• Soignantes, le grand épuisement
    https://disclose.ngo/fr/article/soignantes-le-grand-epuisement

    A l’hôpital, les infirmières et les aides-soignantes sont les plus touchées par les accidents du travail, et les plus exposées aux risques cancérogènes. Des soignantes doivent encore se battre pour faire reconnaître leurs maladies professionnelles. Lire l’article

  • Differential impact of endocrine therapy and chemotherapy on quality of life of breast cancer survivors: a prospective patient-reported outcomes analysis | Annals of Oncology | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/annonc/advance-article-abstract/doi/10.1093/annonc/mdz298/5583691

    Published:08 October 2019

    Background

    In early breast cancer (BC), there has been a trend to escalate endocrine therapy (ET) and to de-escalate chemotherapy (CT). However, the impact of ET versus CT on the quality of life (QoL) of early BC patients is unknown. Here, we characterize the independent contribution of ET and CT on patient-reported outcomes (PROs) at 2 years after diagnosis.
    Patients and methods

    We prospectively collected PROs in 4262 eligible patients using the European Organization for Research and Treatment of Cancer QLQ-C30/BR23 questionnaires inside CANTO trial (NCT01993498). The primary outcome was the C30 summary score (C30-SumSc) at 2 years after diagnosis.
    Results

    From eligible patients, 37.2% were premenopausal and 62.8% postmenopausal; 81.9% received ET and 52.8% CT. In the overall cohort, QoL worsened by 2 years after diagnosis in multiple functions and symptoms; exceptions included emotional function and future perspective, which improved over time. ET (Pint = 0.004), but not CT (Pint = 0.924), had a persistent negative impact on the C30-SumSc. In addition, ET negatively impacted role and social function, pain, insomnia, systemic therapy side-effects, breast symptoms and further limited emotional function and future perspective recovery. Although CT had no impact on the C30-SumSc at 2-years it was associated with deteriorated physical and cognitive function, dyspnea, financial difficulties, body image and breast symptoms. We found a differential effect of treatment by menopausal status; in premenopausal patients, CT, despite only a non-significant trend for deteriorated C30-SumSc (Pint = 0.100), was more frequently associated with QoL domains deterioration than ET, whereas in postmenopausal patients, ET was more frequently associated with QoL deterioration, namely using the C30-SumSc (Pint = 0.004).
    Conclusion(s)

    QoL deterioration persisted at 2 years after diagnosis with different trajectories by treatment received. ET, but not CT, had a major detrimental impact on C30-SumSc, especially in postmenopausal women. These findings highlight the need to properly select patients for adjuvant ET escalation.

    #cancer_du_sein #hormonothérapie #traitement_endocrinien #qualité_de_vie #paywall

    • Un article sur les mauvais effets de l’hormonothérapie, suite à l’étude de L’Hôpital Gustave Roussy

      Cancer et ménopause : l’hormonothérapie dégrade plus la qualité de vie que la chimio
      https://www.ledauphine.com/magazine-sante/2019/10/28/cancer-et-menopause-l-hormonotherapie-degrade-plus-la-qualite-de-vie-que

      Cancer et ménopause : l’hormonothérapie dégrade plus la qualité de vie que la chimio
      Chez les femmes ménopausées, la qualité de vie est plus altérée sur le long terme par l’hormonothérapie que par la chimiothérapie.
      Chez les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein, l’hormonothérapie provoquerait plus d’effets indésirables que la chimiothérapie. Sur le long terme, le confort de vie au quotidien s’en trouverait altéré.

      L’hormonothérapie prévient efficacement (JE NOTE SIC) le risque de rechute des cancers du sein hormono-dépendants*. Mais cette stratégie thérapeutique impacterait durablement la qualité de vie des femmes ménopausées.

      Pour en savoir plus, l’équipe du Dr Inès Vaz-Luis, oncologue spécialiste du cancer du sein et chercheuse à Gustave-Roussy**, a suivi 4 262 femmes atteintes d’un cancer du sein. Leur qualité de vie a été évaluée lors du diagnostic, puis à 1 et 2 ans. « Le traitement de ces patientes était composé de chirurgie et pour certaines de chimiothérapie et/ou de radiothérapie », détaillent les scientifiques. Environ 75 à 80% d’entre elles étaient ensuite placées sous hormonothérapie pendant un minimum de 5 ans.

      l’hormonothérapie du #cancerdusein sur la qualité de vie des patientes, étudié grâce à une analyse de la cohorte CANTO portant sur plus de 4 200 patientes.

      Deux ans après le diagnostic…
      Globalement, la qualité de vie s’est dégradée chez toutes les patientes.

      Mais les séquelles ont pris plus d’ampleur chez les femmes sous hormonothérapie. Précisément, deux ans après le diagnostic, « l’hormonothérapie (…) a un impact plus long et plus délétère sur la qualité de vie notamment des femmes ménopausées ».

      L’impact de la chimio plus lourd chez les femmes non ménopausées
      A l’inverse, « l’impact de la chimiothérapie est plus important sur la qualité de vie des femmes non ménopausées, particulièrement sur la détérioration des #fonctions_cognitives ».

      La prévention est de mise alors que les recommandations internationales se basent sur une prescription de l’hormonothérapie pendant 5 à 10 ans . Objectif, repérer les profils à risque pour leur « proposer une prise en charge des symptômes les plus impactant, notamment ceux liés à la ménopause, les douleurs musculo-squelettiques, la dépression, la fatigue sévère, ou encore les dysfonctions cognitives, et d’y associer des soins de support comme l’exercice physique et les thérapies cognitivo-comportementales ».

      En fait on va encore te dire que c’est psychologique et qu’il faut jouer du zygomatique plus souvent ?

      *A eux seuls, les cancers hormono-dépendants représentent 75% des cancers du sein
      **Laboratoire « Identification de nouvelles cibles thérapeutiques en cancérologie » (Inserm/Université ParisSud/Gustave Roussy)

  • Une IA capable de détecter le cancer du sein
    https://usbeketrica.com/article/ia-capable-detecter-cancer-sein

    Une équipe de chercheurs du MIT a mis au point une intelligence artificielle capable de détecter un cancer du sein jusqu’à cinq ans avant sa formation, quelle que soit la couleur de peau de la patiente.

