• Competition is for Losers with Peter Thiel (How to Start a Startup 2014 : 5)
    https://www.youtube.com/watch?v=3Fx5Q8xGU8k

    Bref, si tu es obligé de jouer le jeux de la compétition c’est que tu as perdu d’avance. Pour réussir tu dois te servir de ton influence et créer ton propre monopole. Et les autres alors, celles et ceux dépourvus de capital et puissants amis ? Quelle solution y a-t-il pour résoudre leur dilemme ? La solidarité peut-être ...

    Texte de P.T.
    http://www.csun.edu/~vcact00f/497CapStone/Peter%20Thiel_%20Competition%20Is%20for%20Losers%20-%20WSJ.pdf

    #capitalisme #monopoles #compétition

  • ★ Philosophie de la misère - GLJD

    La misère est expliquée rationnellement par les politiques menées. Elle n’est ni un châtiment divin pour mauvaise vie, ni un effet du hasard.
    Être pauvre n’est pas un choix mais une conséquence des politiques économiques choisies. La fracture sociale que Chirac devait combattre ne cesse de croître et avec cette période de crise où l’inflation alimentaire avoisine les 16%, il est encore plus stigmatisant d’être pauvre quand on est au chômage. Le gouvernement Macron braque les projecteurs sur les « assistés », les fraudeurs du système social alors que les gros fraudeurs fiscaux, ceux des paradis ou des combines, peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Quelques-uns serviront de fusibles mais dans l’ensemble, ils s’en tireront à bon compte. Les économistes au service du pouvoir, ceux qui n’avaient pas prévu les crises précédentes, jouent les Cassandre sur le dos du petit peuple. Depuis des lustres, ils sont dénoncés par quelques esprits clairvoyants mais continuent à distiller les valeurs capitalistes (...)

    ⚡️ #misère #pauvreté #capitalisme #étatisme...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://le-libertaire.net/philosophie-de-la-misere

    350488471_743362900819907_5832031118574482944_n.jpg (1024×701)

  • Prix de l’énergie : les litiges explosent, selon le Médiateur latribune.fr

    La part des litiges liés aux changements de prix de l’énergie a doublé sur un an, de 8% à 16%. Néanmoins, le nombre total de litiges enregistrés, tous sujets confondus, par le médiateur par rapport à 2021 est demeuré stable (30.558 litiges reçus) mais « cette stabilité masque des situations contrastées », insiste-t-il dans un communiqué.

    La crise de l’énergie enflamme les relations entre clients et fournisseurs. Dans son bilan publié ce mardi, le Médiateur de l’énergie constate, sans surprise, que les litiges sur les questions de prix ont doublé en 2022, dans un contexte d’explosion des cours du gaz et de l’électricité, selon un bilan publié ce mardi 30 mai.

    « Les hausses sans précédent des prix de l’énergie ont été souvent répercutées par certains fournisseurs de façon peu transparente, voire incompréhensible ou trompeuse, occasionnant une forte augmentation de ce type de litiges : la part des litiges liés à des changements de prix a doublé par rapport à 2021 (de 8 à 16%) » , pointe-t-il.

    Les mauvais élèves pointés du doigt
    Le Médiateur, qui a pour habitude de pointer publiquement les mauvais élèves, a ainsi dégainé plusieurs « cartons rouges » pour l’occasion à destination d’un certain nombre de fournisseurs : #Ohm_Energie#Gaz_de_Bordeaux , #Mint_Energie , #Mega_Energie et #Wekiwi .
    Quatre  « mauvaises pratiques tarifaires » sont notamment dénoncées chez certains : des prix non connus au moment où l’énergie était consommée dans des offres indexées sur les prix de marché, des contrats qui ne permettent pas de bénéficier du bouclier tarifaire (notamment chez Gaz de Bordeaux), des modifications de contrats en cours,  « sans donner une information loyale et transparente » , et surtout de fortes hausses de prix peu après la souscription d’offres à des prix très attractifs.

    Le nombre total de litiges reste stable
    Néanmoins, le nombre total de litiges enregistrés, tous sujets confondus, par le médiateur par rapport à 2021 est demeuré stable (30.558 litiges reçus) mais « cette stabilité masque des situations contrastées », insiste-t-il dans un communiqué. Contrairement aux litiges sur les prix, les litiges plus classiques ont été moins nombreux l’an dernier à cause de l’amélioration du traitement des plaintes par la plupart des fournisseurs, du déploiement des compteurs communicants ou de l’arrêt provisoire du démarchage.

    « Pour améliorer le fonctionnement du marché, je publierai à la rentrée un guide des recommandations de bonnes pratiques, rédigé en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur de l’énergie », a assuré le Médiateur Olivier Challan Belval dans le communiqué.

    Des factures en forte hausse
    Les factures d’électricité des ménages dans l’Union européenne ont bondi de 20% sur un an au second semestre 2022, tandis que leurs factures de gaz s’envolaient de 46%, atteignant des niveaux record à cause de la guerre en Ukraine, selon des chiffres d’Eurostat publiés fin avril. Sur la période allant de juillet à décembre 2022, les prix de l’électricité pour les ménages ont atteint en moyenne à travers l’UE 28,4 euros pour 100 kWh, soit un bond de 21% par rapport à la même période de 2021, a indiqué l’office européen des statistiques.

    Une conséquence de la flambée des prix de gros de l’électricité, de facto indexés sur le coût de production de la dernière centrale utilisée pour équilibrer l’offre et la demande, le plus souvent une centrale au gaz. Or, les cours du gaz naturel se sont envolés à mesure que la Russie cessait ses livraisons à l’Europe. Eurostat souligne cependant de fortes disparités entre les pays, ainsi que les impacts divers des mesures de soutien prises par les gouvernements nationaux. La part des taxes dans les prix de l’électricité a ainsi été diminuée quasiment de moitié en Europe.

    Au second semestre, les plus fortes hausses sur un an ont été enregistrées en Roumanie (+112%), République tchèque (+97%), Danemark (+70%), Lituanie (+65%) et Lettonie (+59%). A l’inverse, des augmentations bien plus modérées ont été constatées en Autriche, Allemagne, Pologne et Bulgarie (4 à 5%). La hausse en France s’établit à 9%. Exprimés en euros, les prix moyens de l’électricité pour les ménages ont varié d’environ 11 euros/100 kWh en Hongrie et en Bulgarie, à environ 45 euros en Belgique et 59 euros au Danemark.

    De même, les factures de gaz des ménages de l’UE se sont en moyenne établies à 11,4 euros pour 100 kWh au second semestre 2022, contre 7,8 euros un an plus tôt. Les pays de l’Est, très dépendants du gaz russe, ont été lourdement touchés : les prix du gaz ont plus que triplé en République tchèque, bondi d’environ 160% en Roumanie et en Lettonie, et ils ont doublé en Lituanie comme en Belgique. Seuls deux pays (Croatie et Slovaquie) ont enregistré des hausses inférieures à 20%, selon Eurostat.

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/les-litiges-lies-au-prix-de-l-energie-explose-selon-le-mediateur-963961.ht

    #ue #union_européenne #énergie #inflation #prix #électricité #france #gaz #politique #économie #europe #edf #capitalisme

  • IA : demain, tous chômeurs ?

    […] Une récente étude de l’université de Stanford et du MIT a estimé que l’IA allait augmenter la productivité des travailleurs de 14 % en moyenne et que ceux qui n’utilisent pas ces outils seraient « remplacés » par ceux qui savent s’en servir.

    Spéculation ? Hélas, non : les conséquences concrètes commencent à se manifester. Début mai, IBM a suspendu ses embauches. Environ 30 % des fonctions, soit 7.800 emplois, pourraient être remplacées par des IA en cinq ans, a estimé le patron de l’entreprise. Au Royaume-Uni, l’opérateur British Telecom vient d’annoncer qu’il visait la suppression de 55.000 postes d’ici à 2030, environ 10.000 de ces derniers étant remplacés par l’IA. […]

    L’IA s’annonce ainsi, à l’image de l’imprimerie, la machine à vapeur ou l’informatique, comme une innovation de rupture appelée à toucher tous les secteurs d’activité et induire des effets encore insoupçonnés. Face à cela, l’humanité se retrouve, à nouveau, condamnée à avancer à l’aveugle en remettant son destin dans les mains d’un progrès technique dont elle ne mesurera l’impact qu’a posteriori. Le professeur d’économie au MIT Daron Acemoglu l’a résumé lors d’une intervention à la Brookings Institution : « Notre avenir est en train d’être déterminé par environ 200 ou 300 personnes réunies dans une douzaine d’entreprises. »

    […] Pas de doute : la menace est réelle pour les humains qui vont devoir, face à un si redoutable concurrent, faire la démonstration de leur « valeur ajoutée ». Et admettre que certaines de leurs compétences sont en passe d’être ringardisées.

    Premier exemple avec la médecine. Une récente étude californienne a soumis des praticiens généralistes à une série de questions médicales parmi les plus fréquentes sur un forum en ligne. Leurs réponses ont été comparées à celles de ChatGPT. Le bilan est douloureux : non seulement le robot s’est avéré plus précis dans ses réponses, mais il a démontré, dans ce travail à l’écrit, une plus grande empathie. Philippe Coucke, un radiothérapeute belge auteur de deux livres sur l’IA, constate que les médecins, le plus souvent, font l’autruche. « Ils n’ont guère envie de se pencher sur l’intelligence artificielle car elle remet partiellement en question leur raison d’être, voire leur gagne-pain ». « Toutes les tâches hautement spécialisées sont appelées à être remplacées par les machines », assure-t-il, évoquant les éléments de diagnostic comme les actes médicaux (coronarographie, coloscopie, chirurgie). Une inéluctable révolution pour le monde médical impliquant de repenser en profondeur la formation des praticiens « qui se fait encore comme au siècle dernier ». « Les médecins qui n’utiliseront pas l’IA à l’avenir, ajoute le radiothérapeute, vont disparaître comme des dinosaures, et les autres vont être fortement secoués. »

    Autre expertise que les machines vont concurrencer : la finance. Après avoir fait ses armes pendant près de trois décennies dans la valorisation de sociétés, Yann Magnan a fondé 73 Strings, une entreprise qui cherche à accélérer radicalement ce métier. Les heures de lecture de documents sur une entreprise ou un secteur d’activité, la synthèse de ces informations, la mise en forme du travail final ? Autant de tâches « ingrates et qui ne nécessitent pas d’avoir fait de hautes études », dont la machine peut se charger. « Plus de la moitié du travail d’un analyste junior peut ainsi être automatisée », estime Yann Magnan qui constate que chez ses clients, « ce qui se faisait en un mois environ prend désormais une semaine, voire moins ». Un financier aguerri lâche un cri d’enthousiasme : « ce serait fou ! » rêve-t-il à l’idée d’un monde « où on ferait en une journée ce qu’on passe aujourd’hui deux semaines à produire en nocturne ». Les « juniors » et les stagiaires ? Comme souvent, ce sont leurs fonctions qui semblent le plus immédiatement menacées.

