittime di veri e propri pogrom (si veda quello che appunto accade in Libia e Tunisia), aggravando così la crisi umanitaria, piuttosto che offrire soluzioni sostenibili.

    Inoltre, recenti rapporti dei media hanno segnalato l’uso dei soldi dei cittadini europei per finanziare deportazioni di migranti e abbandonarli nel deserto, come avvenuto in Algeria e Tunisia. Queste pratiche disumane dovrebbero immediatamente cessare e i fondi dirottati utilizzati per garantire i diritti fondamentali e la protezione.

    https://www.meltingpot.org/2024/09/la-mauritania-di-nuovo-nel-mirino-della-spagna-e-dellunione-europea

    #Espagne #externalisation #Mauritanie #asile #migrations #réfugiés #Canaries #route_atlantique #îles_Canaries

  • Espagne : face à la saturation de l’archipel, les Canaries refusent de prendre en charge de nouveaux mineurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59588/espagne--face-a-la-saturation-de-larchipel-les-canaries-refusent-de-pr

    Espagne : face à la saturation de l’archipel, les Canaries refusent de prendre en charge de nouveaux mineurs
    Par La rédaction Publié le : 04/09/2024
    Le président du gouvernement des Canaries, Fernando Clavijo, a annoncé lundi que la région autonome ne gérerait plus seule l’arrivée des migrants mineurs. Les jeunes de moins de 18 ans devront désormais passer sous la responsabilité de l’État espagnol - et pas de l’archipel. Les autorités locales mettent la pression sur Madrid, exaspérées par l’inertie du gouvernement face à la saturation du système d’accueil pour mineurs des Canaries.
    Pour Fernando Clavijo, c’est ce qu’il s’est passé le week-end du 31 août et 1er septembre sur l’île d’El Hierro qui a été déterminant. Le président du gouvernement des Canaries a indiqué lundi 2 septembre que les autorités de la région autonome ne prendraient plus en charge les exilés mineurs arrivant dans l’archipel.
    À la suite d’une nouvelle arrivée de migrants sur l’île d’El Hierro, une ONG désignée pour héberger les mineurs du groupe a refusé de les prendre en charge, en raison de la surcharge de ses structures. Face à ce refus, « la police s’est adressée au Parquet qui a envoyé une requête légale au gouvernement », a rapporté El Dia lundi. Les jeunes ont finalement été placés dans d’autres centres mais cela a tendu encore un peu plus les relations entre l’État et la région.
    Depuis des mois, les autorités des Canaries réclament plus de solidarité de la part du continent - dont les régions acceptent au compte goutte les transferts des mineurs depuis les îles.
    Fernando Clavijo espère donc que sa décision unilatérale poussera le Premier ministre Pedro Sanchez à approuver un décret-loi pour une meilleure répartition des mineurs migrants entre les communautés - ou à négocier des accords avec le parti de droite PP pour réformer la loi sur les étrangers, indique El Dia.
    Le chef du gouvernement des Canaries a demandé lundi aux ONG d’aide aux migrants de l’archipel de ne plus accueillir sans l’autorisation expresse de la Communauté autonome. Sa décision ne signifie pas que les Canaries se retirent de la prise en charge des mineurs mais que les autorités locales souhaitent se positionner comme une « aide » de l’État et non des acteurs de première ligne, détaille l’agence de presse Efe.Fin juillet, le gouvernement des Canaries avait reçu les encouragements de tous les partis, sauf de celui d’extrême droite Vox, pour soutenir le Pacte canarien, visant à mieux répartir les mineurs après leur arrivée en Espagne.
    « La feuille de route qui a été approuvée […] par la grande majorité des groupes du parlement des îles Canaries exige la modification, par décret-loi, de l’article 35 de la loi sur l’immigration pour parvenir à une répartition obligatoire des mineurs migrants entre toutes les régions lorsqu’une communauté autonome dépasse 150 % de sa capacité », avait indiqué le gouvernement dans un communiqué publié le 26 juillet. Cette mesure permettrait de limiter à 3 000 le nombre de mineurs accueillis dans l’archipel alors que près de 6 000 y sont aujourd’hui hébergés dans des conditions extrêmement difficiles.
    Plus de 25 500 exilés africains ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, soit une hausse de 123% par rapport à la même période de l’année dernière. Parmi ces exilés se trouvent de nombreux mineurs. Jusque-là, les autorités locales étaient chargées de les héberger mais face à leur nombre, dépassant largement la capacité d’accueil, elles affirment ne plus pouvoir faire face.
    Les arrivées sont tellement nombreuses que le président de la région des Canaries envisage que le nombre des arrivées dépasse le seuil des 50 000 dès cette année. Certaines prédictions vont même plus loin. Les accords signés par l’UE et l’Italie avec la Tunisie, qui ont rendu très difficile la traversée de la Méditerranée centrale, ont contribué à cette explosion spectaculaire des arrivées de migrants.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#migrationirreguliere#routemigratoire#mineur#sante

  • Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, boucle une tournée ouest-africaine pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/30/le-premier-ministre-espagnol-pedro-sanchez-boucle-une-tournee-ouest-africain

    Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, boucle une tournée ouest-africaine pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine
    Par Célia Cuordifede (Dakar, correspondance)
    La nouvelle est parvenue jusqu’à Mbour, au Sénégal, par une image un brin floue envoyée par messagerie instantanée. Ce jeudi 29 août au petit matin, sous la chaleur écrasante de l’hivernage, les mines se réjouissent. Deux pirogues, avec chacune à leur bord une centaine de jeunes en provenance du quartier des pêcheurs de cette ville côtière, située à 100 km au sud de Dakar, viennent d’accoster sur les rives des îles Canaries espagnoles, aux portes de l’Europe, après dix jours d’une dangereuse traversée sur l’océan l’Atlantique.
    « A cette période de l’année [en saison chaude, où la mer est considérée plus calme], les départs sont quotidiens », observe Codou Boye, fondatrice d’une association pour les femmes de migrants de Mbour. « Chaque nuit, sur cette plage, on peut voir des dizaines de personnes se presser sur des pirogues avec leur sac à dos. Ils embarquent pour l’Espagne », poursuit-elle en pointant son doigt vers l’horizon chargé de pirogues, ajoutant que son mari a atteint les côtes européennes il y a tout juste quelques mois.
    En 2024, les départs dans des embarcations de fortune depuis les côtes ouest-africaines, de la Guinée à la Mauritanie ont explosé. Selon le ministère de l’intérieur espagnol, entre le 1er janvier et le 1er août, 22 304 migrants sont arrivés aux îles Canaries, contre 9 864 pour la même période l’an dernier, soit une augmentation de 126 %. Si l’estimation de 70 000 arrivées de migrants supplémentaires d’ici à fin septembre se confirme, ces chiffres pourraient constituer un record historique. Confronté à cette vague d’immigration spectaculaire, et sous la pression de la droite et de l’extrême droite dans son pays, le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a achevé jeudi une tournée ouest-africaine de trois jours en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, les principaux pays de départs. Objectif : tenter de juguler la migration clandestine. Il a notamment paraphé des accords avec ces trois pays pour renforcer la collaboration contre la criminalité organisée sous toutes ses formes. Le chef du gouvernement socialiste a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de lutter contre « les réseaux criminels qui pratiquent la traite des êtres humains » entre l’Afrique et les Canaries, rappelant « qu’il n’y a pas si longtemps encore, l’Espagne était aussi un pays de migrants ».
    Les autorités espagnoles ont par ailleurs signé des accords de « migration circulaire » avec la Mauritanie et la Gambie. Déjà existants avec le Sénégal depuis 2021, ils sont censés poser un cadre concerté d’entrée régulière de citoyens mauritaniens et gambiens sur le sol espagnol en fonction des besoins de main-d’œuvre (notamment dans le secteur agricole pour les périodes de récolte).
    « En théorie, ces programmes vont dans le bon sens, estime Adama Mane, président du groupement économique de Mbour, qui promeut l’insertion professionnelle locale pour éviter les drames en mer. Mais encore faut-il que ces aides touchent les bons bénéficiaires, c’est-à-dire les Sénégalais candidats à la migration ou ceux qui sont revenus. » « En dix ans d’engagement associatif, je n’en ai vu aucun de Mbour, alors que nous sommes pourtant l’une des principales villes de départ au Sénégal », s’agace le mareyeur.
    Autre projet phare acté lors de la visite du premier ministre espagnol à Dakar : le financement d’un programme d’insertion professionnelle, déjà existant en phase pilote sous le nom de Tierra Firme (Terre Ferme, en français), dont l’objectif est de « fixer la jeunesse » au Sénégal. Soutenu par le gouvernement des îles Canaries et la Chambre de commerce espagnole au Sénégal, le projet vise à former des jeunes sénégalais en adéquation avec les besoins des entreprises espagnoles établies dans le pays.
    Dès son arrivée à Dakar, mercredi 28 août, Pedro Sanchez est allé à leur rencontre à l’Institut Cervantes. Vingt-quatre jeunes en ont bénéficié depuis le début de l’année, que ce soit dans le secteur du tourisme ou celui de l’habillement. « Le discours de M. Sanchez doit pouvoir motiver et convaincre toute la jeunesse sénégalaise qu’il y a un avenir ici, commente El Hadji Cheikhou Diouf, 26 ans et bénéficiaire du programme pour devenir guide touristique. Il y a trop de jeunes qui veulent partir coûte que coûte, même s’ils sont diplômés, parce qu’ils n’ont plus d’espoir. »
    De tels programmes existent déjà par dizaines au Sénégal. A l’instar de ceux développés à travers le pays par l’Association nationale des partenaires de migrants (ANPM), alliée à l’ONG Solidarité Internationale. « C’est une bonne initiative, qui a fait ses preuves, à condition qu’il y ait un financement conséquent », juge son président Moustapha Fall, basé à Mbour. En moyenne, seulement 50 % de ses bénéficiaires abandonnent l’idée de la migration, tandis que l’autre moitié retente le voyage. Si les annonces espagnoles sont porteuses d’espoirs, l’ANPM estime que des mesures sur l’employabilité des jeunes par les autorités sénégalaises, restées jusqu’ici très discrètes sur le sujet, sont aussi nécessaires.

