En #Centrafrique, la #bière #Castel au cœur de la #guerre d’#influence entre #Paris et #Moscou
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/03/16/en-centrafrique-la-biere-castel-au-c-ur-de-la-guerre-d-influence-entre-paris
Intimidations
Puis le 9 mars, des policiers raflent huit étrangers, dont quatre Français, au Relais des Chasses, célèbre hôtel-restaurant français de Bangui, « dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la Mocaf ». A la recherche, selon eux, d’un liquide incendiaire utilisé pour les cocktails Molotov. Ils seront tous relâchés quelques heures après, sans mise en cause.
Une nouvelle manière d’intimider les opérateurs économiques occidentaux, lâche un diplomate, qui redoute une escalade. D’autant que l’enquête sur l’incendie n’a toujours rien livré. « Nous exploitons tous les documents avant de procéder à des arrestations », expliquait à l’AFP, mardi 14 mars, le procureur de Bangui, Benoît Narcisse Foukpio, huit jours après l’incendie.
L’ONU, l’Union européenne, des ONG et des capitales occidentales, Paris au premier chef, accusent régulièrement les Wagner – mais aussi les rebelles – de crimes contre les civils. Et la France reproche à M. Touadéra d’avoir, en échange de leur soutien militaire contre la rébellion, troqué les richesses de son pays, or et diamants notamment, à toute une galaxie de sociétés liées, selon l’ONU et Paris, à Wagner.
Or, diamants, bois… mais pas seulement. Guerre de la bière aussi. Début janvier, coïncidant avec la campagne anti-Castel, une nouvelle bière, #Africa Ti L’Or, a inondé les bars de la capitale. Ces bouteilles sont commercialisées par la First Industrial Company, laquelle est dirigée par Dmitri Syty, selon une enquête de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Et il n’est pas rare de voir des #paramilitaires_russes en livrer des caisses en ville… « Les #Russes cherchent à évincer toutes les compagnies étrangères de Centrafrique », accuse la source européenne.
]]>En Italie, une mozzarella bio fabriquée sur les terres confisquées à la mafia
De la #mozzarella_de_bufflonne biologique, fabriquée sur des terres confisquées à la #mafia italienne : c’est le défi que s’est lancé une coopérative sociale agricole dans une région historique pour la #Camorra.
« Ici, la Camorra a perdu ! » Tel est le message en grosses lettres noires affiché sur le portail de la coopérative sociale Les Terres de Don #Peppe_Diana, située à #Castel_Volturno (Campanie), dans le sud de l’Italie. Sur ces terres, donc, la célèbre organisation mafieuse implantée notamment dans cette région n’a plus la mainmise. Il est 7 heures du matin en cette journée d’été et Massimo Rocco, le directeur du site, accueille les visiteurs désireux d’assister à la production de la seule mozzarella d’#Italie à revendiquer le label « antimafia ».
Dès le premier coup d’œil, cette exploitation agricole semble avoir quelque chose de particulier. Dans la petite épicerie, qui jouxte le laboratoire de la fromagerie et le bureau de Massimo, on trouve une série de denrées alimentaires labellisées #Libera_Terra, des produits de tout le pays qui, comme la mozzarella de la coopérative, sont issus d’une démarche sociale et économique, une alternative aux pratiques mafieuses. Depuis 1995, la confédération d’associations Libera, fondée par le prêtre #Don_Luigi_Ciotti, coordonne les initiatives de ce type. Parmi les nombreuses activités qu’elle accompagne se trouve la gestion de #biens_confisqués par la #justice aux personnes liées au crime organisé. Une #loi italienne permet en effet de mettre à la disposition de collectivités ou d’entreprises de l’économie sociale et solidaire ces propriétés immobilières et foncières mal acquises.
Avant de produire du #fromage biologique et de donner du travail à des ouvriers en réinsertion, ces quelques bâtiments perdus au milieu des champs étaient la propriété d’un certain #Michele_Zaza, l’un des parrains historiques de la mafia napolitaine.
