Jérôme Orsoni | J’ai abandonné tous les carnets pour celui-ci
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article4125
... #Carnets_d'écriture
Jérôme Orsoni | J’ai abandonné tous les carnets pour celui-ci
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article4125
... #Carnets_d'écriture
Lucien Suel | La Station Underground d’Emerveillement Littéraire, catalogue historique
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article4123
...
Géraldine Geay | Certaine je m’assieds – c’est rare
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article4112
...
Sur les pas d’un géographe : les carnets de Paul Vidal de la Blache
« Pour commémorer le centenaire de la disparition de Paul Vidal de la Blache (1845-1918), la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et l’équipe E.H.GO de l’UMR Géographie-Cités ont souhaité rendre hommage à celui qui fit de la Géographie une discipline scientifique à part entière en mettant en ligne ses trente-trois carnets manuscrits numérisés accompagnés d’une exposition virtuelle.
Tout en suivant le fil des pages des carnets, l’exposition invite à découvrir le scientifique bien entendu, mais aussi le voyageur et l’homme, mettant en évidence la richesse de ces documents : »
Lire la suite ici ▻https://nubis.univ-paris1.fr/exhibits/show/sur-les-pas-d-un-geographe
Cartographie, par Lilianne Lizzi, des voyages notés dans le Carnet 16
#itinéraire #voyage #mobilité #individu #centenaire #géographe #Vidal_de_la_Blache #carnet
Avez-vous écouté Jean Amblard, paysan du Gers, entrepreneur social et humanitaire en Lettonie racontant sur France Inter la création d’une ferme pédagogique dans un village d’enfants de la campagne lettone ?
[Lettonie-Francija]
▻https://www.lettonie-francija.fr/ecouter-jean-amblard-depuis-la-lettonie-sur-france-inter-465
Avez-vous écouté Jean Amblard depuis la Lettonie sur France Inter ?
Coordinateur de formations pour adultes en agriculture biologique, animateur de projets de développement rural, créateur d’une ferme pédagogique dans un village d’enfants de la campagne lettone.
Son expérience à l’étranger dans un petit pays d’Europe est passionnante. En mars 2005 il ouvrait son journal sur le web depuis la Lettonie : un pays qui enchante ...
Comment un paysan gersois peut-il se retrouver un jour, à 54 ans, à la tête d’un projet de développement rural en Lettonie ? Car il s’agit bien, non pas de gérer une situation, mais d’en créer une. Et c’est là que tous ceux qui me connaissent vont commencer à comprendre. C’est une longue histoire que je vais essayer de vous raconter lorsque j’aurais un peu de temps, comme aujourd’hui par exemple ...
Écoutez-le échanger avec Philippe Bertrand l’animateur des Carnets de Campagne sur France -Inter ...
.../... La suite sur le blog du Paysan du Gers en Lettonie : ▻http://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
#Lettonie, #Jean_Amblard, #français_à_l_étranger, #Gers, #expatrié, #Entrepreneur_social, #Carnets_de_Campagne, #france_inter, #agriculture_biologique,
#Éducation : l’exemple d’une #école bienveillante à Trappes
▻http://www.francetvinfo.fr/societe/trappes/education-l-exemple-d-une-ecole-bienveillante-a-trappes_2194127.html
Tübingen, rives du Neckar
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3430
...
Carnets du Neckar (1996-1999) et retours
La dernière lettre de Milena Jesenská
▻http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3396
...
/ Milena Jesenská , #Franz_Kafka, #Carnets_d'Eucharis, #edito
#Milena_Jesenská_
«▻http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/nathalie-riera»
"Écouter « Kalimán »"
▻http://syntone.fr/ecouter-kaliman
On continue notre petit tour dans le patrimoine caché de la #fiction_radiophonique avec le choix de , réalisateur à France Culture. Pour la rubrique « Blind Text » de nos #Carnets_de_Syntone de juin 2015, il a commenté l’écoute de #Kalimán contra la Araña Negra, un épisode du feuilleton créé par #Rafael_Cutberto_Navarro et #Modesto_Vázquez_González pour la #radio mexicaine en 1963. Une curiosité !
