• « Le Monde est devenu un média comme les autres qui, comme les autres, est aux mains des capitalistes. » - Investig’Action
    http://www.michelcollon.info/Nouvel-article,4250.html

    « Le Monde est devenu un média comme les autres qui, comme les autres, est aux mains des capitalistes. »
    Benjamin Sire
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    28 septembre 2013
    Article en PDF :
    Devenu journaliste spécialisé dans l’environnement à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, Hervé Kempf rejoint Le Monde en 1998 pour s’atteler à informer les lecteurs sur la question écologique. En août 2013, il quitte le journal, considérant ne plus pouvoir exercer son métier et être victime d’obstructions dans le traitement de l’affaire de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Il publie quelques semaines plus tard une longue et explosive tribune sur son site d’information Reporterre, dans laquelle il explique les raisons précises de son départ et brosse un portrait très critique de la presse et du quotidien de référence. Au cœur de sa réflexion, se trouve la description d’une dérive oligarchique de la société, dont les acteurs seraient à la fois la presse, la sphère économique et le monde politique. Pour en parler il a longuement reçu RAGEMAG à son domicile.

    Nous ne reviendrons pas sur la question de leur réalité ou non, mais pour justifier votre départ du Monde, vous avez parlé de pressions exercées par les actionnaires, dans le cadre de votre travail sur Notre-Dame-des-Landes. Mais en quoi une enquête approfondie sur ce sujet pourrait les déranger, eux comme la direction ?
    Comme je l’ai déjà écrit, j’ai des indices, non des preuves, qu’au demeurant je publierai si c’est nécessaire. La deuxième chose est que, s’il y a eu des pressions, il fallait y résister, s’il n’y en avait pas, il fallait me laisser travailler. Après, on peut faire des hypothèses.
    Les actionnaires du Monde, de la même manière qu’au Figaro Serge Dassault soutient clairement l’UMP, seraient-ils en empathie avec la « gauche », et je tiens aux guillemets, c’est-à-dire le PS ? Pierre Bergé a une histoire politique qui est bien connue. Et Mathieu Pigasse a été directeur de Cabinet de monsieur Strauss-Kahn qui appartenait au même parti que François Hollande et que Jean-Marc Ayrault. Ai-je besoin d’en dire plus ? (sourire).
    Vous voilà dans de beaux draps : vous avez été désavoué par la Société des rédacteurs du Monde, par certains journalistes, en plus de la direction du journal. Ils vous disent même atteint de complotite. Vous mettez ça sur le compte d’un réflexe corporatiste ou vous pouvez le comprendre ?
    Vous parlez des réactions du médiateur du Monde, Pascal Galinier, des citations d’Alain Frachon, ex-directeur du journal, et de Didier Pourquery, ex-directeur adjoint de la rédaction, et de la réaction du conseil de la Société des rédacteurs du Monde ? Ce n’est pas un réflexe corporatiste. La corporation, c’est celle des journalistes, or, jusqu’à nouvel ordre, je suis toujours journaliste. Donc, c’est un débat qui touche l’ensemble des journalistes. Et c’est pourquoi de nombreux confrères ont considéré que c’était un débat important et intéressant, à propos de l’engagement, de la neutralité, de l’exactitude. La réaction de mes confrères du Monde n’exprime que la réaction de mes confrères du Monde, et surtout des directeurs et des gens proches de la direction. Je n’ai pas eu de réactions de journalistes de base du Monde, publiques et même privées. Après la corporation des journalistes discute. Je lis ce qu’a écrit Patrick Piro dans Politis ou Jean-Luc Porquet dans Le Canard Enchaîné… Et je pense aussi au débat passionnant que nous avons eu avec Eric Dupin, Jean-Marc Manach et Daniel Schneidermann [NDLR : nous publions une longue interview de ce dernier lundi prochain]… Donc, les confrères, ou la corporation des journalistes, ont plutôt globalement, me semble-t-il, considéré que j’étais un bon journaliste qui fait bien son boulot, et qui posait des bonnes questions....

