• Héhé c’est rigolo un indien avec un casque
    L’astronome et l’indien, Carmen Castillo et Sylvie Blum, 2002
    Il faut bien manger.
    A la médiathèque j’ai pris l’intégral de Carmen et je suis tombé sur les films scientifiques réservés aux médiathèques. Parfois il y a des trésors et bien là pas vraiment. 52 minutes comme je les aime pas.
    L’enjeu de début est intéressant : des indiens sont installés là depuis des milliers d’années. Ce n’est pas pour rien. Ce n’est pas pour rien non plus que l’Occident à choisi ce lieu pour construire le plus grand télescope jamais imaginé. Les indiens, les scientifiques, ils ne pensent pas pareils. Ils n’interprètent pas le monde de la même manière et avec les mêmes outils. L’enjeu du film est de faire une rencontre. Mais une rencontre, ce n’est pas seulement des gens qui se trouvent le temps du film dans la même pièce que d’autres gens. La rencontre, la vraie, n’a jamais lieu. Mais bon avant de faire des chefs d’oeuvre, il faut bien manger...
    Il n’y a pas de vidéos biens alors j’en mets une de chat qui pète https://www.youtube.com/watch?v=EPNxJy5mtb8

    #critique_a_2_balles #cinéma #documentaire #l'astronome_et_l'indien #2002 #Carmen_castillo #Sylvie_blum #Léon_blum #chat_qui_pete #rencontre #échec

  • j’aurai du voir les film de Carmen dans l’ordre
    La Flaca Alejandra, Carmen Castillo, 1994
    Je vous ai déjà tout raconté de mon histoire avec Carmen. C’était le dvd de bonus du film #Rue_Santa_fe, alors évidemment j’ai mis du temps à le matter.
    C’est un film plus urgent et, conséquemment peut-être, plus fort, plus une baffe dans ta gueule, que Rue Santa Fe. En fait non, ces deux films faits à des époques différentes avec un truc dans l’intestin qui bouillonne pas pareil.
    C’est le Chili et son coup d’état. Si on s’y intéresse on connait. La torture on sait. D’accord. Mais la torture de près, tellement près... Et puis ceux et celles qui ont succombé... Pour qui c’était trop dur. Qui ont donc préféré mourir autrement que mourir sous les coups du bourreau. Ceux et celles qui ont préféré mourir en devenant traitres. C’est quoi leur vie ? Comment on vit en reniant tout ?
    Et bien figurez vous que Carmen va rencontrer la Flaca Alejandra. Et putain c’est beau.
    Ca m’a réconcilié avec les 52 minutes.

    https://www.youtube.com/watch?v=A6xqUqDZTz0


    #critique_a_2_balles #La_flaca_alejandra #carmen_castillo #coup_d'état #1994 #cinema #documentaire #chili #torture #viol #rue_santa_fe

  • http://www.critikat.com/IMG/artoff2232.jpg?1390166270
    Rue Santa Fe, Carmen Castillo, 2007

    Chère S.,

    Le DVD dont je t’ai parlé est prêt. C’était chiant. Des aventures longues, des lectures ennuyeuses et techniques mais un truc qui s’appelle autoformation qui avance et c’est chouette. Maintenant je sais comment dégager les protections d’un DVD protégé. Ca, je savais le faire il y a 6 ans et trois ans mais comme les technologies changent, et les protections aussi, et bien heureusement que la trachéotomie existe pour obliger certains cas à rester chez eux et apprendre comment faire sauter les protections. Bref, tu m’as compris.

    Maintenant des petites histoires qui ne parlent pas de sexualité et de différents fluides plus ou moins amidonnés.

    Il y a plusieurs années, 4 ou 5 je crois, une réalisatrice est passée à La belle rouge présenter son film : Carmen Castillo. Ni d’Eve ni d’Adam, et puis, entre nous, les films sélectionnés par Michel de la compagnie Jolie môme, je ne leur fait pas vraiment confiance... du archi militant (et ça je n’ai rien contre), mais alors sur la forme, rien à foutre. Seulement du propos, et du propos plutôt injonctif si tu vois ce que je veux dire.

    En tout cas on voit ce film et c’est plutôt scotchant.

    Carmen était la compagne de Enrique je sais plus quoi, Gonzales ou un truc comme ça, (de toute façon ils s’appellent tous pareil ces connards de latinos) (Miguel Enriques je biens de le trouber) un des dirigeants du moubement rébolutionnaire chilien au moment du coup d’état de Pinochio. Elle a bu son compagnon mourir sous ses yeux et a été grièbement blessée. Elle a pu, in-extrêmise partir en France pendant 30 ans. Après 30 ans elle fait un film. Et je l’ai troubé très très beau.
    C’est-à-dire qu’elle touche à un point qui me trabaille depuis longtemps. Elle arribe à faire le lien entre la rébolution, sa beauté, et la nostalgie. Bien sûr, celle-ci est terrible pour elle.

    Cet été, a Douarnenez, j’avais oublié cette femme, elle projetais un autre film « nous sommes vivant ». J’y suis allé. Très bien et très original, il m’a touché pour d’autres raisons, mais toutes aussi intimes. Si le premier te plait, c’est promis je pars à l’aventure sur les vagues du web pour méchamment pirater ce joyau (vive les médiathèques).
    Après le film et même pendant, je lui cause. Et la nana, elle se rappelle de moi (sans doute ma tendance à causer quand un film ou quelqu’un m’intéresse) et ça m’a fait très très plaisir, tu verras le film. Aujourd’hui j’ai envie de lui écrire.

    La version que j’ai vu au cinéma durait 1h30, la version que je t’envoies dure 2h45. Sans doute une histoire de production. Enfin bon...
    Je comprends un peu pourquoi la version de 2h45 n’a pas été gardée pour le cinéma. De ma position, j’ai plutôt l’impression que c’est un « ours », un film en cours de montage. Pourtant je trouve bien que chaque séquence est essentielle et m’apprend beaucoup de chose mais j’ai plutôt envie de prendre ce film comme un document plutôt que comme un documentaire. Mais là, je pinaille tellement c’est bon et c’est bien et c’est à fond dans nos discussions.

    Je t’embrasse

    Rémi
    http://www.dailymotion.com/video/x5w77k_rue-santa-fe-carmen-castillo_shortfilms

    #Critique_a_2_balles #Rue_Santa_fe #Carmen_Castillo #2007 #Documentaire #Cinéma #Correspondance #Douarnenez #Compagnie_Jolie_mome #La_Belle_Rouge #Nous_sommes_vivants