S’autoreprésenter pour s’autogouverner : l’exemple des cartes de communautés
▻https://topophile.net/savoir/sautorepresenter-pour-sautogouverner-lexemple-des-cartes-de-communautes
Les cartes de communauté visent à la construction participative d’autoreprésentations du patrimoine identitaire d’un territoire. Elles mobilisent des connaissances artistiques, historiques et productives locales, et participent à la croissance de la conscience de lieu et des savoirs contextuels. Les expériences de cartes de communauté proposées dans cet article soutiennent la mise en valeur du paysage,... Voir l’article
#cartes_de_communauté #cartographie_participative
voir aussi sur @visionscarto :
Des cartes communautaires pour appréhender son propre monde
▻https://www.visionscarto.net/cartes-communautaires
ping @reka
mon problème avec openstreetmaps c’est que comme c’est un projet porté par des nerds y’a toutes les caractéristiques de la moindre voie de chemin de fer SNCF, mais y’a pas les horaires du coiffeur en bas de la rue
MAIS je viens d’installer l’app StreetComplete et c’est pas mal branlé ! ça donne des quêtes pour aller compléter les infos qui manquent
si vous vous y mettez toustes, bientôt je pourrai arrêter d’utiliser google maps, allez allez allez au boulot !
problème dans mon plan : je poste ça sur un réseau où y’a plus de nerds de chemins de fer que de gens qui vont chez le coiffeur
►https://streetcomplete.app
▻https://github.com/streetcomplete/StreetComplete
via ▻https://piaille.fr/@zotof/114721127086485044
#openstreetmap #OSM #cartographie_participative #StreetComplete
@kent1 quelqu’un qui te fait payer l’achat de sa tondeuse et une dose de mauvais goût ? (les discussions creuses sont offertes)
Sonic Heritage is the first collection of the sounds of the world’s most famous sights.
The project presents the sounds of 270 UNESCO World Heritage sites and items of intangible heritage – all reimagined by artists from around the world to create a brand new way of experiencing these spaces.
Explore the heritage sounds in the interactive map and sound player below.
▻https://citiesandmemory.com/heritage
▻https://citiesandmemory.com
#patrimoine #héritage #sons #audio #monde #base_de_données #cartographie_interactive #cartographie #cartographie_participative
Appel à cartographie des caméras de #vidéosurveillance
Présentation du site #Surveillance_under_Surveillance, un outil permettant de répertorier et cartographier les caméras partout dans le monde.
Les caméras de surveillance sont un des outil du contrôle social et de la répression. Elles sont toujours utilisées à charges contre les minorités / les opposants. Il n’y a aucune corrélation entre le nombre de caméra dans une ville et la soit disant « sécurité » promise. Elles permettent de démultiplier l’action des policiers sans augmenter leur effectif. Leurs capacités atteignent alors celles qu’auraient bien plus de policiers et on se rapproche du ratio police/population typiques des Etats policiers.
Cartographier et documenter les caméras est un moyen de contre-surveillance essentiel !
Le site « SURveillance UNDer Surveillance » répertorie les caméras de vidéosurveillance de partout dans le monde : leur géolocalisation, leur type, leur angle de vue, etc.
La manière la plus sécurisé de consulter le site est d’utiliser Tor (ou Orbot sur Android ?)
▻http://sunders.ahcbagldgzdpa74g2mh74fvk5zjzpfjbvgqin6g3mfuu66tynv2gkiid.onion
SUNDERS utilise les données cartographiques d’OpenStreetMap, et son fonctionnement est participatif : n’importe qui peut contribuer en ajoutant des informations
Si la cartographie semble relativement à jour dans les grandes villes, il manque de nombreuses informations sur le positionnement des caméras dans les zones rurales.
Du coup, c’est toujours bienvenu si vous avez envie de checker si les caméras dans les petites villes et villages près de chez vous (ou non) y sont répertoriées, et si c’est pas le cas de les ajouter à la cartographie !
Comment contribuer (de manière anonyme) ?
Depuis Tor visualiser sur Sunders les caméras déjà référencées de la zone de votre balade
Sortir avec un calepin et un stylo
Pour chaque nouvelle caméra non-référencée, noter leur adresse précise, leur type, la hauteur et la direction pointée (en degré par rapport au nord)
Depuis Tor se connecter à MapComplete avec le compte collectif et ajouter les caméras :
▻https://mapcomplete.org/surveillance.html?z=13&lat=44.902862309021174&lon=6.646870182698422#
Par simplicité, voici un compte à usage collectif à disposition :
Nom d’utilisateur : cartographie-surveillance
Mot de passe : crametacamera
Pour infos, les types de caméras sont les suivantes :
▻https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Key:camera:type
On recommande pour approfondir le sujet la super brochure pas vu.e pas pris.e
▻https://infokiosques.net/spip.php?article2019
▻https://bourrasque-info.org/Appel-a-cartographie-des-cameras-de-videosurveillance-2666
#cartographie #cartographie_participative #surveillance #caméras_de_surveillance #OSM #openstreetmap
Super. Merci @cdb_77 pour la découverte. J’ajoute ma contribution perso : ▻https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/lhistgeobox_412580
@bricabraque peux-tu en faire un post à part, en expliquant un peu la carte ? Quelle thématique ? Comment sont organisées les données ?
Oui @cdb_77 je vais faire ça, quand j’aurais un peu de temps.
Le tour du monde de visionscarto.net (10)
Cette année, pour passer de 2024 à 2025, nous vous emmenons dans un voyage virtuel autour du monde, en puisant dans nos archives, un jour un lieu, un jour une histoire.
Jour 10 : Île-de-France
« La cartographie collaborative pour lutter contre l’artificialisation des terres en Île-de-France » - 2021
▻https://www.visionscarto.net/lutter-contre-l-artificialisation-des-terres
Par Aude Vidal
« La cartographie et la visualisation de données ont le vent en poupe dans l’association Terre de liens, qui anime depuis 2003 une mobilisation citoyenne contre l’artificialisation des terres et pour l’installation de paysan·nes en recherche de terres en agroécologie. Pour Freddy Le Saux, ancien président de l’association, « la terre agricole est le premier maillon de la chaîne de la vie, elle est le capteur de l’énergie solaire indispensable à notre survie. Pour la protéger dans l’intérêt de tous, il est plus que temps d’en faire un état des lieux ». C’est l’objet de trois outils développés récemment par Terre de liens.. »
https://visionscarto.neocities.org/2025-tour-du-monde/photo-map-10-aude-vidal-pub-2.jpg
https://www.visionscarto.net/local/cache-vignettes/L500xH286/aude-21-9d5ba6f3-489a3-f061c.jpg?1707736786
https://www.visionscarto.net/local/cache-vignettes/L500xH281/aude-8-9baa2c72-2c953-ec11f.jpg?1707736786 #cartographie_participative #agroécologie #éducation_populaire #Ile-de-France #agriculture #urban_matter #urbanisation
La cartographie sensible et participative. Pour qui, pour quoi, comment ?
Dans ce Tuto, nous abordons les méthodes et apports de la cartographie dite « sensible » comme processus d’exploration et mode de co-écriture scientifique.
Dans un premier temps, #Morgane_Dujmovic présentera les évolutions récentes des cartes sensibles et leur contribution à l’épistémologie et aux méthodologies des sciences sociales. De façon croissante ces quinze dernières années, des travaux au croisement de la recherche, des pratiques artistiques et/ou du travail social se sont intéressé à des solutions graphiques adaptées à la subjectivité des récits. Dans le domaine de la cartographie, l’approche sensible a exploré l’utilisation de techniques manuscrites ou manuelles permet d’évoquer les dimensions narratives, psychologiques et émotionnelles des récits de vie, par exemple l’atténuation (Khalili 2011) et la représentation manuscrite du fond de carte (B. Ahmed et Dujmovic 2017) ou la construction d’une légende commune (Amilhat Szary et Mekdjian 2015). Les cartes sensibles entendent ainsi mobiliser les sens et la sensibilité des cartographes, pour susciter ceux des lecteurs ou lectrices de la carte (Rekacewicz et Tratnjek 2016, Mekdjian et Olmedo 2016).
Plus rares sont les travaux qui comportent une dimension participative affirmée. La seconde partie du Tuto aborde la carte comme outil d’expression, de restitution, et comme mode relationnel. Nous verrons comment on peut appliquer ces réflexions sur le terrain et comment les retranscrire en pratiques cartographiques, à partir du projet « CartoMobile » qui s’intéresse aux savoirs et représentations de personnes exilées dans des contextes frontaliers violents (frontières françaises, balkaniques et Méditerranée centrale). Morgane Dujmovic détaille le dispositif d’ateliers cartographiques itinérants qui lui a permis de fabriquer des processus cartographiques « à hauteur d’individus », adaptées aux expériences singulières de la frontière – de la formulation d’un projet de carte, aux choix de sémiologie graphique et de valorisation. On s’interrogera ainsi sur le potentiel des co-écritures graphiques sensibles pour générer des recherches à plusieurs mains et plusieurs voix.
Ce Tuto ouvre également une réflexion sur la restitution et la réception de telles cartes, où sont à nouveau questionnées les possibilités de participation de personnes dont les savoirs sont peu entendus, délégitimés et/ou mis en silence. Cette réflexion s’appuie sur deux expériences de restitution collective : l’exposition participative issue de la CartoMobile, qui fait interagir le public avec les récits cartographiques de personnes exilées, et le projet art-science « Freestyler la carte » qui met en dialogue et en jeu la musique, le corps et la voix dans la représentation de l’espace en exil (actuellement en création avec l’artiste congolais Wanny S-King dans le cadre d’une résidence EHESS/Fondation Camargo).
▻https://mate-shs.cnrs.fr/actions/tutomate/tuto60_carto-sensible_dujmovic
▻https://www.youtube.com/watch?v=2o5SMn-ihNA&t=35s
#cartographie_participative #cartographie_sensible #visualisation #méthodologie #conférence #cartographie_radicale #migrations #frontières #imaginaire #ressources_pédagogiques #sémiologie_graphique #sens #sensibilité #contre-cartographie #espace_vécu #choix_graphiques #savoirs_expérientiels #vidéo
ping @visionscarto @reka
#Detention_landscapes. Mapping violence in detention
An evidence-based platform that documents human rights violations inside immigration detention facilities.
This is an ongoing collaborative project, between Border Criminologies, Mobile Info Team and the Border Violence Monitoring Network. It seeks to develop and maintain an interactive, open access database of human rights violations inside immigration detention facilities, with an initial focus on Greece. Detention has become a worrying fixture of asylum and removal procedures across Europe, subjecting individuals to reprehensible conditions and systematised violence that takes place within closed structures that are increasingly restricted from the public. This results in a vacuum whereby detainees find it virtually impossible to claim their rights. By pooling knowledge and making it freely available, this project documents the conditions and behaviour of law enforcement personnel inside detention centres, serving as an evidence base to support further research, legal action and advocate for justice and accountability. The database also hopes to facilitate trans-regional learning and maximise opportunities for advocates and lawyers in other parts of the world to access information that could strengthen their work. The database has been funded by ESRC-IAA grants and Open Society Foundations. ▻https://detentionlandscapes.uwazi.io/en
#violence #rétention #détention_administrative #cartographie #visualisation #base_de_données #Grèce #migrations #réfugiés #photographie #cartographie_participative #crowd-sourcing
Voilà ce à quoi je me suis attelée ces derniers jours, la cartographie d’une exposition d’oeuvres d’art open air à #Giubiasco (ma ville de naissance) avec #OpenStreetMap (#OSM) :
Cela m’a pris pas mal d’heures de travail (j’y ai travaillé presque deux jours entre travail de relevé sur le terrain et photos + travail à l’ordi pour saisir les données collectées), mais je suis fière d’avoir contribué (et appris à le faire) parallèlement à OpenStreetMap et à #WikimediaCommons, en y ajoutant les #sculptures de l’exposition.
