Ça devient #lassant #seenthis qui n’est plus capable de publier que du texte.
IL va falloir encore aller voir ailleurs, et la bande de « joyeux » géos pseudos intellos se regardera en rond... :-D :-D :-D
#communication #image #mille_mots #art #visuel #caricature #vangauguin
Le nucléaire pour sauver le climat ? Lindgaard vs. Jancovici
▻https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/121223/le-nucleaire-pour-sauver-le-climat-notre-debat-avec-jean-marc-jancovici?us
▻https://www.youtube.com/watch?v=dZjKocZk-pM
Il sait se défendre le bougre, il est habitué, mais aussi parce qu’il parle méga vite et fort. Et quand il y a une étude qui contredit : « je ne l’ai pas lu je ne peux rien en dire », ce qui peut à la fois être tout à son honneur contrairement aux éditorialistes qui parlent sur mille sujets qu’ils ne connaissent pas, et en même temps c’est bien pratique… (et quand on est un spécialiste de ce domaine, c’est quand même bizarre qu’il n’ait pas connaissance de certaines études importantes qui en parlent).
On voit aussi encore, qu’il est totalement anti démocratique, technocrate, et qu’il est typiquement ingénieur à notre connaitre en réalité que son petit bout de spécialité, avec des affirmations sur la nature humaine etc qui sont en contradiction totale avec les savoirs actuels en anthropologie et sociologie. Ils parlent de la Chine et de la Russie, comme il aurait pu parler des Incas ou de l’empire Romain : en ne parlant QUE des énormes civilisations impériales et industrielles, comme si ça représentait toute l’humanité. Bah non il se trouve que la majorité de l’humanité + sur la majorité de l’histoire humaine, c’est une vie de paysannerie et de petites communautés… Les pays dont ils parlent ne sont qu’une infime minorité de l’histoire humaine et ils les prends à témoin comme étant l’exemple de sa démonstration que c’est ça la « nature humaine ».
Il est totalement ridicule sur ce point, et c’est vraiment dommage qu’aucun des deux journalistes ne l’ait contredit sur ce point fondamental d’anthropologie…
#Jean-Marc_Jancovici #Jade_Lindgaard #nucléaire #écologie #climat #réchauffement_climatique #carbone #démocratie
Why One Person Can’t Do Everything In Data
▻https://nightingaledvs.com/why-one-person-cant-do-everything-in-data
No one person can perform every data-related task in an organization. Here’s a way to explain role classification by skill set.
De l’inégale géonumérisation du Monde - AOC media
▻https://aoc.media/analyse/2023/12/31/de-linegale-geonumerisation-du-monde-2
Ainsi, une forme de géonumérisation généralisée du Monde[1] se met progressivement en place. Ce terme permet de souligner l’importance de porter un regard, non sur un domaine particulier (la cartographie, la statistique, la topographie, etc.) ou un métier spécifique (les photo-interprètes, les arpenteurs-géomètres, les géomaticiens, etc.), mais sur des processus diffus et multiples qui se sont accélérés depuis une trentaine d’années autour de la transcription sous forme de données numériques de la plupart des objets, êtres, phénomènes, dispositifs, activités, images, œuvres de fiction, etc., localisables sur la surface terrestre. Or, cette géonumérisation du Monde est opérée par des systèmes opaques qui s’apparentent, de plus en plus, à de véritables boîtes noires algorithmiques.
Ouvrir les boîtes noires algorithmiques
Les systèmes géonumériques que nous utilisons au quotidien – des cartes en ligne comme Google Maps aux services de géolocalisation pour commander un taxi – sont personnalisés en fonction de nos centres d’intérêt (ou plutôt de la façon dont l’algorithme nous a profilé) et configurés en fonction des objectifs de leurs commanditaires. Ils sont donc avant tout des opérateurs de tri, de filtre, de combinaison, de fusion, d’appariement, d’intersection, d’extraction, d’union, de conversion, de re-projection… et in fine seulement de représentations cartographiques des données dont ils disposent. Soit autant d’opérations qui relèvent de choix techniques et politiques dont les intentionnalités comme la performativité méritent d’être analysées.
Noyé sous un déluge de données numériques, comme le titrait, dès 2010, The Economist, le spectacle cartographique qui nous est donné à voir tous les jours n’a donc rien d’une évidence. Il mérite qu’on en analyse ses coulisses et secrets de fabrication. La métaphore naturalisante du déluge ravive d’ailleurs, une fois encore, les croyances positivistes autour des données dont Bruno Latour a pourtant clairement explicité dès 1987 qu’elles n’étaient pas données, mais fabriquées et que, par la même, on devrait plutôt les appeler des obtenues[2]. Rien d’inédit, donc, à souligner aujourd’hui l’impérieuse nécessité d’une dénaturalisation des données, fussent-elles embarquées dans des algorithmes qui les traitent et les redistribuent à la volée. Sauf que ces derniers se révèlent particulièrement opaques et qu’il est devenu complexe d’identifier où sont désormais les blancs des cartes et quels sont les effets potentiels de ces mises en invisibilité des lacunes cartographiques contemporaines.
Encore un effort Gérald ! Change de costume, va chez le coiffeur, et récupère le képi de #Lallement ! :-D :-D :-D
#politique #France #démocratie #diplomatie #tartufferie #rigolade #pantalonnade #comicstrip #nous_safons_rikoler_aussi #seenthis #vangauguin #humour #satire #caricature #la_deuxième_paire_de_couilles_est_offerte
OH ! Vous savez, moi, des #cartouches, de tabac ou d’autre chose...
:-D :-O :-(
« Vente de munitions de #chasse par les buralistes à partir du 1er janvier : entre grand flou et fiasco annoncé (...) »
#le_petit_commerce #tire_au_flanc #marchand_de_canon #France #abattage #gibier #bon_chasseur #mauvais_chasseur #guignols #inconnus #seenthis #vangauguin #humour
▻https://www.marianne.net/societe/agriculture-et-ruralite/vente-de-munitions-de-chasse-par-les-buralistes-a-partir-du-1er-janvier-en
@Sombre Dans la France 2023/2024, on essaie ses fringues dans la salle des pas perdus ou dans une cabine téléphonique déconnectée, et on achète ses munitions au bar-tabac du coin... On avance, on avance... :-) ;-)
Oui, j’ai vu ça. Perso, je me sens de plus en plus étranger à « la France ».
