Les 400 culs - Fellation : un vrai cauchemar ? - Libération.fr
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S’il faut en croire Ian Geai, qui publie sur le sujet vingt pages de haute voltige, dans la très érudite et décadente « revue finissante » Amer « revue finissante » Amer (qu’il a lui-même créée), la #fellation mortelle du Président condense toutes les angoisses viriles de ce XIXe siècle finissant… « La crise d’apoplexie, qui frappe Félix Faure, illustre, pour ses contemporains, le rôle destructeur de la femme dans le champ de la politique », dit-il. Pour Ian Geai, le plaisir oral va en effet bien au-delà de ce que l’on appelle maintenant, vulgairement, une mise en bouche. C’est tout le contraire d’un « préliminaire ». C’est le début de la fin. Pourquoi ? Parce que la bouche est un orifice stérile. Lorsqu’une femme suce, elle se soustrait à l’ordre qui veut que #sexe = reproduction. La fellation, c’est le plaisir sans #procréation. Pire encore : le plaisir pris entre les dents d’un #carnassier. « L’oralité, en d’autres termes l’accès des femmes à la parole, est accusée d’encourager l’#Anarchie au détriment de la hiérarchie et de l’ordre patriarcal représentés par la République et son chef d’état, explique Ian Geai. Mais la fellation est aussi devenue, au cours du dix-neuvième siècle, un thème littéraire à part entière, à travers notamment la dérivation cannibalique de l’oralité ».