• #Dio_Valzer - #Mara_Redeghieri

    Storia e tradizione della musica popolare Italiana
    Dio Valzer - Canti popolari anarcosindacali
    ed. Circolo Culturale Enrico Zambonini ©
    All rights reserved to their rightful owners

    01. Arroja la bomba - Mijal Ganime Lopez
    02. #Inno_individualista - Mara Redeghieri*
    03. #Il_crack_delle_banche - Mara Redeghieri*
    04. #Stornelli_d'esilio - Mara Redeghieri*
    05. #Le_quattro_stagioni - Mara Redeghieri*
    06. #Il_galeone - Mara Redeghieri*
    07. #Son_cieco - Mara Redeghieri*
    08. #Bevi_compagno_bevi - Fausto Manfredi
    09. #La_beghina - Fausto Manfredi
    10. #Canto_dei_malfattori - Mara Redeghieri*
    11. #Inno_dei_pezzenti - Mara Redeghieri*
    12. #Festa_d'Aprile - Mara Redeghieri*

    * alla chitarra Lorenzo Valdesalici

    https://www.youtube.com/watch?v=RxeYfGpkT0k


    #anarchisme #musique #chansons_populaires #Italie #musique_populaire #anarco-syndicalisme

  • Quatre ans après : retour sur notre expérience • La Cantine Syrienne
    https://cantinesyrienne.fr/ressources/culture-et-recettes/quatre-ans-de-cantine-syrienne-retour-sur-nos-tentatives

    La Cantine Syrienne est née il y a maintenant plus que quatre ans à partir de la rencontre entre exilé.e.s syrien.ne.s et militant.e.s montreuillois.e.s : lors de l’occupation des exilé.e.s à Paris 8 en 2018, d’autres mobilisations étudiantes en 2019 mais aussi ca le mouvement des Gilets Jaunes. De là, nous avons été quelques-un.e.s à décider de nous réunir pour réfléchir et puis bâtir ensemble ce qui deviendrait la Cantine Syrienne de Montreuil.

    Dans un moment de transition au sein de notre collectif, plutôt que de recommencer immédiatement une nouvelle phase de travail, nous avons décidé de prendre le temps de revenir sur les objectifs initiaux du projet afin de faire le bilan de ce qui a été atteint, de ce qui ne l’a pas été et des imprévus positifs comme négatifs qui sont survenus. Ce retour critique sur ces quatre années s’est déroulé sur environ six mois. Après réflexion, nous avons décidé de rendre public ce bilan ; dans un désir de transparence pour notre communauté mais aussi dans le souhait de partager les enseignements que nous avons pu tirer. 

    Nos intentions et nos débuts

    L’idée d’une cantine populaire inspirée par l’expérience de la Cantine des Pyrénées (ouverture sur le quartier, prix libre, soutien et participation aux luttes, etc.) nous est venue en cherchant un espace commun pouvant rassembler syrien.ne.s en exil, militant.e.s de différents nationalités et habitant.e.s de Montreuil. Notre objectif était alors de trouver des modalités concrètes pour faire vivre à Montreuil l’esprit populaire et auto-organisé de la révolution syrienne. Chacun avait la volonté de sortir de son propre entre-soi et d’ancrer son engagement politique dans une pratique sociale. De plus, en Syrie et comme partout dans le monde, la nourriture rassemble. Faire une cantine était aussi une manière de se libérer d’une compréhension de la politique centrée sur les slogans et les grands mots pour aller vers quelque chose de plus incarné dans la vie pratique et quotidienne.

    .... Faire écho depuis l’exil au mouvement populaire et auto-organisé qui constitue, selon nous, l’élément central du processus révolutionnaire en Syrie est toujours vital. Les récentes mobilisations, notamment dans la ville de Sweida, en sont la preuve. En suivant de près le parcours de la révolution syrienne, nous avons compris que nous ne pouvons pas réduire la révolution au fait de faire tomber Bachar. En osant dire non à un régime d’essence génocidaire, la révolution a eu des implications profondes sur l’ensemble de la société par le biais du refus de tout type de tyrannie.

    #exil #Cantine_Syrienne #syriens_en_exil #cantine #Montreuil #internationalisme #vie_quotidienne #pratique_sociale #travail_politique #auto-organisation (comme problème)

  • Appel à constituer des greniers des Soulèvements
    https://lessoulevementsdelaterre.org/comites/appel-a-constituer-des-greniers-des-soulevements

    C’est en lisant le texte du comité caennais des Soulèvements de la Terre "Reprendre, Démanteler, Communiser" que nous, membres du Réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais et du comité rennais des SDT, avons eu envie de poursuivre les propositions sur la #subsistance qui semblent traverser les comités des SDT nouvellement créés.

    Comme le soulignent les camarades de Caen, la structuration de l’économie capitaliste coupe une majorité de la population de tout moyen d’autosubsistance et son fonctionnement sous sa forme actuelle pousse 8 millions de personnes à dépendre de l’aide alimentaire. Nous pensons qu’il faut continuer à dire et à défendre que l’idéologie bourgeoise repose sur une #dépossession. Les populations ont été dépossédées avec le temps des moyens et des savoir-faire qui leur permettaient d’assurer des formes d’#autonomie_matérielle. C’est cette idéologie qui les oblige, pour survivre, à vendre leur temps et leur énergie sur le marché du travail. Plus cette dépendance au marché est grande et les moyens d’autonomie des populations sont faibles, plus les conditions de l’accumulation capitaliste et le désir de contrôle des classes dirigeantes et possédantes sont satisfaits.

    Or, notre attachement aux biens matériels produits par l’économie capitaliste rend difficile la construction d’une opposition sérieuse à cette perte d’autonomie. Cette situation complexe est résumée par Aurélien Berlan, dans son livre Terre et Liberté :

    "l’impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons tient au fait que nous sommes devenus vitalement dépendants d’un système qui sape à terme les conditions de vie de la plupart des êtres vivants [...] nous en sommes prisonniers, matériellement et mentalement, individuellement et collectivement."

    Dans le même sens, nous pensons qu’il faut aussi questionner la désirabilité du travail de la subsistance. En effet, ce "piège idéologique" de la culture bourgeoise "classe dans le même ensemble le travail servile, le travail paysan et le travail domestique des femmes au foyer modernes et repose sur le mépris envers les processus naturels liés à la vie".

    Nous avons alors ressenti l’importance de nous demander comment se réapproprier et construire collectivement nos conditions d’existence.
    Mais, nous faisons face à un deuxième constat, partagé par le comité de Caen :

    "un isolement des différentes initiatives de résistance, leur morcellement, qui les vouent à l’impuissance : les luttes syndicales paysannes empêtrées dans une forme de corporatisme sectoriel ; les marches pour le climat confrontées à l’impuissance sans horizon des manifestations, même massives, réduites à interpeller les gouvernant.e.s pour qu’ils agissent contre leurs intérêts ; l’inconséquence libérale-libertaire des modes d’action « autonomes » égarés par leur propre dispersion et leur absence de stratégie coordonnée ; les collectifs d’habitant·e·s de territoires en lutte qui mènent des batailles locales contre des projets industriels écocidaires, sans avoir — trop souvent — les moyens de vaincre."

    Face à ce morcellement de nos résistances, il serait merveilleux que la formule médiatique "l’inaction climatique du gouvernement" se vérifie. Or, l’expression est en partie malheureuse : inactifs, ils nous laisseraient la possibilité de nous organiser, de déployer des alternatives. Mais ils attaquent sans répit et de tous les côtés, celui des retraites comme celui des méga-bassines. Les classes dirigeantes et possédantes œuvrent à renforcer les structures qui assurent leur domination, avec d’autant plus d’entrain qu’elles espèrent ainsi échapper aux conséquences les plus dramatiques de la #crise_écologique un peu plus longtemps que les autres. La stratégie est immorale, mais relativement rationnelle, du moins à court terme.
    Face à ce niveau de conflictualité, les alternatives seules sont inoffensives. Mais s’opposer seulement n’est pas non plus suffisant. Il est essentiel que chaque geste d’opposition soit organiquement mêlé à une proposition positive, à l’ébauche du monde que l’on aspire à voir émerger à la place du leur. Il est essentiel stratégiquement mais aussi pour nous, pour que la lutte soit désirable, habitée par des affects joyeux.

    La tentative de construction mutualiste rennaise

    Au sortir de la lutte contre la loi travail en 2016, une partie du milieu #autonome rennais a engagé un travail de réflexion autour des questions d’autonomie, que ce soit le logement, la formation ou l’alimentation. Cette dernière dimension a amené à la création du Cartel des #cantines, qui deviendra par la suite le Réseau de ravitaillement des Luttes (R2R). L’objectif du réseau était alors de répondre pratiquement à la question : "Comment nourrir efficacement les luttes sociales ?" 

    Dès 2016, on veut se donner les moyens de réaliser notre "plan quinquennal" : nourrir 200 personnes deux fois par jour, tout en continuant à faire des cantines pour les événements militants importants (pendant les expulsions de la ZAD, lors de festivals militants, etc.). S’inscrivant dans la dynamique du réseau mutualiste à Rennes le R2R est un outil de la base arrière du mouvement social, qui essaye de construire des bases matérielles solides pour soutenir les fronts de conflictualité du mouvement social.
    On pense, ainsi, dès l’origine, la subsistance de nos luttes. En effet, il nous appartient de ne pas recréer "la contradiction primaire de l’autonomie" (Julien Allavena).
    L’alimentation étant souvent une condition pour qu’une lutte dure, voire qu’elle existe, il nous fallait nous doter d’outils et de réseaux capables d’assurer une collecte ou une production de denrées alimentaires, ainsi que de moyens de les transformer, en quantité importante. Très vite, on se procure le matériel pour organiser des cantines pour plusieurs milliers de personnes ; on prend contact avec des maraîcher·es du coin pour organiser des réseaux de solidarité entre grévistes et producteur.ices ; on remplit chaque semaine un 18m3 avec de la nourriture de recup’ issue de la grande distribution ; on se fait prêter des bouts de champs sur lesquels on cultive de quoi alimenter nos cantines. L’idée est toujours de faire durer ou rendre possible les luttes par l’autonomie alimentaire. L’histoire du mouvement ouvrier montre en effet que c’est une condition pour arracher de grandes victoires.