    Chaque année, on compte 54 000 nouvelles personnes touchées par le cancer du sein en France, ce qui en fait le cancer le plus répandu chez les femmes. Malgré des campagnes de dépistage importantes, de nombreux cas sont repérés trop tard pour être soignés efficacement. Face à cet enjeu, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) essaient d’intégrer l’intelligence artificielle à leurs recherches afin de dépister le cancer plus tôt. Les résultats de leurs travaux ont été publiés, mardi 7 mai, dans la revue Radiology.

    L’intelligence artificielle sur laquelle travaille le MIT permettrait de prédire un cancer du sein jusqu’à cinq ans avant son apparition, à travers l’analyse d’une simple mammographie. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les données de plus de 60 000 patientes issues de l’Hôpital général du Massachusetts, précise le site du MIT. Comme les images utilisées avaient été prises plusieurs années auparavant, les chercheurs ont été en mesure d’apprendre à la machine quelles mammographies correspondaient à des femmes ayant développé le cancer du sein et lesquelles ne présentaient aucun signe de cancer.
    Une IA (un peu) plus inclusive

    Pour rendre leur intelligence artificielle plus équitable, les scientifiques lui ont montré des données représentatives de différentes couleurs de peau (l’enjeu étant de permettre à l’IA de repérer les signes avant-coureurs d’un cancer aussi bien sur des personnes blanches que non blanches). Verdict des chercheurs : « Cela fonctionne aussi bien sur des patientes noires que sur des personnes blanches ».

    Données issues d’une étude publiée en 2014 sur le site Wiley Online Library

    La diversité des données reste toutefois très faible, puisque seulement 5 % d’entre elles concernent des femmes noires et 4 % des femmes asiatiques, alors que 81 % proviennent de patientes à la peau blanche. Les chercheurs du MIT cherchent à inclure encore davantage les minorités dans leurs recherches, comme ils l’expliquent au site Engadget : « Nous continuons activement les collaborations avec d’autres hôpitaux pour faire en sorte que notre modèle soit équitable et qu’il fonctionne sur des populations diverses. »
    Un enjeu d’avenir

    Ces enjeux deviennent de plus en plus importants à mesure que l’intelligence artificielle fait son entrée dans le domaine de la santé et de la médecine prédictive. Aujourd’hui, aux États-Unis, les femmes noires ont 42% plus de risques de mourir d’un cancer du sein que les femmes blanches, précise le MIT. Parallèlement, les femmes noires, hispaniques et asiatiques développent le cancer du sein plus tôt en moyenne que les femmes blanches. Et avec le recours à l’intelligence artificielle, ces inégalités risquent encore s’amplifier si les données fournies aux IA ne sont pas plus représentatives.

    Pour gommer ces biais, il s’agit donc de renouveler et diversifier les données médicales. Et il y a fort à faire en la matière puisque, depuis vingt ans, les inégalités liées à la couleur de peau face au cancer n’ont pas diminué, comme le montre une étude publiée en 2014. Elles auraient même augmenté dans le cas du cancer du sein.

    #inégalités #cancer_du_sein #MIT #IA #prédictions_médicales

    • L’intelligence artificielle sur laquelle travaille le MIT permettrait de prédire un cancer du sein jusqu’à cinq ans avant son apparition, à travers l’analyse d’une simple mammographie. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les données de plus de 60 000 patientes issues de l’Hôpital général du Massachusetts, précise le site du MIT. Comme les images utilisées avaient été prises plusieurs années auparavant, les chercheurs ont été en mesure d’apprendre à la machine quelles mammographies correspondaient à des femmes ayant développé le cancer du sein et lesquelles ne présentaient aucun signe de cancer.

      A noter : utilisation du conditionnel et sauf erreur de ma part on est bien sur des bases de travail statistiques et on détecte donc des corrélations et des probabilités, pas des causalités...

    • oui @suske tout cela est au conditionnel, on est d’accord que ce n’est pas très scientifique. Mais ça signifie aussi qu’un cancer du sein peut débuter 5 ans avant et non pas seulement 2 ans comme les médecins le disent souvent.
      Quand j’ai présenté une mammographie de plus de 20 ans avec des annotations au même endroit de cellules bizarres à Curie on m’a répondu que « la médecine n’est pas une science exacte ». Et il y a 10 ans, consultant en urgence, je me suis fait insulter par une gynéco parce que « madame ce sont vos glandes mammaires, c’est normal vous avez des seins, vous êtes une femme ».
      J’estime que les études techniques ça fait surtout plaisir aux techniciens de la santé et à ceux qui espèrent un retour sur investissement à force de #fichage.
      Et que tant que le corps médical refusera d’écouter les patient·es, les médecin·es continueront d’accumuler les erreurs médicales et les diagnostics d’ignares dangereux.
      Donc, chères sœurs, faites vous confiance, changez de médecin si il ou elle refuse de vous entendre.
      #santé #médecine #ecouter_les_femmes

    • L’étude originale :
      A Deep Learning Mammography-based Model for Improved Breast Cancer Risk Prediction | Radiology
      https://pubs.rsna.org/doi/abs/10.1148/radiol.2019182716

      Abstract
      Background
      Mammographic density improves the accuracy of breast cancer risk models. However, the use of breast density is limited by subjective assessment, variation across radiologists, and restricted data. A mammography-based deep learning (DL) model may provide more accurate risk prediction.

      Purpose
      To develop a mammography-based DL breast cancer risk model that is more accurate than established clinical breast cancer risk models.
      […]
      Conclusion
      Deep learning models that use full-field mammograms yield substantially improved risk discrimination compared with the Tyrer-Cuzick (version 8) model.