Pendant ce temps, en #Méditerranée sud-orientale, la routine...
"Moyen-Orient : les #incendiaires crient « Au feu ! »
(par Manlio Dinucci)
Alors qu’ils prétendent le contraire, l’#Otan et l’#UE poursuivent ensemble le projet de destruction de l’#État_palestinien. L’attaque du #Hamas n’est qu’un prétexte pour accomplir enfin le plan des « #sionistes #révisionnistes », énoncé dans les années 30 par Vladimir Jabotinsky et son secrétaire particulier, Bension Netanyahu (père de Benjamin #Netanyahu). (...)"
▻https://www.voltairenet.org/article220225.html
#politique #international #Israël #États_Unis #Palestine #Proche_Orient #bonne_année #et_surtout_la_santé #caricature #seenthis #vangauguin
Web-Tipps: Länder Größenvergleich
▻https://www.heise.de/news/Web-Tipps-Laender-Groessenvergleich-9574816.html
26.12.2023 von Jo Bager - „Wie groß ist eigentlich Deutschland im Vergleich zu...?“ Eine Frage die nun von der Website MapFight grafisch aufbereitet beantwortet wird.
mapfight.xyz/map/de/Ist Grönland wirklich so groß wie Afrika? Schaut man auf gängige Karten, könnte man diesen Eindruck gewinnen. Allerdings verzerrt die sogenannte Mercator-Projektion, die beim Entwurf von Karten häufig zum Einsatz kommt, die Proportionen. Tatsächlich ist Afrika rund 14-mal so groß wie Grönland.
Die Betreiber von MapFight haben es sich zur Aufgabe gemacht, die Größe von Städten und Ländern ohne solche Verzerrungen vergleichbar zu machen. Dort kann man die Umrisse von je zwei Gebieten übereinanderlegen lassen. MapFight gibt die Größenverhältnisse auch in Textform aus. Aus aktuellem Anlass präsentiert es derzeit auf der Startseite gut hundert Größenvergleiche mit dem Gazastreifen. Demnach ist das Stadtgebiet von Berlin rund zweieinhalb mal so groß wie der Küstenstreifen.
#boycottcarrefourouniquele - Rebellyon.info
▻https://rebellyon.info/boycottcarrefourouniquele-25515
Dans la nuit du 21.12, à Lyon nous avons attaqué le #Carrefour Market de Grand Clément et celui de la rue Louise. En réaction au génocide du peuple #palestinien on ne restera pas les bras croises. On a vandalisé leurs vitres parce que carrefour est complice de la colonisation et de l’armée israélienne.
#Gaza
Les cartes ou la mise en ordre du monde
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-suite-dans-les-idees/les-cartes-ou-la-mise-en-ordre-du-monde-6293300
Les cartes ou la mise en ordre du monde
Samedi 23 décembre 2023
La Suite dans les idées
Provenant du podcast La Suite dans les idées
Depuis toujours, les zones blanches des cartes apportent paradoxalement de nombreuses informations. Mais depuis la géonumérisation du monde et la multiplication des cartographies, le #blanc_des_cartes a changé. Avec le géographe Matthieu Noucher et l’architecte Francesco Sebregondi.
Avec
Matthieu Noucher géographe
Francesco Sebregondi Architecte, fondateur et directeur de l’association INDEX
Pour composer son Livre blanc, paru en 2007, l’écrivain Philippe Vasset avait arpenté de long en large l’Île de France à la découverte systématique de toutes les zones qui apparaissaient en blanc sur les cartes de l’Institut National de Géographie. Ce blanc des cartes fascine depuis toujours les géographes. Mais le blanc des cartes n’est plus ce qu’il était. Non pas qu’il disparaisse à mesure que progresse la connaissance des territoires, au contraire. Avec la numérisation du monde et la multiplication des cartes, les zones blanches prolifèrent. Matthieu Noucher a mené l’enquête pour comprendre comment désormais les boites noires des algorithmes produisent les blancs des cartes. Il est cette semaine l’invité de La Suite dans les Idées. Rejoint par Francesco Sebregondi, un architecte, qui lui aussi produit des cartes et d’autres types de données pour Index, l’ONG qu’il a fondée.
Pour aller plus loin
L’ouvrage de Matthieu Noucher, Blancs des cartes et boîtes noires algorithmiques, CNRS éditions, mai 2023
Le site web de l’association INDEX, fondée par Francesco Sebregondi : index.ngo
Musique : William Eggleston - Over the rainbow
#contre_cartes #contre_enquêtes #géo-numérisation_du_monde #cartes_personnalisées #trait_de_côte
Préparation de la carte scolaire 2024 - [-SNUipp 47]
▻https://47.snuipp.fr/Preparation-de-la-carte-scolaire-2024
Dotation nationale
Au cours du CSA-MEN qui s’est tenu le 21 décembre, le ministre a annoncé que les retraits d’emplois dans le premier degré étaient ramenés à 650, au lieu des 1 709 retraits prévus dans le budget 2024.
La répartition académique est la suivante :
Y’a des + :
Corse + 5
Montpellier + 10
Nice + 90
Créteil + 130
Versailles + 200
France métropolitaine : -1053
Mayotte + 190
Guyane + 115
La Réunion + 55
Martinique - 55
Guadeloupe - 52
DOM : + 253
Sous-total : - 800
Réserve : 150
TOTAL : - 650
Constat rentrée académie de Bordeaux septembre 2023 : 258 557 élèves
Pourquoi le nb d’élèves baisse ?
