Nous ne sommes pas seuls
▻https://lundi.am/Nous-ne-sommes-pas-seuls
En 2016, en Argentine, pour lutter contre les épandages de pesticides sur les champs de soja...
Nous ne sommes pas seuls
▻https://lundi.am/Nous-ne-sommes-pas-seuls
En 2016, en Argentine, pour lutter contre les épandages de pesticides sur les champs de soja...
cette recension par Ernest London, Le bibliothécaire-armurier, de Nous ne sommes pas seuls est d’abord parue là
►http://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2021/06/nous-ne-sommes-pas-seuls.html
Un balbuzard bloque un chantier : saboter le capitalisme avec des non-humains
▻https://www.nouvelobs.com/idees/20210528.OBS44579/un-balbuzard-bloque-un-chantier-saboter-le-capitalisme-avec-des-non-humai
Le théologien Stéphane Lavignotte a lu « Nous ne sommes pas seuls » de Léna Balaud et Antoine Chopot, paru au Seuil. Pour lui, ce texte révèle un tournant de la pensée écologiste. Critique et extraits.
Sur la Loire, des naturalistes en lutte favorisent la venue d’un couple de balbuzards, espèce protégée, dont la présence bloque plusieurs mois par an le chantier d’un pont. Au Kirghizistan, des villageois sabotent la mainmise de l’État sur leurs moyens de subsistance en greffant en secret une forêt fruitière. En Argentine, des cultures OGM sont envahies par des super-mauvaises herbes, immunisées des pesticides par contamination génétique, des communautés paysannes en lutte contre Monsanto favorisant leur développement en lançant des bombes à graine. Ces exemples et d’autres rythment ce livre important dans les révolutions actuelles de la pensée écologiste.
#écologie_politique #livre #mise_au_travail #capitalocène #Léna_Balaud #Antoine_Chopot
« Nous ne sommes pas seuls » . Samedi 29 mai, le studio #radio de la Parole errante accueillait Léna Balaud et Antoine Chopot pour revenir sur les enjeux du " traité d’écologie politique terrestre" qu’ils viennent de publier.
▻https://laparoleerrantedemain.org/index.php/2021/05/31/rencontre-radiophonique-autour-du-livre-nous-ne-sommes-pas-se
Une recension, Ernest London, Le bibliothécaire-armurier
►http://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2021/06/nous-ne-sommes-pas-seuls.html
Léna Balaud et Antoine Chopot prennent ainsi le temps de déployer en permanence une analyse fine et complexe de différentes théories de l’écologie, pour tracer leur propre cheminement, relevant certaines impasses, confrontant certaines contradictions qui ouvrent de nouvelles voies entre plusieurs conceptions. Ainsi proposent-ils d’ « apprendre à quitter le centre, sans quitter la politique », « d’apprendre à combiner le geste de s’attaquer aux causes des menaces pesant sur la vie et les collectifs avec le geste d’intégration de la richesse d’êtres et de relations sur laquelle insistent les partisan·es d’un tournant non humain de la politique » : « Camarades, encore un effort pour devenir terrestres ! »
« Pour sortir de l’âge du capital, il ne s’agira pas de se débarrasser des seuls partisans de l’économie fossile, en prenant le pouvoir à leur place sur la base du même monde, et sur la base des mêmes infrastructures mais avec d’autres sources d’énergie “propres“. Il s’agira de démanteler l’agencement écopolitique d’humains et de non-humains qui entretient cet état du monde inhabitable. »
Covid-19, une maladie du « Capitalocène » ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/covid-19-une-maladie-du-capitalocene
Face à la multiplication de crises liées à la condition planétaire, dont le coronavirus est un avant-goût, certains craignent un effondrement à venir. Dans Basculements. Mondes émergents, possibles désirables.(La Découverte, 2021), Jérôme Baschet rejette cette idée d’effondrement, trop dépolitisée et déresponsabilisante à son goût, et préfère explorer, pour penser notre avenir, les basculements possibles.
#capitalocène #anthropocène #colapsologie #capitalisme #chiapas #communaux #jerome_baschet
Nous ne sommes pas seuls - Politique des soulèvements terrestres, Léna Balaud, Antoine Chopot
▻https://www.seuil.com/ouvrage/nous-ne-sommes-pas-seuls-lena-balaud/9782021426304
Que devient la « politique » lorsque des paysannes et des écologistes disséminent des graines de plantes résistantes aux herbicides dans les monocultures d’OGM pour en saboter les rendements ? Lorsque des naturalistes en lutte invitent un couple de balbuzards pêcheurs à protéger un fleuve menacé par un énième projet inutile et imposé ? Lorsque des villageois kirghizes échappent à la mainmise de l’État sur leurs moyens de subsistance en greffant en secret une forêt fruitière ?
D’autres manières de faire, de se défendre, de résister, nous devancent, nous déstabilisent et nous renforcent : des manières animales, végétales, sylvestres, microbiennes, fongiques... Nos alliés sont multiformes, considérablement plus nombreux et divers que ce que notre imagination laisse entrevoir.
Si nous sommes bien les seuls responsables d’un choix concerté de cibles et de stratégies contre les causes du ravage et des inégalités, nous ne sommes pas les uniques acteurs du changement que nous souhaitons voir advenir. Appel à refuser la mise au travail de la planète, ce traité d’écologie politique terrestre ouvre de nouveaux horizons pour agir avec la nature contre ceux qui l’effondrent.
#Livre #mise_au_travail #écologie_politique #capitalocène #Léna_Balaud #Antoine_Chopot
Comment les super-riches payent pour échapper à la crise climatique
▻https://www.novethic.fr/actualite/economie/isr-rse/comment-les-super-riches-payent-pour-echapper-a-la-crise-climatique-149206.