      Et, en effet, il s’agit de comparer des méthodes de détection. Le résultat principal se lit sur ce graphique (dit #courbe_ROC)


      Figure 2 : Receiver operating characteristic curve of all models on the test set. All P values are comparisons with Tyrer-Cuzick version 8 (TCv8). DL = deep learning, hybrid DL = DL model that uses both imaging and the traditional risk factors in risk factor logistic regression, RF-LR = risk factor logistic regression.

      Il montre que la courbe (en rouge) correspondant à l’utilisation de l’IA sur l’image et les facteurs de risque classiques produit toujours un plus faible nombre de faux positifs que les méthodes sans IA.

      La courbe verte (IA sur l’image seule) n’est pas aussi performante que la rouge ; elle est moins bonne que la méthode traditionnelle dans le bas de la courbe.

      La « détection parfaite » correspondrait à deux segments de droite longeant les bords gauche et supérieur du carré.

    • Comme tu le soulignes, @vraiment, l’étude ne porte que sur les éléments médicaux. Aucune trace des déclarations des patientes, en effet.

      Mais ça signifie aussi qu’un cancer du sein peut débuter 5 ans avant

      Je reformulerais en précisant que l’étude montre que le cancer était détectable (par ces méthodes) dans les 5 ans qui précèdent sa détection effective. L’étude a porté sur 40000 mammographies effectuées dans un intervalle de 4 ans (2009 à 2012) dans un grand centre médical et en recoupant d’une part avec le registre des tumeurs déclarées dans les 5 ans suivant de 5 hôpitaux, mais aussi avec des mammographies post-traitement.

      Le délai de détection ainsi gagné par l’utilisation de ces techniques n’est pas indiqué. Ni, à mon avis, aisément déterminable.

    • 100% d’accord sur l’écoute.

      Une des difficultés est aussi de s’exprimer face au médecin... Ici on est clairement dans une idée du type : une mammo, une AI et le tour est joué. L’écoute de l’expression des patientes est limite inutile dans ce paradigme. Pour cela je n’ai pas apprécié cet article dont la structure me semble conforter ce défaut :
      1. titre factuel favorable à l’AI
      2. rappel de « l’importance de la détection précoce »
      3. conditionnel : possibilité de prédire jusqu’à 5 ans
      4. le tout sur base de dossiers d’imagerie...

      Il ressort une impression de « on va pouvoir détecter tout à temps » alors que ce que je comprends c’est que l’AI réduit (logiquement) un peu la subjectivité de l’interprétation. C’est déjà bien, pas besoin d’en rajouter en parlant de capacité de l’AI et de prédictibilité...

    • Moi je me questionne du coup sur ce qui change sur une mammographie en fonction de la couleur de peau ; le contraste de l’image résultante n’est pas le même ? (a priori c’est pas ça) Ou c’est que les cancers du sein ne se développent pas forcément de la même façon suivant le milieu social, la couleur ?

      The majority of existing risk models were developed on predominantly white populations (1,3,4) and have known limitations in predicting risk for other racial groups (17–20)

    • Relativement à la mammographie, le facteur #densité_mammaire (#breast_density) est régulièrement mis en avant.

      cf. les explications de la Clinique Mayo où l’on voit clairement l’impact sur la lecture de l’image.

      Après, le lien entre l’ethnicité, la densité mammaire et le niveau de risque relatif est discuté. Deux exemples, après recherche rapide,…

      • ici une étude de 2007, Mammographic breast density and race qui conclut que le lien densité/race existe mais qu’il disparait lorsqu’on prend en compte les facteur âge et IMC (Indice de Masse Corporel) … sauf pour les Asiatiques
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17377060

      • là, en Nouvelle-Zélande en 2013, c’est le contraire…
      Age and Ethnic Differences in Volumetric Breast Density in New Zealand Women : A Cross-Sectional Study
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3729838

      As well as expected age differences, we found differential patterns of breast density by ethnicity consistent with ethnic differences seen in breast cancer risk. Breast density may be a contributing factor to NZ’s well-known, but poorly explained, inequalities in breast cancer incidence.

      Comme l’indique la conclusion de cette dernière étude, on ne sait pas pourquoi…

      Les quatre références citées en note (17 à 20) par l’étude sur l’IA se contentent de constater les différences, comparent la sous-estimation des risques obtenus par différentes méthodes et, éventuellement, proposent des étalonnages (anglais : calibration) différents pour les différentes races.

  • Avec l’espoir que je vais enfin rencontrer un être humain,
    6 mois d’attente pour ce rdv,
    c’est la 4em gynéco que je vais voir,
    je veux seulement discuter avant de choisir qui me suivra après le machin.
    Ça lui parait saugrenu on dirait.
    Bon, ce sera pas celle-là en tout cas, 40 minutes en salle d’attente, 10 minutes à parler, elle prélève quand même les 30€ à la CMU, pas de petit profit n’est-ce pas.
    Mais surtout, cette phrase qui m’exaspère
    « Estimez vous heureuse, il y en a d’autres qui y laisse leur sein. »
    J’ai juste répondu que je ne faisais pas de compétition, que chacun avait son ressenti et que mon parcours avait été une grande souffrance car sans aide ni suivi correct.

    Elle a bien rempli toutes les cases de son dossier informatique voire plus, une deuxième fois après sa secrétaire qui me demande même si j’ai allaité, aaah le fichage médical … ça doit être pour lactalis surement. A peine dans la rue, je me rends compte qu’elle ne m’a pas donné l’ordonnance du tamoxifène, pas le courage de me retaper l’attente.

    #cancer_du_sein
    #gynécologie
    #maltraitance_médicale
    #keep_cool

  • Breast #cancer : Test means fewer women will need chemotherapy - BBC News
    https://www.bbc.com/news/health-44347381

    Currently, women who get a low score on the test are told they do not need chemo, those with a high score are told they definitely do.

    But most women get an intermediate result meaning they are unclear as to what to do.

    Data presented at the world’s biggest meeting of cancer doctors and scientists in Chicago shows these women have the same survival rates with or without chemo.

    The nine-year-survival-rate was 93.9% without chemotherapy and 93.8% with chemotherapy.

