• Mercantilisme et capitalisme de la finitude : aux origines de l’Empire Trump | Arnaud Orain
    https://legrandcontinent.eu/fr/2025/03/20/mercantilisme-et-capitalisme-de-la-finitude-aux-origines-de-lempire

    Le capitalisme de la finitude contemporain n’a pas attendu le second mandat de Donald Trump pour s’épanouir, et il n’est d’ailleurs pas seulement issu de la compétition entre la Chine et les États-Unis.

    Il semble cependant connaître une accélération depuis quelques mois et il convient d’examiner successivement ses trois caractéristiques majeures — fermeture et privatisation des mers, remise en cause des mécanismes du marché, constitution d’empires territoriaux par des firmes à attributs souverains — au prisme de quelques évolutions récentes.

    #capitalisme_de_la_finitude #impérialisme

  • Solutions pour un droit à la santé
    https://laviedesidees.fr/Maurice-Cassier-Il-y-a-des-alternatives

    À l’ère du sida et du covid, il est crucial d’accentuer la tendance à la non-exclusivité des technologies de santé. L’histoire de la #médecine montre qu’il existe de nombreuses alternatives au #capitalisme pharmaceutique.

    #Histoire #développement #santé
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250220_cassier-2.pdf

  • #Capitalisme_cybernétique : la machine qui dévore le monde
    https://lvsl.fr/capitalisme-cybernetique-la-machine-qui-devore-le-monde

    Obsolescence programmée, montagnes de déchets toxiques, consommation énergétique vertigineuse… Derrière la promesse de progrès, le capitalisme cybernétique engloutit des ressources à un rythme insoutenable. Chaque processeur alimente des intelligences artificielles, automatise la spéculation, et modélise des cibles militaires – avant de finir sa course dans une décharge, empoisonnant sols et travailleurs. Pendant que les infrastructures […]

    #Écologie #Mirages_numériques #Déchets_numériques #limites_planétaires

  • Trump, image de la contre révolution mondiale

    Révolution(s) et contre révolution(s)
    Les sociétés capitalistes développées bouillonnent. L’inédit devient habituel. Ce qui signifie que le monde est en train de changer, de se révolutionner. Un monde devrait disparaître, son modèle d’accumulation est obsolète. Les crises capitalistes indiquent la nécessité d’une révolution interne au système pour faire naître un nouveau régime d’accumulation, de nouvelles modalités de création des richesses, ce qui suppose de rompre avec celui né dans les années 1980 appelé régime d’accumulation à dominante financière. Des forces sociales réactionnaires, les privilégiés – les ultra riches – de cette société qui a vu les inégalités s’approfondir, s’opposent à tout changement fondamental, prenant le risque, par cette mentalité de colons, d’explosions sociales et sociétales. Dans leur recherche de légitimation des pouvoirs en place, ils ne craignent pas de faire appel aux dogmes religieux les plus éculés.

    + Li Andersson : Trump et Poutine : une alliance autoritaire qui nous met tous en danger

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/17/trump-image-de-la-contre-revolution-mondiale

    #international #capitalisme

  • [Nantes] #Sport libéralisme et bonnes poires – #conférence_gesticulée
    https://nantes.indymedia.org/events/141549/sport-liberalisme-et-bonnes-poires-conference-gesticulee

    La lutte contre l’idéologie sportive est trop peut explorée… Tout miser sur le jeu Nous sommes des centaines de millions à avoir rêvé d’être des stars. Devenir le prochain Thierry Henry ou le prochain Antoine Dupond, c’est encore l’obsession de centaines de millions d’enfants et de jeunes à travers le…

    #Capitalisme #PNL_Atlantique

  • L’histoire des multinationales est notre histoire

    Multinationales. Une histoire du monde contemporain est un livre collectif co-dirigé par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales) et Ivan du Roy (Basta !) paru aux éditions La Découverte en février 2025. Il propose un détour par l’histoire pour pour prendre de la hauteur et mieux comprendre les enjeux brûlants d’aujourd’hui. Nous en publions quelques bonnes feuilles.

    Qu’on consomme leurs produits, qu’on admire leurs marques ou qu’on dénonce leurs pratiques, les multinationales sont omniprésentes. Mais les connaît-on vraiment ? Comment sont-elles devenues ce qu’elles sont aujourd’hui ? Cette somme ambitieuse, associant chercheurs et journalistes, offre une fresque mondiale et une généalogie critique inédites. Elle inscrit les entreprises et les marques dans la « grande histoire » et raconte les choix économiques, politiques, juridiques, techniques, financiers ou culturels qui ont rendu possible leur essor.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/12/lhistoire-des-multinationales-est-notre-histoi

    #capitalisme

  • The Words Federal Agencies Are Discouraged From Using Under Trump - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2025/03/07/us/trump-federal-agencies-websites-words-dei.html

    As President Trump seeks to purge the federal government of “woke” initiatives, agencies have flagged hundreds of words to limit or avoid, according to a compilation of government documents.

    accessible
    activism
    activists
    advocacy
    advocate
    advocates
    affirming care
    all-inclusive
    allyship
    anti-racism
    antiracist
    assigned at birth
    assigned female at birth
    assigned male at birth
    at risk
    barrier
    barriers
    belong
    bias
    biased
    biased toward
    biases
    biases towards
    biologically female
    biologically male
    BIPOC
    Black
    breastfeed + people
    breastfeed + person
    chestfeed + people
    chestfeed + person
    clean energy
    climate crisis
    climate science
    commercial sex worker
    community diversity
    community equity
    confirmation bias
    cultural competence
    cultural differences
    cultural heritage
    cultural sensitivity
    culturally appropriate
    culturally responsive
    DEI
    DEIA
    DEIAB
    DEIJ
    disabilities
    disability
    discriminated
    discrimination
    discriminatory
    disparity
    diverse
    diverse backgrounds
    diverse communities
    diverse community
    diverse group
    diverse groups
    diversified
    diversify
    diversifying
    diversity
    enhance the diversity
    enhancing diversity
    environmental quality
    equal opportunity
    equality
    equitable
    equitableness
    equity
    ethnicity
    excluded
    exclusion
    expression
    female
    females
    feminism
    fostering inclusivity
    GBV
    gender
    gender based
    gender based violence
    gender diversity
    gender identity
    gender ideology
    gender-affirming care
    genders
    Gulf of Mexico
    hate speech
    health disparity
    health equity
    hispanic minority
    historically
    identity
    immigrants
    implicit bias
    implicit biases
    inclusion
    inclusive
    inclusive leadership
    inclusiveness
    inclusivity
    increase diversity
    increase the diversity
    indigenous community
    inequalities
    inequality
    inequitable
    inequities
    inequity
    injustice
    institutional
    intersectional
    intersectionality
    key groups
    key people
    key populations
    Latinx
    LGBT
    LGBTQ
    marginalize
    marginalized
    men who have sex with men
    mental health
    minorities
    minority
    most risk
    MSM
    multicultural
    Mx
    Native American
    non-binary
    nonbinary
    oppression
    oppressive
    orientation
    people + uterus
    people-centered care
    person-centered
    person-centered care
    polarization
    political
    pollution
    pregnant people
    pregnant person
    pregnant persons
    prejudice
    privilege
    privileges
    promote diversity
    promoting diversity
    pronoun
    pronouns
    prostitute
    race
    race and ethnicity
    racial
    racial diversity
    racial identity
    racial inequality
    racial justice
    racially
    racism
    segregation
    sense of belonging
    sex
    sexual preferences
    sexuality
    social justice
    sociocultural
    socioeconomic
    status
    stereotype
    stereotypes
    systemic
    systemically
    they/them
    trans
    transgender
    transsexual
    trauma
    traumatic
    tribal
    unconscious bias
    underappreciated
    underprivileged
    underrepresentation
    underrepresented
    underserved
    undervalued
    victim
    victims
    vulnerable populations
    women
    women and underrepresented

    Notes: Some terms listed with a plus sign represent combinations of words that, when used together, acknowledge transgender people, which is not in keeping with the current federal government’s position that there are only two, immutable sexes. Any term collected above was included on at least one agency’s list, which does not necessarily imply that other agencies are also discouraged from using it.

