• Doit-on faire les frais des #droits_d’inscription ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Doit-on-faire-les-frais-des-droits-d-inscription.html

    Face aux limites d’un financement de l’#enseignement_supérieur par « #capitalisation », ne peut-on pas au contraire penser le modèle de financement de l’enseignement supérieur de manière différente, à l’image de ce qui se fait dans les pays de type « social-démocrate » ? Les pays de ce modèle, contrairement à ceux du régime « libéral », permettant d’approcher un financement de l’enseignement supérieur équitable, efficient et permettant de couvrir l’ensemble des besoins financiers des universités. Par opposition à un système par « capitalisation », dans lequel l’éducation constitue un investissement privé en capital humain qu’il convient avant tout de rentabiliser une fois que l’étudiant est diplômé, il est possible de concevoir un autre modèle de financement de l’enseignement supérieur considérant cette fois-ci l’éducation comme un bien collectif. Un tel système se caractériserait par un financement public des #universités, une absence de frais d’inscription et la délivrance d’une #allocation universelle d’autonomie à tous les #étudiants. Par analogie avec le système de retraites, un système d’enseignement supérieur par « répartition » serait financé par les prélèvements obligatoires et viserait à fournir aux étudiants, quelle que soit leur origine sociale, les conditions matérielles pour mener à bien leur scolarité. S’il nécessite évidemment un effort collectif important (à hauteur de 1,2% du PIB), il nécessite avant tout (et surtout) de penser l’enseignement supérieur de manière radicalement différente, en ne le considérant plus comme un coût qu’il faut à tout prix réduire, mais comme un investissement collectif qui bénéficie à l’ensemble de la société

    #libéralisme #social-démocratie

  • Here’s the map of the world, if size were determined by market cap - MarketWatch

    http://www.marketwatch.com/story/heres-the-map-of-the-world-if-size-was-determined-by-market-cap-2015-08

    Je ne suis pas sur si ce truc a déjà été signalé, dans le doute je reposte !

    Bank of America Merrill Lynch this month published a report transforming many of their investment themes into maps.

    One of note is what the world would look like if sized by market capitalization.

    The U.S. is still looking like the U.S. — and Japan is pretty hefty — but where did China go? And how is Hong Kong bigger than the mainland?

    Russia, on this map, is basically the size of Finland. (A country that reportedly Vladimir Putin has designs for, though that’s a story for another day.)

    #cartographie #visualisation #représentation #bourse #capitalisation_boursière

  • Capitalisation boursière en 2012
    http://visionscarto.net/capitalisation-boursiere-en-2012

    Titre : Capitalisation boursière (décembre 2012) : le formidable essor asiatique Mots-clés : #Bourse #Capitalisation_boursière #Finance #Criminalité_financière #Spéculation #Asie #edm Apparition(s) : L’Etat du monde 2014, « Puissances d’hier et de demain », La Découverte, Paris, 2013. Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : Juin 2013

    #Collection_cartographique

  • Histoire sociale - La retraite, une vieille revendication - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Histoire_sociale-synthese-537.php

    Histoire socialeLa retraite, une vieille revendication

    L’idée d’accorder aux vieux travailleurs une « retraite », autrement dit une pension proportionnée à leurs revenus durant leur vie active, est relativement récente. Mais elle puise ses racines dans une pratique de l’Ancien Régime.

    Sa généralisation coïncide en France et dans le monde développé avec l’extension à grande échelle du salariat et de l’emploi à vie, à la fin du XIXe siècle et plus sûrement à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Partout en Europe, ce dispositif est remis en question en ce début du XXIe siècle, en même temps que recule l’emploi à vie. La concomitance de ces deux phénomènes n’est évidemment pas le fruit du hasard.

    Joseph Savès
    L’État employeur

    Comme beaucoup d’autres innovations, la retraite a été amenée par la guerre et l’armée (rien à voir avec la Bérézina). On pense aux vieux légionnaires romains installés comme colons dans les territoires conquis ou aux soldats invalides de Louis XIV, pensionnés en vertu de leurs mérites.