(272k => 258k soit -14k / -5% élèves en 5 ans)
@touti tu devrais mettre le lien vers la carte format svg, ça serait zoomable (en tout cas, perso, j’arrive pas à zoomer celle que tu as utilisé = vignette de cache)
voilà celle en svg :
merci ! le SVG interactif n’apparaissait pas sur seenthis quand je l’ai collé @olaf d’où mon choix de la vignette.
Gaza Hospitals
Forensic Architecture cross-referenced and analysed hundreds of reports from Al-Jazeera, Alaraby and Shehab News, which describe attacks on, or near to, hospitals and medical infrastructure in north of the Gaza strip
►https://gaza-hospitals.forensic-architecture.org
#Gaza #bombardements #architecture_forensique #hôpitaux #guerre #Israël #infrastructure_médicale #Palestine #al-shifa #destruction #visualisation #cartographie
signalé par @kassem ici :
▻https://seenthis.net/messages/1033071
De meilleurs #Transports_publics
▻http://carfree.fr/index.php/2023/12/20/de-meilleurs-transports-publics
Dans le premier article (Carbusters #38), nous avons examiné les principes de base de la conversion #sans_voiture qui ont été établis dans le Protocole de Lyon. Dans l’article suivant Lire la suite...
#Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #aménagement #bus #carfree #métro #new-york #paris #reconversion #Suisse #tramway #transports_en_commun #urbanisme #ville
[Les Promesses de l’Aube] Les jardins #collectifs : un terreau fertile pour la culture du social et de la démocratie
▻https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/les-jardins-collectifs-un-terreau-fertile-pour-la-culture-du-social-et-d
Mercredi 20 décembre, nous serons en compagnie du #carhop pour parler des jardins collectifs.
Le CARHOP c’est le Centre d’Animation et de Recherche en Histoire Ouvrière et Populaire. Iels publient la Revue Dynamique, une revue d’histoire sociale permettant de comprendre les enjeux du présent à l’aune du passé. Leur dernier numéro est consacré aux Jardins Collectifs, terreau fertile pour la culture du social et de la démocratie.
Pour en parler nous recevrons Claudine Liénard (bénévole, CARHOP et auparavant coordinatrice de projets, Université des Femmes) et Isabelle Sirjacobs (directrice scientifique, SAICOM).
Playlist :
Dream Baby Dream - Bruce Springsteen
Heaven - Talking Heads
Ce n’est pas parce qu’il pleut - Guy Marchand
Le Bonheur - Brigitte Fontaine et Areski
Si Tu T’en Irais - Les Haricots (...)
#mémoire #jardins_ouvriers #action_sociale #histoire_sociale #mémoire,carhop,collectifs,jardins_ouvriers,action_sociale,histoire_sociale
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/les-jardins-collectifs-un-terreau-fertile-pour-la-culture-du-social-et-d
(16-17.12.2023)
⛰️💥 Ce week-end, nous étions plus de 2000 dans les #Alpes_Apuanes pour lutter contre l’extractivisme et défendre un autre avenir pour nos montagnes.
Dans les Apuanes, en #Italie, de nombreux collectifs de citoyens se battent contre un modèle mortifère d’exploitation du territoire, qui crée d’énormes #profits mais concentrés dans les mains de quelques-uns, au détriment de la #santé des gens et du vivant🏗 Ici, l’#industrie_du_marbre a façonné la ville et les montagnes en fonction de ses intérêts économiques. Comme cela a été rappelé lors de la conférence, chaque année, plus de 5 millions de tonnes de #marbre sont extraites des carrières, dont la plupart finissent dans les mains de #multinationales pour produire du #carbonate_de_calcium, une poudre utilisée dans les dentifrices, les médicaments et l’industrie alimentaire... on est bien loin de l’utilisation qu’en faisait Michelangelo pour son art !
💧 Ces processus d’extraction ont un impact élevé sur les écosystèmes, les nappes phréatiques et les eaux des rivières, et augmentent le #risque_hydrogéologique dans une zone déjà extrêmement délicate, avec des conséquences dévastatrices pour la ville de #Carrare, qui a été à plusieurs reprises le théâtre de graves inondations
Les premiers à payer sont donc les citoyens et les mineurs eux-mêmes, soumis à des travaux extrêmement lourds avec un risque élevé d’accidents - dont le dernier s’est produit ce samedi matin.
Les Alpes Apuanes sont ainsi l’emblème d’un système extractif.
Mais n’en est-il pas de même dans le reste des Alpes ? Alors que nos glaciers fondent à grande vitesse et que les événements extrêmes se multiplient partout, au lieu de tout faire pour prévenir et réduire les dégâts, on va dans le sens inverse, pour s’accaparer un maximum de ressources, et extraire jusqu’au dernier centime. Qu’il s’agisse de retenues de neige artificielle, de stations de ski ou de méga-événements sportifs, c’est toujours la même logique extractiviste sans limite qui domine..
(Photo de la manifestation de Michele Lapini)
▻https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7142511937828937728
#résistance #manifestation #extractivisme #marbre #Alpes #montagne
Carrara, una giornata per le Apuane
Oggi si è tenuta la giornata nazionale “Le montagne non ricrescono. Fermiamo l’estrattivismo in Apuane e ovunque”: quasi 500 persone al convegno della mattina, in migliaia al corteo del pomeriggio.
«Questo convegno che ha aperto la due giorni di riflessione e proposta sulle Apuane ha reso evidente come oggi il sistema estrattivo non rispetti nessuna delle tre gambe della sostenibilità: quella ambientale, quella sociale e quella economica. Le norme che regolano l’attività estrattiva esistono, ma se non vengono rispettate sono assolutamente inutili. Il loro rispetto è la prima cosa che vogliamo chiedere. Dopo la giornata di oggi, è necessario che tutti coloro che hanno a cuore questo territorio, la popolazione, le associazioni e gli operatori, si uniscano in una sola voce con un obiettivo primario: il Parco regionale delle Alpi Apuane deve diventare nazionale, questo è l’unico sistema per garantire salvaguardia ambientale e sviluppo sostenibile a questo territorio, sottraendolo a pressioni locali».