    The above terms appeared in government memos, in official and unofficial agency guidance and in other documents viewed by The New York Times. Some ordered the removal of these words from public-facing websites, or ordered the elimination of other materials (including school curricula) in which they might be included.

    In other cases, federal agency managers advised caution in the terms’ usage without instituting an outright ban. Additionally, the presence of some terms was used to automatically flag for review some grant proposals and contracts that could conflict with Mr. Trump’s executive orders.

    The list is most likely incomplete. More agency memos may exist than those seen by New York Times reporters, and some directives are vague or suggest what language might be impermissible without flatly stating it.

    The total number of web pages identified by The Times as having changed is an undercount. The analysis involved searching for changes on more than 5,000 total pages, but it did not capture the entire universe of the federal government’s web presence. In addition, the pages were captured for comparison in early February, and more changes may have been made between then and now.

    The president and some of his closest advisers, including Elon Musk, have frequently portrayed themselves as champions of free speech. One of the executive orders Mr. Trump signed on his first day back in office decried what it described as a pressure campaign by the Biden administration to stifle First Amendment rights “in a manner that advanced the Government’s preferred narrative about significant matters of public debate,” by way of putting pressure on tech platforms. “Government censorship of speech is intolerable in a free society,” it continued.

    Indeed, the office of the presidency carries with it a tremendous power to drive the discourse. But the pattern of vanishing words established here suggests Mr. Trump and his administration may be more interested in chilling the national conversation — at least when it comes to their own disfavored topics — than in expanding it.

    #Langage #Capitalisme_linguistique #Trump #Contrôle_langue

  • Crise de l’UE : Chute ou Sortie ? – Jacques Nikonoff

    L’Union européenne traverse une crise sans précédent, isolée sur la scène internationale et confrontée à des défis économiques et politiques majeurs.

    Les négociations directes entre Donald Trump et Vladimir Poutine pour imposer la paix en Ukraine, ainsi que les victoires des partis patriotes au sein de l’UE, illustrent une dynamique de fragmentation qui menace l’unité européenne.

    https://www.youtube.com/watch?v=E-3l_EFuKl8

    Jacques Nikonoff, membre fondateur de la Fondation Marc-Bloch et de l’association Attac.

    #attac #analyse #france #politique #oligarchie #ue #néolibéralisme #climat #otan #capitalisme #international #écologie #économie #altermondialisme #finance #dette #Roumanie #afd

  • Johannes Agnoli: Thesen zur Transformation der Demokratie - GLASNOST Berlin
    http://www.glasnost.de/autoren/agnoli/agnolthes.html

    Gemessen an den wirklichen Machtverhältnissen des Staates und an den wirklichen Herrschaftsverhältnissen der Gesellschaft stellt der geläufige Ausdruck für den modernen bürgerlichen Staat: „parlamentarische Demokratie“, eine Paradoxie dar. William Borm fragte vor einiger Zeit den Vorstand des RC, ob der Club noch auf dem Boden der „klassischen parlamentarischen Demokratie“ stünde. Der Vorstand des Clubs konnte darauf nur eine undeutlich-unsichere, wenngleich politisch kluge Antwort ("wir schon, aber die Parlamentsparteien nicht mehr") geben. Denn die klassische parlamentarische Demokratie gibt es schon längst nicht mehr. Nicht nur entsprachen ihre soziale Funktion und ihre institutionelle Struktur einer vergangenen Periode der Geschichte. Der liberale Staat war die öffentlich-rechtliche Organisationsform der Herrschaft in einer Gesellschaft, die zwar kapitalistisch produzierte (und daher sind einige seiner Institute noch vorhanden), jedoch mit der Kraft der Dampfmaschine arbeitete. Mit einem solchen Staat kann unsere Gesellschaft, die Atomkraft produziert und mit Atomkraft produzieren wird, sehr wenig anfangen. Überdies aber: die klassische parlamentarische Qualität des früheren bürgerlichen Staates: die Vormacht des Parlaments, seine Souveränität und seine politische wie legislative Entscheidungskompetenz, ist selbst verfassungsrechtlich überwunden. Das Grundgesetz postuliert die Vormacht der Exekutive gegenüber der Legislative, sei es in der Frage der Richtlinienkompetenz, sei es in der Frage der Kontrolle der Regierung über das Parlament.

    Sehr viel kann indessen unsere Gesellschaft immer noch mit den Konventionalformen und Konventionalinstituten des parlamentarischen Regierungssystems anfangen. Pareto hatte 1922 Mussolini den Rat erteilt, um der Stabilisierung der Macht willen das Parlament in gewandelter Form weiter am Leben zu lassen: Massen, die demokratischen Gefühlen zuneigen, seien am besten durch ein Organ neutralisierbar, das ihnen die Illusion einer Beteiligung an der staatlichen Macht vermittelt. Nicht die gänzliche Abschaffung des Parlaments mache den Neuen Staat stark, sondern die Verlegung der Entscheidungsbefugnisse vom Parlament in den engeren Kreis nicht öffentlich tagender „Eliten“.

    Darin lag nach Pareto auch der historische Sinn und der bürgerliche Klassenauftrag der faschistischen Transformation des Staates.

    I

    Nach der Niederlage des Faschismus stand die Restauration des parlamentarischen Regierungssystems in den westeuropäischen Ländern im Zeichen des gleichen Problems, das der historische Faschismus nicht hatte erfolgreich lösen können: die ohnehin in Bewegung geratenen - Massen der Abhängigen im Zustand der Abhängigkeit zu halten, ihre Emanzipation zu verhindern, die als Umwälzung der Produktionsverhältnisse beginnen sollte.

    Die Schwierigkeit lag - und liegt - in dem ambivalenten Charakter, den das Parlament unter Umständen annehmen kann. In einer dynamisch gewordenen bürgerlichen Gesellschaft, die ebenso durch den Antagonismus der Produktion gekennzeichnet ist wie durch die Interessenpluralität der Distribution, können sich Vertretungskörperschaften als Instrumente bieten, den Antagonismus staatlich zum Ausdruck zu bringen und so den (gesellschaftlichen) Klassenkampf zum politischen Herrschaftskonflikt zu potenzieren.

    So gesehen, kann das parlamentarische Regierungssystem nur dann die bürgerliche Herrschaft garantieren und den Kapitalismus schützen, wenn es gelingt, seine Ambivalenz zurückzudrängen. Es muß als Mechanismus funktionieren, der antagonistische Konflikte so weit wie möglich politisch „irrelevant“ macht und plurale Interessenkonflikte staatlich kontrolliert und befriedet.

    Die von Friedrich Engels entwickelte Perspektive kehrt sich derart um: die „bürgerliche Republik“, nach Engels die beste Form für die offene, unter Umständen sogar friedliche Austragung des Klassenkampfes und des Herrschaftskonflikts, versucht bürgerlich zu bleiben und transformiert sich zur besten Form, die abhängige Klasse in das kapitalistische System der Produktion und in das bürgerliche System der Herrschaft zu integrieren. Das „Volk“ wird zur bloßen Manövriermasse im Konkurrenzstreit politischer Führungsgruppen degradiert. Beispielhaft, durchaus vorbildlich für andere „parlamentarisch“ regierte Länder vollzog sich diese Transformation in der Bundesrepublik.

