#cascontact

  • Même à partir de Hongkong, les voyages d’affaires en Chine restent des parcours du combattant
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/11/14/meme-a-partir-de-hongkong-les-voyages-d-affaires-en-chine-restent-des-parcou

    Même à partir de Hongkong, les voyages d’affaires en Chine restent des parcours du combattant
    La Chine a beau annoncer que ses portes sont « grandes ouvertes », et avoir réduit de 2 jours la quarantaine d’entrée, vendredi 11 novembre, les conditions d’accès au pays restent compliquées voire ubuesques pour ceux, étrangers comme Chinois, qui tentent le voyage.
    « N’oublie pas de prendre draps, oreiller, serviettes de toilette, bouilloire électrique (très important), des réserves (chocolat, thé, snacks…), et du frais pour les premiers jours », avait-on conseillé à Paul H., un homme d’affaires occidental qui n’a pas souhaité être identifié, installé à Hongkong depuis vingt ans. Très familier des voyages en Chine, plutôt dans les meilleurs hôtels internationaux des principales grandes villes, il n’y était pas retourné depuis presque trois ans, et avait été ainsi conseillé par un ami qui en revenait.Car, depuis que « la Chine a rouvert », ceux qui y vont, pleins d’enthousiasme à l’idée de pouvoir « enfin revoir leurs équipes », reviennent un peu sous le choc des parcours d’obstacles que sont devenus les voyages en Chine continentale. L’époque pré-Covid-19 des « sauts de puce », où, à partir de Hongkong, on enchaînait en quarante-huit heures réunions, visites d’usines et soirées avec les clients dans plusieurs villes, est un lointain souvenir. Tout comme les allers-retours Hongkong-Shanghaï, qui pouvaient se faire sur la journée, ou les visites à Shenzhen, qu’un train rapide relie à Hongkong en dix-neuf minutes depuis 2018…
    Dix-neuf minutes de train, c’est rapide, sauf qu’il faut désormais ajouter à ce temps de transport plusieurs semaines d’attente pour gagner à la loterie qui donne le droit de traverser la frontière, et dix jours de quarantaine pour les visiteurs non-résidents… Alec L., qui travaille dans une grande entreprise d’électronique, s’était inscrit sur l’application en ligne prévue pour le tirage au sort des passages à Shenzhen, la ville frontière avec Hongkong. Il a enfin eu son jour de chance fin octobre. Mais, en arrivant à la frontière, il lui manquait le certificat écrit de l’un de ses tests anti-Covid.
    Retour à la case départ. « Je retente ma chance tous les jours. Ma valise est prête depuis deux mois maintenant, car les résultats tombent à 20 heures chaque jour, et l’autorisation peut être donnée pour le lendemain », raconte Alec. Aller en Chine en ce moment requiert donc patience, persévérance et même endurance. Si l’accès par avion, lui, ne requiert pas de loterie, les billets sont très rares. Et, pour Pékin, outre la fourniture des tests « habituels », il fallait aussi, jusqu’aux annonces d’assouplissement de vendredi 11 novembre, se tester dans les sept heures avant le décollage. Ce qui impliquait, pour les vols du matin, de passer la nuit à l’aéroport. Un seul test pré-voyage est désormais requis.
    Mais c’est à l’atterrissage que le périple se corse. Car toute arrivée en Chine – pour les étrangers, les Hongkongais ou les Chinois continentaux – commence par un minimum de sept jours en isolement complet, dans un lieu désigné par les autorités et attribué de manière aléatoire à la descente de l’avion. Au bout de sept jours, les personnes, Chinois ou résidents étrangers, qui ont un logement local attitré peuvent rentrer chez elles pour les trois jours supplémentaires d’isolement, sous réserve d’avoir obtenu l’accord préalable de la copropriété, ce qui est loin d’être