Con queste parole il Presidente generale del Cai Antonio Montani ha concluso questa mattina a Carrara, davanti a quasi 500 persone, il convegno che ha aperto la giornata nazionale “Le montagne non ricrescono. Fermiamo l’estrattivismo in Apuane e ovunque”.
Una giornata promossa dal Club alpino italiano, con la Commissione centrale tutela ambiente montano e il Gruppo regionale Cai Toscana, Arci, Athamanta, Comitato Comunità Civica della Cappella di Seravezza (LU), Coordinamento ambientalista apuoversiliese e Italia Nostra, riuniti nell’"Assemblea per l’accesso alla montagna". Oltre a loro, sono state un centinaio le realtà aderenti alla giornata, tra cui diverse Sezioni Cai.
Tra coloro che stamane hanno portato il proprio saluto, il presidente del Cai Toscana Giancarlo Tellini, che ha evidenziato come il concetto di “estrattivismo”, che non vada confuso con “estrazione”: «si tratta di un sistema che vede il mondo imprenditoriale legato alle cave, appoggiato dalla politica locale, perseguire il proprio interesse economico ignorando gli impatti ambientali della propria attività, un costo che viene scaricato sulla collettività. Pensiamo, ad esempio, alle sorgenti d’acqua, sempre più inquinate a causa della marmettola».
Tellini ha poi sottolineato l’attuale presenza di una settantina di cave nel Parco Regionale delle Alpi Apuane, all’interno delle aree contigue di cava. «Questo non è accettabile, questo territorio è il simbolo della peggiore gestione ambientale possibile».
I contenuti del convegno
Le relazioni sono state di Maura Benegiamo (Ricercatrice dell’Università di Pisa), Matteo Procuranti (Blanca Teatro), Nadia Ricci (Presidente Federazione Speleologica Toscana), Ildo Fusani (Circolo Arci Chico e Marielle), Rossanna Giannini (Comitato Civico La Cappella) e Alessandro Gogna (alpinista e storico dell’alpinismo).
I concetti chiave espressi sono stati innanzitutto che nel modello estrattivista gli interessi privati vengono confusi con i bisogni sociali. Questo sistema totalizza ogni aspetto della vita del territorio, compresi quelli identitari e culturali, oltre a essere incompatibile con il vincolo paesaggistico e con l’idea di conservazione del patrimonio naturale per le generazioni future.
Tutto ciò nonostante il fatto che fino al 95% del materiale estratto sia di scarto. Questo materiale, infatti, ha comunque un importante mercato, in quanto da esso si ricava il carbonato di calcio.
Si deve scavare meno dunque, e solo quello che la comunità è in grado di lavorare e valorizzare.
Ampio spazio ha ricevuto la già citata marmettola, che, oltre a inquinare la maggior parte delle sorgenti d’acqua delle Apuane, riduce la porosità degli ammassi rocciosi e occlude i condotti, aumentando in modo improvviso la portata dei corsi d’acqua e, di conseguenza, il rischio idraulico. Non è mancata la denuncia dei sentieri Cai interrotti o cancellati a causa delle attività estrattive nelle aree che li intercettano, un fatto che ostacola l’accesso e la frequentazione da parte degli escursionisti e contrasta lo sviluppo di economie sostenibili alternative.
Si è parlato anche di lavoro, con la disoccupazione che, dal 2009 al 2021 nella provincia di Massa Carrara, è stata quattro volte superiore alla media regionale e due volte sopra quella nazionale. Dato dovuto anche al fatto che, con i nuovi sistemi di escavazione, la forza lavoro richiesta nelle cave sia in costante diminuzione.
L’ultimo intervento, quello di Alessandro Gogna, ha posto l’accento sul concetto di limite, che deve valere non solo per l’alpinismo e per il turismo montano, ma anche per l’attività estrattiva. Il limite presuppone umiltà, nei confronti degli altri, di se stessi, ma anche dell’ambiente in cui viviamo. Un limite che non viene imposto, ma che ognuno dovrebbe scegliere per non offendere la natura e l’umanità intera.
Il corteo e la giornata di domenica
In più di un migliaio, nel pomeriggio, hanno partecipato al corteo che, dallo Stadio dei Marmi, si è snodato lungo le vie del centro cittadino, con la partecipazione di diverse Sezioni Cai. I manifestanti hanno voluto ribadire che estrattivismo non sia sinonimo di estrazione, bensì sia un modello che concentra i profitti nelle mani di pochi, socializzandone i costi.
Domani la manifestazione continua con tavoli di approfondimento e dibattito diffusi in diversi spazi sociali e circoli della città, con l’obiettivo di avviare un percorso collettivo che sia in grado di dialogare con la comunità proponendo alternative sostenibili per questi territori montani.
▻https://www.loscarpone.cai.it/dettaglio/carrara-una-giornata-per-le-apuane
À qui profitent les guerres ?
ping @visionscarto
La bande de #Gaza : un territoire fermé sur lui-même par une frontière hermétique et militarisée
Située sur la bordure littorale de la Méditerranée orientale, entre Israël et l’Egypte, la bande de Gaza est un territoire palestinien autonome administré par le parti islamiste palestinien, le Hamas, depuis 2007. D’une superficie de 365 km², le territoire compte 1,9 million d’habitants, ce qui en fait l’un des lieux les plus densément peuplés au monde (4110 hab./km²) qui vit refermé sur lui-même en raison du blocus israélien. Ce petit territoire est entouré par une clôture de haute sécurité qui délimite une frontière parmi les plus hermétiques et militarisés au monde. Malgré celle-là, la branche militaire du Hamas réalise le #7_octobre_2023 une vaste opération contre Israël qui y fait plus de 1400 morts, militaires et civils. En réponse, #Israël lance une riposte de très grande envergure mobilisant des moyens exceptionnels qui entrainent des destructions urbaines de grande ampleur et fait des milliers de morts.