    II

    Zu den wichtigsten Aspekten dieses Versuchs, den Kapitalismus stabil zu machen und politisch zu sichern, gehören:

    a) die Auflösung der Klasse der Abhängigen in einem pluralen System von Berufskategorien. Sie erwies sich schon in der faschistischen Fassung als geeignet, der objektiven Polarisierung der Gesellschaft von der subjektiven, organisatorischen und bewußtseinsmanipulativen Seite her entgegenzutreten. Dem organisierten Kapitalismus stehen hier wirksamere Mittel zur Verfügung als dem früheren Konkurrenzkapitalismus. Und aus den Fehlern des faschistischen Pluralismus hat der demokratisch genannte schließlich auch gelernt.

    b) In der staatlichen Reproduktion der Gesellschaft schlägt dies um in die Formalisierung der Parteienpluralität. Gemeint ist, daß zwar mehrere, den Herrschaftstendenzen nach allerdings am besten zwei Parteien um den Machtanteil konkurrieren, die einzelnen Parteien dabei aber weitgehend sich angleichen. Sie verzichten darauf, konkrete gruppen- oder klassengebundene Interessen zu vertreten, werden zur allgemeinen Ausgleichsstelle und stehen in einem nach außen hin unterschiedslosen Austauschverhältnis mit allen realen Gruppen und allen idealen Positionen ausgenommen die an Strukturveränderungen interessierten Gruppen und die revolutionären Ideen. Solche Parteien trennen sich von der eigenen gesellschaftlichen Basis und werden zu staatspolitischen Vereinigungen: zu den Amtsträgern des staatlichen Ausgleichs.

    c) Die verstaatlichten Parteien entwickeln eine neuartige gesellschaftliche Qualität, die mit ihrer eigenen materiellen Interessenlage verbunden ist: sie sind an der Aufrechterhaltung der Verhältnisse interessiert, die ihre eigene Verstaatlichung und feste Etablierung an der Macht ermöglichen. Dadurch koppeln sie sich - ganz gleich, ob sie Massenparteien sind oder nicht - mit den Interessen derjenigen gesellschaftlichen Gruppen, denen es ebenso an der Konservation der gegebenen Strukturen gelegen ist. Insofern ist die alte Frage müßig, ob die politisch herrschenden Gruppen Handlanger der herrschenden Klasse sind oder ob sie eine selbständige gesellschaftliche Klasse (die politische Klasse) darstellen. Sie sind selbst ein Teil, nämlich der politische, der herrschenden Klasse. Genauer: sie sind deren staatliche Funktion. Auf diese Weise wird der gesellschaftliche Antagonismus im Parteiensystem nicht mehr widerspiegelt. Im staatlichen Herrschaftsapparat findet nur die Reproduktion des einen Pols der Gesellschaft statt, der sonst antagonistisch in Frage gestellt wäre. Das heißt: die Trennung der Parteien von der gesellschaftlichen Basis trifft nicht alle Klassen und Gruppen gleich, da von der Vertretung auf der Ebene der staatlichen Macht nur die Gruppen ausgeschlossen werden, die potentiell die Verhältnisse ändern wollen: die Abhängigen. Sie finden bei politischen Grundsatzentscheidungen kein Sprachrohr, so sehr sie auch in Marginalproblemen der politischen Pragmatik mit der einen oder der anderen Partei besser fahren mögen.

    d) Ideologisch bezeichnen sich gerade solche Parteien, die sich den breiten Massen entfremdet haben, selbst als Volksparteien. Die Volksparteien entwickeln einen neuartigen, durch die Zusammenarbeit der eigenen Führungsstäbe bedingten Herrschaftsmechanismus, in dem verdinglichte, obrigkeitliche Machtzentren in sich zirkulierend ein Konkurrenzverhältnis eingehen. Nur ist dieses Konkurrenzverhältnis oligokratisch organisiert und hat mit dem Prinzip der freien Konkurrenz ebenso wenig zu tun wie die organisierte Marktaufteilung des modernen Oligopolkapitalismus mit dem freien Wettbewerb. Die offene Konkurrenzzirkulation politischer Führungsgruppen, die sich gegenseitig bekämpfen und ausschließen, wird abgelöst von einer assimilativen Zirkulation, die in letzter Konsequenz zur Selbstauflösung treibt: zur durchgängigen Assimilation der (schein)konkurrierenden Parteien und ihrer gemeinsamen Beteiligung an der Staatsgewalt - sei es im Zusammenspiel und im Wechselrnechanismus von Mehrheits- und Minderheitsfraktion, sei es in der Form der Großen Koalition. So kämpfen die Parteien untereinander um die Regierungsmacht und bilden dennoch eine symbiotische Einheit, in deren Kreis ein abstrakter Führungskonflikt ausgefochten werden kann. Sie bilden die plurale Fassung einer Einheitspartei.

    III

    Die Transformation im Parteiensystem hängt mit den Veränderungen zusammen, die das Parlament selbst im Laufe der letzten Jahrzehnte funktional und strukturell erfahren hat. Bei diesen Veränderungen darf allerdings eines nicht vergessen werden, sonst läuft man Gefahr, den „Funktionsverlust“ des Parlaments gegenüber früheren Formen des Parlamentarismus zu mystifizieren: als gesellschaftlicher Machtfaktor stellte das Parlament geschichtlich vom Anfang an in der Absicht der bürgerlichen Gesellschaft die Fiktion der durch Volksvertretung verwirklichten Volksfreiheit dar. „Von allen... die Idee der Freiheit und sohin der Demokratie einschränkenden Elementen ist der Parlarnentarismus der Bedeutsamste... (Es ging um den Schein), als ob im Parlamentarismus die Idee der demokratischen Freiheit... ungebrochen zum Ausdruck käme. Diesem Zweck diente die Fiktion der Repräsentation“ (Keisen).

    Tatsächlich erweist sich das parlamentarische Repräsentationsprinzip (freies Mandat - frei von dem Willen der Wähler, versteht sich, nicht von den Anordnungen und Aufträgen der Führungsstäbe -, Nicht-Abberufbarkeit während der Legislaturperiode usw.) als wirksames Mittel, die Massen von den Machtzentren des Staates und - durch die staatlich-rechtliche Vermittlung - von den Entscheidungszentren der Gesellschaft fernzuhalten. Gewiß erwächst dem einzelnen Abgeordneten, sofern er nicht zum engeren Führungskreis gehört, aus dem Repräsentationsprinzip keine eigene Macht. Zur parlamentarischen Fiktion gehört auch die Leibholzsche Ideologisierung, der Abgeordnete sei der Herr, und nicht der Diener des Volkes. Sofern aber - und darin ist Pareto zuzustimmen - teils auch durch das politische Monopol der Parlamentsparteien die Bevölkerung sich an der parlamentarischen Politik und am Zusammenspiel Regierung-Parlament einerseits, an der parlamentarisch veröffentlichten Auseinandersetzung Regierung-Opposition andrerseits orientiert, wird aus dieser Fiktion eine sehr reale Herrschaftskomponente. Der Bundestag ist weder Herr des Volkes noch volksvertretender Gesetzgeber. Er betätigt sich aber als verfassungsmäßig unumgängliches Instrument der Veröffentlichung von Beschlüssen, die durch das Zusammenwirken von Staatsapparat und gesellschaftlichen Machtgruppen zustandegekommen sind. Er fungiert also als Transmissionsriemen der Entscheidungen oligarchischer Gruppen. Diese (die Führungsgruppen der Produktionssphäre - Oligopole -, aber auch der kulturellen Sphäre - die Kirchen z. B. ) finden sich im Parlament durchaus konkret vertreten; insofern fungiert und funktioniert das Parlament als Repräsentation der Herrschaft. Nur als solche ist es für die bürgerlich-kapitalistische Gesellschaft interessant und annehmbar. Dort, wo es sich dem Einbruch emanzipatorischer Gegenmacht bietet, weil die Transformation nicht gelingen will, greift die herrschende Klasse zu härteren Mitteln der Eigenrepräsentation. Beispiel Griechenland.

    IV

    Das bedeutet: die Perspektive einer „systemimmanenten“ Evolution des Parlamentarismus scheitert an seiner eigenen, systembedingten, d.h. durch seine Herrschaftsfunktion bedingten Involutionstendenz. Wie diese Involutionstendenz langfristig stärker durchschlägt als die Möglichkeit, das Parlament vertretungsfunktional auszunutzen, zeigt die Entwicklung in noch desintegrierten Gesellschaften. Die fundamentaloppositionellen Parteien, die sich auf das parlamentarische Spiel einlassen und den außerparlamentarischen Kampf nicht mehr als das wesentliche Mittel des Herrschaftskonflikts praktizieren, drohen ihre emanzipatorische Qualität zu verlieren und sich in bürokratische Integrationsapparate zu verwandeln. Anders gesagt: der politische und (warum denn nicht) auch moralische Niedergang der Sozialdemokratie (ein historischer Verrat an der Befreiung der Menschen) ist ein Warnzeichen für die sozialistischen und kommunistischen Parteien in den kapitalistischen Ländern.