« Quelle que soit la menace, nos abris sont construits et conçus pour résister ou atténuer à peu près tout, du changement de pôles aux éruptions de volcans, en passant par les tremblements de terre, les tsunamis, les pandémies, les explosions nucléaires, les catastrophes biologiques ou chimiques, le terrorisme et même une anarchie généralisée », lit-on sur le site. Vivos a également équipé ses bunkers de filtres pour contrer les fumées des incendies aux alentours. « Dehors, mec, tu pouvais sentir la fumée. Mais à l’intérieur de leurs bunkers, les gens ont dit qu’ils ne la sentaient pas », explique au Financial Times Dantes Vicino, directeur exécutif de la société qui a testé les filtres lors d’incendies dans le Wyoming. D’autres sociétés proposent aussi des systèmes de refroidissement, calqués sur les gilets pare-balles, qui se portent sous les vêtements.
Ces pratiques permettant d’échapper aux impacts de la crise climatique ont un coût très élevé, accessible seulement à une partie de la population. Pour Abdul El-Sayed, épidémiologiste et ancien commissaire à la santé de la ville de Détroit, si les riches « quittent un système » c’est qu’il est cassé pour l’ensemble de la population. « C’est juste que tout le monde n’a pas les moyens de sortir du système », dénonce-t-il dans le FT.
après eux... des luges !
►https://seenthis.net/messages/715011
▻https://terravivos.com
ping @sinehebdo
Merci de l’avoir rajouté à la liste des solutions #survivalistes d’#après-catastrophe, j’allais le faire !
Je l’ajouterai plus tard à la quatrième compilation #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène :
►https://seenthis.net/messages/818991
Changement climatique : le littoral normand submergé en 2100 ?
▻https://www.leparisien.fr/environnement/changement-climatique-le-littoral-normand-submerge-en-2100-14-12-2020-841
Beaucoup plus détaillé ici :
300 millions de personnes menacées par la montée des océans d’ici 2050
Reporterre, le 30 octobre 2019
►https://seenthis.net/messages/808835
En France, et dès 2050 : la côte nord française (Dunkerque, Calais, Berck...), Dieppe, Le Havre et le long de la Seine jusqu’à Rouen, Deauville, Cabourg, une partie du Cotentin (oui, les centrales nucléaires), le Mont Saint Michel et tout autour, Saint Malo, l’Ile de Bréhat, l’Ile de Batz, l’Ile Molène, L’Ile de Sein, Roscoff et toute la côte nord, Brest, Lorient, Guérande, toute l’embouchure de la Loire, de Saint Nazaire à Nantes et au delà, Noirmoutiers et toute la côte en face, une partie de l’Ile de Ré et de l’Ile d’Oléron, La Rochelle, toute la région autour de Rochefort, l’Embouchure de la Garonne avec pas mal de vignobles (Saint Estèphe, Pauillac, Margaux...), jusqu’à Bordeaux et autour, le bassin d’Arcachon, Bayonne...
#eau #océans #cartographie #climat #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Bienvenue dans le passé. Autonomie de la nature, combustibles fossiles et Capitalocène, Davide Gallo Lassere, CONTRETEMPS [À propos des travaux d’Andreas Malm]
▻https://www.contretemps.eu/capitalisme-ecologie-climat-anthropocene-ecosocialisme
La thèse de Malm est que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), même si elles ne sont pas immédiatement rattachées à l’extraction et à la circulation d’énergies fossiles, ont joué un rôle incontournable pour combattre/récupérer les mouvements sociaux qui ont mis à mal l’ancien régime socio-énergétique et qu’elles exercent au sein du cycle actuel une puissance constituante. Encore une fois, les luttes qui ont entraîné la crise de l’ancien régime d’accumulation sont liées par un double nœud au développement du nouveau système techno-énergétique. La dégénération en cours des équilibres atmosphériques est en effet directement proportionnelle au boom des délocalisations des usines occidentales dans le Sud-est asiatique ; et cette reconfiguration des chaines globales des marchandises, dont un des objectifs prioritaires a consisté en la dissolution des concentrations ouvrières de l’époque keynésienne et fordiste, n’aurait jamais été praticable sans le travail de connexion et de coordination rendu possible par les NTIC.
La Fin de la mégamachine. Sur les traces d’une civilisation en voie d’#effondrement
Énorme succès à l’étranger, ce livre haletant nous offre enfin la clé de compréhension des #désastres climatiques, écologiques, pandémiques et économiques contemporains. Accuser Sapiens, un humain indifférencié et fautif depuis toujours, est une imposture. Notre histoire est sociale : c’est celle des structures de #domination nées il y a cinq mille ans, et renforcées depuis cinq siècles de #capitalisme, qui ont constitué un engrenage destructeur de la Terre et de l’avenir de l’humanité, une #mégamachine.
Mais ces forces peuvent aussi être déjouées et la mégamachine ébranlée. Alors que les #alternatives ne manquent pas, quel déclic nous faut-il pour changer de cap et abandonner une voie manifestement suicidaire ? La réponse est dans ce récit. Car seul celui qui connaît sa propre histoire peut être capable de l’infléchir.
►https://www.seuil.com/ouvrage/la-fin-de-la-megamachine-fabian-scheidler/9782021445602
#livre #collapsologie #dominations
Fabian Scheider était aujourd’hui l’invité de Le temps du débat (le pire est-il déjà arrivé ?) avec #Catherine_Larrere (pour qui les théories de l’effondrement résultent et produisent de l’impuissance politique)
France culture publie également une tribune de #Fabian_Scheidler : « Il faut démonter le capitalisme mondial »
▻https://www.franceculture.fr/societe/fabian-scheidler-il-faut-demonter-le-capitalisme-mondial
Fonte sans précédent de la calotte glaciaire
Claude Gauvreau, Actualités UQAM, le 1er octobre 2020
▻https://www.actualites.uqam.ca/2020/groenland-fonte-sans-precedent-calotte-glaciaire
« Un tel scénario conduirait à une hausse de près d’un centimètre du niveau de la mer chaque année, ce qui entraînerait des répercussions dévastatrices pour les zones côtières de la planète », souligne la professeure du Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère Anne de Vernal, qui fait partie de l’équipe de recherche. Celle-ci regroupe quelque 20 spécialistes dans les domaines de la modélisation climatique, de la géomorphologie, de la télédétection et de la paléoclimatologie, provenant principalement d’universités américaines.