▻https://soundcloud.com/acruz-7/kaliman-vs-la-arana-negra-capitulo-1
Le vent se lève (cahier japonais)
▻http://www.larevuedesressources.org/le-vent-se-leve-cahier-japonais,2832.html
Photographie - Lionel Marchetti / Seto Inland sea - 2012 « je me prive volontiers d’un dîner pour être dehors, avec le cercle du dehors. » Henri Michaux « En art, ce qui compte, ce n’est pas une identité, c’est un jeu d’énergies. » Kenneth White « Les poissons nagent et nagent, mais il n’y a pas de fin à l’eau ; les oiseaux volent et volent, mais il n’y a pas de fin au ciel. » Maître Dôgen « Demain ? Le jour suivant ? Qui sait ? Nous sommes ivres de ce jour même ! » Ryôkan 1. Vol 777 Le (...)
Appel à contributions pour un numéro de Carnets de Géographes sur la géographie des émotions : « GÉOGRAPHIES, GÉOGRAPHES ET ÉMOTIONS »
▻http://www.carnetsdegeographes.org/soumettre_article.php
Alors que pendant longtemps les émotions ont été abordées à la marge de la réflexion dans les sciences humaines et sociales, et plus encore en géographie, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier 2015 dans la région parisienne ont remis avec force et violence cette question sur le devant de la scène. Ces événements ont en effet provoqué, en France et au-delà, des émotions individuelles et collectives multiples (tristesse, colère, peur, indignation, etc.), qui ont elles-mêmes suscité des manifestations spatiales diverses. Ces émotions se sont traduites aussi bien dans les espaces publics concrets (sous forme de dispositifs juridiques et sécuritaires limitant la libre circulation des personnes, de minutes de silence marquant la peine et le recueillement, de rassemblements contre la haine et la peur ou bien encore de marquages artistiques clamant la liberté d’expression), que dans les espaces publics virtuels (notamment par la diffusion massive des hashtag #CharlieHebdo et #JeSuisCharlie). Ces attentats nous ont rappelé à quel point les émotions participent de notre manière d’habiter, de nous déplacer, de pratiquer ou encore d’agir sur et dans l’espace.
Cette forte imprégnation des émotions dans l’espace des sociétés a conduit à l’élaboration de champs de recherche, en sciences humaines et sociales, qui ont progressivement construit les émotions comme objets d’étude. La mobilisation des émotions a ainsi enrichi la sociologie à partir des années 1970 (Turner, Stets, 2005), autour des travaux d’A. R. Hochschild ou d’E. Goffman par exemple. Considérant que la culture et la socialisation participent au ressenti des émotions en permettant notamment de les nommer, ces dernières ont en effet été peu à peu appréhendées comme de véritables faits sociaux. Elles ont, à ce titre, été envisagées à la fois comme des « produits de l’emprise du monde social sur les individus » et comme « des influences en elles-mêmes de l’action et de l’interaction sociale », c’est-à-dire « comme des forces explicatives à intégrer à l’analyse de la dynamique sociale » (Bernard, 2015a). De la même façon, le rôle des émotions dans la construction du soi a marqué l’anthropologie depuis les travaux de M. Rosaldo (1980), notamment par une remise en question de « l’idée reçue selon laquelle les émotions seraient de l’ordre de l’intériorité, de l’irrationnel, de la nature » (Crapanzano, 1994). Cette approche montre combien les émotions ne questionnent pas seulement l’individu et la psychologie, mais participent du rapport de l’individu au collectif. L’appel de L. Febvre à une histoire de la « vie affective » ou encore les travaux de N. Elias (1987) ont également amené à la constitution d’une histoire des émotions (Deluermoz et al., 2013). Les émotions sont ainsi été abordées en fonction des évolutions qui ont marqué leurs expressions dans le temps et dans les cultures (Ermisse, 1994). Cette appropriation par la sociologie, l’anthropologie et l’histoire des émotions questionne leur statut dans les sciences humaines et sociales, et tout particulièrement en géographie. Comment les émotions peuvent-elles passer d’une mobilisation à la marge dans les sujets analysés, quand elles ne sont pas tout simplement rejetées comme un biais, à un objet géographique à part entière ? Plus généralement, la revendication d’un « emotional turn » par des géographes anglophones suffit-elle à faire des émotions un objet d’étude de la géographie ? Les émotions comme fait social appréhendé dans le passé et le présent des sociétés peuvent-elles être analysées en tant que fait spatial ? [...]