    Le souverain, soucieux de s’attacher ses soldats et ses marins, instaure en 1673 une première caisse de retraite au bénéfice des équipages de la marine royale. Un siècle plus tard, une nouvelle caisse est créée, au bénéfice cette fois des employés de la Ferme générale, autrement dit du service des impôts. Cette réforme, au bénéfice d’une corporation nantie de privilèges, survient au moment où ce service est des plus impopulaires.

    Au XVIIIe siècle, faut-il le préciser, la retraite ne saurait concerner d’autres catégories sociales que les serviteurs de l’État car ils sont les seuls à bénéficier d’un emploi salarié réglementé. Sans surprise, en 1790, les députés de l’Assemblée constituante élargissent par décret le droit à une pension de retraite à l’ensemble des serviteurs de l’État.

    Sous le Second Empire, la loi du 9 juin 1853 organise la retraite des fonctionnaires de l’État et des militaires. L’âge de départ est fixé à 60 ans (55 ans pour les travaux pénibles).

    Révolution industrielle, révolution de l’emploi

    Avec la révolution industrielle et les premières usines naissent les associations d’entraide ouvrière. Sans en référer à quiconque, les travailleurs français mettent en place dès 1804 les premières sociétés de secours mutuel, héritières des corporations de l’Ancien Régime.

    Elles sont reconnues par les pouvoirs publics en 1835 mais sont pauvrement dotées et demeurent marginales : en 1890, seuls 3,5% des vieux ouvriers jouissent d’une pension.

    Quelques grands patrons « paternalistes » et clairvoyants participent au financement des pensions de retraite. Ils offrent à leurs ouvriers usés par le travail l’espoir de mourir en paix dans leur foyer, aux alentours de la soixantaine.

    Mais l’idée d’une retraite pour l’ensemble des salariés n’émerge qu’à la fin du XIXe siècle, en premier lieu dans l’Allemagne de Bismarck.

    – Bismarck fait sa Révolution :
    L’autoritaire chancelier a compris la nécessité de composer avec les syndicats ouvriers, dont l’influence croissait avec le développement de l’industrie et des grandes usines manufacturières.

    Il met en place de 1883 à 1889 une législation sociale plus avancée que dans aucun autre pays européen. Elle établit des caisses d’assurance contre les accidents et la maladie et des caisses de retraite, financées par un système d’assurance obligatoire et gérées paritairement par les syndicats et les patrons.

    Le droit à la retraite se généralise lentement à l’ensemble du salariat ouest-européen, à l’initiative des États. En France, les travailleurs des mines en bénéficient en 1894, par le biais d’une Caisse de retraite des mineurs. En 1909, c’est le tour des cheminots du réseau ferré de l’État.

    – Oui à la retraite, mais au bon vouloir des employeurs :
    L’année suivante, par la loi du 4 avril 1910, le ministre radical Léon Bourgeois organise les Retraites ouvrières et paysannes (ROP) sur le modèle bismarckien.

    Ce système de retraite s’adresse à tous les salariés de l’industrie et de l’agriculture. Les employeurs gardent la liberté d’y souscrire. Il fonctionne par capitalisation (les cotisations sont placées à la Bourse et leurs dividendes redistribués sous forme de pensions).

    Il assure aux cotisants une pension de 40% de leur ancien revenu à 65 ans. Non sans une certaine lucidité en un temps où moins d’un ouvrier sur dix atteint cet âge, le syndicat CGT (Confédération Générale du Travail) s’y oppose : « C’est la donner à des morts ! », plaide-t-il.

    Les travailleurs indépendants et les exploitants agricoles, qui représentent encore au début du XXe siècle la majorité de la population active, en demeurent exclus.

    Le gouvernement Tardieu institue enfin un régime d’assurance vieillesse obligatoire pour tous les salariés modestes par la loi du 30 avril 1930, puis, par la loi du 11 mars 1932, crée les Assurances sociales, ancêtre de la Sécurité Sociale. Elle prévoit des allocations pour les travailleurs chargés de famille, financées par les cotisations patronales.