    [...]

    The study is strictly about early stage breast cancers - specifically those that can still be treated with hormone therapy, have not spread to the lymph nodes and do not have the HER2 mutation, which makes them grow more quickly.

    The test is performed on a sample of the tumour when it is removed during surgery.

    It works by looking at the activity levels of 21 genes, which are markers of how aggressive the cancer is.

    #Cancer_du_sein : des milliers de femmes pourront demain éviter la #chimiothérapie | E-#Santé
    http://www.e-sante.fr/cancer-du-sein-des-milliers-de-femmes-pourront-demain-eviter-la-chimiotherapie/breve/61546

  • Le Comité d’Orientation rend son rapport sur le dépistage du cancer du sein
    http://www.atoute.org/n/article347.html

    Le dépistage du cancer du sein par #mammographie est au centre d’une controverse scientifique depuis de nombreuses années. Pour répondre aux critiques croissantes dont il est l’objet, la Ministre de la santé Marisol Touraine a lancé une « Concertation citoyenne et scientifique » destinée à éclairer le public et les médecins sur les enjeux de ce dépistage. Le rapport du Comité d’Orientation a été publié le 3 octobre 2016. Il suggère un arrêt ou au moins de profondes modifications du dépistage mammographique organisé.

    Article de 2016 mais très clair.
    #cancer_du_sein #dépistage #santé #médecine

  • #Retard_de_diagnostic d’un #cancer_du_sein - MACSF Exercice professionnel
    https://www.macsf-exerciceprofessionnel.fr/Responsabilite/Analyses-de-decisions/retard-de-diagnostic-cancer-du-sein

    Auteur : Jessica LATTES, Juriste / MAJ : 27/11/2017
    Faits et décision

    Au cours de l’année 2009, une patiente bénéficie d’une mammographie de dépistage, laquelle révèle une zone de surdensité au niveau du sein gauche. Elle consulte alors son médecin traitant qui n’estime pas nécessaire de lui prescrire d’examen complémentaire.
    Dix-huit mois plus tard, son remplaçant prescrit une IRM, laquelle va révéler la présence d’une tumeur.
    La patiente subit alors une biopsie qui permet de poser le diagnostic de cancer. La patiente sera alors traitée par mammectomie, radiothérapie puis chimiothérapie.

    Mettant en cause le praticien au titre d’un retard de diagnostic d’un cancer du sein, la patiente assigne son médecin traitant et obtient la désignation d’un expert judiciaire.

    Ses conclusions sont éloquentes : il retient que le traitement qu’a subi la patiente est en relation avec l’état d’évolution avancé de son cancer en raison d’un retard de diagnostic de 18 mois imputable au médecin traitant. Il est notamment reproché au praticien l’absence de tenue d’un dossier médical, le manque de recours à l’avis d’un médecin spécialiste ainsi que le défaut de prescription d’une IRM. L’expert évalue enfin la perte de chance de survie à 5 ans subie par la patiente à environ 50%.

    Au vu de ce rapport, la victime introduit une action en justice tendant à obtenir la réparation de ses préjudices. Compte tenu de la dégradation rapide de son état de santé, elle obtient le versement d’une provision de 10 000 € à valoir sur la réparation de son préjudice définitif. Elle décède néanmoins un an après la saisine du Tribunal alors que la décision n’a pas encore été rendue.
    Ses ayants droit reprennent alors la procédure.

    Les ayants droit obtiennent au total une indemnité de 27 660 € après application du taux de perte de chance et de la règle du prorata temporis.

    A ce jour, aucun pourvoi en cassation n’a été formé par les ayants droit.

    Ah ben tu m’étonnes, un médecin qui ne fait pas son boulot et des assurances qui calculent au prorata temporis le prix de l’espace temps qu’il lui restait à vivre réellement divisé par 50% ça donne pas envie de poursuivre en justice trop longtemps

    D’autant que la survie après un cancer est calculée sur 5 ans, les spécialistes disent « là vous avez quand même 85% de chance de survie sur 5 ans » et si vous prenez ce médicament, ça augmente de 10%. J’ai jamais calculé combien ça fait de jours en plus, j’ai bien tenté de dire que je n’étais pas un numéro, personne n’a rit, c’est vrai, et cinq ans, ben ça fait pas beaucoup même quand tout le monde te dit que ça se soigne bien.

    D’ailleurs hop, je suis guérie, c’est fini, j’ai décidé.

    Et même parfois ce genre de chiffres est détourné par les soignants eux-mêmes, les mauvais mais ils sont pléthore, la chance devient un risque dans la bouche de ces spécialistes, pour sûr, ce n’est pas eux qui servent de corps.

    Et pour inscrire ici mon histoire, des fois que mes héritiers veuillent la peindre, mon médecin traitant a fait un retard de diagnostic d’un an. Je suis allée la voir en juin 2016 pour lui dire que je me sentais fatiguée, que je continuais à prendre du poids de façon démesuré, que j’allais bientôt avoir 50 ans. J’y allais parce que je ne sortais plus la tête de l’eau, j’ai demandé qu’elle me fasse toute les mesures parce que mon corps commençait à se détraquer et je ne récupérais pas. Elle ne m’a pas auscultée ni fait faire de mammo, rien, pas un mot là dessus, à ma demande elle m’a fait faire une prise de sang et je suis allée chez le cardio, puis tout s’est enchainé très vite. La mort de mon père deux mois après, la violence de ma famille qui me retombe dessus, les proprios qui ne veulent pas faire de travaux, le burnout pour acheter un toit quand même malgré le refus des banques, ma pote qui déclare un cancer.