▻https://geoimage.cnes.fr/fr/la-bande-de-gaza-un-territoire-ferme-sur-lui-meme-par-une-frontiere-he
#Palestine #bande_de_Gaza #militarisation #enfermement #image #visualisation #cartographie #image_satellitaire #image_satellite
Faire le premier pas
▻http://carfree.fr/index.php/2023/12/15/faire-le-premier-pas
Dans le premier article (Carbusters #38), nous avons examiné les principes de base de la conversion #sans_voiture tels qu’ils ont été établis dans le Protocole de Lyon. Nous avons Lire la suite...
#Quartiers_sans_voitures #Transports_publics #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #aménagement #carfree #reconversion #Suisse #transports_en_commun #urbanisme #ville
The new world #atlas of artificial night sky brightness
Artificial lights raise night sky luminance, creating the most visible effect of light pollution—artificial skyglow. Despite the increasing interest among scientists in fields such as ecology, astronomy, health care, and land-use planning, light pollution lacks a current quantification of its magnitude on a global scale. To overcome this, we present the world atlas of artificial sky luminance, computed with our light pollution propagation software using new high-resolution satellite data and new precision sky brightness measurements. This atlas shows that more than 80% of the world and more than 99% of the U.S. and European populations live under light-polluted skies. The Milky Way is hidden from more than one-third of humanity, including 60% of Europeans and nearly 80% of North Americans. Moreover, 23% of the world’s land surfaces between 75°N and 60°S, 88% of Europe, and almost half of the United States experience light-polluted nights.
▻https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.1600377
#pollution_lumineuse #nuit #nuits #pollution #monde #cartographie #visualisation
ping @visionscarto
Permessi in mano straniera : il vero #business è rivenderli
La crescita della domanda delle materie prime critiche ha rimesso le miniere al centro dell’agenda politica italiana. Ma sono compagnie extra-UE a fare da protagoniste in questa rinascita perché la chiusura delle miniere negli anni ’80 ha spento l’imprenditoria mineraria italiana.
“Nelle #Valli_di_Lanzo l’attività mineraria risale al XVIII secolo, quando il cobalto era utilizzato per colorare di blu tessuti e ceramiche. Poi l’estrazione non era più conveniente e le miniere sono state chiuse negli anni ‘20” dice a IE Domenico Bertino, fondatore del museo minerario di Usseglio, Piemonte. Adesso, grazie a una società australiana, i minatori potrebbero tornare a ripopolare le vette alpine.
Secondo Ispra quasi tutti i 3015 siti attivi in Italia dal 1870 sono dismessi o abbandonati. Ma la crescita della domanda di materie prime critiche (CRM) ha fatto tornare le miniere al centro dell’agenda politica.
“Abbiamo 16 materie critiche in miniere che sono state chiuse oltre trent’anni fa. Era più facile far fare l’estrazione di cobalto in Congo, farlo lavorare in Cina e portarlo in Italia” ha detto a luglio il ministro delle imprese e del made in Italy Adolfo Urso, ribadendo la volontà del governo di riaprire le miniere. Oltre al cobalto in Piemonte, ci sono progetti per la ricerca di piombo e zinco in Lombardia, di litio nel Lazio e di antimonio in Toscana.
I protagonisti di questa “rinascita mineraria”, che dovrebbe rendere l’Italia meno dipendente da paesi terzi, sono compagnie canadesi e australiane. Dei 20 permessi di esplorazione attivi, solo uno è intestato a una società italiana (Enel Green Power).
La ragione è che “le scelte politiche fatte negli anni ‘80 hanno portato alla chiusura delle miniere. E così la nostra imprenditoria mineraria si è spenta e la nuova generazione ha perso il know how” spiega Andrea Dini, ricercatore del CNR.
La maggior parte sono junior miner, società quotate in borsa il cui obiettivo è ottenere i permessi e vendere l’eventuale scoperta del giacimento a una compagnia mineraria più grande. “Spesso quando la società mineraria dichiara di aver scoperto il deposito più grande del mondo, il più ricco, il più puro, cerca solo di attrarre investitori e far decollare il valore del titolo” spiega Alberto Valz Gris, geografo ed esperto di CRM del Politecnico di Torino, promotore di una carta interattiva (►http://frontieredellatransizione.it) che raccoglie i permessi di ricerca mineraria per CRM in Italia.
Tra le junior miner presenti in Italia spicca Altamin, società mineraria australiana che nel 2018 ha ottenuto i primi permessi di esplorazione (▻https://va.mite.gov.it/it-IT/Oggetti/Info/1760) per riaprire le miniere di cobalto di Usseglio e Balme, in Piemonte. “Finora sono state effettuate solo analisi in laboratorio per capire la qualità e quantità del cobalto” spiega Claudio Balagna, appassionato di mineralogia che ha accompagnato in alta quota gli esperti di Altamin. “Ma da allora non abbiamo saputo più nulla", dice a IE Giuseppe Bona, assessore all’ambiente di Usseglio, favorevole a una riapertura delle miniere che potrebbe creare lavoro e attirare giovani in una comunità sempre più spopolata.
A Balme, invece, si teme che l’estrazione possa inquinare le falde acquifere. “Non c’è stato alcun dialogo con Altamin, quindi è difficile valutare quali possano essere i risvolti eventualmente positivi" lamenta Giovanni Castagneri, sindaco di Balme, comune che nel 2020 ha ribadito l’opposizione “a qualsiasi ricerca mineraria che interessi il suolo e il sottosuolo”.
“Le comunità locali sono prive delle risorse tecniche ed economiche per far sentire la propria voce” spiega Alberto Valz Gris.
Per il governo Meloni la corsa alla riapertura delle miniere è una priorità, con la produzione industriale italiana che dipende per €564 miliardi di euro (un terzo del PIL nel 2021) dall’importazione di materie critiche extra-UE. Tuttavia, a oggi, non c’è una sola miniera di CRM operativa in Italia.