    #autonomie

  • Se il contrasto ai flussi via mare diventa un mercato dalle “ottime prospettive”

    A dieci anni dalla strage di Lampedusa del 3 ottobre 2013, il Mediterraneo è la rotta più fatale del Pianeta con oltre 30mila morti tra 2014 e metà 2023 (le stime ufficiali sono fortemente al ribasso). I Paesi però non investono su ricerca e soccorso ma sul “contrasto ai flussi”. Un giro d’affari d’oro. Il caso di #Cantiere_Navale_Vittoria.

    Le prospettive economiche del contrasto al “fenomeno della immigrazione illegale” per mare nei prossimi anni sono “ottime”, scrive nel suo ultimo bilancio Cantiere Navale Vittoria, azienda del settore della nautica civile, militare e paramilitare con sede ad Adria (Rovigo), partner strategico del ministero dell’Interno, della Guardia costiera, della Marina militare nonché fornitore, come riporta, dei “principali ministeri e marine del bacino del Mediterraneo”.

    Un mercato dalle “notevoli opportunità” che potrebbe portare a una “pipeline commerciale” superiore a 1,5 miliardi di euro solo per le nuove costruzioni previste nei prossimi anni, sommando commesse nazionali (della Marina, soprattutto) ed estere, tipo Tunisia, Grecia, Oman, Israele, Qatar, Malta, Libia, Romania, Croazia, Algeria.

    Là fuori, intanto, la stagione è terribile, segnata ancora una volta da mancati od ostacolati soccorsi e migliaia di morti nel Mediterraneo: 2.652 solo quelli registrati ufficialmente tra gennaio e metà agosto 2023 dalle Nazioni Unite, che schizzano a oltre 31mila se si fa il conto dal 2014 e si allarga lo sguardo alle diverse direttrici (dalla Libia, dalla Tunisia, dalla Turchia, dal Libano, dall’Egitto, dalla Siria, dai Paesi dell’Africa occidentale, etc.). Una strage -e le cifre dell’Organizzazione internazionale per le migrazioni sono solo la punta dell’iceberg– che fa in pezzi il “mai più” promesso dai governi dell’Unione europea dieci anni fa, poche ore dopo il naufragio di Lampedusa del 3 ottobre 2013, divenuto poi per legge la Giornata nazionale in memoria delle vittime dell’immigrazione.

    Scorrere l’ultima relazione sulla gestione del cantiere di Adria adiacente al Canal Bianco, un ramo del Po, fa capire meglio dove vanno le politiche (e gli affari). “L’evoluzione del mercato di riferimento in cui opera la società -scrivono infatti gli amministratori- vede la decisa tendenza da parte di tutte le maggiori marine sovrane del Sud Europa nel volersi dotare di nuove unità destinate al pattugliamento d’altura e sotto costa oltre che a mezzi veloci necessari per contrastare efficacemente il fenomeno della immigrazione illegale”.

    Ecco perché la “linea di business” chiamata “#Fast_patrol_vessel” -cioè le navi da pattugliamento veloci- pesa sui ricavi del 2022 (circa 100 milioni di euro) per quasi il 50%. Un esempio sono i quattro pattugliatori da 38 metri consegnati nel biennio 2021-2022 alla guardia costiera greca, con altri due che potrebbero essere opzionati nel corso del 2023. La stessa guardia costiera che è finita di nuovo sotto accusa per la strage di Pylos del giugno scorso avendo, secondo i testimoni, imprudentemente trainato il peschereccio partito dalla Libia con a bordo oltre 700 persone e provocato così il suo inabissamento.

    La “linea” della ricerca e soccorso non arriva al 20% del fatturato, tallonata da quella del “#refitting”, ovvero la riparazione e rinnovo di assetti già esistenti. “La necessità di provvedere efficacemente al controllo costiero dei mari richiede anche l’ammodernamento delle unità già possedute -si legge ancora nel bilancio- e questo genera aperture molto interessanti nel mercato del refitting che Cantiere Navale Vittoria ha venduto ai propri clienti in anni precedenti”.

    Tipo le cosiddette guardie costiere libiche, che poi con quelle imbarcazioni, cedute con risorse pubbliche italiane ed europee, intercettano e riportano indietro i naufraghi verso il “cimitero più grande” che è il Nord Africa, per usare le parole di papa Francesco, in alcuni casi anche sparando contro le navi delle Ong. O la Guardia nazionale tunisina, per la quale l’azienda sta sistemando sei pattugliatori da 35 metri costruiti nel 2014. Ci sono poi veri e propri prototipi, come la serie di “#intercettori_fluviali_in_alluminio” lunghi dieci metri scarsi studiati per le “dure” condizioni affrontate dalla polizia romena o i due “#innovativi_intercettori” da 20 metri in grado di superare i 70 nodi (130 chilometri all’ora) commissionati dalla polizia reale omanita. Anche se la consegna più importante nell’ultimo anno è stata l’ammiraglia per le “forze armate maltesi”: 75 metri, un ponte di volo e 51,4 milioni di euro di valore. L’ipocrisia è in mezzo al mare.

    https://altreconomia.it/se-il-contrasto-ai-flussi-via-mare-diventa-un-mercato-dalle-ottime-pros

    Les fast patrol vessels (#FPV) :

    The patrol boat is excellent for navies and maritime police today strength: more than 43 knots of maximum sustainable speed, with negligible speed loss up to Beaufort 3, combined with high-level accommodations to maximize crew comfort even on extended missions. Built in a series of four sister ships for the Cyprus Navy and the Maritime Police, the high speed allows rapid deployment even at great distances from the base, while the excellent hull design and motion control capabilities minimize the loss of speed in the open sea.


    https://www.vittoria.biz/en/categoria-nave/defence-and-security-en//#section169

    #migrations #asile #réfugiés #business #complexe_militaro-industriel #contrôles_frontaliers #technologie #navires #frontières #Italie

  • La ville de Londres va offrir des repas gratuits à tous les élèves d’école primaire RTBF - Renaud Verstraete

    Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a annoncé lundi sur la BBC un plan d’urgence de 130 millions de livres sterling (146,31 millions d’euros, NDLR) afin d’offrir à tous les élèves du primaire des repas gratuits à l’école pendant un an durant l’année scolaire 2023-2024. Il espère ainsi soutenir les familles londoniennes qui souffrent de la crise financière.


    Dès septembre, quelque 270.000 élèves des écoles primaires de Londres bénéficieront d’un repas quotidien et gratuit. Cette mesure permettra aux familles londoniennes d’économiser environ 440 livres sterling par enfant et par an. Actuellement, les repas scolaires gratuits ne sont réservés qu’aux enfants dont les parents gagnent moins de 7400 livres sterling (8329,20 euros) par an après impôts. Cette limite supérieure laisse sur le carreau quelque 800.000 enfants anglais vivant dans la pauvreté, selon l’association caritative Food Foundation.

    « En raison de la crise économique, les familles et les enfants de notre ville ont désespérément besoin d’un soutien supplémentaire », a déclaré le maire de Londres. « J’ai régulièrement encouragé le gouvernement à proposer des repas scolaires gratuits, mais il n’a tout simplement rien fait ».

    « Une bouée de sauvetage »
    Ces repas gratuits sont comme « une bouée de sauvetage » , considère Sadiq Khan, qui a également pu en bénéficier lorsqu’il était enfant. « Mes frères et sœurs et moi dépendions de ces coups de pouce pour manger à l’école et mes parents comptaient sur cela pour donner un peu de répit à notre famille sur le plan financier » , a ajouté le maire de Londres. Anna Taylor, directrice de la Food Foundation, appelle le gouvernement britannique à suivre l’exemple de M.Khan. « C’est un pas en avant monumental pour garantir l’alimentation, le bien-être et l’apprentissage des enfants de toute la capitale » , a-t-elle commenté.

    Source : https://www.rtbf.be/article/la-ville-de-londres-va-offrir-des-repas-gratuits-a-tous-les-eleves-decole-prima
    #Londres #Pauvreté #repas #enfants #Sadiq_Khan #école #cantine

  • Inflation : à la cantine d’Agde, une entrée ou un dessert est enlevé à chaque repas
    https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/inflation-a-la-cantine-d-agde-une-entree-ou-un-dessert-est-enleve-a-cha

    Des enfants privés d’entrée ou de dessert à la cantine. Ce n’est pas une punition, c’est le choix difficile qu’ont dû faire certaines communes pour faire face à la hausse des factures de gaz et d’électricité, comme à Agde dans l’Hérault.

  • Occupation de l’Association Française des Entreprises Privées (AFEP) suite à une autoréduction, reçu par mel

    Nous étudiantes et étudiants, chômeuses et chômeurs, travailleuses et travailleurs, et individus en lutte contre la précarité, occupons en ce moment le siège de l’AFEP, Association Française des Entreprises Privées – club très sélect et surtout très confidentiel du grand patronat français. Nous pensions y trouver Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, que nous cherchons désespérément depuis des mois. Encore loupé. Nous négocions actuellement avec le personnel pour établir un contact avec lui, mais ce contact nous est pour l’instant refusé.
    Pourquoi nous sommes nous lancé·e·s dans cette périlleuse entreprise ?

    Le 14 octobre 2021, son groupe a obtenu la condamnation de deux de nos camarades pour « vol en réunion ». Pour ces faits, il et elle doivent désormais verser 38.000 euros de dommages et intérêts au Groupe Carrefour.

    Nous ne laisserons pas nos camarades verser un centime à cette multinationale, Carrefour doit renoncer à cette somme et retirer sa plainte.

    « Vol en réunion », voilà leur version et celle de la justice. Voici la nôtre.