L’an dernier, la calotte glaciaire a perdu plus de 500 milliards de tonnes, un record, contribuant pour 40 % à la montée du niveau de la mer en 2019.
Article original :
Rate of mass loss from the Greenland Ice Sheet will exceed Holocene values this century
Jason P. Briner, Joshua K. Cuzzone, Jessica A. Badgeley, Nicolás E. Young, Eric J. Steig, Mathieu Morlighem, Nicole-Jeanne Schlegel, Gregory J. Hakim, Joerg M. Schaefer, Jesse V. Johnson, Alia J. Lesnek, Elizabeth K. Thomas, Estelle Allan, Ole Bennike, Allison A. Cluett, Beata Csatho, Anne de Vernal, Jacob Downs, Eric Larour & Sophie Nowicki. Nature 586:70–74 (2020)
▻https://www.nature.com/articles/s41586-020-2742-6
On l’ajoutera à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
[vidéo] L’homme a mangé la Terre | de Jean-Robert Viallet
▻https://www.youtube.com/watch?v=Udwm_YQGV7Y
De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène (ou l’ère de l’Homme) et de la déterioration continue de la planète. Un film de Jean-Robert Viallet (France, 2019, 1h38), a vec la collaboration à l’écriture de Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz. D’après « L’événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous », Éditions du Seuil. Source : Relevé sur le Net...
Écologie ou/et économie, la culture et ses sponsors. Des échanges polémiques, parus en août dans la revue Terrestres, qui questionnent le moment qui est le nôtre, ainsi que la place de « la culture » — et de l’amitié — au sein de celui-ci.
Quelle culture voulons-nous nourrir ? par Isabelle Fremeaux et John Jordan
▻https://www.terrestres.org/2020/08/04/quelle-culture-voulons-nous-nourrir
Lettre ouverte sur l’amitié et appel à déserter le forum Agir Pour Le Vivant, ayant lieu à Arles du lundi 24 août au dimanche 30 août.
[... Nous vous écrivons en amis, pas en ennemis. Nombre de vos idées et de vos écrits nous ont souvent servi d’ancrage dans les tempêtes qui se déchaînent en cette époque vacillante. Nous avons rencontré certain-e-s d’entre vous, avec qui nous avons partagé notre passion pour la protection du vivant. Plusieurs nous ont rendu visite sur la zad (Zone à défendre) de Notre-Dame-de-Landes, apportant votre soutien à la lutte victorieuse contre un aéroport climaticide. Nous avons croisé d’autres d’entre vous lors de festivals et de forums où nous présentions nos travaux respectifs. Nous partageons la même maison d’édition avec d’autres encore, et nous avons hâte de rencontrer en personne celles et ceux dont les chemins n’ont pas encore croisé les nôtres. Mais malheureusement, cela ne se produira pas en ce mois d’août, dans la chaleur estivale de la ville d’Arles, lors du forum Agir pour le vivant, car nous n’y viendrons pas. Cette lettre ouverte Quelle culture voulons-nous nourrir ? vous invite à vous aussi incarner ce refus, afin qu’il devienne une désertion collective. L’amitié implique toujours des choix et des conséquences et cette lettre ouverte traite de l’art de choisir de bonnes relations.
2020 nous a propulsé-e-s dans une bataille d’imaginaires aux proportions rarement connues dans l’histoire : La vie ou l’économie d’abord ? Retour à la normale ou non ? C’est une bataille où non seulement les façons dont nous percevons la vie et coexistons avec elle sont plus que jamais en jeu, mais où une grande partie du vivant pourrait être confrontée à une précarité extrême, à des expulsions et à une extinction massive dans les prochaines décennies. Dans toute bataille, il est impératif de choisir ses ami-e-s et l’événement Agir Pour le Vivant nous semble emblématique de ce type de choix. Le programme paraît irrésistible, toutes les bonnes questions sont posées, avec les bons mots et les bons imaginaires. Pourtant, cet événement est soutenu par des alliés profondément problématiques pour quiconque se soucie du vivant : la plupart des « partenaires » (un terme qui se rapporte autant à nos amours qu’à ceux avec qui nous faisons affaire, un terme bien plus chaleureux que « sponsors »…) font partie de la logique délétère qui ne cesse de traiter le vivant comme n’ayant de valeur que si celle-ci peut être calculée comme une marchandise ou un service au sein du marché.
Cette logique est celle de l’extractivisme5, des enclosures6, de l’externalisation et de l’extra-territorialité. En somme, c’est la logique même du capitalisme, le contraire de la logique des Communs qui, elle, est la forme de vie que nous nous efforçons de développer et que nous partageons probablement avec la plupart d’entre vous.
Comme nous l’a proposé Donna Haraway, l’une des clés de cette période de déconstruction du système consiste à générer des « parentés dépareillées » ( make kin ). Il faut nous rappeler qu’il ne s’agit pas seulement de reconstruire nos rapports avec les mondes « plus qu’humains », mais aussi de choisir en toute conscience avec qui nous lions des amitiés dans la lutte pour que la vie continue à vivre et prospérer malgré la guerre que lui mène l’économie. [...]
« Nous sommes plus que jamais confrontés à la sensibilité et à la fragilité de la Terre » claironne l’élégant site web éco-pop d’Agir pour le Vivant, (www.agirpourlevivant.fr), un forum qui « entend présenter des solutions, oser des expérimentations et contribuer à l’écriture de nouveaux récits… » en vue d’ « une nouvelle conscience en faveur de la biodiversité ». L’événement, qui doit durer une semaine, est organisé par Actes Sud, l’une des plus grandes maisons d’édition francophones. Sa directrice, Françoise Nyssen, est devenue célèbre pour avoir été nommée en 2018 Ministre de la Culture par un banquier devenu Président (Emmanuel Macron) et avoir dû démissionner peu de temps après à cause de « l’affaire de la mezzanine ».
