• Cris de poussins dans la volière aux rapaces
    http://blog.monolecte.fr/post/2014/05/15/cris-de-poussins-dans-la-voliere-aux-rapaces

    Horreur, malheur et putréfaction : voilà qu’un groupuscule de vils députés rouges du sang des honnêtes laborieux a tenté de passer en loucedé un amendement perfide pour empêcher de s’auto-exploiter en rond ! Aussitôt c’est le branle-bas de combat chez les…Lire la suite →

    #Carnets_de_chômage

  • Le monde du #travail est-il soluble dans la gauchitude ?
    http://blog.monolecte.fr/post/2013/11/20/Le-monde-du-travail-est-il-soluble-dans-la-gauchitude

    Peut-on être dans la #communication et de gauche ? C’est la question que m’a posée un de mes lecteurs par mail. Il attend toujours la réponse. Je ne compte plus le nombre considérable de fois où j’ai dû justifier de la neutralité #politique de mon travail. D’expliquer que dans mon boulot, je fais la part des choses et ceci, cela. Que oui, il est possible de travailler avec moi dans la sérénité, que non, je ne me rends pas au boulot chaque matin avec un couteau entre les dents. Sauf que cette (...)

    #Carnets_de_chômage #civilisation #débat #entreprise #Les_Affabulateurs #libéralisme #lutte #médias #publicité #société #violence #élection

    • Un gars de droite dans une association à caractère social ou culturel ne va jamais se dire qu’il n’est pas du tout à sa place (ce qui est pourtant le cas). Non, il va juste peser de toute la force de sa conviction intime qu’il est le meilleur et qu’il a toujours raison pour faire d’une structure démocratique, fondée sur la coopération, l’échange et la solidarité, une bonne grosse machine de guerre économique, qui élimine les activités non rentables, compresse les couts (à commencer par les personnes) et augmente les profits en se focalisant sur les prestations à haute valeur ajoutée. Si, en plus, les politiques et gouvernants marchent dans la combine en étranglant financièrement tout ce qui est de l’ordre du non marchand, on voit alors avec quelle efficacité une pensée politique n’a absolument pas besoin de passer par le cirque médiatique et électoral pour s’imposer brutalement à tous.

      @monolecte Tu ne parles pas pas forcément d’un type de « droite », par contre tu décris exactement le raisonnement d’un vrai social-démocrate.
      cf. http://seenthis.net/messages/168078

      Avant sa chute Ehlert était jeune entrepreneur brillant, chef du prestataire de services sociaux Treberhilfe , membre du SPD-Schöneberg, député au parlement de Berlin, bref un personnage qu’on respectait pour ses compétences et son succès. Avec lui on croyait pouvoir réaliser une politique d’austérité visant à se débarasser des dettes municipales tout en améliorant la qualité des prestations sociales par leur privatisation.

    • Marrant, dans ma boîte, le marketing serait plutôt un repaire de gauchistes - bon on n’est pas très nombreux non plus hein et le reste de la boîte, ce sont des commerciaux donc le mal incarné.

      Rien n’est tout blanc ou tout noir même si parfois on croise d’étonnantes contradictions : j’ai connu un couple, ingénieurs qui chez Matra, qui à l’ONERA, travaillant et fabriquant essentiellement des missiles, tout en militant très activement chez Amnesty International.

    • Le sens général est ambigu je trouve, car le titre parle du travail en général (de tout travail), tandis que le texte parle surtout de la communication.

      Alors autant je pourrais être d’accord sur la communication, autant je ne crois pas que pour tout travail « c’est avant tout ce que l’on en fait ». (De la même façon que je ne crois pas que toute technique soit neutre et que c’est avant tout « comment on l’utilise ».)

