• Police : la France vend son savoir-faire à l’étranger
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/12/27/01016-20101227ARTFIG00260-police-la-france-vend-son-savoir-faire-a-l-etrang

    Publié le 27/12/2010 Annotations :

    La Direction de la coopération internationale compte pas moins de 93 bureaux dans le monde. Discrets et d’un profil un peu particulier, ces globe-trotteurs sont la vitrine mondiale du savoir-faire français en matière de sécurité intérieure. Polyglottes, titulaires d’une carte tricolore et d’un statut diplomatique, ceux que l’on appelle les « attachés de sécurité intérieure » sont déployés dans 93 bureaux couvrant 156 pays à travers le monde. En 2009, les agents des Services de sécurité intérieure (SSI) ont accompagné l’exécution de quelque 570 commissions (...)

    #polices #immigration #-France #-Monde #impérialisme #Capitalisme-sécuritaire

  • « Le mouvement des gilets jaunes a permis à beaucoup d’inventer une parole politique », Laurent Jeanpierre
    https://www.liberation.fr/debats/2019/08/23/laurent-jeanpierre-le-mouvement-des-gilets-jaunes-a-permis-a-beaucoup-d-i

    Si on raisonne à l’échelle du mouvement, il faut distinguer deux moments : une phase ascendante à partir de novembre 2018, puis une phase de déclin qui débute avec la destruction des abris sur les ronds-points fin janvier 2019. Dans la première période, on observe un des effets quasi miraculeux du mouvement : des divisions très ancrées dans les imaginaires, entre « ceux qui bossent » et « ceux qui ne foutent rien », s’estompent (elles reviendront lors du déclin du mouvement).

    #Gilets_jaunes #subjectivité #reproduction

    • « In girum », de Laurent Jeanpierre : situer les « gilets jaunes » ?, Jean Birnbaum
      https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/08/29/in-girum-de-laurent-jeanpierre-situer-les-gilets-jaunes_5504038_3260.html

      Dans un essai captivant « In girum », le professeur de science politique et intellectuel de gauche tente de cerner la « révolte des ronds-points », en se laissant ébranler par elle.

      Des « gilets jaunes » au « rond point des Gaulois », à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme), le 15 décembre 2018. THIERRY ZOCCOLAN/AFP

      Si l’essai de Laurent Jeanpierre émeut d’emblée, c’est qu’il assume la fragilité qui donne force à ce genre : méditant le mouvement des « gilets jaunes », l’auteur « essaye » pour de bon, et proclame la nécessité d’un humble tâtonnement. Ici, la modestie requise est à la fois scientifique et politique. Laurent Jeanpierre dit en substance : comme professeur de science politique mais aussi comme intellectuel de gauche, je suis l’héritier de modèles qui menacent d’écraser la nouveauté des actions vécues sous le poids d’une spéculation vétuste ; voilà pourquoi je ne prétends pas énoncer la « vérité cachée » de la rébellion jaune, je souhaiterais simplement me « laisser ébranler » par elle.

      Cette révolte a ruiné les certitudes des docteurs en insurrection
      De fait, l’ensemble de l’ouvrage, rédigé d’une plume sensible, se déplie au conditionnel. Son auteur rappelle d’abord les traits spécifiques de cette révolte : en rupture avec les légitimités traditionnelles, apparemment privée de cohérence idéologique et de débouchés politiques, obtenant par l’émeute ce que les défilés syndicaux étaient impuissants à conquérir, elle a ruiné les certitudes des docteurs en insurrection, militants de gauche comme chercheurs en sciences sociales.

      Les uns et les autres vacillent devant les ronds-points ? Oui, parce que leur culture commune demeure ancrée dans une certaine période, celle du capitalisme fordiste. A l’époque, le mouvement ouvrier formait l’archétype de tout combat émancipateur ; l’usine se tenait au centre des ­conflits ; les syndicats comptaient ; et même la sociologie. Quiconque a lu Alain Touraine, entre autres, sait que ce monde-là est entré en crise depuis des lustres. Mais Jeanpierre montre bien que le « moment jaune » marque son cruel enterrement.