En faisant défiler la page d’accueil du site jusqu’en bas, après la liste d’illustres intellectuel-le-s et artistes, on découvre 26 logos de « partenaires ». Parmi ces logos, il y a ceux d’institutions financées par des fonds publics (Office du tourisme d’Arles, Parcs Naturels Régionaux de France), ceux de media libéraux (Libération, Kombini), ceux d’entreprises semi-publiques (Banques des Territoires ou Compagnie National du Rhône)… Les autres logos sont ceux de multinationales privées telles que BNP Paribas ou du cabinet de gestion financière Mirova. Le logo du forum est une sorte d’hybride inter-espèces arbre-humain, qui court à perdre haleine, pour, nous semble-t-il, fuir cet événement et la toxicité de ses entreprises partenaires.
La meilleure manière de comprendre ces partenariats n’est pas tant de les voir comme des entités qui soutiennent le forum mais plutôt l’inverse : c’est le forum qui rend crédible leur mensonge selon lequel elles se soucient de toute autre chose que de faire des profits, en détruisant des vies humaines et non-humaines si nécessaire. Il ne s’agit pas d’argent propre ou sale, mais d’une toute autre monnaie d’échange : la confiance et la valeur qu’on lui accorde.
Quel trouble voulons-nous habiter ? Réponse à Isabelle Fremeaux et John Jordan - Baptiste Morizot, Estelle Zhong Mengual
▻https://www.terrestres.org/2020/08/12/quel-trouble-voulons-nous-habiter-reponse-a-isabelle-fremeaux-et-john-jo
Votre lettre est magnifique, parce qu’animée par les passions politiques les plus généreuses. Vous auriez pu dire : « Monstres, quel monde pérennisez-vous en ne boycottant pas ce festival ! ». Vous dites : « Quelle culture voulons-nous nourrir ? », et bien sûr, on nourrit, on favorise toujours en contre, mais ce n’est déjà plus le même monde qu’on ouvre, ni la même tonalité de relations. On ne retrouve pas non plus dans votre lettre les sophismes par glissement si courants dans les textes bassement polémiques1. Ce qui est convaincant, c’est que ce n’est pas une critique abstraite et vague du « système » qui vouerait tout contact avec de l’argent aux gémonies : dans votre analyse précise, ce n’est pas le fait que BNP Paribas soit une banque qui rend tout ça condamnable, mais le fait documenté qu’elle soit le plus grand investisseur européen dans les énergies fossiles. Ces pratiques sont objectivement contradictoires avec le mot d’ordre du festival. Cela mérite vraiment attention, cette affaire.
Quelle lettre revigorante, quelle belle discorde qui nous force à penser, dans un événement qui aurait pu être feutré et tristement consensuel ! Pour tout ça, merci.
L’AMITIÉ
Néanmoins, nous ne boycotterons pas ce festival. La première raison, d’abord, pour ne pas parer ce message des faux atours de la pure rationalité idéologique : c’est l’amitié. Pour plusieurs d’entre nous, c’est notre éditeur qui organise ce festival, il y joue un rôle central, or c’est lui qui nous permet de produire des effets par l’écriture, et c’est aussi là que nous nous sentons utiles à la cause. Or, chez cet éditeur et sa nébuleuse d’auteurs, nombre d’entre eux sont devenus des amis, et ce sont ces amis qui nous ont invités. Ils nous ont invités à parler avec des amis, qui défendent des projets forts et des idées radicales que nous défendons aussi. Donc, par loyauté tranquille envers cette nébuleuse d’amis, nous refusons de répondre au problème réel que vous pointez (le risque de participer au greenwashing de BNP Paribas) par un boycott symbolique, à notre sens sans effectivité. Le boycott n’est pas la seule réponse possible à ce trouble, voici notre ligne.
Nous confessons ce faisant la faiblesse de faire passer nos amitiés réelles, de vivant à vivant, avant les gestes abstraits et définitifs contre des ennemis de principe, ce qui fait de nous de piètres Saint-Just, entre autres impuissances.
Et oui, ce faisant, il faut habiter dans le trouble de cette phrase si juste de votre lettre : « Les amis de nos amis ne sont pas toujours nos amis ».
LA LIMITE DU BOYCOTT
Votre lettre ouvre un débat, parce qu’il ne s’agit pas d’une leçon de morale, mais d’une réflexion de stratégie politique. Parlons donc stratégie.
Cinq questions en marchant à celles et ceux qui ont décidé de rester à Agir pour le vivant , par Isabelle Fremeaux et John Jordan
▻https://www.terrestres.org/2020/08/23/cinq-questions-en-marchant-a-celles-et-ceux-qui-ont-decide-de-rester-a-a
Commençons par la célébration et la joie. La joie que les mots aient mené à l’action comme cela devrait toujours être le cas. Cette action c’est le retrait d’un des sponsors d’ Agir pour le Vivant qui a dû se retirer et a ainsi libéré le forum d’un de ses liens toxiques. Le logo de BNP Paribas a été retiré du site et son argent va apparemment être restitué. “Nous tenons à les remercier ici pour leur engagement en faveur du vivant” dit la page du site du forum couverte de logos. Pour BNP Paribas, cet “engagement pour le vivant” aurait coûté 20 000 euros ( c’est à dire 7,4 % du budget total de 270 000 euros du festival, comme nous l’a appris l’article du journal local l’Arlésienne sur cette controverse2). Pour une entreprise dont les revenus s’élèvent à 44,6 milliards d’euros et les bénéfices à 8,17 milliards en 2019, un tel investissement est une goutte d’eau dans l’océan, mais leur recul est significatif. Ce qui est tout aussi significatif pour nous, c’est que leur personnel ne sera pas présent au forum, ni dans les présentations publiques, ni dans les “ateliers de travail” à huis clos réunissant PDG et stratèges des financeurs, tels que L’empreinte naturelle des entreprises (non accessible au public, même ceux qui auront déboursé 50 euros pour leur pass d’entrée, et non visible sur le site web d’Agir pour le vivant).