    Pendant l’Occupation enfin, le maréchal Pétain se flatte de reprendre une vieille revendication de la gauche en mettant en place une Allocation aux vieux travailleurs salariés qui ne bénéficient pas de la pension de retraite instituée en 1930. « Je tiens les promesses, même celles des autres lorsque ces promesses sont fondées sur la justice », annonce-t-il à la radio le 15 mars 1941 en présentant la réforme.

    La réforme est mise en place par le ministre du Travail René Belin, un ancien dirigeant de la CGT rallié au gouvernement de Vichy. Il remplace l’ancien système de capitalisation par un système de répartition.

    Capitalisation ou répartition
    La plupart des premiers systèmes de retraite, à l’exclusion notable du système bismarckien, fonctionnent par capitalisation. Ce terme barbare signifie que les gestionnaires des caisses de retraite placent à la banque les sommes collectées auprès des employeurs et redistribuent les intérêts à leurs retraités.
    Les deux guerres mondiales, les crises économiques et les périodes inflationnistes du début du XXe siècle mettent à rude épreuve ce régime. Elles encouragent le passage à un régime, plus stable, celui de la répartition, par lequel les retraités se partagent les cotisations des actifs au prorata de leurs cotisations passées.
    Mais qu’il s’agisse de capitalisation ou de répartition, le volume global disponible année après année pour le paiement des retraites dépend exclusivement de l’activité économique du moment et non des cotisations passées des retraités.
    Contrairement à une idée répandue, il n’y a pas de tirelire dans laquelle chacun conserverait ses cotisations dans l’attente de ses vieux jours. Supposons dans un cas extrême que l’activité économique du pays s’effondre : les pensions s’effondrent également, que ces pensions soient adossées aux cotisations des actifs (répartition) ou aux revenus du capital (capitalisation).

    #Retraites
    #Capitalisation
    #Répartition
    #Bismarck.
    #Pierre_Laroque
    #protection-sociale

  • #Retraites : déplacer le débat - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Retraites-deplacer-le-debat

    L’affaire semble entendue et ne pas souffrir de débat : il y a un problème des retraites. Dans l’introduction de son indispensable #livre, L’enjeu des retraites, Bernard Friot revient sur la construction même de ce « problème », et déconstruit la manière très particulière dont il est posé par l’actuel gouvernement, comme par le précédent, pour imposer des « réformes » qui s’apparentent à un démantèlement.

    • Pour les aficionados de la #Retraite par capitalisation, ou de la #capitalisation pour compléter la #répartition !
      « Contrairement à une idée répandue, il n’y a pas de tirelire dans laquelle chacun conserverait ses cotisations dans l’attente de ses vieux jours. Supposons dans un cas extrême que l’activité économique du pays s’effondre : les pensions s’effondrent également, que ces pensions soient adossées aux cotisations des actifs (répartition) ou aux revenus du capital (capitalisation). » -> http://seen.li/3pt5

  • Parfois je me surprend à être d’accord avec des trucs que je lis dans Causeur.. C’est grave docteur ?
    http://www.causeur.fr/retraites-hollande-mali,21091

    On peut parier sans trop de risque que, ce coup-ci, les habituelles grandes têtes molles des éditorialistes économiques et médiatiques vanteront une nouvelle fois la capitalisation en oubliant l’exemple d’Enron en 2001 qui a spéculé avec les économies des salariés américains, a maquillé ses comptes et a perdu 20 milliards d’euros en ruinant quelques centaines de milliers de retraités. Et ce ne fut que le début d’une longue série avec notamment, en 2008, un effondrement des fonds de pension irlandais, anglais et néerlandais et, sur toute la zone OCDE, fin 2008, une perte de 20% de l’ensemble des montants des fonds de pension.

    Oui, on continuera à encourager la capitalisation contre la répartition, la compétition sur les marchés contre la solidarité intergénérationnelle.

    #retraites #capitalisation #répartition #causeur

  • Growing Numbers of Start-Ups Are Worth a Billion Dollars - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/02/05/technology/growing-numbers-of-start-ups-are-worth-a-billion-dollars.html?pagewanted=al

    “There are #disruptions everywhere,” said Robert Tinker, the chief executive of MobileIron, which makes software for companies to manage smartphones and tablets.