    Le 30 janvier 2021, après plusieurs mois de confinements, couvre-feux et autres restrictions, nous étions une soixantaine à avoir mené une #autoréduction au #Carrefour Market de la rue Nationale à Paris. Riz, pâtes, huile, lait bio, couches de qualité pour bébé, serviettes hygiéniques… Des chariots ont été remplis pour fournir des #cantines et des distributions solidaires. Avec ces caddies pleins de victuailles, bien meilleures que des boîtes de conserve premier prix, nous avons bloqué les caisses du magasin et demandé à rencontrer le patron pour obtenir son accord de partir avec tout ou partie de la marchandise. Des représentants du groupe sont venus et ont accepté de nous céder les biens considérés comme « de première nécessité ». La police a contrôlé deux des soixante participant·e·s à cette autoréduction et les a retrouvé·e·s. Malgré son engagement à donner ces produits, le groupe Carrefour a décidé de porter plainte. Eux y voient un vol, nous y voyons une juste réappropriation en contrepartie des bénéfices accumulés jalousement par la grande distribution.

    Nous avons presque tout tenté pour retrouver Alexandre Bompard. Nous avons tracté dans de nombreux Carrefour de France à maintes reprises, occupé le siège du groupe à Massy en mars dernier, nous nous sommes même incrusté·e·s à un gala où il était invité. Jamais nous n’avons été entendu·e·s. Si nous ne pouvons pas le rencontrer chez lui, nous avons décidé d’aller chez ses amis de l’AFEP, dans les quartiers bourgeois de l’Ouest parisien, où lui et les patrons du CAC40 s’organisent des petits-déjeuners. Mais à l’AFEP, on ne boit pas seulement du jus d’orange pressé avec Bolloré ou le patron de Total. Entre deux macarons, on réfléchit à comment agir en coulisse pour défendre les intérêts de ceux qui ont déjà tout : la fin de l’ISF, le maintien du crédit d’impôt recherche, la non-taxation des jets privés ou des superprofits.

    Et Carrefour a pleinement profité de ces manigances. Nous ne pouvons pas laisser ce monstre de la grande distribution réclamer 38.000 euros à nos camarades, alors qu’il fait un milliard de bénéfices en 2021. Le modèle de Carrefour bâti par Bompard consume la forêt amazonienne, selon le rapport d’une ONG. Carrefour, « partenaire premium » des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, partenaire de toujours plus de gentrification, bétonisation et techno-surveillance de notre monde. Leurs profits creusent notre tombe. Quand nous subissons l’inflation, c’est la rémunération des patrons du CAC 40 qui explose : elle a bondi de 52% en 2021 (un « record historique », selon le rapport annuel de Proxinvest publié le 22 novembre).

    Il est temps de perturber ces espaces où les puissants se sentent depuis bien trop longtemps à l’aise.

    Nous ne paierons pas. Carrefour, retire ta plainte.

    Paris, le 2 décembre 2022
    Contact : contact14octobre [at] riseup.net

    partis vu le déséquilibre des forces, les occupants ont été nassées par la police dans le métro, ont refusé de donner leurs papiers, deux d’entre eux ont été embarqués, a priori pour une vérification d’identité. à suivre...

    https://seenthis.net/messages/980351
    https://seenthis.net/messages/980224
    https://seenthis.net/messages/953032
    le procès de novembre 2021 :
    https://seenthis.net/messages/937094
    https://seenthis.net/messages/932624
    https://seenthis.net/messages/931234
    https://seenthis.net/messages/899354

    #toctoc ? (ça passera pas en presse) #solidarité #justice #grande_distribution

  • À l’épreuve des #murs. Sécurisation et pratiques politiques dans le centre-ville du #Caire postrévolutionnaire (2014-2015)

    La révolution égyptienne de 2011 s’est caractérisée par une lutte pour l’appropriation de l’#espace_public. Elle a été analysée comme une démocratie en actes où les révolutionnaires se sont réappropriés par leurs pratiques et leurs stratégies un espace trop longtemps sécurisé par le gouvernement de Moubarak. Cet article vise à étudier en contre-point les stratégies territoriales de l’État pour le contrôle des espaces publics depuis 2011 et en particulier depuis 2013 avec le renforcement de la #répression envers les #Frères_musulmans et l’arrivée au pouvoir des militaires. Ces stratégies sont mises en évidence dans le cas du #centre-ville, épicentre de la #révolution mais aussi de la représentation et de l’exercice du pouvoir politique. Elles se caractérisent par des pratiques de #cantonnement des #manifestations et par l’instauration de #barrières et de #checkpoints dans le centre-ville du Caire, constituant un véritable dispositif territorialisé et planifié de contrôle des rassemblements publics et des revendications politiques. Cet article vise donc également à analyser les conséquences de ce #contrôle sur les pratiques politiques des opposants au régime à l’échelle locale du centre-ville du Caire à travers la restitution d’observations et d’entretiens menés entre 2014 et 2015.


    https://journals.openedition.org/ema/3705#quotation

    #murs_intra-urbains #Egypte #Le_Caire #urban_matter #villes

  • La #Grande_Famine de #Mao

    Entre 1958 et 1962, le « #Grand_bond_en_avant », conçu par Mao pour que la #Chine dépasse la production de la Grande-Bretagne et gagne son autonomie face à l’URSS, a entraîné une #famine dramatique et provoqué la mort de 30 à 50 millions de personnes. « Catastrophes naturelles », c’est ainsi qu’aujourd’hui encore le Parti justifie ce terrible bilan. Témoignages, archives et interviews des principaux historiens ayant enquêté sur cette catastrophe viennent divulguer l’incroyable secret qui a entouré cette tragédie.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/35437_1

    #faim #histoire #réforme_agraire #violence_de_classe #paysans #redistribution_des_terres #terres #collectivisation_agricole #cents_fleurs #répression #camps_de_travaux_forcés #camps_de_rééducation #communes_populaires
    #points_de_travail #pénurie_alimentaire #corruption #violence #cantines_collectives #acier #prélèvement_de_céréales #déplacés_internes #cannibalisme #collectivisation_radicale

    • Stèles. La Grande Famine en Chine (1958-1961)

      Ce récit unique, œuvre d’un intellectuel chinois, est le premier compte-rendu historique complet de la Grande Famine provoquée par le régime communiste en Chine entre 1958 et 1961. Fruit d’une douzaine d’années de recherches sur le terrain, appuyé sur des milliers de pages de sources locales et de nombreux témoignages de première main, Stèles constitue un document exceptionnel.

      A la fin des années 1950, Mao Zedong lança le « Grand Bond en avant » dans le but d’accélérer la transition vers le communisme. Cela provoqua un gigantesque désastre économique dans les campagnes chinoises. La folie de la collectivisation à outrance détruit toute la société rurale, jusqu’à la famille. Pour nourrir les villes, on en est réduit à affamer les paysans. La ferveur révolutionnaire des cadres locaux se mêle à la terreur qu’inspire la hiérarchie et aggrave la situation ; la transmission de fausses informations (exagération des récoltes, occultation des morts de faim) donne lieu à des instructions insensées (achat forcé de quantités basées sur les résultats exagérés) auxquelles l’administration n’ose s’opposer. Dès la fin 1958 s’abat l’horreur : des villages entiers sont effacés par la famine, les cas de cannibalisme se multiplient, les survivants perdent la raison ; en sus des morts de faim, beaucoup sont battus à mort, ou poussés au suicide, des milliers d’enfants sont abandonnés...

      https://www.seuil.com/ouvrage/steles-jisheng-yang/9782021030150
      #livre #Jisheng_Yang #communisme #régime_communistes

  • Truffade auvergnate
    https://www.cuisine-libre.org/truffade-auvergnate

    Couper la poitrine de porc en petits dés. Éplucher, laver et couper les pommes de terre en fines rondelles. Les sécher dans un torchon et couper la tomme fraîche de #Cantal en lamelles. Mettre le saindoux à fondre dans une poêle. Ajouter la poitrine de porc et faire rissoler. Verser les pommes de terre et les cuire à couvert pendant 15 min à feu moyen en remuant de temps en temps à la spatule en bois. Saler et poivrer. Lorsque les pommes de terres sont bien rissolées, les écraser grossièrement à la… #Pomme_de terre, #Tartiflettes, #Auvergne, Cantal / #Sans œuf, #Sans gluten

  • Repas de soutien à un collectif de cantines populaires - #Paris
    https://paris-luttes.info/repas-de-soutien-intercollectif-15642

    L’intercollectif Champêtre est un rassemblement de plusieurs collectifs et cantines solidaires qui souhaitons produire directement les légumes nécessaires à nos actions en lien avec une productrice maraîchère. Nous organisons dimanche 23 janvier un repas pour récolter l’argent qui permettra d’acheter les semences.

    La cantine des Pyrénées, la cantine des Gilets Jaunes de Montreuil, la BSP [1] Montreuil-Bagnolet et la BSP Aubervilliers-Pantin se sont mis en lien avec une maraîchère militante proche de Paris, qui nous met à disposition 750m² de terres et son appui technique pour que nous puissions produire directement nos propres légumes afin d’alimenter nos cantines et distributions alimentaires.

    Nous organisons pour lancer ce projet un repas de soutien à la Cantine des Pyrénées le dimanche 23 janvier pour financer les semences et un peu de matériel nécessaire à la production. On prévoit pour cette première année de commencer par des légumes demandant peu d’entretien et donc plutôt « faciles » à produire mais difficiles à trouver lors des récups d’invendus (patates, courges, oignons).

    Le tract avec plus d’infos est encore en cours de rédaction, mais en attendant, voici l’affiche.

    #cantines_autogérées #brigades_de_solidarité_populaire #cantine_des_Pyrénées #maraîchage

  • Cantines scolaires : « La loi ouvre en grand la porte aux industriels »
    https://reporterre.net/Cantines-scolaires-La-loi-ouvre-en-grand-la-porte-aux-industriels

    Reporterre — La loi Égalim, présentée comme un progrès pour la restauration collective, est selon vous « ambivalente ».