#Géographie #Géographie_des_Émotions #Émotions #Emotional_Geography #Géographie_et_Émotions #Emotional_Turn #Tournant_Émotionnel #Appel_à_Contributions #Carnets_de_Géographes #Géographie_de_la_Peur #Géographie_de_la_Colère #Géographie_du_Plaisir
cc @reka : une proposition de la cartographie radicale pour ce numéro ?
;-)
Chère Béné @ville_en yes, très volontiers, avec grand plaisir, j’aime beaucoup la revue.
C’est juste qu’on est totalement plombé pour les trois ou quatre mois qui viennent et j’évite de m’engager sur des échéances que je ne pourrai pas respecter :) Cela dit, si vous êtes flexibles je crois que je peux envisager de produire sur cette question un texte de 25 000 ou 30 000 signes (ou moins selon vos contraints de place, avec trois ou quatre illustrations) pour le 15 octobre (Septembre, je sais déjà que c’est risqué). Et un résumé très rapide pour début juillet (15 juin, impossible)...
Je vois avec la revue et je te tiens au courant (cela ne dépend pas que des coordinatrices, mais aussi des impératifs de la revue !)
@reka : Pour le résumé, la date du 15 juin va être assez ferme (il faut environ une page), mais on pourra être plus souples pour les articles, à priori.
#Le_Nil coule à #Bruxelles
▻http://www.larevuedesressources.org/le-nil-coule-a-bruxelles,2769.html
Journaliste devenu homme de lettres et de théâtre, l’écrivain Mohamed Kacimi part toujours, très loin, loin, moins loin, et même de temps en temps : non loin. Il en tire chaque fois quelques lignes sévères contre l’islam radical qu’il accuse de réprimer les femmes, ou des mots charmants et simplement émouvants sur ses rencontres et ses aventures, ironisant et provoquant le rire, parfois des sanglots, qu’il partage en statut de sa page pour ses amis. Hier il était à Bruxelles, demain à Charenton : « Vous (...)
/ #Littérature, Bruxelles, #Chronique, Mohamed Kacimi, Le Nil
#parution #revue Ce quatrième numéro des #Carnets_de_géographes, coordonné par Yann Calbérac et Marianne Morange est consacré aux #géographies_critiques. En vous souhaitant bonne lecture !
CARNETS DE DEBATS
Yann Calbérac et Marianne Morange
Géographies critiques : "à la française" ?
Entretien avec Anne Clerval et Serge Weber
Retour sur la création du colloque "#Espace et #rapports_sociaux de #domination : chantiers de recherche"
Entretien avec Bernard Bret
Retour sur un parcours de recherches
CARNETS DE RECHERCHES
Nicolas Bautès et Clément Marie dit Chirot
Pour une #géographie_sociale de l’action
Frédéric Barbe
Géographie de la #littéracie.
Close et distant reading au #Mali
Anne Clerval et Mathieu Van Criekingen
La #gentrification, une approche de géographie critique
Cécile Gintrac
Géographie critique, #géographie_radicale : comment nommer la #géographie_engagée ?
Sabine Planel
« Une petite expérience de méthode »
#Foucault, #échelles, #espace et #justice à #Tanger_Med (Maroc)
Camille Vergnaud
Qu’est-ce que cela signifie être enseignant-chercheur "critique" ?