    Dans l’informatique, même accélération. « Sur le plan logique, les programmes tels que #ChatGPT ne font pas de réelle distinction entre l’anglais, le français ou les langages informatiques », explique Eric de la Clergerie, chercheur en charge du traitement informatique des langues à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). Fortes de leur capacité à repérer des structures répétitives puis à adapter ces dernières à un contexte, les IA se nourrissent de l’immense littérature informatique disponible en ligne pour générer du code - elles se servent en cela des commentaires que les informaticiens ajoutent en marge de leurs écrits informatiques. « Quand je cherche à retrouver une fonction précise et à l’utiliser dans un programme, il me faut un quart d’heure, là où ChatGPT va tout faire en une minute à condition de savoir lui expliquer précisément ce qu’on veut », estime-t-il. On imagine le nombre d’emplois qui pourront être supprimés si cette pratique devient la norme.

    Quant à ce directeur artistique d’une entreprise de luxe, il s’avoue bluffé par les capacités du logiciel Midjourney qui produit des images à la demande. « En quelques mois, l’outil a beaucoup progressé et s’avère capable de générer des images dont même les éventuelles incohérences peuvent être intéressantes dans la phase de recherche d’idées », résume-t-il. C’est un enrichissement puisque le logiciel est capable de produire jusqu’à 200 visuels dans une journée. Mais il avoue s’inquiéter « pour les gens qui vivent aujourd’hui de leurs compétences techniques dans le traitement de l’image ». Plus que les professionnels de Photoshop menacés d’obsolescence accélérée, pronostique-t-il, « ce sont les ceintures noires en Midjourney qui vont valoir cher sur le marché ». Egalement directrice associée au Boston Consulting Group, Vinciane Beauchene résume la situation : « l’#IA générative est en train de déplacer la frontière entre l’humain et la machine. » Pas une industrie ne sera épargnée par cette lame de fond. Pour écrire, récolter et synthétiser des idées voire, en un sens, créer, il va falloir s’habituer à cette vertigineuse nouvelle donne : les robots peuvent rivaliser. Nicolas de Bellefonds estime ainsi que les sociétés de services professionnels, notamment d’études de marché, vont voir leur modèle économique « totalement bouleversé dans la mesure où une grande partie de leur chiffre d’affaires provient de la production de rapports et d’analyses ». Même tsunami dans les fonctions juridiques, les ressources humaines ou le marketing, dont la productivité pourrait être multipliée par 5 ou 10. […]

    (Les Échos)

    #capitalisme #gâchis #chômage

    • 23. Le choix auquel nous devons faire face est dramatique : soit un post-capitalisme globalisé, soit une lente fragmentation vers le primitivisme, la crise perpétuelle et l’effondrement écologique planétaire.

      Le choix, en d’autres termes (plus politiques) : soit la liquidation du capitalisme (la collectivisation des moyens de production par les producteurs eux-mêmes > le communisme), soit la barbarie et la désintégration.

      On gagnerait du temps à comprendre qu’il n’y a pas d’autres alternatives.

      C’est uniquement en se plaçant sur ce terrain communiste qu’il est possible d’envisager avec confiance un avenir dans lequel l’humanité prendra consciemment son sort en main et se débarrassera des entraves de la concurrence entre capitalistes, collectivisera leurs usines, leurs banques et leurs serveurs informatiques et les mettra au service des besoins de tous. Un avenir où ces algorithmes, qui n’ont d’intelligent que le nom, associés aux formidables forces productives existantes, permettront au cerveau humain de se libérer de la routine abrutissante du travail productif et de se concentrer sur des activités véritablement intelligentes. En libérant la masse des exploités de l’obligation de consacrer le meilleur d’eux-mêmes à la survie quotidienne, ils pourront leur permettre de se cultiver, de profiter des loisirs, des sciences, des arts, qui aujourd’hui sont le privilège d’une petite minorité. En généralisant cet épanouissement intellectuel, en libérant les relations sociales de la prison de la misère matérielle et morale, l’humanité pourra enfin révéler son plein potentiel  : combien d’Archimède, de Mozart et de Marie Curie découvrira-t-on alors  ? Pour reprendre les termes de Trotsky  : «  Le socialisme signifiera un saut du règne de la nécessité dans le règne de la liberté, aussi en ce sens que l’homme d’aujourd’hui, plein de contradictions et sans harmonie, fraiera la voie à une nouvelle race plus heureuse.  »

      https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/05/14/intelligence-artificielle-remplacer-lintelligence-humaine-ou

    • Mon désaccord avec Multitudes ne porte pas tant sur le diagnostic concernant l’état du monde, y compris sur ce point 23, que sur les conséquences stratégiques induites par leur positionnement accélérationniste.

      Concernant le diagnostic, nous serions nombreux (y compris, toi, @recriweb, me semble-t-il) à toujours l’exprimer aujourd’hui en reprenant peu ou prou la célèbre formule de Rosa Luxemburg, selon laquelle il n’y a guère d’alternative à la barbarie que dans le socialisme (pris au sens étymologique).

      Mon désaccord avec Multitudes porte en particulier sur les points suivants :

      5. Les accélérationnistes veulent libérer les forces productives latentes. Au sein de ce programme, la plateforme matérielle du néolibéralisme n’a pas besoin d’être détruite. Elle demande à être réorientée vers des finalités communes. L’infrastructure actuellement existante ne constitue pas les tréteaux capitalistes d’une scène à abattre, mais un tremplin sur lequel s’élancer vers une société post-capitaliste.

      6. Étant donné l’asservissement de la technoscience aux objectifs du capitalisme (particulièrement depuis la fin des années 1970), nul ne peut certes déterminer ce que peut faire un corps technosocial moderne. Qui parmi nous peut se faire une idée claire des potentiels inexplorés des technologies qui ont déjà été développées ? Nous faisons le pari que les potentiels véritablement transformateurs de beaucoup de nos découvertes techniques et scientifiques restent encore inexploités, pleins de caractéristiques (ou de pré-adaptations) aujourd’hui redondantes qui, par la réorientation d’un socius capitaliste à courte vue, peuvent contribuer à des changements décisifs.

      7. Nous voulons accélérer le processus d’évolution technologique. Mais nous ne promouvons nullement une forme de techno-utopisme. Ne croyons jamais que la technologie suffira à nous sauver. Elle est certes nécessaire, mais jamais suffisante en l’absence d’action sociopolitique. La technologie et le social sont intimement liés, et les transformations de l’un rendent possibles et renforcent les transformations de l’autre. Alors que les techno-utopistes promeuvent l’accélération parce qu’elle supplanterait automatiquement les conflits sociaux, nous estimons que la technologie devrait être accélérée afin de nous aider à gagner ces conflits sociaux.

      9. Pour ce faire, la gauche doit tirer parti de toute avancée scientifique et technologique rendue possible par la société capitaliste. Nous déclarons que la quantification n’est pas un mal à éliminer, mais un outil à utiliser de la façon la plus efficace possible. Les modélisations économiques sont nécessaires à rendre intelligible un monde complexe. La crise financière de 2008 révèle les risques liés à une foi aveugle accordée à certains modèles mathématiques, mais ceci est un problème relatif à leur autorité illégitime, non à leur nature mathématique. Les outils développés dans le champ de l’étude des réseaux sociaux, de la modélisation des comportements, de l’analyse des big data et des modèles économiques non équilibrés, constituent des médiations nécessaires pour qui veut comprendre des systèmes aussi complexes que l’économie moderne. La gauche accélérationniste doit s’alphabétiser dans ces domaines techniques.

      En quelques sortes, il suffirait d’aller plus vite dans l’état de décomposition du monde pour que vienne, à partir des mêmes moyens que ceux qui auraient provoqué sa perte, la construction d’un « au-delà du capitalisme » (peu importe comment on l’appelle communisme, communisme libertaire, etc.)

      On reprend les outils (infrastructure) capitalistes pour les pousser à leur plus ultime conséquences, c’est à dire, pour entraîner leurs créateurs à leur propre perte et le tour est joué, puisque les capitalistes ne seront plus là.

      Sauf que se livrer avec tant d’enthousiasme à ce petit jeu pourrait non seulement entraîner la perte de la classe capitaliste mais aussi celle du genre humain et bien d’autres espèces.

      Plus fondamentalement, cette forme de confiance béate en un progrès forcément émancipateur et dénuée de tout propos critique sur la prétendue neutralité technologique est consternante, d’autant qu’aucune modalité pratique n’est formulée en matière de stratégie de lutte, si ce n’est la dénonciation (pas toujours fausse) de ce qui existe aujourd’hui du côté des mouvements sociaux depuis les années 90, dans la lignée des mouvements altermondialistes (horizontalité obsessionnelle, nombrilisme, etc.). On constate que les luttes sociales salariales classiques sont tout simplement ignorées, même si « la technologie devrait être accélérée afin de nous aider à gagner ces conflits sociaux. »

      Bref, sauf à attendre que les choses s’accélèrent, on ne sait pas vraiment ce qu’il faudrait faire. L’accélérationnisme serait donc, partant de ce manifeste, un truc de purs intellos, comme l’était d’ailleurs Camarades, la filiation politique de Multitudes, dans les années 70.

      Dans ces conditions, on se demande en quoi l’accélérationnisme, dans les faits (et non dans la théorie) ne se résume pas à ces gens dont il est question, dans l’article des Echos. Une classe de technocrates, proches du pouvoir, qui construisent réellement l’accélération technologique à partir, notamment, de l’IA et qui la commentent de l’intérieur, avec plus ou moins d’inquiétude et d’enthousiasme.

  • 🛑 Pesticides : un « Atlas » mondial expose le désastre...