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  • Au Sénégal, Pedro Sánchez affirme vouloir lutter contre « la traite des êtres humains »
    https://www.dakaractu.com/Au-Senegal-Pedro-Sanchez-affirme-vouloir-lutter-contre-la-traite-des-etre

    Au Sénégal, Pedro Sánchez affirme vouloir lutter contre « la traite des êtres humains »
    Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez assiste à un événement présentant des projets de collaboration à l’Institut Cervantès dans la capitale du Sénégal, à Dakar, lors de sa troisième et dernière étape de sa tournée de trois jours en Afrique de l’Ouest. M. Sànchez a affirmé sa volonté de lutter contre « les réseaux criminels qui pratiquent la traite des êtres humains » entre l’Afrique et les Canaries."Et pour lutter contre cette menace pour la stabilité et la sécurité de nos sociétés, il est également essentiel que les personnes arrivées illégalement en Espagne retournent dans leurs pays", a déclaré le Premier ministre espagnol pendant son discours.

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  • Trente ans après le premier débarquement de migrants, les Canaries face à une nouvelle vague d’arrivées - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59433/trente-ans-apres-le-premier-debarquement-de-migrants-les-canaries-face

    Trente ans après le premier débarquement de migrants, les Canaries face à une nouvelle vague d’arrivées
    Par La rédaction Publié le : 28/08/2024
    Le 28 août 1994, deux jeunes Sahraouis arrivaient à bord d’une simple barque dans les îles Canaries. Trente ans plus tard, l’archipel connaît un nouvel été de fortes arrivées de migrants depuis l’Afrique de l’ouest, notamment depuis la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie. Pour tenter d’enrayer ce phénomène, le Premier ministre espagnol a débuté une visite dans ces trois pays.
    La route s’est ouverte il y a 30 ans et depuis elle ne cesse de prendre de l’ampleur. Le 28 août 1994, deux jeunes Sahraouis étaient les premiers migrants à arriver dans l’archipel espagnol des Canaries à bord d’une simple barque. Depuis, la route dite « des Canaries » a été de plus en plus empruntée jusqu’à devenir l’un des principaux points d’entrée en Europe depuis l’Afrique. Plus de 200 000 migrants africains ont déjà emprunté cette voie maritime pour rejoindre l’Europe.
    Mercredi 28 août, ce 30e anniversaire coïncide avec une nouvelle vague d’arrivées de migrants dans l’archipel que les autorités locales ont du mal à gérer. Pour tenter d’enrayer le phénomène, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a entamé cette semaine une visite dans les trois principaux pays de départs des pirogues de migrants à destination des Canaries : la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie.
    La tournée, qui se terminera jeudi, débute par la Mauritanie. Ce pays de quelque cinq millions d’habitants accueille sur son sol quelque 200 000 réfugiés chassés du Sahel par la guerre, dont une immense majorité de Maliens. Bon nombre d’entre eux songent sans doute à tenter la traversée.
    Pedro Sanchez doit faire face à une explosion des arrivées. Plus de 22 300 migrants africains ont débarqué aux Canaries entre le 1er janvier et le 15 août de cette année à bord de 340 embarcations, contre moins de 9 900 à bord de 188 bateaux pour la même période de l’an passé.Et les départs ne cessent pas. Lundi, la marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 76 migrants qui cherchaient à rejoindre l’archipel. « Les migrants ont été ramenés à Dakar et remis aux services compétents », ont indiqué les autorités sénégalaises. Ce genre d’opération est désormais courante au large des côtes sénégalaises.Le nombre de migrants débarquant aux Canaries a augmenté progressivement à partir de cette année 1994, prenant vraiment de l’ampleur au début des années 2000. Selon les statistiques fournis à l’AFP par le ministère espagnol de l’Intérieur, ce sont plus de 200 000 migrants qui ont trouvé refuge dans l’archipel depuis 1994, dont 186 811 depuis 2006, année de la fameuse « crise des pirogues ».
    Cette année là, 31 678 arrivées furent enregistrées dans cet archipel d’un peu plus de deux millions d’habitants. Mais ce record a été largement battu l’an dernier avec près de 40 000 arrivées (39 910), et tout porte à croire qu’il sera pulvérisé cette année, car l’amélioration des conditions de navigation à partir de septembre et jusqu’à la fin de l’année devrait, comme chaque année, se traduire par une forte hausse des traversées. De nombreux mineurs arrivent notamment dans l’archipel. Et les autorités locales, chargées de les héberger, affirment ne plus pouvoir faire face.
    À tel point que le président de la région des Canaries envisage que le nombre des arrivées dépasse le seuil des 50 000 dès cette année. Certaines prédictions vont même plus loin. Les accords signés par l’UE et l’Italie avec la Tunisie, qui ont rendu très difficile la traversée de la Méditerranée centrale, ont contribué à cette explosion spectaculaire des arrivées de migrants.
    Pourtant, cette route maritime entre l’Afrique et les Canaries est aussi une véritable « route de la mort », car les traversées se font à bord de rafiots bondés mal équipés pour résister aux courants, très forts dans cette zone de l’Atlantique et qui provoquent de nombreux naufrages. Certains bateaux partent d’endroits distants d’un millier de km des Canaries.
    Selon l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), une agence onusienne, au moins 4 857 personnes ont péri ou ont disparu sur cette route maritime depuis 2014. Mais le chiffre réel est sans aucun doute nettement supérieur. Caminando Fronteras, une ONG espagnole qui vient en aide aux migrants et évalue le nombre des victimes à partir des témoignages des survivants, estime que 18 680 personnes ont payé de leur vie leur volonté d’aller en Europe.