    Jede Parlamentsreform, die in involutiv gerichteten Staaten verwirklicht wird, dient nicht dazu, die Möglichkeit der Beteiligung der Massen an den Entscheidungensprozessen auszuweiten, sondern dazu, sie durch Steigerung der Herrschaftsfunktionalität des Parlaments einzudämmen.

    Wo eine politisch artikulierte freie Öffentlichkeit besteht, findet sie im Parlament kein Werkzeug, praktisch zu werden.

    Das trifft nicht nur für die antagonistische Öffentlichkeit zu, sondern zuweilen selbst für die kritische. Beide müssen ihre politische Vermittlung in außer-, im weiteren Verlauf der Umfunktionalisierung des Parlaments in antiparlamentarischen Organisationen und Organisationsformen suchen.

    Es kann diskutiert werden darüber, ob die Transformation der Demokratie rückgängig zu machen, ob z.B. die grundgesetzliche Ausgangsposition wieder herstellbar ist. In dieser Richtung bewegen sich heute die meisten Gruppen der außerparlamentarischen Opposition.

    Zweierlei muß jedoch dabei beachtet werden:

    1. eine eingehende Analyse des Grundgesetzes müßte zunächst klären, ob und in welchem Ausmaß die Entdemokratisierung der Bundesrepublik schon grundgesetzlich intendiert wurde;

    2. Nicht der Machtwille der Politiker und deren Korrumpierbarkeit, noch die Entpolitisierung der Massen sind die Ursachen der Transformation. Diese ist vielmehr notwendig für einen Kapitalismus, der sich zum Versuch eigener Rettung staatlich organisiert. Die Rückkehr zur Reinheit des Grundgesetzes wäre Rückkehr zu den Anfangsbedingungen der Transformation selbst. Es mag sein, daß die Wiederherstellung oder die Verteidigung der Grundrechte eine wesentliche Voraussetzung für den Kampf gegen Herrschaft und Ausbeutung bildet. Grundrechte emanzipieren aber die Massen nicht, solange wir eine bürgerliche Gesellschaft und eine kapitalistische Produktionsweise haben, deren Staat genau für den nicht emanzipatorischen Gebrauch der Grundrechte sorgt.

    In den staatlich befriedeten und integrierten Zustand des organisierten Kapitalismus ist vielmehr die politische Wiederherstellung des Antagonismus, und das ist die Aktualisierung des Klassenkampfes und die Desintegration der Gesellschaft, der erste Schritt für die Verwirklichung von Demokratie.

    Aus: „KONTUREN“ Nr. 31 / 1967, Zeitschrift für Berliner Studenten

    #politique #fascisme #démocratie #capitalisme

  • 13h Eco - L’Express – Le trumpisme, ennemi n°1 du libéralisme économique
    https://infos.lexpress.fr/optiext/optiextension.dll?ID=B54B7RvjYSYAls9_FcsYknWOftnzomRdNGpOaO3Q9jckKPwl

    L’EDITO Le trumpisme, ennemi n°1 du libéralisme économique

    Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les Européens ont enfilé un nouveau costume, celui du lapin dans les phares de la voiture. Tétanisé. Hésitant jusqu’au dernier moment sur la voie à emprunter pour échapper au pire. Avant de trouver le bon chemin, encore faut-il comprendre le danger. Quel est le logiciel du président américain ? Sur quelle idéologie prospère le trumpisme ?

    Dans une chronique publiée le 15 février dans Le Monde, l’économiste Thomas Piketty en donne sa version : « Les saillies trumpistes […] montrent son attachement au capitalisme autoritaire et extractiviste le plus agressif, qui est au fond la forme réelle et concrète qu’a prise le plus souvent le libéralisme économique dans l’histoire. » Sa démonstration pourrait être séduisante si elle n’était en grande partie fausse. Si la dérive autoritaire de Trump ne peut évidemment être contestée, le trumpisme n’est pas l’enfant du libéralisme. Il en est son négatif.

    Durant la plus grande partie du XXe siècle, les démocraties capitalistes libérales ont prospéré parallèlement aux régimes socialistes autoritaires, voire dictatoriaux. L’effondrement de l’URSS et de ses vassaux a tout fait basculer. Sur les ruines du mur de Berlin, l’idée selon laquelle un seul modèle politique et économique allait conquérir la planète, et séduire tous les peuples, a fleuri. Par extension, on a même fini par confondre capitalisme et libéralisme, imaginant naïvement que la création et l’accumulation de richesse allaient de pair avec l’Etat de droit et le respect des libertés individuelles. L’essor spectaculaire de la Chine à l’orée du nouveau siècle a révélé que non seulement le capitalisme pouvait se fondre dans la dictature mais qu’en plus, il s’accommodait parfaitement de la mainmise de l’Etat sur les affaires.

    La grande crise de 2008 n’a pas été seulement une crise financière. Elle a ébranlé durablement les fondations de nos démocraties libérales, sapant la confiance dans le multilatéralisme, la mondialisation et le libre-échange. Dès lors, un nouveau modèle s’est propagé en Russie, en Hongrie, en Turquie, en Inde, avec à chaque fois ses spécificités locales, voire culturelles. La bascule systémique de ce nouveau siècle porte un nom : le #national-capitalisme autoritaire (NaCa), selon l’expression de l’économiste Pierre-Yves Hénin, professeur émérite à l’université Panthéon-Sorbonne. Le trumpisme n’en est que sa version américaine.

    Dans les faits, ce fameux NaCa s’appuie sur trois piliers : un nationalisme identitaire qui a remplacé le communisme comme idéologie, une restriction des libertés individuelles et un capitalisme dévoyé avec une osmose plus ou moins grande selon les pays entre capitaux publics et privés. Une matrice idéologique à des années-lumière d’un libéralisme chimiquement pur. Sur le plan économique, l’idéologie MAGA (Make America Great Again) de Donald Trump s’en éloigne encore davantage. Le protectionnisme décomplexé et la guerre commerciale déclenchée à coups de droits de douane prohibitifs contre le Canada, le Mexique, la Chine et demain l’Europe sont une attaque en règle contre les valeurs libérales alors que les Etats-Unis ont paralysé depuis des années le principal organe de règlements des conflits au sein de l’Organisation mondiale du commerce.

    Les visées expansionnistes du président américain sur le Groenland, le canal de Panama ou même le Canada piétinent allègrement les règles de l’Etat de droit. Enfin et surtout, l’allégeance au président américain d’une bonne partie des patrons des multinationales américaines de la Tech – par opportunisme ou par peur des rétorsions – a accouché d’un #capitalisme_de_connivence. Le jeu de la libre concurrence, soit l’essence même du libéralisme économique, est biaisé par les marchandages politiques, les intimidations et l’imbrication entre fonds privés et publics. Les Etats-Unis sont devenus une nation où les oligopoles et les monopoles prospèrent, au détriment du consommateur, qui en paiera l’addition en termes d’inflation. Un #capitalisme_d’extorsion où la kleptocratie et la violence sont désormais rendues possible par le démembrement de l’Etat fédéral, assimilé à tort à une remise en ordre des finances publiques.

    Le fossé est béant avec le modèle européen. Car l’Union européenne est avant tout une construction fondée sur le respect de la règle et de la norme, toute référence au nationalisme ayant été gommée. Elle ne pourra répondre aux attaques de Trump en singeant sa méthode, mais en défendant ses valeurs. En trouvant de nouvelles alliances, sans confondre souveraineté et nationalisme identitaire. La seule voie pour assurer la survie de l’idéal européen.

  • Rüstungs-PR für Linksgrün : Hersteller für Militär-Drohnen wirbt in der taz
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ruestungs-pr-fuer-linksgruen-hersteller-fuer-militaer-drohnen-wirbt

    In der taz wirbt die Drohnen-Firma Quantum Systems für ein „neues Zeitalter der Aufklärung“. Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Le pacifisme du journal TAZ n’existe plus. Désormais c’est un torchon belliciste payé avec des annonces de l’industrie de l’armement.