    Un an après, jour pour jour, je regarde mon sein et je fais mon auto diagnostic. Résultat deux opérations à la suite et une radiothérapie, et franchement même mutilée même si mon bras est insensible, j’ai une sacré envie de vivre encore.
    Tout à l’heure, je poireautais dans sa salle d’attente, j’ai renoncé à changer de médecin et de toute façon, je n’ai plus aucune confiance alors cette incapable ou une autre, ça ne changera pas beaucoup. Les patients l’aiment bien, elle ne compte pas son temps, elle écoute, elle s’exécute et remplit les ordonnances, je ne sais pas combien elle raccourcit de vie, mais tout le monde semble content.
    Et puis si mourir plus tôt que prévu n’est même pas indemnisé correctement car le cours de la vie n’est pas prévisible comme il est rappelé dans ce texte de l’assureur, on va inventer de quoi encore rire un peu, c’est une bonne philosophie.

  • Paris Breast Rendez-Vous Congress | Free paper session
    http://www.parisbreastrendezvous.com/free-paper-session

    The next«Paris Breast Rendez-vous» will be held from May 24th to 26th 2018 in Paris.

    The aims of “Paris Breast Rendez-Vous” is to encourage surgeons to share their knowledge and experience in breast surgery. We welcome you to submit your abstract for the free paper session of the next Paris Breast Rendez-Vous; The two best communications will receive a special Award from the Scientific Committee.

    Abstracts are invited under the following themes:

    Oncological Breast Surgery - Reconstructive Breast Surgery - Aesthetic Breast Surgery

    Abstract submission deadline on april 1, 2018

    #reconstruction_mammaire
    #chirurgie
    #cancer_du_sein

  • Qu’est-ce qu’il faut pas subir pour se faire soigner !
    http://souriez_vous_etes_soigne.com/la_revolte_des_patients

    1er intervenante, sort du bloc de radiothérapie
    – On va y aller ?
    Moi, assise dans le couloir
    – Ah, excusez moi, je ne savais pas que vous me parliez, je n’ai pas l’habitude de l’utilisation de la 3em personne du singulier.
    – On va se déshabiller ici
    – Je crois pas que ça va le faire. Je ne suis pas un objet et je vous demande de me vouvoyer sinon je ne vous comprends pas. Merci de ne pas vous vexer.

    30 secondes après, 2em intervenante ouvre la porte de l’autre côté du cagibi vestiaire alors que je suis entrain de me déshabiller
    – on y va
    – Ah ben je ne suis pas prête
    je referme la porte, reprends mon souffle et la rouvre
    – Je peux garder mon foulard ?
    – pas de souci

    La 2em intervenante me devance jusqu’à la salle où est la machine
    – on va s’allonger ici et on met sa tête là
    – Alors je vous arrête tout de suite mais je préfèrerai vraiment comme j’expliquais à votre collègue que vous me considériez comme un personne en me vouvoyant. Je vous demande de ne pas vous vexer mais c’est très important pour moi que l’on utilise les mots exacts. Parce que si vous insistez pour vous allonger avec moi, je vous cède volontiers la place. (Elle me regarde avec un air mi choquée mi étonnée, secouant vaguement la tête pour tenter de remettre en place son cerveau)
    – Bien, pouvez-vous vous allonger s’il vous plait et découvrir le haut
    – Tout à fait, merci de me comprendre, est-ce que cela va bien comme cela ?
    – Très bien, ne bougez plus la tête et gardez la bien fixe sur la gauche, nous installons la machine grace à vos points de tatouages.
    J’entends vaguement le médecin arriver dans la salle qui me lance un bref « Bonjour Madame », il est en conversation au téléphone et je perçois qu’il regarde en même temps les points d’ancrages et qu’il explique quelque chose d’important à son interlocuteur. Puis il raccroche.
    – Auriez-vous l’amabilité de vérifier sans être au téléphone ? je suis stressée et je me suis fait abimer la machoire par un dentiste qui m’opérait tandis qu’il téléphonait et j’ai de très mauvais souvenirs.
    – Vous êtes absolument irrespectueuse de vous permettre ce genre de réflexion alors que j’ai quand même pris le soin de raccrocher.
    – Je dis ça car j’ai besoin de gérer mon stress et cela ne m’aide pas.
    – Quel irrespect, je n’ai jamais vu ça. Si vous avez un dentiste nul, ce n’est pas mon problème.
    Tout le monde sort de la salle (les 3 personnes)
    La séance dure environ 10 minutes, des lumières s’allument, ça clignote, ça s’arrête, ça repart. Je sens que ça chauffe tandis que je tente de calmer mon cœur et ma colère.
    Je repars en remerciant les 2 femmes, le médecin a disparu, je ne connaitrais pas son nom. Je ne peux m’empêcher de dire que si ce monsieur veut être respecter il faudrait qu’il pense à respecter ses patientes, si ce genre de situation se reproduit, j’irais faire les séances ailleurs. Un regard gentil des intervenantes me fait comprendre qu’ici on se tait devant les médecins, même devant leurs abus.
    Je ressors en passant devant les cerbères de l’accueil qui ne daignent jamais lever le nez pour dire bonjour ou aurevoir quand on les salue.
    Peu importe, il fait beau, je suis libre, plus que 29 séances après cette première.

    #cancer
    #radiothérapie

    • 2em séance,
      le premier jour de radiothérapie l’intervenante m’a dit de revenir le lendemain et m’a remis un papier imprimé. Or quand je m’en avise, je suis déjà presque chez moi, je dois téléphoner pour reprendre rendez-vous car le prochain noté n’est pas pour le lendemain comme prévu mais pour le lundi. L’appareil N°3 était déjà en panne le premier jour, c’est un peu la panique chez eux, mais il reste une place demain soir au N°4 à 17h30, ouf.
      Le lendemain, comme je viens rapidement en vélo j’arrive en avance et fais quelques courses dans le quartier mais je dois patienter une demie heure. Dans le long couloir en face des blocs où sont les machines, les numéros peints sur le sol permettent de se repérer, une femme enlève son manteau pour que je puisse m’asseoir. On aperçoit une opératrice sortir du bloc 6
      – Monsieur Pierre Martin il a besoin d’aller au toilettes ou on peut y aller ?
      La porte semi opaque coulisse devant nous et découvre un vieux type chauve l’air sympathique que j’ai déjà vu hier. Tiens, encore un abonné. Il ne veut pas qu’on le raccompagne, il préfère son autonomie même en chaise roulante. La femme à mes côtés commence à me raconter son début de traitement pour son hystérectomie quand elle est interrompue par la porte qui glisse à nouveau, une femme en blanc l’invite à aller dans le vestiaire A. On se salue, nous nous reverrons, elle a un abonnement pour le bloc 3, elle aussi.