Sculptures qui ne sont recensées nulle part sur le site web de la municipalité ou ailleurs (en tout cas, moi je n’ai pas trouvé...).
Les #photographies sont à voir ici (elles ne sont pas, elles, des oeuvres d’art, mais le but était surtout de faire une sorte de recensement public) :
Et la belle surprise, un message reçu par un utilisateur OSM :
Since you’ve added images and their link, the artworks now show up nicely on dedicated web maps, for example mapcomplete/artworks : ▻https://mapcomplete.org/artwork?z=18.4&lat=46.17221265391086&lon=9.011433464468382
Je ne savais pas l’existence de #mapcomplete, et ça donne ça (c’est wow) :
Je découvre ainsi, mapcomplete (▻https://wiki.openstreetmap.org/wiki/MapComplete)... mais j’ai une question pour vous, seenthisien·nes :
J’ai ouvert la carte avec la thématique « déchets », juste pour voir, et voilà que je trouve cela :
avec une fenêtre qui s’ouvre quand je clique sur une poubelle avec des questions auxquelles répondre pour améliorer le niveau d’info...
Savez-vous si il y a une #app pour smartphone qui permet de pouvoir facilement répondre à ces questions en se baladant sur place et en faisant des relevés sur le terrain ?
Full respect, génial, Cristina !
Pour l’app, il y a streetcomplete, c’est super marrant et facile à utiliser.
Et sinon, conseil de l’utilisateur OSM qui a commenté mon travail :
▻https://mapcomplete.org is usable like an app on your smartphone, even though it’s just a website.
If you log in on the website, you can add/edit things on the go.
Depending if you use an iPhone or an Android phone, you can use different apps;
– ▻https://every-door.app (works on both iOS and Android)
– ►https://streetcomplete.app is Android only
– ►http://vespucci.io is Android only
– ▻https://apps.apple.com/app/id592990211 (Go Map!!) is iOS only
Cet été j’ai utilisé Organic Maps (qui est en premier lieu pour de l’itinéraire/GPS) sur les conseils de @monolecte , et il se trouve que quand on a un compte OSM, on peut aussi y ajouter ou modifier des informations sur les lieux, que ce soit des œuvres, des bancs, des magasins, etc. Directement depuis l’interface, et on peut détailler pas mal aussi, donner les horaires d’ouverture, liens, etc. Sûrement avec moins de détails possibles que sur mapcomplete ou streetcomplete, mais quand même pas mal.
Je voulais aussi installer #Organic_Maps, @rastapopoulos, mais je dois déjà migrer mes favoris de Maps.me à Organic maps (mon téléphone n’a pas beaucoup d’espace pour avoir trop d’appli)
SteetComplete est parfait pour coopérer en étant sur place : tu peux facilement préciser si le site est accessible pour les PM, ajouter des nouveaux turcs comme les boites à lire, etc.
D’ailleurs, je me disais que, du coup, cela aurait été une belle activité à Grenoble aussi, celle de prendre des photos des graffitis et de les cartographier sur mapcomplete, car il y aurait pas à faire...
La liberté de panorama (de l’allemand Panoramafreiheit ; en anglais, Freedom of panorama ou FOP) est une exception au droit d’auteur par laquelle il est permis de reproduire une œuvre protégée se trouvant dans l’#espace_public. Selon les pays, cette exception peut concerner les œuvres d’art ou les œuvres d’architecture.
Dommage que je lise ton post mon dernier jour de vacances. J’aurais adoré faire ce genre d’initiation OSM / wikicommons/ Streetcomplete durant mes balades. Allez, je vais essayer à Paris...
@rumor (et les autres, car peut-être vous avez des suggestions sur comment faire mieux), voici comment je procède, en sachant que j’ai commencé sans avoir jamais édité OSM.
Note, ma seule expérience avec l’édition de OSM c’est la cartographie humanitaire avec Humanitarian Openstreetmap Team (#HOT) : ►https://www.hotosm.org & ▻https://tasks.hotosm.org/explore.
Voir aussi : ▻https://seenthis.net/messages/772867
J’avais déjà aussi téléchargé la app #street_complete et essayé (apparemment disponible uniquement avec android, pas ios), mais je trouve que cet outil est surtout bien pour les enfants/adolescents (surtout qu’il est possible de créer des groupes et faire des espèces de compétitions entre groupes) :
▻https://seenthis.net/messages/944321
Mais sinon (avoir un compte OSM est la première étape, mais cela me semble évident...), voici comment je procède :
1. quand je me balade sur le terrain, avec mon smartphone, j’ajoute des notes directement sur ►https://www.openstreetmap.org que j’ouvre avec Firefox sur mon téléphone
2. Quand je suis à la maison, devant un ordinateur, j’ouvre openstreetmap avec mon browser et je regarde où sont mes notes (les rouges sont encore à éditer, les vertes ont déjà été faites) :
5. Je marque la note (en sortant de la page à modifier et en retournant sur la carte - ceci en cliquant sur « openstreetmap » en haut à gauche de la page) comme « résolue ».
Et généralement quand on se balade sur l’éditeur OSM et qu’on regarde l’image satellitaire, on s’aperçoit qu’il y a plein d’objets qui ne sont pas encore cartographiés et on s’y met à le faire :-)
Pour les images, j’ai chargé les images sur wikimedia commons et puis j’ai ajouté le lien URL de l’image en mettant la clé « wikimedia_commons » et comme attribut le lien URL : ▻https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Key:wikimedia_commons
Les suites de mes découvertes de comment contribuer à OSM (en pensant que peut-être ça peut aider d’autres seenthisien·nes...).
J’ai partagé un souci dans le forum OSM France, que voici :
Quand je me balade (avec mon smartphone - android) et que j’ai envie de contribuer, j’ouvre soit openstreetmap.org via la app firefox soit StreetComplete et je regarde :
- si il y a des notes à résoudre
- si il y a des choses qui ne sont pas encore cartographiées pour que je puisse laisser une note (je n’arrive pas à modifier directement avec mon smartphone)
Or, je m’aperçoit que les deux solutions que j’ai trouvées (openstreetmap.org et streetcomplete) ne montrent pas tous les détails. Du coup, je me retrouve souvent à faire une note « ajouter parking a vélo », qui, en réalité, a déjà été cartographié, mais n’est pas visible sur les deux applications sur mon smartphone…
Voici les réponses les plus intéressantes que j’ai reçu :
1. Sur Streetcomplete avec le calque things, tu devrais voir les parkings vélos
–-> en effet, trop bête de ma part, mais il y a la possibilité d’afficher différents calques qui permettent de voir les détails de ce qui a été cartographié :
2. une solution possible : regarder via mapcomplete.org qui propose des rendus thématisés rendant intelligible la contribution thématique
3. Il y a une application faite exactement pour ça, elle s’appelle #OSMfocus_Reborn :
▻https://wiki.openstreetmap.org/wiki/OSMfocus
#OMSfocus
▻https://wiki.openstreetmap.org/wiki/OSMfocus_Reborn
–-> je ne l’ai pas essayé
4. openstreetmap montre tous les détails si tu actives la couche données. Mais si tu cherches une thématique particulière, il vaux mieux prendre un rendu qui montre cette thématique. Par exemple #CyclOSM sur ce site OpenStreetMap
–-> essayé, mais je la trouve très « chaotique ». Les différentes couches, type la couche « objets », me semble plus adaptée à ce que je recherche.
5. Dans #OsmAnd tu peux aussi choisir d’afficher tel ou tel type de point d’intérêt sur la carte (je m’en sers pour les arceaux vélo), et #Every_Door est conçu pour afficher et ajouter/éditer des points d’intérêt.
#OSM_Go!
Voici un message reçu via la communauté OSM:
Une application qui me permet d’ajouter des points facilement (notamment des commerces manquants) c’est Osm Go ! 1. Elle ne permet pas de tout voir (notamment les lignes/surfaces), mais plusieurs POIs de « petite taille » (bancs, poubelles, boîtes à livres, commerces) sont assez faciles à remplir.
Dernièrement, les textes dans l’interface ne s’affichent pas comme avant (par exemple, au lieu d’afficher « Est-ce que ce POI existe toujours ? », elle m’affiche « MODAL_SELECTED_ITEM.SURVEY_QUESTION »), donc je ne sais pas si c’est juste chez moi ou si l’application « vieillit », mais pendant des années j’ai pu l’utiliser pour ajouter des choses rapidement, quitte à repasser sur desktop plus tard pour ajuster/compléter les informations.
C’est moins peaufinée que StreetComplete, certes, mais infiniment plus pratique que #Vespucci, au moins dans mon téléphone.
Pour faire suite à la question de la liberté de panorama, les utilisateurices de OpenStreetMap conseillent de passer par #Panoramax pour éviter que les images soient effacées de wikimedia commons à cause des droits d’auteur...
►https://panoramax.fr
mais... apparemment, c’est le même droit qui s’applique, donc, comme on me l’écrit :
– OK si un graffiti est visible sur une photo, mais n’est pas le sujet principal de la photo (panorama)
- pas ok si c’est une photo du graffiti… pour les mêmes raisons
►https://forum.openstreetmap.fr/t/ajout-de-photos-effacees/36583
Cartographier la #publicité
https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/3781ba7d4-1bb9dc/30kJUtnUKAjd/dCeyNynk8Pe36opIBPfT5uL6fyQeQLKaPU6DntpY.png
https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/3781ba7d4-1bb9dc/byZ3HMqbtqOR/7SfPfaYbsve3y2nQl9PGVfu5VHyqQEeAHqam05Bo.png
https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/3781ba7d4-1bb9dc/crABMFQeTPk5/haDtMJCBl1oIbuQWMnLJICh2twjJ0Bi2nDzTEa4d.png Voir le travail de Roman Stadnicki et Florence Troin Sous les panneaux, la ville à propos de la publicité à Koweït City ▻https://dumas.ccsd.cnrs.fr/CITERES-EMAM/halshs-03831773v1
Lìbere - liberi di bere! è una mappa interattiva delle fontanelle, utile per visualizzarne la collocazione in città e fuori, attraverso googlemaps. Per individuare facilmente quella più vicina da raggiungere, basta muoversi nello street view e affidarsi agli scatti fotografici in preview (Google warranty).
È una piattaforma per la condivisione di contenuti sull’acqua del rubinetto, un invito a partecipare (inteso come prendere parte) per segnalare le fontanelle non ancora inserite, aggiungerle, e interpretarle! Et il y a une app pour smartphone pour ajouter des points d’eau :
▻https://www.fontanelle.org/mobile
ou alors pour signaler de nouveaux points d’eau à partir du site web :
▻https://www.fontanelle.org/login.aspx?ref=https://www.fontanelle.org/Segnala-Fontanella.aspx
#points_d'eau #eau_potable #fontanelle #fontaines_à_eau #crowdsourcing #visualisation #cartographie #monde #cartographie_participative #eau_potable#espace_public #communs #commons
Dommage qu’iels utilisent google maps, mais bon... voilà...
Je l’utilise notamment quand je suis en vadrouille pour trouver des endroits pour remplir ma gourde d’eau...
voir aussi, pour la #France :
▻https://www.eau-cyclisme.com
▻https://seenthis.net/messages/958552
à ne pas oublier : à peu près tous les cimetières ont un point d’eau en accès libre... (testé en France, Italie, Espagne)
The Amo Collective is a group of students, artists, scholars and members of civil society based at the Institut für Europäische Ethnologie, part of Humboldt-Universität zu Berlin. The collective emerged through the anti-racist and decolonial struggles surrounding the renaming of our street after Afro-German Enlightenment philosopher and anti-racist pioneer of the early 18th century: #Anton_Wilhelm_Amo.