Celui qui avait démarré sa fortune avec la contrebande de cigarettes dans les années 1970 cultivait sur ces terres une passion pour les chevaux. Les écuries ont été saisies par la justice en 1990, mais ce n’est qu’une décennie plus tard qu’elles ont définitivement été confisquées, devenant une propriété de l’État. Après une autre décennie, les écuries et quelques autres lots de terre ont finalement été mis à la disposition de la coopérative sociale montée spécialement par le réseau #Libera, via un comité local. L’objectif était d’y créer une double activité : économique, avec la production de divers fromages, légumes et fourrages ; et sociale, avec la création d’un centre d’activités pour la jeunesse.
Légalité et circuit court
Dans le laboratoire de la #fromagerie, alors que le lait de bufflonne livré dans la nuit se transforme en une longue pâte lisse entre les mains expertes des quatre employés, #Massimo_Rocco raconte le long chemin parcouru depuis 2010. Certes, l’État italien leur a confié un bien et des terres confisquées, mais s’opposer à la mafia demande plus que des discours et des symboles. « Ce qu’il fallait avant tout, c’était créer une entreprise qui marche, et dépasser le cap des bonnes intentions en montrant qu’on peut combattre la mafia par une entreprise saine. »
Dans le sud de l’Italie, la production de mozzarella est un secteur qui a plusieurs fois été épinglé pour diverses formes de pratiques illégales : travail dissimulé, non-respect des normes, pollution environnementale, etc. Et la concurrence, elle, n’est pas toujours loyale. « Nous déclarons nos employés, payons nos taxes, respectons les normes sanitaires. Tout cela a un coût, mais le prix payé par le consommateur est juste », souligne la quadragénaire, qui a accepté de travailler bénévolement au début de l’aventure.
Avant d’être en mesure de produire près de 1 200 kilogrammes de mozzarella sous appellation d’origine protégée (AOP) — et quelques kilogrammes supplémentaires de #ricotta et #scamorza, un autre fromage à pâte filée — il a fallu démarcher les producteurs de #lait locaux et gagner leur confiance. « Deux de nos quatre fournisseurs sont passés en #biologique, c’était une volonté de notre part. Le réseau les a soutenus et ils ont été certifié en 2016, car la transformation du territoire fait aussi partie du projet de la lutte antimafia, même sur le plan environnemental. »
La production maraîchère et céréalière, autre activité de la #coopérative pratiquée sur 90 hectares, est d’ailleurs elle aussi biologique. « Nous produisons nous-mêmes le #fourrage utilisé par les éleveurs qui nous fournissent le lait. » Un bel exemple de double #circuit_court et de #traçabilité.
La suite de la visite se poursuit dans une installation flambant neuve. L’entreprise vient d’investir dans des fumoirs pour la scamorza. Le directeur — et néanmoins sociétaire — explique que le prêt a été obtenu auprès d’une banque. Les aides de l’État sont en effet quasi inexistantes. Sans l’appui du réseau Libera et de #Legacoop (qui possède notamment de nombreux points de distribution), de fondations privées et des camps de jeunes venus prêter main forte lors des premiers chantiers d’installation, la mozzarella des Terres de Don Peppe Diana aurait eu du mal à se faire une place sur le marché. « On ne dégage actuellement pas un gros bénéfice, mais on peut envisager de diversifier notre activité, observe Massimo Rocco. 80 % de notre production est vendue en Italie du Nord, mais il est encore difficile de percer dans le Sud. »
Pédagogie et sensibilisation
L’une des missions principales des militants de l’« #antimafia_sociale » est en effet de changer les #mentalités, notamment en faisant comprendre les enjeux de la #légalité : l’opposition à la #corruption et à l’#extorsion. Un discours qui reste encore difficile à entendre dans des régions qui ont été si longtemps sous la coupe de pratiques mafieuses. Les relations avec le voisinage, elles, ont parfois été houleuses.