CARNETS DE TERRAIN
Camille Schmoll et Nathalie Bernadie-Tahir
la voix des chercheur(-e)s et la parole du #migrant
Ce que les coulisses du terrain maltais nous enseignent
#Malte
Karine Ginisty
A la recherche de la #justice et de l’#injustice en ville
Récit d’un terrain critique à #Maputo
Thomas Radovcic
#Inégalités et pouvoirs au centre-ville du #cap
Une nécessaire lecture critique
#Le_Cap
Roman Stadnicki
Enquête « géophotographique » aux marges des villes du #golfe arabique… ou comment dépasser la critique
VARIA
Rémi de Bercegol
Au fin fond de l’#Uttar_Pradesh… Observations personnelles sur quelques péripéties vécues et l’empirisme qu’elles ont induit
CARNETS DE LECTURES
Yann Calberac
Hérodote (1977-4 ET 1978-1), « L’enquête et le terrain »
Martine Drozdz, Cécile Gintrac et Sarah Mekdjian
Actualités de la géographie critique, retour sur la dernière conférence internationale de géographie critique (Francfort et Berlin, 16-20 août 2011)
Marianne Morange
Naudier D. et Simonet M. (dir.), 2011, Des sociologues sans qualités ? Pratiques de recherche et engagements, Paris, La Découverte
Marianne Morange et Amandine Spire
Compte-rendu de la table ronde « Justice spatiale dans les villes du Sud » Colloque CNFG « La ville compétitive, à quel prix ? », 19 janvier 2012, Université de Paris-Ouest Nanterre
CARNETS DE SOUTENANCES
Maud Balestrat
Système d’indicateurs spatialisés pour la #gouvernance_territoriale : application à l’occupation des sols en zone périurbaine languedocienne
Sophie Bantos
Les sociétés ultramarines face aux risques de montée du niveau marin. Quelles stratégies d’adaptation ? Exemples des iles de Wallis et Futuna, Mayotte et Lifou
#mer
Laurent Beauguitte
L’Assemblée générale des #Nations _unies de 1985 à nos jours : acteur et reflet du #Système-Monde. Essai de géographie politique quantitative
Ansoumana Bodian
Approche par modélisation #pluie-débit de la connaissance régionale de la ressource en #eau : application au haut bassin du #fleuve #Sénégal
Séverine Bouard
Les politiques de #développement à l’épreuve de la territorialisation. Changements et stabilités dans une situation de #décolonisation négociée, la province nord de la #Nouvelle-Calédonie
Marie Chabrol
De nouvelles formes de gentrification ? Dynamiques résidentielles et commerciales à #Château‐Rouge (#Paris)
Ludovic Falaix
Des vagues et des hommes : la glisse au cœur des résistances et contestations face à l’institutionnalisation des territoires du #surf en #Aquitaine
Sylvanie Godillon
La #rénovation_urbaine, une opportunité de réduire les inégalités socio-spatiales d’être impliqué dans un accident dans les espaces publics
Gaële Lesteven
Les stratégies d’adaptation à la #congestion_automobile dans les grandes #métropoles : Analyse à partir des cas de #Paris, #São_Paulo et #Mumbai
Lydie Ménadier
Paysages de #fromages : sensibilités au #paysage, pratiques des #agriculteurs et #ancrage_territorial des #AOC fromagères de moyennes montagnes d’#Auvergne et de #Franche-Comté
Olivier Thomas
Des émigrants dans le passage. Une approche géographique de la condition de #clandestin à #Cherbourg et sur les côtes de la #Manche
▻http://www.carnetsdegeographes.org/archives/sommaire_04.php
Trois « chroniques de #Kamel_Daoud »
▻http://www.larevuedesressources.org/trois-chroniques-de-kamel-daoud,2756.html
La guerre loin de la #Syrie. Entre Oran où il vit et travaille, et Paris où son premier roman #Meursault,_contre-enquête (Actes Sud), vient de gagner le Prix des 5 continents de la francophonie sous la présidence de Jean-Marie Le Clézio, Kamel Daoud se trouve où il peut voir de plus près mais à la fois l’otage et les assassins. (L. D.) ⇒ L’affaire de l’Égorgé qui parle de nous (28 septembre 2014) ⇒ #Antigone : le blanc insonore des années 90 (27 septembre 2014) ⇒ Daech local en dix minutes et tout un (...)
/ #Algérie, #Irak, #Guerre_civile, #Terrorisme, Syrie, DAESH (Daech), EIIL, ISIS, ISIL, al-Nustra, #Troisième_guerre_mondiale, Kamel Daoud, #La_chronique_de_Kamel_Daoud, Antigone, #Bentalha, Albert Ebossé , Francophonie : Prix des 5 continents , Meursault, (...)
#DAESH_Daech_,EIIL,_ISIS,_ISIL,_al-Nustra #Albert_Ebossé_ #Francophonie_:_Prix_des_5_continents
Cris de poussins dans la volière aux rapaces
▻http://blog.monolecte.fr/post/2014/05/15/cris-de-poussins-dans-la-voliere-aux-rapaces
Horreur, malheur et putréfaction : voilà qu’un groupuscule de vils députés rouges du sang des honnêtes laborieux a tenté de passer en loucedé un amendement perfide pour empêcher de s’auto-exploiter en rond ! Aussitôt c’est le branle-bas de combat chez les…Lire la suite →
Le monde du #travail est-il soluble dans la gauchitude ?