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  • Mauritanie : visite du Premier ministre espagnol en pleine crise migratoire
    https://www.dakaractu.com/Mauritanie-visite-du-Premier-ministre-espagnol-en-pleine-crise-migratoire

    Mauritanie : visite du Premier ministre espagnol en pleine crise migratoire
    Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez est arrivé mardi à Nouakchott, première étape d’une tournée dans trois Etats ouest-africains destinée à contrer la hausse spectaculaire des arrivées de migrants clandestins dans son pays, selon des images de la télévision publique mauritanienne.Le chef du gouvernement socialiste a été accueilli par le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et des membres de son gouvernement, selon la télévision publique.
    Les deux hommes doivent avoir des entretiens mardi soir avant la signature d’accords de coopération portant essentiellement sur la lutte contre l’immigration illégale, a indiqué à l’AFP un diplomate mauritanien sous couvert d’anonymat. La présidence mauritanienne a annoncé lundi une réunion le 2 septembre des députés pour examiner des textes durcissant la législation sur la migration clandestine. Les textes prévoient la création d’un tribunal spécialisé chargé de réprimer le trafic des migrants et la mise en place de nouvelles dispositions pénales, selon un décret rendu public.
    Nouakchott est la première étape d’une tournée qui conduira le Premier ministre espagnol en Gambie mercredi puis au Sénégal jusqu’à jeudi. Les trois pays sur la côte Atlantique sont le point de départ de milliers d’Africains qui tentent de gagner l’Europe par la mer, principalement via l’archipel espagnol des Canaries. Des milliers de personnes sont mortes au cours de ce périple ces dernières années.
    Selon une source de la présidence du gouvernement espagnol, la Mauritanie abrite actuellement quelque 200.000 réfugiés victimes de l’instabilité au Sahel, dont de très nombreux Maliens, qui sont des candidats potentiels à un départ vers les Canaries. On ne connaît pas la valeur totale des accords qui seront signés avec ces pays - notamment la Mauritanie, où M. Sánchez s’était déjà rendu en février - pour les aider et les inciter à redoubler d’efforts afin d’empêcher ces départs.
    Entre le 1er janvier et le 15 août de cette année, 22.304 migrants sont arrivés aux Canaries, contre 9.864 pour la même période de l’an dernier, soit une augmentation de 126%. Pour l’ensemble de l’Espagne, la hausse est de 66% (de 18.745 à 31.155).
    Un bâtiment de la marine sénégalaise a encore intercepté une embarcation avec 76 migrants sénégalais, gambiens, guinéens, maliens et bissau-guinéens lundi soir au large de Dakar, a rapporté mardi l’armée sénégalaise.

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  • La Mauritanie et l’Espagne s’engagent à gérer ensemble les flux migratoires
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/28/la-mauritanie-et-l-espagne-s-engagent-a-gerer-ensemble-les-flux-migratoires_

    La Mauritanie et l’Espagne s’engagent à gérer ensemble les flux migratoires
    Le Monde avec AFP
    La Mauritanie et l’Espagne se sont mises d’accord pour gérer ensemble les flux migratoires, selon une déclaration conjointe publiée mercredi 28 août, lors de la visite du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Nouakchott. Les deux pays s’engagent dans ce texte « à œuvrer ensemble à la promotion de migrations sûres, ordonnées et régulières » et garantir « un traitement juste et humain des migrants ».Pedro Sanchez est arrivé mardi à Nouakchott, première étape d’une tournée en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie destinée à contrer la hausse spectaculaire des arrivées de migrants clandestins dans son pays.
    Les trois pays ouest-africains sur la côte Atlantique sont le point de départ de milliers d’Africains qui tentent de gagner l’Europe par la mer, principalement via l’archipel espagnol des Canaries. Des milliers de personnes sont mortes au cours de ce périple ces dernières années.L’Espagne et la Mauritanie ont, parallèlement à leur déclaration conjointe, signé un mémorandum d’entente pour mettre en œuvre « un projet pilote de sélection de travailleurs mauritaniens dans leur pays d’origine » pour qu’ils aillent travailler en Espagne, selon un document distinct transmis mardi à l’Agence France-Presse qui ne précise pas de chiffre.
    Ce mémorandum d’entente « pour la régulation et l’organisation des flux migratoires sera utile à la mise en œuvre d’un programme pour des migrations sûres, ordonnées et régulières entre les deux pays », estiment les deux pays. Il comprend « des programmes de migration circulaire qui accordent une place particulière aux jeunes et aux femmes », précise la déclaration conjointe.
    La présidence mauritanienne a annoncé, lundi, une réunion le 2 septembre des députés pour examiner des textes durcissant la législation sur la migration clandestine. Les textes prévoient la création d’un tribunal spécialisé chargé de réprimer le trafic des migrants et la mise en place de nouvelles dispositions pénales, selon un décret rendu public.
    Selon une source de la présidence du gouvernement espagnol, la Mauritanie abrite actuellement quelque 200 000 réfugiés victimes de l’instabilité au Sahel, dont de très nombreux Maliens, qui sont des candidats potentiels à un départ vers les Canaries.Entre le 1er janvier et le 15 août de cette année, 22 304 migrants sont arrivés aux Canaries, contre 9 864 pour la même période de 2023, soit une augmentation de 126 %. Pour l’ensemble de l’Espagne, la hausse est de 66 % (de 18 745 à 31 155).

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  • Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en tournée en Afrique pour tenter d’endiguer l’immigration
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/27/le-premier-ministre-espagnol-pedro-sanchez-en-tournee-en-afrique-pour-tenter

    Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en tournée en Afrique pour tenter d’endiguer l’immigration
    Le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sanchez est confronté en cette rentrée à une hausse spectaculaire des arrivées de migrants clandestins, principalement dans l’archipel des Canaries, qui se sent abandonné par Madrid et l’Europe. Pas un jour ne passe sans que les services de secours signalent l’arrivée d’une embarcation de fortune transportant des dizaines de migrants dans l’une des îles des Canaries, situées au large des côtes nord-ouest du continent africain.
    A tel point que Pedro Sanchez a décidé d’effectuer, du mardi 27 au jeudi 29 août, une tournée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest qui ont un rôle central dans ce domaine : la Mauritanie, la Gambie et le Sénégal. La Mauritanie est devenue depuis ces derniers mois le principal point de départ des migrants. Selon une source de la présidence du gouvernement espagnol, ce pays abrite actuellement quelque 200 000 réfugiés victimes de l’instabilité au Sahel, parmi lesquels de très nombreux Maliens, qui sont des candidats potentiels à un départ vers les Canaries.
    On ne connaît pas la valeur totale des accords qui seront signés avec ces pays – notamment la Mauritanie, où Pedro Sanchez s’était déjà rendu en février – pour les aider et les inciter à redoubler d’efforts afin d’empêcher ces départs.
    Le président du gouvernement régional des Canaries, Fernando Clavijo, a exhorté l’Union européenne (UE), vendredi, à prendre ses responsabilités « afin que les Canaries n’aient pas à supporter seules toute la pression migratoire de l’Europe », parce que ces migrants « arrivent en Europe, en Espagne, et pas seulement aux Canaries ». De fait, les Canaries, et plus généralement l’Espagne, ne sont souvent qu’une étape sur la route d’autres pays européens, au premier rang desquels se trouve la France.
    Entre le 1er janvier et le 15 août, 22 304 migrants sont arrivés aux Canaries, contre 9 864 pour la même période en 2023, soit une augmentation de 126 %. Pour l’ensemble de l’Espagne, la hausse est de 66 % (de 18 745 à 31 155). De plus, cette tendance à la hausse est appelée à s’accentuer d’ici à la fin de l’année en raison de l’amélioration attendue des conditions de navigation dans cette zone de l’Atlantique.
    Le chiffre sans précédent de 39 910 arrivées enregistré l’an dernier sera donc probablement pulvérisé, confirmant que cette route de l’Atlantique vers les Canaries est devenue la voie d’accès principale des migrants vers l’Espagne, malgré son extrême dangerosité, qui provoque chaque année la mort de milliers d’entre eux.
    L’arrivée des premiers migrants dans l’archipel remonte à août 1994. Mais les Canaries ne sont pas la seule région du sud de d’Espagne affectée par ce phénomène. La petite ville de Ceuta, une enclave espagnole située sur la côte nord du Maroc, enregistre également depuis quelques semaines une forte hausse des arrivées. Ceuta est l’une des deux seules frontières terrestres de l’UE avec le continent africain – l’autre étant Melilla, une autre enclave espagnole située plus à l’est.
    Pour ces régions, le problème le plus pressant est celui des migrants mineurs arrivant seuls, connus en Espagne sous le terme « MENA » (mineurs étrangers non accompagnés), leur situation ayant des implications de politique intérieure majeures. Car si les migrants adultes relèvent de la compétence financière de l’Etat central, ceux qui ont moins de 18 ans, en revanche, sont de la responsabilité exclusive des régions.
    Les régions espagnoles situées en première ligne sont donc complètement débordées face à l’explosion du nombre de migrants mineurs qu’elles doivent prendre en charge. Aux Canaries, le gouvernement régional doit actuellement subvenir aux besoins de 5 100 mineurs étrangers, alors que la capacité des centres d’accueil n’est que de 2 000 personnes. La situation est similaire à Ceuta.
    L’archipel des Canaries est « sur le point de s’effondrer », a lancé Fernando Clavijo dans une interview publiée lundi par le quotidien El Mundo, craignant « une catastrophe » cet automne et envisageant même que le nombre des arrivées puisse atteindre 50 000 cette année.
    Pour résoudre ce problème, le gouvernement de Pedro Sanchez a essayé de faire voter en juillet par le Parlement une modification de la loi sur l’immigration afin de donner au gouvernement central le droit de répartir les mineurs étrangers entre toutes les régions du pays. Mais le Parti populaire (droite), Vox (extrême droite) et le parti indépendantiste catalan de Carles Puigdemont, qui prônent un durcissement de la politique contre l’immigration clandestine, ont empêché toute discussion du texte.
    Pour l’heure, le gouvernement des Canaries est donc livré à lui-même et se sent abandonné face à un phénomène qui le dépasse et qui va encore s’aggraver. « On ne peut pas mettre des murs à l’océan », résume, fataliste, Fernando Clavijo dans l’interview à El Mundo.

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  • Le nombre de migrants clandestins arrivés dans les Canaries a fortement augmenté en 2024 par rapport à l’année dernière
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/19/le-nombre-de-migrants-clandestins-arrives-dans-les-canaries-a-fortement-augm

    Le nombre de migrants clandestins arrivés dans les Canaries a fortement augmenté en 2024 par rapport à l’année dernière
    Le Monde avec AFP
    En passant de près de 10 000 à plus de 22 000, le nombre de migrants clandestins arrivés dans l’archipel des Canaries entre le 1er janvier et le 15 août a plus que doublé par rapport à la même période l’an dernier, selon des chiffres publiés, lundi 19 août, par le ministère de l’intérieur espagnol.
    Cette question de l’immigration clandestine vers l’Europe et des moyens de la réduire dominera la visite du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dans trois pays d’Afrique de l’Ouest – Mauritanie, Gambie et Sénégal – la semaine prochaine.
    La visite de M. Sanchez en Mauritanie sera sa deuxième en six mois. Il s’était rendu dans le pays en février avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait alors annoncé une aide de 210 millions d’euros dans le cadre d’une coopération accrue avec Nouakchott.
    L’Espagne est l’une des principales portes d’entrée en Europe pour des milliers de migrants africains, la majorité d’entre eux choisissant la route maritime vers les îles Canaries, situées au large des côtes nord-ouest de l’Afrique.
    L’organisation non gouvernementale (ONG) espagnole Caminando Fronteras, qui vient en aide aux migrants, estime que plus de 5 000 d’entre eux ont péri en mer au cours des cinq premiers mois de l’année, soit une moyenne de 33 décès par jour, alors qu’ils tentaient de se rendre aux Canaries. Ce chiffre s’explique par l’extrême dangerosité de cette route maritime, en raison des courants très forts, alors que les migrants voyagent dans des embarcations de fortune en mauvais état et surchargées.
    Pour l’ensemble de l’Espagne, les chiffres du ministère de l’intérieur font état d’une hausse de 66,2 % du nombre total de migrants arrivés dans le pays par voie maritime ou terrestre entre le 1er janvier et le 15 août (de 18 745 à 31 155). Mais cette hausse s’explique presque uniquement par la situation des Canaries, puisque le nombre des arrivées dans la péninsule et aux Baléares a, pour sa part, diminué de 11 %.
    Les chiffres montrent aussi une hausse très importante du nombre de migrants arrivés à Ceuta – l’une des deux petites enclaves espagnoles situées sur le continent africain – par la voie terrestre, c’est-à-dire en franchissant la frontière avec le Maroc : leur nombre a presque triplé entre le 1er janvier et le 15 août par rapport à l’an dernier (de 587 à 1 605). Ceuta et l’autre enclave espagnole située en territoire marocain, Melilla, constituent les seules frontières terrestres de l’UE avec le continent africain et sont, à ce titre, soumises à une forte pression migratoire.

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  • En Espagne, la hausse des départs depuis les côtes mauritaniennes inquiète - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59226/en-espagne-la-hausse-des-departs-depuis-les-cotes-mauritaniennes-inqui