« Des incendies, probablement criminels, ont été recensés et du matériel a été volé, se souvient Massimo. Ce n’est pas facile de surveiller nos parcelles disséminées sur plusieurs communes, au milieu de celles appartenant à des familles mafieuses. En revanche, pour une question de transparence, nous envoyons nos bilans économiques et sociaux aux communes et aux préfectures. » Car la sensibilisation aux #alternatives à la mafia doit se faire du fournisseur aux consommateurs, en passant par les acteurs locaux. C’est une raison pour laquelle la coopérative emploie entre autres des anciens détenus.
Dans le but d’éduquer les futures générations, le domaine agricole accueille également des #camps_scouts. La dernière étape de la visite est d’ailleurs une grande salle de réunion aux murs couverts de livres et par des fresques peintes par les jeunes passés les précédentes années. « C’est l’un des premiers centres de ressources sur les luttes sociales, l’agriculture biologique et l’histoire de l’antimafia de la région nord de Naples », présente fièrement notre hôte. Sa coopérative a d’ailleurs pris le nom du curé de la ville voisine de Casal di Principe, Don Giuseppe Diana, assassiné dans son église par la Camorra en 1994, pour rendre hommage à son combat contre la mafia locale.
Alors que la visite s’achève comme il se doit par la dégustation d’un fromage tout juste fabriqué, Massimo reçoit un message sur son téléphone. « Nous sommes en demi-finale du concours de la meilleure mozzarella bio de Campanie », sourit-il. Ses produits sont en compétition avec ceux de quatre-vingts autres producteurs de la région. « Cela n’a rien à voir avec les conditions de production, seuls le goût et la qualité du produit sont pris en compte. C’est important pour nous d’être reconnus comme fabricants d’un excellent produit. » Quelques semaines après notre passage, la nouvelle tombe : la mozzarella di bufala de la coopérative a décroché la première place !
▻https://reporterre.net/En-Italie-une-mozzarella-bio-fabriquee-sur-les-terres-confisquees-a-la-m
#mozzarella #mozzarella_di_bufala #terre_di_don_peppe_Diana #Castelvolturno #terre_confiscate #bio #agriculture_biologique
pour la petite histoire... je la connais assez bien cette fromagerie :-) Et on était déjà en train d’organiser une commande groupée à Grenoble :-)
Du vin, de la bière, un héritage colonial et un mécano fiscal
En poussant la porte d’un caviste Nicolas, peu de clients savent qu’ils pénètrent dans une enseigne du groupe Castel, une multinationale qui s’est im- posée comme le premier négociant français de vin, troisième sur le marché international. À la tête de l’entreprise, la très discrète famille Castel compte parmi les dix premières fortunes hexagonales. Mais ce champion vinicole est aussi – et surtout – un vieil empire françafricain de la bière et des boissons gazeuses.
Note sur : Survie : De l’Afrique aux places offshore
L’empire Castel brasse de l’or
►https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/12/du-vin-de-la-biere-un-heritage-colonial-et-un-mecano-fi
]]>Rural Italy Had a Pandemic Renaissance. Can It Last ?
After thousands of young workers fled urban lockdowns to the countryside, village leaders are trying to make sure they stay. It’s easier said than done.
A Medieval hamlet perched in the Madonie mountains of Sicily, Castelbuono looks straight out of a fairy tale, with narrow, winding streets and a stone-walled castle from the 14th century.
Yet despite years of local efforts to turn it into a cultural hub through tourism and the establishment of an international music festival, Castelbuono has been shrinking for decades. Since the late 1960s, entire families across southern and central Italy have fled to the wealthier north in search of employment, as agriculture, textile mills and other industries declined. As a result, some 2,500 villages across the country are disappearing, with more than 2 million empty houses.
But Covid-19 brought an unlikely reversal in that trend. Even as the virus tore through Italy’s rural interior and south, it also drew a wave of young adults and expatriates into its declining towns. Once relegated to weekend escapes from urban fatigue, centuries-old villages like Castelbuono — called “borghi” in Italian, or “borgo” in the singular — became more attractive refuges from the claustrophobia of pandemic lockdowns, promising more space to inhabit and improved quality of life at cheaper prices.
Now, to translate this phenomenon into a lasting post-pandemic legacy, elected leaders and grassroots organizations are taking action to improve infrastructure, rebuild community ties and push these aging villages into the 21st century as remote work becomes the new normal.