      Parfois, il faut peut-être savoir déserter certains champs que l’on trouve néfastes. Je ne crois pas que travailler au CEA puisse améliorer quoi que ce soit à l’état du monde, proche ou lointain (bien que je sois d’accord avec l’assertion de Matthieu Amiech et Julien Mattern qui disaient qu’il nous faudra des spécialistes en nucléaire pour dénucléariser, pour démanteler l’existant).

      Si l’on est « juste » salarié⋅e quelque part, on ne peut souvent qu’être obligé⋅e de participer aux buts fixés par l’équipe dirigeante. Ou alors on devient salarié de quelque chose que l’on aime pas, explicitement pour le saboter de l’intérieur, mais c’est un autre débat… (qui souvent ne marche pas, à mon avis, c’est souvent plus pérenne de construire des choses que de juste détruire, mais je comprends que ça puisse avoir son intérêt).

      Du coup, pour l’instant, si on parle de la communication ou de certains métiers précis, je suis plutôt d’accord. Sinon, pas vraiment.

    • Ce que je trouve assez remarquable, en creusant quelque peu dans mes souvenirs professionnels, c’est que, oui, généralement, les gens de droite ont plutôt tendance à se trouver légitimes, quelle que soit leur fonction dans le système. Ils se trouvent d’autant plus légitimes qu’ils sont hauts dans la hiérarchie et dans la fourchette des salaires. En fait, l’aisance des gens de droite dans le monde professionnel contemporain aurait tendance à conforter l’idée que le système socioéconomique actuel leur convient parfaitement et qu’ils y sont comme des poissons dans l’eau.
      Le gars de droite trouve ses convictions renforcées par ses réussites concomitantes matérielles et professionnelles quand le gauchiste éprouve toujours une certaine culpabilité à l’amélioration sensible de ses conditions de vie, un peu comme s’il lui avait fallu pactiser avec l’ennemi ou transiger avec ses convictions pour se couler dans un moule bien inconfortable pour ses idées.

      Un peu comme si le système lui-même était profondément de droite.

      J’abonde, et ce d’autant plus que cela correspond à ma définition privilégiée du clivage gauche/droite :
      la pensée de droite affirme que le système est bon, et que l’humain, plus ou moins adapté, doit s’y plier... ensuite le mérite fait le reste (les riches méritent ce qu’ils ont, les pauvres ont ce qu’ils méritent ).
      La pensée de gauche affirme que l’humain est bon, et que le système, plus ou moins adapté, doit s’y plier. Plutôt qu’invoquer un ordre naturel et une notion de mérite, la morale s’appuie sur le concept de justice égalitaire.
      En résumé, les gauchistes critiquent plus facilement le système, les droiteux les individus. Au boulot, les gauchistes dénigrent le travail, les droiteux dénigrent les travailleurs... :-)

      et puis sinon

      Sauf que si on retourne la proposition, la communication, c’est avant tout ce que l’on en fait. On peut bien sûr laisser les coudées franches à toute cette mentalité réductrice et vaine que l’on combat chaque jour dans ses effets les plus pernicieux tout en se plaignant de perdre bataille sur bataille dans le domaine des représentations sociales que les médias aux ordres pondent chaque jour un peu plus dans la tête de nos concitoyens. En gros, on peut faire nos dégoutés, n’y toucher qu’avec des gants et une pince à linge plantée sur le nez, mais on peut aussi décider, à l’instar des petits Midas de l’entreprise, que la communication gagnerait beaucoup à évoluer vers une configuration déontologique plus conforme à notre confort intellectuel.

      On peut juste estimer que communiquer, c’est rendre des informations visibles et intelligibles au plus grand nombre, c’est porter le message, l’amplifier, l’adapter sans jamais le faire mentir, sans jamais tenter de tromper le chaland, c’est participer à la petite musique des mots et à la symphonie des images, c’est créer du lien, bâtir des passerelles, construire des émulations, des coopérations là où il n’y avait que du vide, de l’incompréhension et des rodomontades.

      là aussi j’abonde, en m’auto-citant pas plus tard qu’hier...