automatique. Mais les autres, en voyage d’affaires, voient leur quarantaine prolongée de trois jours. Depuis vendredi, ce modèle 7+3 a été remplacé par « 5+3 », un allègement bienvenu qui ne lève pas pour autant nombre de risques et de désagréments.Après des formalités bien rodées, qui se font essentiellement de manière électronique, et une désinfection scrupuleuse des bagages, tous les passagers sont pris en charge. « On monte dans des bus sans savoir où l’on va, raconte une femme qui travaille dans la finance. On découvre à l’arrivée un immeuble neuf, à peine fini. On vous annonce alors trois tarifs, entre 35 et 60 euros par nuit. Mais les numéros de chambre sont ensuite distribués sans aucune prise en compte du prix payé par chacun. »
    Lors de son récent voyage à Pékin, elle s’est ainsi retrouvée dans un deux-pièces avec vue sur la grande muraille, un surclassement inattendu et bienvenu, deux mois après une première quarantaine à Shanghaï « nettement plus pénible ». Parmi les différents témoignages recueillis par Le Monde, un voyageur à Shanghaï mentionne des réveils répétés à 4 heures du matin par un tambourinage sur sa porte en vue du test quotidien, ainsi qu’une visite soudaine par des personnes en « combinaisons Hazmat intégrales, dont on ne croise même pas le regard », pour des prélèvements sur toutes les parois de la chambre, quelques jours avant la fin du séjour.
    « Maintenant, je conseille à ceux qui partent d’emporter des somnifères, des vitamines et des antidépresseurs », affirme un « revenant » de Chine. Depuis sa chambre de 10 m2, au 18e étage d’un immeuble neuf, également situé dans la grande banlieue de Pékin, Paul H. affirme pour sa part qu’il lui est impossible de faire le moindre exercice, faute d’espace pour bouger. Dans la petite salle d’eau, la douche est au-dessus des toilettes, et la seule serviette mise à disposition est de la taille d’un torchon de cuisine. Il faut débarrasser l’ordinateur de la minuscule table quand arrive le plateau-repas, ou manger sur ses genoux.
    Et cela, pendant dix jours, si tout va bien… Alors que toutes ses valises étaient prêtes, lundi 7 novembre, Paul a eu une mauvaise surprise : un cas potentiel avait été identifié dans une chambre située au-dessus ou en dessous de la sienne, partageant certaines tuyauteries d’eau ou d’air conditionné. Il était donc considéré « cas contact potentiel » et ne pouvait plus sortir. Son séjour n’a finalement été prolongé « que » de deux jours.
    Mais tout le monde n’est pas traité de la même façon, selon son « Guanxi », son réseau de relations. « A l’arrivée de l’avion, une berline est venue me chercher pour m’emmener directement au JW Marriott [un hôtel cinq étoiles] », raconte le patron d’une grande marque, qui reste vague sur la manière dont ce traitement de faveur a pu s’organiser. Les dirigeants dans les secteurs jugés stratégiques (électronique, alimentaire…) font normalement partie des nantis à qui les plus gros désagréments sont épargnés.
    Mais même une fois sur le terrain, le stress continue. « A tout moment, on peut être identifié cas contact, et là, on ne maîtrise plus », raconte un homme d’affaires. Lui-même a reçu un appel pendant une réunion, lui indiquant qu’il avait « sans doute croisé un cas contact dans le lobby de son hôtel ». « Par chance, je filais vers une autre province. Mais en arrivant à l’étape suivante, j’ai été contacté par les autorités locales, qui étaient déjà au courant… Quand on sent que l’étau se resserre, le mieux est de quitter la Chine au plus vite », conclut-il.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#circulation#frontiere#zerocovid#depistage#cascontact#confinement#isolement#stress#santementale

  • Coronavirus: Japan test tour by 4 Thai people cancelled after Covid infection | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3179862/coronavirus-japan-test-tour-4-thai-people-cancelled-after-covid

    Coronavirus: Japan test tour by 4 Thai people cancelled after Covid infection. The traveller was in Oita when his or her infection was confirmed on Monday; three other close contacts have all tested negative and are isolating in a hotel. The small-scale test tour was part of the government’s programme for when Japan continues easing Covid-19 border controls and accepts foreign tourists in Jun
    Published: 5:05pm, 31 May, 2022
    A test tour for inbound travellers in Japan has been cancelled after one of four Thais taking part tested positive for the coronavirus, Japan’s tourism agency has said.The traveller was in the southwestern prefecture of Oita when his or her infection was confirmed on Monday. The three other participants were deemed close contacts but have all tested negative. They are currently isolating in a hotel, the agency said. The route of the infection is unknown

    #Covid-19#migrant#migration#japon#thailande#sante#circulation#frontiere#tourisme#depistage#cascontact#etranger

  • Covid-19 : des milliers d’habitants de Pékin placés de force en quarantaine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/21/covid-19-des-milliers-d-habitants-de-pekin-places-de-force-en-quarantaine_61

    Covid-19 : des milliers d’habitants de Pékin placés de force en quarantaine
    La capitale est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie. Le variant Omicron a infecté plus de 1 300 personnes depuis la fin d’avril, entraînant la fermeture indéfinie des restaurants, des écoles et des sites touristiques. Sur les réseaux sociaux chinois, certains évoquent des scènes d’évacuation rappelant la guerre. Des milliers d’habitants de Pékin – 21 millions d’habitants – ont été envoyés de force en quarantaine dans la nuit de vendredi 20 à samedi 21 mai, après la découverte de 26 cas de Covid-19 dans leur résidence, selon des images et un avis officiel largement partagés sur les réseaux sociaux. Plus de 13 000 habitants du complexe résidentiel Nanxinyuan, dans le sud-est de la capitale, bien que testés négatifs au virus, ont été transportés dans la nuit vers des hôtels d’isolement et menacés de représailles s’ils résistaient.
    « Les experts ont décidé que tous les résidents de Nanxinyuan seront soumis à une quarantaine à partir de minuit le 21 mai pour sept jours », peut-on lire dans une annonce des autorités sanitaires du district de Chaoyang. « Veuillez coopérer, sinon vous subirez les conséquences légales », ont-elles ajouté. Des photos sur les sociaux montrent des centaines de personnes faisant la queue avec leurs bagages dans l’obscurité pour monter dans des autocars devant la résidence. « Certains d’entre nous ont été enfermés pendant vingt-huit jours depuis le 23 avril, et nous avons tous été testés négatifs depuis », s’est plaint un résident sur Weibo. « Beaucoup de mes voisins sont âgés ou ont de jeunes enfants. » Les habitants ont été priés d’emballer leurs vêtements et leurs biens essentiels, et informés que leurs logements allaient être désinfectés, selon des discussions sur Weibo.
    Pékin est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie. Le variant Omicron a infecté plus de 1 300 personnes depuis la fin d’avril, entraînant la fermeture indéfinie des restaurants, des écoles et des sites touristiques. La Chine mène une politique draconienne de « zéro Covid » : fermeture des frontières, tests massifs, confinements de villes entières et quarantaines forcées pour les cas contact. Le mois dernier, des milliers de résidents de Shanghaï avaient été envoyés dans des centres de quarantaine improvisés à des centaines de kilomètres de là, alors que la métropole de 25 millions d’habitants combattait une flambée épidémique. Sur Weibo, des internautes exprimaient samedi leur inquiétude de voir Pékin adopter une approche similaire à celle de Shanghaï, où les habitants subissent un confinement parfois chaotique, qui a privé de nombreuses personnes d’un accès adéquat à la nourriture et aux soins.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#pekin#sante#zerocovid#isolement#quarantaine#cascontact#resident#frontiere#deplacementforce#tourisme

  • Sick with Covid-19, Hong Kong students in UK learn that ‘living with the virus’ means nobody cares, rules don’t matter | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3163537/sick-covid-19-hong-kong-students-uk-learn-living

    Sick with Covid-19, Hong Kong students in UK learn that ‘living with the virus’ means nobody cares, rules don’t matter
    Hong Kong student Kok Suen-tung was in a holiday state of mind when she felt unwell, tested herself and found out she had Covid-19 last month.
    The final-year social policy student at the University of Bristol cancelled plans to visit friends in London and spent 10 days alone in her flat in the southwestern English city.Although the National Health Service (NHS) had a Volunteer Responders scheme with helpers to check in on isolated individuals and pick up groceries for those in need, Kok gave up trying to get through after multiple attempts.She received messages from the NHS every couple of days reminding her to avoid going out and meeting people, but it was practically impossible to avoid physical contact with others, as delivery drivers refused to leave her food at the door as requested.“They were probably concerned that the food would be stolen, so they made sure to hand it to me directly, even after I’d told them I had the virus,” she said.
    Three Hong Kong students interviewed by the Post said they were shocked by the absence of contact tracing, the loose enforcement of isolation rules and how those who tested positive for the coronavirus were left on their own to stay home, without checks or medicine from the health authorities.
    The UK broke its single-day record earlier this month with more than 200,000 cases and recorded nearly 100,000 infections on Friday, but its strategy of “living with the virus” seeks to avoid curbs on social activities, although masks and vaccination records are required in some venues. According to the NHS, a person with Covid-19 must self-isolate at home for 10 days, starting from the day symptoms first emerged or they tested positive. The isolation period can be cut to seven days if they test negative on days six and seven.Current rules also require those in contact with a Covid-19 patient to self-isolate for 10 days, but those fully vaccinated or unable to be vaccinated for medical reasons are exempted.In many ways, the UK approach to dealing with the pandemic is the polar opposite of Hong Kong’s strict zero-Covid strategy.When he had cold symptoms last November, Wong went to a walk-in test centre near where he lived. He found that he had Covid-19 and had to self-isolate.“I had support from my friends, but support from the government was virtually non-existent – it was like they’d given up,” he said.At his private accommodation in Durham, the staff did not wear masks and residents were left in the dark about Covid-19 cases in the building.The students said they wished the UK did more for those who fell ill.
    Marco Sik Fong-ching, 23, an occupational therapy student at the University of Liverpool, found out he had Covid-19 last October and remained in his flat for 10 days.“It would’ve helped emotionally to know how and where I caught the virus – it would also be helpful to all in terms of curbing the spread,” he said. “The UK’s self-isolation policy is quite meaningless, as people with Covid-19 do leave home to get food.”NHS staff gave him no medication and advised him to take painkillers if he felt unwell.
    Theresa Awolesi, 28, a medical student from London working at a hospital in Bristol, said: “The NHS has been underfunded for years, and staffing is a key issue. Not only is the turnover rate high, many of the staff are ill with Covid.”An average of around 45,000 health care staff were absent daily in the first week of 2022 for Covid-related reasons, according to official data.
    Hong Kong migrants to UK struggle to adapt, many willing to accept lower pay and job changes“The government seems to think we are just going to push through and somehow come out on the other side,” she added.
    Professor David Hui Shu-cheong of Chinese University, a member of the Hong Kong government’s pandemic advisory panel, said the situation in the UK reflected its decision to live with the virus.“Cases are only traced under a zero-Covid strategy, to identify and quarantine the patients’ close contacts. But when a place has decided to live with the virus, they won’t do that,” he said.Little was likely to change even with a surge of infections.“There’s nothing the patient can do, except to inform hospitals when they experience a shortness of breath, which could mean they have pneumonia,” he said.The three Hong Kong students who fell ill told the Post they recovered and were looking forward to returning home over the summer.
    In Bristol, Kok said: “The virus is practically unavoidable here. The community has put in minimal effort to curb another outbreak, because it has been normalised – I don’t think they care.“I can go outside now and I will not see a single person wearing a mask.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#hongkong#sante#etudiant#zercocovid#NHS#tracking#cascontact#quarantaine#vivreavecvirus