“The pandemic created one of the biggest opportunities ever for small towns in Italy,” said Carla Cucco, a 30-year old lawyer who grew up in Castelbuono and moved back from Palermo amid the first lockdown in spring 2020. She is now living with her parents.
Exactly how many people returned to villages last year is hard to say, especially since many Italians who previously left never gave up nominal residency. But a report by SVIMEZ, an Italian think tank focused on the economic development in the south, estimates that between 80,000 to 100,000 people moved back to these long-fading regions since the start of Covid-19, based on employer surveys. Meanwhile, demand for properties in rural areas increased by 20% last spring, according to real estate agencies.
Some new arrivals are remaking villages so that they are more viable places to live long-term. Cucco is part of South Working, a loose network of young Italian professionals that started during the pandemic to stay connected while in isolation. Over the past six months, in cooperation with the local officials in Castelbuono, Cucco and a group of fellow returnees turned parts of historical buildings into coworking spaces. Now, when Cucco has to speak with a client in the city, she steps into what was once the cloister of an 18th-century Catholic church, now converted into an open-air conference room.
The baroque village of Palazzolo Acreide in southern Sicily, which has lost about 7% residents in the last decade, is similarly trying to capitalize on the pandemic’s positive population effect.
“We are not yet to the point of extinction, because despite the inevitable decrease in population, Palazzolo is still lively and can offer a lot,” said Mayor Salvatore Gallo. He estimates that hundreds of newcomers have arrived since last year to the town of 8,000, a UNESCO world heritage site rated the second most beautiful borgo in Italy in 2019.
Before Covid hit, Gallo looked into bringing in the popular 1-euro houses program — where owners sell uninhabited homes in need of renovation for a nominal fee — that has been tried in dozens of emptied villages. But when he found that such incentives mostly function as holiday house give-aways, he decided that a better strategy for Palazzolo would be supporting projects and businesses that newcomers initiated.
The first of those will be a FabLab, a workshop equipped with tools such as 3-D printers as well as soldering irons and textile looms. Directed by Marie-Marthe Joly, a Swiss entrepreneur, it will open this summer inside an old monastery, which Gallo made available for free.
Enticed by the slower pace of life, Joly decided to make her move permanent after getting stuck at her holiday home in Palazzolo during the first lockdown. Through academic partnerships with the University of Geneva and the University of Catania in Sicily, she plans to use the FabLab to bring in experts to teach business, crafts and digital skills to locals.
“Moving to a borgo shouldn’t just be a selfish decision to enjoy better food and cheaper rent, but a chance to enrich and give back to the host community,” she said.
Yet the ability to work remotely at her university is what made the move possible. And that’s what she and Gallo — who has signed a contract for high-speed internet coverage for the entire town — hope will enable more arrivals to stay.
As part of South Working, Carmelo Ignaccolo, a PhD student in urban studies and planning at the Massachusetts Institute of Technology, has been tracking coworking hubs and places with access to high-speed internet that can cater to the needs of remote-working professionals across rural Italy; so far, the group has counted 192 locations. To better understand the level of repopulation that has taken place in some of these towns during the pandemic, he hopes to analyze mobile phone and internet use data. That could also help indicate where governments should aim for future investments, he said.
In a kind of domino effect, several areas struggling with depopulation have already begun experimenting with ways to encourage newcomers to stay for the whole year rather than just during the holidays.
Last July, Sicily’s regional government launched a program offering a grant of as much as 50,000 euros ($61,000) for people under the age of 30 to build social enterprises in culture and tourism in one of 23 designated villages, including Palazzolo Acreide. In September, the southern region of Molise announced it would offer 700 euros a month to those taking residency in a borgo with fewer than 2,000 residents. Another program launched in February in the mountainous northern region of Emilia-Romagna gives applicants up to 30,000 euros for the purchase or restoration of a house.