    Marc Perrenoud et Pierre-Yves Rommelaere — Les récentes lois Égalim et Climat et Résilience vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes pour une vraie évolution de la #restauration_collective. Imposer un passage en deux ou trois ans à 50 % de produits « de qualité et durables » dans les cantines sans, dans le même temps, former les cuisiniers et les économes à se fournir et à travailler avec les produits locaux, c’est ouvrir en grand la porte aux industriels du secteur. Ceux-ci ont de très bons services #marketing et savent parfaitement coller aux tendances qui dominent le marché. Ils s’inscrivent dans cette prétendue transition en développant des filières et des labels « sur mesure » qui répondent aux nouvelles règlementations, sans pour autant remettre en cause l’agriculture productiviste et la cuisine industrielle. Ils développent depuis des années des gammes bio et végétarienne. Mais les produits qu’ils proposent à la restauration collective restent ultratransformés et avec un mauvais bilan carbone.

    #alimentation #cantine #agroalimentaire

  • TRIBUNE. #Covid-19 : 50 personnels de santé alertent Olivier Véran sur la circulation du #virus chez les enfants
    https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/tribune-covid-19-50-personnels-de-sante-alertent-olivier-veran-sur-la-circulat

    nous déplorons cependant les faibles moyens déployés jusqu’à présent par le ministère de l’Education nationale pour freiner l’épidémie dans les écoles

    #covid_long, #santé, #éducation, #blanquer, #véran

    • Nous, professionnels de santé, attendons de vous, Monsieur le ministre, la prise en charge de la gestion sanitaire dans les établissements scolaires, avec son transfert immédiat. Au regard de l’urgence de la situation, nous vous appelons aux mesures suivantes dès la rentrée au mois de janvier 2022 :

      le report de la rentrée du 3 janvier, à haut risque compte tenu de sa proximité avec les festivités du Nouvel An, avec recours au télé-enseignement jusqu’au retour à des seuils d’indicateurs sanitaires définis publiquement ;

      la sensibilisation des instances éducatives sur la transmission par aérosol et les pratiques à adopter pour limiter le risque de contamination aéroportée du virus : capteurs de CO2, aération, ventilation, etc. ;

      l’association des professionnels de la santé à l’élaboration d’un nouveau protocole sanitaire dans les écoles, (...)

    • Ellen Queen Of The Bouse @EllenAgreaux
      https://twitter.com/EllenAgreaux/status/1475018885174812682

      mh. ya mon moi 2020 en larmes devant le massacre de nos gosses qui vous juge quand même SEVEREMENT quant à la LENTEUR de vos gros cerveaux là hein.

      en plus clairement non, c’est même pas je vous juge c’est je vous condamne et je vous pardonnerai pas. on a rouvert les #écoles en yolo en septembre 2020 avec votre soutien. vous avez tous validé l’avalanche de merde déversée sur les familles particulièrement les mères pauvres.

      les mêmes qui ont soutenu que le confinement était mauvais pour les enfants que sans les #cantines on saurait pas les nourrir que leur niveau allait baisser tellement on est résumés illettrés parce qu’on n’est pas médecins, nous, qui nous ont même accusées de maltraitance...

      nan franchement jvous déteste et j’en ai rien à taper de votre tentative de rattrapage aux branches un an et demi après une fois que les gamins ont bien été lancés au feu sur TROIS variants covid au total.
      vous avez enfin raison mais je vous pardonne pas.

    • Harcelé, Claude-Alexandre Gustave, biologiste médical annonce cesser de publier ses contributions sur le covid
      https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1475576253579157513

      Suite à la parution de la tribune dans le JDD, je n’ai jamais reçu autant d’insultes, menaces...
      Sur @LCI on se fait même traiter de « fanatiques » en toute tranquilité...

      Merci entre autres, @LCI, @JDD, @BFMTV, d’avoir bien instrumentalisé cette tribune en pointant 1 seule des mesures citées, la veille d’annonces qui seraient évidemment diamétralement opposées, pour mieux caricaturer le propos et en stigmatiser les auteurs

      Ça fait près de 2 ans que j’essaie d’alerter, informer, vulgariser...
      Apparemment, il ne faut pas faire ça.
      J’ai bien compris le message. Le sanitaire doit se taire.
      Il ne faut pas nuire à l’économie.

      Je laisse mon compte ouvert pour qui veut lire, pour les DM (car Twitter ce fut aussi de belles rencontres avec qui j’espère garder le contact)

      Mais dorénavant, je ne publierai plus rien.
      Bon vent à tous. Bon courage.

      Merde. C’est (c’était ?) un compte précieux.
      Cette pause n’aurait pas eu lieu sans la faiblesse persistante de tout ce qui dans et hors institutions se préoccupe de santé publique.

      De l’autre côté, la pétition « Ecoles = retour à la normale le 3 janvier 2022 », lancée le 15 décembre par Blachier (qui se présente comme « médecin de santé publique ») et Marie-Estelle Dupont réclame « la fin du port du masque en classe (...) la fin des évictions scolaires pour les enfants positifs au covid. » Elle a recueilli 120 000 signatures.

    • Je citais la pétition pour le « retour à la normale » à l’école pour illustrer la multiplication des initiatives mobilisatrices qui, avec ce que diffusent les mass média, avec ce que les RS promeuvent, continuent à permettre au gouvernement de faire semblant ou n’importe quoi. Je découvre avec retard que le terme « fanatique » cité par Claude-Alexandre Gustave s’applique à tous les signataires de la pétition et qu’on le doit à... Blachier (cet « ami de Bigote Macron » et probable "visiteur du soir de l’Élysée dont le maître avait pas mal échangé avec Raoult, y compris après qu’il ait quitté le « conseil scientifique ».

      Je trouve, comme Ellen Queen Of The Bouse, que la pétition alertant sur la circulation du virus vient bien tard et reste timide. De l’autres coté, ils ont de l’avance et une doctrine radicale (un eugénisme qui ne dit pas son nom) et ils s’y tiennent au gré des événements pandémiques, en adaptant juste ce qu’il faut pour circonvenir préventivement toute critique qui puisse être décisive. La déclaration de Great Barrington, c’est un peu comme l’antisémitisme aujourd’hui, c’est mauvais genre de s’en revendiquer quand on veut qu’elle pèse, et, ici et ailleurs, innerve les orientations des politiques publiques.

      Edit spécial pluralisme, 4 vérités valent mieux qu’une

      sur cet abject personnage, 7 décembre ( Omicron, qui s’appelait encore B.1.1.529, a été identifié le 23 novembre)

      et encore hier

      malgré le taux d’incidence ici, malgré l’augmentation des hospitalisations en GB...
      #Martin_Blachier

      #eugénisme #Great_Barrington_Déclaration

  • Mathilde Cohen, blanchité alimentaire (#French_food_Whiteness)

    Une vidéo dans laquelle Mathilde Cohen, Université du Connecticut (https://www.law.uconn.edu/faculty/profiles/mathilde-cohen), explique le concept de blanchité alimentaire appliqué à la cuisine français fait polémique.
    Pour voir la vidéo (que je n’ai pas trouvé sur le site de Sciences Po - mais pas trop cherché non plus) :
    https://twitter.com/jeromegodefroy/status/1408443135643074560

    La vidéo est tirée d’un séminaire organisé à l’Université de Nanterre et dans lequel Mathilde Cohen a été invitée :

    Conseil de Laboratoire suivi d’un séminaire sur Law, Food, and Race : The Whiteness of French Food par Mathilde Cohen, professeure à l’Université du Connecticut.

    https://ctad.parisnanterre.fr/reunion-et-seminaire-du-ctad-999209.kjsp

    –---
    L’article de Mathilde Cohen, sur le même sujet :

    The Whiteness of French Food. Law, Race, and Eating Culture in France

    Food is fundamental to French identity. So too is the denial of structural racism and racial identity. Both tenets are central to the nation’s self-definition, making them all the more important to think about together. This article purports to identify and critique a form of #French_food-Whiteness (blanchité alimentaire), that is, the use of food and eating practices to reify and reinforce Whiteness as the dominant racial identity. To do so, it develops four case studies of how law elevates a fiction of homogeneous French/White food as superior and normative at the expense of alternative ways of eating and their eaters—the law of geographical indications, school lunches, citizenship, and cultural heritage.

    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3819684
    #identité_raciale #racisme_structurel #nationalisme #blanchité #homogénéité #mythe_de_l'homogénéité #cantines #citoyenneté #patrimoine #patrimoine_culinaire #patrimoine_culturel #AOP #IGP

    –—

    Réaction de Renaud Epstein sur twitter :

    Que CNews, Valeurs Actuelles et quelques autres déversent leur haine sur une chercheuse du CNRS sans avoir lu ses travaux, c’est assez attendu.
    Que le community manager du ministère @lesoutremer entre en connivence avec ceux qui l’attaquent, c’est assez effrayant.
    #WinterIsComing

    https://twitter.com/renaud_epstein/status/1409093048370438147

    –—

    Tweet de Jérôme Godefroy qui se dit journaliste :
    https://twitter.com/jeromegodefroy/status/1408443135643074560

    #Mathilde_Cohen #blanchité_alimentaire #colonialisme #décolonial #alimentation #recherche #université #science #sciences_sociales #cuisine_française

    ping @karine4 @cede

    • Hyper intéressant Cristina, merci ! Il y a un parallèle aux Pays-bas où les immigrés d’Indonésie étaient controlés s’il mangeaient bien des pommes de terre et pas du riz comme signe de leur intégration.

  • @Hyova
    https://twitter.com/Hyova

    Pendant le premier confinement absolument rien na été fait pour prévenir les violences intrafamiliales dont ils ont été victimes et qui étaient prévisibles alors venez nous parler des conséquences dune fermeture des écoles comme si vous en aviez quelque chose à foutre :

    "Contamination par son enfant : « assumer ce risque quand on est parent me paraît peu de chose » comparé à la déscolarisation (#Blanquer) http://vni.fr/3lENntx"

    Pareil sur les #cantines_scolaires ou quand vous nous parlez la larme a loeil des gamins qui en ont besoin tt ce que vous nous dites cest que les gosses qui crèvent de faim en août cest pas votre dos au final. Allez vous faire foutre.
    La question ca devrait jamais être bêtement écoles ouvertes ou fermées mais dans quel mesure et jusqu’à quel niveau de circulation de l’épidémie on peut maintenir l’école ouverte au moins pour certains. La vérité cest que cest comme ça que ça a été géré localement à la fin.
    Du premier confinement ou (ds mon lycée en tt cas) cetait tellement la merde pour les gosses en hôtel social ou ds des mifs violentes qu’on a illégalement rouvert pour certains avec un protocole fait maison.
    Mais comme on aime bien-être binaire et débile dans ce pays,surtout quand cest sur le dos de gosses qui ont rien demandé here we are a en faire de la chair à virus pour préserver l’honneur du ministre et les points de PIB de mes couilles.