  • Covid case cuts short Singapore ’cruise to nowhere’ - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/07/covid-case-cuts-short-singapore-cruise-to-nowhere

    Covid case cuts short Singapore ‘cruise to nowhere’
    The ship’s 1,646 passengers and 1,249 crew have been asked to remain in their cabins as the vessel is disinfected. An ocean liner on a “cruise to nowhere” was forced to make an earlier-than-scheduled return to Singapore Wednesday after a coronavirus case was detected on board, authorities said.The Dream Cruises ship’s 1,646 passengers and 1,249 crew members have been asked to remain in their cabins as the vessel is disinfected and contact tracing completed, the Singapore Tourism Board’s director for cruises said. “The passenger was identified as a close contact of a confirmed case on land, and was immediately isolated as part of onboard health protocols,” said Annie Chang.The 40-year-old passenger, who had tested negative before boarding, was taken to hospital for further tests and the health ministry later confirmed the passenger had the virus.
    Chang said that as part of onboard health protocols, the passenger’s three traveling companions were identified and isolated. All have tested negative for the virus.The cruises – starting and ending in Singapore, with no stops – were launched last year as part of the travel industry’s attempt to bounce back from a pandemic-induced crunch.They have proved popular among those seeking an escape from the tiny city-state, which has only had a mild outbreak but largely kept its borders closed.The ship, owned and operated by Malaysian conglomerate Genting Group, left Singapore on Sunday evening for the four-day cruise and returned to port several hours earlier than scheduled.Genting’s Dream Cruises said it canceled a voyage scheduled to depart later Wednesday, and that there had been no virus infections on any of its previous cruises.A Royal Caribbean “cruise to nowhere” was also cut short in December after an elderly man tested positive. However, that case proved to be a false alarm, with subsequent results coming back negative. The cruise industry worldwide is struggling to get back on its feet after voyages were halted at the start of the pandemic and several vessels were hit by outbreaks.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#singapour#croisiere#cascontact#economie#tourisme

  • A Malte, des adolescents en séjour linguistique bloqués à cause des restrictions sanitaires
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/14/a-malte-des-adolescents-en-sejour-linguistique-bloques-a-cause-des-restricti

    A Malte, des adolescents en séjour linguistique bloqués à cause des restrictions sanitaires. Trois cas de Covid-19 ayant été détectés lors des tests précédant leur départ, de jeunes Français déclarés cas contacts ont reçu l’interdiction de quitter leur chambre d’hôtel.
    Une trentaine d’étudiants seraient concernés, selon les parents qui ont mis en place une boucle WhatsApp pour se tenir au courant de la situation. Les enfants doivent rester isolés quatorze jours, conformément à la réglementation maltaise.« On n’enferme pas des gamins de 15 ans dans une chambre d’hôtel comme ça sans personne pour les accompagner et les rassurer », s’insurge la mère d’Arthur. A entendre parents et enfants, ces derniers ont été largement livrés à eux-mêmes à l’hôtel. Certains « leaders », comme sont surnommés les animateurs encadrants de ces séjours, seraient rentrés en France, alors même que les enfants étaient placés en quatorzaine. « On était deux par chambre, on était censés rester enfermés tout le temps, mais on a été obligés de sortir pour aller chercher de l’eau, parce que celle du robinet n’est pas potable », précise Arthur. « On nous apportait le repas du midi devant la porte, mais, pour le soir, on était censés se débrouiller pour commander à manger à nos frais. »Valises oubliées, douches inutilisables, absence de climatisation… plusieurs parents déplorent aussi des conditions d’isolement « inacceptables ». « Je suis très inquiet pour ma fille, elle ne tiendra pas quinze jours comme ça, elle m’a appelé en larmes », rapporte le père de Jeanne, 15 ans. Sa fille fait partie des enfants testés positifs au Covid-19. « On ne leur a même pas fait de test PCR pour confirmer les résultats des antigéniques, s’insurge-t-il. Malgré nos demandes, elle n’a pas pu voir de médecin, même en visio, ou reçu de médicaments. »
    Les parents regrettent aussi le manque de communication de la part de l’organisme. « On était complètement dans le flou, nous avons eu très peu d’informations de la part d’EF », souligne un parent, qui a déboursé « presque 3 000 euros » pour le séjour de son fils. « Nous avons à peine reçu un mail pour nous dire qu’ils ne rentraient pas le samedi après-midi, alors qu’ils étaient censés atterrir le dimanche à Paris, et qu’ils étaient déjà isolés à l’hôtel depuis la veille. » La plupart ont appris l’isolement directement de la bouche de leurs enfants. « Je ne savais pas quoi lui dire. A 14 ans, ils ne peuvent pas gérer tout seuls l’angoisse de l’isolement. Il aurait dû y avoir un soutien psychologique, quelque chose », reprend le père inquiet.« Une ligne d’urgence a été ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour les questions des parents, et des encadrants ont été envoyés sur place en urgence pour régler la situation », assurent les équipes d’EF. « La santé et la sécurité de nos étudiants, de nos professeurs et de notre personnel sont toujours nos priorités absolues », indique un communiqué en date du 12 juillet, qui précise que les prestations du séjour sont encore assurées : « Cours en ligne, activités à distance et hébergement. »Contacté par Le Monde, l’organisme défend avoir « appliqué à la lettre la réglementation maltaise en vigueur ». Face à une recrudescence des cas de Covid-19, la petite île méditerranéenne, qui s’enorgueillit d’être le pays le plus vacciné de l’Union européenne, avait décidé, vendredi, de durcir largement les conditions d’accès au territoire. A partir du 14 juillet, les touristes devaient présenter un certificat de vaccination pour y accéder. Les séjours linguistiques et les écoles d’anglais, où ont été enregistrés de nombreux cas, seront aussi fermés à partir de cette date. Mais, à quelques heures de l’entrée en vigueur de cette mesure, Malte a renoncé, mardi 13 juillet, à fermer ses frontières aux personnes non vaccinées contre le Covid-19, leur imposant en revanche une quarantaine. La durée de cette quarantaine n’était pas connue dans l’immédiat.D’ores et déjà, les autorités maltaises sont « intransigeantes ». C’est ce que l’on assure aux parents qui ont appelé l’ambassade française à Malte pour faire rapatrier leurs enfants en urgence. « Les services compétents du ministère à Paris, comme notre ambassade à Malte, sont pleinement mobilisés et sont en contact direct avec les familles qui se sont signalées et avec les enfants sur place pour les accompagner durant cette quarantaine décidée par les autorités sanitaires maltaises », assure-t-on au Quai d’Orsay. Pas de rapatriement prévu, toutefois, avant les quatorze jours d’isolement réglementaires. Qu’importe. Certains jeunes ont décidé d’organiser leur retour en catimini. Leur test antigénique négatif en poche, ils ont réservé un vol depuis la chambre d’hôtel et commandé un taxi jusqu’à l’aéroport. « Il y en a même qui sont partis par la porte de secours pour ne pas se faire stopper à l’accueil », raconte l’un d’entre eux. A la douane, tout s’est déroulé « sans encombre ». Une quinzaine d’entre eux ont déjà réussi à rejoindre leurs parents.

    #Covid-19#migrant#migration#malte#france#sante#cascontact#quarantaine#test#rapatriementsanitaire

  • Allégées, les mesures anti-Covid-19 demeurent drastiques à Hongkong
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/06/allegees-les-mesures-anti-covid-19-demeurent-drastiques-a-hongkong_6075660_3

    Les plus inquiets sont les familles car il arrive que les jeunes enfants, y compris les nourrissons, soient séparés de leurs parents si l’une ou l’autre partie est positive. Une mère a ainsi décrit sur un forum de jeunes parents les conditions « inhumaines » dans lesquelles elle affirme avoir retrouvé ses enfants de 1 et 5 ans, qui avaient été hospitalisés car positifs : attachés dans leur lit, sans autre forme d’activité quotidienne qu’une télévision allumée dans leur chambre, n’ayant, selon elle, que trois contacts humains par jour à l’occasion de la livraison des repas.Ces pratiques, qui ont mis en émoi une bonne partie de la petite communauté étrangère de Hongkong, n’ont pas été franchement démenties par les autorités. « Mon mari et moi n’osons plus aller à un dîner ou à une fête ensemble car si quelqu’un du groupe est identifié positif dans les jours qui suivent, tous ceux qui y étaient devront partir en quarantaine, et nous voulons être sûrs qu’au moins un de nous deux pourra rester avec les enfants », nous indique une femme d’affaires française, mère de deux enfants.
    Conséquence : à moins d’y être contraints professionnellement, les Hongkongais n’ont aucune envie de se faire tester. A Wong Chuk Hang, dans le sud de l’île, où la moitié d’un terrain de foot a été sacrifiée au profit d’un centre de tests, les tentes sont vides et les employés en grande tenue antivirus y sont désœuvrés du matin au soir.Dans sa chambre d’hôtel plutôt confortable, avec vue sur l’aéroport, un petit morceau de mer et même le coucher du soleil, Vivien Lam compte les jours. Hongkongaise résidant en Europe, elle est rentrée d’urgence fin mars pour revoir sa mère, mourante. Après dix-sept jours dans sa chambre d’hôtel dont les fenêtres sont verrouillées, il lui en reste encore quatre à « purger ». Quatre sur vingt et un : depuis le 22 décembre 2020, Hongkong impose en effet trois semaines de quarantaine obligatoire à tous ses arrivants, à l’exception de ceux de Chine continentale et de Taïwan, la plus longue quarantaine du monde.« Je ne supporte pas les espaces clos donc l’idée de ne pas respirer l’air de dehors pendant vingt et un jours était extrêmement angoissant », raconte Vivien Lam qui avait tout de même emporté avec elle son tapis de yoga, du matériel pour peindre et des graines à faire pousser en pot pour garder le moral. Par chance, un comité d’accueil et d’entraide était en place dans son hôtel par l’intermédiaire d’une page Facebook. Tous les vendredis soir à 18 heures, le Sheraton Four Points sponsorise même une « happy hour » à tous ses « quarantaineurs » qui se retrouvent alors sur Zoom pour trinquer ensemble, et réconforter ceux qui craquent.

    #Covid-19#migration#migrant#hongkong#chine#taiwan#depistage#quarantaine#cascontact

  • Tennis : 47 joueurs cas contacts au Covid-19 et interdits d’entraînements avant l’Open d’Australie
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/01/16/tennis-47-joueurs-cas-contacts-au-covid-19-et-interdits-d-entrainements-avan

    L’atterrissage à Melbourne a été brutal pour 47 joueurs et joueuses devant participer à l’Open d’Australie (du 8 au 21 février) : ils sont interdits d’entraînement pendant deux semaines pour avoir voyagé à bord de deux vols où d’autres passagers ont été testés positifs au coronavirus.L’Etat de Victoria, où se trouve Melbourne, a d’abord annoncé deux cas positifs à bord d’un vol en provenance de Los Angeles, transportant 24 joueurs, puis l’Open d’Australie a confirmé un autre cas à bord d’un vol Abou Dhabi-Melbourne, à bord duquel se trouvaient 23 joueurs

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#australie#sante#test#cascontact#isolement#circulation#sportif