Nel riciclo dei rifiuti le aziende italiane sono già molto forti. L’idea è proprio di puntare sull’urban mining, l’estrazione di materie critiche dai rifiuti, soprattutto elettronici, ricchi di cobalto, rame e terra rare. Ma, in molti casi, la raccolta e il riciclo di queste materie è oggi ben al di sotto dell’1%. “Un tasso di raccolta molto basso, volumi ridotti e mancanza di tecnologie appropriate non hanno permesso lo sviluppo di una filiera del riciclaggio delle materie critiche”, dice Claudia Brunori, vicedirettrice per l’economia circolare di ENEA, l’Agenzia nazionale per le nuove tecnologie, l’energia e lo sviluppo economico sostenibile. Oltre alla mancanza di fondi: nel PNRR non sono previsti investimenti per le materie prime critiche.
Un’altra strategia è estrarre CRM dalle discariche minerarie. Il Dlgs 117/08 fornisce indicazioni sulla gestione dei rifiuti delle miniere attive, ma non fornisce riferimenti per gli scarti estrattivi abbandonati. Così “tali depositi sono ancora ritenuti rifiuti e non possono essere considerati nuovi giacimenti da cui riciclare le materie” denuncia l’ISPRA (Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale), che chiede una modifica normativa che consenta il recupero delle risorse minerarie.
▻https://www.investigate-europe.eu/it/posts/permessi-in-mano-straniera-il-vero-business-rivenderli
#extractivisme #Alpes #permis #mines #minières #Italie #terres_rares #matières_premières_critiques #transition_énergétique #Alberto_Valz_Gris #permis_d'exploration #Usseglio #Piémont #Adolfo_Urso #plomb #zinc #Lombardie #Latium #Toscane #antimoine #Enel_Green_Power #junior_miner #Altamin #Australie #Balme #urban_mining #recyclage #économie_circulaire #déchets
–—
ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
►https://seenthis.net/messages/1013289
IlS SONT TELLEMENT CONS SUR #Facebook QUE QUAND TU FAIS UN COM AIMABLE, SYMPA, ILS TE CENSURENT. VA CREVER, #ZUCKERBERG ! #enculé #seenthis #vangauguin #communication #démagogie #propagande #caricature
:-D :-D :-D
:-D :-D :-D
:-D :-D :-D
Guerre au Proche-Orient : à #Beyrouth, #Mona_Fawaz résiste par la #cartographie
Professeure d’urbanisme et cofondatrice du #Beirut_Urban_Lab, la chercheuse cartographie le conflit à la frontière entre le #Liban et Israël. Et montre ainsi le « déséquilibre profond » entre les attaques visant le territoire libanais et celles ciblant le sol israélien.
« Je suis entrée dans le centre de recherche ; tous mes collègues avaient les yeux rivés sur les nouvelles, l’air horrifié. C’est là que nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas simplement regarder : il fallait agir, et le faire du mieux possible », se rappelle Mona Fawaz, professeure d’urbanisme à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et cofondatrice du Beirut Urban Lab, un laboratoire de recherche interdisciplinaire créé en 2018 et spécialisé dans les questions d’#urbanisme et d’#inclusivité.
Lundi 4 décembre, dans ce centre de recherche logé à l’AUB, près de deux mois après l’attaque sans précédent du groupe militant palestinien Hamas en Israël et le début des bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, elle revoit l’élan impérieux qui a alors saisi ses collègues du Beirut Urban Lab, celui de cartographier, documenter et analyser.
« Certains ont commencé à cartographier les dommages à #Gaza à partir de #photographies_aériennes. Personnellement, j’étais intéressée par la dimension régionale du conflit, afin de montrer comment le projet colonial israélien a déstabilisé l’ensemble de la zone », y compris le Liban.
La frontière sud du pays est en effet le théâtre d’affrontements violents depuis le 8 octobre entre #Israël et des groupes alliés au #Hamas emmenés par le #Hezbollah, une puissante milice soutenue par l’#Iran. Qualifiés de « #front_de_pression » par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, les #combats sur le #front_libanais, qui visent notamment à détourner l’effort militaire israélien contre Gaza, ont tué au moins 107 personnes du côté libanais, dont 14 civils. Du côté israélien, six soldats et trois civils ont été tués.
C’est ainsi que l’initiative « Cartographier l’escalade de violence à la frontière sud du Liban » est née. Le projet répertorie le nombre de #frappes quotidiennes et leur distance moyenne par rapport à la frontière depuis le début du conflit, en s’appuyant sur les données collectées par l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled : ►https://acleddata.com). Sur son écran d’ordinateur, Mona Fawaz montre une #carte_interactive, une des seules en son genre, qui révèle un déséquilibre saisissant entre les attaques revendiquées par Israël, au nombre de 985 depuis le début du conflit, et celles menées depuis le Liban : 270 frappes répertoriées sur le sol israélien.
L’occasion pour Mona Fawaz de questionner les expressions répétées dans les médias, qui façonnent la compréhension du conflit sans remettre en cause leurs présupposés. « On parle de tirs transfrontaliers, par exemple, alors même qu’il y a un déséquilibre profond entre les deux parties impliquées », souligne-t-elle. « Une distorsion médiatique » que la chercheuse dénonce aussi dans la couverture de l’offensive israélienne contre l’enclave palestinienne.
Une « lutte partagée » avec les Palestiniens
Pour Mona Fawaz, il est important de documenter un conflit dont les racines vont au-delà des affrontements présents. « La création de l’État d’Israël en 1948 a provoqué une perturbation majeure au sud du Liban, brisant [ses] liens historiques, sociaux, politiques et économiques » avec la Galilée, explique-t-elle.