    #Monde
    #média
    #capitalistes
    #Hervé_Kempf

  • La cantine des Pyrénées
    http://cqfd-journal.org/La-cantine-des-Pyrenees

    Un texte d’appel a été lancé pour que le projet puisse être discuté collectivement. Au départ, l’équipe voulait louer pour éviter le problème principal des squats : l’expulsion. « On a cherché, mais les prix du #marché privé imposent un fonctionnement #capitaliste, on ne peut pas se permettre de faire des repas à plus de 4 euros… » Alors, quand des camarades leur annoncent qu’ils ont les clés de ce bar fermé, ils tentent le coup, quitte à négocier avec les propriétaires, une société de gestion immobilière – qui leur envoie illico des gros bras pour les déloger. Ils tiennent la place, la police intervient et applique la loi : on ne peut les mettre dehors sans procédure. « On est allés voir les gars en leur disant que plutôt que de se lancer dans une procédure longue et coûteuse on était prêts à négocier un bail. Ils n’ont pas donné suite et ont préféré engager une procédure. Depuis janvier, il y a eu trois audiences, on gagne du temps grâce aux méandres judiciaires. »

    #autogestion #anarchie #collaboratif

  • L’état, le pouvoir,le socialisme de #Nicos_Poulantzas enfin réédité par la remarquable maison d’édition #les_Prairies_Ordinaires
    http://www.nonfiction.fr/article-6612-

    L’ouvrage de Poulantzas proprement dit s’organise quant à lui en cinq temps. Dans une introduction essentielle à la compréhension de sa démarche, l’auteur précise le sujet d’EPS, qui représente une tentative de #théorisation non pas de l’#Etat (chose impossible selon lui) mais de l’Etat #capitaliste (chose rendue possible par la séparation que le capitalisme suppose entre l’Etat et l’espace économique des #rapports de #production). Cette tentative est justifiée par le caractère insatisfaisant des approches existantes, qui considèrent soit que l’Etat est une institution neutre et préexistante aux #classes #sociales, soit que les classes dominantes le modèlent et en usent à leur goût. Poulantzas s’attache plutôt à démontrer que « toutes les actions de l’Etat ne se réduisent pas à la #domination politique, mais n’en sont pas moins constitutivement marquées » . Dans la même veine, il affirme que cet Etat ne reproduit pas sa domination seulement grâce à la #coercition et à la diffusion d’une #idéologie. Cela supposerait une pratique et un discours unifiés de la part d’appareils voués à l’une ou l’autre fonction, ce qui ne correspond pas à la #réalité. En effet, l’Etat est perméable aux #luttes de #pouvoir qui le débordent constamment, ce qui d’une part empêche l’unification de son discours et de sa pratique, et d’autre part explique qu’il produise aussi des « mesures positives » à l’égard des classes #subalternes. Tentant de résumer sa position théorique et en quoi elle se distingue du #marxisme-léninisme comme des approches wéberienne et foucaldienne, Poulantzas affirme que « contre toute conception en apparence #libertaire ou autre, […] l’Etat a un rôle constitutif non seulement dans les rapports de production et les pouvoirs qu’ils réalisent, mais dans l’ensemble des relations de pouvoir, à tous les niveaux. En revanche, contre toute conception #étatiste, […] ce sont les luttes, #champ premier des rapports de pouvoir, qui détiennent toujours le primat sur l’Etat » .