#Berlin #décolonial #anti-racisme #toponymie #toponymie_politique #balade_décoloniale #flânerie_décoloniale #cartographie #cartographie_participative #M-Straße #Allemagne_coloniale #noms_de_rue #Mohrenstraße
voir aussi :
Un quartier de #Berlin rebaptise des lieux avec les noms de résistants africains à la #colonisation
▻https://seenthis.net/messages/982499
Der Verein Decolonize Berlin e.V. setzt sich für die kritische Auseinandersetzung mit der Geschichte und Gegenwart von Kolonialismus und Rassismus, für die Anerkennung und Aufarbeitung von kolonialem Unrecht und für eine gesamtgesellschaftliche Dekolonisierung ein.
▻https://decolonize-berlin.de
#histoire_coloniale #passé_colonial #Allemagne #colonisation #colonialisme #racisme #décolonial
Kein Rassismus vor unserer Haustür!
Offener Brief der Nachbarschaftsinitiative Anton Wilhelm Amo-Straße:
Nachbarschaftsinitiative Anton-Wilhelm-Amo-Straße. Eine dekoloniale Zukunftswerkstatt
Das Amo Collective Berlin ist aus der Nachbarschaftsinitiative Anton-Wilhelm-Amo Straße (#NAWAS) entstanden und ein Zusammenschluss, der sich Projekten wie dem Decolonial Flânerie und dem Amo Salon widmet. Die NAWAS ist 2020 mit dem offenen Brief „Kein Rassismus vor unserer Haustür!“ entstanden, in dem Personen und Institutionen mit Verbindung zur M-Straße für eine Umbenennung der Straße aufforderten. Auf der Website amo-collective.org gibt es zusätzliche Informationen.
Die Nachbarschaftsinitiative Anton-Wilhelm-Amo-Straße (NAWAS) wurde im Juli 2020 von über 155 Wissenschaftler*innen und Institutionen gegründet, die in der ehemaligen Mohrenstraße ansässig sind und sich, gemeinsam mit zivilgesellschaftlichen Gruppen, für deren Umbenennung und für ein postkoloniales Umdenken in Berlin einsetzen. Der Anstoß ging vom Institut für Europäische Ethnologie (M_hrenstraße 40/41) und dessen Offenem Brief Kein Rassismus vor unserer Haustür aus. Der Brief traf auf breite Unterstützung des Berliner Instituts für empirische Integrations- und Migrationsforschung, des Centre for British Studies, des Georg-Simmel-Zentrums für Metropolenforschung, des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung, der Bundesstiftung Magnus Hirschfeld sowie diverser Sonderforschungsbereiche und Forschungsgruppen der Humboldt-Universität zu Berlin, allesamt Nachbar*innen der M_hrenstraße, die seither die Nachbarschaftsinitiative bilden.
Wir freuen uns über einen großen Erfolg: Unserer Forderung nach Umbenennung wurde am 20. August 2020 von der Bezirksverordnetenversammlung Berlin-Mitte zugestimmt. Ab 1.10.2021 soll die Straße amtlich Anton-Wilhelm-Amo-Straße heißen.
Die Umbenennung ermöglicht nun einen anderen Blick auf die Geschichte der brandenburgisch-preußischen Beteiligung am Versklavungshandel, mit dem auch der bisherige Straßenname verflochten ist. Statt mit ungebrochen kolonialer Blickrichtung auf diese Geschichte Bezug zu nehmen, wird mit Anton Wilhelm Amo (geb. um 1700, Todesdatum nicht gesichert) an den ersten in Deutschland tätigen Rechtsgelehrten und Philosoph afrikanischer Herkunft erinnert, der selbst im 18. Jahrhundert als versklavtes Kind an den Hof von Braunschweig-Wolfenbüttel verschleppt wurde, dann eine universitäre Ausbildung absolvieren konnte, eine seiner Disputationen zu der nach wie vor virulenten Frage der „Rechtsstellung Schwarzer Menschen in Europa“ verfasste und sich als Professor von den Universitäten Halle, Wittenberg und Jena aus mit seinem Werk an den Debatten der Aufklärung beteiligte.
Über die Umbenennung der Straße und des dazugehörigen U-Bahnhofs hinaus soll Anton Wilhelm Amo auch Namensgeber einer postkolonialen Erinnerungs- und Zukunftswerkstatt (Amo-Salon) werden, die von der Nachbarschaftsinitiative im Foyer des Hauses 40/41 geplant wird. Darüber hinaus hat die Initiative ein performatives Format des Dekolonialen Flanierens entwickelt, das im August 2020 Premiere hatte und in verschiedenen Fortsetzungen weitergeführt werden soll. Im Geiste Anton Wilhelm Amos werden dabei verschiedene Stationen seiner Straße aus einer postkolonialen Perspektive neu und mit Blick auf eine gemeinsam zu gestaltende Zukunft der Stadtgesellschaft betrachtet.
Résidence de cartographie dans la Vallée de la Roya
En début d’année 2024 j’ai été contacté par l’association Prévention MAIF pour les accompagner sur une démarche de cartographie sensible dans la Vallée de la Roya. Après plusieurs échanges avec Aveline Carmoi et Angello Smaniotto, j’ai proposé de faire une résidence de cartographie sensible et participative afin de ; 1/ rencontrer les acteurs locaux, m’imprégner des enjeux et des dynamiques locales, 2/ sensibiliser à l’approche de cartographie sensible et participative du territoire et 3/ esquisser une carte participative de la vallée de la Roya avec des acteurs locaux.
J’ai ainsi résidé la semaine du 23 au 27 avril 2024 au Monastère de Saorge – Centre des monuments nationaux, un magnifique ancien monastère et haut lieu culturel de la vallée.
Mercredi 24 avril, nous avons organisé une conférence à la salle des fêtes de la Mairie de Saorge intitulée La cartographie sensible/participative, un outil de résilience territoriale ?. Une trentaine de personnes aux profils variés étaient présentes avec lesquels nous avons eu de riches échanges. J’ai conclu ma présentation en expliquant pourquoi, selon moi, la cartographie sensible et participative peut contribuer à la résilience d’un territoire ;
→ Les projets participatifs/communautaires renforcent la résilience territoriale.
→ La connaissance des perceptions des habitant.e.s est un levier d’action publique territoriale.
→ La conscience de son milieu est un levier d’action bénéfiques pour le territoire.
→ Valorisation et émergence de “communs territoriaux”, matériels et immatériels.
Bilan de la semaine
Je ressors de cette semaine avec des apprentissages personnels sur les spécificités ce territoire, telles que je les ai perçues. Ainsi, je me suis demandé si la Vallée de la Roya ; ça ne serait pas le monde de demain ?
Tout d’abord, il m’a semblé que les relations sont parfois fortement conflictuelles avec le Vivant. C’est par exemple le cas avec l’eau ou avec le loup.
C’est d’ailleurs suite aux immenses dégâts causés par l’inondation créée par tempête Alex (oct 2020) que l’association Prévention MAIF intervient dans ce territoire.
Ensuite, j’ai été marqué le potentiel de rétro-innovation* agriculturelle (cultures en terrasses, valorisation de la châtaigne…), par la forte solidarité entre les gens et par le fait que les habitant.e.s sont souvent en multi-activité professionnelle.
* notion développée par Alberto Magnaghi, fondateur de l’École des territorialistes italiens, que j’ai eu l’honneur de croiser à l’institut d’urbanisme de Bordeaux quand j’y étais étudiant. Voir plus ICI ou LA.
Enfin la vallée m’a aussi paru un lieu caractérisé des rapports humains assez polarisés, une action publique hyper centrée sur les infrastructures et peu d’innovation démocratique institutionnelle. En s’intéressant à la vallée on se rend aussi rapidement compte qu’elle de fait considérée comme un “territoire servant”, c’est à dire que l’état s’y intéresse car la région urbaine de Nice en dépend pour son alimentation en énergie (via les barrages hydro-électriques créés après guerre). C’est aussi le cas concernant l’alimentation et peut-être aussi le tourisme.
Les ateliers de cartographie
Le jeudi après-midi et le vendredi après-midi, nous avons organisé des ateliers de cartographie participative de la vallée, en proposant à des expert.e.s des sujets concernés de se mettre autour d’un fond de plan et d’élaborer une carte collectivement.
Le premier atelier a porté sur l’agriculture dans la vallée.
Le second a porté sur sur le patrimoine de la vallée, dans les deux dimensions de patrimoine matériel et immatériel.
Enfin le samedi matin nous avons terminé la semaine par un atelier de cartographie sensible de la vallée, ouvert au public et organisé dans la Librairie du Caïros, un lieu important de convivialité et de culture à Saorge. Pendant ce dernier atelier, nous avons demandé aux participant.e.s, quels étaient selon elles/eux les REPÈRES du territoire, les lieux qu’ils/elles AIMENT, les lieux qu’ils/elles N’AIMENT PAS et ce qui constitue le PATRIMOINE de la vallée.
Les cartes produites ;
Une fois les ateliers réalisés, j’ai mis au propre les données récoltées et réalisé les cartes suivantes. Ces cartes peuvent être considérées comme des « communs cartographiques« , c’est à dire des ressources appropriables par tout un chacun.e. De tels document sont à mon sens stratégiques pour qu’un territoire puisse se montrer à lui-même et aux acteurs extérieurs à celui-ci. Ils contribuent à l’identité du territoire, et permettent de mieux comprendre et respecter les spécificités de la vallée.
Nous avons donc réalisé 4 cartes ;
→ une carte de l’#agriculture dans la vallée
→ une carte du #patrimoine_matériel de la vallée
→ une carte du #patrimoine_immatériel de la vallée
→ une carte subjective de la vallée
https://quentinlefevre.com/wp-content/uploads/2024/07/JPEG_Carte-1-Agriculture_-Q-LEFEVRE-1447x2048.jpg
https://quentinlefevre.com/wp-content/uploads/2024/07/JPEG_Carte-2-Patrimoine-Materiel_-Q-LEFEVRE-1447x2048.jpg
https://quentinlefevre.com/wp-content/uploads/2024/07/JPEG_Carte-3-Patrimoine-Immateriel_-Q-LEFEVRE-1447x2048.jpg
https://quentinlefevre.com/wp-content/uploads/2024/07/JPEG_Carte-4-Affects_-Q-LEFEVRE-1447x2048.jpg ▻https://quentinlefevre.com/residence-de-cartographie-dans-la-vallee-de-la-roya
#cartographie #Roya #Vallée_de_la_Roya #cartographie_sensible #Alpes_Maritimes #visualisation #cartographie_subjective #résidence #cartographie_participative #résilience_territoriale #communs_territoriaux #communs #commons #Alberto_Magnaghi #atelier
via @reka
cc @_kg_
#Ikea, le seigneur des forêts
Derrière son image familiale et écolo, le géant du meuble suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.
C’est une des enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar Kamprad, et au fil des innovations – meubles en kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d’un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.
Greenwashing
Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l’exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.
►https://www.arte.tv/fr/videos/112297-000-A/ikea-le-seigneur-des-forets
#film #film_documentaire #documentaire #enquête
#greenwashing #green-washing #bois #multinationale #meubles #Pologne #Mazovie #Mardom_House #pins #Ingvar_Kamprad #délocalisation #société_de_consommation #consumérisme #résistance #justice #Fondation_Forêt_et_citoyens #Marta_Jagusztyn #Basses-Carpates #Carpates #coupes_abusives #exploitation #exploitation_forestière #consommation_de_masse #collection #fast-furniture #catalogue #mode #marketing #neuro-marketing #manipulation #sous-traitance #chaîne_d'approvisionnement #Sibérie #Russie #Ukraine #Roumanie #accaparement_de_terres #Agent_Green #trafic_de_bois #privatisation #Gabriel_Paun #pillage #érosion_du_sol #image #prix #impact_environnemental #FSC #certification #norme #identité_suédoise #modèle_suédois #nation_branding #Estonie #Lettonie #Lituanie #lobby #mafia_forestière #coupes_rases #Suède #monoculture #sylviculture #Sami #peuples_autochtones #plantation #extrême_droite #Brésil #Parcel_Reflorestadora #Artemobili #code_de_conduite #justice #responsabilité #abattage #Nouvelle-Zélande #neutralité_carbone #compensation_carbone #maori #crédits-carbone #colonisation
This site has been developed by a group of people, FSC supporters and members among them, who are very concerned about the constant and serious erosion of the FSC’s reliability and thus credibility. The group includes Simon Counsell, one of the Founder Members of the FSC; Hermann Edelmann, working for a long term FSC member organisation; and Chris Lang, who has looked critically at several FSC certifications in Thailand, Laos, Brazil, USA, New Zealand, South Africa and Uganda – finding serious problems in each case.
