• L’Observatoire international des prisons menacé – Observatoire International des Prisons
    https://oip.org/communique/lobservatoire-international-des-prisons-menace

    Outre la réduction des moyens de certains acteurs publics, plusieurs défections s’expliquent aussi par le choix délibéré de ne pas soutenir une association qui peut déranger par ses dénonciations et luttes inlassables contre l’indignité des conditions de détention et les atteintes aux droits fondamentaux des personnes détenues. La dernière en date concerne le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), qui a supprimé en 2022, sans explication, la subvention accordée depuis de nombreuses années. Comment justifier que même la réédition du Guide du Prisonnier, principal ouvrage d’information aux droits des personnes détenues diffusé gracieusement dans les établissements pénitentiaires, et dont l’immense majorité du monde prison-justice loue le caractère indispensable en détention, soit ainsi ignorée par cet organisme ?

  • Sûreté nucléaire : l’Assemblée nationale approuve de justesse la fusion de l’ASN et de l’IRSN
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/19/surete-nucleaire-l-assemblee-nationale-approuve-de-justesse-la-fusion-de-l-a

    Le projet de loi a été approuvé par 260 députés contre 259, une partie des élus Les Républicains joignant leurs voix à celles de la majorité. Le Rassemblement national, qui avait approuvé la semaine dernière l’article principal du texte, a finalement voté contre.

    Après l’avoir rejetée il y a un an, l’Assemblée nationale a adopté à une voix près, mardi 19 mars, la fusion controversée des deux acteurs de la sûreté nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée du contrôle et de la décision, et son bras technique, responsable de la recherche et de l’expertise, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

    Le projet de loi relatif à la gouvernance de la sûreté nucléaire a été approuvé par 260 députés contre 259, une partie des élus Les Républicains joignant leurs voix à celles de la majorité. A la surprise générale, le Rassemblement national (RN), qui avait approuvé la semaine dernière l’article principal du texte, a finalement voté contre.

    « D’une part, on n’a de réponses sur rien et d’autre part, ils ont un comportement odieux qui consiste à nous faire la danse du ventre dans les couloirs, à vouloir notre soutien, mais à ne jamais entendre nos remarques pour améliorer leur réforme, et ils se permettent de nous insulter en séance en nous traitant d’héritiers de Pétain. Il y en a ras-le-bol », s’est justifié devant la presse le député Jean-Philippe Tanguy, en référence à un échange lors de la séance des questions au gouvernement plus tôt dans l’après-midi.

    L’ensemble des groupes de gauche, qu’ils soient pro ou antinucléaires, a voté contre.

    Le gouvernement avait prévu avant le vote de convoquer une commission mixte paritaire (CMP) le 3 avril, en vue d’une adoption définitive dans les deux chambres début avril. Mais l’issue du vote sur le texte qui sortira de la CMP composée de députés et de sénateurs paraît désormais incertaine.

    « Véritable girouette »
    La réforme prévoit la création le 1er janvier 2025 d’une nouvelle entité, baptisée Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’ASN et de l’IRSN, qui emploient respectivement environ 530 et 1 740 agents. Elle vise, selon le gouvernement, à « fluidifier » le secteur et à réduire les délais dans les processus d’expertise, d’autorisation et de contrôle, en pleine relance de l’atome.

    Mais elle a provoqué l’ire des syndicats des deux entités et rencontré l’opposition de nombre d’élus, d’experts et d’associations. Ses détracteurs alertent notamment sur le risque de désorganisation du système, de perte d’indépendance des experts et de transparence à l’égard du public. L’intersyndicale de l’IRSN a de nouveau alerté lundi, dans une lettre ouverte aux députés, sur les « risques majeurs » liés au projet, s’alarmant d’un « délitement de la recherche » et d’une « désorganisation [de la sûreté nucléaire] en pleine relance ».