    Biographie de l’auteur :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicos_Poulantzas

    En #Grèce, il fait des études de #droit durant les années 1950 ; il est actif dans le mouvement étudiant et rejoint l’#EDA (Alliance démocratique grecque), organisation légale émanant du Parti #communiste grec, alors interdit1.
    Il vient en #France en 1960 et y obtient un doctorat en philosophie du droit. Il devient #professeur à l’université Paris 8, où il enseigne la #sociologie de #1968 à sa mort. Durant les années 1960, il est membre du PC grec, et, après la scission intervenue en 1968 suite à l’établissement de la #dictature, du Parti communiste grec de l’Intérieur2.
    Ses travaux renouvellent et approfondissent considérablement ceux de #Marx , #Lénine , #Gramsci , et portent notamment sur le rôle complexe et multiple de l’État dans les sociétés occidentales, les caractéristiques de la « nouvelle petite #bourgeoisie », la problématique de la #division #travail #intellectuel - travail #manuel . Opérant une distinction fondamentale entre l’appareil d’Etat et le pouvoir d’Etat, Poulantzas met en lumière les multiples fonctions dudit Etat ainsi que les rapports de force et les contradictions qui s’y manifestent.
    Vers la fin des années 1970, après la chute des dictatures portugaise (1974), grecque (1974) et espagnole (1978) , Nicos Poulantzas tente d’esquisser les contours théoriques d’une voie originale vers un #socialisme démocratique, proche des conceptions de l’eurocommunisme. Ses contributions sur ce thème ont été recueillies après sa mort dans Repères et sont précisées de façon plus systématique dans L’État, le pouvoir, le socialisme.
    Après plusieurs mois de dépression, il se suicide en octobre 1979 depuis la Tour Montparnasse de #Paris3.

    #Marxisme #Philosophie #Politique #Sciences_politiques #livre

  • Une réponse politique au #chômage des #jeunes en #Europe
    http://www.wsws.org/fr/articles/2013/jui2013/chom-j25.shtml

    L’état réel de toute société trouve son expression la plus nette dans la perspective qu’elle propose à sa jeunesse. La hausse continue du chômage des jeunes en Europe démontre une fois de plus la #banqueroute du #système #capitaliste
    Un jeune sur quatre est sans emploi dans l’Union européenne (UE). Dans certains pays, comme la Grèce et l’Espagne, le taux de chômage est même supérieur à 50 pour cent. Ces chiffres contrastent avec l’enrichissement grotesque d’une mince couche au sommet de la société. Le un pour cent le plus riche de la population allemande possède aujourd’hui plus d’un tiers de tous les actifs financiers nets, soit plus que les 90 pour cent les plus pauvres.
    En dépit des grands progrès technologiques réalisés, le système capitaliste n’a rien d’autre à proposer aux jeunes que le chômage, la pauvreté et la guerre. Les jeunes qui ont encore un emploi sont pour la plupart payés des sommes dérisoires. Des centaines de milliers sont forcés d’accepter des stages et des contrats intérimaires, en travaillant pour des salaires de misère. Les établissements scolaires, les universités et les centres de formation vont être privatisés, fermés ou détruits du fait des mesures d’austérité. Les chiffres les plus récents montrent qu’en Grèce le travail des enfants est, encore une fois, devenu un phénomène de masse.

  • Le manifeste de l’égoïsme

    John Galt Speech
    http://amberandchaos.com/?page_id=106

    http://www.youtube.com/watch?v=SEDtQkeLFCE

    I am the man who loves his life. I am the man who does not sacrifice his love or his values. I am the man who has deprived you of victims and thus has destroyed your world, and if you wish to know why you are perishing - you who dread knowledge - I am the man who will now tell you.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Ayn_rand#Atlas_Shrugged_and_Objectivism

    Atlas Shrugged, published in 1957, was Rand’s magnum opus.
    ...
    The novel includes elements of romance,[60][61] mystery, and science fiction,[62] and it contains Rand’s most extensive statement of Objectivism in any of her works of fiction, a lengthy monologue delivered by Galt.

    Si vous voulez entrer dans le cerveau, dans l’esprit, enfin dans l’essence de ce qui constitue un #capitaliste de la #rupture moderne, il faut que vous lisiez cet extrait d’Atlas Shrugged. Le discours de John Galt explique ce drôle de mélange d’idées qui servent de fil d’Ariane aux nouveaux entrepreneurs comme #Peter_Thiel.