As with many other activists working on forests worldwide, we share the frustration that whilst the structural problems within the FSC system have been known for many years, the formal mechanisms of governance and control, including the elected Board, the General Assembly, and the Complaints Procedures have been highly ineffective in addressing these problems. The possibility of reforming – and thus ‘saving’ – the FSC through these mechanisms is, we feel, declining, as power within the FSC is increasingly captured by vested commercial interest.
We feel that unless drastic action is taken, the FSC is doomed to failure. Part of the problem, in our analysis, is that too few FSC members are aware of the many profound problems within the organisation. The FSC Secretariat continues to pour out ‘good news stories’ about its ‘successes’, without acknowledging, for example, the numerous complaints against certificates and certifiers, the cancellation of certificates that should never have been awarded in the first place, the calls for FSC to cease certifying where there is no local agreement to do so, the walk-outs of FSC members from national processes because of their disillusionment with the role of the economic chamber, etc. etc. etc.
There has been no honest evaluation of what is working and what is not what working in the FSC, and no open forum for discussing these issues. This website is an attempt to redress this imbalance. The site will also help people who are normally excluded from the FSC’s processes to express their views and concerns about the FSC’s activities.
Please share your thoughts or information. Feel free to comment on our postings or send us any information that you consider valuable for the site.
UPDATE (25 March 2010): A couple of people have requested that we explain why we are focussing on FSC rather than PEFC. Shortly after starting FSC-Watch we posted an article titled: FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes. As this is somewhat buried in the archives, it’s reproduced in full here (if you want to discuss this, please click on the link to go to the original post):
FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes
One of the reasons I am involved in this website is that I believe that many people are aware of serious problems with FSC, but don’t discuss them publicly because the alternative to FSC is even worse. The alternative, in this case is PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) and all the other certification schemes (Cerflor, Certflor, the Australian Forestry Standard, the Malaysian Timber Certification Council and so on). One person has suggested that we should set up PEFC-Watch, in order “to be even-handed”.
The trouble with this argument is that PEFC et al have no credibility. No NGOs, people’s organisations or indigenous peoples’ organisations were involved in setting them up. Why bother spending our time monitoring something that amounts to little more than a rubber stamp? I can just see the headlines: “Rubber stamp PEFC scheme rubber stamps another controversial logging operation!” Shock, horror. The Emperor is stark bollock naked, and it’s not just some little boy pointing this out – it’s plain for all to see, isn’t it?
One way of countering all these other schemes would be to point out that FSC is better. But, if there are serious problems with FSC – which there are, and if we can see them, so can anyone else who cares to look – then the argument starts to look very shaky.
FSC standards aren’t bad (apart from Principle 10, which really isn’t much use to anyone except the pulp and paper industry). They say lots of things we’d probably want forest management standards to say. The trouble is that the standards are not being applied in practice. Sure, campaign against PEFC, but if FSC becomes a Holy Cow which is immune to criticism (not least because all the criticism takes place behind closed doors), then we can hardly present it as an alternative, can we?…”
By the way, anyone who thinks that PEFC and FSC are in opposition should read this interview with Heiko Liedeker (FSC’s Executive Director) and Ben Gunneberg (PEFC’s General Secretary). In particular this bit (I thought at first it must be a mix up between FSC and PEFC, or Liedeker and Gunneberg):
Question: As a follow-up question, Heiko Liedeker, from your perspective, is there room ultimately for programs like the Australian Forestry Standard, Certfor and others to operate under the FSC umbrella?
Heiko Liedeker: Absolutely. FSC was a scheme that was set-up to provide mutual recognition between national standard-setting initiatives. Every national initiative sets its standard. Some of them are called FSC working groups, some of them are called something else. In the UK they are called UKWAS. We’ve been in dialogue with Edwardo Morales at Certfor Chile. They are some of the FSC requirements listed for endorsement, we certainly entered into discussion. We’ve been in discussion with the Australian Forestry Standard and other standard-setting initiatives. What FSC does not do is, it has one global scheme for recognizing certification. So we do not, and that’s one of the many differences between FSC and PEFC, we do not require the development of a certification program as such. A standard-setting program is sufficient to participate in the network.
Lasy i Obywatele
https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/062ac74bd-fb82c6/IHzKm6GcLz06/tLPH4RmvVqic7SDS7uNsFlv2rOXvBRqPAsnfDcRv.png
https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/062ac74bd-fb82c6/53V2OkLrkMfQ/IvQPS8t3cY9W74jfbDcpkmP0SOC1XlFAUXjiYCcy.png #cartographie #visualisation #cartographie_participative #cartographie_radicale #contre-cartographie #Pologne
Complicit in destruction: new investigation reveals IKEA’s role in the decimation of Romania’s forests
https://bmf.ch/cache/images/D/DJI_0399_1000.JPG
https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/c6a394f69-21cf85/UVjqnkmKWRII/yXOlgZtbfabWsACg0iho1LUZaK6o02Ez5gszOewf.png IKEA claims to be people and planet positive, yet it is complicit in the degradation and destruction of Romania’s forests. A new report by Agent Green and Bruno Manser Fonds documents this destruction and presents clear requests to the furniture giant.
A new investigative report (▻https://www.bmf.ch/upload/Kampagnen/Ikea/AG_BMF_report_IKEA_web_EN.pdf) by Agent Green and Bruno Manser Fonds shows a consistent pattern of destructive logging in IKEA-linked forests in Romania, with massive consequences for nature and climate. The findings are based on an analysis of official documents and field investigations of nine forest areas in Romania. Seven of them are owned by the IKEA-related company Ingka Investments and two are public forests supplying factories that produce for IKEA. The analysis uncovers over 50 suspected law violations and bad forest management practices. Biodiversity rich forest areas cut to the ground, intensive commercial logging conducted in ecologically sensitive or even old-growth forests without environmental assessments, dozens of meters deep tractor roads cutting through the forest are just a few of the issues documented.
Most of the visited forests are fully or partially overlapping with EU protected areas. Some of these forests were strictly protected or under low-intensity logging before Ingka took over. Now they are all managed to maximize wood extraction, with no regard to forest habitats and their vital role for species. Only 1.04% of the total Ingka property in Romania are under a strict protection regime and 8.24% under partial protection. This is totally insufficient to meet EU goals. The EU biodiversity strategy requires the protection of a minimum of 30% of EU land area, from which 10% need to be strictly protected. One key goal is to strictly protect all remaining primary and old-growth forests in the EU.
At the press conference in Bucharest Gabriel Păun, President of Agent Green, stated: “IKEA/Ingka seem to manage their forests like agricultural crops. Letting trees grow old is not in their culture. Removing entire forests in a short period of time is a matter of urgency for IKEA, the tree hunter. The entity disregards both the written laws and the unwritten ways of nature. IKEA does not practice what they preach regardless of whether it is the European Union nature directives, Romanian national legislation, or the FSC forest certification standard. But as a company with revenues of billions of Euros and Romania’s largest private forest owner, IKEA / Ingka should be an example of best practice.”
Ines Gavrilut, Eastern Europe Campaigner at the Bruno Manser Fonds, added: “It is high time that IKEA started to apply its declared sustainability goals. IKEA could do so much good if it really wanted to set a good example as a forest owner, administrator, and large wood consumer in Romania and beyond. Needs could also be covered without resorting to destructive logging, without converting natural forests into plantations – but this requires tackling difficult issues such as the core of IKEA’s business model of “fast furniture”. Wood products should not be for fast consumption but should be made to last for decades.”
Agent Green and Bruno Manser Fonds urge IKEA and the Ingka Group to get a grip on their forest operations in Romania to better control logging companies, not to source wood from national or natural parks, to effectively increase protection and apply forestry close to nature in own forests, to ensure full traceability and transparency of the IKEA supply chain, and allow independent forest oversight by civil society and investigative journalists.
In August 2021, Agent Green published its first report documenting destruction in IKEA-linked forests in Romania. In May 2023, Agent Green and Bruno Manser Fonds sent an open letter of concern to the Ingka Group and IKEA Switzerland. BMF also started a petition demanding IKEA to stop deforestation in Romania’s protected forest areas and other high conservation value forests.
The ARTE documentary IKEA, the tree hunter brilliantly tells the story of the real cost of IKEA furniture, the uncontrolled exploitation of wood and human labour.
▻https://bmf.ch/en/news/neue-untersuchung-belegt-ikeas-beteiligung-an-der-waldzerstorung-in-rumanien-256
How children visualise cities of today and tomorrow
How do children see urban inequalities and the transformation of cities? What would they change in their neighbourhoods? What kind of cities do they wish for? periferiasdibujadas is an ongoing project that works collaboratively with other groups to createspaces for children in different places across Europe to research, narrate and intervenein their urban contexts. The children’s images explore issues affecting cities today,such as access to housing, racism, gentrification and the impact of tourism, and showtheir visions for more liveable and just cities.
▻https://padlet.com/periferiasdibujadas/how-children-visualise-cities-of-today-and-tomorrow-vjw8kyzgxbka5io0
#enfants #enfance #villes #cartographie #cartoexperiment #cartographie_sensible #cartographie_participative #quartiers #periferiasdibujadas #tourisme #racisme #gentrification #habitat #Albayzín #Grenade #Espagne
ping @reka
The Rural Commons Assembly is an iterative platform, laboratory and think tank for trans-local networking and learning. Over several days, it brings together initiatives and practitioners who confront social, political, economic and ecological complexities through developing cooperative and imaginative alternatives on a local scale. The assembly offers safe spaces and public forums to its participants in order to facilitate encounters, mobilise situated knowledge, share and explore diverse practices, learn from different experiences and foster possible new alliances.
In its first edition “Art, Culture and Trans-Alpine Cooperation”, which took place from September 2nd to 5th 2021 in West-Austria, twelve initiatives from thre countries and five regions assembled for the first time. This included the European Region (EUREGIO) of Austria and Italy (Tyrol, South Tyrol, Trentino) as well as the border areas of Switzerland (Engadin) and Slovenia (Friuli Venezia Giulia). That way, various venues in the towns of Innsbruck and Wattens became places for mutual learning through workshops, presentations, discussions, guided tours and convivial activities.
The idea for the Rural Commons Assembly was born during a series of field trips undertaken by artist Johannes Reisigl around the Alps from 2019 onwards. In those years, he had been meeting various participating initiatives, weaving a patchwork of relations across regions and starting to sense overlapping themes, practices and interests; as much as problems, challenges and open questions. Understanding that there had been little resources and no spaces to federate these, he started to dedicate his own resources to shape such a space.
▻https://ruralcommonsassembly.com
#réseau #plateforme #Alpes #montagne #local #alternatives #situated_knowledge #Johannes_Reisigl
#cartographie #cartographie_participative
https://ruralcommonsassembly.com/wp-content/uploads/2022/07/OpenSpace092021-02-1-1280x960.jpg
https://ruralcommonsassembly.com/wp-content/uploads/2022/07/P0A3500-768x496.jpg Postcolonial Italy. Mapping Colonial Heritage
Even though the period of Italian colonial rule is long gone, its material traces hide almost everywhere. Explore cities, their streets, squares, monuments, and find out more about their forgotten connections to colonial history.