Cette victoire n’est pas isolée. En effet, ces dernières années, nombre d’institutions culturelles se sont libérées de tels financeurs toxiques. Rien qu’au Royaume-Uni, la Tate Gallery et la Royal Shakespeare Company se sont débarrassées du sponsoring de British Petroleum, le Science Museum, le National Theatre et la National Gallery ont mis fin à leur relation avec Shell, le festival de science d’Édimbourg a rompu ses liens avec ExxonMobil et Total. Aux Pays-Bas, le musée d’art néerlandais Mauritshuis, le musée des sciences et de la culture Museon et, le musée Van Gogh d’Amsterdam, n’accepteront plus le financement de Shell.
Bien sûr, aucune de ces institutions n’a fait tout cela volontairement, elles ont changé de politique et ont lâché leurs amis grâce aux inconfortables lettres qui leur ont été écrites, et surtout parce que des gens ont incarné leurs idées et mis leur corps en jeu, souvent par des protestations et perturbations pleines de créativité et de beauté3. Nombre de ces corps désobéissants étaient des artistes, des intellectuel-le-s et des chercheur-euse-s qui, en entrant en conflit avec ces institutions, mordaient la main qui les nourrit. Mais il-le-s ont décidé que leur capital culturel comptait moins que la perpétuation d’une culture de résistance contre ceux qui, comme l’écrit Donna Haraway, “greenwash les exterminateurs4“.
L’autre chose qui nous réjouit, c’est que certains participants ont choisi de déserter, dont l’écrivain afro-européen Dénètem Touam Bona et le jardinier Gilles Clément. Nous parlons ici de joie, pas en tant que “satisfaction des choses comme elles sont”, ainsi que le dit Silvia Federici, mais comme “le fait de ressentir la puissance et les capacités grandir en soi et chez celles et ceux qui nous entourent. C’est un ressenti, une passion, qui naît d’un processus de transformation et d’évolution … vous ressentez que vous avez le pouvoir de changer et vous vous sentez changer à travers ce que vous faites, ensemble, avec d’autres gens. Ce n’est pas une façon d’acquiescer à ce qui existe.”5. Pour nous, cette capacité à transformer nos vies et les mondes dans lesquelles elles se déploient est au coeur de la résistance collective et de la construction de formes de culture et de vie qui affirment le vivant.
Dans leur lettre ouverte Quel trouble voulons-nous habiter ? , une autre des conditions que Baptiste Morizot, Estelle Zhong Mengual et leurs amis (dont Rob Hopkins, Cyril Dion, Nancy Huston et Vinciane Despret) ont posées aux organisateurs du festival afin de ne pas déserter, était que tous les logos des entreprises soient retirés des supports de communication du forum. Nous écrivons cette réponse près d’une semaine plus tard, et non seulement les logos sont toujours présents sur le site, mais ils sont maintenant au nombre de 33, alors qu’il n’y en avait que 26 lorsque la première lettre a été écrite. Ce qui est surprenant et quelque peu absurde, c’est qu’alors qu’une banque est partie, une autre est entrée : le Crédit du Nord, qui est entièrement détenu par la Société Générale, de loin le plus grand bailleur de fonds du gaz de schiste nord-américain (depuis la signature de l’accord de Paris en décembre 2015, plus de 11 milliards d’euros ont été injectés dans cette industrie mortifère. Quelle est la différence entre la Société Générale et BNP Paribas ?
Nous ne voulons ennuyer personne avec une autre cartographie de sponsors vénéneux. Mais pour changer une chose, il faut connaître la texture de cette chose. Il nous semble que nous devons être à l’écoute et profondément sensibles aux détails spécifiques des situations et des relations particulières dans lesquelles nous sommes impliqué-e-s. Une telle compréhension située nous permet d’avancer en fonction de ce qui est requis à ce moment-là. Pour nous, c’est la clé de l’éthique. Nous ne nous intéressons pas à ces vieilles formes de radicalisme rigide qui tentent de contrôler les choses, mais nous nous efforçons de renforcer nos capacités à rester réactif-ve-s face aux situations changeantes et à ouvrir des espaces communs qui favorisent la transformation mutuelle. L’objectif est de nous sentir plus vivant-e-s ensemble.
Nous ne ressentons certainement pas de joie lorsque nous voyons que toutes les autres entreprises restent et que les nouveaux logos comprennent Faber et Novel – une entreprise de “talent et technologie” comptant Total parmi ses clients ; la Fondation Yves Rocher, qui expose ses travailleur-euse-s sous payé-e-s aux pesticides et a récemment licencié 132 travailleuses turques parce qu’elles avaient rejoint un syndicat ; et enfin, les grands pollueurs d’espace public et d’imaginaires, la plus grande entreprise de publicité urbaine du monde – JC Decaux.
BNP Paribas est-il ici l’arbre qui cache la forêt ?
#Écologie #économie #greenwashing #capitalocène #culture #sponsors
... ces dernières années, nombre d’institutions culturelles se sont libérées de tels financeurs toxiques. Rien qu’au Royaume-Uni, la Tate Gallery et la Royal Shakespeare Company se sont débarrassées du sponsoring de British Petroleum, le Science Museum, le National Theatre et la National Gallery ont mis fin à leur relation avec Shell, le festival de science d’Édimbourg a rompu ses liens avec ExxonMobil et Total. Aux Pays-Bas, le musée d’art néerlandais Mauritshuis, le musée des sciences et de la culture Museon et, le musée Van Gogh d’Amsterdam, n’accepteront plus le financement de Shell.
Une tentative de forcing du dimanche pour attirer l’attention sur ce débat de qualitay.