    Since life requires a specific course of action, any other course will destroy it. A being who does not hold his own life as the motive and goal of his actions, is acting on the motive and standard of death. Such a being is a metaphysical monstrosity, struggling to oppose, negate and contradict the fact of his own existence, running blindly amuck on a trail of destruction, capable of nothing but pain.

    Chacun qui refuse d’accepter cette soi-disant réalité et se décide contre l’égoïsme, se place au même niveau qu’une plante - un être vivant qui n’est qu’une ressource pour ceux qui possèdent la capacité de prendre la bonne décision en luttant pour leur propre survie au dépens des autres. C’est bien fait pour votre geule si vous en souffrez. Le capitaliste se définit en tant que nouveau Übermensch . On ne s’étonne pas quand on découvre qu’une entreprise issue du cercle d’amis de Thiel a choisi de s’appeller Uber (sans l’imprononçable « Ü » bien sûr) après avoir compris que Uber-Taxi sonnait vraiment trop bizarre. http://www.uber.com

    On ne doit pas critiquer Ayn Rand sans mentionner les défenseurs de l’individu qui acceptent la solidarité et la convivialité. Je pense surtout au précurseur des existentialistes Max Stirner dont l’oeuvre Der Einzige und sein Eigentum fut largement intégrée et pervertie par l’héroïne des néo-libéraux. Stirner se place du côté des opprimés et exploités. Il prononce le refus de donner aux riches et puissants, à l’église et à l’état.

    A son époque ces institutions constituaient encore des outils indispensables pour la construction et l’exercice du pouvoir exploitant, alors qu’actuellement ce ne sont plus que des formes particulières d’organisation sociale dont les frais de gestion et de transaction représentent un élément peu profitable pour les nouveaux capitalistes.

    Devinez qui je préfère lire un dimanche matin.

    And now for something completely different :
    Saudis in Audis
    http://www.youtube.com/watch?v=lqJDuZIcQ34

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Stirner

    #disruption

  • A propos du livre de #Vincent_Descombes « Les embarras de l’identité »
    http://www.laviedesidees.fr/S-individuer-dans-la-societe.html

    L’individualisme, selon V. Descombes, forme une composante essentielle de notre existence et de notre compréhension de nous-mêmes – étant entendu que ce « nous » a cessé depuis belle lurette de ne renvoyer qu’au seul monde occidental. Aucune vision alternative de l’être humain (hyper-valorisation de la tradition, de la religion, de la nation, de l’identité de genre…) qui prétendrait réactiver des formes de vie passées n’a de chances de rencontrer une attention durable. Sur le plan des principes, il n’y a rien d’ailleurs, moralement à lui opposer. On ne peut lui imputer les désordres innombrables liés à l’égoïsme, à la bêtise ou à la malveillance. Pour qui entend interroger l’individualisme, il y a donc seulement – et c’est là où peut commencer l’enquête philosophique – à observer en toute tranquillité les moments où il rend hommage sans le savoir et sans le vouloir à ses autres, c’est-à-dire aux formes de vie qui précèdent et portent les individus, à ce qu’ils n’ont pu choisir.