“We are witnessing unparalleled times for the rebirth of these disappearing, yet invaluable, spaces of our national heritage. And that gives us hope for the future,” said Anna Laura Orrico, a member of Italy’s Parliament who has previously tried to make rural revitalization a national priority. For years, the government has tried to repopulate borghis through initiatives such as the 2014 “National Strategy for Inner Areas,” which aimed to develop rural areas through targeted investments in infrastructure and urban planning. But the plan’s impact has been difficult to assess, Orrico said, due to lack of monitoring.
Now the topic has momentum. Last year, during her mandate as undersecretary of cultural affairs, Orrico’s office selected 12 villages across the country to become experimental hubs for innovative technology in the fields of environment, sustainable transportation and culture, funded through a project called “Smarter Italy.” Beginning in summer, 90 euros million will be allocated across these towns to fund diverse projects, including virtual museums and seismic monitoring.
Some of the Recovery Plan funds that Italy is set to receive later this year from the European Union to counter the negative economic impact of coronavirus are also expected to be invested in borghi, although exact amounts are yet to be determined.
Such investments are badly needed, as rural areas lack critical services such as secondary education, high-speed transportation, and health care. In ultra-remote parts of southern Italy, it takes an average of nearly 45 minutes to reach a hospital.
Modernizing infrastructure and social services is key to keeping new residents for the long-term, said Fausto Carmelo Nigrelli, a professor of urban planning at the University of Catania, who has spent decades studying the economic challenges of Italy’s small villages. He believes that at least 1 billion euros is required to make rural areas more habitable. A historic lack of follow-through by the national government — as well as the pandemic’s devastating effect on the Italian economy — makes him skeptical that this time will be different.
“This return is very encouraging,” Nigrelli said. “But if it’s not supported by concrete, effective policy planning that focuses on improving the welfare system, the risk is that, in a few years time, the emigration trend might retake its course.”
▻https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-05-21/how-covid-repopulated-rural-italian-villages?cmpid=BBD052121_CITYLAB
#renaissance #Italie #covid-19 #coronavirus #rural #campagnes #jeunes #jeunesse #travail_à_distance #Sicile #Madonie #Castelbuono #lockdown #confinement #post-pandémie #géographie #infrastructure #south_working #travail #Palazzolo #FabLab #co-working
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ajouté à la métaliste « #géographie (et notamment #géographie_politique) et #coronavirus » :
►https://seenthis.net/messages/852722
Vinicunca : l’incroyable #montagne arc-en-ciel du Pérou
▻https://www.okvoyage.com/post/vinicunca-montagne-arc-ciel-perou
En Ethiopie, la France partagée entre business et défense des droits humains
Pillages, possibles crimes de #guerre, destructions de sites historiques : les témoignages en provenance du #Tigré, province en guerre depuis le 4 novembre, sont très inquiétants. La France reste pourtant discrète, et espère préserver ses chances sur un marché prometteur.
L’ambassadeur a un échange « constructif » avec le ministre de l’éducation, l’ambassadeur a un échange « productif » avec le conseiller spécial du premier ministre sur les questions économiques, l’ambassadeur est « très honoré » de recevoir le ministre de l’énergie pour évoquer la participation française à plusieurs grands projets… Sur les réseaux sociaux de l’ambassade de France à Addis-Abeba, c’est #business_as_usual.
Pour qui suit au quotidien le calvaire des habitants du Tigré – région où l’armée éthiopienne et ses alliés sont en guerre depuis le 4 novembre –, les photos de ces rencontres policées dans la capitale, où l’on discute #qaffaires, lovés dans de confortables canapés, semblent prises dans un monde parallèle.
Loin, très loin, d’un Tigré littéralement à feu et à sang, où plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur habitation, où l’on manque d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments, où il est probable que la famine soit utilisée comme arme de guerre par les belligérants et où les humanitaires peinent toujours à accéder alors que 2,3 millions de personnes auraient besoin d’aide, selon les évaluations des ONG.
Les affrontements y opposent le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à l’armée fédérale éthiopienne, soutenue par des milices nationalistes amhara et des troupes érythréennes.