    En Espagne, la hausse des départs depuis les côtes mauritaniennes inquiète
    Par La rédaction Publié le : 19/08/2024
    Avec la hausse des départs depuis les côtes mauritaniennes et l’instabilité au Sahel, l’Espagne s’inquiète de la pression migratoire qu’elle s’attend devoir gérer, notamment aux Canaries. Récemment, les Maliens sont devenus la principale nationalité à immigrer en Espagne. Les chiffres d’immigration clandestine continuent de s’affoler en Espagne. Entre le 1er janvier 2024 et le 15 août, l’Espagne a enregistré 31 155 arrivées sur son territoire, soit 66% de plus que l’année passée, selon les données du quotidien espagnol El Pais.
    Parmi elles, les arrivées au Canaries (22 304 entrées) ont plus que doublé et expliquent en grande partie cette hausse. La majorité des entrées ont cependant été enregistrées en janvier avec +524 %, avant de refluer ces derniers mois. Mais en dehors des Canaries, ce sont les départs depuis les côtes mauritaniennes qui inquiètent le plus le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, selon des documents confidentiels révélés samedi par le journal espagnol. Au total, ce sont 13 000 exilés qui en sont arrivés, soit 6 000 % de plus qu’à la même période en 2023, ajoute le quotidien.
    Et ce alors même que la route des Canaries est considérée comme l’une des plus dangereuses. Si par malheur, une embarcation dévie trop de sa trajectoire initiale le long des côtes africaines - à cause des forts courants marins - et se retrouve au large, c’est la mort assurée. Dans l’immensité de l’océan Atlantique, les pirogues n’ont presqu’aucune chance d’être retrouvées. Le 6 août, une pirogue avec 14 cadavres à l’intérieur, a été retrouvée au large de la République dominicaine, en mer des Caraïbes. La pirogue avait pris la route des Canaries avant de dériver de l’autre côté de l’Atlantique.
    Chaque année, la Mauritanie touche 10 millions d’euros de l’Espagne pour la formation et l’équipement de ses gardes côtes. En échange, Nouakchott s’engage à accueillir sur le sol mauritanien les exilés entrés de manière irrégulière aux Canaries après avoir quitté le pays, et à bloquer les départs des canots. Face à l’afflux de migrants de ces dernières années, l’Union européenne a signé en mars dernier un accord avec Nouakchott à hauteur de 210 millions d’euros pour renforcer le contrôle des frontières de la Mauritanie.
    Mais c’était sans compter les crises internes qui secouent son voisin malien. Face aux exactions de l’armée et à la menace terroriste, des dizaines de milliers de Maliens ont trouvé refuge en Mauritanie ces derniers mois. Entre janvier 2023 et avril 2024, plus de 95 000 nouveaux réfugiés maliens sont arrivés dans le pays, en plus des 105 000 réfugiés précédemment enregistrés, selon le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés. Parmi eux, nombreux sont ceux souhaitant partir en Europe. Avec 9 000 arrivées depuis janvier, les Maliens constituent désormais la nationalité la plus nombreuse parmi les immigrés arrivés clandestinement en Espagne.
    Ainsi, cette prédominance des Maliens dans les personnes arrivant en Espagne « dessine un nouveau scénario qui nécessite d’autres approches de la part des autorités espagnoles », explique le quotidien. Auparavant, l’Espagne, contrairement à l’Italie et à la Grèce, a pu présenter ces dernières années son immigration irrégulière comme éminemment économique et ainsi accorder moins d’attention à ses engagements internationaux en matière d’asile.
    Mais l’immigration malienne pourrait revoir ce paradigme car ils constituent l’un des profils de réfugiés possibles les plus évidents. Et donc le fait que les principales personnes débarquées aient un profil de réfugié devrait obliger les autorités à garantir qu’elles aient accès à la demande d’une protection internationale et que leur demande puisse être enregistrée dans le port même.
    De manière générale, c’est d’ailleurs tout le Sahel qui inquiète les autorités espagnoles. « La pression est là et va continuer à augmenter car des flux de réfugiés venus de tout le Sahel et de la zone subsaharienne continuent de se diriger vers les côtes africaines avec l’intention d’émigrer », affirment des sources du ministère de l’Intérieur. Et les Maliens ne sont pas les seuls à partir de Mauritanie. Toujours selon El Pais, la pression des autorités marocaines pour contrôler les départs depuis leurs côtes a forcé les candidats à l’immigration syriens et pakistanais à partir plus au sud, vers la Mauritanie. Enfin, les arrivées en provenance d’Algérie ont augmenté d’environ 15% au premier semestre.
    Face à cet afflux de migrants en provenance des côtes africaines, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé une tournée en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie du 27 au 29 août où il s’agira de renforcer la coopération contre l’immigration irrégulière.
    Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5 000 migrants ont péri dans l’océan Atlantique sur les cinq premiers mois de l’année alors qu’ils tentaient d’atteindre les Canaries.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#mali#mauritanie

  • Canaries : près de 200 migrants sont arrivés à El Hierro dimanche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59215/canaries--pres-de-200-migrants-sont-arrives-a-el-hierro-dimanche

    Canaries : près de 200 migrants sont arrivés à El Hierro dimanche
    Par La rédaction Publié le : 19/08/2024
    Au total, ce sont 196 exilés qui sont arrivés au port d’El Hierro, aux Canaries, à bord de deux embarcations dimanche. Depuis le début de l’année, plus de 22 000 personnes ont atteint les îles espagnoles contre 9 800 l’année dernière sur la même période.
    Sur la route migratoire dangereuse des Canaries, les traversées ne réduisent pas. Dimanche 18 août, deux embarcations de fortune ont atteint les côtes espagnoles. Une première pirogue est arrivée par ses propres moyens au port de La Restinga avec 175 migrants, dont 13 mineurs et 7 femmes, à son bord.
    Selon leurs témoignages, ils ont fait un voyage de sept jours depuis le port de M’Bour, au Sénégal, rapporte l’agence de presse espagnole EFE. Les migrants étaient originaires du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie. Quelques heures plus tard, c’est une embarcation bien moins chargée qui est arrivée dans le port espagnol, escortée par les gardes-côte. Dans cette seconde embarcation, 21 personnes d’origine subsaharienne, dont une femme, voyageaient. Toujours selon EFE, les exilés des deux cayucos - pirogue régulièrement utilisée pour les traversées - ont été transférés au Centre d’accueil temporaire pour étrangers de San Andrés, dans la municipalité de Valverde. Ils y sont pris en charge par les membres du collectif d’ONG Corazón orange – Ebria Sonko et « resteront en garde à vue jusqu’à leur orientation vers d’autres ressources extérieures à l’île ».
    Fuyant les crises économiques ou politiques, les migrants, subsahariens majoritairement, sont de plus en plus nombreux à prendre la mer pour tenter de rejoindre l’Europe, notamment l’Espagne. Entre le 1er janvier et le 15 août 2024, 22 304 migrants sont arrivés aux Canaries contre 9 800 sur la même période l’année dernière (soit une hausse de 126 %), selon les autorités espagnoles.
    Face à cet afflux d’arrivées, les îles Canaries ne parviennent plus à assurer l’accueil des mineurs non accompagnés. Selon les autorités locales, près de 6 000 mineurs sont bloqués sur l’archipel espagnol. Alors que nombre d’entre eux vivent dans des centres saturés et insalubres, les régions en Espagne continentale refusent de les accueillir.
    Et si certains exilés parviennent à atteindre le sol espagnol, d’autres n’ont pas cette chance car cette route des Canaries est particulièrement meurtrière. Plus de 4 800 migrants sont morts en tentant de rejoindre les Canaries par la mer de janvier à mai, selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Soit 33 décès par jour.
    Si par malheur, une embarcation dévie trop de sa trajectoire initiale le long des côtes africaines - à cause des forts courants marins - et se retrouve au large, c’est la mort assurée. Dans l’immensité de l’océan Atlantique, les pirogues n’ont presque aucune chance d’être retrouvées et les passagers sont condamnés à mourir de soif et de faim.Ce fut vraisemblablement le cas mardi 6 août. Une pirogue avec 14 cadavres a été retrouvée au large de la République dominicaine, en mer des Caraïbes et selon les premiers éléments retrouvés à bord, dont des documents d’identité mauritaniens et sénégalais, la pirogue avait pris la route des Canaries avant de dériver de l’autre côté de l’Atlantique.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mali#mauritanie#gambie#espagne#canaries#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#sante#mauritanie#sante#atlantique

  • Ceuta : saturé, le centre pour migrants n’accueille plus de nouveaux arrivants - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58874/ceuta--sature-le-centre-pour-migrants-naccueille-plus-de-nouveaux-arri