Des bouleversements que la chercheuse, originaire du village de Tibnine, dans le sud du pays, connaît bien, puisqu’ils ont marqué son histoire familiale et personnelle. Elle explique que la proximité entre les populations était telle qu’au cours de la « #Nakba » (la « catastrophe », en arabe) en 1948 – l’exode massif de plus de 700 000 Palestinien·nes après la création de l’État d’Israël –, sa mère a été évacuée de son village aux côtés de Palestinien·nes chassés de leurs terres. « Les déplacés ne savaient pas où s’arrêteraient les Israéliens, raconte-t-elle. Dans cette région du Liban, on a grandi sans sentir de différences avec les Palestiniens : il y a une lutte partagée entre nous. »
En 1982, Mona Fawaz, qui avait alors à peine 9 ans, vit plusieurs mois dans son village sous l’occupation de l’armée israélienne, qui a envahi le pays en pleine guerre civile (1975-1990) afin de chasser du Liban l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Elle se souvient des scènes d’#humiliation, des crosses des fusils israéliens défonçant le mobilier chez son grand-père. « Ce n’est rien par rapport à ce que Gaza vit, mais il y a définitivement un effet d’association pour moi avec cette période », explique-t-elle.
Dans le petit pays multiconfessionnel et extrêmement polarisé qu’est le Liban, l’expérience de la chercheuse n’est cependant pas générale. Si une partie des Libanais·es, notamment dans le sud, est marquée par la mémoire des guerres contre Israël et de l’occupation encore relativement récente de la région – les troupes israéliennes se sont retirées en 2000 du Sud-Liban –, une autre maintient une défiance tenace contre la #résistance_palestinienne au Liban, notamment tenue responsable de la guerre civile.
Celle qui a ensuite étudié au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Boston (États-Unis), pour y faire son doctorat en aménagement urbain à la fin des années 1990, explique ensuite qu’il a fallu des années aux États-Unis pour réaliser que « même le soldat qui est entré dans notre maison avait été conditionné pour commettre des atrocités ». Si l’ouverture à d’autres réalités est une étape indispensable pour construire la paix, c’est aussi un « luxe », reconnaît la chercheuse, qui semble hors de portée aujourd’hui. « L’horreur des massacres à Gaza a clos toute possibilité d’un avenir juste et pacifique », soupire-t-elle.
Le tournant de la guerre de 2006
Peu après son retour au Liban en 2004, Mona Fawaz se concentre sur les questions de l’informalité et de la justice sociale. Un événement majeur vient bouleverser ses recherches : le conflit israélo-libanais de 2006. Les combats entre Israël et le Hezbollah ont causé la mort de plus de 1 200 personnes du côté libanais, principalement des civil·es, en seulement un mois de combat.
Du côté israélien, plus de 160 personnes, principalement des militaires, ont été tuées. Cette guerre va être une expérience fondatrice pour le Beirut Urban Lab. C’est à ce moment que ses quatre cofondateurs, Mona Fawaz, Ahmad Gharbieh, Howayda Al-Harithy et Mona Harb, chercheurs et chercheuses à l’AUB, commencent leurs premières collaborations sur une série de projets visant à analyser l’#impact de la guerre. L’initiative actuelle de cartographie s’inscrit en continuité directe avec les cartes quotidiennes produites notamment par #Ahmad_Gharbieh en 2006. « Le but était de rendre visible au monde entier le caractère asymétrique et violent des attaques israéliennes contre le Liban », explique Mona Fawaz.
Dans les années qui suivent, les chercheurs participent à plusieurs projets en commun, notamment sur la militarisation de l’#espace_public, le rôle des réfugié·es en tant que créateurs de la ville ou la #privatisation des #biens_publics_urbains, avec pour objectif de faire de la « donnée un bien public », explique Mona Fawaz, dans un « pays où la collectivité n’existe pas ». « Nos recherches s’inscrivent toujours en réponse à la réalité dans laquelle nous vivons », ajoute-t-elle. Une réalité qui, aujourd’hui dans la région, est de nouveau envahie par la guerre et les destructions.
►https://www.mediapart.fr/journal/international/121223/guerre-au-proche-orient-beyrouth-mona-fawaz-resiste-par-la-cartographie
ping @visionscarto @reka
The Beirut Urban Lab is a collaborative and interdisciplinary research space. The Lab produces scholarship on urbanization by documenting and analyzing ongoing transformation processes in Lebanon and its region’s natural and built environments. It intervenes as an interlocutor and contributor to academic debates about historical and contemporary urbanization from its position in the Global South. We work towards materializing our vision of an ecosystem of change empowered by critical inquiry and engaged research, and driven by committed urban citizens and collectives aspiring to just, inclusive, and viable cities.
–—
Mapping Escalation Along Lebanon’s Southern Border Since October 7
Since October 7, the Middle East has occupied center stage in global media attention. Already rife with uncertainty, subjected to episodic bouts of violence, and severely affected by an ongoing project of ethnic cleansing for 75 years in Historic Palestine, our region is again bearing the weight of global, regional, and local violence. As we witness genocide unfolding and forceful population transfers in Gaza, along with an intensification of settler attacks in the West Bank and Jerusalem and the silencing of Palestinians everywhere, the conflict is also taking critical regional dimensions.
As part of its effort to contribute to more just tomorrows through the production and dissemination of knowledge, the Beirut Urban Lab is producing a series of maps that document and provide analytical insights to the unfolding events. Our first intervention comes at a time in which bombs are raining on South Lebanon. Titled Escalation along Lebanon’s Southern Border since October 7, the platform monitors military activity between the Israeli Armed Forces and Lebanese factions. Two indicators reflect the varying intensity of the conflict: the number of daily strikes and the average distance of strikes from the border.
The map uses data from the Armed Conflict Location and Event Data (ACLED) crisis mapping project, which draws upon local reporting to build its dataset. Since ACLED updates their dataset on Mondays, site visitors can expect updates to our mapping and analysis to be released on Tuesday afternoons. Please refer to ACLED’s methodology for questions about data sources and collection.
As of November 14, the frequency and distribution of strikes reveals a clear asymmetry, with northward aggression far outweighing strikes by Lebanese factions. The dataset also indicates a clear escalation, with the number of incidents increasing day by day, particularly on the Lebanese side of the border.
We see this contribution as an extension of our previous experiences in mapping conflicts in Lebanon and the region, specifically the 2006 Israeli assault on Lebanon.