« Nous recevons des rapports concordants à propos de violences ciblant certains groupes ethniques, d’assassinats, de pillages massifs, de viols, de retours forcés de réfugiés et de possibles crimes de guerre », a indiqué le 15 janvier le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, qui a annoncé par la même occasion la suspension de 88 millions d’euros d’aide destinée au gouvernement éthiopien.
Dès le 13 novembre, la haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michelle Bachelet évoquait elle aussi de possibles crimes de guerre et appelait à la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour le vérifier. À la veille de sa prise de fonction, le nouveau secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est lui aussi inquiété publiquement de la situation.
Une voix manque cependant à ce concert d’alertes : celle de la France. Le Quai d’Orsay n’a produit qu’un seul communiqué concernant le Tigré, le 23 novembre 2020. Il tient en quatre phrases convenues sur la dégradation de la situation humanitaire et la condamnation des « violences à caractère ethnique ». Exploit diplomatique, le mot « guerre » n’y apparaît pas ; celui de « crimes de guerre » encore moins. Il ne comporte ni interpellation des belligérants – qui ne sont d’ailleurs même pas cités –, ni appel à une enquête indépendante sur d’éventuelles violations des droits humains. Les mêmes éléments de langage étaient repris trois jours plus tard à l’occasion de la visite en France du ministre des affaires étrangères éthiopien Demeke Mekonnen.
« Gênant, au minimum »
Cette étrange pudeur française commence à interroger, voire à agacer certains alliés européens ainsi que nombre de chercheurs spécialisés sur l’Éthiopie – qui s’emploient, depuis deux mois et demi, à récolter les bribes d’informations qui parviennent du Tigré malgré la coupure des communications par les autorités.
« J’ai des échanges réguliers avec l’#ambassade_de_France à Addis-Abeba depuis novembre. Je les ai questionnés sur leur position vis-à-vis du gouvernement éthiopien, et je les ai sentis très embarrassés », raconte le chercheur indépendant René Lefort, pour qui la #complaisance française vis-à-vis du gouvernement d’Abiy Ahmed Ali est incompréhensible : « Je crois qu’ils ne comprennent pas ce qu’est ce pays et ce qui s’y passe. »
Au-delà des questions morales posées par le fait d’apporter un soutien tacite à un gouvernement qui a couvert ou laissé faire des violations des droits humains au Tigré, le soutien à #Abiy_Ahmed est une erreur d’analyse politique selon René Lefort : « Les Français parient tout sur lui, alors que son autorité personnelle est faible et que sa ligne politique n’est soutenue que par une minorité d’Éthiopiens. »
La réserve française est en tout cas interprétée par l’armée fédérale éthiopienne et ses alliés comme un soutien de Paris. Le sociologue Mehdi Labzae était au Tigré, dans la région d’Humera, jusqu’à la mi-décembre : « Dans les zones conquises par les nationalistes amhara, se présenter comme Français facilite les relations avec les combattants, qui considèrent le gouvernement français comme un allié. Les déclarations françaises, ou leur absence, laissent penser que la réciproque est vraie », relève le chercheur, post-doctorant à la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH). « Avec un ambassadeur à Addis qui fait comme si de rien n’était… Je trouve cela gênant, au minimum. »
Selon une source diplomatique étrangère, la France ne se contente pas de rester discrète sur la situation au Tigré ; elle freine également les velléités des membres de l’Union européenne qui voudraient dénoncer plus ouvertement l’attitude des autorités éthiopiennes et de leurs alliés érythréens. Une attitude « parfois frustrante », déplore cette source.
Interrogée par Mediapart sur cette « frustration » de certains alliés européens, l’ambassade de France à Addis-Abeba nous a renvoyé vers le Quai d’Orsay, qui n’a pas répondu sur ce point (voir boîte noire).
Refus de répondre sur la création d’une commission d’enquête
À ses partenaires européens, mais aussi aux chercheurs et humanitaires avec qui ils échangent, les services diplomatiques français expliquent que les accusations d’exactions visant l’armée éthiopienne et ses alliés ne « sont pas confirmées ». Il en va de même concernant la présence de troupes érythréennes sur place – cette présence a pourtant été confirmée à la fois par les autorités de transition du Tigré et par un général de l’armée éthiopienne.
Une position difficilement tenable. D’abord parce que le gouvernement éthiopien empêche, en bloquant les communications avec le Tigré et en limitant l’accès des humanitaires, la récolte de telles preuves. Ensuite parce que, malgré ce blocus, les faisceaux d’indices s’accumulent : « Nous avons des informations qui nous viennent des ONG, d’équipes des Nations unies qui parlent off the record, de citoyens européens qui se trouvent toujours au Tigré ; nous avons aussi des listes de victimes, et de plus en plus de photos et vidéos », autant d’informations auxquelles l’ambassade de France a eu accès, explique un diplomate en poste à Addis-Abeba.
La position française est difficilement tenable, enfin, parce que si elle tenait tant aux faits, la France ne se contenterait pas de refuser de condamner les crimes tant qu’ils ne sont pas « confirmés » : elle plaiderait pour la création d’une commission d’enquête indépendante qui permettrait, enfin, de les établir et de pointer les responsabilités respectives du TPLF, de l’armée éthiopienne et de ses alliés.
Paris est dans une position idéale pour le faire, puisque la France vient d’être élue pour siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations unies durant trois ans. Elle pourrait donc, aux côtés d’autres États membres, demander une session extraordinaire du Conseil sur l’Éthiopie (l’accord d’un tiers des 47 États qui composent le Conseil est nécessaire) qui déciderait de la création d’une commission d’enquête sur le Tigré.
Or, interrogé par Mediapart sur son soutien à la création d’une telle commission, le Quai d’Orsay n’a pas souhaité répondre (voir boîte noire). Il assure avoir « appelé à plusieurs reprises les autorités éthiopiennes à faire la lumière sur les allégations de crimes et autres violations des droits de l’homme », sans toutefois préciser par quel canal.
Hypothétique médiation
Lors d’entrevues en privé, des diplomates de l’ambassade et du Quai d’Orsay assurent que cette absence de #dénonciation publique est volontaire et stratégique. Elle viserait à ne pas froisser le gouvernement éthiopien publiquement afin de « maintenir un canal de communication » pour mieux le convaincre en privé et, éventuellement, jouer un rôle de médiateur pour trouver une issue au conflit.
« Des diplomates français m’ont dit, en résumé : “On reste discrets parce que si un jour il y a une #médiation à faire, le gouvernement pourrait se tourner vers nous” », indique René Lefort. Une analyse « totalement erronée », selon le chercheur : « Non seulement [le premier ministre] Abiy Ahmed Ali ne veut absolument pas d’une médiation, mais surtout, même s’il en acceptait le principe, je ne vois pas pourquoi il irait chercher la France plutôt que les États-Unis, l’Union européenne ou encore l’ONU. » Accessoirement, même si le gouvernement éthiopien souhaitait que la France soit médiatrice, il n’est pas dit que son principal adversaire, le TPLF, accepte le principe d’une médiation par un État qui a passé les derniers mois à multiplier les signes d’amitié envers Addis-Abeba et pourrait donc difficilement prétendre à la neutralité.
Un (quasi-) #silence public pour mieux faire avancer les dossiers en privé : l’hypothèse est également avancée par l’ancien ambassadeur français en Éthiopie Stéphane Gompertz. « Il est possible que nous privilégions l’action en coulisses, qui peut être parfois plus efficace que de grandes déclarations. C’est d’ailleurs généralement l’option privilégiée par la #diplomatie française. » À l’appui de cette idée, l’ancien ambassadeur – qui fut aussi directeur Afrique au Quai d’Orsay – évoque des tractations discrètes mais couronnées de succès menées en 2005 afin de faire libérer des figures d’opposition.
Si telle est la stratégie française actuellement, ses résultats sont pour l’instant peu concrets. Le quasi-silence français semble en réalité avoir d’autres explications : ne pas gâcher l’#amitié entre Emmanuel Macron et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali et, surtout, ne pas compromettre les #intérêts_commerciaux français dans un pays vu comme économiquement prometteur et politiquement stratégique.