    Un Atlas mondial, publié le 16 mai, livre une série de données sur ces produits toxiques. Les femmes sont des victimes insoupçonnées de l’utilisation des pesticides dans le monde.

    Ils sont partout et invisibles. Dans l’eau, l’air et les sols. Les effets néfastes des pesticides sur le vivant et notre santé sont connus, mais l’Atlas des pesticides sorti mardi 16 mai en France arrive pourtant à nous surprendre. Publié par la Fondation allemande Heinrich Böll et La Fabrique écologique, en collaboration avec le collectif d’ONG écologistes Nourrir et l’association Générations futures, il rassemble en textes et graphiques une série de données sur les pesticides au niveau mondial. Il s’appuie pour cela sur de nombreuses études scientifiques (...)

    🛑 ☠️ ☠️ #écologie #agriculture #agricultureintensive #productivisme #capitalisme #pesticides #Danger #santé #planète #biodiversité #environnement #produitschimiques...

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    ▶️ https://reporterre.net/Pesticides-un-Atlas-mondial-expose-le-desastre

  • 🛑 PORTRAIT. Paul François, cet agriculteur dont la vie a été empoisonnée par Monsanto

    Agriculteur céréalier à Bernac (Charente), Paul François a fait condamner le géant de la pharmaceutique et de l’agrochimie Bayer, ex-Monsanto, pour son intoxication à l’herbicide Lasso survenue en 2004. Malade, il subit toujours les séquelles de l’intoxication près de vingt ans après. Le 30 janvier 2023, il a été agressé à son domicile. On souhaite le faire taire. Mais le « David charentais » veut continuer son combat contre les dérives des Goliath de l’agro-industrie (...)

    🛑 ☠️ ☠️ #écologie #agriculture #agricultureintensive #capitalisme #productivisme #pesticides #Danger #santé #planète #biodiversité #environnement #produitschimiques...

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    ▶️ https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/portrait-paul-francois-cet-agriculteur-dont-la-vie-a-ete-empoisonnee-pa
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA1MTk0ZWY1ODVmOWU4M2M4NzNhYzg0ZTE4OTM2MDI4OWY?width=1260&he

  • Industrie verte : par l’odeur du fromage alléché...
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/industrie-verte-par-lodeur-du-fromage-alleche-666354.html (l’éditorial de LO du 15 mai 2023)

    Depuis des mois, Macron étale son mépris des travailleurs en rejetant leurs principales revendications, l’abandon de la retraite à 64 ans et l’indexation des salaires sur les prix. Le voilà maintenant à se faire mousser avec une prétendue #réindustrialisation !

    Vendredi, à Dunkerque, il a dit son amour des ouvriers et de l’industrie. Lundi, à Versailles, il a déroulé le tapis rouge aux PDG étrangers pour qu’ils investissent en France. Un des symboles de cette industrie verte et pourvoyeuse d’emplois serait la voiture électrique et l’implantation d’un « hub de la batterie » dans les Hauts-de-France.

    On est loin du compte ! Vu l’énergie et les minerais nécessaires pour les batteries, il n’est pas sûr que la voiture électrique soit meilleure pour l’environnement. Quant aux emplois, le patronat compte bien en supprimer, estimant pouvoir fabriquer cette voiture avec moins de main-d’œuvre.

    La seule chose sûre, c’est que la #voiture_électrique est une aubaine pour les investisseurs. C’est un marché avec une croissance garantie puisque l’Union européenne veut interdire la vente de voitures neuves équipées d’un moteur thermique en 2035. Et c’est un marché avec subventions et aides étatiques garanties !

    Tous les États, à commencer par les États-Unis, ont décidé d’y consacrer des milliards. C’est à qui, au prétexte de la souveraineté et de l’#écologie, sera le plus offrant !

    Le groupe #Northvolt, fabricant suédois de batteries, pourrait toucher 8 milliards de dollars s’il s’installait aux États-Unis plutôt qu’en Allemagne. #Volkswagen vient de négocier avec le Canada l’installation d’une usine de batteries, avec 8 à 13 milliards de dollars à la clé.

    Pour installer son usine à Dunkerque, le fabricant de #batteries taïwanais #Prologium s’est vu, lui, offrir 1,5 milliard d’aides directes de l’État, mais aussi des aides pour la recherche et développement, et la garantie de salariés formés et en nombre.

    Alors oui, cela déchaîne une concurrence féroce entre les États et, évidemment, les États-Unis n’ont aucun mal à faire la course en tête. Mais les véritables vainqueurs de cette guerre économique sont les capitalistes. Il y a de l’argent, beaucoup d’argent à se faire dans la voiture électrique ! Et non seulement ils sont arrosés de cadeaux, mais les États leur garantissent les profits en leur livrant des travailleurs aux salaires rognés et aux conditions de travail toujours plus dures.

    Lundi, à Versailles, au sommet Choose France, Macron a énuméré les raisons que les capitalistes auraient d’exploiter les travailleurs ici plutôt qu’ailleurs : « Un cadre simplifié pour le licenciement économique », « de la flexibilité », « un coût du travail et des impôts patronaux en baisse »… Quoi de mieux pour un capitaliste ?

    Mais pour nous, travailleurs, cela n’annonce que des sacrifices. Parce que nous aurons à payer la note des cadeaux faits à ce grand patronat pour qu’il daigne nous exploiter. Parce que nous continuerons à être mis en concurrence avec les travailleurs des autres pays et pressés comme des citrons. Et enfin, parce que nous subirons encore et toujours les méfaits d’une économie anarchique et incapable de répondre à nos besoins.

    Oh, la France ne manquera pas de batteries pour équiper les futures voitures électriques ! Dans dix ans, nous en aurons peut-être même trop fabriqué car, évidemment, les capitalistes ne se concertent pas pour calculer le volume nécessaire. Mais, surtout, est-ce qu’il y aura bien de l’électricité pour charger les batteries ? Est-ce qu’il y aura des bornes ? Que fera-t-on des batteries usagées ? Personne ne le sait.

    Rien de tout cela n’est organisé car le #capitalisme est le règne du marché, de la concurrence et de la propriété privée. C’est l’exact opposé de l’organisation et de la #planification.

    Aujourd’hui, tous les capitaux se ruent sur la voiture électrique et il en manque pour construire des logements. La même pénurie règne du côté des médicaments et les familles de malades doivent courir les pharmacies pour trouver du paracétamol, des antiépileptiques ou de l’amoxicilline. C’est toute la stupidité et le gâchis d’un système qui n’est pas conçu pour répondre aux besoins de la population, mais pour réaliser du profit.

    Macron peut cirer les bottes des magnats capitalistes. Mais tant que ce sont eux qui ont le pouvoir sur les capitaux et les grandes entreprises, l’économie sera gérée en dépit du bon sens.

    Alors, nous travailleurs, nous n’avons sûrement pas à applaudir à leur dernière idée en date pour faire du profit. Nous avons à nous battre pour préserver ce qui nous est essentiel : notre salaire, notre emploi, notre logement, nos conditions de vie, avec la conscience que la domination de ces parasites n’a aucune légitimité.

  • 🛑 Les dividendes des entreprises du CAC 40 ont atteint un niveau record en 2022, selon une ONG...

    Plus de 67 milliards de dividendes ont été versés aux actionnaires des sociétés du principal indice boursier français, d’après un rapport de l’Observatoire des multinationales (...)

    ⚡️ #multinationales #capitalisme #profits #SuperProfits #CAC40 #actionnaires #dividendes... #Anticapitalisme !

    ▶️ via l’Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/fr

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.francetvinfo.fr/economie/bourse/les-dividendes-des-entreprises-du-cac-40-ont-atteint-un-niveau-record-e

  • #Canada : Des pharmaciens versent des millions de dollars pour obtenir des patients Ulysse Bergeron - Le devoir

    Pour mettre la main sur des milliers de clients qui consomment d’onéreux médicaments de spécialité, deux pharmaciens de Laval ont versé des millions de dollars à Innomar, un important gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Financés par des géants de l’industrie pharmaceutique, ces programmes clés en main évoluent en marge des réseaux de santé publics et offrent un service d’accompagnement des patients tout au long de leur thérapie. Cette pratique des pharmaciens pour acquérir cette clientèle lucrative contrevient à leur code de déontologie.


    Daniel Vermette et Marc Chabot sont copropriétaires d’une pharmacie de médicaments de spécialité située sur le boulevard Curé-Labelle, à Laval. M. Vermette détient également une pharmacie, à Québec, avec son autre associé, Jérôme Bergeron.

    En avril 2022, les trois pharmaciens ont plaidé coupable devant l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) pour avoir « obtenu » des patients d’Innomar, un important grossiste en médicaments et gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Cette pratique contrevient au code de déontologie des pharmaciens, qui leur interdit formellement « d’obtenir de la clientèle par l’entremise d’un intermédiaire ».

    Pour leur part, les pharmaciens Vermette et Chabot ont aussi plaidé coupable d’avoir versé en contrepartie à Innomar un pourcentage des revenus générés par la clientèle obtenue. Ils ont « illégalement partagé [leurs] honoraires avec un tiers non-pharmacien », lit-on dans une décision du Conseil de discipline de l’Ordre.

    L’enquête du syndic de l’OPQ s’est échelonnée sur dix ans. Elle a démontré qu’à partir de décembre 2012, en vertu d’une entente, « Innomar dirige les patients inscrits aux différents PSP qu’elle gère vers les deux pharmacies, en échange d’honoraires représentant [environ 2,5 %] du volume brut des ventes des médicaments ».

    Une entente rentable. Entre 12 900 et 17 400 patients participant à un PSP faisaient affaire avec les pharmacies de Laval et de Québec, selon l’enquête de l’OPQ. Les pharmaciens payaient « entre 500 000 $ et 600 000 $ par mois » à une entreprise appartenant à Daniel Vermette lui-même, qui, à son tour, transférait cette somme à Innomar. Plusieurs millions de dollars ont ainsi été payés à Innomar depuis 2012.