      Au point d’ouvrir un nouveau cycle de luttes ? Laurent Jeanpierre se garde de toute réponse trop assurée. Mais il suggère une hypothèse. Par-delà leur diversité générationnelle et sociale, avance-t-il, les « gilets jaunes » auraient en commun d’être des « entravés », dont la mobilité spatiale ne recoupe plus aucune mobilité sociale ; sur les ronds-points, ils et elles auraient voulu rebâtir un lieu de vie, des espaces de rencontre et de solidarité ; sans rêver de révolution anticapitaliste, les « gilets jaunes » appelleraient donc de leurs vœux « le réencastrement de l’économie dans les réseaux de solidarité effectifs, plutôt que dans le marché, et au service des individus ». Conclusion : leur action viendrait essentiellement conforter une « relocalisation de la politique », à rebours de l’élan internationaliste qui avait animé, au tournant des années 2000, la galaxie « altermondialiste ». Afin d’étayer cette hypothèse, Laurent Jeanpierre situe la révolte des ronds-points dans une constellation planétaire « d’utopies politiques locales », dont il décrit avec finesse les succès et les impasses : zadisme, mouvement des « places » grecques, kibboutzim israéliens, révolte au Chiapas, « mairies rebelles » de Catalogne…

      Cette façon de prendre recul et hauteur produit des effets ambivalents. D’une part, elle permet à Laurent Jeanpierre de signer les pages les plus passionnantes de son livre. Mais, d’autre part, elle en ­exhibe la contradiction intime, celle qu’endure tout théoricien de l’émancipation confronté à un mouvement social, et désireux de dévoiler sa signification. A l’origine de ce bref essai, on s’en souvient, il y a le refus des jugements surplombants. En cela, Laurent Jeanpierre se place dans le sillage d’une certaine pensée anarchiste : pure dissidence des âmes et des corps, la révolte se passerait d’explication.

      Psychanalyste malgré lui

      Mais on ne se refait pas. Le savant a la mémoire longue et l’esprit conquérant. Si bien qu’au fil des pages Laurent Jeanpierre prête aux révoltés des ronds-points telle ambition « inconsciente », telle intention « qui leur échappe ». Sous sa plume, on voit alors resurgir ce maudit lexique de la « vérité cachée » dont il prétendait s’affranchir. Psychanalyste malgré lui, il évoque même les « tendances conservatrices ou néofascistes qui ont traversé le mouvement ».

      Ce point est mentionné à plusieurs reprises, comme en passant. L’approfondir aurait ­permis de « se laisser ébranler » jusqu’au bout en posant les questions suivantes : est-il possible de refuser, comme Laurent Jeanpierre le fait, la disqualification globale du mouvement par ceux qui le réduisent à ces « tendances néofascistes », tout en interrogeant le sens de ces pulsions ? Alors que d’autres mobilisations, au cours des dernières décennies, avaient aussi imposé un nouveau répertoire d’action collective (happenings d’Act Up, occupations par les sans-papiers, coordinations infirmières, forums altermondialistes…), comment expliquer qu’aucune d’entre elles n’ait jamais été suspectée d’une quelconque « tendance néofasciste » ? S’il y a là une singularité, se pourrait-il que la mobilisation des « gilets jaunes », loin de s’inscrire dans l’histoire des gauches et des luttes d’émancipation, ait eu pour vocation de rompre avec la tradition du mouvement ouvrier, voire d’en finir avec elle ?

      « In girum. Les leçons politiques des ronds-points », de #Laurent_Jeanpierre, La Découverte, « Cahiers libres », 192 p., 12 €.

      #livre #révolte #insurrection #émeute #militants #capitalisme-fordiste #usine #Mouvement_ouvrier #entravés #rupture #utopies_politiques_locales #néofasciste (tendance)

    • In Girum - Les leçons politiques des ronds-points, Laurent Jeanpierre, extrait
      https://books.google.fr/books?id=uAaqDwAAQBAJ&pg=PT10&source=kp_read_button&redir_esc=y#v=onepa

      « ... la politique en trouve pas sa consistance dans les discours et n’est pas avant tout une affaire d’opinion, de revendications, de programmes. »

      #entravés #espoirs_périphériques #reproduction #communes
      @monolecte @parpaing @kaparia @cie813 @vanderling @mona @recriweb et aux autres, bien sûr.

    • Rencontre avec l’auteur ce soir vendredi 6 septembre 2019.

      « La Librairie Petite Egypte (35 Rue des Petits Carreaux, 75002 Paris, Métro Sentier) me fait l’amabilité de m’inviter à présenter l’essai que je viens de publier aux Éditions La Découverte (In Girum. Les leçons politiques des ronds-points).
      J’en présenterai quelques aspects sous forme de dialogue à partir de 19 heures. La discussion sera suivie d’un pot amical. »

  • De très intéressantes analyses de la crise actuelle des démocraties occidentales sont en train d’être produites.

    Parmi elles, celle du sociologue de l’économie Wolfgang Streeck :

    Du temps acheté. La crise sans cesse ajournée du capitalisme démocratique
    [Gekaufte Zeit]

    Trad. de l’allemand par Frédéric Joly ;
    Collection NRF Essais, Gallimard. Parution : 09-10-2014

    Wolfgang Streeck analyse la crise financière et fiscale de 2008 non pas comme un événement singulier, mais comme une séquence de l’évolution du capitalisme depuis 1945.