    • 3em séance,
      quand j’entre dans la salle de la machine, ça sent la menthe, très fortement, naïvement je m’en étonne. Il vaut mieux que ce soit cette odeur là car on ne va pas vous en dire plus, c’est inutile, vous aurez compris.
      Ok.
      Je m’allonge là pour la 3em fois, torse nu, je relève les bras en mettant les coudes au dessus de ma tête. Heureusement que j’ai été me faire mes propres séances de rééducation en y allant au dos crawlé dans la piscine, sinon je n’y serais pas arrivé. Mon bras depuis l’opération me fait encore souffrir et ce jusqu’au doigts, il se raidit de temps en temps, voir corde lymphatique. Comme il est toujours ankylosé et insensible, je ne sens rien de l’omoplate à la cicatrice de l’aisselle, mais j’ai regagné en souplesse à force d’exercices quotidiens.
      Je regarde le plafond, la salle est sans fenêtre, mais ils ont pensé à installé un poster lumineux, un peu comme dans les restaurants chinois la cascade, les patient·es peuvent admirer un ciel bleu sur lequel se découpent des fleurs de lauriers roses. Ça égaye un peu la lumière des néons de la pièce.
      Je dois tourner la tête à gauche et ne dois pas bouger durant les réglages et la phase de soins. Je regarde donc à gauche et ne peux voir ce qu’il se fait à ma droite. Soudain, je sens une main qui me touche le sein, sans me prévenir l’opératrice est en train de faire je ne sais quoi avec celui-ci, par réflexe je me tourne vers elle.
      – Vous ne devez surtout pas bouger
      – Vous venez de me toucher le sein sans me prévenir et j’ai été surprise
      – Excusez-moi, je n’ai pas fait attention
      Je ferme les yeux
      – Merci de vous excuser, c’était juste un réflexe

    • Un peu de courage, je n’ai plus que 10 séances de radiothérapie.
      Ça va, je suis très fatiguée mais ça va, mon cerveau est un peu comme de la béchamel, j’oublie ce que je dois faire, dire, je m’isole par besoin de me reposer du monde. Ne pas perdre de temps et d’énergie à rassurer les autres, penser à moi, égoïstement, attendre que toutes ses séances se passent, après ça va aller mieux.

      Boucherie, Charcuterie, Rotisserie

      Ma peau s’est mise depuis une semaine à faire de petites cloques dûes aux brulures des rayons et je ne sens toujours pas mon aisselle, j’ai mal, mais ça va hein, je suis en vie.

      Je m’énerve contre les femmes qui ne se sont pas battues pour révéler l’ampleur des dégats. Combien de mutilations qui ne font que se multiplier ? Ce serait des nez, des oreilles, la médecine aurait trouver à ne pas les amputer. Et puis, ce serait sur un corps d’homme, jamais ce ne serait tut et accepté à ce point. Mais non, les gens subissent la médecine passivement, entérinent l’idée qu’on ne peut rien faire.
      Et si tu râles c’est la preuve que tu n’as pas accepté ta condition humaine. La tête du cancérologue quand je lui dit que mes questions sont celles d’une « femme politique », oui politique au sens où ce n’est pas que pour moi que je veux comprendre ces dysfonctionnements. On ne me changera pas, je suis au cœur même du système, prise en charge par des caméras de vidéosurveillance tandis que les machines m’irradient. Déchirement, si je veux être soignée il me faut baisser l’échine, me soumettre au système qui détruit mes cellules pour qu’elles se reconstruisent d’aplomb.

      Je me demande où passe tout ce fric pour la recherche en cancérologie, en produits de la chimie ?

      Les opérateurs des Clinac, les machines qui diffusent la radiothérapie, n’ont pas fait d’études de médecine, illes sont à peine formés à la psychologie, 3 ans de formation après la 3em. Toute la journée, parfois jusqu’à 22h à raison d’une personne à traiter toutes les demies heures, défilement incessant, usine à radiation, avec deux boxes pour se changer. Dans le couloir pour attendre son tour, beuglage de BFMTV, 4 téléviseurs qui diffusent de la maladie médiatique, j’arrache discrètement les prises dès que je peux.
      En haut, au premier étage, une fois par semaine, on peut voir le docteur cancérologue, et là on attend avec RTL2, si si, j’t’jure.
      Il n’a rien à dire, à tel point que les opératrices me disent qu’hier la plpart des patientes ne voulaient même pas aller le voir.
      Je lui dis que j’ai mal au poumon, mais ça ne l’inquiète pas, pas plus que le fait qu’à la seconde opération, le chirurgien aurait été un peu lourd avec son bistouri et qu’il m’a coupé les nerfs sous le bras.

      Au XXIem siècle, on arrive à modifier un brin d’ADN pour faire des yeux bleus, on peut greffer la peau d’un jumeau sur l’autre, pour le sauver quand son corps est brûlé à 90% en créant un maillage de peau qui cicatrise rapidement.

      Mais on coupe encore leur seins aux femmes qui ont une tumeur de 2 cm et on leur dit qu’il n’y a pas d’autre solution. Celles qui questionnent ne sont pas les bienvenues, vous êtes une révoltée. Qu’est-ce que ça aurait été si on vous avait dit que vous ne sentiriez plus votre bras.

      Hé, les femmes ? vous êtes où ? Dondé estan las féministas ? Elles disparaissent avec la maladie ? la honte ? les tabous ? qui va défendre nos corps quand ils ne ressemblent plus à celui d’une femen pour faire la Une de Lui ?