    3.3.2024 BLZ, Carola Tunk - Seit der Bundestagswahl ist eine neue Debatte um die Bundeswehr entfacht. Das nutzt nun ein Unternehmen aus Gilching in Berlin.

    Der deutsche Drohnenhersteller Quantum Systems mit Sitz im bayerischen Gilching hat eine groß angelegte Kampagne in Berlin gestartet. Das Unternehmen ließ an Litfaßsäulen plakatieren und in der Tageszeitung taz, die traditionell als links-grün-alternativ gilt, eine ganzseitige Anzeige drucken.

    Der Innovationsstandort Deutschland benötige „dringend einen Neustart im Bereich der unbemannten Systeme und der künstlichen Intelligenz“, heißt es in einem PR-Schreiben auf der Website des Unternehmens. Und weiter: „Zehn Jahre Drohnendebatte ohne entschlossenes Handeln haben einen Schaden angerichtet.“

    Deutschland brauche ein „Update“, behaupten die Macher der Kampagne weiter. Es dürfe keine neue „Drohnendebatte“ geben. Die Bundeswehr soll laut Verteidigungsminister Boris Pistorius leichter Zugang zu Drohnen erhalten. „Wir erhöhen die Stückzahl von bereits eingeführten Drohnen. Wir erleichtern den Zugang – das ist ganz wichtig – zu handelsüblichen Drohnen, auch in den einzelnen Verbänden der Truppe“, sagte der SPD-Politiker nach einem Treffen mit Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern des Bundeswehrbeschaffungsamts in Koblenz Mitte Februar.

    In der taz wirbt die Drohnen-Firma Quantum Systems für ein „neues Zeitalter der Aufklärung“.

    In der taz wirbt die Drohnen-Firma Quantum Systems für ein „neues Zeitalter der Aufklärung“.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    #Allemagne #presse #médias #guerre #capitalisme

  • Repenser le #Travail pour contrer l’exploitation des #Vivants
    https://www.terrestres.org/2025/02/22/penser-les-alliances-politiques-contre-lexploitation

    Le #Capitalisme exploite le travail des humains... et des non-humains. Une transformation radicale du travail est donc nécessaire, soutient le philosophe Paul Guillibert, qui appelle à une alliance entre anticapitalistes, antiracistes et écologistes pour un « communisme du vivant ». Comment faire communauté autour de l’autonomie et de la subsistance dans un monde désormais majoritairement urbain ? L’article Repenser le travail pour contrer l’exploitation des vivants est apparu en premier sur Terrestres.

    #Décroissance #Ecologie Politique #Luttes #Philosophie

  • « Le capitalisme libéral est devenu mafieux » : notre émission spéciale avec #Roberto_Saviano

    Dans « #Giovanni_Falcone », l’écrivain documente le « courage » du juge assassiné par la mafia en 1992. Invité d’« À l’air libre », il évoque l’ampleur du narcotrafic et juge qu’il faut « légaliser » les drogues. Il alerte : en France, l’extrême droite aussi peut arriver au pouvoir.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/070225/le-capitalisme-liberal-est-devenu-mafieux-notre-emission-speciale-avec-rob

    #interview #solitude #Italie #crime_organisé #capitalisme #bitcoin #capitalisme_criminel #capitalisme_financiarisé #blanchissement_d'argent #banques #capitalisme_libéral #mafia #drogue #cocaïne #économie #Europe #France #épidémie_de_cocaïne #Corse #argent #grande_distribution #légalisation_de_la_drogue #corruption #juges #magistrature #séparation_des_pouvoirs #Giorgia_Meloni

    A partir de la minute 14’00 : question sur la présence mafieuse en France... Saviano dit ne pas comprendre comment ça se fait qu’alors qu’en France sont présentes les plus grandes mafias du monde, on en parle pas...

  • Derrière le vernis vert de la start up bretonne #Ecotree, des plantations pas si écologiques
    https://splann.org/derriere-le-vernis-vert-de-la-start-up-bretonne-ecotree-des-plantations-pas-

    Le discours d’Ecotree est tout aussi vertueux que l’ambition affichée de planter des #arbres au nom de la préservation de la biodiversité. La réalité est plus épineuse. À l’image de ces hectares de pins, plantés en zone Natura 2000 ou à proximité. Cette gestion principalement économique de la #forêt est soutenue financièrement et politiquement par la région #Bretagne. L’article Derrière le vernis vert de la start up bretonne Ecotree, des plantations pas si écologiques est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Grands_projets #crédit_carbonne

  • Design Thinking: Verwertung des Humanreichtums
    https://www.jungewelt.de/artikel/493722.design-thinking-verwertung-des-humanreichtums.html

    Ausbeutung in Bunt. Studenten der »School of Design Thinking« am Hasso-Plattner-Institut stellen in Potsdam Projekte vor. Christian Schroth/imago

    11.2.2024 von Hermann Bueren - Kreativitätsförderung im neoliberalen Kapitalismus. Eine Kritik des sogenannten Design Thinking

    Bei vielen Tätigkeiten im Industrie- und Dienstleistungsbereich gehören Eigenschaften wie Kreativität und lösungsorientiertes Denken zu den Anforderungen, die an Beschäftigte gestellt werden. Denn mehr denn je sind Unternehmen gefordert, neue Produkte, innovative Dienstleistungen oder brandaktuelle Konsumartikel herzustellen und diese auf den Märkten anzubieten. Dieser Innovationsdruck ist eine Folge der Markt- und Wettbewerbsbedingungen eines entfesselten Kapitalismus, der Unternehmen und ihre Beschäftigten zur Produktentwicklung antreibt. Dazu tritt der Faktor Beschleunigung. Wer seine Innovationen so beschleunigt, dass er als Erstanbieter mit neuen Produkten den Markt bedienen kann, erreicht einen temporären Wettbewerbsvorteil, bis die Konkurrenz nachzieht.

    »In den postfordistischen Unternehmen ist permanente Innovation zur zentralen Aufgabe geworden«, schreibt der Soziologe Andreas Reckwitz. Dabei beziehe sich die Innovationsanstrengung in den Unternehmen nicht nur auf Waren und Produkte, sondern nehme zusehends immaterielle Formen an: »Auch die Entwicklung neuer Dienste, neuer medialer Formate und Ereignisse sowie von innovativen Verwendungsweisen gehören dazu, ebenso die Kreation von (die Produkte umgebenden) stories, ethischem Wert und ästhetischer Atmosphäre (…) bis hin zu ganzen Markenwelten.«¹ Gerade Produkte, die sich als nahezu »revolutionär« oder als »noch nie dagewesen« vermarkten lassen und sich dauerhaft auf dem Markt etablieren können, üben auf Unternehmen große Faszination aus. Vorbilder sind bekannte Digitalunternehmen wie Uber, Airbnb oder Netflix, die mit neuen Geschäftsideen marktbeherrschende Positionen erreichen, oder KI-gestützte Technologien wie Chat-GPT.
    »Be Creative!«

    Innovationen sind aber nur möglich, wenn zuvor Know-how und Kreativität in den Entwicklungsprozess fließen. Kreatives, lösungsorientiertes Denken und die Fähigkeit zur Entwicklung von Ideen gehören zu den Potentialen des menschlichen Arbeitsvermögens. Für Karl Marx war dieses Vermögen ein Teil des Reichtums an Fähigkeiten und sozialen Beziehungen, über den Menschen verfügen. Kapitalistische Unternehmen wollen dagegen auf diesen Humanreichtum zugreifen mit dem Ziel, aus den Ideen ihrer Beschäftigten neue Produkte oder Dienstleistungen zu generieren, die den Mehrwert des Unternehmens steigern. Aus diesem Grund verändern Unternehmen die Arbeitszusammenhänge. Die wohl bekannteste Methode zur Mobilisierung des kreativen Arbeitsvermögens ist gegenwärtig Design Thinking (DT).

    Als Prozess und Arbeitsmethode ist DT inzwischen in vielen Unternehmen verbreitet. Es beruht auf der Annahme, dass Ideen generiert und Probleme gelöst werden können, wenn Beschäftigte unterschiedlicher Disziplinen und Teams in einer die Kreativität fördernden Arbeitsumgebung zusammenarbeiten. Weil sie kreatives Denken als planbaren Prozess unterstellt, der sich managen lässt als eine Art Handwerkszeug, das sich mit klar definierten Zielen und Ablaufregeln erlernen lässt, findet die Methode insbesondere in Human-Resources-Abteilungen (HR) große Unterstützung, können doch damit die Potentiale der Beschäftigten effizient und unternehmenskonform erschlossen werden.

    Mittlerweile scheint diese Methode in Unternehmen so häufig praktiziert zu werden, dass manche Beobachter bereits von einem Siegeszug sprechen. Immerhin geben 30 Prozent der befragten Unternehmen in einer im März 2024 vom Branchenverband Bitcom in Auftrag gegebenen Untersuchung an, mit DT zu arbeiten. »Design Thinking boomt als Workshopformat und Beratungsdienstleistung, von dem sich Unternehmen eine gesteigerte Innovationskraft ihrer Angestellten erhoffen«, schreibt Martin Wähler im linken Magazin Jacobin. Zunehmend dringe das Konzept auch in die Politik vor: »Dort verspricht es politisches Engagement, das Spaß macht, mühelos ist und Dinge verändert, statt sich mit zähen Auseinandersetzungen aufzuhalten.« DT signalisiert Aufbruchstimmung und Veränderungsbereitschaft, hinterfragt aber nicht die Ursachen von ökonomischer Macht und Herrschaftsstrukturen in der Gesellschaft. Insofern fügt sich DT harmonisch in einen neoliberalen Kapitalismus ein.

    Im Gefolge von DT investieren Unternehmen auch in die Arbeitsumgebung. Büros und Arbeitsräume, bisweilen sogar komplette Firmengebäude, werden saniert oder neu gebaut mit der erklärten Absicht, stimulierende Räumlichkeiten für Kreativität und Ideenentwicklung zu schaffen. Im vollmundigen Jargon des Managements heißt ein Arbeitsraum nicht Arbeitsraum, sondern »Collaboration Room« oder – noch hochtrabender – »Innovation Lab«. Die Firma Bosch errichtete in Berlin sogar einen »Innovation Campus«. Hier sollen über 200 Beschäftigte Ideen und Zukunftslösungen für Bereiche wie vernetzte Mobilität, Smart Homes, Smart Cities sowie Industrie 4.0 entwickeln. Die Raumgestaltung orientiert sich dabei in der Regel an einem Konzept, das als »New Work« zur Zeit in den Unternehmen einen ähnlichen Hype erlebt wie DT. Das Konzept fördert den subtilen Druck auf die Beschäftigten, sich kreativ zu betätigen. Die Aufforderung »Be Creative!« soll zu einem allgegenwärtigen Identitätsmerkmal von Teams und Projekten werden.
    Humanressource

    Bis noch vor wenigen Jahrzehnten hatten Unternehmen nur ein begrenztes Interesse am kreativen Vermögen ihrer Beschäftigten. Sie erwarteten von diesen Sorgfalt in der Arbeitsausführung, Loyalität und eine eher passive Bereitschaft zum »Mitdenken«. In den Kernbereichen der kapitalistischen Wirtschaft spielte Kreativität, abgesehen von Ausnahmen wie im Bereich der Produktwerbung, bis Mitte der 1980er Jahre nur eine geringe Rolle. Zu diesem Zeitpunkt zeigten sich ökonomische Krisenerscheinungen in den entwickelten kapitalistischen Ländern. Überkapazitäten in den Unternehmen, sinkende Arbeitsproduktivität der Beschäftigten und rückläufige Profitraten waren Anzeichen für eine sich zum Ende neigende Wachstumsperiode des Kapitalismus. Diese Phase, in der Soziologie als »Krise des Fordismus« (Klaus Dörre) bezeichnet, war der Übergang zu einer kunden- und marktorientierten Produktion.² Die Massenproduktion von Waren und Gütern wurde durch flexiblere Produktionsverfahren ersetzt.

    Dieser bis heute anhaltende Trend zur Flexibilisierung und die mittlerweile globalisierten Markt- und Wettbewerbsstrukturen »zwingen« Unternehmen zur immer engeren Ausrichtung ihrer Arbeitssysteme und Produktlinien auf Märkte und Kunden. Der daraus entstehende Innovations- und Beschleunigungsdruck entwickelt nicht nur teilweise irrationale Züge, wie das Beispiel der Textilindustrie zeigt, in der Modedesignabteilungen im Quartalstakt »Fast Fashion« entwerfen. Er erfordert von den Unternehmen insbesondere ein betriebsinternes Management zum Output von Kreationen und vermarktungsfähigen Produktideen.

    Eine Pionierfunktion hatten dabei Unternehmen aus der IT- und Softwareentwicklung. Was diese Branche zum Vorreiter macht, ist die Kombination einer auf Kundenbedürfnisse zugeschnittenen Produkterstellung und einer »agilen« Arbeitsorganisation, die auf eine Beschleunigung der Arbeitsprozesse zielt und gleichzeitig Kreativität und Lösungskompetenz bei der Erbringung der Arbeitsleistungen verlangt. Die in der Branche beliebte Projektarbeit versteht sich als eine Form der Kollektiv- oder Schwarmkreativität. Es geht den Unternehmen um eine Kreativität der vielen, die sich im Team gegenseitig zu höheren Leistungen anstacheln und den Glauben an die Kraft des eigenen Teams miteinander teilen.

    Jedes Teammitglied »stimmt sich ständig mit den anderen ab, und seine Eingaben setzen einen Prozess in Gang, in dem das gemeinsame Ergebnis der individuellen Eingaben deren Summe bei weitem überschreitet«, schreibt der Sozial­philosoph André Gorz. Diese Managementvision einer produktiven und selbstorganisierten Zusammenarbeit, die in zahlreichen Managementtexten als »Kollaboration« bezeichnet wird, sei vergleichbar mit einem »improvisierten polyphonen Chor«, der »dabei ein gemeinsames Ergebnis entstehen lässt, das die individuellen Möglichkeiten der Teilnehmer übersteigt.«³ Das anfänglich auf die Figur des Künstlers beschränkte Verständnis von Kreativität hat sich mittlerweile aufgelöst. Als neues Paradigma setzt sich in den Unternehmen die Vorstellung von Kreativität als einer »Humanressource« durch.
    Profitable Weltanschauung

    Als Begriff taucht DT erstmalig zu Beginn der 1980er Jahre in Zusammenhang mit einem Forschungsprojekt an der Technischen Universität Delft auf. Untersucht werden sollten die besonderen Arbeitsschritte von Designern, um die Ausbildung in diesem Beruf zu systematisieren. Knapp 20 Jahre später, Anfang der 2000er Jahre, hatte sich DT zu einer Methodik der Ideenentwicklung verselbständigt. Eine wichtige Rolle spielen dabei das weltweit agierende Institut Ideo und dessen Inhaber Tim Brown, der mit seinem Buch »Change by Design« zur Verbreitung dieser Methodik beitrug. An der Stanford University in den USA entstand 2004 eine Innovationsschule für Produktdesign, und bereits 2007 finanzierte Hasso Plattner (Mitbegründer des IT- Konzerns SAP) in Potsdam die Gründung der HPI School of DT, die sich als ein weltweit führender universitärer Anbieter in der Ausbildung von DT und »Digital Leadership« versteht.