    Ceuta : saturé, le centre pour migrants n’accueille plus de nouveaux arrivants
    Par Marlène Panara Publié le : 02/08/2024
    Le centre d’accueil pour migrants de l’enclave de Ceuta a été contraint jeudi de fermer ses portes après décision du ministère espagnol de l’Intérieur, à cause de sa surpopulation. Une fermeture qui a forcé les nouveaux arrivants à camper devant la structure, sur le trottoir. D’une capacité de 512 places, ce centre héberge actuellement plus de 600 personnes. Ceuta saturée. Jeudi 1er août, le ministère de l’Intérieur a ordonné au CETI, le centre d’hébergement des migrants de l’enclave espagnole située au Maroc, à fermer ses portes. Aucun nouvel arrivant ne pourra donc y être accueilli. D’après la presse espagnole, cette décision force actuellement une trentaine d’exilés à camper dehors devant la structure, faute de solutions.
    Dans la matinée le même jour, dix personnes ont gagné la péninsule sur décision de la police nationale, après un premier entretien d’asile effectué à Ceuta. D’après El Mundo, « ces départs progressifs concernent généralement des personnes subsahariennes transférées via un processus d’accueil humanitaire, laissant dans l’attente la majorité des Marocains ». Depuis quelques mois, de nombreux migrants débarquent à Ceuta après une traversée à la nage depuis le Maroc. Ainsi en juillet, « plusieurs centaines » de tentatives de traversée ont été décomptées par les autorités, déclenchant le déploiement d’effectifs policiers supplémentaires dans la zone. Le 30 juillet notamment, une soixantaine de personnes ont tenté d’atteindre Ceuta à la nage, et huit ont finalement débarqué sur une de ses plages. Tous, dont six mineurs, ont été pris en charge par la Croix-Rouge espagnole.
    Le CETI de l’enclave manque donc de place pour accueillir les nouveaux arrivants. D’une capacité de 512 lits, il abrite actuellement plus de 600 personnes. D’après les autorités de la ville, c’est plus de 350% de plus qu’en 2023 à la même période. Pour désengorger la structure, de petits centres « ponctuels » ont été ouverts dans d’autres quartiers de la ville, indique El Faro de Ceuta. Des initiatives désormais insuffisantes, et qui font craindre une détérioration des conditions de vie des exilés.
    Si la saturation du centre s’explique par des arrivées plus régulières dans l’enclave, elle résulte aussi d’une gestion administrative contraignante. Les transferts de migrants – mineurs et adultes - sont en effet organisés au compte-goutte vers le continent.
    Les migrants se retrouvent parfois à patienter durant des mois, faisant pression sur leur structure de première arrivée.
    Depuis le début de l’année, les partis politiques à la tête des régions espagnoles s’écharpent régulièrement sur la question de l’accueil des migrants, notamment ceux débarqués aux Canaries. L’archipel concentre en effet la majorité des arrivées d’exilés en Espagne : depuis le début de l’année, sur les 26 000 personnes arrivées dans le pays, plus de 19 000 ont débarqué aux Canaries. Début juillet, Madrid avait ordonné le transfert en urgence de 400 mineurs sur le continent, l’archipel ne pouvant plus accueillir dans des conditions décentes les 6 000 jeunes présents au total sur ses îles.
    Une mesure prise à la va-vite que le gouvernement aimerait inscrire dans le marbre. Le 22 juillet, il a présenté au Parlement une réforme de la loi Immigration : le texte propose notamment une modification de l’article 35, qui acterait l’accueil obligatoire des mineurs non accompagnés dans les différentes structures du pays, lorsqu’un territoire (comme les Canaries ou les enclaves) dépasse 150% de sa capacité d’accueil.
    « L’idée de cette réforme, c’est de soulager les points d’entrée migratoires : Ceuta, Melilla, et les Canaries, avec l’élaboration d’un mécanisme de solidarité semblable à celui que veut appliquer l’Union européenne entre les pays membres, explique à InfoMigrants Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne contemporaine. Cette situation est conséquente du système décentralisé espagnol, où l’État n’a pas la main sur l’accueil des migrants ». Pour le spécialiste, « les partis espagnols sont capables de trouver un compromis, mais ils devront dépasser leurs crispations politiques ». En Espagne, chaque région ou communauté est présidée par un parti politique. Depuis les dernières élections de mai 2023, c’est le Parti populaire (PP), de la droite conservatrice, qui en dirige la majorité. Quant au gouvernement, il est dirigé par une coalition de centre gauche composée du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), du Parti des socialistes de Catalogne (PSC) et de l’alliance Sumar (SMR).
    « Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la droite dans son ensemble est favorable à la répartition, qu’elle considère comme un devoir de solidarité, tient à souligner Benoît Pellistrandi. Mais certains présidents de région du PP ont été élus avec le soutien de Vox, d’extrême-droite, vent debout contre la réforme et qui surfe sur la question migratoire pour séduire les électeurs. C’est cette compétition au sein des droites qui peut entraver le compromis ». Et compliquer le quotidien des migrants tout juste arrivés.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#ceuta#melilla#canaries#migrationirreguliere#sante#politiquemigratoire#mineur#afriquesubsaharienne

  • Une nouvelle pirogue avec 209 migrants interceptée au large du Sénégal - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58780/une-nouvelle-pirogue-avec-209-migrants-interceptee-au-large-du-senegal

    Une nouvelle pirogue avec 209 migrants interceptée au large du Sénégal
    Par La rédaction Publié le : 29/07/2024
    L’armée sénégalaise a indiqué avoir intercepté vendredi une nouvelle pirogue de 209 migrants au large du Sénégal. Le bateau était parti quatre jours plus tôt de Gambie. La semaine dernière, une pirogue similaire avait déjà été interceptée par l’armée alors qu’elle tentait de rejoindre les Canaries.L’annonce est quasiment identique à celle de la semaine dernière. Vendredi 26 juillet, l’armée sénégalaise a intercepté une pirogue sur laquelle se trouvaient 209 migrants qui cherchaient à rejoindre l’archipel espagnol des Canaries. Le bateau a été saisi au large de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal.
    Selon le service de communication des armées, la pirogue était partie de Bara, dans le nord de la Gambie, le 22 juillet. À bord se trouvaient 187 Gambiens, 15 Sénégalais, quatre Guinéens de Guinée Bissau, deux Maliens, et un Guinéen de Guinée Conakry.
    Les candidats au départ sont arrivés à Dakar vendredi après-midi « pour des vérifications et leurs identifications », a précisé l’armée sénégalaise. Cette interception est la dernière en date d’une longue série ces derniers mois. À peine une semaine plus tôt, l’armée sénégalaise avait déjà intercepté une pirogue de 202 personnes dans la localité de Lompoul, une zone de pêche dans le nord du pays.
    Cette nouvelle opération de l’armée survient également une semaine après un naufrage dans lequel au moins 25 personnes sont mortes au large de la Mauritanie. Début juillet, un autre naufrage meurtrier, également survenu au large de la Mauritanie, a fait, lui, au moins 89 morts et 70 disparus.La route de l’Atlantique, qui mène les migrants jusqu’aux îles Canaries, porte de l’Europe, est particulièrement dangereuse à cause de ses forts courants et parce que les bateaux sont souvent surchargés, et en mauvais état. Ils ne sont surtout pas aptes à de tels parcours de navigation et les passagers manquent généralement d’eau potable à bord pour affronter les multiples jours de traversée. Pourtant, cette route est de plus en plus empruntée, notamment à cause des multiples contrôles en Méditerranée. Plus de 5 000 personnes sont mortes en essayant de rejoindre l’Espagne par la mer sur les cinq premiers mois de l’année 2024, dont 4 800 vers les Canaries, soit 33 morts par jour, selon Caminando Fronteras, une ONG espagnole.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#canaries#atlantique#routemigratoire#gambie#guineeconakry#sante

  • Au Sénégal, plus de 250 « migrants irréguliers » interceptés en deux jours, selon la marine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/07/22/au-senegal-plus-de-250-migrants-irreguliers-interceptes-en-deux-jours-selon-