►https://postcolonialitaly.com
Exemple, Turin :
#Cagliari #Bolzano #Florence #Firenze #Roma #Rome #Turin #Torino #Trieste #Venise #Venezia #cartographie #héritage #colonialisme #colonialisme_italien #Italie_coloniale #traces #villes #cartographie_participative
#TRUST #Master_TRUST
ping @cede @postcolonial
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ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
►https://seenthis.net/messages/871953
Postcolonial Italy, a public history project mapping colonial heritage
Postcolonial Italy: Mapping Colonial Heritage is a public history project which Daphné Budasz and Markus Wurzer founded in Florence in 2018. The project is designed as an independent, bottom-up initiative which aims to (a) identify and collect colonial traces, (b) provide critical knowledge on these traces in order to (c) trigger debate on colonial legacies and reflect on the social, political, and cultural consequences of colonialism beyond the academic context within Italy’s contemporary society. For the purpose of dissemination and accessibility, in 2019 Budasz and Wurzer created the website www.postcolonialitaly.com, which presents an interactive map that provides information about geographical sites related to colonialism. What started as a locally grounded public history project about colonial traces in Florence has over the past three years evolved into an Italy-wide participatory and collaborative venture. The map keeps growing by scholars who are working on colonial legacies in other Italian cities like Rome, Venice, Bolzano, Cagliari, Milan, Trieste, and Parma, and who are sharing their knowledge.
Relocating violence : a reflection on the mapping of colonial traces in Italy
In Italy, colonial history and its consequences are often overlooked in public debates or confined to academic research and anti-racist activist movements. However, the Italian colonial empire left a large number of material traces across the country, among them street names, monuments, and buildings. Initiated in Florence in 2018 by myself and fellow researcher Markus Wurzer, “Postcolonial Italy: Mapping Colonial Heritage” is an online project that captures and documents these traces, with the aim of raising historical awareness and stimulating debate about Italy’s colonial past and its legacies.
Participer à cartographier le monde pour mieux prévenir les crises humanitaires
Cartographier les zones de la planète les plus vulnérables pour faciliter l’intervention humanitaire en cas de catastrophe. C’est la mission que s’est fixée depuis des années le projet Missing Maps. Le tout grâce à la carte participative OpenStreetMap et à une armée de contributeurs bénévoles.
« Au printemps dernier, les organisations humanitaires ont commencé à sonner l’alarme », rapporte Jana Bauerová, du bureau tchèque de Médecins sans frontières (MSF). L’une des pires sécheresses de ces dix dernières années, conjuguée à la pandémie de Covid-19 et aux divers confinements avaient plongé le sud de Madagascar dans une grave crise alimentaire. « Des collègues ont réalisé une mission d’exploration en mars », poursuit la jeune femme. Dans les districts les plus touchés, près de 28% des enfants de moins de 5 ans souffraient de malnutrition aigüe, dont une partie de malnutrition aigüe grave. Autrement dit, sans soins immédiats, leur chance de survie est faible.
Problème : la zone est enclavée, beaucoup de routes ne sont pas carrossables, et surtout les cartes disponibles sont obsolètes. « Il y avait un fort besoin d’actualisation sur les populations, détaille Jana Bauerová, chargée de la communication et de la participation des communautés pour le projet Missing Maps au sein de MSF. On a donc mis en place une campagne pour cartographier les districts d’Amboasary et d’Ambovombe, dans la région d’Anôsy, les communes les plus atteintes, où nos collègues sur le terrain prévoyaient des projets de cliniques mobiles, d’accès à l’eau potable, également dégradé par la sécheresse, des actions de distribution alimentaire et même d’ustensiles de cuisine, certaines familles, au bord de la famille, ayant tout vendu. »
Mieux visualiser les actions à mener
« Nous avons pu cartographier 236 000 bâtiments et 7 239 zones résidentielles ainsi que 350 km de voies, précise Jana Bauerová. Cela a permis d’aider les collègues sur place à mieux visualiser la situation en prenant en compte les dernières données pour planifier les actions à mettre en place. » Mais au-delà de ces chiffres, les nouvelles données récoltées ont aussi permis à l’ONG de confirmer la pertinence de l’option de cliniques mobiles pour ces zones difficiles d’accès, et bien sûr d’organiser au mieux leur répartition.
« Remettre les communautés les plus vulnérables sur la carte ». C’est le slogan du projet Missing Maps. Fondé en 2014 par les Croix Rouge américaine et britannique, l’Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT) et Médecins sans frontières UK, le projet part du principe que « la plupart des endroits où se produisent des catastrophes sont absents des cartes libres et accessibles, et les premiers secours manquent d’informations pour prendre les bonnes décisions ». L’idée est donc de cartographier préventivement ces zones afin d’améliorer la réponse des ONG en cas de crises.
Comment ? Grâce à la cartographie numérique participative. « Le principe consiste à mobiliser des contributeurs autour d’un projet précis », explique Martin Noblecourt, responsable du projet Missing Maps au sein de CartONG. Basée à Chambéry, en France, cette ONG a pour vocation de mettre la donnée géographique au service de projets d’intérêt général, à travers notamment un appui technique à des organisations qui ont des besoins en cartographie.
« Un milliard de personnes vivent dans des zones non ou insuffisamment cartographiées »
GPS, Google Maps… Les cartes sont entrées dans notre quotidien. Aujourd’hui, plus besoin de s’arracher les cheveux pour les plier, elles tiennent dans la poche et sont disponibles à tout moment. Mieux, elles sont sans cesse actualisées. Pourtant, qu’ils habitent dans des bidonvilles ou des régions reculées, « on estime qu’un milliard de personnes vivent dans des zones non ou insuffisamment cartographiées, ce qui a un gros impact sur les ressources auxquelles elles peuvent accéder, en cas d’urgence particulièrement, si on ne sait même pas que des gens vivent là », souligne Gihan Hassanein, chargée de la communication pour l’Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT), l’ONG adossée à OpenStreetMap, ce projet qui a pour but de créer en ligne une carte libre du monde entier.
Exister sur une carte n’a rien d’anodin, rappelle Christophe Chabert, cartographe indépendant et auteur du site Mind The Map. Il rappelle par exemple que le gouvernement de Jair Bolsonaro au Brésil veut demander aux peuples indigènes d’Amazonie de prouver, par des documents, qu’ils vivaient déjà sur ses terres lors de la signature de la Constitution de 1988. « S’il existait une cartographie qui recense les villages, on pourrait avoir un élément de preuve qui permettrait à ces populations d’accéder à la propriété sur ces terres », avance-t-il.
Point essentiel, souligne Martin Noblecourt : les cartes sont réalisées sur OpenStreetMap, « le Wikipédia des cartes », « une carte du monde participative, collaborative et sous licence libre, donc qui peut être utilisée par tout le monde ». D’autres ONG pourront ainsi réutilisées librement ces données.
Tout a commencé en 2010, explique la porte-parole de HOT, lors du tremblement de terre en Haïti. « Les dégâts étaient énormes à Port-au-Prince et il n’y avait pas de cartes fiables et actualisés de la ville. Les premiers secours ne savaient même pas où chercher les gens. » Une poignée de gens qui utilisaient déjà OpenStreetMap se sont alors réunis pour cartographier la zone à distance à l’aide des images satellites. Depuis, le petit groupe est devenu une ONG, qui n’a cessé de grandir, et des communautés de contributeurs locaux ont éclos autour du monde.
Mais comment cartographier rapidement une région précise ? La première étape a lieu en ligne, explique le responsable projet Missing Maps de CartONG : des contributeurs tracent sur des images satellites les principaux éléments. Un outil permet de diviser la zone en petits carrés où ils identifient les quadrilatères ou polygones des bâtiments, les différentes voies, les cours d’eau. La deuxième étape se passe sur le terrain. « Cette partie à distance doit ensuite être complétée sur place, soit par des membres des ONG, soit par des contributeurs bénévoles locaux, qui se baladent avec un smartphone afin de récolter des informations sur des points précis tels que les centre de santé, les écoles, les installations sanitaires, etc. Ils peuvent aussi rajouter des informations plus qualitatives sur l’état de certaines infrastructures par exemple. » Un système de validations multiples permet de s’assurer de la fiabilité des données.
« Mapathons »
La démocratisation des images satellitaires, qui ne sont plus réservées à un usage militaire, et la multiplication des données disponibles ont mis la cartographie à la portée du tous. Pour participer, pas besoin d’être informaticien ou expert en cartographie, il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion wifi, expliquent les organisations. Et à la clé, la satisfaction d’avoir contribué, à son échelle et derrière son écran, à un projet à visée humanitaire.
Pour encore plus d’efficacité, des « mapathons », où des anonymes viennent cartographier pendant un temps précis une zone précise, sont régulièrement organisés. En 2020, à la demande du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), CartONG a par exemple organisé plusieurs événements de ce type pour cartographier des camps de réfugiés au Soudan du Sud, au Soudan, en Birmanie et en Éthiopie, « des zones qui bougent vite et ne sont généralement pas sur les cartes officielles », commente Martin Noblecourt. « Ce qu’on voit essentiellement sur les images satellites, c’est le réseau routier, les tentes et quelques infrastructures pas forcément identifiées. Après, le personnel du HCR complète. » Selon le site de CartONG, quelque 700 contributeurs ont ainsi passé près de 700 heures à cartographier 180 000 bâtiments et 3 800 km de route. « Un moyen de calculer par exemple combien de tentes sont à moins de 50 ou 100 mètres d’un point d’eau et combien de personnes en dépendent. Et donc d’aider à la prise de décision : savoir où il faut réimplanter des points d’eau. »
Évaluer les besoins, les représenter visuellement sur une carte, adapter les actions et mesurer leur impact… Les usages sont très variés. La pandémie de Covid-19 a par exemple généré des besoins en cartographie, notamment pour organiser les campagnes de vaccination. Mais il peut aussi s’agir de mieux préparer les populations aux catastrophes naturelles. « Nous venons de faire un projet au Tadjikistan qui a consisté à accompagner une ONG locale, The Little Earth, pour identifier des villages reculés et y collecter des données, notamment sur les réseaux hydrographiques et les risques que cela génère en termes d’inondations, les points de rassemblements, les installations sanitaires, etc. Et eux après, ont organisé des animations de sensibilisation au risque avec les habitants. »
Renforcer les communautés contributeurs locaux
Des projets collaboratifs qui permettent de créer une émulation locale. « J’étais justement en train de nettoyer les données », explique Jackson Mumbere Kombi au téléphone. En gros, un travail de tri. Il fait partie des centaines de membres de la communauté de contributeurs d’OpenStreetMap RDC (OSM RDC). Lorsqu’il a commencé à cartographier Beni, au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, en 2018, explique-t-il, « la carte était quasi-vierge ». Avec d’autres contributeurs, ils y ont progressivement ajouté des données basiques – bâtiments, routes, lieux publics (églises, marchés, etc.) puis des données plus précises comme la localisation des centres de santé par exemple ou encore la délimitation des parcelles agricoles. Au fil du temps, il s’est formé aux outils. Puis c’est lui qui a formé une petite équipe de jeunes de Beni, toujours avec OSM RDC, qui continue à travailler sur la carte et à l’actualiser.
Il y a une « fierté » pour les habitants à être cartographiés, « à pouvoir dire : ici, c’est ma maison », affirme-t-il. « Et cela leur permet de mieux maîtriser leur milieu. « L’idée, c’est que si quelqu’un a besoin d’une information, il puisse la trouver facilement, justifie-t-il. Grâce à cette cartographie précise, pendant l’épidémie d’Ebola, on a pu mieux localiser certains contacts à risque. Donc mieux orienter les personnels de santé. »
« Soutenir les communauté OpenStreetMap dans le monde. » Aujourd’hui, c’est ce à quoi travaille l’équipe humanitaire OSM (HOT), qui revendique 268 000 contributeurs, explique sa porte-parole. « S’assurer qu’ils ont l’équipement dont ils ont besoin, qu’ils ont les compétences dont ils ont besoin, s’assurer que les données sont de bonnes qualités », précise Gihane Hassanein. Les communautés OSM peuvent aussi postuler à des bourses pour des projets précis.