    En vertu de cette entente, Innomar envoyait aux pharmacies un courriel sécurisé contenant les informations des patients nouvellement inscrits à ses PSP par des médecins spécialistes : noms, médicaments prescrits et moyens pour les contacter. Et cela, sans le consentement préalable des patients, est-il indiqué dans la décision : « Il revient alors aux pharmacies de Laval ou de Québec de contacter le patient afin d’obtenir ses coordonnées et son consentement pour ensuite exécuter l’ordonnance. »

    Vingt demandes d’enquête provenant soit de pharmaciens communautaires soit de patients insatisfaits d’avoir été contactés et servis par l’une des deux pharmacies pour leurs doses gratuites ont été déposées à l’OPQ au fil des ans. . . . . .

    #santé #médicaments #big_pharma #pharma #industrie_pharmaceutique #médicament #santé_publique #fric #capitalisme

    Source et suite : https://www.ledevoir.com/societe/sante/791057/enquete-des-pharmaciens-versent-des-millions-de-dollars-pour-obtenir-des-p

    • La France n’a plus les moyens de se payer un cancer incurable Florence Pinaud - La Tribune

      Avec des prix dix à vingt fois plus élevés qu’auparavant, les nouveaux anticancéreux soignent peut-être des cancers jusqu’alors incurables, mais ils remettent en question notre politique du médicament. . . . .

      Certains big pharmas annoncent - publiquement ou non - renoncer au marché français pour leurs nouveaux anticancéreux. C’est le cas de Janssen qui en a retiré son Carvykti début avril. La formule d’immunothérapie par cellules CAR-T contre les myélomes multiples (cancer de la moelle osseuse) avait bien été utilisée en France dans le cadre de la procédure dite « d’accès précoce ». Mais lors de l’évaluation des progrès thérapeutiques de médicament (ASMR), la mauvaise note obtenue annonçait au labo qu’il aurait bien du mal à en tirer le prix espéré. Dans la mesure où son Carvykti soigne certains cas incurables avec des résultats parfois exceptionnels, Janssen sait bien que son traitement facturé quelque 500 000 $ aux États-Unis trouvera preneur sur d’autres marchés.

      En France, notre 100 % ou presque remboursé par la Sécu a un prix, celui de la maîtrise des coûts. Le système actuel donne en effet un accès gratuit aux anticancéreux via l’hôpital. Pour le maintenir sans plomber les comptes de l’Assurance maladie, les politiques de santé imposent aux labos des négociations de prix toujours plus longues et complexes faute d’avoir trouvé une autre solution. C’est ainsi que le traitement par immunothérapie Keytruda (Merck MSD), initialement conçu contre le cancer de la vessie, a mis plusieurs années avant d’être accessible chez nous. Son prix revient à 6 000 € par mois de traitement par patient et il est désormais indiqué dans différents autres cancers. . . . . .

      La suite : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/la-france-n-a-plus-les-moyens-de-se-payer-un-cancer-incurable-962063.html

      #France #Cancer #Sécurité_sociale #anticancéreux

  • Extrême droite : le Premier ministre Narendra Modi, l’invité d’honneur de Macron pour le 14 Juillet…

    … cette tendance à mettre tout le monde au pas, et surtout les musulmans, dont l’apport à l’histoire de l’Inde est sérieusement récrit ces temps-ci. Ce sont des chapitres entiers que l’on gomme des programmes scolaires. Les empereurs moghols, deux siècles d’histoire du sous-continent ? Connais pas, c’est vieux tout ça. Les musulmans, Modi, ne les gomme pas seulement des manuels. En 2002, il a soufflé sur les braises d’un affrontement communautaire qui a fait près de 2 000 morts, sans compter le viol généralisé des femmes musulmanes. Un pogrom géant dont il ne s’est jamais expliqué. Pas grave, la justice l’a blanchi, dix ans plus tard. Un documentaire de la BBC l’accusant d’être « directement responsable » de l’affaire a été interdit de diffusion.

    Pogrom géant

    Les chrétiens ? Prière de marcher les yeux baissés. Des lois anticonversion, votées dans 11 Etats sur 29, punissent de la prison à vie ceux qui abandonnent l’hindouisme sans l’accord du préfet, qui refuse systématiquement. Apostats, pas chez moi. Même le cinéma est prié de se mettre aux longs-métrages « patriotiques ». Bollywood résiste encore, mais pour combien de temps ?

    On ne va sans doute pas trop parler droits de l’homme en juillet, pas plus que lors de la dernière visite de Modi à Paris, où un Emmanuel #Macron plus onctueux et tactile que jamais avait offert à son hôte une visite guidée du château de Versailles. Modi s’était montré ravi de tant de délicatesse. Il faut dire que l’Elysée avait pudiquement détourné les yeux des liens l’unissant à un sulfureux homme d’affaires du nom de #Gautam_Adani, devenu la première fortune d’Asie en très peu de temps. « Quand l’Etat indien vend ses bijoux de famille, il les vend à un seul homme, l’oligarque en chef du régime, Adani, soutien de Modi depuis toujours. Total, qui a vite compris qu’Adani était incontournable, a pris le risque de créer plusieurs joint-ventures avec lui », assène Jaffrelot. Rahul Gandhi connaissait bien ce dossier, qu’il instruisait avec ardeur, mais, pas de chance, voilà qu’on va lui passer les bracelets.

    (Le Canard enchaîné, 10 mai 2023)

    #Narendra_Modi #Inde #racisme #islamophobie #persécutions #islam #musulmans #nationalisme #extrême_droite

  • Le déstockeur Action cartonne en France, mais à quel prix ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/destockeur-action-cartonne-france-a-prix/00106914

    Avec ses produits bradés, le déstockeur néerlandais séduit de nombreux clients en cette période d’inflation. Mais son déploiement dans l’Hexagone date d’avant la crise. L’enseigne a établi une stratégie bien huilée, au détriment de l’environnement et des conditions de travail de ses employés.

    .../...

    « On a été élu enseigne préférée des Français, mais à quel prix ? Les employés sont sur les rotules », Fabrice Schmitt. Le représentant syndical CGT travaille depuis trois ans chez Action. « Si les clients peuvent y trouver leur compte, nous, on est sur les rotules. Les conditions de travail aussi sont du hard discount. » Plus l’enseigne se développe en France, plus la pression sur ses employés augmente, explique le Narbonnais :
    « Tout est ‘timé’. Une heure pour vider un chariot rempli de cartons, parfois très lourds. Dix minutes pour ranger les articles qui traînent dans le magasin en fin de journée. Trente minutes pour nettoyer la cantine et les sanitaires le soir… On doit respecter le temps estimé dans les procédures sinon, on risque des sanctions, verbales ou sous forme d’avertissement »

    https://justpaste.it/4yv7e

    #hard_discount #déstockage #bullshit_jobs #capitalisme_de_charognards #junk_trade #moins_disant_social

  • »Es kommt vermehrt zu Kündigungen«
    https://www.jungewelt.de/artikel/450717.ddr-garagen-es-kommt-vermehrt-zu-k%C3%BCndigungen.html


    Auch von Gentrifizierung bedroht: Garagen aus der DDR (Berlin, 4.10.2018)

    13.5.2023 von Fabian Lehmann - Vielen Pächtern von Garagen droht die Kündigung, manchmal sogar der Abriss der Garage. Was sind die Gründe dafür?

    In der DDR hatten die Bürger das Recht, Eigentumsgaragen zu bauen. Man wollte aber nicht, dass die Menschen auch das Grundstück erwerben konnten, denn das widersprach der damaligen Philosophie. So entstand dieses Konstrukt des Gebäudeeigentums auf fremdem Grund und Boden. Im Recht der Bundesrepublik gibt es eine solche Trennung von Gebäude- und Grundeigentum aber nicht. Deshalb hat man 1994 das sogenannte Schuldrechtsanpassungsgesetz beschlossen. Demnach bleibt das selbstständige Gebäudeeigentum so lange erhalten, bis das DDR-Vertragsverhältnis endet. Endet der Vertrag aber, geht die Garage automatisch in das Eigentum des Grundstückseigentümers über – also Kommune, Kirchengemeinde oder eine Privatperson. Der neue Eigentümer kann die Garage dann abreißen oder weitervermieten. Mit beiden Fällen sind wir konfrontiert.

    Was für ein Interesse hat eine Kommune, den alten Vertrag aufzulösen?

    Oft kündigen Kommunen die Verträge, um an das Eigentum der Garage zu gelangen und diese weiterzuvermieten. Kündigen können sie jederzeit und ohne Angabe von Gründen. Kommunen können dann Mieten nehmen, die erheblich höher sind, als es die Pacht bislang war. Außerdem versuchen sie in vielen Fällen, mit dem neuen Vertrag auch die Pflichten, die eigentlich der Vermieter zu erfüllen hat, auf den Mieter zu übertragen. Das betrifft vor allem die Instandhaltung. Häufig sind es die bisherigen Eigentümer der Garage, denen dieselbe Garage zur Miete angeboten wird. Da setzt dann unsere Beratung an. Denn für die bisherigen Eigentümer besteht die Möglichkeit, eine Entschädigung zu erhalten, deren Höhe sich danach bemisst, welche Einnahmen die Kommune in den kommenden Jahren durch die Vermietung der Garage voraussichtlich erwirtschaften wird.

    Wie hoch fällt eine solche Entschädigung üblicherweise aus?

    Ferienhütten Barsdorf

    Das bemisst sich individuell nach Zustand und Standort der Garage. Aber um ein Beispiel zu nennen, haben wir für ein Mitglied des Verbands Deutscher Grundstücksnutzer in Thüringen 2.000 Euro vor Gericht erkämpft.

    Wenn mir als Garageneigentümer gekündigt wird, wie sollte ich dann vorgehen?

    Das kommt darauf an, ob der Abriss droht oder die Garage weiter genutzt werden soll. Auf alle Fälle sollte man sich rechtlichen Beistand suchen. Mit der Kündigung wird den ehemaligen Eigentümern oft mitgeteilt, dass sie die Garage selbst abreißen und eine beräumte Fläche übergeben sollen. Bislang gab es für die Abrisskosten eine 50:50-Regelung. Die ist zum Jahresende 2022 jedoch ausgelaufen. Was statt dessen angewendet werden soll, bleibt unklar. Viele Kommunen gehen davon aus, dass nach Ende des Vertrags der Pächter nicht nur sein Eigentum verliert, sondern auch einhundert Prozent der Abrisskosten übernehmen muss. Weil das in unseren Augen hochgradig ungerecht ist, haben wir versucht, das Auslaufen der bisherigen Regelung zu verhindern, aber dafür keine politische Mehrheit gefunden. Jetzt wird wohl erst die Spruchpraxis der Gerichte endgültige Klarheit bringen.