▻http://blog.monolecte.fr/post/2013/11/20/Le-monde-du-travail-est-il-soluble-dans-la-gauchitude
Peut-on être dans la #communication et de gauche ? C’est la question que m’a posée un de mes lecteurs par mail. Il attend toujours la réponse. Je ne compte plus le nombre considérable de fois où j’ai dû justifier de la neutralité #politique de mon travail. D’expliquer que dans mon boulot, je fais la part des choses et ceci, cela. Que oui, il est possible de travailler avec moi dans la sérénité, que non, je ne me rends pas au boulot chaque matin avec un couteau entre les dents. Sauf que cette (...)
#Carnets_de_chômage #civilisation #débat #entreprise #Les_Affabulateurs #libéralisme #lutte #médias #publicité #société #violence #élection
Dans l’opposition gauche/droite, je parle de convictions, pas de postures politiciennes. Si tu regardes les postures politiciennes, effectivement, il n’y a pratiquement plus de gauche.
Sinon, je peine effectivement à payer mon loyer et je suis assignée à résidence à cause de ma précarité économique.
Un gars de droite dans une association à caractère social ou culturel ne va jamais se dire qu’il n’est pas du tout à sa place (ce qui est pourtant le cas). Non, il va juste peser de toute la force de sa conviction intime qu’il est le meilleur et qu’il a toujours raison pour faire d’une structure démocratique, fondée sur la coopération, l’échange et la solidarité, une bonne grosse machine de guerre économique, qui élimine les activités non rentables, compresse les couts (à commencer par les personnes) et augmente les profits en se focalisant sur les prestations à haute valeur ajoutée. Si, en plus, les politiques et gouvernants marchent dans la combine en étranglant financièrement tout ce qui est de l’ordre du non marchand, on voit alors avec quelle efficacité une pensée politique n’a absolument pas besoin de passer par le cirque médiatique et électoral pour s’imposer brutalement à tous.
@monolecte Tu ne parles pas pas forcément d’un type de « droite », par contre tu décris exactement le raisonnement d’un vrai social-démocrate.
cf. ►http://seenthis.net/messages/168078
Avant sa chute Ehlert était jeune entrepreneur brillant, chef du prestataire de services sociaux Treberhilfe , membre du SPD-Schöneberg, député au parlement de Berlin, bref un personnage qu’on respectait pour ses compétences et son succès. Avec lui on croyait pouvoir réaliser une politique d’austérité visant à se débarasser des dettes municipales tout en améliorant la qualité des prestations sociales par leur privatisation.
Pour moi, un social-démocrate d’aujourd’hui est un mec de droite. Et c’est effectivement très exactement à ce genre d’individu que je fais référence.
Marrant, dans ma boîte, le marketing serait plutôt un repaire de gauchistes - bon on n’est pas très nombreux non plus hein et le reste de la boîte, ce sont des commerciaux donc le mal incarné.
Rien n’est tout blanc ou tout noir même si parfois on croise d’étonnantes contradictions : j’ai connu un couple, ingénieurs qui chez Matra, qui à l’ONERA, travaillant et fabriquant essentiellement des missiles, tout en militant très activement chez Amnesty International.
Quelqu’un m’a sorti ailleurs Élisabeth Bandinter comme exemple de la gauchitude de la communication. Forcément, vu comme ça, la gauche c’est un concept très très vaste. Je suppose que d’autres vont me citer Séguéla comme icône de la com’ de gauche ? ▻http://blog.monolecte.fr/post/2009/02/18/Ta-Rolex-dans-ta-gueule
Le sens général est ambigu je trouve, car le titre parle du travail en général (de tout travail), tandis que le texte parle surtout de la communication.
Alors autant je pourrais être d’accord sur la communication, autant je ne crois pas que pour tout travail « c’est avant tout ce que l’on en fait ». (De la même façon que je ne crois pas que toute technique soit neutre et que c’est avant tout « comment on l’utilise ».)
Parfois, il faut peut-être savoir déserter certains champs que l’on trouve néfastes. Je ne crois pas que travailler au CEA puisse améliorer quoi que ce soit à l’état du monde, proche ou lointain (bien que je sois d’accord avec l’assertion de Matthieu Amiech et Julien Mattern qui disaient qu’il nous faudra des spécialistes en nucléaire pour dénucléariser, pour démanteler l’existant).