      #silence_des_femmes
      #cancer_du_sein

  • Le repérage par tatouage pour la radiothérapie
    https://blogdemelilotus.wordpress.com/2012/02/25/detatouage-deconvenue

    Ce qu’on ne vous a pas dit quand vous êtes rentrée dans l’arène … D’ailleurs, comme l’a rappelé intelligemment le kinésithérapeute d’une amie : « ah ben oui, c’est le principe du tatouage, c’est pour la vie … »

    #c'est_pour_la_vie
    #silence_des_femmes
    #cancer_du_sein
    #france (ailleurs c’est au marqueur qui fini par partir)

  • PSA Testing for #Prostate_Cancer: New Study Supports Benefits | Time.com
    http://time.com/4927356/psa-test-prostate-cancer

    Men trying to follow the advice on whether they should get screened for prostate cancer have long been confused, since guidelines and recommendations keep changing. Now, in the latest analysis of data published in the Annals of Internal Medicine, researchers conclude that testing does help save lives from the disease and is linked to as much as a 32% decrease in prostate cancer deaths, compared to men who aren’t screened.
    But that doesn’t mean the debate is over.
    […]
    The controversy over PSA-based screening should no longer be whether it can do good," wrote Andrew Vickers, from Memorial Sloan Kettering Cancer Center, in an editorial accompanying the study, "but whether we can change our behavior so that it does more good than harm.

  • Retarder le drainage lymphatique augmente le risque d’un œdème irréversible
    #Kinésithérapie_préventive #Belgique #recherche_médicale

    http://www.europadonna.be/fr/newsletters/Newsletters-2012_fr/fr_let_2012_16_kinesitherapie.html

    Ces chercheurs ont constaté que, dans un premier temps, les cellules graisseuses absorbent et retiennent le liquide. Des filaments de tissus fibreux viennent se greffer autour de ces cellules graisseuses, isolant ainsi le liquide, qui se transforme à son tour, en un nouveau tissu compact. Ces deux modifications tissulaires expliquent, malgré l’absence d’œdème palpable, la sensation de lourdeur et de gonflement ressentie par les patientes. Selon le Prof. Lievens, bien qu’elles ne présentent pas de « gros bras », 70 à 80% des patientes en souffrent.

    Jusqu’il y a peu, ces plaintes étaient considérées comme "imaginaires", ou comme étant irrémédiables. L’étude de la VUB confirme que ces sensations sont justifiées.

    #cancer_du_sein #curage_axillaire #drainage_lymphatique #sexisme_médical #faites_des_histoires

  • Des exercices simples à effectuer après une chirurgie mammaire

    Vu le manque de soutien et d’informations côté médecine ou internet français, ne pas hésiter pas se tourner vers des sites canadiens comme http://cancer.ca
    Pour protéger vos recherches faites les toujours avec le navigateur TOR https://www.torproject.org

    Dans ce PDF de 2015, vous trouverez des dessins pour des exercices faciles à faire chez soi et à se rappeler, dès la première semaine.

    Ange dans la neige
    Cet exercice permet de diminuer la tension des tissus de l’aisselle
    en les étirant ; il améliore également la mobilité des épaules. Il est
    normal que cela tire un peu, mais si vous éprouvez une sensation
    de douleur ou de pincement, abaissez vos bras et reposez-vous.

    //// image ////

    1. Allongez-vous sur le dos et placez les bras en croix.
    2. Levez les bras en dirigeant le mouvement à l’aide de vos pouces,
    si possible jusqu’à ce que vos doigts se touchent au-dessus de votre
    tête, puis ramenez vos bras le long de vos cuisses (comme si vous
    faisiez un ange dans la neige).
    3. Répétez de cinq à dix fois.

    http://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/publications/Exercises%20after%20breast%20surgery/Exercises-after-breast-surgery-FR.pdf

    #cancer_du_sein #exercices_post_opératoire

  • Perturbateurs endocriniens : comment sortir du conflit ?

    Nous observons une véritable explosion des cancers hormono- dépendants comme les cancers du sein et de la prostate. Il s’agit d’une épidémie au niveau mondial. Le cancer du sein chez les femmes est responsable d’autant de décès que le sida dont personne ne nie qu’il soit une épidémie. Pour les maladies chroniques, nous sommes dans le fatalisme, en expliquant par exemple le cancer comme une conséquence du vieillissement.
    Comprendre le rôle des perturbateurs endocriniens permet d’avoir un fil conducteur pour agir et faire reculer l’épidémie des cancers du sein et de la prostate dont nous devons protéger les générations futures.
    [...]
    Actuellement, on observe une progression du cancer du sein chez les jeunes femmes (+ 64 % depuis 1980 pour les femmes de 30 à 39 ans par exemple). De plus ces cancers chez les femmes jeunes sont plus agressifs. C’est à rapprocher de l’abaissement de l’âge de la puberté mais aussi de l’imprégnation à des substances comme le bisphénol A pendant la grossesse dans les années 80.
    [...]
    Le cancer du sein représente la première cause de mortalité chez les femmes dans 161 pays sur 184. En France, c’est la première cause de mortalité par cancer chez la femme depuis les années 1960. Il existe des écarts importants entre les pays, ce qui montre l’importance des changements environnementaux. Pour le cancer du sein, le rapport est de 1 à 18 entre la France, 12ème pays au monde, et le Bhoutan, dernier pays au monde, mais l’Ile-de-France serait le 5ème pays au monde… et Paris le 2ème !

    http://www.valeursvertes.com/perturbateurs-endocriniens-comment-sortir-du-conflit

    #cancer_du_sein #perturbateur_endocrinien #André_Cicolella #santé_environnementale

  • Doubt Is Raised Over Value of Surgery for Breast Lesion at Earliest Stage - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2015/08/21/health/breast-cancer-ductal-carcinoma-in-situ-study.html?_r=0

    A majority of the 100,000 patients in the database the researchers used, from a national cancer registry, had lumpectomies, and nearly all the rest had mastectomies, the new study found. Their chance of dying of breast cancer in the two decades after treatment was 3.3 percent, no matter which procedure they had, about the same as an average woman’s chance of dying of breast #cancer, said Dr. Laura J. Esserman, a breast cancer surgeon and researcher at the University of California, San Francisco, who wrote an editorial accompanying the study.