▻https://beiruturbanlab.com/en/Details/1958/escalation-along-lebanon%E2%80%99s-southern-border-since-october-7
#cartographie_radicale #cartographie_critique #visualisationi
Espagne : La communauté sénégalaise alerte sur des difficultés d’obtention de passeports
▻https://www.dakaractu.com/Espagne-La-communaute-senegalaise-alerte-sur-des-difficultes-d-obtention-
Espagne : La communauté sénégalaise alerte sur des difficultés d’obtention de passeports
La communauté sénégalaise d’Espagne alerte sur des difficultés majeures pour l’obtention de passeports auprès du consulat général du Sénégal à Madrid. Selon une note transmise à la rédaction de Dakaractu, « cette situation a plongé la communauté dans une tourmente, menaçant la stabilité juridique et la vie quotidienne de nos compatriotes ». Notre source explique que « la pénurie de passeports crée une série d’obstacles, empêchant le renouvellement ou l’acquisition de la carte de séjour et met en danger le statut légal de nombreux Sénégalais en Espagne.
De plus, l’absence de ce document vital constitue une complication quasi insurmontable pour les prestations sociales et la demande de nationalité espagnole, entre autres, privant ainsi la communauté sénégalaise d’opportunités essentielles d’intégration et de bien-être.
Les nouveaux arrivants en Espagne dans les embarcations de fortune aussi porteurs d’espoir de nombreuses familles rencontrent également toutes les difficultés du monde pour obtenir un certificat de résidence, document essentiel dans le processus de régularisation de leur séjour », révèle le document, qui souligne que, « ce problème de passeport est encore plus préoccupant pour les nouveau-nés, qui se retrouvent dans une situation de vulnérabilité et sans protection juridique et sanitaire ».
La note rappelle la promesse faite, il y’a quelques années sur la validité des passeports et l’installation d’un consulat à Barcelone. "Le département des Sénégalais de l’extérieur, par le biais de son secrétaire d’État de l’époque, avait annoncé avec enthousiasme que les passeports auraient une validité de dix ans. Cependant, cette promesse tant attendue tarde à se concrétiser, tout comme l’installation d’un consulat à Barcelone que le président Macky Sall avait annoncé en grande pompe, lors de sa première et dernière venue en Espagne en décembre 2015. Toutefois, « Malgré leurs promesses de mesures concrètes pour améliorer la vie des Sénégalais d’Espagne, nous constatons que ces engagements n’ont pas été suivis d’actions concrètes. Les attentes sont élevées, mais jusqu’à présent, les résultats sont en deçà des attentes, pour ne pas dire inexistants.
Il est essentiel que le gouvernement sénégalais prenne des mesures immédiates pour remédier à cette situation et tenir ses engagements envers la communauté sénégalaise établie en Espagne », se désole notre source qui estime : « il est aussi primordial que le gouvernement sénégalais prenne des mesures concrètes pour résoudre ce problème, en garantissant un approvisionnement adéquat en talons de passeport et en améliorant le processus de délivrance des documents. Cela permettra de restaurer la stabilité et la confiance au sein de la communauté sénégalaise établie en Espagne ». Pour la communauté sénégalaise vivant en Espagne, "la situation exige une action urgente de la part du gouvernement sénégalais, afin de protéger les droits et le bien-être de nos compatriotes vivant au royaume de Don Felipe VI. Sous ce rapport, une solution rapide et efficace s’impose, conclut le document.
#Covid-19#migrant#migration#espagne#senegal#diaspora#passeport#statutlegal#cartedesejour#sante#bienetre
Israël se perd dans le #carnage de #Gaza
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/09/israel-se-perd-dans-le-carnage-de-gaza_6204843_3232.html
Le bilan de la stratégie visant à éradiquer la milice islamiste à n’importe quel prix est sous les yeux de qui veut bien le voir : la mort partout, des hôpitaux à l’agonie, le dénuement et l’errance de centaines de milliers de Palestiniens poussés comme du bétail par les injonctions israéliennes d’une partie de Gaza vers une autre, puis vers une troisième. Les cris d’alarme des responsables des agences des Nations unies sur place, qui déploient, en dépit du mépris israélien, des efforts admirables pour éviter que le chaos s’ajoute à la désolation, résonnent dans le vide.
[…]
Ce carnage sans précédent est d’autant moins justifiable que les résultats obtenus jusqu’à présent sont encore bien loin de l’objectif affiché, surtout s’agissant d’une milice régulièrement décimée sans que l’armée israélienne ne soit pour autant jamais parvenue à la réduire durablement au silence.
Ce carnage est d’autant plus insupportable que deux mois après le début de cette campagne militaire, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, reste incapable d’expliquer ce que fera Israël une fois qu’il aura décidé de mettre fin aux combats pour que Gaza puisse panser ses plaies et pour que le Hamas ne renaisse pas de ses cendres.
Qu’Israël se perde dans cette guerre n’est, hélas, pas une surprise tant elle est le reflet de sa dérive. L’Etat hébreu se déchirait déjà avant le 7 octobre à propos du socle de son contrat social : la place du droit, sous les assauts d’un courant ultranationaliste et messianique qui le ronge depuis plus d’un demi-siècle.
Que les Etats-Unis ne le protègent pas contre lui-même est une faute morale dont ils ne pourront pas s’épargner les effets dévastateurs.
Leur représentant à l’ONU a justifié le veto du 8 décembre en assurant qu’une telle trêve « planterait les graines d’une future guerre ». Alors que les bombes qu’il fournit à Israël continuent de labourer Gaza sans épargner les civils, Washington peut-il croire que ces semailles de fer puissent produire autre chose sur cette terre ensanglantée qu’une haine inextinguible ?
Précision : c’est l’éditorial du journal (et non pas une tribune).
Oui, il aura fallu 63 jours de bombardements massifs et d’attaques terrestres pour que le journal officiel de tous les pouvoirs appelle à "protéger Israel contre lui-même", je jour où, pour la première fois, l’armée française tire en Mer Rouge...
Le temps d’Israël est compté a-t-on dit. Juste ce qu’il faut pour raser Khan Younes avant d’attaquer massivement Rafah ?