Si l’on est « juste » salarié⋅e quelque part, on ne peut souvent qu’être obligé⋅e de participer aux buts fixés par l’équipe dirigeante. Ou alors on devient salarié de quelque chose que l’on aime pas, explicitement pour le saboter de l’intérieur, mais c’est un autre débat… (qui souvent ne marche pas, à mon avis, c’est souvent plus pérenne de construire des choses que de juste détruire, mais je comprends que ça puisse avoir son intérêt).
Du coup, pour l’instant, si on parle de la communication ou de certains métiers précis, je suis plutôt d’accord. Sinon, pas vraiment.
Ce que je trouve assez remarquable, en creusant quelque peu dans mes souvenirs professionnels, c’est que, oui, généralement, les gens de droite ont plutôt tendance à se trouver légitimes, quelle que soit leur fonction dans le système. Ils se trouvent d’autant plus légitimes qu’ils sont hauts dans la hiérarchie et dans la fourchette des salaires. En fait, l’aisance des gens de droite dans le monde professionnel contemporain aurait tendance à conforter l’idée que le système socioéconomique actuel leur convient parfaitement et qu’ils y sont comme des poissons dans l’eau.
Le gars de droite trouve ses convictions renforcées par ses réussites concomitantes matérielles et professionnelles quand le gauchiste éprouve toujours une certaine culpabilité à l’amélioration sensible de ses conditions de vie, un peu comme s’il lui avait fallu pactiser avec l’ennemi ou transiger avec ses convictions pour se couler dans un moule bien inconfortable pour ses idées.
Un peu comme si le système lui-même était profondément de droite.
J’abonde, et ce d’autant plus que cela correspond à ma définition privilégiée du clivage gauche/droite :
la pensée de droite affirme que le système est bon, et que l’humain, plus ou moins adapté, doit s’y plier... ensuite le mérite fait le reste (les riches méritent ce qu’ils ont, les pauvres ont ce qu’ils méritent ).
La pensée de gauche affirme que l’humain est bon, et que le système, plus ou moins adapté, doit s’y plier. Plutôt qu’invoquer un ordre naturel et une notion de mérite, la morale s’appuie sur le concept de justice égalitaire.
En résumé, les gauchistes critiquent plus facilement le système, les droiteux les individus. Au boulot, les gauchistes dénigrent le travail, les droiteux dénigrent les travailleurs... :-)
et puis sinon
Sauf que si on retourne la proposition, la communication, c’est avant tout ce que l’on en fait. On peut bien sûr laisser les coudées franches à toute cette mentalité réductrice et vaine que l’on combat chaque jour dans ses effets les plus pernicieux tout en se plaignant de perdre bataille sur bataille dans le domaine des représentations sociales que les médias aux ordres pondent chaque jour un peu plus dans la tête de nos concitoyens. En gros, on peut faire nos dégoutés, n’y toucher qu’avec des gants et une pince à linge plantée sur le nez, mais on peut aussi décider, à l’instar des petits Midas de l’entreprise, que la communication gagnerait beaucoup à évoluer vers une configuration déontologique plus conforme à notre confort intellectuel.
On peut juste estimer que communiquer, c’est rendre des informations visibles et intelligibles au plus grand nombre, c’est porter le message, l’amplifier, l’adapter sans jamais le faire mentir, sans jamais tenter de tromper le chaland, c’est participer à la petite musique des mots et à la symphonie des images, c’est créer du lien, bâtir des passerelles, construire des émulations, des coopérations là où il n’y avait que du vide, de l’incompréhension et des rodomontades.
là aussi j’abonde, en m’auto-citant pas plus tard qu’hier...
(malheureusement) c’est le monde de l’entreprise qui semble à l’heure actuelle exploiter au mieux ces précieuses techniques, avec tous les écueils que l’on peut craindre. En effet tirer le meilleur de son prochain grâce à une bonne communication, si c’est à ses dépens, comme souvent en entreprise, c’est plutôt malsain. Justement, ne leur laissons pas le monopôle de ces outils.
Je suis d’accord avec les commentaires qui disent que tu y es allée à la truelle au sujet des « de droite ». Pas que ça manque de nuances... enfin si un peu... Mais il y a des moments dans ton texte inutilement violents, parce qu’on ne comprend pas à quoi correspond le « de droite » que tu « conchies » (plus sûr que tu ais utilisé ce mot, mais le registre est celui que j’ai retenu).
Peut-on être de droite et être bénévole au Resto du coeur ? Oui... J’en connais. Promis. Nous n’avons pas la même définition de ce qu’est une gauche et une droite.