    //
    The kid the dog everybody dying no lying.
    //

    Quelqu’un a les chiffres du nombre de grévistes sur la journée d’hier ou genre tout le monde s’en tape ?
    Cest "marrant" que l’extrême gauche cherche à tout prix à construire un mouvement autour des théâtre et du monde du spectacle mobilise depuis un mois quand tas un giga mvmt autonome ds les lycées depuis décembre.
    Un mouvement offensif qui regroupe des étudiants mais pas que, qui pose la question du travail en période de crise sanitaire, de la pérennisation de la précarité partout, du (dys)fonctionnement de l’école. Un mvmt qui se construit partout y compris la ou ya pas de grd théâtre.

  • #Covid-19 : le dédoublement des classes au collège pourrait protéger les #parents
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/24/covid-19-le-dedoublement-des-classes-au-college-pourrait-proteger-les-parent

    Des épidémiologistes préconisent de tenir compte du risque accru de contamination des adultes dans les foyers abritant des collégiens.

    Tandis que les contaminations par le SARS-CoV-2 augmentent fortement, le rôle des #enfants et des adolescents dans la dynamique de l’épidémie de Covid-19 reste une question essentielle. Les mesures annoncées jeudi 18 mars par le gouvernement de dédoublement des lycées seront-elles suffisantes ? Depuis septembre, la France est parvenue à garder ses établissements ouverts, en imposant le port du masque dès l’école primaire et un mélange de présentiel et de distanciel au lycée.

    « Les écoles ne semblent pas constituer des amplificateurs de transmission : la circulation du virus en milieu scolaire reflète plutôt celle qui est observée au sein de la collectivité » , a indiqué le conseil scientifique dans son avis du 11 mars. Il s’appuie un éditorial publié dans le British Medical Journal , signé par plusieurs épidémiologistes dont le professeur Arnaud Fontanet (Institut Pasteur), membre du conseil scientifique. « Les enfants continuent de faire des formes plus légères de la maladie, et très peu d’études suggèrent que les enseignants seraient plus à risque que d’autres professions », résume Arnaud Fontanet.

    Mais concernant la transmission du virus, les choses varient selon l’âge, comme l’a montré Comcor, une étude que le professeur a conduite avec ses collègues de l’Institut Pasteur, à l’état de prépublication et régulièrement mise à jour. Le risque majeur est en effet que les enfants ramènent le virus au domicile, où il n’y a pas de mesures barrières, et qu’ils le transmettent à leurs parents et grands-parents, davantage sujets aux formes graves de la maladie – sans compter l’impact psychologique que cela peut avoir. Ainsi le fait d’avoir un collégien ou un lycéen ou un enfant gardé par une assistante maternelle accroît le risque pour les adultes du foyer d’être infectés de respectivement 27 %, 29 % et 39 %, souligne ce travail. Quand l’enfant est en maternelle, ce surrisque est de 15 %. Mais avoir un enfant en école primaire n’est pas, jusqu’alors, associé à un surrisque d’infection. « Il reste généralement admis que les enfants de moins de 10 ans sont 30 % à 50 % moins susceptibles d’être infectés, constate le professeur Fontanet. En revanche, les avis sont partagés sur la contagiosité. »

    L’arrivée du variant anglais, environ 60 % plus contagieux, qui devrait représenter 90 % des cas fin mars, pourrait changer la donne. La prochaine analyse, prévue courant avril, devrait éclairer les choses.

    Contagiosité accrue du variant anglais

    En attendant, les derniers chiffres inquiètent. Le nombre de contaminations augmente parmi les 12,4 millions d’élèves français : 15 484 ont été contaminés dans la semaine du 11 au 18 mars, contre 9 221 la semaine précédente, et 1 809 personnels (1 106 une semaine auparavant), selon https://www.education.gouv.fr/covid19-point-de-situation-du-vendredi-19-mars-2021-322762" target="blank" rel="noopener" title="Nouvelle fenêtre" >le dernier point de situation du ministère de l’éducation nationale. De même, le nombre de classes fermées a augmenté de 833 à 2018 en une semaine. Cette hausse est en partie imputable à la multiplication des tests salivaires (250 000 tests réalisés au soir du vendredi 20 mars) mais sans doute aussi à la contagiosité accrue du variant anglais. La situation est particulièrement tendue en Ile-de-France et Hauts-de-France.

    Au regard de la forte poussée épidémique, faut-il aller plus loin ? « Le dédoublement des classes, un jour sur deux ou une semaine sur deux, devrait également être discuté pour les collèges », préconise Arnaud Fontanet. Il propose aussi que les mesures mises en place en Ile-de-France et en Hauts-de-France le soient dans d’autres départements connaissant une poussée épidémique forte, et un taux d’occupation déjà élevé des lits de réanimation, « afin de tester leur efficacité qui repose sur l’adhésion des Français, le principal objectif étant d’éviter les réunions en lieu privé, à son domicile ou ailleurs, là où beaucoup d’infections ont lieu », rappelle-t-il. Quitte à y être moins strict sur la fermeture des commerces.

    Pour Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, « si on veut limiter drastiquement la circulation du virus, il n’y a pas d’autre solution qu’un confinement strict et la fermeture des écoles ». « L’école joue un rôle, c’est indéniable, la durée des contacts, leur nature, leur fréquence, constituent autant d’ingrédients pour la transmission du virus »_, explique le professeur Zureik.

    « Ne fermer les écoles primaires qu’en dernier recours »

    La France fait figure de quasi-exception en la matière. Car de nombreuses études mettent en évidence l’impact délétère de la fermeture des écoles sur la santé mentale des enfants et sur leur apprentissage, particulièrement pour les enfants du primaire de milieux défavorisés. « La balance bénéfices-risques penche clairement en faveur de l’ouverture des établissements scolaires », rappelait dans nos colonnes, le 17 mars, la pédiatre Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie (SFP). « Les situations de stress, d’anxiété, de syndrome dépressif, sévices sur enfants, sont en forte augmentation, d’où l’intérêt majeur à laisser les écoles ouvertes », renchérit le professeur Alexandre Belot, rhumato-pédiatre à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Lyon, également membre de la SFP.

    Dans son dernier avis, le conseil scientifique préconise « de ne fermer les écoles primaires qu’en dernier recours » mais les laisser ouvertes doit s’accompagner « de mesures efficaces de réduction du risque ». Tous les observateurs demandent plus de dépistages ciblés. « Il faudrait s’inspirer d’autres pays comme le Royaume-Uni ou l’Autriche qui diffusent largement les #autotests : deux tests par semaine dans les écoles primaires, un par semaine dans le secondaire », préconise Arnaud Fontanet. Pour ralentir, voire casser les chaînes de transmission.

    Les syndicats déplorent un protocole sanitaire insuffisant [eh ben, depuis le temps...ndc]. « Le déni du ministre de l’éducation nationale [Jean-Michel Blanquer martèle que le virus circule peu à l’école] a retardé de plusieurs mois des mesures de protection nécessaires pour faire baisser la circulation du virus », regrette Mahmoud Zureik. Ce sont, par exemple, l’#aération, les #extracteurs_d’air, penser autrement les #cantines, etc. Un constat partagé par le collectif Du côté de la science, dont il fait partie. « L’objectif de laisser les écoles est noble, mais il faut s’en donner les moyens », tranche l’épidémiologiste.

    #Société_française_de_pédiatrie #conseil_scientifique #du_coté_de_la_science

  • Décryptage | Les incitations financières au renvoi et à la clandestinité. Le coût de l’humanité

    La « crédibilité » de la politique d’asile serait, selon les discours des autorités suisses, tributaire de sa capacité à exécuter les renvois des personnes dont la demande d’asile a été refusée. Une crédibilité qui s’entend comme la façon dont le public et les potentiels demandeurs d’asile perçoivent le système migratoire suisse. Celui-ci est volontiers présenté comme garant de la « tradition humanitaire » helvétique, à savoir « protégeant celles et ceux qui en ont besoin », tout en étant implacable avec les « indésirables », qui (ab)useraient de la porte de l’asile pour trouver une vie meilleure en Suisse. Berne encourage ainsi financièrement les cantons à user de tous les stratagèmes pour exécuter les renvois. Ou à pourrir la vie des gens de façon à ce qu’ils disparaissent, y compris dans la clandestinité, plutôt que de recourir au minimum de survie qu’est l’aide d’urgence. Des millions de francs de « réserves » ont ainsi été engrangés par certains cantons. Sans que la Confédération s’en émeuve. L’objectif est de rester crédible.

    PAYER POUR GARDER SON ÂME

    En avril 2019, le gouvernement bâlois a publiquement refusé d’exécuter le renvoi d’un jeune Afghan vers l’Autriche, pays responsable de sa demande d’asile en vertu du règlement Dublin. La décision du Secrétariat d’État (SEM) aux migrations avait été confirmée par le Tribunal administratif fédéral (TAF). Bâle a choisi de suivre la majorité de son parlement et de s’écarter de l’interprétation faite par Berne du droit applicable à la situation du jeune homme (voir encadré). Ce faisant, elle s’expose sciemment aux sanctions financières de la Confédération.