La meilleure manière de comprendre ces partenariats n’est pas tant de les voir comme des entités qui soutiennent le forum mais plutôt l’inverse : c’est le forum qui rend crédible leur mensonge selon lequel elles se soucient de toute autre chose que de faire des profits, en détruisant des vies humaines et non-humaines si nécessaire.
Pour des forêts plus résilientes
Jean-François Ducharme, Actualités UQAM, le 1er septembre 2020
▻https://www.actualites.uqam.ca/2020/gestion-forestiere-mal-adaptee-changements-climatiques
La baisse de diversité est aussi associée à une perte de connectivité fonctionnelle – le degré de connexion entre les arbres sur le plan de leurs composantes, de leur répartition spatiale et de leurs fonctions écologiques. La connectivité assure le fonctionnement et la stabilité des écosystèmes en permettant, par exemple, le déplacement des animaux ou le déroulement d’un processus écologique.
Article original :
Network analysis can guide resilience‐based management in forest landscapes under global change
Marco Mina, Christian Messier, Matthew Duveneck, Marie‐Josée Fortin, Núria Aquilué, Ecological Applications, 2020
▻https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/eap.2221
#Forêt #Arbres #biodiversité #Québec, mais aussi à rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Après la chute
Julie Bernier, Les Glorieuses, le 14 août 2019
▻https://lesglorieuses.fr/juliebernier/?v=11aedd0e4327
Aujourd’hui nous sommes le 29 décembre 2070, et je te souhaite un joyeux anniversaire. J’ai, enfin tu as, enfin nous avons 75 ans ! Je sais que t’es très étonnée de recevoir cette lettre parce que – bah déjà je t’écris du futur et c’est pas chose courante – mais aussi parce que tu ne pensais pas vivre si longtemps. Eh bien félicitations, tu l’as fait !
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
300 000 ans pour en arriver là (1/3)
▻https://lundi.am/300-000-ans-pour-en-arriver-la-1-3
Grégory Jarry et Otto T., déjà auteurs d’une « Petite histoire des colonies françaises » en 5 tomes, viennent de publier « 300 000 ans pour en arriver là » aux éditions FLBLB. Nous en publions cette semaine la 1re partie.
« Quand on met le monde actuel en équation, on se rend compte que toutes les courbes qui désignent des trucs horribles (réchauffement climatique, disparition des espèces, déforestation, etc) sont des exponentielles. Exponentielles, ça veut dire que ça va de plus en plus vite et que rien semble pouvoir stopper l’emballement. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les scientifiques qui travaillent sur ces questions se mettent-ils tous en arrêt de travail pour dépression nerveuse ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons besoin de réfléchir à l’histoire de l’humanité, aux 290 000 ans durant lesquels nous avons été chasseurs-cueilleurs et aux 10 000 ans depuis lesquels nous sommes agriculteurs. Et si l’agriculture avait été une grosse catastrophe comparable à la météorite qui a fait disparaître les dinosaures ? Et si, pour justifier le passage à l’agriculture qui les arrangeaient bien, les dominants au fil des siècles avaient inventé un discours, quasiment une religion, dont les « sciences économiques » serait le modèle le plus abouti ? Et si, en fin de compte, un système nécessitant de grandes quantités d’énergie était toujours voué à l’effondrement ?
Dit comme ça, on se demande à quoi ça sert de se poser toutes ces questions, puisque tout semble fichu. Mais en fait peut-être pas. Ou pas complètement. Enfin on vous dit pas, vous aurez la surprise à la fin. »
Pour lire les épisodes suivants :
▻https://lundi.am/300-000-ans-pour-en-arriver-la-2-3
▻https://lundi.am/300-000-ans-pour-en-arriver-la-3-3
Mais on peut aussi le trouver en librairie ...
à ajouter à la compilation #archéologie :
►https://seenthis.net/messages/633249
Global deforestation accelerates during pandemic | Financial Times
▻https://www.ft.com/content/b72e3969-522c-4e83-b431-c0b498754b2d?segmentid=acee4131-99c2-09d3-a635-873e61754
Forests have been razed at an alarming rate across Asia, Africa and Latin America during the coronavirus pandemic, according to new research, as environmental law enforcement has been sidelined and villagers have turned to logging for income in parts of the tropical world.
Since the start of the coronavirus pandemic, forest loss alerts have increased by 77 per cent compared to the average from 2017-2019, according to data from Global Land Analysis and Discovery (GLAD) — a worldwide warning system for the depletion of tree cover — and compiled by conservation body WWF Germany.
#coronavirus #stratégie_du_choc
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Deforestation in the Amazon is drying up the rest of Brazil: Report
▻https://news.mongabay.com/2020/08/deforestation-in-the-amazon-is-drying-up-the-rest-of-brazil-report
Over the past two years, drought has severely affected much of Brazil. According to a bulletin from the National Center for Monitoring and Alerts on Natural Disasters (Cemaden), an agency of the Ministry of Science, Technology, Innovations and Communications, rainfall has been below historical averages in the center-west, south and part of the southeast regions of the country, including in the state of São Paulo.
The phenomenon became more evident in 2012. “Severe drought started in the northeast and lasted almost seven years,” says Cemaden researcher Adriana Cuartas. “Then, in 2014, water supply was in critical conditions in the Greater São Paulo area. Now the focus of concerns turns to the south, where rainfall has been below average for almost two years.”
Scientist Antônio Donato Nobre, author of the report “The Future Climate of Amazonia,” is emphatic: “South America is drying up as a result of the combined effects of deforestation and climate change.”
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Climat : la dernière plateforme glaciaire de l’Arctique canadien s’est effondrée
▻https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-la-derniere-plateforme-glaciaire-de-l-arctique-canadien-s-est-ef
C’est une nouvelle conséquence du réchauffement climatique en cours. La dernière plateforme glaciaire intacte de l’Arctique canadien s’est effondrée, perdant plus de 40% de sa superficie en seulement deux jours fin juillet, ont annoncé jeudi 6 août des chercheurs. La plateforme de glace Milne se trouve à la lisière de l’île d’Ellesmere, dans le territoire peu peuplé du Nunavut, dans le nord du Canada.