Tu conchies l’Etat ? Tu es de droite ou de gauche ? T’es anar, tu conchies l’Etat, mais... Tu es de droite ou de gauche ?
Tu bosses dans la com’... tu es de droite ou de gauche ? Est-ce que ça peut aider à te jauger politiquement ? N’y-a-t-il aucun communicant en politique ?
Et tout ça parce que dans une assemblée, un jour, les aristocrates se sont mis d’un côté, et le tiers état de l’autre ?...
Il y a le troll, sur ton blog, là, qui bien qu’insupportable, met le doigt sur un truc : l’intérêt général, il ressort de quoi ? De l’addition des intérêts particuliers que l’on aurait laissé batifoler ? Ou bien d’un Etat qui agirait pour le mettre en oeuvre ?
Je reconnais les gens de droite à leurs œuvres, pas à leurs discours.
Quand à la question des œuvres sociales, je rappelle que la charité est de droite quand la solidarité est de gauche.
J’ai parlé du bénévolat dans une association. C’est de la charité ou du... bénévolat ? Donner à l’association, c’est de la charité (ou de la défiscalisation). Mais être bénévole ?...
En fait, on se tort les neurones sur « gauche » et « droite » depuis des années. Et j’ai comme l’intuition que la réponse est si complexe qu’on n’aura pas de réponse (certains en deviennent dingues, la bave aux lèvres, cf. ton troll là, sur ton blog).
Quant à la différence entre actes et discours. Tenir un discours est déjà un acte.
@biggrizzly : bonne question en effet..
Le bénévolat je pense que c’est de la charité quand cela consiste à stabiliser une situation, à rendre « vivable » un système, sans motivation de sortie par le haut, et avec pour seule gratification le fait de se voir distinguer pour sa générosité.
On entretient une forme de domination, par l’expression de son paternalisme généreux. Cette domination est doublement jubilatoire pour le bénévole : il a à la fois et le confort du dominant, et la bonne conscience du bon samaritain. Ça c’est la version de droite.
Quand ça s’inscrit dans le cadre d’un échange non-marchand, façon troc ou selon des modalités décrites par les théoriciens de la #wertkritik, notion qui m’échappe, pour moi c’est ni droite ni gauche, c’est utilitariste, donc neutre. On me corrigera si besoin...
Enfin quand ça s’inscrit dans un engagement, un don visant à atteindre un objectif social « meilleur », et que l’atteinte de cet objectif social constitue la seule gratification de ce don, je dirais que c’est de la solidarité. En gros quand mon action « gratuite/désintéressée » permet à d’autres d’atteindre une autonomie, une indépendance, une émancipation, ou bien simplement de compenser des inégalités « physiques », des handicaps de départ pour atteindre une situation d’égalité, si je ne cherche pas à tirer parti de ma générosité, mais je suis récompensé par la matérialisation d’un « progrès » social, je dirais que c’est de la solidarité...
(PS : le troll est décevant, il n’a pas tenu très longtemps avant de montrer son vrai visage de sous-marin de la fachosphère :-)
Une Caravane française en Syrie au printemps de 1860
▻http://www.larevuedesressources.org/une-caravane-francaise-en-syrie-au-printemps-de-1860,2657.html
Louis de Ségur Revue des Deux Mondes T.33, 1861 Djerash. — Palmyre. Il est presque téméraire aujourd’hui de mettre sous les yeux du public des souvenirs d’Orient. Qui ne croit connaître l’Orient par ses lectures, sinon par ses voyages ? Les villes du Levant sont devenues la banlieue de Marseille. En Égypte, des locomotives franchissent le désert sillonné jadis par les lentes caravanes des patriarches. Lorsque l’on pourra dire : « Il n’y a plus d’isthme de Suez, » de bons et beaux bateaux à vapeur (...)
Fiction des routes et des rails
▻http://www.larevuedesressources.org/fiction-des-routes-et-des-rails,2650.html
Texte en cours — et qui avance lentement entre fiction et réel : une image et une micro-fiction poétique écrite sous forme de liste à chaque fois. Au fil des pages et des textes : les personnages entrent ou sortent — déboulent parfois — sans qu’on ne les identifie réellement. Ce que ça raconte : la route et les corps à travers — la vie. la route | 37 ça leur arrive parfois ils regardent à travers l’écran arrière de leurs bagnoles : personne pour appuyer sur le bouton pause ni même retour rapide : (...) (...)