    A l’Assemblée nationale, le projet, décidé en huis clos à l’Elysée en février 2023 sur la base d’un rapport resté secret, a suscité des débats électriques. Le gouvernement avait essuyé un premier revers en mars 2023, ne parvenant pas à faire adopter la fusion dans le cadre de l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire. Le RN avait alors dit s’abstenir dans le cadre d’un vote à main levée. En commission des lois à l’Assemblée, il y a deux semaines, il a de nouveau subi une défaite, une majorité de députés, dont ceux du RN, rejetant l’article principal du nouveau projet de loi. Avant, surprise, d’obtenir une large majorité en séance sur cet article le 12 mars. Plusieurs députés ont critiqué la versatilité du RN, « véritable girouette sur les sujets énergétiques », selon la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.

    Au cours des débats, le ministre de l’industrie, Roland Lescure, a défendu une fusion visant à créer une entité « plus puissante, plus transparente, plus fluide et plus indépendante ». L’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho a critiqué la décision du gouvernement de supprimer la publication des avis d’expertise en amont des décisions, une demande du lobby nucléaire. « C’est le plus grave recul en matière d’information du public et de sûreté nucléaire depuis des décennies », a-t-elle fustigé, accusant l’exécutif de « tuer la confiance » de l’opinion dans la sûreté nucléaire.

  • On vous croit mais on s’en bat les gonades
    https://www.youtube.com/watch?v=xlahsbdmxQY


    Comme prévu la CIIVISE était là pour qu’on regarde ailleurs.
    30.000 témoignages pour rien.
    On vous croit mais on ne fera rien pour vous, maintenant taisez vous on a plus important à faire.
    Il y a 3 ans les gens ont fait semblant de découvrir l’inceste, Macron organise une commission pour soit disant quantifié un problème dont on connaissait déjà très bien l’ampleur. Maintenant on ne fait rien.
    Circulez il n’y a rien à voire.

    – la Ciivise est présidée désormais par Sébastien Boueilh responsable associatif et l’experte judiciaire Caroline Rey-Salmon.

    Originaire de Mont-de-Marsan, Sébastien Boueilh est le fondateur de l’association « Colosse aux pieds d’argile », qui lutte contre les violences sexuelles dans le milieu sportif.

    Pédiatre des Hôpitaux, médecin légiste, Caroline Rey-Salmon est coordonnatrice des urgences médico-judiciaires de l’’Hôtel-Dieu à Paris (AP-HP).

    #inceste #pedocriminalité #déni

    • Je suis en désaccord avec la communication qui a été faite par le gouvernement. La Ciivise n’est pas maintenue, on peut lui maintenir son nom. Est-ce une mission élargie ? Si la Ciivise est un comité de suivi des préconisations que nous avons faites après trois ans de travail. C’est plutôt une mission rétrécie et je ne laisserai pas dire que nous ne sommes pas occupés de formations et des enfants victimes de prostitution, de pédocriminalité en ligne ou de toute autre violence sexuelle. Nous avons modélisé un parcours de soins et préconisé le repérage par le questionnement systématique. Nous avons toujours été dans l’action.

      Dans le détail pourquoi dites-vous que la Ciivise n’est pas maintenue, que son travail n’est pas maintenu et que les 30 000 témoignages que vous avez recueillis pendant trois ans sont abandonnés ?

      Dans le communiqué de presse du gouvernement il n’y a pas un mot de reconnaissance pour les personnes qui en si grand nombre, 30 000 témoignages, ont donné leur confiance à la Ciivise et ont répondu à l’appel du président de la République lui-même. Ces personnes nous ont fait confiance, pendant trois ans à toutes nos réunions publiques, par téléphone, en audition individuelle, en nous écrivant.

      Toutes ces personnes ont confié leur témoignage et trois ans plus tard, aucune représentation officielle à la journée de restitution de cette parole le 20 novembre et pas un seul mot dans ce communiqué de presse. Quel sera l’avenir s’il n’y a pas d’appels à témoignages, ce n’est pas la Ciivise.

      Êtes-vous victime d’un règlement de comptes personnel, politique ? Quelle est votre conviction ?