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Arctic Sea Ice Shrank To Record Lows In July
▻https://www.bloombergquint.com/global-economics/climate-news-arctic-sea-ice-shrinks-to-lowest-ever
Ice covering the Arctic Ocean reached the lowest level since at least 1979 for July as temperatures spiked in the region, leaving large stretches of Russia’s Siberian coast mostly ice-free.
Sea ice extent in the Arctic last month was 27% below the average set between 1981 and 2020, the lowest level ever recorded, with the previous July low set in 2012, according to a monthly report by Europe’s Copernicus agency.
The Arctic, which is warming more than twice as fast as the rest of the planet, has endured a heatwave through spring and summer that saw record-high temperatures, an early start of the fire season and the opening up of usually frozen sea routes to shipping companies.
Satellite readings show ice-free conditions almost everywhere along the so-called Northern Sea Route, which spans through Russia’s northern coast. The region shows the highest levels of ice melting and also the highest temperatures for the Arctic region in July, compared to the historical average, Copernicus said. Ice begins melting in the Arctic as spring approaches in the northern hemisphere,
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Italie : un glacier du Mont Blanc menace de se détacher, évacuations en cours - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/060820/italie-un-glacier-du-mont-blanc-menace-de-se-detacher-evacuations-en-cours
Un fragment d’un glacier des Grandes Jorasses, dans la partie italienne du massif du Mont Blanc, menace de s’effondrer du fait de la chaleur, nécessitant l’évacuation de plusieurs dizaines de résidents et touristes dans la zone, ont annoncé jeudi les autorités locales.
Un volume de glace estimé à 500.000 mètres cube serait sur le point de se détacher du glacier de Planpincieux, sur le territoire de la commune de Courmayeur, indique une ordonnance de cette municipalité de la région du Val d’Aoste située près de la frontière avec la France.
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
A Quarter of Bangladesh Is Flooded. Millions Have Lost Everything. - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2020/07/30/climate/bangladesh-floods.html
Torrential rains have submerged at least a quarter of Bangladesh, washing away the few things that count as assets for some of the world’s poorest people — their goats and chickens, houses of mud and tin, sacks of rice stored for the lean season.
It is the latest #calamity to strike the delta nation of 165 million people. Only two months ago, a cyclone pummeled the country’s southwest. Along the coast, a rising sea has swallowed entire villages. And while it’s too soon to ascertain what role climate change has played in these latest floods, Bangladesh is already witnessing a pattern of more severe and more frequent river flooding than in the past along the mighty Brahmaputra River, scientists say, and that is projected to worsen in the years ahead as #climate change intensifies the rains.
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Réchauffement climatique : comme prévu il y a trente ans, la machine s’emballe dans le cercle arctique
▻https://www.franceculture.fr/environnement/rechauffement-climatique-comme-prevu-il-y-a-trente-ans-la-machine-semb
La Sibérie vit une vague de chaleur sans précédent depuis l’hiver dernier avec des températures moyennes supérieures de 6 degrés à la normale. L’Arctique se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste de la planète et le constat se vérifie via tous les indicateurs : thermomètre mais aussi fonte du pergélisol et de la banquise (deux fois plus vite que la moyenne 1980-2010 d’après la NSIDC, le National Snow and Ice Data Center aux États-Unis) ou encore les incendies, qui auraient libéré 59 mégatonnes de CO2 dans l’atmosphère contre 53 l’an dernier d’après Copernicus, programme européen d’observation de la Terre.
Les scientifiques ont identifié depuis longtemps que les variations climatiques étaient plus intenses au pôle Nord mais la persistance de ce phénomène sur plusieurs mois en impressionne plus d’un. C’est le cas de Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS et climatologue, qui nous explique les ressorts de ce réchauffement prononcé dans le grand nord.
Une équipe de 25 chercheurs du Programme mondial de recherche sur le climat est parvenue à affiner les probabilités de plusieurs scénarios concernant le réchauffement climatique.
Si rien n’est fait dès maintenant, il sera quasiment impossible de contenir ce réchauffement en dessous de 2 °C.
▻https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/chronique/191092/changement-climat-gaz-carbonique-chronique-renaud-manuguerra-gagne
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Sibérie : la vague de chaleur et les incendies libèrent du méthane qui risque de rendre « hors de contrôle » le changement climatique, alerte un membre du GIEC
▻https://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/siberie-la-vague-de-chaleur-et-les-incendies-liberent-du-methane-qui-ri
Est-ce que cette partie du monde se réchauffe plus vite que le reste de la planète ?
François Gemenne : Elle se réchauffe à peu près deux fois plus vite que le reste du monde. Et l’anomalie de température est vraiment très particulière. Depuis le début de l’année, on a une vague de chaleur très importante, avec des températures cinq degrés supérieures à la normale et même 10 degrés supérieures au mois de juin.
shit, ventilateur, toussa toussa.
#climat #changement_climatique #permafrost (ou plutôt frost) #méthane #Sibérie #emballement_climatique
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Une fuite active de méthane détectée depuis les fonds marins de l’Antarctique inquiète les scientifiques
▻https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/une-fuite-active-de-methane-detectee-depuis-les-fonds-marins-de-l-antar
Une découverte qui inquiète. La première fuite active de méthane depuis des fonds marins en Antarctique a été révélée par des scientifiques de l’environnement dans la revue Proceedings of the Royal Society B (article en anglais), mercredi 22 juillet. Les chercheurs ont également découvert que les microbes qui consomment normalement ce puissant gaz à effet de serre avant qu’il n’atteigne l’atmosphère n’étaient arrivés en petit nombre qu’après cinq ans, permettant au gaz de s’échapper.