    La Loi sur l’asile révisée en 2016 fait en effet désormais peser sur les cantons la totalité des frais d’accueil et d’intégration des personnes non renvoyées « par leur faute ». Son article 89 b prévoit le non-versement ou le rembourse- ment des forfaits fédéraux prévus. Aux cantons d’assumer les coûts liés au séjour de la personne sur son territoire, qu’elle soit déboutée définitivement et placée à l’aide d’urgence ou qu’elle obtienne le statut de réfugié. Le « manque à gagner » en termes de participation fédérale peut être important. Dans l’affaire bâloise, la Basler Zeitung évoque le chiffre de 128000 francs dans le cas où le jeune Afghan se voit reconnaître un besoin de protection sous forme d’« admission provisoire ». Un chiffre qui ne tient compte ni du fait que le jeune pourrait contribuer à son canton d’accueil s’il s’intègre rapidement et trouve rapidement sa place sur le marché de l’emploi, ni du coût administratif ou humain des renvois.

    C’est ce que relève Aldo Brina, chargé d’information au Secteur réfugié du CSP Genève dans Le Temps[1]. Revenant sur les déclarations de la nouvelle conseillère fédérale responsable du DFJP Karin Keller-Sutter, il met en exergue la perversité d’un système qui, particulièrement dans le cas de l’application du Règlement Dublin, viole le droit d’asile et les droits fondamentaux et incite les cantons à pousser les « déboutés » dans la clandestinité.

    Karin Keller-Sutter annonçait en effet le 11 mars 2019 que le canton de Vaud aurait été sanctionné de quelque 4 millions de francs faute d’avoir exécuté avec suffisamment de zèle les renvois dans le cadre du Règlement Dublin entre octobre 2016 et décembre 2018. Pour sa défense, le Conseiller d’État Leuba fait valoir une lecture partiale des statistiques par Berne.[2] Si ses explications flirtent parfois avec les approximations, elles sont également riches d’enseignement.

    Réfugié avec ses parents en Iran, le jeune Afghan déclare avoir déserté l’armée iranienne, dans laquelle il avait été engagé comme soldat alors qu’il était encore mineur. L’Iran voulait l’envoyer en Syrie avec son frère. Celui-ci y a été tué. Entré en Europe via l’Autriche, le jeune homme y a été enregistré comme majeur. Sa demande d’asile y a été rejetée et il devait être renvoyé vers l’Afghanistan où il n’a jamais vécu. Il s’est alors tourné vers la Suisse, qui l’a, malgré ses déclarations, considéré comme majeur. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a rendu une décision de non-entrée en matière « NEM Dublin » à son encontre, confirmée par le Tribunal administratif fédéral (TAF). Le jeune Afghan a toujours prétendu être mineur en arrivant en Suisse. Si cet état de fait avait été reconnu par le SEM, celui-ci serait vraisemblablement entré en matière sur sa demande d’asile pour examiner ses motifs de fuite. C’est une pétition au Grand Conseil bâlois, adoptée par les 2/3 de l’hémicycle, demandant d’offrir une protection au jeune homme, qui évitera à ce dernier l’expulsion vers l’Autriche. Bien que non lié par le vote des députés, le Conseil d’État a publiquement choisi de suivre le parlement cantonal et de s’opposer à la décision fédérale. Même si pour cela, il doit assumer financièrement les frais d’accueil et d’intégration du garçon.
    Source : Basler Zeitung, 18.04.19

    50 % DE DISPARITIONS DANS 7 CANTONS

    Il souligne d’abord combien le canton de Vaud excelle dans le taux de « renvois contrôlés » par rapport au nombre de décisions Dublin : « Vaud est le cinquième canton qui exécute le plus de renvois ! » Il assure aussi qu’en comparaison à d’autres, Vaud comptabilise moins de disparitions. Par « disparitions », il entend les « départs non contrôlés » chiffrés par le SEM dans ses statistiques. Et les statistiques 2018 attestent effectivement que dans sept cantons suisses, plus de la moitié des personnes disparaissent. (Tableau ci-dessous)

    Philippe Leuba affirme à cet égard que son canton serait le seul à ne pas procéder à des arrestations dans les locaux du SPOP au moment où les personnes viennent renouveler leur demande d’aide d’urgence[3]. Il insinue que les autres profiteraient de la détresse des débouté-e-es pour tenter de les interpeller. Préférant la clandestinité au renvoi, une partie renoncerait à demander ce montant de survie.

    On rappellera à ce titre que cette « aide » d’urgence découle de l’article 12 de la Constitution suisse qui consacre le droit au minimum vital pour toute personne sur le territoire, indépendamment du statut de la personne. Elle vient compenser la suppression de l’aide sociale conjuguée à l’interdiction de travail faite aux personnes déboutées de leur demande d’asile. Qui surveille et garantit l’exercice effectif de ce droit fondamental dans les cantons ? Berne a en tous cas d’autres priorités.

    Départ non contrôlé ne veut pas dire départ de Suisse. Dans son interview, Philippe Leuba relève que ces personnes « ne quittent pas forcément le pays pour autant. » Il critique à cet égard une législation qui pénalise les cantons n’exécutant pas les renvois, et qui « ne dit rien sur les clandestins. Or la clandestinité est un risque pour les personnes concernées, de plus elle favorise le travail au noir, etc. »

    Il s’écarte ainsi du discours affirmant que le régime d’aide d’urgence pousserait les personnes à « quitter le territoire ».[4] Le Conseil d’État genevois l’affirmait encore récemment dans une réponse à une question urgente au Parlement, qui l’interrogeait sur les conséquences sociales et financières pour le canton d’un centre de départ, notamment en cas de passage de personnes concernées dans la clandestinité.[5] La réponse du Conseil d’État : « Concernant les ‹ départs non-contrôlés ›,il est à préciser qu’il s’agit, selon les observations de l’office cantonal de la population et des migrations sur le terrain, d’une catégorie de migrants qui, dans sa majorité, quitte le canton pour rechercher d’autres opportunités migratoires dans les pays d’Europe. En l’espèce, il s’agit généralement de migrants économiques utilisant la procédure d’asile comme moyen d’accès dans l’espace Schengen. »

    À l’heure où Genève fonce tête baissée vers la construction dudit centre au Grand-Saconnex, le gouvernement genevois serait avisé de se questionner à nouveau sur l’impact et les reports de charges que celui- ci impliquera. Au centre-test de Zurich et à Boudry, il a été constaté une forte augmentation du nombre de « départs non contrôlés ». Où sont parties les personnes découragées par la procédure d’asile accélérée ? Où sont aujourd’hui les personnes ayant renoncé aux prestations d’aide d’urgence ?

    Pour la Suisse, on peut imaginer qu’une partie d’entre elles, évincée de petits cantons ruraux, a choisi de se réfugier dans des centres urbains, plus propices à une vie informelle et invisible. Certain-e-s ont recours aux services sociaux et médicaux d’urgence de ces cantons, y travaillent, dans des conditions déplorables. Mais les autorités fédérales préfèrent ignorer ces conséquences « locales ». Comme elles ont ignoré le constat d’inefficacité de l’aide d’urgence à faire rapidement « disparaître » les gens, puisque certain-e-s préfèrent en survivre des années plutôt que d’être renvoyé-e-s vers la situation qu’ils ou elles ont fui. Se voilant la face, Berne s’est contenté de créer une nouvelle catégorie administrative, elle des bénéficiaires de longue durée de l’aide d’urgence.

    LES DISPARITIONS ENCOURAGÉES

    Les disparitions sont également encouragées par Berne via son mode de financement. La Confédération ne se préoccupe pas de savoir comment les cantons dépensent l’argent de l’aide d’urgence. Elle verse un montant unique, lorsque la décision négative entre en force, et prévoit la constitution de réserves par les cantons « pour financer les coûts ultérieurs durant les années suivantes »[6]. Or ces réserves s’accumulent dans certains cantons. Le dernier rapport de suivi publié par le SEM relève que « sur l’ensemble de la période 2008-2017,vingt cantons ont pu constituer des réserves dont le montant cumulé représente près de 128 millions de francs. Sur la même période, six cantons ont cumulé des déficits à hauteur de 83 millions de francs ».

    Le tableau ci-contre montre que les Romands, hormis Fribourg, sont largement déficitaires. Et que d’autres ont accumulé des millions de francs de réserves. Comment les ont- ils constituées ? Chaque canton, voire commune, gère l’hébergement, l’entretien et l’encadre- ment des personnes à l’aide d’urgence selon ses propres règles et son éthique. L’exhortation fédérale étant une « incitation au départ », que ce soit du territoire ou vers la clandestinité, le résultat ne peut être qu’un nivellement par le bas des conditions de vie. Françoise Kopf le dénonçait déjà en 2010 dans Vivre Ensemble.

    Et les choses risquent de se dégrader avec la restructuration qui prévoit une baisse conséquente des forfaits fédéraux de l’aide d’urgence aux cantons. Le montant unique de 6000 francs versés jusqu’ici par personne déboutée se réduira à 400 francs si celle-ci relève d’une procédure Dublin close, et à 2013 francs pour une personne sortant d’une procédure accélérée. Elle restera à 6006 francs dans le cadre d’une procédure étendue. Les réserves risquent d’en prendre un coup. Si les cantons s’étaient tardivement émus du report de charge prévu par la Confédération dans le cadre de la consultation de l’ordonnance sur la révision de la loi (Ordonnance 2), ils n’ont visiblement pas été entendus.

    Berne se sert là aussi du porte-monnaie pour inciter les cantons à durcir leur pratique en matière de renvois. À voir jusqu’où les cantons accepteront de s’abaisser. Face aux menaces de sanctions financières articulées par Keller-Sutter, Leuba relève que « parmi les personnes dont le renvoi n’a pas été exécuté en 2018, il y a des familles et des malades ». Une justification qui s’appuie sur des considérations, humanitaires, prévues par la loi. À Genève, le Conseil d’État vient de rendre son rapport sur une motion appelant à une « application digne et humaine de la politique d’asile » dans le cadre du Règlement Dublin. Il reconnaissait avoir été amené « à plusieurs reprises, à retarder un départ au motif d’une situation médicale particulière, pour garantir le respect du principe de l’unité familiale ou encore pour veiller à ce que le renvoi se déroule, en principe, hors d’une période scolaire, en informant préalablement le SEM ». Et s’engageait, « guidé par les valeurs humanitaires genevoises », à appliquer « avec pragmatisme et compassion le nouveau droit fédéral ». Reste à savoir si ces deux concepts vont trouver leur place dans la mise en œuvre de la restructuration.