L’un des derniers chantiers pour Jackson Mumbere Kombi à Beni reste d’ajouter les noms de rues manquants. Dans cette ville en proie à des massacres répétés depuis plusieurs années, l’enjeu c’est aussi la sécurité. Après, pointe le contributeur, il faudra s’occuper de rendre « visible » le reste de la RDC.
▻https://www.rfi.fr/fr/technologies/20211128-participer-%C3%A0-cartographier-le-monde-pour-mieux-pr%C3%A9venir-les-c
#humanitaire #cartographie #crises #cartographie_collaborative #cartographie_participative #catastrophes #OpenStreetMap #OSM #Missing_Maps #Humanitarian_OpenStreetMap_Team (#HOT) #MSF #cartographie_numérique #mapathon #images_satellitaires #mages_satellites #géographie_du_plein #géographie_du_vide
Homegrown app helping Kabul residents steer clear of danger
#Ehtesab tracks turbulence on the ground and sends users alerts on which areas to avoid.
As Kabul fell on Sunday, 20 young Afghan tech workers tracked the Taliban’s advance, broadcasting real-time reports of gunfire, explosions and traffic jams across the city through a new app.
Called Ehtesab, the app relies on ground-level reports from a vetted team of users to a private WhatsApp group.
The reports, which are then verified by the app’s fact checkers, range from security incidents, such as fires, gunshots and bombings, to road closures and traffic problems to electricity cuts. Sara Wahedi, the 26-year-old founder of the app, said the team tried to confirm the reports with the interior ministry, “when it used to exist”.
On Sunday morning, Wahedi and her team were supposed to be uploading the new version of their iOS app but instead found themselves dealing with an ever more frantic stream of reports.
“Breaking on the @ehtesabaf App: Taliban have entered Arghandi, Paghman District. South Gate of Kabul. ANDSF [Afghan National Defence and Security Forces] under attack,” Wahedi wrote on Twitter at the time.
She said that as the Taliban advanced across Afghanistan, Ehtesab had built a reliable way of “getting reports from a lot of different security structures”, including police, the government and international organisations.
Soon the team started receiving reports that the Taliban had captured Bagram prison, in the former US military base just north of Kabul.
“At that point our reporting mechanisms were still in place, so it was easy to converse with our security team and all our reporters. We were monitoring minute by minute, talking to different police districts, tracking the Taliban kilometre by kilometre by that point,” she said.
“But by the time they reached the city centre, everything shut down, nothing was online, there was no way of speaking to each other. People deleted their messages or turned off their phones. When the Taliban reached the president’s office, it was like, ‘OK, now we have to work alone’.”
Ehtesab, which means “accountability” in Pashto and Dari, is co-owned by Afghan company #Netlinks, which invested $40,000, and #Wahedi, who said she has put in $2,500 of her own money.
“I didn’t want to register as an NGO, to be benchmarked or limited by the United Nations or the United States. This is an Afghan-led and funded, fully 100 per cent Afghan team working on this,” she said.
Users of the app can opt to receive phone alerts based on their location, warning them to avoid certain areas, buildings or businesses. They can also report incidents themselves via the app, which turns on your camera and microphone so you can send video footage to Wahedi’s team. The goal, she said, is to empower local communities with live information on which to act.
Ehtesab is still running, and Wahedi said she want to keep operating it as long as possible, although she is currently outside Afghanistan. She has managed to raise nearly $15,000 through a GoFundMe campaign, part of which she will send to her team in Kabul as emergency funds.
Her plan is to build a nationwide alert system, not just through the apps but through SMS warnings as well. Their office in central Kabul remains closed, with employees working from home, but they plan to upload a new iOS version as soon as they can get back to their desks.
“We just want to alleviate some of the anxieties that Afghans have in these uncertain and volatile times,” she said. “We will find different ways of garnering data about the city and security . . . That’s the beauty of tech, it knows no borders,” she said.
Wahedi founded the company in 2018, after spending two years working for President Ashraf Ghani’s office on Afghanistan’s social development policy, but insists she is not affiliated to any political group.
She had moved back to her hometown as a 21-year-old, after having escaped Taliban rule in her native Kabul to go to Canada as a refugee at the age of six. Two decades later, the Afghan entrepreneur found herself fleeing from the Taliban again. This time she does not know if she will ever be able to return. “It’s like Groundhog Day,” she said.
Today, she is using what she calls the “privilege” of having escaped Kabul to try to put her friends and family on charter flights out of Afghanistan.
“I’m grateful to be with my mom but the guilt is crippling when I think about my home, when I think about the fact I’ll never be able to go back to the Kabul I’ve known for so long,” she said. “I don’t think any of us will ever be the same again.”
▻https://www.ft.com/content/972ad8e2-54a5-4300-a317-56cc2612bfef
#Kaboul #cartographie #sécurité #cartographie #alertes #app #cartographie_participative #smartphone
Au #Cameroun, la #cartographie participative, « puissant outil » de reconnaissance des #droits des #Pygmées
Pygmées en lutte (2/4). Rivières, forêts vierges, ponts, villages, lieux sacrés : grâce au #GPS, Baka et Bagyeli se sont lancés dans le quadrillage leurs territoires pour mieux les protéger.
Dans la cour d’une maison en terre battue construite en plein cœur de #Nomédjoh, un village #Baka situé dans la région Est du Cameroun, une dizaine d’hommes, de femmes et d’enfants forment un cercle. Au centre, ils ont disposé à même le sol cinq cartes représentant leur territoire. Les yeux rivés sur ces documents abîmés par le temps et la moisissure, ils se courbent à tour de rôle et pointent du doigt « la rivière », « la forêt encore vierge », « le pont »… A y regarder de plus près, on ne voit pourtant que des points, des lignes, des légendes ou encore des chiffres colorés.
« Ces cartes représentent les 1 950 hectares de notre #forêt. C’est notre plus grande richesse », explique avec fierté Dieudonné Tombombo, le président de la forêt communautaire. « Nous gérons nous-mêmes notre forêt qui est pour l’homme Baka un supermarché, un hôpital et une banque, renchérit près de lui, René Ndameyong, 40 ans. Avant, on n’avait droit à rien. Les Bantous nous disaient que tout leur appartenait, alors que les #peuples_autochtones sont les premiers habitants de la forêt. »
D’après ce père de deux enfants au sourire contagieux, les Baka ont longtemps été chassés des forêts, interdits de chasse, de pêche ou encore de pratiquer des activités champêtres à certains endroits. L’introduction au début des années 2000 de la cartographie participative a permis aux communautés de mieux faire entendre leur voix. Et les peuples des forêts en ont profité.
Validations des populations
En 2011, l’association Rainforest Foundation, qui lutte pour la protection des peuples autochtones, a lancé l’initiative #Mapping_for_Rights, ce qui a permis de former plus de 7 000 cartographes locaux au Cameroun et en #République_démocratique_du_Congo (#RDC), et ainsi de cartographier plus de 800 communautés pour une superficie de 5 millions d’hectares. Avec l’appui des organisations non gouvernementales (ONG), il s’agit le plus souvent d’établir des cartes pour faire #barrage à l’installation de projets – routes, aires protégées, plantations agro-industrielles – menaçant la vie des communautés par l’accaparement du #foncier et les restrictions d’accès aux #ressources_naturelles.
Les communautés se réunissent et identifient ensemble les noms des lieux sacrés, rivières, zones de pêche, de chasse, de ramassage de produits forestiers non ligneux, leurs champs, tracent les contours de leur village… Une fois les informations validées par toute la communauté (et souvent les villages voisins), des hommes formés à la cartographie vont en forêt, armés de systèmes de localisation par satellite (GPS) pour le #géoréférencement des points importants. Ces données GPS sont traitées par ordinateur. Des documents provisoires sont établis, et soumis à la validation des populations avant que les cartes définitives soient établies.
Après l’établissement de ces cartes, la population de Nomédjoh a « pris #confiance et n’a plus eu #peur, car nous avions la preuve de ce qui nous appartenait », se souvient René Ndameyong. « Les autorités l’ont validée et aujourd’hui nous sommes un village avec un chef nommé par le gouvernement ». Depuis 2007, Nomédjoh s’est aussi vu attribuer, à sa demande, une #forêt_communautaire. Au Cameroun, la #foresterie_communautaire est un processus par lequel l’Etat cède une partie (maximum 5 000 hectares) à une communauté qui a alors la possibilité de l’exploiter.
Grâce à la vente du #bois, Nomédjoh a construit trois studios pour les enseignants de l’école publique, a pu tôler une salle de classe, équiper quelques maisons d’énergie solaire. « Notre but principal est de protéger la forêt, tout faire pour qu’elle ne finisse pas puisqu’elle est notre vie », assure Dieudonné Tombombo.
« Prouver l’impact sur nos sites »
Dans le sud du pays, Assok offre un autre exemple d’une initiative réussie. Martin Abila, guérisseur traditionnel, vient officiellement d’être désigné chef du village par le gouvernement, « une première dans toute la région pour un autochtone ». Lors de la cartographie participative qui a permis au village d’être reconnu, Martin a constaté que plusieurs zones de la forêt avaient été détruites par des exploitants. Il cherche désormais des financements pour « créer une pépinière et reboiser ».
« La cartographie participative est un puissant outil qui permet de mener des #plaidoyers pour les #droits_des_communautés auprès des autorités, des groupes agro-industriels, miniers ou de la communauté internationale », explique Samuel Nguiffo, coordonnateur du Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG locale.
Lors de la construction du #pipeline entre le Cameroun et le Tchad qui traversait les territoires #Bagyeli, ces derniers n’ont pas été consultés. Mais, grâce à la cartographie participative effectuée en 2007 en collaboration avec les Bantous, « on a pu prouver l’#impact sur nos sites. Jusqu’à aujourd’hui, cette cartographie nous sert, car les Bantous menacent de nous chasser sans passer à l’acte. On a des cartes, ce sont nos #preuves », sourit Joachim Gwodog, le chef du campement Logdiga, dans la région du Sud.
Ces feuilles de papier « permettent de montrer qu’un village ou un campement existe, que des hommes y vivent, possèdent des ressources, des vestiges, des sites traditionnels, autant d’éléments concrets difficiles à mettre de côté », résume Marie Ba’ane, directrice de l’ONG Appui à l’autopromotion et à l’insertion des femmes, des jeunes et désœuvrés (Apifed) . Si ces cartes ne sont pas encore officiellement reconnues par l’administration camerounaise, elles sont de plus en plus prises en compte.
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/24/au-cameroun-la-cartographie-participative-puissant-outil-de-reconnaissance-d
#cartographie_participative #accaparement_des_terres
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voir aussi, en #Malaisie (#Bornéo) :
#Penan Community Mapping : Putting the Penan on the map
►https://seenthis.net/messages/748077
Iconoclasistas
Desde iconoclasistas generamos gráficas creativas de investigación colaborativa para elaborar narraciones críticas que disputen aquellas instaladas desde diversas instancias hegemónicas.
www.iconoclasistas.net/mapeo-colectivo/
#cartographie_critique #cartographie_collective #cartographie_participative
Avec des #manuels:
▻https://iconoclasistas.net/recursos
ping @reka @visionscarto
Reflections on Four Years of Housing-Justice Support Work with #Mapping_Action_Collective
Mapping Action Collective, based in #Portland, Oregon, leverages mapping and data to support housing-justice organizing, using #GIS to dismantle systems of oppression, and grounding its work in the needs of the communities and movements with which it works.
As the interwoven US crises of homelessness, evictions, displacement, and housing instability reach catastrophic levels, students, scholars, practitioners, and activists are joining the call of housing justice for all. In this article, we reflect on the work of Mapping Action Collective (#MAC), a small nonprofit organization based in Portland, Oregon, that over the past four years has leveraged mapping and data to support housing-justice organizing. MAC’s work includes curating and producing relevant nontraditional or hard-to-acquire datasets owned by and in support of community-based groups; developing decision-support software consisting of an interactive map; producing spatial analyses that support campaign work; and organizing educational workshops and events focused on applied critical methods and data literacy.