Cette fuite active a été repérée pour la première fois par hasard par des plongeurs en 2011 sur un site de 10 mètres de profondeur, connu sous le nom de Cinder Cones dans le détroit de McMurdo. Mais il a fallu attendre 2016 pour que les scientifiques retournent sur le site et l’étudient en détail, avant de commencer les travaux de laboratoire.
Une perspective « incroyablement inquiétante »
Les spécialistes pensent que de grandes quantités de méthane sont stockées sous le fond des mers autour de l’Antarctique. Le gaz pourrait commencer à s’échapper au fur et à mesure que la crise climatique réchauffe les océans, une perspective que les chercheurs ont jugée « incroyablement inquiétante ».
La cause de cette fuite reste un mystère, mais elle n’est probablement pas liée à la montée des températures, car la mer de Ross ne s’est pas encore réchauffée de manière significative. Cette découverte est néanmoins intéressante pour les modèles climatiques, qui ne tiennent pas compte actuellement du retard de la consommation microbienne du méthane qui s’échappe.
Un des principaux points de basculement
« Le retard dans la consommation de méthane est la découverte la plus importante », a déclaré v , de l’université d’Etat de l’Oregon aux États-Unis, qui a dirigé les recherches. « Ce n’est pas une bonne nouvelle. Il a fallu plus de cinq ans pour que les microbes commencent à apparaître et même alors, il y avait encore du méthane qui s’échappait rapidement des fonds marins. »
La libération de méthane à partir des réserves sous-marines gelées ou des régions de permafrost est l’un des principaux points de basculement qui préoccupent les scientifiques. « Si ces réserves sont déstabilisées, il y aura une importante quantité de méthane dans l’atmosphère qui provoquera un changement climatique plus important », a prévenu Ben Poulter, un scientifique de l’environnement au Goddard Space Flight Center de la Nasa.
À l’autre bout aussi,
Rapid Arctic meltdown in Siberia alarms scientists - The Washington Post
►https://seenthis.net/messages/864832
À cause de la fonte des glaces, le méthane s’échappe du sol et fait « bouillir » la mer en Sibérie
►https://seenthis.net/messages/815713
Article original:
Riddles in the cold: Antarctic endemism and microbial succession impact methane cycling in the Southern Ocean
Andrew R. Thurber, Sarah Seabrook and Rory M. Welsh, Proceedings of the Royal Society B 287:20201134 (2020)
►https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2020.1134
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
The Virocene Epoch: the vulnerability nexus of viruses, capitalism and racism | Fernando | Journal of Political Ecology
Intéressant : après l’anthropocène, le virocène...
▻https://journals.uair.arizona.edu/index.php/JPE/article/view/23748
COVID-19 has ushered in a new planetary epoch—the Virocene. In doing so, it has laid bare the limits of humanity’s power over nature, exposing the vulnerability of ’normal’ ways of living and their moral and pragmatic bankruptcy in coping with those vulnerabilities. ’Normal’ is powerless against the virus and has not worked for a majority of the world’s human and non-human population. Whatever new normal humanity fashions depends on the socio-ecological change set in motion by mutations between human and non-human species. The outcomes of society’s responses to the pandemic depend on how human agency, as an embodiment of social, ecological, and metaphysical relations, transforms the relations now shaped by capitalism and racism—the two mutually reinforcing processes at the root of the Virocene’s social and ecological vulnerabilities. A deeper understanding of vulnerabilities is necessary to avoid recreating a ’new normal’ that normalizes the current oppressive and vulnerable social order, while inhibiting our ability to transform the world. At the same time, the sweeping possibilities of alternative ways of organizing humanity’s mutual wellbeing and nature lie at our fingertips. The emancipatory political consciousness, rationalities, and strategies inherent in such intuitively sensible and counter-hegemonic approaches, first and foremost, are matters of justice, embodied in the power that shapes human-nature metabolism. The Virocene is thus a battleground for social and ecological justice. To be effective partners in these struggles for justice, political ecology needs a universal perspective of social and ecological justice that functions both as a form of critical inquiry—that is, as a way to understand how social and ecological inequalities and justices arise and function—and as a form of critical praxis—that is, as a way to reclaim and transform capitalism and racism’s power in valuing and organizing social and ecological wellbeing.
Key Words: #Virocene; political economy of health; capitalism; racism, vulnerability, pandemic
A rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
Rapid Arctic meltdown in Siberia alarms scientists - The Washington Post
▻https://www.washingtonpost.com/climate-environment/rapid-arctic-meltdown-in-siberia-alarms-scientists/2020/07/03/4c1bd6a6-bbaa-11ea-bdaf-a129f921026f_story.html
▻https://www.washingtonpost.com/wp-apps/imrs.php?src=https://arc-anglerfish-washpost-prod-washpost.s3.amazonaws.com/public/TBFPUYV4VUI6VF6BNTYRN77CNQ.jpg&w=1440
The fires that have erupted in Siberia this summer have been massive, sending out plumes of smoke that have covered a swath of land spanning about 1,000 miles at times. While much of the fire activity has occurred in the Sakha Republic, known for such blazes, scientists are observing more fires farther north, above the Arctic Circle, in peatlands and tundra.
“This seems to be a new pattern,” said Jessica McCarty, a researcher at Miami University in Ohio. In past years, fires “were sparse if not unheard of in these regions.”
One concern is that such fires could be destabilizing peatlands and permafrost — the carbon-rich frozen soil that covers nearly a quarter of the Northern Hemisphere’s land mass, stretching across large parts of Alaska, Canada, Siberia and Greenland.
Merritt Turetsky, director of the Institute for Arctic and Alpine Research at the University of Colorado at Boulder, said fires in Siberia are burning “in areas where we expect #permafrost to be more vulnerable.” Typically, these fires would break out in July and August, but this year they spiked in May, a sign of the unusual heat and early snow melt.
Turetsky said the fires are removing the blanket of vegetation that covers permafrost, making it more vulnerable to melting.
à rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène