• La nouvelle #offensive des historiens de garde | Les historiens de garde
    #historiens_de_garde #gallo #casalis #figaro_history #3_zéros
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/nouvelle-offensive-historiens-garde

    Depuis quelques années, chaque rentrée voit les historiens de garde reprendre leur offensive contre l’histoire scolaire. Il y avait eu en 2010 une pétition adressée à Luc Chatel, « Notre histoire forge notre avenir », lancée à l’initiative de Dimitri Casali, et signée entre autres par Max Gallo, Stéphane Bern et Eric Zemmour ; la sortie en 2011 de L’Altermanuel d’histoire de France du même Casali, qui avait bénéficié d’un impressionnant relais médiatique ; puis en 2012 les dossiers du Figaro Magazine et du Figaro Histoire, ce dernier appelant ouvertement au retour du roman national à l’école…tout en faisant la promotion du dernier Casali, L’histoire de France interdite.

    Cette année, l’offensive a été lancée sur deux fronts, et avec les méthodes bien connues des historiens de garde : tir de barrage médiatique, et enchaînement de contrevérités. Une fois encore, cela a coïncidé avec la sortie d’un ouvrage de Dimitri Casali, mais également avec une polémique (en grande partie fabriquée) sur l’allègement des programmes d’histoire en 3e et en Terminale.

  • Le « Petit Casali-Lavisse » : les liaisons dangereuses d’Armand Colin. | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/1571?fb_action_ids=512850738804011

    Chaque nouveau livre de Dimitri Casali est quelque chose de tellement attendu, mais certainement pas au sens espéré par l’éditeur. Ce tonitruant polygraphe de l’histoire, spécialiste autoproclamé de Napoléon et de la pédagogie, a en effet une fâcheuse tendance à recopier inlassablement ses publications précédentes. Et sa continuation de l’Histoire de France de la Gaule à nos jours d’Ernest Lavisse (édition de 1940) n’y échappe pas. Embauché par les éditions Armand Colin pour « prolonger » et « augmenter » le récit lavissien, Casali, sur le fond, prolonge surtout ses propres écrits : même confusion entre l’histoire et l’émerveillement nationaliste ; même récit finaliste et viriliste ; même culte des grands hommes qui seuls font l’histoire.

    On pourrait alors se demander à quoi bon faire une nouvelle recension du cas Casali ?

    Tout simplement parce qu’un éditeur reconnu lui a offert une légitimée inespérée et que cette édition « augmentée » – « enflée » ou « outrée » eut été du reste plus appropriée – du « Petit Lavisse » met brutalement à nu les toxiques connexions entre écriture pseudo-pédagogique mais ultra-droitière de l’histoire de France[1] et lucratives logiques éditoriales.

    #casalisme