• #Eau : « il faut une prise de conscience » - 11/04/2015 - ladepeche.fr
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    Si le préfet Jean-Marc Sabathé se dit « très heureux dans le Gers », il souligne : « Le sujet le plus délicat est sûrement celui de la gestion de l’eau. D’abord parce que nous ne maîtrisons pas la #ressource. Ensuite parce que, sur le volet qualité des eaux, le Gers est très en deçà des moyennes nationales et régionales. Il y a deux problématiques : la qualité de l’eau dans les rivières et celle de l’eau potable dans les #captages. J’encourage donc les collectivités à revoir leurs réseaux d’adduction d’eau, et le fait que les captages choisis soient les plus sains, les plus durables. Par ailleurs, nous n’avons pas, dans nos eaux, toutes les problématiques qu’ont les départements d’aval, c’est-à-dire les #pollutions industrielles ou médicamenteuses. Donc c’est vrai que l’on regarde tout particulièrement la présence des #nitrates... parce que nous n’avons pas d’autres pollutions. Mais je veux dire que les nitrates sont utiles aux agriculteurs, donc il faut trouver un équilibre. »

    Un authentique discours de faux-cul quand on sait que la quasi totalité de la pollution vient de l’agriculture et que l’essentiel du cout de dépollution retombe sur les ménages qui subissent une eau qui n’est potable que si on décide de n’être pas trop regardant.

    Car, qu’on ne s’y trompe pas, pour la représentante, « la prise de conscience doit être collective : les agriculteurs, certes, mais aussi les industriels, les pouvoirs publics… et les consommateurs. Si les gens demandent aux agriculteurs des produits sans défaut et passent des heures sous la douche, c’est sûr que ça va continuer à être mauvais pour la qualité de l’eau. »

    Diatribe répugnante qui veut mettre dans la balance la pollution de masse de l’#agriculture intensive qui profite à une toute petite minorité avec les pratiques de consommation des ménages qui ne représentent qu’une infime partie des quantité d’eau gaspillées.
    On va nous faire chier avec la douche trop longue de 3 minutes alors que mon voisin qui abreuve son maïs sous la pluie réussit à gâcher en une journée ce que je ne pourrai épargner en une vie de crasse !