    Plus particulièrement de ce que l’auteur appelle le « capitalisme démocratique » – ce régime économique qui, jusqu’aux années 1970, achetait l’adhésion des populations occidentales grâce à la promesse d’un constant progrès de leur condition sociale et par les possibilités d’emprunt et de crédit. Il fallait gagner du temps sur la crise éventuellement à venir.

    Dès les années 1980, suite à la résistance à l’impôt des producteurs de richesses financières et à leur lutte pour les allègements fiscaux, un nouveau régime se met en place, marqué par l’inflation et les déficits budgétaires nationaux. Le financement de la dette publique passe à des institutions privées qui exigent en retour la consolidation par la dérégulation des marchés financiers, puis la compensation de leur faillite par les États.

    Plus que jamais, l’économie ne relève pas d’une gestion technicienne, mais d’une instabilité constante dans les rapports de force entre producteurs de biens et producteurs de profits : aujourd’hui les marchés entendent s’internationaliser sans plus rencontrer d’obstacles politiques du fait des Parlements nationaux ni de leur législation.

    La globalisation est un leurre qui masque la réalité : à l’État fiscal classique a succédé dans les années 1970 l’État débiteur, qui entendit, par les emprunts publics et les crédits privés, désamorcer les antagonismes sociaux et maintenir une forme de croissance.

    Aujourd’hui, nous vivons dans l’État de consolidation – celui qui fait payer aux citoyens le service de la dette par des réformes de structure visant à se délester de ses fonctions régaliennes et de certaines missions de service public au profit d’institutions hors de portée des représentations démocratiques nationales : l’euro et la Banque centrale européenne en sont deux exemples avérés.

    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Du-temps-achete

  • Blog gaulliste libre : C’est l’histoire d’un bonus de 2,5 milliards de dollars
    http://www.gaullistelibre.com/2014/01/cest-lhistoire-dun-bonus-de-25.html

    C’est une histoire à peine croyable, celle du bonus extraordinaire de 2,5 milliards de dollars de 40 dirigeants d’Anheuser-Busch InBev (ABI) (dont 289 millions de dollars pour le seul PDG, Carlos Brito), qui montre tous les excès permis par l’organisation économique actuelle.

    Les rapaces du capitalisme

    Cette histoire mérite d’être connue par le plus grand nombre tant elle illustre bien les dérives du capitalisme actionnarial. Paradoxalement, c’est The Economist qui me l’a fait découvrir. En novembre 2008, Anheuser-Busch fusionne avec InBev. Le montant important de la dette du groupe pousse le conseil d’administration à donner des stock-options à 40 dirigeants du groupe s’ils parviennent à faire passer le niveau d’endettement du groupe sous un certain niveau. Les dirigeants coupent dépenses et dividendes, émettent des actions et vendent pour 9,4 milliards d’actifs. ABI atteint ses objectifs en 2011.

    C’est ce qui déclenche les 2,5 milliards de dollars de stock-options pour les dirigeants (la moitié pouvant être touchée en janvier 2014, le reste en 2019). Problème, les ventes d’actifs pour atteindre les objectifs n’étaient que provisoires. En effet, il apparaît qu’ABI a vendu l’entreprise coréenne, Oriental Brewery en 2009 à KKR, un fonds d’investissement, pour 1,8 milliards de dollars. Mais cette vente était accompagnée d’une option de rachat qu’ABI a actionnée, rachetant Oriental Brewery pour 4 milliards à KKR ! 50% des actifs vendus alors l’étaient avec une telle option, ce qui pose un gros problème moral.

    Cette morale que les néolibéraux ignorent

    The Economist ne voit pas de problème dans la transaction. Après tout, les actionnaires ont accepté ces bonus aux montants inhabituels. En outre, le cours de bourse d’ABI a été multiplié par 6. De plus, ABI a vendu Oriental Brewery pour 10 fois ses résultats en 2009 et l’a racheté à 11 fois ses résultats 4 ans plus tard. Rappelant que Suntory a payé Jim Beam 20 fois ses résultats, The Economist affirme « beau travail ». D’abord, il devrait rappeler que la performance boursière s’explique aussi par le timing, post crise financière. Ensuite, les marges dans l’alcool sont plus fortes que dans la bière.
    http://www.gaullistelibre.com/2013/02/les-parasites-fiscaux-produits-de.html

    Mais surtout, même si les actionnaires d’ABI ont profité d’une multiplication par 6 du cours de bourse, il ne faut pas oublier que si Oriental Brewery n’avait pas été vendue, alors, ils auraient économisé 2,2 milliards payés en supplément lors du rachat et 2,5 milliards de bonus. Cela ressemble à une opération de portage réalisée par KKR pour les dirigeants d’ABI, opération sans doute très lucrative pour ces fonds qui prennent généralement 20% du profit réalisé. En outre, l’histoire ne nous raconte pas comment sont taxés ces stocks options et plus encore s’ils ont été placés dans un parasite fiscal…

    Le patron d’ABI va empocher 15 700 SMIC pour avoir déplacé temporairement, et à grand coût, des actifs dans un fonds d’investissement. Ceci montre qu’il y a un gros problème de gouvernance dans ce capitalisme actionnarial, qui pousse les dirigeants à des comportements délirants et indécents.