    Stellen Sie fest, dass es nach Auslaufen der bisherigen Regelung vermehrt zu Kündigungen kommt, weil die Grundstückseigentümer ihren Vorteil sehen?

    Ja, es kommt vermehrt zu Kündigungen, aber eine größere Kündigungswelle ist bislang nicht zu verzeichnen. Es gibt allerdings Beispiele, bei denen die Kündigung am 3. Januar ausgesprochen wurde, wo man also offensichtlich auf das Auslaufen der bisherigen Abrissregelung gewartet hat. In Leipzig haben die Stadträte indes beschlossen, dass, wenn kommunale Garagenhöfe verschwinden müssen, die Garageneigentümer nicht mit den Abrisskosten belangt werden.

    Hat sich das Modell der Garage fern der eigenen Wohnung vielleicht auch überlebt?

    Das müsste sich in einem schwindenden Bedarf widerspiegeln, aber der ist nicht festzustellen. Wenn man diese Garagenhöfe jetzt abreißt, droht ein Parkchaos. Außerdem haben die Garagenhöfe auch eine soziale Komponente. Garagengemeinschaften sind ein Faktor des sozialen Zusammenhalts.

    Hagen Ludwig ist Mitglied des Präsidiums des Verbands Deutscher Grundstücksnutzer

    #Allemagne #DDR #capitalisme #immobilier #voiture

  • Travail trans, salaire trans
    https://www.trounoir.org/?Travail-trans-salaire-trans

    Harry Josephine Giles est écrivaine, performeuse et militante, elle a vécu sur quatre îles, chacune plus grande que la dernière. Aujourd’hui elle habite à Leith, un quartier portuaire d’Édimbourg. Son travail est principalement reconnu pour sa production de poésie et de textes de science-fiction. En 2019, suite à une invitation à participer à une exposition autour du roman de science-fiction féministe d’Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, elle décide de se saisir de ses honoraires pour financer la production d’un texte politique qu’elle intitule Wages for transition. Sa proposition s’inscrit dans une perspective matérialiste et s’appuie sur deux références principales : le mouvement Wages for Housework, campagne féministe marxiste des années 70 pour la reconnaissance du travail reproductif (tâches ménagères, travail affectif, gestation, etc). Et le manifeste du collectif socialiste des patients (SPK, Sozialistiches Patientenkollektiv), Faire de la maladie une arme, qui soutient que la maladie est un fait politique, produit par le capitalisme en tant que contradiction interne au capitalisme lui-même.

    Harry Josephine Giles part du postulat que le système capitaliste dans lequel nous vivons produit le genre tel que nous le connaissons : une catégorie sociale permettant l’exploitation et l’extraction de la valeur. Par conséquent, les divisions genrées dont le capital a besoin pour se développer produisent les personnes trans, en tant qu’ « externalité de genre non chiffrée ». Pour l’autrice, exister en tant que personne trans dans ce contexte s’apparente à un travail, un travail de survie en milieu capitaliste. Le manifeste repose donc sur la nécessité immédiate de revendiquer un salaire pour ce travail, une compensation économique qui permet de récupérer une partie de la valeur produite par ce même travail. « Nous exigeons notre part ».

    #transidentité #travail #théorie #capitalisme #Harry_Josephine_Giles #Trou_noir

  • Ein Alptraum namens »Yeezy«
    Adidas-Hauptversammlung: Millionenverluste nach Trennung von Rapper Kanye West, Schuhberge und Klagewelle
    https://www.jungewelt.de/artikel/450646.modeindustrie-ein-alptraum-namens-yeezy.html

    12.5.2023 von Sören Bär - Bei der Adidas-Aktionärsversammlung am Donnerstag in Fürth musste Konzernchef Bjørn Gulden den Anteilseignern schlechte Nachrichten verkünden. Das erste Quartal des Jahres 2023 endete mit einem Verlust von 24 Millionen Euro, schlimmstenfalls muss mit einem Jahresminus von 700 Millionen gerechnet werden. Maßgeblicher Auslöser der Negativentwicklung war die Trennung von Rapper Kanye West, der mit seiner Markenkollektion »Yeezy« für 1,2 Milliarden Euro Umsatz gesorgt hatte.

    Nach jeder Menge hasserfüllter Äußerungen und einer schmutzigen Scheidung von Model Kim Kardashian brachte Kanye West Ende vergangenen Jahres mit einem »Ich mag Hitler«-Statment das Fass zum Überlaufen. Von allen Werbepartnern, die mit West, der sich nur noch »Ye« nennt, kooperierten, zögerte Adidas die Beendigung der Geschäftsbeziehung am längsten hinaus. Die Duldungsstarre, mit der das Unternehmen aus dem mittelfränkischen Herzogenaurach zunächst allen Eskapaden des Rappers begegnete, hatte vor allem einen Grund: Die desaströsen Auswirkungen einer Trennung auf den wirtschaftlichen Erfolg waren klar abzusehen. Die Kollaboration zwischen Adidas und Kanye West galt lange branchenweit als erfolgreichste Kooperation – gewissermaßen eine Lizenz zum Gelddrucken.

    Angesichts der Proteste von US-Politikern und in den sozialen Medien zog die Geschäftsführung am 25. Oktober einen Schlussstrich unter die Verbindung. In der Begründung hieß es, Wests Verlautbarungen hätten »gegen die Werte des Unternehmens wie Vielfalt und Inklusion« verstoßen.

    Adidas hatte sich über Jahre in eine immer stärkere Abhängigkeit begeben. Nach dem großen Erfolg der Sneakers »Yeezy Boost 750« wurde ab 2016 eine komplette »Yeezy«-Street- und Sportswearkollektion aufgebaut. In den USA wurde ein Team installiert, das ausschließlich für die »Yeezy«-Kollektion tätig war. Nun steht Adidas vor einem Scherbenhaufen. Die 1,2 Milliarden Euro Umsatz sind nicht unmittelbar zu kompensieren. Darüber hinaus sitzt der Konzern auf einer gewaltigen Halde unverkäuflicher Restbestände der »Yeezy«-Kollektion im Wert von 500 Millionen Euro. Im ersten Quartal 2023 sah sich Adidas überdies gezwungen, weitere »Yeezy«-Sneakers im Wert von 100 Millionen Euro herstellen zu lassen, um Produktionsverträge nicht zu verletzen. Zu allem Übel wurde der Konzern noch von Investoren aus den USA mit Klagen überzogen. Dem Unternehmen sei das Fehlverhalten des Rappers jahrelang bekannt gewesen, lauten die Vorwürfe. Es habe aus Profitgier nichts unternommen. Es droht ein Fall ins Bodenlose.

    Warum kam es überhaupt zu der Zusammenarbeit mit West? Adidas, Nike und Puma verstehen sich längst nicht mehr als reine Sportartikelhersteller. Sie haben sich zu Mode- und Lifestylemarken entwickelt. Mit den Erweiterungen um neue Produktkategorien in den Bereichen Schuhe und Bekleidung gingen hohe Umsatz- und Gewinnzuwächse einher. Um neue Zielgruppen ansprechen zu können, engagierte man verstärkt Berühmtheiten aus dem Musik- und Filmbusiness, die in den sozialen Medien eine große Followerschaft besitzen.

    Für das Marketing von Sneakers sind Rap-Stars unabdingbar, denn die »Sneaker Culture« kommt ursprünglich aus dem HipHop. Niemand hat Sneakers so erfolgreich vermarktet wie Kanye West. 2009 entwickelte West Ehrgeiz als Modedesigner und kreierte für den Adidas-Hauptkonkurrenten Nike die limitierte Sneakersedition »Yeezy«. Der Markenname »­Yeezy« kombiniert »Ye« und »easy«. Sein Wechsel mit »Yeezy« zu Adidas war ein gigantischer PR-»Move«. Bei Adidas debütierte er mit dem Sneakersmodell »Yeezy Boost 350«, das einem Luftkissenboot ähnelte und zu einem überwältigenden Erfolg wurde – Adidas übertrumpfte damit in den USA den Wettbewerber Nike.

    Mit »Celebrity Branding« ist in der Markenkommunikation meist die Hoffnung verbunden, dass sich die Imageattribute der Prominenten auf die Marken übertragen lassen. Dies wird als Imagetransfer bezeichnet. Im Bewusstsein der potentiellen Käufer soll ein Zusammenhang zwischen dem Testimonial und der Marke hergestellt werden.

    #sport #marketing #capitalisme #wtf

  • 🛑 Hausse des prix alimentaires : un jackpot pour les marchés financiers et les spéculateurs - Basta !

    L’augmentation des prix alimentaires après l’invasion en Ukraine a touché de plein fouet les populations pauvres dans le monde entier. À l’autre bout de la chaîne, les entreprises de négoce en profitent via la spéculation sur les marchés financiers (...)

    #capitalisme #spéculation #bénéfices #alimentation #prix #pauvreté.......... #Anticapitalisme !

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://basta.media/hausse-des-prix-alimentaires-un-jackpot-pour-les-marches-financiers-et-les-

  • Danone investit dans Imagindairy pour les produits laitiers sans lait de vache Sharon Wrobel - Time of israel

    Le géant français des produits laitiers Danone a réalisé un investissement stratégique dans la start-up israélienne Imagindairy Ltd. qui pourrait ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale pour les consommateurs en utilisant la technologie de la fermentation de précision.

    Le géant de l’agroalimentaire basé à Paris a rejoint Imagindairy en avril en tant qu’investisseur stratégique par l’intermédiaire de sa société de capital-risque Danone Manifesto Ventures (DMV). Les conditions financières de l’investissement n’ont pas été divulguées.


    Il s’agit du deuxième investissement de Danone dans une start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – en moins d’un mois. Début avril, la société française, qui produit le yaourt Activia, le lait maternisé Aptamil et l’eau Evian, a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans la start-up israélienne Wilk, qui développe une une technologie cellulaire pour produire du lait humain et animal cultivé.

    « C’est un très bel investissement qui nous aidera à aller de l’avant », a déclaré le Dr. Eyal Afergan, co-fondateur et PDG d’Imagindairy, au Times of Israel. « Il s’agit d’un partenariat à plusieurs niveaux, avec l’investissement d’un côté et des discussions pour établir une collaboration avec les équipes de R&D afin de développer des produits sans animaux, et éventuellement une fois que nous aurons le bon produit et que nous aurons tout mis en place, comme le coût, le prix et le goût, alors cela pourrait nous conduire à un accord commercial. »

    Fondée en 2020 par le Dr. Afergan, le Dr. Arie Abo et le Pr. Tamir Tuller, Imagindairy a développé une technologie de fermentation de précision qui apprend aux micro-organismes tels que la levure ou les champignons à produire des protéines laitières qui, selon la start-up, sont identiques à celles du lait de vache. Cette technologie, qui repose sur 15 années de recherche menées par Tuller, professeur à l’université de Tel Aviv, recrée des versions non animales des protéines de lactosérum et de caséine qui peuvent être utilisées pour reproduire n’importe quel type de lait.

    Les protéines de lactosérum sont les éléments de base pour développer une gamme complète de produits non laitiers qui imitent les produits laitiers avec la même quantité de protéines et de matières grasses que le lait de vache, mais sans cholestérol ni lactose.



    Eyal Afergan, co-fondateur et PDG d’Imagindairy. (Crédit : Tal Shahar/Imagindairy)

    La fermentation de précision est une technologie utilisée dans l’industrie alimentaire depuis plus de 40 ans, par exemple pour la production d’enzymes alimentaires. « Imagindairy l’utilise pour produire des protéines laitières sans produits d’origine animale de manière rentable », a déclaré le Dr. Afergan.

    « Notre technologie brevetée est une technologie très complète qui nous permet d’améliorer la productivité de nos organismes. C’est la différence entre une vache qui vous donne un litre de lait par jour ou 40 litres de lait par jour », a-t-il déclaré. Il s’agit essentiellement de champignons, de levures et de bio-ingénierie – à l’aide d’une technologie d’apprentissage automatique – pour nous aider à améliorer la production de protéines de manière beaucoup plus efficace et de bien meilleure qualité.

    Le Dr. Afergan a déclaré que l’investissement stratégique de Danone intervient alors que la start-up est en train de se transformer en entreprise industrielle et vise le lancement de son premier produit aux États-Unis d’ici la fin de l’année, en collaboration avec un producteur laitier dont le nom n’a pas été dévoilé.

    « Nous fournissons la protéine elle-même et ils développent le produit », a déclaré le Dr. Afergan. « La première étape consiste à atteindre la production commerciale et à obtenir l’approbation réglementaire aux États-Unis, puis dans d’autres régions. »

    La start-up située à Yokneam est composée d’une équipe multidisciplinaire de 30 experts en microbiologie, en systèmes informatiques et en biotechnologie, avec le soutien de The Kitchen FoodTech hub, basé en Israël. À ce jour, Imagindairy a levé 28 millions de dollars en fonds de démarrage auprès d’investisseurs tels que Target Global, Strauss Group, Emerald Technology Ventures, Green Circle Foodtech Ventures, Collaborative Fund et New Climate Ventures.

    Un certain nombre d’entreprises opèrent dans le secteur des produits laitiers de substitution pour les protéines de lait en utilisant la technologie de fermentation de précision, comme la start-up israélienne Remilk, qui affirme avoir mis au point des protéines de lait chimiquement identiques à celles du lait et des produits laitiers produits par les vaches.

    La semaine dernière, le ministère de la santé a accordé à Remilk la première autorisation réglementaire de ce type pour commercialiser et vendre des produits laitiers fabriqués avec les protéines non animales de la start-up, qui sont exemptes de lactose, de cholestérol, d’antibiotiques et d’hormones de croissance. Pigmentum est une autre entreprise qui a mis au point une technologie végétale génétiquement modifiée pour créer des protéines laitières à partir de laitue, qui peuvent être utilisées pour fabriquer du fromage.

    « L’approbation réglementaire est une bonne nouvelle pour l’industrie, car une fois que la première entreprise obtient l’approbation, il est plus facile pour les deuxième et troisième entreprises d’obtenir leur approbation, ce qui nous permet de développer le marché plus efficacement », a déclaré le Dr. Afergan. « Nous avons conclu un accord de développement conjoint avec le groupe Strauss et nous prévoyons de lancer des produits ensemble en Israël. »

    En 2022, le gouvernement a déclaré que la FoodTech était l’une des cinq nouvelles priorités nationales pour lesquelles des investissements importants seront réalisés au cours des cinq prochaines années. Au début de l’année, l’Autorité de l’Innovation israélienne (IIA) a lancé un appel à propositions pour la construction d’installations de recherche et de développement utilisant la technologie de fermentation de précision pour le développement de protéines alternatives, afin de maintenir l’avance du pays dans ce domaine. Le budget total pour toutes les propositions approuvées s’élèvera à 50 millions de shekels.

    « J’espère qu’il s’agira d’un premier pas vers la construction d’installations de production en Israël », a déclaré le Dr. Afergan.

    L’année dernière, Israël s’est classé deuxième après les États-Unis en matière d’investissements dans les protéines alternatives, les start-ups locales dans ce domaine ayant levé quelque 454 millions de dollars de capitaux, selon un rapport du Good Food Institute (GFI) Israël, une organisation à but non lucratif qui cherche à promouvoir la recherche et l’innovation dans la FoodTech.

    #Lait #FoodTech #danone #Imagindairy #dmv #activia #aptamil #Evian #wilk #technologie_cellulaire #R&D #remilk #protéines alternatives #vaches #ersatz #alimentation #capitalisme

    Source : https://fr.timesofisrael.com/danone-investit-dans-imagindairy-pour-les-produits-laitiers-sans-l

  • ★ SI ET SEULEMENT SI… - Socialisme libertaire

    Si seulement la politique n’était pas un métier ; 
    Si seulement la politique ne se réduisait pas à la course politicienne ; 
    Si seulement nous votions pour des projets au lieu d’élire des gens ; 
    Si seulement les mandats étaient impératifs, que l’élection n’accordât pas des blancs-seings aux élus, mais les contraignît à conduire des projets d’intérêt général, vraiment d’intérêt général ;
    Si seulement les élus étaient révocables ;
    Si seulement les élus ne cumulaient pas les mandats et les indemnités ;
    Si seulement les élus n’étaient pas tous les mêmes ou presque, masculins, blancs et issus de classes aisées, et que leurs réunions ne fussent pas des raouts « non-mixtes racisés » ;
    Si seulement les élus ne faisaient pas mine de maîtriser alors qu’ils improvisent ;
    Si seulement les élus ne tentaient pas de nous faire oublier que leurs privilèges sont ceux des aristocrates d’aujourd’hui (...)

    #pouvoir #politiciens #capitalisme #étatisme #domination #servitude #élections #électoralisme #soumission #conformisme 💩

    #abstention #abstentionnisme

    #Anarchisme #Autogestion #Anticapitalisme #Antiétatisme #emancipation

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/04/si-et-seulement-si.html

  • Haïti, le chemin de la libération : la population se révolte contre la dictature des gangs - Combat ouvrier, éditorial du 6 mai 2023
    https://combat-ouvrier.com/2023/05/09/co-n1306-6-mai-2023-editorial-haiti-le-chemin-de-la-liberation-la-po

    Lundi 24 avril, des habitants du quartier Canapé Vert capturaient une dizaine de membres d’un gang et les tuaient.

    Depuis deux ans la population des quartiers de la capitale vit sous la dictature des gangs, sous la menace d’être kidnappés pour une rançon. Ils subissent #rackets, brutalités, #viols. Les batailles entre bandes rivales ont fait des centaines de morts dans la population. Les entrées de #Port-au-Prince sont bloquées par les gangs qui ont installé un #péage sur les axes routiers.

    Il y a eu des réactions de défense isolées dans certaines localités de province, et l’#exaspération de la population des quartiers à être rançonnée, tuée par les #gangs a atteint un maximum. Elle s’est muée en une colère qui s’est manifestée ce lundi 24 avril. La révolte a été lancée par les résidents du Canapé Vert qui ont lynché ces dix bandits. Ils appartenaient aux gangs de Ti Makak, un chef tué une semaine auparavant. Les bandits ont été pris au dépourvu par la réaction violente des habitants en colère, dans la foulée deux autres bandits ont été tués dans le quartier voisin de Turgeau.

    Les résidents ont veillé durant la nuit pour prévenir une nouvelle offensive des bandits. Armés de machettes, de piques et d’autres armes blanches, les habitants sont restés vigilants toute la semaine. Ils ont guidé les policiers dans la chasse aux bandits. Plusieurs dizaines ont été capturés lors des opérations lancées par des groupes d’auto défense qui, dans plusieurs quartiers, ont dressé des barricades et vérifié les véhicules et leurs occupants.

    Ces actions ont amené une amélioration de la situation. La circulation a repris sur les grandes artères de la capitale. Aucun cas de kidnapping n’a été signalé au cours des derniers jours. À la sortie Sud les automobilistes ont noté l’absence des bandits et de leur péage. C’est la première fois en trois ans qu’ils n’étaient pas visibles, Ils ont fui la zone ou se sont cachés. Cette fois, la peur semble changer de camp. Face aux groupes armés de la population les bandits reculent. L’exemple a été suivi et dans divers quartiers la population relève la tête.

    Des membres du gouvernement sont offusqués de la violence des #habitants qui ripostent. La police haïtienne appelle la population à ne pas se faire justice elle-même. Ils appellent une intervention militaire de l’#ONU pour arrêter ce qu’ils nomment la barbarie. Cette barbarie est instaurée par les possédants, les politiciens, qui utilisent leurs hommes de main armés pour contrôler les quartiers, pour seconder leur police ou leur armée. Ce sont, les pauvres dans les quartiers, les travailleurs dans les usines qui subissent cette barbarie dans ce système capitaliste. Leur riposte est à la hauteur de la #barbarie subie.

    Dans les entreprises, certains travailleurs affrontent les patrons. Par leur organisation et leur nombre ils arrivent à faire plier certains patrons sur la zone industrielle et défendre leurs intérêts avec quelques résultats positifs. Ils acquièrent une conscience de classe.

    Ces ouvriers se retrouvent aussi sur leurs quartiers face aux gangs, cette fois avec les habitants ils commencent à riposter en se défendant, en s’armant. Le gouvernement, les possédants, les capitalistes, la Communauté internationale craignent que la riposte contre les gangs ne se transforme en une révolte générale qui pourrait se tourner contre l’État qui protège les possédants et les exploiteurs. C’est surtout cela que craignent tous ces gens. Ils ont une peur bleue que la population pauvre se révolte et prenne son sort en main. C’est la preuve qu’elle est dans la bonne voie.

    #Haïti #violence #chaos #capitalisme #patronat #lutte_de_classe #brigandage #anarchie #lynchage

  • Bruits de bottes et menaces de guerre | Éditorial de Lutte Ouvrière
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/bruits-de-bottes-et-menaces-de-guerre-654151.html

    Lundi, ont eu lieu les commémorations du 8 mai 1945. C’était la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe mais pas la fin des guerres qui ont continué de faire rage dans de très nombreux pays. Depuis un an, le conflit en Ukraine montre que la guerre n’est pas une affaire passée pour l’Europe : elle fait maintenant partie de notre présent. 

    Longtemps, les gouvernements ont fait croire que la barbarie guerrière était derrière nous et que c’en était fini des bombardements et des tranchées, des villes rasées et des déportations de population.

    La population avait eu droit au même boniment après la guerre de 14-18, qui avait été un massacre sans nom : 10 millions de morts en Europe, des millions de blessés, d’amputés, de gazés et de « gueules cassées ». 500 000 soldats tués rien qu’à Verdun pour que chaque camp retrouve, au final, les positions qu’il tenait au début de l’offensive !

    L’ampleur des souffrances et des destructions était une « première » et tous les gouvernants de l’époque la présentèrent comme « la der des ders », c’est-à-dire la dernière des guerres. Vingt ans plus tard, en 1939, cela recommença !

    La Deuxième Guerre mondiale rationalisa si bien l’horreur qu’elle fut la plus meurtrière de toute l’histoire. Aux 20 millions de soldats tués, s’ajoutent 40 à 60 millions de civils bombardés et affamés et 6 millions de Juifs, mais aussi des Tziganes et d’autres minorités qui périrent dans les camps d’extermination nazis. De nombreuses villes furent transformées en champs de ruines.

    La Première et la Deuxième Guerres mondiales eurent fondamentalement les mêmes causes : la nécessité d’expansion des trusts capitalistes et la guerre économique qui en résulte.

    Sous leurs dehors inoffensifs, la concurrence et la compétitivité sont l’expression de cette guerre économique. Les défenseurs du #capitalisme nous en chantent les vertus, mais par définition, elles signifient l’affrontement entre intérêts privés. Affrontements que les États relaient avec les moyens que leur confère leur puissance économique, politique et militaire.

    La #guerre_mondiale n’est pas une calamité apportée par tel ou tel monstre dictatorial. Elle est la prolongation de la guerre économique des trusts capitalistes pour contrôler les matières premières, les chaînes de production et s’assurer des marchés à l’échelle mondiale.

    Alors oui, la Première Guerre devait inévitablement être suivie d’une Deuxième. Et la Deuxième Guerre mondiale sera suivie d’une Troisième. Il en sera ainsi tant que dominera le système capitaliste.

    Les #relations_internationales, les #alliances et les retournements d’alliance, les relations pacifiques ou guerrières ne sont pas guidées par le bonheur des peuples, la liberté ou la démocratie. Elles résultent des calculs et des rapports de force entre États et des intérêts capitalistes qu’ils représentent.

    La guerre en Ukraine ne fait pas exception. Les va-t-en guerre expliquent qu’il faut défendre un petit pays agressé par son puissant voisin. Comme si l’#Ukraine n’était pas le théâtre de l’affrontement entre les #États-Unis et la #Russie depuis au moins trente ans ! Comme si le camp impérialiste derrière l’#OTAN équipait, formait et renseignait les troupes ukrainiennes de façon désintéressée !

    La #guerre contre la Russie de Poutine et la mise à l’index de la Chine de Xi Jinping sont les traductions politiques et militaires des rivalités économiques qui opposent ces grandes puissances entre elles. Les travailleurs n’ont à prendre parti ni pour les unes, ni pour les autres. Ils ont à se battre pour renverser ce système capitaliste qui nous condamne à l’exploitation et aux guerres.

    Les États-Unis et les puissances impérialistes occidentales, dont la France, règnent sur l’ordre mondial en levant l’étendard de la paix et de la démocratie. Mais c’est un ordre où les dictatures pullulent ! C’est un ordre qui alimente en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, des guerres sans fin ! C’est un ordre qui plonge des régions entières dans le dénuement et chasse de chez eux des centaines de millions de femmes, d’hommes et d’enfants et qui les transforme en parias !

    Les combats meurtriers en Ukraine ou les accrochages entre les États-Unis et la Chine rendent de plus en plus concrète la menace d’une guerre généralisée. 

    Tous les États s’y préparent en se réarmant à marche forcée. À nous de dire non à une nouvelle guerre impérialiste. Ce combat est indissociable du combat social que les travailleurs ont à mener contre le pouvoir d’une classe capitaliste qui, pour ses parts de marché et ses profits, est prête à plonger le monde entier dans la barbarie.

    #militarisation #Troisième_guerre_mondiale

  • Réchauffement et chaos climatiques : face aux risques pour les profits de la classe capitaliste, la solution du « #météo_business »

    Entreprises privées de prévision météo : « Avec le #changement_climatique et les événements météo tangibles, les PDG reconnaissent qu’il peut y avoir un besoin »

    Quelle quantité de pluie et de soleil y aura-t-il pour faire pousser les récoltes ? Combien d’énergie solaire va remonter dans le réseau électrique, et quelle sera la demande d’électricité ? Un camion réfrigéré sera-t-il nécessaire pour livrer les vaccins aux pharmacies ? Faut-il mettre les parapluies en vitrine, réapprovisionner les boutiques en crème glacée et en sodas ?

    Dans la vie de tous les jours, les entreprises sont un peu comme Madame Michu : elles n’arrêtent pas de causer de la pluie et du beau temps. A plus forte raison lorsqu’elles sont exposées au changement climatique. Ce risque croissant a ouvert un boulevard aux spécialistes privés de la prévision météorologique, comme #WeatherNews, #DTN, #Accuweather. Ces entreprises qui ne sont ni des start-up ni des multinationales malgré leur forte internationalisation sont en train de diversifier leurs services de conseil, dans une multitude de métiers, et bien au-delà de la #météo.

    Deux d’entre elles se sont installées à Norman, sur le campus de l’université d’Oklahoma, un long tapis de verdure semé de bâtiments de brique rouge disparates. C’est là qu’est implanté le National Severe Storms Laboratory (NOAA), le centre météorologique public qui prévoit et surveille l’apparition des tornades sur tout le territoire américain.

    […] A l’origine, les armateurs se préoccupaient uniquement de la sécurité des bateaux. Mais ils ont désormais accès à des prévisions variées, qui ont un impact direct sur leur compte de résultat, explique Mark Glander : « C’est bien plus que de la météo. Nous pouvons prédire combien de temps va durer le voyage, combien de fuel vous allez brûler, et combien cela va coûter ».

    […] de nombreux métiers commencent juste à découvrir l’importance du conseil météo, assure-t-il : « On ne fait que gratter la surface. On peut résoudre tant de problèmes », dit-il, après avoir évoqué les voitures électriques dont la durée de batterie est parfois divisée par trois à cause du froid, ou les voitures autonomes démunies contre les routes verglacées.

    « On croit souvent qu’on ne peut rien faire en cas de mauvaise météo, ce qui n’est pas vrai, et ce qui pousse à prendre de gros risques réputationnels », insiste-t-il. Si l’organisateur d’un concert en plein air de 10.000 personnes laisse les spectateurs se garer dans la boue, l’affaire peut rapidement devenir un « désastre logistique », illustre-t-il. A l’inverse, en cas de chaleur, mieux vaut prévoir des bouteilles d’eau pour éviter les évanouissements.

    (Les Échos)

    #climat #capitalisme #gestion_des_risques

  • Bangladesh : il y a dix ans, 1 138 morts pour le profit | LO
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/05/03/bangladesh-il-y-dix-ans-1-138-morts-pour-le-profit_645664.ht

    Le 24 avril 2013 l’immeuble du Rana Plaza, à Dacca, capitale du Bangladesh, s’effondrait, emportant les 4 000 ouvriers, principalement des ouvrières, qui y travaillaient. On dénombra 1 138 morts et 2 500 blessés.

    Les étages supérieurs de l’immeuble, construits illégalement, étaient occupés par des ateliers de confection. Des milliers d’ouvrières, courbées sur leur machine à coudre, y fabriquaient des vêtements pour de grandes marques occidentales ou japonaises. Non seulement le bâtiment n’était absolument pas prévu pour un usage industriel, mais l’alimentation électrique dépendait de générateurs installés sur les toits, dont les vibrations se transmettaient à tout l’immeuble. La veille du drame, les travailleurs avaient signalé des fissures dans les murs et alerté les services municipaux. Les responsables des ateliers de confection avaient contraint sous menace de licenciement les ouvrières à prendre leur poste, car les firmes clientes comme Benetton, Zara, Primark, Walmart, Auchan, Carrefour et les autres attendaient leurs marchandises et leurs bénéfices.

    La catastrophe entraîna une cascade de réactions. Tout d’abord les travailleurs de Dacca descendirent dans la rue en masse et, devant leur révolte, le gouvernement bengalais se hâta d’édicter une loi sur la sécurité des usines. Dix ans après, l’administration affirme que de nombreuses entreprises ont été mises aux normes. Les travailleurs, eux, manifestant une nouvelle fois pour ce sombre anniversaire, affirment que rien n’a changé, ni les salaires, ni les conditions de travail dans les milliers d’entreprises du textile qui emploient 4,4 millions d’ouvriers et qui produisent 80 % des exportations du Bangladesh. Et d’ajouter qu’aucune condamnation n’a été prononcée après la catastrophe, pas même à l’encontre des individus qui ont contraint les #ouvrières à entrer dans le Rana Plaza ce 24 avril 2013.

    Sous la pression de l’opinion publique, certains géants occidentaux du textile et du commerce ont fini par signer divers codes de bonne conduite. Ils y promettent monts et merveilles, contrôle des salaires et des conditions de travail, interdiction du travail des enfants et une industrie moins polluante. En France, qui importe pour 1 milliard d’euros de textile bengalais chaque année, une loi a été votée en 2017 exigeant des entreprises qu’elles contrôlent les conditions de travail de leurs #sous-traitants, y compris au bout du monde.