    Der Anspruch der Schule geht über das Angebot verschiedener IT-Studiengänge zum Erlernen einer Innovationsmethode hinaus – denn den Studierenden soll auch eine neue Arbeitskultur vermittelt werden. »Design Thinking ist mittlerweile mehr als nur ein kreativer Prozess. Was ursprünglich als Innovationsmethode für Produkte und Services entwickelt wurde, avanciert heute zu einer ganz neuen Art, den Menschen in Bezug zur Arbeit zu sehen, das Konzept der Arbeit zu denken und zu fragen, wie wir im 21. Jahrhundert leben, lernen und arbeiten wollen. (…) Wir-Intelligenz ist das neue Schlagwort, Kollaboration wird die Grundlage für ein neues Arbeitsbewusstsein.«⁴

    Das Zitat vermittelt den Eindruck, als gäbe es eine in der Methode DT eingebaute Logik, die dazu führe, die Welt besser und die Arbeit humaner zu machen. Diese Logik ist Ausdruck einer Weltanschauung, wie sie aus den Technologiefirmen des Silicon Valley bekannt ist, die vom Fortschritt durch digitale Technologien überzeugt sind und eine solutionistische Sicht auf die Probleme dieser Welt vertreten: Die Überzeugung, dass sich alle gesellschaftlichen Herausforderungen durch Technik lösen lassen und dadurch die Gesellschaft gerechter werde.

    Im Internet hat sich mittlerweile eine Community rund um DT gebildet mit zahllosen Websites, die Methoden-»Werkzeugkästen« feilbieten, Handbücher verkaufen und Fortbildungen anbieten. Auch Beratungsunternehmen, die sich selbst als »Agenturen für Innovationskultur« anpreisen, ihren Kunden »Kreativitätserlebnisse« versprechen oder ihre Dienste den Unternehmen für eine gemeinsame »Ideenjagd« anbieten, reiten auf der Welle. Sie bestärken die bei ihren Kunden und Geldgebern grassierende Vorstellung einer unbegrenzten Mobilisierbarkeit des kreativen Arbeitsvermögens, das nur darauf warte, sich im Unternehmen entfalten zu können. Gerade die HR-Abteilungen großer Konzerne haben ein Faible für Kreativworkshops, können sie doch so ihren Beschäftigten einen Raum für scheinbare Ungezwungenheit und Spontaneität bieten.
    Was ist Design Thinking?

    Bei DT handelt es sich um einen Ansatz, der Arbeitsweisen und -prinzipien von Designern nutzt, um Innovationen oder Lösungen für bestimmte Probleme zu entwickeln. DT kann in verschiedenen Varianten erfolgen: als Arbeitsschritt eines Teams oder Projekts oder im Format eines (mehrtägigen) Trainings oder Workshops. Im Fokus sollen dabei die Bedürfnisse potentieller Nutzer bzw. Kundinnen stehen. Am Anfang eines Workshops steht daher die genaue Auftragsklärung: Durch Beobachtung, durch Interviews oder Befragungen sollen sich die Teilnehmer ein möglichst exaktes Bild über die Bedürfnisse eines Kunden verschaffen. Die dabei verwendeten Instrumentarien (z. B. Leitfadeninterview, Fragebogen) müssen nicht unbedingt Anforderungen an fachliche Güte oder wissenschaftlichen Qualitätskriterien genügen. Wichtiger ist die gegenüber dem Kunden gezeigte Empathie, das Sicheinfühlen oder Sichhineinversetzen in die Bedürfnislage des Kunden, um daraus den nächsten Schritt – eine Idee für ein Produkt oder eine Lösung für ein Problem – zu entwickeln. Unter Anleitung eines Coaches oder einer Beraterin sollen aus verschiedenen Fachbereichen zusammengestellte Teams durch Assoziieren, Einnahme verschiedener Perspektiven und in spielerischer Aktivität in mehreren Schritten ein Produkt entwickeln.

    Der eigentliche DT-Prozess läuft somit in sechs Schritten ab: (1) Verstehen der Aufgabenstellung, (2) Beobachtung, Befragung des Kunden, (3) das Team trägt die einzelnen Beobachtungen zusammen und entwickelt eine gemeinsame Perspektive, (4) Ideen finden auf Basis der Beobachtungen und der gemeinsamen Perspektive, (5) Teammitglieder erstellen gemeinsam einen oder mehrere Prototypen, (6) Testkunden prüfen den Prototypen. Genutzt wird für den DT-Prozess alles, was die Spiel- und Experimentierfreude der Beschäftigten stimulieren könnte: angefangen von farbigem Karton und Klebezetteln über Bastelutensilien und die aus dem IKEA-Kinderparadies bekannten kleinen bunten Bälle bis hin zu Bausteinen und Knetmasse, mit denen am Ende eine Art Prototyp als Ergebnis der Ideenfindung gefertigt werden soll.

    Im Internet finden sich zahllose Beiträge zu erfolgreich durchgeführten Workshops, die mit einer genialen Produktidee endeten. Es sind Erfolgsgeschichten, die von gesteigerten Umsätzen, höheren Gewinnmargen und neu geschaffenen Produkten künden. So soll Airbnb durch eine DT-Recherche 2009 ein Fotografinnenprogramm entwickelt haben, das den Umsatz dieser Plattform fortan durch die Decke gehen ließ. Die Beiersdorf AG soll mit Hilfe von DT ein erfolgreiches Tool zur Marktforschung entwickelt haben, durch das die Mitarbeiter auf Knopfdruck auf die Daten zugreifen können, die sie in dem Moment gerade benötigen. Und die Firma Oral B soll zum Marktführer für Kinderzahnbürsten aufgestiegen sein, nachdem Beschäftigte des Unternehmens die Form einer Zahnbürste in einem Workshop kindgerecht ergonomisch verbessert hatten. Die vermeintlichen oder tatsächlichen Erfolge tragen dazu bei, dass die Methode inzwischen in vielen Unternehmen den Status von Unfehlbarkeit erreicht hat, wonach sich mit DT selbst die schwierigsten Problemstellungen bewältigen lassen.

    Beschäftigte sind für diese Methode in der Regel durchaus offen. Sie sollen »aktiviert« werden und (bei Erfolg!) Selbstwirksamkeit erfahren. Als Teilnehmerinnen und Teilnehmer eines DT-Prozesses »werden sie in die Position versetzt, sich spielerisch zu entfalten, Menschen zu helfen und nebenbei noch Geld verdienen zu können.«⁵ Das Gefühl, nicht wirklich zu arbeiten, wird zudem verstärkt durch die Ausstrahlung des Raums, in dem der Prozess stattfindet: Bunte Möbel, Sofas und »chillige« Ecken sollen zum Austausch über neue Ideen anregen. Und der sogenannte Collaboration Room ist kein nüchterner Büro- und Konferenzraum alten Stils, sondern verfügt über vielfältige bequeme Sitzgelegenheiten mit mobilen Wänden.

    Die dazugehörigen Fotos im Internet zeigen »Vorzeigebüros« mit ausnahmslos jungen, zufriedenen Menschen, die in kleineren Gruppen miteinander agieren und ihre Bedürfnisse nach Zugehörigkeit und Begegnung mit Gleichgesinnten zu erfüllen scheinen. Die gestylten Einrichtungskulturen der Kreativräume orientieren sich in Form und Design am Lebensstil und Geschmack der »neuen Mittelschicht« (Reckwitz). In ihrer Ungezwungenheit und Lockerheit vermitteln sie das Trugbild einer Arbeit, die gar keinen Gedanken an Arbeitsleid oder Stress mehr aufkommen lassen will.
    Das Diktat der Uhr

    Tatsächlich aber besitzt DT eine Reihe von Einengungen und faktischen Reglementierungen, die den Eindruck, es handele sich um einen Freiraum voller Ungezwungenheit und kreativer Selbstentfaltung, in Frage stellen. Als erstes zu nennen sind hier die stringenten Zeitregeln eines Workshops, die zu Beginn vereinbart werden. Die Teams sind aufgefordert, das Zeitbudget unbedingt einzuhalten. Gearbeitet wird mit exakten Zeitvorgaben, jede der sechs Phasen dieser Ideenentwicklung ist zeitlich limitiert. Die Timer der Smartphones oder die auf den Tischen aufgestellten Stoppuhren signalisieren die Dominanz dieser zeitlichen Logik. Ist das Zeitbudget ausgeschöpft, endet die Phase ohne Wenn und Aber, auch wenn die teilnehmenden Beschäftigten die vorgegebene Aufgabe noch nicht abgeschlossen haben. Die Freiräume, die den Beschäftigten zur Ideenentwicklung zur Verfügung stehen, entpuppen sich als streng durchstrukturierte Einheiten.