    Le propre de la société moderne est de fournir aux individus un répertoire d’expériences typiques à reproduire et de mots à utiliser pour exprimer, par exemple au moment de l’adolescence ou de la prime jeunesse, une crise d’identité. Nous sommes même encouragés à mettre en question nos appartenances sociales. Mais, bien évidemment, nous le sommes à titre d’individus socialisés, ayant dû apprendre un certain jeu de langage, ayant dû intérioriser un certain nombre d’expériences typiques représentées comme importantes. La personne moderne peut se définir comme celle qui est socialement interpellée en vue de faire semblant, ne serait-ce que pour une période particulière, de ne pas vraiment appartenir à la société. Mais la désocialisation n’en reste pas moins seconde. Si profonde qu’ait été notre crise d’identité, nous n’avons cessé à aucun moment de rester des êtres sociaux, c’est-à-dire des individus qui ont dû apprendre et reproduire des jeux de langage et des pratiques. « Le sujet découvre avec surprise qu’il ne peut trouver les raisons pour lesquelles il choisit d’être moderne qu’à la condition d’avoir déjà choisi sans raisons cette identité moderne » (p. 165). Or, une fois acquis ce point crucial, on peut, si l’on suit la démarche de Descombes, commencer à aller très vite, puisque le terrain des pratiques a été reconquis. En généralisant la portée de la conclusion « sociologique » à laquelle nous avons été conduits, on parvient à l’idée que les individus ne se choisissent pas eux-mêmes ; il faut dire, moins dramatiquement, qu’ils ne choisissent que d’endosser telles fins particulières. De telle sorte qu’ils ne commencent rien, absolument parlant ; ils adhèrent à des façons de faire qui sont déjà données. On ne s’individue, on n’acquiert, donc, d’identité propre, que dans la société.

    #Philosophie #Individualisme #Nation #Communauté #identité #Débat #livres

    • Simondon, Individu et collectivité. Pour une philosophie du transindividuel, Muriel Combes
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4433

      Simondon est l’un des philosophes contemporains qui a eu la conscience la plus aiguë du nouage de l’#ontologie et de la #politique. Sous le nom de #transindividuel, il identifie le point de réversibilité par où celles-ci ne cessent de passer l’une dans l’autre. Ce qui est en question dans la compréhension d’un tel passage c’est la manière dont la vie, individuelle et collective est engagée dans la pensée.

      Ce livre est paru aux PUF en 1999. Cette maison d’édition a depuis décidé de pilonner les exemplaires dont elle était #propriétaire, conformément aux moeurs de l’antiproduction #capitaliste. Voici ce texte revenu au public :

      L’œuvre publiée de Gilbert Simondon ne comporte à ce jour que trois ouvrages. La majeure partie de cette œuvre est constituée par une thèse de doctorat soutenue en 1958 et publiée en deux tomes séparés par un intervalle de vingt cinq ans : L’individu et sa genèse physico-biologique (1964) et L’individuation psychique et collective (1989). Mais le nom de Simondon est pourtant attaché dans de nombreux esprits à l’ouvrage intitulé Du mode d’existence des objets techniques, porté à la connaissance du public l’année même de la soutenance de la thèse sur l’individuation.

      C’est à cette postérité de « penseur de la technique » que l’auteur d’un projet philosophique ambitieux visant à renouveler en profondeur l’ontologie a dû de se voir davantage cité dans des rapports pédagogiques sur l’enseignement de la technologie qu’invité dans des colloques de philosophie. Il est vrai qu’il voua la plus grande partie de son existence à l’enseignement, notamment dans le laboratoire de psychologie générale et de technologie qu’il fonda à l’université de Paris-V, et que son ouvrage sur la technique reflète souvent un point de vue explicite de pédagogue.

      Pourtant, même ceux qui ont vu dans sa philosophie de l’#individuation une voie de renouvellement de la métaphysique et lui rendent hommage à ce titre, la traitent davantage comme une source d’inspiration souterraine que comme une œuvre de référence. Gilles Deleuze, qui, dès 1969, cite explicitement L’individu et sa genèse physico-biologique dans Logique du sens et dans Différence et répétition, constitue à la fois une exception par rapport au silence qui accueillit l’œuvre de Simondon et le commencement d’une ligne de travaux - pas nécessairement philosophiques - qui trouveront chez Simondon une pensée à prolonger plutôt qu’à commenter. C’est ainsi qu’un ouvrage comme #Mille_Plateaux, de #Deleuze et #Guattari, s’inspire des travaux de Simondon plus largement qu’il ne les cite. Et qu’une philosophe des sciences comme Isabelle Stengers, mais aussi des sociologues ou psychologues du travail comme Marcelle Stroobants, Philippe Zarifian ou Yves Clot mettent en œuvre les hypothèses simondoniennes dans leurs champs de recherche respectifs.