Le bel été
▻http://www.larevuedesressources.org/le-bel-ete,2612.html
Deux mois de soleil insistant. Et malgré la tristesse du monde, la solitude, la dureté du semestre précédent, l’inquiétude face au futur, l’annonce d’une année à venir politiquement désastreuse, le bel été a fait son travail : il fait beau, les gens respirent, d’une manière répétitive, exactement comme l’hiver et le printemps avaient apporté la pluie et le spleen d’une manière répétitive. En Normandie, ces deux mois ont été les plus beaux depuis longtemps. Sur la colline, le vent et le soleil ont fini par (...)
Les Seigneurs de l’#Atlas_sont des bergers
►http://www.larevuedesressources.org/les-seigneurs-de-l-atlas-sont-des-bergers,877.html
Depuis des temps immémoriaux, les farouches bergers Aït Atta transhument au travers de paysages sévères pour échapper avec leur cheptel aux rigueurs de l’hiver dans le Haut-Atlas ou aux insupportables chaleurs de l’été dans le Djebel Saghro. Sous le déluge brûlant d’une aveuglante lumière blanche, les paysages lunaires et tourmentés de ce massif volcanique deviennent alors un territoire muet où d’aucuns prétendent que seuls les scorpions et les serpents auraient droit de cité car seuls ils seraient à (...)
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Depuis des temps immémoriaux, les farouches bergers Aït Atta transhument au travers de paysages sévères pour échapper avec leur cheptel aux rigueurs de l’hiver dans le Haut-Atlas ou aux insupportables chaleurs de l’été dans le Djebel Saghro. Sous le déluge brûlant d’une aveuglante lumière blanche, les paysages lunaires et tourmentés de ce massif volcanique deviennent alors un territoire muet où d’aucuns prétendent que seuls les scorpions et les serpents auraient droit de cité car seuls ils seraient à (...)
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Depuis des temps immémoriaux, les farouches bergers Aït Atta transhument au travers de paysages sévères pour échapper avec leur cheptel aux rigueurs de l’hiver dans le Haut-Atlas ou aux insupportables chaleurs de l’été dans le Djebel Saghro. Sous le déluge brûlant d’une aveuglante lumière blanche, les paysages lunaires et tourmentés de ce massif volcanique deviennent alors un territoire muet où d’aucuns prétendent que seuls les scorpions et les serpents auraient droit de cité car seuls ils seraient à (...)
Sur la ligne
▻http://www.larevuedesressources.org/sur-la-ligne,2587.html
La ligne, je l’ai découverte un dimanche. Paris Saint-Lazare/Pontoise. Les instructions étaient précises : je devais descendre au deuxième arrêt, en gare de « La Frette/Montigny », juste après Cormeilles en Parisis, le trajet durait dix-sept minutes. Oui, si peu. Un seul arrêt. Un seul ralentissement. Une seule gare où poser les pieds si l’envie m’en prenait. Les autres, j’en saisirais les noms au vol, avec un peu de chance. Depuis longtemps, il s’agissait de rapprocher la campagne de la ville, de (...)
Dreamlands - Cleveland : les lieux de l’horreur
▻http://www.larevuedesressources.org/dreamlands-cleveland-les-lieux-de-l-horreur,2577.html
Dreamlands est un carnet de voyage virtuel à travers Google Earth et Street View. Chaque jour, je me promène dans des lieux que je ne connais pas. Je prends des notes, des photos. Je me confronte aux limites d’un appareil formel contraignant. Je fais avec cette caméra de peu, de beaucoup : StreetView – des panoramiques, des déformations, des objectifs inchangés/inchangeables, des imperfections, des flous de masquage, des limites de résolution parfois. Je fais aussi avec les vides et les pleins que (...)
Dreamlands - Le long des voies : Plovdiv
▻http://www.larevuedesressources.org/dreamlands-le-long-des-voies-plovdiv,2578.html
Dreamlands est un carnet de voyage virtuel à travers Google Earth et Street View. Chaque jour, je me promène dans des lieux que je ne connais pas. Je prends des notes, des photos. Je me confronte aux limites d’un appareil formel contraignant. Je fais avec cette caméra de peu, de beaucoup : StreetView – des panoramiques, des déformations, des objectifs inchangés/inchangeables, des imperfections, des flous de masquage, des limites de résolution parfois. Je fais aussi avec les vides et les pleins que (...)