    Die in den Workshops praktizierten Formen der Zeittaktung und -budgetierung knüpfen an Arbeitsmethoden an, die aus der agilen Projektarbeit der IT-Industrie und Softwareentwicklung bekannt sind. Hier arbeiten die Teams nach dem Prinzip des »Timeboxing«: Die vorher festgelegte Dauer eines Zeitabschnitts darf nicht überschritten werden. Das gilt für Arbeitstreffen wie auch für die Dauer von Arbeitsphasen. Jegliches Grübeln oder das Äußern von Bedenken stehen daher unter dem Verdacht der Zeitverschwendung und des Ausbremsens kreativer Energien. Sie sind genauso unerwünscht wie eine offene Diskussion kritischer Gedanken. Sowohl in den agilen Teams als auch in den DT-Workshops führt die Herrschaft der Zeitlogik zu einer besonderen Form des Zeitdrucks, der ein Gefühl »permanenter Dringlichkeit«⁶ schafft. Erwartet werden vorzeigbare Ergebnisse – aber bitte schnell! Passend dazu lautet das Motto der HPI School of Design Thinking: »Don’t wait, innovate!«

    Für die Realisierung ihrer Ideen werden die Beschäftigten dazu animiert, Legosteine zu benutzen oder aus Knetmasse einen Prototyp zu formen. Auch Spiele mit Würfeln, Karten, Bällen oder ein Klatschspiel zur Auflockerung sollen sie dazu bringen, übliche Denkmuster hinter sich zu lassen und in spielerischer Form eine neue Sicht auf das eigene Kreativitätsvermögen zu gewinnen. Wie Kinder, die sich unvoreingenommen und offen in eine Sache vertiefen können, sollen die Beschäftigten ihrer Spiel- und Bastelneigung Raum geben. Die infantilisierenden Züge dieser Art von Pädagogik sind nicht zu übersehen, macht sie doch aus einer bei allen Kindern (und Erwachsenen) existierenden Freude am Spielen und Basteln eine Aktivität mit dem Ziel, die Beschäftigten produktiver und ihre Ideen verwertbar zu machen.
    Ausbeutung der geistigen Arbeit

    So fragwürdig wie Zeitregime und Pädagogik ist auch das vorgegebene Ziel, das die Unternehmen mit DT verfolgen. Kreative Aktivität wird der kapitalistischen Verwertungslogik unterworfen. Die Fixierung auf rendite- bzw. marktfähige Produktideen schränkt den kreativen Prozess und die Ideenfindung von vornherein auf das Machbare und Verwertbare ein. Zudem sorgen die obligatorische Workshopmoderation durch Coaches oder die Vorgaben von Kunden oder Projektleitern an die Teams dafür, dass die Ideenfindung sich ausschließlich in dem vorgegebenen Rahmen bewegt. Der Soziologe Ulrich Bröckling bezeichnet diesen Vorgang als den Versuch, Kreativität zu »regieren«.

    DT ist symptomatisch für einen Kapitalismus, der sich mit immer neuen Methoden und Techniken menschliches Arbeitsvermögen aneignet. Mit DT will das Management die geistigen Prozesse einer Arbeit transparent und damit auch für sich zugänglich machen. Die Brisanz dieses Vorgangs wird deutlich, wenn man sich frühere Prozesse der Aneignung menschlichen Arbeitsvermögens vergegenwärtigt. Laut Andreas Boes vom Institut für sozialwissenschaftliche Forschung München läuft dieser Vorgang auf eine »neue Form der Industrialisierung geistiger Arbeit« hinaus, die dazu führe, »Kopfarbeit systematisch und rational zu organisieren, um sie plan- und wiederholbar zu machen.«⁷

    Ähnlich wie bei der Industrialisierung im 19. und 20. Jahrhundert, als die Handarbeit standardisiert und die Körper der Arbeiterinnen und Arbeiter dem Rhythmus der Maschinen unterworfen wurden, erfolgt in der gegenwärtigen Phase des Kapitalismus die Aneignung und Verwertung geistiger, kreativer Tätigkeiten. War es in der »alten« Arbeitsorganisation das Fließband, das Arbeitsprozesse in einzelne Schritte teilte, sind es im DT die einzelnen, voneinander getrennten methodischen Schritte, die das kreative Denken in einzelne Phasen zerlegen. Parallelen finden sich auch in Hinblick auf den Umgang mit Zeit, denn charakteristisch für die »tayloristische« Arbeitsorganisation sind vom Management festgelegte Zeitnormen für die Bearbeitung von Werkstücken.

    Diese Fremdbestimmung unterstreicht das ausschließliche Interesse der Konzerne an der Tauschwerteigenschaft des kreativen Arbeitsvermögens. Wenn Marx hingegen das kreative Arbeitsvermögen der Arbeiterinnen und Arbeiter als humanen Reichtum bezeichnet, geht sein Blick über den Kapitalismus hinaus. Unter den Bedingungen entfremdeter gesellschaftlicher Verhältnisse vereitelt der Kapitalismus die vollständige Entwicklung von Kreativität und Humanvermögen. Erst nach Aufhebung dieser Verhältnisse kann die eigentliche Entfaltung des Menschen erfolgen.

    Anmerkungen:

    1 Andreas Reckwitz: Das Ende der Illusionen. Politik, Ökonomie und Kultur in der Spätmoderne, Berlin 2019, S. 156

    2 Vgl. Klaus Dörre, Stephan Lessenich, Hartmut Rosa: Soziologie. Kapitalismus. Kritik, Frankfurt am Main 2009, S. 51

    3 André Gorz: Wissen, Wert und Kapital. Zur Kritik der Wissensökonomie, Zürich 2004, S. 21

    4 Zit. nach Tim Seitz: Design Thinking und der neue Geist des Kapitalismus. Soziologische Betrachtungen einer Innovationskultur, Bielefeld 2017, S. 112

    5 Vgl. ebd., S. 95

    6 Ebd.

    7 Andreas Boes, Tobias Kämpf, Barbara Langes, Thomas Lühr: »Lean« und »agil« im Büro. Neue Organisationskonzepte in der digitalen Transformation und ihre Folgen für die Angestellten, Forschung aus der Hans-Böckler-Stiftung, Nr. 193, 2018, S. 205

    #capitalisme #design #expropriation #créativité #design_thinkimg #agilité #processus_de_production #compétition #ciocurrence

  • Chez Blablacar, la dégringolade après l’arrêt des primes covoiturage
    https://reporterre.net/Chez-Blablacar-la-degringolade-apres-l-arret-des-primes-covoiturage

    Blablacar et TotalEnergies avaient gonflé les vertus du covoiturage pour profiter des « certificats d’économie d’énergie ». La suspension de ce filon ultralucratif, en juin, a fait dégringoler la valeur de l’entreprise, révèle notre enquête.

    Gros coup de frein en plein excès de vitesse. La décision du Conseil d’État, il y a sept mois, de suspendre la « prime covoiturage » de 100 euros et l’instrument financier très lucratif qui l’accompagnait a fait perdre à l’entreprise Blablacar un quart de sa valeur. C’est ce que révèlent les chiffres dénichés par Reporterre dans le rapport financier publié le 30 janvier par le fonds d’investissement VNV, un des actionnaires de l’entreprise française.

    #capitalisme_vert #développement_durable

  • La loi des séries
    https://laviedesidees.fr/La-loi-des-series

    Ici, les concurrents risquent leur vie de plein gré, sans qu’il soit jamais question de morale ni d’idéal commun. Le corps-à-corps a remplacé la délibération. À l’heure où le président sud-coréen tente de balayer l’opposition démocratique, la politique rejoint la fiction.

    #International #Arts #capitalisme #démocratie #élections #violence #massacre #Asie #Corée_du_Sud
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250204_squid_coree.pdf

  • Why does it seem that former media-darling #GretaThunberg has “gone quiet”?
    https://framapiaf.org/@dbattistella@mstdn.ca/113891139539157278

    “When she started making the connection between #capitalism, #colonialism, the #genocide, all of these different forms of #oppression, she did disappear from mainstream media, because she is getting to the crux of the matter, and the ruling class doesn’t want that.” - #Climate justice activist and author Tori Tsui