    #startups #tech_companies #capitalisation

  • Le figaro bourse voit google cerné par la #FRANCE

    La forteresse #Google attaquée de toutes parts - Le Figaro Bourse
    http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/la-forteresse-google-attaquee-de-toutes-parts-353360

    La preuve : la #capitalisation boursière de Google dépasse les 200 milliards d’euros quand celle de Vivendi, pourtant premier producteur mondial de musique (Universal Music), de jeux vidéo (Activision Blizzard), géant de la télévision payante (Canal+) et des télécoms (SFR) est tombée à 21 milliards d’euros. Pratiquement dix fois moins alors que les deux groupes ont des chiffres d’affaires comparables (38 milliards d’euros pour Google contre 30 milliards d’euros pour Vivendi).

    Le front commun de la filière musicale contre Google
    http://www.lefigaro.fr/medias/2013/01/27/20004-20130127ARTFIG00119-le-front-commun-de-la-filiere-musicale-contre-goo

    Le #fisc français piste déjà les #OTT #tech_companies
    http://www.lefigaro.fr/impots/2013/01/20/05003-20130120ARTFIG00184-quand-la-france-s-attaque-aux-geants-du-web.php

    Vincent Drezet, secrétaire général de Solidaires finances publiques : « Cinq contrôles font la moitié des deux milliards de recettes. Ce qui montre qu’il y a de la marge. Il nous faudrait davantage de spécialistes car les montages sont de plus en plus sophistiqués. »

    Les géants du net créent de nouveaux monopoles (Autorité de la concurrence)
    http://www.lefigaro.fr/societes/2013/01/14/20005-20130114ARTFIG00666-les-geants-du-net-creent-de-nouveaux-monopoles.ph

    Le retour à trois opérateurs n’est pas souhaitable. En revanche, les opérateurs peuvent mutualiser leurs réseaux, déployer ensemble pour réduire leurs coûts et aller ainsi couvrir des zones moins rentables du territoire. Ce modèle économique a très bien marché dans les #câbles_sous-marins où les opérateurs construisent l’infrastructure au sein d’un consortium, et se font ensuite concurrence dans la commercialisation.

  • Dans un plaquette publicitaire, la branche norvégienne de la banque scandinave Nordea publie un graphique dans lequel elle explique à ses client comment se comporter face à l’évolution (très fluctuante) de la bourse...

    https://dl.dropbox.com/s/ihj7r98q5go5djk/gtraphique%20nordea.jpg

    De gauche à droite , donc :

    - hum ! La bourse est n train de monter, peut-être devrai-je aussi acheter ?

    – Ouais ! ça s’annonce pas mal, j’achète !

    – Mais que se passe-t-il ? Mes actions seraient-elles en train de baisser ?

    – Bon. J’attends un peu et je vois comment ça évolue.

    – Non, maintenant, je ne peut plus attendre plus longtemps. Je vais suivre les bons conseils de la presse et je vends. J’ai l’impression que cette chute n s’arrêtera pas.

    – Non mais... Est-ce que le vent tourne ?

    – Ah non, ça continue de s’effondrer : pour l’amour de Dieu, je vends !

    – Et maintenant, ça a remonté régulièrement depuis un moment. Les journaux disent qu’il faut acheter, alors j’achète à nouveau !

    J’achète, je vends, j’achète, je vends... Nordea apprends à ses client à devenir de bons petits spéculateurs et à croire ce que disent les journalistes financiers...

    Nordea explique dans le texte sous le graphique que quelque soit l’évolution de la bourse, c’est pas grave, y a toujours un moment où ça remonte ! si ça baisse, c’est une opportunité pour acheter des actions moins chères, si ça monte, ça sécurise les économies des clients.

    Il est écrit dans la plaquette : « dans l’idéal, achetez quand le marché est au plus bas et vendez lorsqu’il est au plus haut. LE problème c’est que beaucoup s’affolent quand le marché s’effondre : ils vendent tout alors qu’ils devraient au contraire tout garder. Ils oublient que sur le long terme, la bourse remonte toujours ».

    De quoi se plaint-on ?

    #bourse #finance #spéculation #norvège #nordea #scandinavie #capitalisation #cartographie #graphique #visualisation