    On ne peut que douter de ces résolutions. D’une part, parce que les ouvrières de Dacca disent, elles, que tout continue comme avant. D’autre part, parce que les coûts de fabrication du textile au #Bangladesh sont sans cesse tirés vers le bas. Les capitalistes occidentaux exigent, et obtiennent pour l’instant, d’être livrés toujours plus vite en payant toujours moins cher. Et ils menacent, dans le cas contraire, de trouver des ouvriers sous d’autres cieux, en Éthiopie par exemple, où le salaire mensuel est encore trois fois moindre qu’à Dacca.

    Cette avidité, ces mensonges et la servilité des administrations ne promettent pas seulement de nouvelles catastrophes. Elles préparent aussi de nouvelles révoltes, par lesquelles les ouvrières de Dacca vengeront leurs sœurs du #Rana_Plaza et bien d’autres.

    #exploitation #classe_ouvrière #capitalisme

  • Historiker : Im Osten lebt der Antiamerikanismus der SED weiter
    https://www.berliner-zeitung.de/news/historiker-in-osten-lebt-der-antiamerikanismus-der-sed-weiter-li.34

    Voici des nouvelles de la RDA . La soi-disant révolution de 1989 était l’affaire d’une minorité suivant un historien anticommuniste. Il affirme dans le même texte que la majorité des citoyen en RDA ne ressentait pas de manque ou d’absence de liberté. Il est étonnant de l’entendre ce lapsus de la bouche d’un membre de l’élite anticommuniste. J’en conclue qu’il faut être de mauvaise fois pour accuser les responsables de la RDA d’avoir enfermé leur peuple.

    Il est vrai que la plupart des habitants de la RDA captaient les radios et stations de télévision de l’Ouest, alors la censure politique ne touchait que les producteurs d’informations et surtout les membres du parti SED.

    J’ai remarqué lors de mes nombreuses visites à Berlin-Est et en RDA que tous les gens que je rencontrais étaient mieux informés et avaient des idées beaucoup plus claires sur les questions culturelles, historiques et politiques que les Allemands de l’Ouest. A l’époque j’attribuais cette observation au système scolaire et universitaire plus avancé de l’état socialiste allemand. Il est évident que les structures de la société en RDA étaient davantage politisées qu’à l’Ouest et les citoyens plus attentifs et critiques par rapport à leur gouvernement que la population de la RFA. En même temps il leur était aussi difficile de changer quelque chose à la ligne politique des dirigeants comme nous le vivons actuellement en France et dans l’Allemagne capitaliste.

    Notre propagandiste et chercheur revanchiste s’inquiète de l’attitude critique des gens en Allemagne de l’Est d’aujourd’hui. Il parle évidemment de ceux qui s’engagent au sein des associations et partis politiques et se prononcent publiquement, car il ne peut rien savoir sur les autres qui ne le font pas. Il leur découvre une antipathie profonde envers le système politique de l’Ouest et identifie chez eux un anti-américanisme inchangé depuis l’époque de la RDA. Pour lui c’est « pire que de prendre le parti de Poutine et de sa dictature ». Ah bon.

    Est-ce que le Berliner Zeitung aurait publie ce texte pour exposer la bêtise et les partis pris des profiteurs de la _Bundesstiftung zur Aufarbeitung der SED-Diktatur ?_

    Der Berliner Historiker Kowalczuk meint, viele Ostdeutsche hätten die Diktatur in der DDR nicht als Unfreiheit wahrgenommen. Vieles davon sei noch heute spürbar.

    Der Berliner Historiker Ilko-Sascha Kowalczuk sieht in der Russland-Freundlichkeit vieler Ostdeutscher ein Fortleben des Antiamerikanismus der SED. „Bis Ende der 80er-Jahre war Russenhass in der DDR weit verbreitet und das Lernen der russischen Sprache für die meisten eine Qual“, sagte Kowalczuk der Tageszeitung (Samstag): „Was wir jetzt erleben, ist der Antiamerikanismus der SED, der fortlebt und sich als Ablehnung des politischen Systems des Westens zeigt.“ Das sei viel dramatischer, als wenn die Leute sich „nur“ mit Putin und seiner Diktatur gemeinmachen würden.

    Die DDR sei das größte Freiluftgefängnis in Europa nach 1945 gewesen, sagte der Historiker, der unter anderem mit seinem 2009 erschienen Buch „Endspiel – Die Revolution von 1989 in der DDR“ bekannt wurde. Viele Menschen dort hätten die Diktatur jedoch nicht als Unfreiheit wahrgenommen, ähnlich wie aktuell in Russland oder China.

    Kowalczuk: DDR-Revolution von 1989 wurde von einer Minderheit getragen

    Anders als in osteuropäischen Ländern sei die Revolution von 1989 in der DDR auch nicht von einer Mehrheit getragen worden. „In Wahrheit waren es große Minderheiten, die sich engagiert haben. Im Gegensatz dazu war der Kampf um Unabhängigkeit und Freiheit in Polen und den baltischen Staaten ein Kampf von Mehrheiten“, sagte Kowalczuk.

    Zugleich sei nirgendwo der Bruch zwischen dem Alten und dem Neuen so radikal wie in Ostdeutschland gewesen. „Gleichzeitig ist nirgendwo die Gesellschaft sozial so weich abgefedert worden. Das war, politisch gesehen, gut. Der Effekt ist aber, dass sich die Freiheit wie ein Geschenk anfühlt. Geschenke werden oft nicht wertgeschätzt.“

    WIkipedia nous éclaire sur le vécu qui a formé cet esprit.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ilko-Sascha_Kowalczuk

    Im Alter von zwölf Jahren verpflichtete er sich, Offizier der Nationalen Volksarmee der DDR zu werden, zog diese Entscheidung jedoch zwei Jahre später wieder zurück. Kowalczuk absolvierte von 1983 bis 1985 eine Ausbildung zum Baufacharbeiter und arbeitete von 1986 bis 1988 als Pförtner in einem Institut. 1988 holte er sein Abitur an einer Abendschule nach.

    D’abord il a profité du système de formation en RDA qui encourageait à chacun qui avait raté l’entrée dans les écoles EOS à passer le baccalauréat et à poursuivre des études supérieures plus tard dans la vie.

    Von 1990 bis 1995 studierte er Geschichte an der Humboldt-Universität zu Berlin. ... Stipendien erhielt er von der Hans-Böckler-Stiftung und der Fazit-Stiftung.

    Pendant la dissolution de la RDA notre bonhomme se montre comme exceptionnellement doué car il réussit à profiter à la fois des bourses d’une fondation syndicale de gauche et de celle du journal des élites réactionnaires FAZ. Je ne peux m’empêcher de développer un léger soupçon d’opportunisme à son égard.

    Er ist seit dessen Gründung im Jahr 1990 Mitglied des Unabhängigen Historikerverbandes. Von 1995 bis 1998 war er ehrenamtliches sachverständiges Mitglied in der Enquete-Kommission „Aufarbeitung von Geschichte und Folgen der SED-Diktatur“ des Deutschen Bundestages.

    Voici comment il faut faire pour entamer une rapide carrière universitaire ou politique. A peine inscrit à l’université se il lie avec une association d’historiens de droite et se fait ouvrir les portes de la commission du Bundestag chargé de trouver et répandre un maximum de choses négatives à propos de l’état allemand disparu. En Chine on connaît la chanson depuis deux millénaires. Ce sont toujours les assassins du dernier empereur de la dynastie disparue qui écrivent son histoire. C’est un problème de toute historiographie et notre propagandiste scientifique n’en fait pas exception.

    Une chose est sûre, c’est qu’il a su s’insérer activement dans les cercles revanchistes richement alimentés par l’état capitaliste allemand et des donateurs privés. La liste de ses activités et productions montre que c’est un habile bosseur.

    ...
    – Wissenschaftlicher Mitarbeiter und Projektleiter in der Abteilung Bildung und Forschung beim Bundesbeauftragten für die Unterlagen des Staatssicherheitsdienstes der ehemaligen DDR[
    – assoziierter Forscher bei der Robert-Havemann-Gesellschaft - Stipendium der Hamburger Stiftung zur Förderung von Wissenschaft und Kultur für Biographie über Walter Ulbricht
    – Kommission „30 Jahre Friedliche Revolution und Deutsche Einheit“ (Bundesregierung)

    Les capitalistes allemands et leurs représentants au sein du gouvernement et de l’état dépensent des fortunes pour ériger un épouvantail socialiste.C’est une aubaine pour le jeune historien carriériste. Il n’a pas de problème à trouver des acheteurs pour ses idées.

    Debatten über die DDR und ihre Folgen / Beispiel
    – über die Geschichtswissenschaft in der DDR
    – Aufstand vom 17. Juni 1953
    – Revolution 1989
    – Transformationsprozess

    Exemplarisch / Debatten
    – Gegenwart Ostdeutschlands
    – die Staatssicherheit
    – den Unrechtsstaat
    – die Rolle von Opposition und Widerstand in der DDR
    ...
    – regelmäßiger Interviewpartner
    – berät seit 1999 zahlreiche Spiel- und Dokumentarfilme mit zeitgeschichtlichen Themen
    – TV-Serien Weissensee, Tannbach – Schicksal eines Dorfes, Unsere wunderbaren Jahre, Preis der Freiheit, ZERV – Zeit der Abrechnung, Honecker und der Pastor, Zwei Tage Hoffnung und viele andere.
    – Ausstellungen und Projekte wie Comics oder Projekte in den Neuen Medien
    – Grundkonzeption für die erfolgreiche Open-Air-Ausstellung Friedliche Revolution 2009/10 auf dem Alexanderplatz

    Ce monsieur est l’exemple idéal pour comprendre qu’on ne trouve pas de publication authentique et sincère sur la RDA si on ne consulte que les sources du canon officiel ouest-allemand. Chez nous les grands médias ne répandent que les mythes et vérités partielles de l’industrie anti-communiste.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Ilko-Sascha_Kowalczuk

    https://de.wikipedia.org/wiki/Fazit-Stiftung

    https://de.wikipedia.org/wiki/Unabh%C3%A4ngiger_Historikerverband

    #Allemagne #DDR #politique #histoire #propagande #idéologie #capitalisme