    Au Sénégal, plus de 250 « migrants irréguliers » interceptés en deux jours, selon la marine
    Le Monde avec AFP
    Plus de 250 « migrants irréguliers » venus de différents pays d’Afrique de l’Ouest, dont plusieurs femmes, ont été interceptés, vendredi 19 et samedi 20 juillet, au Sénégal, selon la marine, quelques jours après un naufrage meurtrier au large de la Mauritanie voisine d’une embarcation partie des côtes sénégalaises.
    Cinquante-sept « candidats à l’émigration irrégulière » ont été « interpellés » samedi matin « à terre » par une patrouille de la marine sénégalaise à Saint-Louis, une zone de pêche dans le nord du pays, a annoncé sur le réseau social X la direction des relations publiques des armées (Dirpa), sans plus de détails.
    Plus tôt, la Dirpa avait fait état de l’interception vendredi de plus de 202 « migrants irréguliers » à bord d’une pirogue. L’embarcation a été arrêtée par un patrouilleur de la marine dans la localité de Lompoul, une autre zone de pêche dans la même partie Nord.
    Les candidats à l’émigration interpellés samedi comptent 22 Sénégalais dont 4 femmes, 14 Ivoiriens dont 11 femmes, 17 Maliens et 4 Gambiens, selon la Dirpa. Parmi ceux interceptés vendredi, il y avait 5 femmes et un mineur. Ils ont été « remis aux services compétents » vendredi, a précisé la Dirpa qui n’a pas précisé leurs nationalités.
    Près de 90 migrants partis pour l’Europe ont péri début juillet au large de la Mauritanie lorsque leur navire a chaviré et des dizaines de personnes ont été portées disparues dans ce drame. L’embarcation était partie de la frontière entre la Gambie et le Sénégal avec 170 passagers à bord, selon l’agence de presse officielle mauritanienne qui cite des survivants. Le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, avait appelé après ce drame les jeunes à ne pas emprunter la périlleuse route de l’Atlantique vers l’Europe. « Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues », avait-il précisé à Saint-Louis (nord), devant des centaines de jeunes. « L’avenir du monde est en Afrique et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », a-t-il estimé.
    La route de l’Atlantique est particulièrement dangereuse à cause de ses forts courants et parce que les migrants y voyagent sur des bateaux surchargés, parfois pas en état de naviguer, manquant généralement d’eau potable. Mais elle est de plus en plus empruntée à cause du renforcement de la surveillance en Méditerranée par de jeunes gens en quête d’un meilleur avenir en Europe.
    Plus de 5 000 personnes sont mortes en essayant de rejoindre l’Espagne par la mer sur les cinq premiers mois de l’année, soit 33 morts par jour, selon Caminando Fronteras, une ONG espagnole. Il s’agit du nombre de décès quotidiens le plus élevé depuis que l’ONG a commencé à collecter des données en 2007.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#migrationirreguliere#sante#espagne#canaries#routemigratoire#mauritanie#saintlouis#loumpoul

  • Espagne : plus de 350 migrants débarquent sur Grande Canarie en moins de 24 heures - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58585/espagne--plus-de-350-migrants-debarquent-sur-grande-canarie-en-moins-d

    Espagne : plus de 350 migrants débarquent sur Grande Canarie en moins de 24 heures
    Par La rédaction Publié le : 22/07/2024
    Entre jeudi soir et vendredi, 377 exilés ont été escortés par les secours maritimes espagnols ou sont arrivés de leur propre chef sur l’archipel des Canaries. La forte hausse de ces arrivées par rapport à 2023 se confirme, avec plus de 20 000 personnes débarquées depuis janvier. En l’espace de 24 heures, du jeudi 18 au vendredi 19 juillet, 377 migrants ont débarqué sur Grande Canarie, la plus grande île de l’archipel espagnol des Canaries. L’une des embarcations est arrivée dans l’archipel sans aucune forme d’assistance, vendredi. Le bateau a échoué sur la plage de Las Burras, sur la commune de San Augustin, au sud de l’île.
    Soixante quatre personnes étaient à bord. À leur arrivée sur la plage, bordée d’hôtels, les exilés se sont allongés sur le sable, épuisés, raconte l’agence de presse Reuters. L’un des rescapés était presque immobile et beaucoup peinaient à marcher, sous les yeux des habitants et touristes qui se trouvaient sur la plage.
    Des couvertures de survie leur ont été distribuées par des équipes de secours, tandis que certains exilés ont été transportés sur des civières. Onze migrants ont été transportés à l’hôpital, dont quelques-uns par hélicoptère. Quatre d’entre eux se trouvaient dans un état critique, toujours selon Reuters.Deux mineurs ont également été transportés vers des services hospitaliers dédiés aux enfants sur l’île, pour un examen plus approfondi.
    Le même jour, dans la matinée, une embarcation avait été repérée à une quinzaine de kilomètres au sud-est de l’île de Grande Canarie. Elle a été escortée jusqu’au port d’Arguineguin par le Salvamento Marítimo (la société de sauvetage maritime espagnole), rapporte l’agence de presse espagnole Efe. Près de 150 personnes étaient à bord, toutes originaires d’Afrique subsaharienne.
    La veille déjà, deux embarcations transportant 158 migrants étaient arrivées au même port d’Arguineguin aux alentours de 17 heures, après avoir été repérées à 17 km de l’île et elles aussi escortées par les garde-côtes. Au moins l’un des rescapés se trouvait dans un état critique et a été pris en charge sur une civière, indique Reuters.
    D’après le ministère de l’Intérieur espagnol, près de 20 000 migrants sont arrivés dans l’archipel depuis janvier, soit une hausse de 160 % par rapport à la même période de l’année dernière.
    Un grand nombre de ces arrivants sont des mineurs non accompagnés. D’après le ministère de l’Intérieur espagnol, près de 6 000 d’entre eux se trouveraient actuellement dans l’archipel. Or, les capacités d’accueil de ces jeunes y sont limitées à 2 000 places. Le 10 juillet, le gouvernement espagnol a pris la décision de transférer 400 mineurs vers la péninsule pour désengorger l’archipel.
    En début de semaine dernière, deux jours avant cette série d’arrivées à Grande Canarie, le 16 juillet, une fillette de deux ans est morte sur cette route maritime des Canaries. La pirogue dans laquelle elle se trouvait avait été repérée à un kilomètre de la petite île d’El Hierro. Évacuée via hélicoptère par les secours, son décès a été constaté à l’hôpital de Tenerife. Dans la même embarcation, un jeune de 20 ans a également perdu la vie.
    Plus de 4 800 migrants sont morts en tentant de rejoindre les Canaries par la mer de janvier à mai selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Soit 33 décès par jour. Mi-juin, une embarcation partie des côtes mauritaniennes, à la dérive depuis 17 jours, avait été découverte à plus de 800 km des côtes canariennes par un navire commercial. À son bord se trouvaient six cadavres. D’après Caminando Fronteras, près de 150 exilés avaient pris place dans la pirogue. Si une soixantaine ont pu être secourus, près de 80 seraient toujours portés disparus.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#afriquesubsaharienne#sante#routemigratoire#mineur#mortalite#migrationirreguliere

  • Sénégal: plus de 250 «migrants irréguliers» interceptés en deux jours
    https://www.dakaractu.com/Senegal-plus-de-250-migrants-irreguliers-interceptes-en-deux-jours_a25126