    Bâle a montré la voie. On espère que d’autres se joindront à lui. Dans ce contexte, la société civile doit plus que jamais maintenir la pression.

    https://asile.ch/2019/07/22/decryptage-les-incitations-financieres-au-renvoi-et-a-la-clandestinite-le-cout
    #asile #migrations #réfugiés #Suisse #disparitions #statistiques #chiffres #exécution_des_renvois #renvois #expulsions #abus #clandestinisation #aide_d'urgence #responsabilité #dépenses #cantons

  • Combien de requérant·e·s d’asile y a-t-il en Suisse ?

    Fin 2019, il y avait en Suisse 11’700 requérant·e·s d’asile (permis N) et 48’000 personnes au bénéfice d’une admission provisoire (permis F). Par rapport à l’année précédente, le nombre de personnes titulaires d’un permis F a augmenté et le nombre de requérant·e·s d’asile a diminué. Dans l’ensemble, les effectifs sont légèrement inférieurs à ceux de 2018. Cela représente au total une proportion de 0,7 % de la population permanente et de 2,7 % de la population étrangère.

    Les requérant·e·s d’asile et les personnes admises à titre provisoire sont attribué·e·s aux différents cantons en fonction de la taille de la population cantonale. Cette clé de répartition explique la faible variation entre les cantons. En 2019, la proportion de requérant·e·s / personnes admises provisoirement variait peu, entre 8,8 (Glarus) et 8,7 (Berne) pour 1’000 habitant·e·s (Berne) et 3,6 pour 1’000 (Thurgovie). Les variations découlent des départs de Suisse ou des décisions d’octroi d’une autorisation de séjour par les autorités dans le cadre de la procédure d’asile.

    À l’échelle des communes, en revanche, les variations sont considérables, puisqu’un nombre élevé de requérant·e·s d’asile est attribué à un centre d’accueil. De nombreuses communes n’ont dénombré aucune personne en procédure d’asile dans leur population fin 2019. D’autres communes accueillent en revanche un·e requérant·e d’asile ou personne admise provisoirement pour sept habitant·e·s.

    https://nccr-onthemove.ch/indicators/combien-de-requerant%c2%b7e%c2%b7s-dasile-y-a-t-il-en-suisse/?lang=fr

    #cartographie #Suisse #demandeurs_d'asile #visualisation #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres #densité #taux #distribution #répartition #répartition_territoriale #communes #cantons #clé_de_distribution

  • Cagnotte solidaire pour la BSP Montreuil Bagnolet - CotizUp.com
    https://www.cotizup.com/bspmontreuilbagnolet

    La Brigade de Solidarité Populaire de #Montreuil Bagnolet lance une campagne de cagnotte solidaire afin d’aider à auto-financer ses actions solidaires !

    Pendant la période du premier confinement, nous avons été amenée.e.s à nous organiser entre habitantes et habitants de Montreuil et Bagnolet pour rompre l’isolement face à l’abandon des pouvoirs publics et aux difficultés matérielles que nous avons rencontrées.
    Le besoin à ce moment était principalement alimentaire, sanitaire et social. Nous y avons répondu via des #cantines collectives, des distributions de paniers alimentaires, de masques et de gel, au prix parfois de nombreuses #amendes.

    Dans la continuité de cette période de crise sanitaire et sociale, nous sommes déterminé.e.s à proposer des espaces de rencontre et d’entraide locales en maintenant les cantines (cantines à prix libre et à emporter ainsi que maraudes alimentaires et sanitaires dans les quartiers alentours ) et en mettant en place des ateliers d’autodéfense sociale : cours de FLE et permanence d’accès aux droits, atelier de confection et distribution de masques en tissu, collecte de produits de première nécessité.

    Pour chacune de ces actions des frais sont engagés (pour l’essence, les impressions, la réparation des machines à coudre par exemple) et aujourd’hui nous avons urgemment besoin de votre aide. 

    Nous lançons un appel au don, dans la perspective que tout le monde puisse contribuer et soutenir l’auto-organisation de l’autodéfense sanitaire et que le coût de la répression ne soit pas une entrave à ces actions.

    Merci d’avance à chacun et chacune d’entre vous pour votre soutien.

    La Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil Bagnolet

    https://seenthis.net/messages/849714

    #Brigade_de_Solidarité_Populaire

  • Le gouvernement démasqué
    https://www.liberation.fr/france/2020/12/16/le-gouvernement-demasque_1808867

    « Tout a commencé il y a neuf mois. Le 22 mars, au début du confinement, Antoine Hutt (radiologue), Jonathan Favre, Thibault Puszkarek et moi-même (médecins généralistes) avons lancé le site et collectif Stop-Postillons.fr. Il y avait une pénurie de #masques (quoi qu’on en mente) et il fallait les garder pour les personnels exposés. Néanmoins tout le monde avait chez soi des t-shirts à découper, du tissu à coudre : des écrans anti-postillon » (EAP). Nous voulions "confiner les bouches et les nez" lors des sorties dérogatoires (dans les hypermarchés qui n’imposaient pas de masque à l’époque), puis maintenir cette couverture faciale lors du déconfinement.

    « Nous avions donc un seul message, qui est resté en tête du site : "Portons tous un EAP dans l’espace public pour freiner et arrêter la pandémie. Porter quelque chose sera mieux que rien. Le but des EAP est collectif et altruiste : protéger les autres et être protégé si chacun en porte."

    « Avec un message d’une telle banalité dans le cadre d’une pandémie à contamination respiratoire, nous aurions dû disparaître au bout d’une semaine. Les dirigeants auraient dû répondre : "OK, bonne idée, on fait ça, on demande aux gens de se couvrir le nez et la bouche en attendant les masques", et c’était plié. C’était simple, il suffisait de faire confiance à l’intelligence collective et à la solidarité. [...]

    « Notre message, aussi basique soit-il, était pertinent. Il a progressivement été entendu. Trèèèès progressivement : le masque a été imposé dans les lieux publics clos à partir du 20 juillet, dans les entreprises à partir du 1er septembre, dans les écoles élémentaires à partir du 2 novembre. Ainsi, en pleine pandémie, il aura fallu huit mois après notre premier appel pour généraliser le masque dans la quasi-totalité des espaces recevant du public. (...)

    (...) nous nous basions sur les données scientifiques, les seules qui comptent, au-delà des arguments d’autorité. Depuis le CheckNews de Libération du 13 mars, nous savions que les personnes asymptomatiques pouvaient être contagieuses. Nous avions lu l’étude de Davies et al. dans laquelle 21 volontaires avaient toussé dans une boîte, mise en incubation pendant 48 heures, avant de compter les "colonies" de bactéries de la taille du Sars-CoV-2 : 200 sans masque, 43 avec un masque en coton fait maison, 30 avec un masque chirurgical. Visionnaires en 2013, les auteurs concluaient qu’en cas de pénurie de masques chirurgicaux, un masque fait maison serait mieux que rien - mon expression favorite.
    [...]

    « Nous sommes en décembre, et le masque apparaît toujours en dernière position sur les sites gouvernementaux, après "éviter de se toucher le visage", et avec la consigne de « le porter quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée ». Le risque de transmission par aérosol n’est toujours pas considéré, ce qui permet d’ailleurs d’imposer le masque à l’école et en entreprise et en même temps, de laisser les #cantines scolaires ou d’entreprises en l’état. C’est à désespérer.

    [...]

    « Concernant l’#école enfin, nous avons dû militer, publier des tribunes cet été, écrire des communiqués en août, septembre et octobre, une revue de littérature, intervenir en visioconférence auprès de syndicats d’enseignants en demande d’informations scientifiques… Tout ça parce qu’un ministre déclarait être "préparé à tout" sur la base de l’avis… roulement de tambour… des sociétés savantes de pédiatrie ! Jean-Michel Blanquer avait soudain fait fi de l’OMS : avec un tel niveau en pirouette, il n’est pas étonnant qu’il ait récupéré le ministère des Sports lors du remaniement, remarquez. Toutefois, si la plus haute instance à suivre n’est plus l’OMS mais les sociétés nationales, pourquoi concernant les masques entre avril et juillet le gouvernement a-t-il ignoré l’Académie nationale de médecine le 2 avril, le 22 avril, le 7 mai et le 28 juillet, l’European Centre for Disease Control le 8 avril ou son propre Conseil scientifique le 20 avril ? Il est facile de multiplier les instituts, conseils, centres, agences, sociétés, académies, autorités et organisations pour au final choisir parmi tous leurs avis celui qu’on veut mettre en avant… Mais ça, ce n’est ni de la science, ni de la politique. C’est de la manipulation. »

    #covid-19 #AuPaysdesLumièresÉteintes
    #aérosols #santé_publique #médecine #in_retrospect

    • Distribution de 10 FFP2 par personnel scolaire en Tchéquie

      Measures adopted by the Czech Government against the coronavirus
      https://www.vlada.cz/en/media-centrum/aktualne/measures-adopted-by-the-czech-government-against-coronavirus-180545/#general

      Schools and school facilities will receive up to 2.9 million respirators from state reserves. Each pedagogical and non-pedagogical worker will receive ten respirators of the FFP2 class.

      The move to send personal protective equipment via Czech Post to the endangered population over 60 years of age was approved. Every Czech citizen over the age of 60 should receive a package containing one FFP2 respirator and five face masks.

      The government decided to release 190 000 FFP2 respirators and 1 000 000 masks from the state material reserves in order to provide them free of charge to people benefiting from a disability pension for a third-degree disability and people younger than 18 who were granted a disability card for a severe health disability (ZTP) or severe health disability requiring special assistance (ZTP/P).
      The state will provide personal protective equipment for employees of facilities for children requiring immediate help and vulnerable children, to whom care is also provided during the state of emergency. Up to 26 580 FFP2 respirators, 186 000 masks, 49 500 protective gloves and 2 475 protective shields will be available for these facilities from the state material reserves for the duration of the state of emergency.