    #santé #chirurgie #cancer_du_sein

  • Des nouvelles de SEPT rédaction : les vrais enjeux du #mammo-business

    SEPT.info publie dès aujourd’hui les deux premiers volets d’une #enquête en quatre parties qui lèvent le voile sur les coulisses peu reluisantes du #dépistage du #cancer_du_sein.

    Aujourd’hui, pour la plupart des #femmes, effectuer régulièrement dès 50 ans des #mammographies pour dépister un éventuel cancer du sein représente un geste évident de #prévention. L’espoir est toujours le même : un #diagnostic_précoce pour soigner la #maladie à temps. De même que le message qui leur est délivré : le dépistage permet de sauver des vies et est recommandé par les experts.

    Mais le dépistage du cancer du sein représente aussi une #affaire en or pour de nombreux acteurs : promoteurs, médecins, experts, intermédiaires, chercheurs, prestataires de services, industriels… Tous perdraient gros si les programmes cantonaux en cours étaient stoppés, comme l’ont récemment recommandé les experts indépendants du #Swiss_Medical_Board.

    Vantés comme des modèles de transparence, les programmes de dépistage sont en réalité perclus de conflits d’intérêts. Quant aux femmes que l’on invite à venir se faire dépister, elles sont sciemment tenues dans l’ignorance de ce qu’elles risquent. Et ignorent que cette mesure de #santé_publique repose sur des bases scientifiques douteuses.

    Notre enquête s’articule en quatre volets : Le premier, intitulé « Les profiteurs du mammo-businness » se pencher sur les conflits d’intérêts et le manque de rigueur scientifique des experts qui défendent le dépistage organisé. Cet article est en libre accès à l’adresse : www.sept.info/les-profiteurs-du-mammo-business-14

    Le second, intitulé « Un quart de siècle de #désinformation » dévoile la face obscure de l’histoire du dépistage et ce qu’on a sciemment caché aux femmes.

    Le troisième volet sera consacré au rôle des politiques et des #médias, et le quatrième à l’influence de l’#industrie.

    L’auteure de ces articles se nomme #Catherine_Riva. Elle est journaliste indépendante, spécialisée dans les sujets de #santé. Elle a notamment signé avec le Dr Jean-Pierre Spinosa un ouvrage d’investigation sur la vaccination anti-HPV (La piqûre de trop ?, Xenia, 2010).

    http://www.sept.info/sept-club/les-vrais-enjeux-du-mammo-business
    #business

  • Des #femmes malades du #cancer troublées par le témoignage de Dominique Bertinotti
    http://lemonde.fr/sante/article/2013/11/26/des-femmes-malades-du-cancer-troublees-par-le-temoignage-de-dominique-bertin

    Sur le forum des Impatientes, un site consacré aux femmes atteintes d’un #cancer_du_sein, une phrase de la ministre a choqué, celle où elle dit avoir annoncé sa maladie entre autres « pour que les employeurs comprennent que la mise en congé longue maladie n’est pas forcément la meilleure des solutions ».

    « On prend ça comme une claque, s’indigne Hélène Bénardeau, une enseignante de 43 ans aux prises avec la maladie depuis douze ans, auteur d’un blog consacré à cette lutte (lacrabahuteuse.fr) et d’un livre Il est moins tard que tu ne penses (Editions Jacques Flament, 2011). C’est d’une maladresse catastrophique, cette référence aux employeurs, alors que des patientes perdent leur job à cause de leur cancer ! Elle envoie aux employeurs le message que, si des employés s’arrêtent à cause d’un cancer, ce sont des tire-au-flanc.

  • Bay Area breast cancer clusters seen - SFGate
    http://www.sfgate.com/health/article/Bay-Area-breast-cancer-clusters-seen-4068698.php

    New research released Tuesday identified four areas of the state that have rates of the disease 10 to 20 percent higher than the state average.

    Présentation par le San Francisco Chronicle du rapport du California Breast Cancer Mapping Project. Le rapport, très détaillé, se trouve là :
    http://cehtp.org/resources/breast_cancer_mapping

    L’analyse utilise les données du registre des cancers de la #Californie et est menée au niveau des districts du recensement, ce qui permet de croiser avec des données socio-démographiques. Elle est effectuée à l’aide d’un logiciel spécialisé (et gratuit…) #SaTScan.
    http://www.satscan.org

    On remarquera que le mot cluster, utilisé intensivement par le SFC est explicitement évité par le projet.

    Because these connotations do not apply to the project results, the group decided to use the term area of concern to describe the collection of census tracts that had elevated breast cancer rates and to avoid the term *cluster* when at all possible.

    Entre autres très nombreux graphiques (par zone), celui-ci qui présente l’incidence du #cancer_du_sein dans les 4 « zones concernées » et dans chacun des comtés de l’état.

    • intéressant mais à lire le chapitre « Breast Cancer, Race, and Ethnicity » je vois que le rapport s’interroge un peu sur la causalité des choses : les femmes blanches sont-elles surreprésentées dans les comtés les plus à risques, ou les comtés en question ont-elles plus de cancers parce qu’ils hébergent une proportion plus forte de population blanche ?
      #cartographie #analyse_spatiale #santé #cancer #femmes

    • Oui, c’est la limite de l’exercice. Il ne recherche pas les causes, il se contente de décrire et d’accumuler les résultats à un niveau suffisamment fin.

      On sait (par ailleurs) que l’incidence est plus élevée sur chez les femmes blanches. Et on vérifie ce lien géographique dans l’étude. Et alors ? Ben, rien !

      On peut juste remarquer que, prises année par année, les zones concernées ne sont pas tout à fait constante (alors que la proportion de femmes blanches l’est, ou à peu près).

      Mais là aussi, c’est dû en partie à la méthode : comme l’échantillon est plus petit, le seuil de détection est plus faible (question classique de la puissance du test).