      Ma conviction est celle-ci : nous parlons de violences sexuelles faites aux enfants. L’interdit universel n’est pas de violer les enfants. Il est d’en parler. C’est toujours le messager qui est rejeté. Pour la Ciivise, sa ligne, c’est que c’est le messager qui paie. C’est toujours comme ça. On en parle et on referme.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/grand-entretien-inceste-remplace-a-la-tete-de-la-ciivise-le-juge-durand

    • Je sais pas si c’est vraiment le pbl de garder ou pas Edouard Durand. La CIIVISE a la base était deja une diversion qui servait à ne rien faire. L’inceste etait deja connu et étudié et les victimes témoignaient deja. Comme pour #metoo, les victimes n’ont aucunement « liberé leur parole » elles parlent depuis toujours mais on ne les ecoutent pas, tu le sais comme moi @touti car nous n’avons pas attendu #metooinceste pour parler et ca n’as donné aucun resultat. C’est les oreilles qui n’ont plus pu faire les sourdes car trop de victimes hurlaient ensemble. Mais l’ecoute est simulée, les gens s’en fichent de l’inceste ils veulent qu’on en parle pas car ca gache leur sérénité. Trop de victimes hurlent en même temps pour ne pas les entendre alors il y a eu la CIIVISE pour faire semblant de faire qqch et maintenant on reprend la routine car il y aura pas 1centime pour des gosses qui ne votent même pas et que les parents ont fait naitre pour leur bon plaisirs narcissiques. Que Edouard Durand soit un bon ou pas n’y change rien, son rôle n’as jamais été autre chose que maintenir l’omerta même si lui n’avais pas compris cela et etait peut-etre sincère.

    • ce qui change toutefois c’est que les deux nouveaux responsables sont des baltringues dangereux, le type était président de la Civise et n’y allait jamais, la dame a raconté je ne sais plus quoi de pendable. On veut bien des potiches, hommes ou femmes, pas des personnes qui mettent les pieds dans le plat depuis leur fonction et leur taf. car il s’agit de ne rien faire.

    • Onze membres de la Ciivise démissionnent en signe de protestation, après le remplacement d’Edouard Durand
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/14/onze-membres-de-la-ciivise-demissionnent-en-signe-de-protestation-apres-le-r

      Nommée vice-présidente de la Ciivise lundi, Caroline Rey-Salmon, pédiatre et experte judiciaire, « s’était opposée à une préconisation phare de la Ciivise : rendre obligatoire le signalement par les médecins », s’inquiète Mme Salmona.

    • @colporteur à propos des médecins attaqués par le conseil de l’ordre pour signalement de violences sur les enfants …
      https://seenthis.net/messages/1024110

      > Moins de 5% des signalements émanent des médecins

      On ne peut que constater que le système veut mettre systématiquement à l’abri les violeurs.

      Déni des victimes, de leur parole, refus de la prise en charge des victimes. Et soutien des agresseurs.

  • How Trump Is Going to Get Away With a Pandemic, by Sonia Shah | The Nation
    https://www.thenation.com/article/society/trump-hiding-covid

    There are lots of ways for the Trump administration to cook the data to hide the extent of the coronavirus outbreak—in fact, it already is doing so.

    (...) Wide use of at-home Covid-19 self-testing kits could have a similar effect. Critics say users are unlikely to get an accurate result with such kits, since doing so requires an uncomfortable swab deep into the back of the nose or throat where the virus lurks. More likely, users will take a shallow swab, miss the virus, and obtain a happy but false negative result—contributing to a rosy and politically expedient underestimate of the epidemic. Along with hastily approving such self-testing kits, the administration’s top officials have touted the discomfort of more accurate lab tests. Vice President Pence called his “kind of invasive.” If hospitals were to muzzle their staff by, say, preventing them from sharing their work experiences—as anecdotal reports suggest some are—they might help conceal the extent of the outbreak, too, by obscuring the carnage unfolding in their wards.