      Nous voudrions ici explorer un aspect de la pensée de Simondon que les rares commentaires qu’elle a suscités ont laissé de côté, à savoir : l’esquisse d’une éthique et d’une politique adéquates à l’hypothèse de l’être #préindividuel. Cette éthique et cette politique se concentrent dans le concept de transindividuel, dont nous avons tenté de faire un point de vue sur la théorie de l’individuation dans son ensemble.

      Détacher Simondon de son identité de « penseur-de-la-technique », c’est là une condition nécessaire pour suivre le courant d’une pensée du #collectif qui va puiser à la source de l’affectivité sa réserve de transformation. C’est aussi ce qui permet de découvrir dans l’ouvrage sur la technique autre chose qu’une pédagogie culturelle. Du préindividuel au transindividuel par la voie d’un renouvellement de la pensée de la #relation, tel est un possible chemin dans la #philosophie de Simondon. C’est celui que nous avons emprunté.

      #individu (critique de la notion d’) #livre_en_ligne #bibliographie_en_ligne (partielle)

  • #Israël : tristes #législatives et #prostitution #médiatique !

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1602

    La question palestinienne : sans surprise !

    Les israéliens votent à droite, et il ne faut pas dire que c’est un choix #capitaliste ou argentier. Faute de subir l’accusation d’ #antisémitisme, il ne faut même pas parler des #banquiers qui soutiennent les parfaits « #Kiboutz ». Vivre avec un #climat de #guerre éternelle, en planifiant des attaques préventives contre l’ #Iran, le #Liban, en exécutant des individus isolés ou sans penser aux #enfants et même des #humanitaires venant aider les palestiniens, telle la réalité politique israélienne...

  • #Mauritanie : les #mineurs de l’acier sous #esclavage .

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1379

    #Grèves de #travailleurs, "JOURNALIA" : 3ème semaine pour des #disparités d’une autre époque.

    Les mineurs mauritaniens vivent leur « #Germinal », une #épopée de luttes syndicales, sans nul doute comparable à un combat pour l’affranchissement de l’esclavage #capitaliste. Deuxième semaine de manifestations dans la ville de Zouérate largement soutenues et suivies par les habitants.

  • #RIO+20 & les dépeceurs de l #Afrique

    http://goo.gl/w2rEy

    LES MEILLEURES #TERRES #AFRICAINES ENTRE LES MAINS DE LA PREDATION #CAPITALISTE.

    L’accaparement des terres agricoles, quand le continent noir n’a jamais connu de la distance dans sa course contre la menace permanente de #famine, tel est le nouvel assaut des pilleurs…

    En effet, il s’est greffé à l’effort des pays africains pour sortir du #sous-développement, les traditionnels néocolonialistes avides de matières premières et ressources naturelles leur permettant de multiplier leurs plus-values.

  • Alain Accardo, Bêtise à haut débit
    http://blog.agone.org/post/2012/01/21/Bêtise-à-haut-débit

    Le monde #capitaliste a toujours été générateur de vrais maux et de faux remèdes et ses vieilles recettes, remises au goût du jour, sont toujours efficaces : #diviser le peuple, dresser les travailleurs les uns contre les autres, attiser le racisme, détourner la colère sociale sur des boucs émissaires, rendre les malheureux responsables du malheur des autres, culpabiliser les pauvres. Et ça marche toujours, grâce à l’#imbécillité ambiante. Il suffit de lire les commentateurs d’Internet pour s’en convaincre et pour comprendre que si les premiers ennemis du peuple sont ceux qui vivent sous les lambris des salons bourgeois et des palais ministériels, il en est d’autres, non moins virulents, qui se trouvent dans le peuple lui-même et dont il n’y a aucune arrogance élitiste à dénoncer la malfaisance.