MAC formed out of a student club in Portland State University’s geography department, where several members became frustrated with the dominant paradigm of academic geographic information systems (GIS), which often fancies itself value-free, apolitical, or neutral, regardless of outputs or products that suggest otherwise. While critical perspectives have emerged in the domain of GIS since the 1990s, many of those criticisms are rarely considered in the standard quantitative GIS course curriculum. Few spaces are available for students to engage critically with their newfound data and mapping skills. The 2017 Resistance GIS (RGIS) conference provided a space to discuss and learn from other like-minded scholars, students, and organizers. Building on the work of critical geographers around the globe, at RGIS we asked ourselves if there was room for subversion of the status quo in GIS: can mapping and data be used to dismantle systems of oppression, rather than reinforce them?
Asset mapping and spatial analysis supporting Portland’s unhoused community
Shortly after the conference, our small student group grew into MAC and began to apply that question to our studies and work in Portland. Through a small grant from Second Nature, we focused our efforts on the exploding crisis of homelessness in our community. Grounding our work in non-extractive collaboration, we began building a relationship with Street Roots, a local nonprofit organization that, in addition to advocacy work, publishes a weekly alternative newspaper sold by people experiencing homelessness to earn an income. One of Street Roots’ main assets to the people it serves is the Rose City Resource (RCR), a comprehensive list of resources and services such as food boxes, bathrooms, needle exchanges, shelters, and counseling and recovery services. No other organization in the area curates such an important dataset for those experiencing homelessness, and this one could only be accessed in a printed three-by-three-inch (7.6 × 7.6 cm) paper booklet, and was updated only twice yearly.
While honoring the value of this paper booklet as a low-barrier, nontechnical way of sharing resources, we wondered if broadening its reach via mobile phone and web, or structuring its format for wider dissemination, would benefit Street Roots and the community it serves. Simultaneously, we reflected on the inherent problem of our outsider thinking and wanted to avoid preaching technology as savior. We learned more about the work Street Roots was doing, joined their events, and built relationships with Street Roots organizers and staff to learn what they needed to do their work. As it turned out, our thinking and Street Roots’ vision aligned—increasing the reach of the RCR was a necessary endeavor.
In late 2018, MAC and Street Roots staff began working together to navigate web development, data management, and data communication (the practice of informing, educating, and raising awareness of data-related topics), to create a tool that was accurate, accessible, and easy for Street Roots staff and volunteers to use and update. Most importantly, MAC wanted the tool to be useful to the community that Street Roots serves. To get feedback on the usability of the tool, MAC members stopped by the Street Roots HQ to test it with paper vendors, folks who dropped in to get coffee or use the restroom, and Street Roots volunteers. MAC integrated this feedback into the development of the tool. The end result was the Rose City Resource Online, a web application and data-transformation pipeline that was collaboratively created with the community it was intended to serve—designed to be easy to use, and functional for any member of the community to use to get up-to-date information about resources and services. The tool was officially launched at the onset of the Covid‑19 pandemic.
We also joined activists working to end the overpolicing and criminalization of people experiencing extreme poverty and homelessness on the streets of Portland. This criminalization occurs through excessive policing within “enhanced service districts” (ESDs). ESDs, similar to business improvement districts (BIDs), are zones where businesses and property owners pay an extra fee collected as a tax to pay for extra security and maintenance. Proponents of ESDs claim they facilitate urban beautification and keep neighborhoods safe, but overlook the reality that this process of so-called revitalization amounts to coercive exclusion of vulnerable people. Clean & Safe, Portland’s largest ESD in downtown, pays for armed and unarmed private security, and supervises six Portland Police officers who solely patrol in their district. In August 2020, an award-winning audit of ESDs revealed the City provides almost no oversight of the activities of these districts, even as they have large budgets and authority over public space. This year, Portland city commissioners will vote on whether to renew Clean & Safe’s 10‑year contract. Organizers and community members are preparing to oppose the contract, especially given recent scrutiny of the district and its managing organization, Portland Business Alliance.
West Coast–based activists from Right 2 Survive, Sisters of the Road, and the Western Regional Advocacy Project asked us to analyze and map police arrest data to strengthen their argument against ESDs. A report from the city auditor that incorporated arrest data from 2017 to 2018 had already concluded that over half of all arrests made by the Portland Police Bureau were of the unhoused. Building on that fact, our research found that the citywide average of arrests for unhoused individuals was 6.1 per square mile, but within the bounds of ESDs that number was 137.7. And while correlation is not causation, it is hard to ignore the magnitude in difference between these numbers.
Data on police harassment and arrest of the unhoused community are difficult to obtain and understand. Through our work with the anti-ESD team, MAC members have learned how to navigate the complicated system of roadblocks that keep this data from the public, and use the data to support the argument against policing homelessness.
Collaboratively developed tools for fighting displacement and speculation
We have also collaborated with organizations we consider leaders in the intersecting space of data activism and housing justice. In the summer of 2019, we joined the efforts of the Anti-Eviction Mapping Project (AEMP) to develop a tool to facilitate landlord and building research in San Francisco (and soon Oakland). For years, tenant unions and organizers have scrutinized corporate-ownership documents, property records, assessor data, and eviction data to unmask speculators, serial evictors, greedy landlords, and their entangled networks of limited-liability companies (LLCs) and shell companies. Investment companies purchase properties using different LLCs for the purpose of anonymity and liability reduction. The corporate web guarding landlords can make ownership and property research challenging and slow.
At the commencement of the project, AEMP contributors in San Francisco garnered feedback from their partners at the San Francisco Anti-Displacement Coalition and facilitated workshops with local tenant groups to assess their research needs and questions in fighting displacement. Shortly thereafter, MAC joined AEMP by assisting in the prototyping process, and by providing general support, design capacity, code contributions, and cloud infrastructure for hosting the project. The result is Evictorbook (in development), a web-based tool that simplifies organizer and tenant research by enabling a user to type an address, landlord, or neighborhood into a search bar to reveal a profile of a building’s eviction history, its owner, and the corporate network to which it belongs. The ability to surface this data to the user is the result of a custom data-processing pipeline that links and stores publicly available assessor, eviction, property, and corporate-ownership data in a regularly updated graph database. A public launch of Evictorbook is expected in the coming months.
Similar collaborative work has evolved through a partnership with the Urban Praxis Workshop (UPX) to redevelop Property Praxis, a research tool focused on speculative and bulk property ownership in the city of Detroit. Every year since 2015, members of UPX have curated a dataset that incorporates assessor data that is augmented with tax-foreclosure data and corporate filings to illuminate the LLCs and individuals that own more than 10 properties in the city. The intention of Property Praxis is to offer a more holistic understanding for organizers and community members of how speculative property ownership impacts Detroit neighborhoods. In late 2019, UPX asked MAC to build upon their previous work by modernizing the Property Praxis user interface and automating their data-curation process. The new version is currently in development and will be launched later this year.
Final thoughts
Activist work can be strengthened by research and data, but only if this is done in a way that is not extractive and based on community need (voiced by the community). Four years of experience working with MAC has taught us that grounding our work in the needs of the communities and movements we support is crucial to doing justice-oriented work. This can only happen by building successful, trusting, and long-lasting partnerships. By showing up and participating in community events and never moving forward on project work without meaningful discourse and consideration of community goals, we work towards dismantling the top-down legacy of data work. Even after several years of doing this work, we still have lessons to learn from our community partners on trust-building and accountability.
Part of our development as an organization over the last few years has been the choice to organize horizontally, make decisions through consensus, and avoid toxic tech culture in our own spaces. Such intentionality promotes healthy working environments and reflects the values at the core of our organization in our day-to-day operations. Organizing in this way is by no means simple, efficient, or profitable. It takes long conversations, trust-building among members, and solid conflict-resolution mechanisms to operate without hierarchy. Despite the extra time and mental and emotional labor that it can require, our group feels strongly that it is worth it.
While we try to hold these aspirational goals, we are also aware of our own complicity in problematic systems in the fields of research and data analysis. Recognizing and dismantling our own internalized norms of white supremacy, sexism, classism, and colonist behavior is work that is ongoing. We are a work in progress. We continue to be inspired and led by the work of our partners and we look forward to many more years of collaborative work.
▻https://metropolitics.org/Reflections-on-Four-Years-of-Housing-Justice-Support-Work-with-Mappin
#résistance #cartographie #visualisation #cartographie_participative #USA #Etats-Unis #logement #justice_spatiale #ressources_pédagogiques
ping @visionscarto @reka
Mapping for Social Justice
The Mapping Action Collective is a group based in Portland, Oregon that specialize in data-visualization, mapping, and data analysis. We support grassroots organizations and individuals by providing them with maps, data, and training in data literacy. We collaborate with these groups to help them analyze and visualize data in a way that can support and elevate the work they are doing. Our work has a strong emphasis on collaboration rather than dictation. As data activists, we advocate for publicly accessible data and open source software and hope to dismantle some of the barriers of access to data analysis tools.
https://mappingaction.files.wordpress.com/2018/12/APANO_walking2-e1545438839462.jpg?w=669&h=495#.jpg
We aim to be collaborators, not just allies, when supporting frontline communities, always working toward building trust and long-term partnerships with the groups we work with. As GIS students and practitioners, we want to build a system to support one another not just to network or get ahead professionally, but to foster a critically thinking and socially just community.Maps are a manifestation of how we visualize space and place. They should be tools for all communities to use and create. We seek out collaborative and community-based projects that use data to disrupt existing power structures and elevate voices that have been marginalized, diminished, or misrepresented by the GIS status-quo.
Cartes sensibles ou subjectives
Cartographie sensible ou subjective
Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
▻http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible
Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
#Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
►http://visionscarto.net/cartographie-sensible
Cartographier les #interstices de la #ville
En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
►http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville
Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
▻https://journals-openedition-org/mappemonde/4666
Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
▻http://c.bnf.fr/JtG
L’#Otletosphère
Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
▻http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117
Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
#Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
►http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
#feminisme
Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
▻http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies
#Cartographies_traverses
« Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
►http://visionscarto.net/cartographies-traverses
Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
#Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
▻http://www.antiatlas-journal.net
Cartes de migrants
L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : ►https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot
Cartes d’ici et d’ailleurs
Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
▻http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale
#Guerilla_Cartography
L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
▻http://www.guerrillacartography.org
Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
►http://polau.org/pacs
L’art est dans la cARTe
#Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
▻http://neocarto.hypotheses.org/10407
Carte sensible du festival de #Glastonbury
Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.
La carte subjective du musicien #Nick_Cave
Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
▻http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis
Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
►http://mappemonde.mgm.fr/118as2
#cartographie_narrative
Cartographier une année de sa vie
#Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
▻http://feltron.com/FAR08.html
Cartographie du #confinement en période d’épidémie
L’artiste britannique #Gareth_Fuller (►https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : ▻https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (▻https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : ▻https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (►https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (▻http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (▻https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).
Maps of Home
"Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
▻http://moriartynaps.org/maps-of-home
Suivre ses proches en temps de guerre
Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
▻http://www.reddit.com/comments/be814f
#Nomadways
Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
▻http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france
Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
▻http://mappingback.org/home_fr
#peuples_autochtones #extractivisme
#Native_land, cartographier les voix autochtones
Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
►http://native-land.ca
#décolonial
Cartographie et #langues_autochtones
#Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
▻http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
#histoire_orale
Counter Mapping
#Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
▻http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping
Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
►http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive
Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
▻http://drusec.hypotheses.org/1722
#Queering_the_Map
Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
▻http://queeringthemap.com
Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
▻http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue
La cartographie au service des théories platistes
La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
▻http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes
Le monde vu de...
Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
▻https://imgur.com/a/XTnSn#0
Le monde vu par les Anciens
Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
▻http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824
L’Europe vue de la Russie
L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
▻https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine
Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
►http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective
Le monde sens dessus dessous
Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (▻http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
▻https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433
Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
▻http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89
Projections du futur
Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
►http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future
Carte subjective de #Paris en 2050
Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : ▻https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
▻http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
#changement_climatique
Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
▻http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes
Cartographie collaborative
L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
▻http://cartographie-collaborative.eu
#Mapquote
Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
▻http://neocarto.hypotheses.org/6502
L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
▻http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature
#Hoodmaps
Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
▻http://hoodmaps.com
Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
►http://hal.archives-ouvertes.fr
Cartographie ton quartier
Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
▻http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie
Atelier de cartographie sensible (Ehess)
La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
▻http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles
#Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
▻http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille
Chicago HomeStories Project
Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
▻http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global
Concours #cartographie_imaginaire
Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
▻http://www.concourscarto.com/accueil-cci
Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
▻http://icaci.org/petchenik
Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
▻http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf
La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
▻http://www.cafepedagogique.net
La "carte du Tendre" de #Nantes
#Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
▻http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr
Cartographier l’#insécurité au collège
Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx
Dans ma ville on traîne
Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
►http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html
Des lieux où l’on exprime ses sentiments
Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
▻http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have
Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
▻http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri
Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
▻http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103
#Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
▻http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion
#Cartophonies
Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
►http://www.cartophonies.fr
#son
Cartes et mise en récit des mobilités
Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
▻http://www.researchgate.net
▻http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl
Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
►http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html
Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
▻http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain
« Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
▻http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle
Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x
Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
▻http://www.theses.fr/2016ARTO0008
Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
#Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
▻http://thisismikehall.com/smileyslondon
La carte de la classe de khâgne
Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
▻http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536
La carte des mathématiques
La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
▻http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments
Cartographie de son appartement
Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
▻http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192
Cartographie imaginaire du nourrisson
@LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
▻http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265
Carte des #lieux_communs
De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
▻http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152
▻https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html
#cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques
ping @visionscarto @odilon @reka
voir aussi les #transects
Le #transect, outil d’analyse du terrain et de médiation entre les disciplines et les acteurs
▻https://seenthis.net/messages/803820
Méthode des #itinéraires du sociologue #Jean-Yves_Petiteau
▻https://seenthis.net/messages/735452
Le lien vers le billet « cartes mentales dans le nord de Marseille » a changé depuis, voilà le bon : ▻https://mapper.fr/blog/2010-11/cartes-mentales-nord-marseille
Seeing the city with #Nausicaa_Pezzoni, on mapping perceptions of European cities
1. Could you describe your project on mapping perceptions of European cities by people with migration backgrounds, and what motivated you to initiate these projects?
The project of mapping the city through the hand drawings of migrants aims at exploring an emerging issue in the contemporary governance of a city that is increasingly inhabited by transitory populations, namely, how its new inhabitants relate to the urban landscape. I have chosen to focus on people with migration backgrounds as exemplary of this transitory living, and of a relationship with the city more characterized by assigning meaning to urban spaces rather than appropriating them.
In anthropology and sociology, the literature on the meaning of life as related to movement and instability is extensive and by now consolidated. From Bauman’s liquid modernity to Sennett’s exile man, to Attalì’s nomadic man, some descriptions have taken on the role of mapping our era.
In urban planning, however, movement and temporariness remain under explored. Planning tools are still oriented towards permanence. Moving populations urge urban planning to update this consolidated paradigm based on permanence. The first motivation to initiate my research sprang from this consideration.
2. What motivated you to choose the medium of cognitive maps to open up a dialogue with research participants?
I started from the hypothesis that rethinking the city, and any attempt to consider temporary living in urban planning, cannot be separated from the observation and experience of people who live under the condition of transiency. How migrants represent the city also provides an opportunity to listen to people who are at the same time “guests” of the new city and are architects of its transformation.
I have chosen the medium of cognitive maps as the most adept instrument to bring to the surface the lived space of a transitory living, both in the mind of those who draw and in the resulting drawings.
Giving the pencil to the newcomers means giving them the possibility to propose their ideas of the city through its representation, as the representation itself is expected to produce a particular vision of reality, in contrast to a scientific, objectifying vision, which sees the map as a reflection of reality. It is a reason linked to the need to introduce new tools in order to read the contemporary city, as well as to expand the audience of subjects who can express an idea about the city.
Starting from the question asked by Kevin Lynch sixty years ago to deepen his study on “The image of the city” (Lynch, 1960), “How does a stranger build an image of a new city?”, I have proposed an empirical research using and adapting the medium of mental maps first introduced by Lynch. Indeed, the question suggested by Lynch seemed to be very current in the city nowadays and had never been answered since it was asked.
3. Based on your research, what do European cities represent for migrants?
European cities represent the landfall territory, the threshold to cross and a place to live in. They also represent a place to build a new idea of the city itself, and of the society that could be. In the framework of an epochal migration crisis, my research took on an ethical aspect within urban policies. Maps become, in this context, tools to try and describe European cities differently from how they have always been represented and conceived. A migratory phenomenon of unthinkable proportions until ten years ago found in Europe inhospitable land, unable not only to host the populations that press on its borders, but also to see their possible contribution in the wider horizon of ideation and planning. As such, maps represent a city knowledge device in terms of building of a new awareness of the city itself.
A new project was conceived, “Migrants mapping Europe”, aimed at applying the method introduced in Milan to other Italian and European cities, starting with the exploration of Bologna and Rovereto. This is the second phase of research, aimed at incrementally building a European map of the present time that brings to surface the meaning and forms of the first landing and of the transitory living conditions in the territories of contemporaneity.
4. What were your expectations at the beginning of your project? Have they changed whilst carrying out research? If so, how?
At the beginning of the research project, I did not expect the reaction received from of almost all the participants who were asked to draw their cognitive maps. However, the initial disorientation, disbelief, incomprehension, and often the interviewee’s resistance to draw, progressively disappeared. It was replaced by the surprising acceptance of that improbable challenge, which induced 150 migrants to a creative observation of the city, fully participating in a project that had no purpose that was immediately evident.
What I understood and changed whilst carrying out my research is the necessity to project the interviewee into the current experience within the landing city, without looking back towards their past experiences, but rather focussing on their immanent condition.
When, at the beginning of the survey, some participants were asked to speak about their backgrounds, their migration journey, their past, before drawing the map, those migrants found it impossible to draw any map, at all. Looking at the city they currently live in was actually the only way for them to be able to draw. It has proved to be a determining factor for the actual creation of the maps, and it has further convinced me that it was much more critical to invite participants to think about their current living conditions, rather than asking them to look back to their personal history.
5. How do you ensure inclusion and participation in your projects? And how do you create a safe space for individuals to share their connection to the city as well as their personal history?
I try to speak about the kind of participation involved in this experiment, and about its significance from the newcomers’ point of view. Amidst widespread and growing efforts to conduct participatory research, this survey has a particular goal, that is to offer a possibility for migrants to appropriate the city by recognizing their relationship to the urban space. Through their drawings of the map, they develop their sense of belonging to the city. The representation of the urban landscape drawn by migrants who are trying to find their bearings in the city is an act of self-organization within the landscape. The action of imagining and drawing the urban geography corresponds to the act of mentally inhabiting the city and in this way taking possession and transforming it from a space of estrangement into a space which is more articulated and complex, where even a person who has recently arrived can conceptualize and live within it. This is the reason why it is important for migrants to look at the city and not to look back at their history. We can say that the exercise of mapping makes explicit the act of taking to oneself to a space which, no longer about an estranging experience, becomes a space open to unpredictable inhabiting conditions.
There is an ethical reason for this kind of participatory process. It is the opportunity to listen to participants’ point of view with the intention of building a level of equality between the expert and the disorientated gaze: It is an attempt to overcome the prerogative of power over the other that has always divided those who belong—to a territory, to a right, to a system—from those who are excluded.
6. Could you share three maps that convey a particularly strong visualisation of how people with migration backgrounds perceive cities of transit?
I chose one map of Bologna, one of Rovereto and one of Milan, which are the first three Italian cities included into the project “Migrants mapping Europe”. These surveys are going to be published in the second edition of my book with the title “La città sradicata. L’idea di città attraverso lo sguardo e il segno dell’altro” [The Uprooted City] (2020, O barra O edizioni, Milano)
http://journal.urbantranscripts.org/wp-content/uploads/2020/05/in_np_bologna_mahamadou_mali_750px.jpg
http://journal.urbantranscripts.org/wp-content/uploads/2020/05/in_np_rovereto_masane_750px.jpg
http://journal.urbantranscripts.org/wp-content/uploads/2020/05/in_np_milano_ako_togo_750px.jpg 7. Your projects have investigated and voiced migrants’ perceptions of several cities, how were these settings similar and different from one another?
In all the cities so far involved, the sample of interviewees included people from all over the world and who had not yet settled in the city. Thus, they had a mobile point of view, characterized mainly by instability.
The instruments used for each interview were a sheet of A4 paper, pens, crayons and markers, which were left on the table available to the interviewees to choose the most appropriate graphical tools to draw their map. On the back of the map, newcomers were asked to write their name, age, country of origin, the location of their hometown, and duration of stay in that city.
The interview also included information, if participants were willing to share, on the migratory path and the current working situation, to build a more complex picture of their condition. However, as I was saying earlier, the survey did not focus on the reasons for migration, nor the living conditions in the original country; the idea was to bring the newcomer directly to his current condition, to open up a reflection on the arrival city.
The locations of interviews were different in the various cities, depending on the context in which the research originated. While in Milan they were chosen to reflect the heterogeneity of places where newcomers have their main activities, in the other Italian cities, interviews took place where the group of participants involved lived (Bologna) or where they attended school (Rovereto). In Paris, a group of people with migration backgrounds was interviewed at the École Normale Supérieure where they were attending an integration program with local associations.
8. Who would you say is the target audience of your work and how has your work been received so far?
At the beginning I thought I would address my work to urban planners. In fact, I used an interdisciplinary method to investigate the city, other disciplines were interested in opening up a dialogue with my research. Serveral discussions, in Italy and abroad, found food for thought and fertile ground for cross pollination in the areas of geography, anthropology, sociology, and the sciences of representation, in addition to the field of urban planning. The workshops I developed in the different cities are the results of these cross-pollinations . Recently, I took part in a seminar of postcolonial studies and it was on this occasion that I conducted the last workshop with migrants in Paris.
9. What are going to be the next developments of your projects?
The next developments of “The Uprooted City” are to map new cities, with the idea of changing the point of view on Europe as a whole. My hypothesis now is to propose an idea of Europe whose identity is not predefined. It is the possibility that its representation could be transformed by the observation of migrants, and it is the idea and the wish that Europe may be able to transform itself in relation to the foreigner who is coming. It is a hope that migrants could induce each city to represent itself with another map, in a framework oriented not to speak in the name of the other, but to allow the other to lead the narrative of the city.
▻http://journal.urbantranscripts.org/article/seeing-the-city-with-nausicaa-pezzoni-on-mapping-perceptio
#urbanisme #villes #géographie_urbaine #visualisation #cartes_mentales #cartographie #migrations #instabilité #planification_urbaine #permanence #mobilité #expérience #représentations #Kevin_Lynch #Milan #cartographie_participative #appartenance #dessin #Bologna #Rovereto
–-> la référence à l’afflux sans précédent de migrants en Europe et la « crise migratoire » semblent vraiment ne pas réussir à s’effacer, même pour les personnes avec les meilleures intentions du monde :
In the framework of an epochal migration crisis, my research took on an ethical aspect within urban policies. Maps become, in this context, tools to try and describe European cities differently from how they have always been represented and conceived. A migratory phenomenon of unthinkable proportions until ten years ago found in Europe inhospitable land, unable not only to host the populations that press on its borders, but also to see their possible contribution in the wider horizon of ideation and planning.
ping @reka