      (malheureusement) c’est le monde de l’entreprise qui semble à l’heure actuelle exploiter au mieux ces précieuses techniques, avec tous les écueils que l’on peut craindre. En effet tirer le meilleur de son prochain grâce à une bonne communication, si c’est à ses dépens, comme souvent en entreprise, c’est plutôt malsain. Justement, ne leur laissons pas le monopôle de ces outils.

    • Je suis d’accord avec les commentaires qui disent que tu y es allée à la truelle au sujet des « de droite ». Pas que ça manque de nuances... enfin si un peu... Mais il y a des moments dans ton texte inutilement violents, parce qu’on ne comprend pas à quoi correspond le « de droite » que tu « conchies » (plus sûr que tu ais utilisé ce mot, mais le registre est celui que j’ai retenu).

      Peut-on être de droite et être bénévole au Resto du coeur ? Oui... J’en connais. Promis. Nous n’avons pas la même définition de ce qu’est une gauche et une droite.
      Tu conchies l’Etat ? Tu es de droite ou de gauche ? T’es anar, tu conchies l’Etat, mais... Tu es de droite ou de gauche ?
      Tu bosses dans la com’... tu es de droite ou de gauche ? Est-ce que ça peut aider à te jauger politiquement ? N’y-a-t-il aucun communicant en politique ?

      Et tout ça parce que dans une assemblée, un jour, les aristocrates se sont mis d’un côté, et le tiers état de l’autre ?...

      Il y a le troll, sur ton blog, là, qui bien qu’insupportable, met le doigt sur un truc : l’intérêt général, il ressort de quoi ? De l’addition des intérêts particuliers que l’on aurait laissé batifoler ? Ou bien d’un Etat qui agirait pour le mettre en oeuvre ?

    • J’ai parlé du bénévolat dans une association. C’est de la charité ou du... bénévolat ? Donner à l’association, c’est de la charité (ou de la défiscalisation). Mais être bénévole ?...

      En fait, on se tort les neurones sur « gauche » et « droite » depuis des années. Et j’ai comme l’intuition que la réponse est si complexe qu’on n’aura pas de réponse (certains en deviennent dingues, la bave aux lèvres, cf. ton troll là, sur ton blog).
      Quant à la différence entre actes et discours. Tenir un discours est déjà un acte.

    • @biggrizzly : bonne question en effet..

      Le bénévolat je pense que c’est de la charité quand cela consiste à stabiliser une situation, à rendre « vivable » un système, sans motivation de sortie par le haut, et avec pour seule gratification le fait de se voir distinguer pour sa générosité.
      On entretient une forme de domination, par l’expression de son paternalisme généreux. Cette domination est doublement jubilatoire pour le bénévole : il a à la fois et le confort du dominant, et la bonne conscience du bon samaritain. Ça c’est la version de droite.

      Quand ça s’inscrit dans le cadre d’un échange non-marchand, façon troc ou selon des modalités décrites par les théoriciens de la #wertkritik, notion qui m’échappe, pour moi c’est ni droite ni gauche, c’est utilitariste, donc neutre. On me corrigera si besoin...

      Enfin quand ça s’inscrit dans un engagement, un don visant à atteindre un objectif social « meilleur », et que l’atteinte de cet objectif social constitue la seule gratification de ce don, je dirais que c’est de la solidarité. En gros quand mon action « gratuite/désintéressée » permet à d’autres d’atteindre une autonomie, une indépendance, une émancipation, ou bien simplement de compenser des inégalités « physiques », des handicaps de départ pour atteindre une situation d’égalité, si je ne cherche pas à tirer parti de ma générosité, mais je suis récompensé par la matérialisation d’un « progrès » social, je dirais que c’est de la solidarité...

      (PS : le troll est décevant, il n’a pas tenu très longtemps avant de montrer son vrai visage de sous-marin de la fachosphère :-)