    #finance
    #crise
    #bonus
    #capitalisme-actionnarial
    #stock-options
    #The-Economist
    #Anheuser-Busch-InBev (ABI)

  • [Troisième Révolution industrielle] Jeremy le prophète de bonheur
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=456

    « Mes yeux se consument dans les larmes, mes entrailles bouillonnent, / Ma bile se répand sur la terre, / A cause du désastre de la fille de mon peuple, / Des enfants et des nourrissons en défaillance dans les rues de la ville. Ils disaient à leurs mères : / Où y a-t-il du blé et du vin ? / Et ils tombaient comme des blessés dans les rues de la ville, / Ils rendaient l’âme sur le sein de leurs mères. » (Lamentations de Jérémie, ch. II, v. 11,12) Assez d’imprécations et de discours négatifs qui ne proposent rien et enfoncent les gens dans leur impuissance et le désespoir. Si vous êtes las des prophètes de malheur et des jérémiades sur l’effondrement écologique et social, Mathieu Couvreur a une bonne nouvelle pour vous : Un autre Jeremy est possible. Tenez, lisez son texte ci-dessous. Jeremy Rifkin, Jeremy (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Rifkin.pdf

    • Anti-raciste, anti-sexiste, écologiste, pro-végétarien, démocrate, favorable aux énergies renouvelables, anti-nucléaire... Jeremy Rifkin est-il un copain ? Non. Il est l’avant-garde du capitalisme et pour imposer son projet politique, il nous fait le chantage suprême : la survie de l’humanité et de la biosphère.

      Le capitalisme qui vient n’est plus le capitalisme industriel, et les opposants devraient se mettre à jour. Le néo-capitalisme se dessine, de diverses manières, à travers les ouvrages de Rifkin, de Negri et Hardt, de Schmidt et Cohen ou (avec une approche critique) de Boltanski et Chiapello. Il est coopératif, numérique, vert, organisé en réseau. Il fait appel à l’autonomie et à la créativité des personnes. Il n’est pas hiérarchique, et promeut la lutte contre les discriminations. Il y a diverses manières de générer du profit ; divers systèmes politiques ou sociaux pour servir l’économie capitaliste. Le modèle patriarcal inégalitaire en est un. Selon l’analyse et les souhaits de Rifkin, celui-ci laisse place (de manière progressive et progressiste) à un nouveau modèle, non-discriminatoire - sauf bien entendu pour la main d’œuvre brute et les non-qualifiés, non-diplômés. La technocratie est arc-en-ciel, mais les techno-serfs aussi.

      #recension #Jeremy-Rifkin #Toni-Negri #capitalisme #adaptation #cybernétique #Progrès #progressisme #politique #capitalisme-vert #technocratie #numérique #énergie #pétrole #thermodynamique #multitude #décentralisation

  • ( Reprise ) Top 500 : pleins feux sur le capitalisme africain
    http://economie.jeuneafrique.com/les-classements/classement-top-500/classement-par-secteurs/9216-top500-pleins-feux-sur-le-capitalisme-africain.html

    Certes, aucun groupe du continent ne pointe encore son nez dans le top 500 mondial. Mais cela ne saurait tarder, tant les progrès des leaders locaux sont spectaculaires. Analyse de notre palmarès 2011.

    Le regard du monde sur les économies africaines change. La faculté de la plupart d’entre elles à résister au choc économique international de 2008-2009 a inscrit leur capacité de résilience dans l’esprit des investisseurs internationaux. Même constat du côté des 500 premières entreprises du continent qui, de surcroît, ont prouvé en 2010, alors que les économies mondiales repartaient doucement, qu’elles pouvaient accélérer.Chiffre d’affaires cumulé des 500 (en milliards de dollars). © Jeune Afrique

    Ainsi, après la stagnation connue en 2008 mais également en 2009, année au cours de laquelle les revenus de nos 500 n’avaient progressé que d’un mince 3,4 %, le chiffre d’affaires cumulé des plus grandes entreprises africaines a bondi de 17,7 %. Pour atteindre 690 milliards de dollars (510 milliards d’euros). En cinq exercices, ce total a progressé de plus de 75 %. Conséquence logique de cette accélération :

    #Afrique
    #économie
    #capitalisme-africain