    Sénégal : plus de 250 « migrants irréguliers » interceptés en deux jours
    Plus de 250 « migrants irréguliers » venus de différents pays d’Afrique de l’ouest, dont plusieurs femmes, ont été interceptés vendredi et samedi au Sénégal, selon la marine, quelques jours après un naufrage meurtrier au large de la Mauritanie voisine d’une embarcation partie des côtes sénégalaises.
    Cinquante-sept « candidats à l’émigration irrégulière » ont été « interpellés » samedi matin « à terre » par une patrouille de la marine sénégalaise à Saint-Louis, une zone de pêche dans le nord du pays, a annoncé sur X la direction des relations publiques des armées (Dirpa), sans plus de détails. Plus tôt, la Dirpa avait fait état de l’interception vendredi de plus de 202 « migrants irréguliers » à bord d’une pirogue. L’embarcation a été arrêtée par un patrouilleur de la marine dans la localité de Lompoul, une autre zone de pêche dans la même partie Nord. Les candidats à l’émigration interpellés samedi comptent 22 Sénégalais dont quatre femmes, 14 Ivoiriens dont 11 femmes, 17 Maliens et quatre Gambiens, selon la Dirpa. Parmi ceux interceptés vendredi, il y avait cinq femmes et un mineur. Ils ont été « remis aux services compétents » vendredi, dit la Dirpa qui n’a pas précisé leurs nationalités.
    Près de 90 migrants partis pour l’Europe ont péri début juillet au large de la Mauritanie lorsque leur navire a chaviré et des dizaines de personnes ont été portées disparues dans ce drame. L’embarcation était partie de la frontière entre la Gambie et le Sénégal avec 170 passagers à bord, selon l’agence de presse officielle mauritanienne qui cite des survivants. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko avait appelé, après ce drame, les jeunes à ne pas emprunter la périlleuse route de l’Atlantique vers l’Europe.
    « Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues », avait-il dit à Saint-Louis (nord), devant des centaines de jeunes. « L’avenir du monde est en Afrique, et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », a-t-il estimé.
    La route de l’Atlantique est particulièrement dangereuse à cause de ses forts courants et parce que les migrants y voyagent sur des bateaux surchargés, parfois pas en état de naviguer, manquant généralement d’eau potable. Mais elle est de plus en plus empruntée à cause du renforcement de la surveillance en Méditerranée par de jeunes gens en quête d’un meilleur avenir en Europe. Plus de 5.000 personnes sont mortes en essayant de rejoindre l’Espagne par la mer sur les cinq premiers mois de l’année, soit 33 morts par jour, selon Caminando Fronteras, une ONG espagnole. Il s’agit du nombre de décès quotidiens le plus élevé depuis que l’ONG a commencé à collecter des données en 2007.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#canaries#atlantique#routemigratoire#mortalite#sante#mauritanie

  • Gran Canaria: Des migrants épuisés, échouent sur la plage de Las Burras
    https://www.dakaractu.com/Gran-Canaria-Des-migrants-epuises-echouent-sur-la-plage-de-Las-Burras_a25

    Gran Canaria : Des migrants épuisés, échouent sur la plage de Las Burras
    Plusieurs migrants épuisés, ont été secourus sur la plage de Las Burras à Gran Canaria, en Espagne. Selon Reuters, une pirogue en provenance de l’Afrique a échoué, vendredi 19 juillet , devant des baigneurs surpris et le personnel d’urgence qui sont venus à leur secours. Le bateau transportant 64 personnes s’est rendu par ses propres moyens à la plage de Las Burras, sur l’île de Gran Canaria, ont indiqué les autorités. Onze migrants ont été transportés vers des hôpitaux, certains par hélicoptère, quatre d’entre eux étant dans un état critique. Après avoir atteint la plage bordée d’hôtels, de nombreux migrants gisaient sur le sable, l’air frêle et épuisé. L’un d’eux gisait à plat et presque immobile. Beaucoup avaient du mal à marcher. Le personnel d’urgence a remis aux migrants des couvertures en aluminium jaune, tandis que certains ont été placés sur des civières. Un policier tenait un bébé dans ses bras alors qu’il se tenait à côté d’une femme soignée par des médecins.
    Les baigneurs, dont des enfants, regardaient la scène tandis qu’une touriste tendait sa bouteille d’eau à un migrant. Le nombre de migrants arrivant irrégulièrement par la mer vers les îles Canaries, dans l’océan Atlantique, a grimpé de 160 % entre janvier et le 15 juillet par rapport à il y a un an, totalisant près de 20 000 personnes, selon le ministère espagnol de l’Intérieur.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#grancanaria#routemigratoire#atlantique#afrique#sante

  • Canaries : 400 mineurs transférés sur la péninsule pour répondre à la « crise humanitaire » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58380/canaries--400-mineurs-transferes-sur-la-peninsule-pour-repondre-a-la-c

    Canaries : 400 mineurs transférés sur la péninsule pour répondre à la « crise humanitaire »
    Par Marlène Panara Publié le : 11/07/2024
    Quatre cent jeunes migrants actuellement hébergés aux Canaries vont être transférés dans diverses régions de la péninsule ibérique. Cette décision intervient alors que les structures d’hébergement pour mineurs de l’archipel sont totalement saturées : 6 000 enfants y sont actuellement hébergés, pour une capacité de 2 000 places.
    Les Canaries en « urgence humanitaire ». L’archipel espagnole héberge actuellement près de 6 000 mineurs accompagnés, pour une capacité de 2 000 places. Dans un communiqué publié le 9 juillet, l’antenne espagnole de l’Unicef partage son inquiétude : il s’agit de mineurs « dont les droits ne sont pas respectés en raison de la saturation absolue du système de protection ». « Ces enfants et adolescents arrivés aux îles Canaries après un voyage dangereux ont besoin d’espaces sûrs », martèle l’institution onusienne.
    À l’issue d’une réunion, le 10 juillet, entre le gouvernement espagnol et les membres des communautés autonomes – équivalent des régions en France – le transfert sur la péninsule de 400 jeunes a été décidé. Y compris dans des régions dirigées par la droite espagnole, le Parti populaire (PP), qui jusqu’ici rechignait à accueillir ces mineurs.La région des Asturies (nord-ouest) a par exemple accepté de recevoir 24 mineurs, et touchera 1,28 million d’euros de la part du gouvernement pour les prendre en charge. L’Andalousie et l’agglomération de Madrid, accueilleront elles 30 jeunes, et la Catalogne, 31. Le délégué du gouvernement en Estrémadure, José Luis Quintana, a indiqué que sa région hébergera 30 mineurs. Il a appelé par ailleurs à davantage de « solidarité » face à « un authentique drame humain ».
    La ministre madrilène de la Famille, de la Jeunesse et des Affaires sociales, Ana Dávila, a regretté de son côté que le gouvernement espagnol ait décidé de « faire endosser » aux communautés autonomes « une répartition imposée » qui « ne résout rien ».Aucune modification de la loi sur les étrangers n’a en revanche été actée. L’Unicef avait pourtant appelé les autorités à trouver un accord qui permette « une politique de transfert efficace, agile et solidaire » des enfants. Le texte proposé initialement par le gouvernement proposait en effet de modifier de l’article 35 de la loi sur l’immigration, en rendant obligatoire la solidarité entre communautés. L’accueil de mineurs en provenance des Canaries reste donc dépendant du bon-vouloir des communités autonomes.
    Les îles des Canaries voient débarquer chaque jour ou presque des dizaines de migrants, originaires d’Afrique subsaharienne pour la plupart et du Maroc. Depuis le 1er janvier 2024, un peu plus de 19 000 personnes sont arrivées dans l’archipel, soit en augmentation de 167% par rapport à la même période l’année dernière.
    Parmi eux figurent de nombreux mineurs non accompagnés, hébergés sur les îles espagnoles en attendant leur transfert dans d’autres régions d’Espagne. Ces derniers mois, des polémiques ont surgi après plusieurs témoignages faisant état de mauvais traitements au sein de ces structures.En avril, cinq personnes travaillant dans le centre pour mineurs La Santa de Lanzarote ont été provisoirement suspendus. Ils sont soupçonnés d’avoir forcé au moins cinq jeunes à commettre des délits (vol, destruction de mobiliers...) dans la structure, pour saboter son fonctionnement. Les jeunes qui refusaient étaient privés de sortie, et d’activités de loisirs. Les employés retardaient aussi leur procédure d’obtention de papiers en Espagne. Ceux qui acceptaient percevaient un « salaire hebdomadaire ».
    Ailleurs dans l’archipel, un autre centre pour mineurs a été, à plusieurs reprises, pointé du doigt. Mi-novembre 2023, douze jeunes migrants ont assuré à la justice espagnole avoir été maltraités par des éducateurs et le directeur du centre d’accueil Acorán de Las Palmas, à Grande Canarie. L’un des mineurs, immobilisé par un éducateur, a reçu des « coups violents » de la part du directeur de la structure gérée par l’ONG Fundación Respuesta Social Siglo XXI.

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