      The provision of three milion #FFP2 respirators from state´s material reserve to staff of residential social services and care services have been approved.

      #réduction_des_risques #santé_publique

  • [Pour] ACCOMPAGNER UNE FIN D’ANNEE PAS COMME LES AUTRES [ne parlons pas des cantines, il sera toujours temps fin janvier ou plus tard], Note d’éclairage du #Conseil_scientifique #COVID-19, 12 décembre 2020
    https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_d_eclairage_conseil_scientifique_modifiee_14_decembre_20

    L’étude ComCor menée en France en octobre-novembre dernier sur les lieux et les circonstances des nouvelles contaminations montre le risque élevé de transmission du virus lors des repas, qu’ils aient lieu en milieu privé (familial, amical) ou public (cafés, restaurants...).

    [...]
    En ce qui concerne les écoles et les lycées, deux propositions peuvent être envisagées pour permettre de limiter au maximum la diffusion virale dans la semaine qui précède les repas de réveillon :

    – Renforcer les mesures barrières à l’école et dans les lycées la semaine du 14 décembre notamment dans les périodes à risque des #repas où les enfants ne portent pas leur masque. Il est à ce titre recommandé aux établissements scolaires d’éviter les rassemblements liés aux fêtes de fin d’année dans les écoles.

    – Laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de 2 jours la période des vacances scolaires afin que l’auto-confinement de 1 semaine soit également possible pour les enfants. Il est donc recommandé de ne pas pénaliser les absences scolaires des 17 et 18 décembre.

    Covid-19 : ce que l’on sait de l’étude de l’Institut Pasteur sur les lieux de contamination
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-ce-que-l-on-sait-de-l-etude-de-l-institut-pasteur-sur-les-lieux-

    Le Conseil scientifique puis le Premier ministre viennent d’avancer de premiers résultats de cette étude baptisée « ComCor ». Elle pourrait être rendue publique cette semaine.

    (...)« Il peut arriver que la science rejoigne le bon sens » (Jean Castex)

    Cette « étude des facteurs sociodémographiques, comportementaux et pratiques associés à un risque d’infection », dont nous avions déjà parlé en novembre, est baptisée « #ComCor » et elle a été menée cet automne sous la coordination du Pr Arnaud Fontanet. Son objectif est de « comprendre comment et dans quelles situations les personnes ont été infectées par le Covid-19 », lit-on dans la notice d’information destinée aux volontaires. https://www.pasteur.fr/fr/file/37281/download

    [...]

    C’est en comparant les réponses apportées par les deux groupes (contaminés ou pas) que les chercheurs ont ensuite établi les lieux et les circonstances les plus à risque de #contamination. « Les résultats issus de cette recherche sont susceptibles d’apporter un bénéfice collectif et de santé publique grâce à une meilleure compréhension de l’épidémie et permettront d’adapter les stratégies de prévention de santé publique », indique l’Institut Pasteur dans sa notice.

    Publication cette semaine ?

    D’après Jean Castex, l’étude ComCor « confirme des éléments des études scientifiques internationales » [génie français, ndc] déjà parues. Deux d’entre elles, qui sont régulièrement mises en avant, font bien apparaître les restaurants parmi les lieux les plus « dangereux ». Mais elles ont été menées aux Etats-Unis au printemps dernier. Soit dans un autre pays à et une période durant laquelle les règles sanitaires n’étaient pas aussi strictes qu’aujourd’hui, ce qui peut rendre compliqué d’en tirer des enseignements.

    Si de premiers éléments de ComCor commencent à être dévoilés, l’étude n’a pas encore été rendue publique. Elle le sera « je crois, cette semaine », a avancé le Premier ministre. Contactés, ni son entourage ni l’Institut Pasteur n’étaient en mesure d’apporter des précisions supplémentaires à l’heure de publication de cet article.

    On les choix entre !€<# !.+ ! du gouvernement et prose des média des milliardaires et marchands d’armes, soit. Les recommandations HAS pour les fêtes sont... pas encore publiées, mais, pour ce qui ne dépend que des premiers concernés, Le Monde a bien récapitulé les soucis et possibilités. Covid-19, Noël et fêtes en famille : ce que l’on sait sur les précautions pour réduire les risques de transmission
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/11/covid-19-noel-et-fetes-en-famille-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-ignore-sur

    #enquête #Blanquer #école #profs #cantine (mot manquant...) et donc #travail #entreprises

  • On l’avait bien dit qu’il est impossible de totalement isoler les maisons de vieux du reste du monde : Huit sénateurs testés positifs au coronavirus, l’un d’eux hospitalisé
    https://www.bfmtv.com/politique/huit-senateurs-testes-positifs-au-coronavirus-l-un-d-eux-hospitalise_AN-20201

    Dans le détail, huit sénateurs, dont trois socialistes et deux centristes, ainsi que quatre collaborateurs ou fonctionnaires ont été testés positifs. Selon nos informations, un sénateur PS positif est actuellement hospitalisé.

  • Comment l’industrie agroalimentaire a intoxiqué mon enfance #3 : les légumes de la cantine
    https://www.frustrationmagazine.fr/comment-lindustrie-agroalimentaire-a-intoxique-mon-enfance-2-les

    L’industrie agroalimentaire n’est pas dirigée par des enfants de coeur, on le sait désormais tous. Ultra-polluante, modifiant nos habitudes alimentaires pour y incorporer toujours plus de sucre de façon sournoise, ce secteur régit nos vies plus qu’on le croit, et pas seulement par le Coca, le Mac Do et les pots de crème glacée. Pour sortir des généralités, nous avons choisi d’illustrer cette réalité pas si bien connue par le biais de quatre produits qui ont eu une place centrale dans l’alimentation d’un jeune ayant grandi dans les années 1990 et la première décennie des années 2000 : l’auteur lui-même. Après avoir évoqué, dans des épisodes précédents, les céréales et les jus de fruits, il est temps de parler des plats de cantines scolaires. Source : (...)

    • Du jour où ma fille est restée à la maternelle pour déjeuner, elle ne voulait plus manger de courgettes, d’épinards, de sardines crues ou de roquefort.
      Il y avait 3 services entre 11h et 13h, c’était la course et les parents qui le souhaitaient ont été invités à tester le fiasco, et venir manger avec les petits. Je crois avoir déjà raconté sur seenthis comment je me suis retrouvée à table avec eux devant une assiette de sauce sucrée où baignaient différents objets également sucrés aux formes et couleurs censées rappeler carottes, pommes de terre, petits pois mais sans le goût.
      J’ai été surprise que personne ne soit là pour leur expliquer ce qu’ils avaient dans leur assiette, vu qu’ils ne lisaient pas encore le menu, je leur ai donc demandé de me citer ce qu’illes voyaient. Malheureusement, aucun d’eux n’a été capable de me dire (pas plus que moi) ce qu’était le machin blanc sucré caoutchouteux qui flottait, peut-être du poulet du veau ou de la dinde, voire de la pâte à pizza cuite dans de l’eau, impossible à deviner.
      Sauf que je n’étais pas là pour juger de ce qui était servi mais du rush des employé·es surbooké·es qui empêchait la sérénité d’un repas.
      A l’époque je travaillais dans la zone à Vélizy, le seul endroit pour manger était en face des bureaux, chez #Sodexo, on voyait arriver de nos fenêtres les denrées, comme les poches d’eau ou baignaient les pommes de terre épluchées et déjà cuites imprégnées de conservateurs. On devait prendre nos voitures pour se trouver un autre lieu et personne n’avait envie de bouffer là. N’empêche, c’était aussi Sodexo à la cantine de la maternelle et c’était bien pire, parce que les petits ne peuvent pas critiquer ce qu’ils mangent ni aller ailleurs donc c’est vraiment sans aucun scrupule que l’#agro-industrie leur refile sa merde avec une couche de #sucre dessus.

  • Les cantines populaires, atout indispensable au sein des luttes | La mule du pape
    https://www.lamuledupape.com/2020/09/01/les-cantines-populaires-atout-indispensable-au-sein-des-luttes

    Elles se nomment “Les Lombrics utopiques”, “La Cagette des terres”, “L’autre cantine”… Les cantines populaires auto-gérées se multiplient sur le territoire français depuis une quinzaine d’années, ravitaillant squats, quartiers défavorisés, ZAD, festivals ou manifestations. Lors des Rencontres intergalactiques de Notre-Dame-des-Landes, plusieurs représentant·es de ces collectifs étaient présent·es pour mettre le focus sur une pratique peu mise en lumière et qui s’est pourtant imposée comme un atout indispensable des luttes.

    L’AUTO-ORGANISATION ALIMENTAIRE AU COEUR DES LUTTES
    Les cantines auto-gérées représentent une réponse populaire à la thématique centrale de l’alimentation. Alimenter gratuitement ou à prix libre des populations n’est pas une idée nouvelle, on peut en France en remonter l’origine à la Commune de Paris. Il est communément admis que cette phase de résistance populaire aura pu faire face dans un premier temps au siège de la capitale par les Prussiens en 1870, puis à son blocus ferroviaire l’année suivante, en organisant la distribution de pain et de nourriture (exemple des Marmites d’Eugène Varlin, créées en amont pour nourrir les milieux ouvriers, et qui se sont perpétuées lors de la Commune). Les cantinières subissent alors une répression très importante. A l’époque, les dépenses alimentaires représentent en effet l’essentiel du budget de la population, leur action est donc une épine dans le pied des autorités qui cherchent à écraser la contestation.

    On peut également citer l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) qui met alors en place la première coopérative des cantines pour les ouvriers, sorte de réseau comparable à nos AMAP actuelles. Plus récemment, au Chili, le rôle des cantines populaires a été remis en exergue lors de la dramatique crise socio-économique liée au coronavirus, et un élan de solidarité mondial s’en est suivi pour soutenir cette pratique humaniste venue au secours d’une population considérablement précarisée par le confinement. Ce type d’actions tend aussi à se développer en France depuis quelques décennies, et est aujourd’hui mise en lumière par un “Festival des cantines autogérées” qui se tient annuellement à Montreuil.

    #cantines_populaires