  • Un variant brésilien du Covid-19 inquiète le Japon
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/13/un-variant-bresilien-du-covid-19-inquiete-le-japon_6066096_3244.html

    Confronté à une forte hausse des contaminations, le Japon s’inquiète de la découverte d’un nouveau variant du Covid-19, venu du Brésil. Le ministère de la santé cherche à déterminer si ce variant détecté sur quatre voyageurs, deux adultes et deux enfants, est plus contagieux, potentiellement plus grave et s’il peut remettre en cause l’efficacité des vaccins ou des tests. « Il est difficile de dire quand nous aurons les résultats », précise l’administration, avouant que cela pourrait prendre des semaines, voire des mois.L’Institut national des maladies infectieuses a pour l’instant établi que le nouveau variant présentait des similitudes avec ceux récemment découverts au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, beaucoup plus contagieux que les souches précédentes du coronavirus.
    Les quatre voyageurs ont atterri le 2 janvier à l’aéroport d’Haneda à Tokyo. Ils ont été testés, le Japon effectuant un dépistage systématique des personnes arrivant de l’étranger. « La positivité a été confirmée. Nous les avons placés en quarantaine puis nous avons analysé le génome et découvert la nouvelle souche », explique-t-on au ministère.Peinant à respirer, l’homme, d’une quarantaine d’années, a été hospitalisé. La femme, âgée elle d’une trentaine d’années, souffre de maux de tête et a la gorge sèche. Le garçon a de la fièvre et la fille ne présente aucun symptôme. Les trois sont isolés en quarantaine dans un hôtel de l’aéroport. Les quatre personnes n’ont pas quitté Haneda, ce qui fait espérer au ministère que le virus ne s’est pas propagé dans Tokyo. Les voyageurs arrivaient de l’Amazonas. Cet Etat du nord-ouest du Brésil est particulièrement touché par la pandémie et la situation s’y serait fortement dégradée au moment des fêtes de fin d’année. La capitale de l’Etat, Manaus, enregistre un pic d’hospitalisations depuis le début de 2021 et a décrété l’état d’urgence pour six mois. Les autorités brésiliennes ont demandé au Japon de leur communiquer les détails du voyage des quatre personnes pour établir les cas contact.Informé de la découverte faite au Japon, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié les nouvelles souches de « hautement problématiques », notamment pour les systèmes de santé, déjà sous forte pression. « Plus le virus se propage, plus il y a de risques de nouvelles mutations », a-t-il rappelé.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#bresil#sante#virusmutation#sante#circulationn#cascontact#quarantaine

  • La Réunion, un « crash test » pour la rentrée de métropole
    https://www.lemonde.fr/education/article/2020/08/26/la-reunion-un-crash-test-pour-la-rentree-de-metropole_6049972_1473685.html

    Si l’île a été jusqu’à présent peu touchée par l’épidémie, le nombre de cas de Covid-19 se multiplie. « Pour la première fois, La Réunion connaît une réelle circulation virale », a déclaré, le 21 août, le préfet Jacques Billant. Dimanche, le département a battu un record avec 92 tests positifs en une journée. Les nouveaux cas ne sont plus identifiés comme « importés » de métropole. Les chiffres de l’agence régionale de santé (ARS) montrent désormais une forte progression des « cas autochtones ». L’identification de deux clusters à Saint-Denis, liés à des fêtes familiales, a entraîné le report de la rentrée au 7 septembre dans 24 écoles de la commune sur 77 « pour la protection des enfants et de leurs familles », a indiqué la maire Ericka Bareigts (divers gauche). A Saint-André, une école privée ne rouvrira ses portes que le 31 août car un membre du personnel a été testé positif.
    Depuis la rentrée, les annonces de fermeture partielle ou totale d’écoles ou d’établissements scolaires se succèdent à un rythme soutenu.

    #Covid-19#migrant#migration#france#lareunion#sante#casimporte#cascontact#casautochtone#circulation