Lune de miel
Lors de sa nomination en 2018, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali fait figure d’homme de paix et de chantre de la démocratie. Ses efforts de réconciliation avec l’Érythrée voisine lui valent le prix Nobel de la paix ; ses réformes sur la liberté de la presse ou la libération de prisonniers politiques lui attirent l’estime de nombreux chefs d’État étrangers.
Est-ce une affaire de style ? Le fait qu’ils soient tous les deux jeunes, étiquetés comme libéraux, revendiquant une certaine manière de casser les codes ? Emmanuel Macron et Abiy Ahmed semblent en tout cas particulièrement s’apprécier. L’anecdote veut que lors d’une visite de #Macron à Addis-Abeba en 2019, Abiy Ahmed ait tenu à conduire lui-même la voiture amenant le président français à un dîner officiel.
Lorsque le premier ministre éthiopien a pris ses fonctions, « les Allemands, les Français, l’UE, tout le monde a mis le paquet sur les aides, tout le monde s’est aligné sur lui. Sauf que, le temps passant, le malaise a grandi et la lune de miel a tourné au vinaigre, analyse une source dans les milieux économiques à Addis-Abeba. Les autres États ont rapidement déchanté. Pas les Français, pour qui la lune de miel a continué. »
De fait, la transformation du Prix Nobel en chef de guerre ne semble pas avoir altéré sa belle entente avec le président français. Deux semaines après le début des hostilités au Tigré, et alors qu’Abiy Ahmed s’apprêtait à lancer un assaut « sans pitié » sur la ville de Mekele et ses 400 000 habitants, #Emmanuel_Macron qualifiait le premier ministre éthiopien de « role model ». Quelques semaines plus tard, toujours engagé dans ce conflit, Abiy Ahmed Ali trouvait le temps de souhaiter un prompt rétablissement à son « bon ami » Macron, atteint du Covid.
Pour cette source, le facteur économique et commercial est essentiel : « Les Français sont restés très positifs parce qu’ils se positionnent clairement sur le secteur économique en Éthiopie : ils n’ont pas d’intérêt politique fort, ça n’est pas leur zone d’influence. Mais les #intérêts_économiques, eux, sont importants et sont grandissants. C’est potentiellement un #marché énorme. »
Marché jugé prometteur
Pour le conquérir, Paris a employé les grands moyens. En mars 2019, Emmanuel Macron s’est rendu en Éthiopie avec le ministère des affaires étrangères #Jean-Yves_le_Drian et sept patrons français pour y signer une flopée d’#accords visant à « promouvoir l’#attractivité de l’Éthiopie auprès des #investisseurs_français ».
Les entreprises françaises intéressées par ce marché en voie de #libéralisation ne sont pas des moindres : #Orange (qui compte bien profiter de la privatisation de la compagnie nationale #Ethio_Telecom), le groupe #Castel (qui à travers sa filiale #BGI détient déjà 55 % des parts du marché de la #bière), #Bollore_Logistics ou encore #Canal+, qui compte développer une offre de #télévision locale.
Les #intérêts_commerciaux français sont nombreux et variés. La #modernisation du #réseau_électrique éthiopien ? #Alstom (36 millions d’euros en 2011). La fabrication des #turbines de l’immense #barrage_hydroélectrique de la Renaissance ? Alstom encore (250 millions d’euros en 2013), qui désormais lorgne sur des projets ferroviaires. Le #bus « à haut niveau de service » qui desservira la capitale éthiopienne ? Les Français de #Razel-Bec (la filiale travaux publics du groupe #Fayat), qui ont remporté le marché en 2020.
Peu après sa prise de poste, en octobre, l’ambassadeur français #Rémi_Maréchaux se félicitait : « Le nombre d’#entreprises_françaises en Éthiopie a doublé en cinq ans. Nous sommes prêts à travailler ensemble pour davantage d’investissements français. »
Dernier domaine stratégique pour les Français : la #coopération_militaire et les ventes d’#armes. Le dossier était en haut de la pile lors de la visite d’Emmanuel Macron en 2019. La ministre #Florence_Parly, qui était également du voyage, a signé un #accord_de_défense avec son homologue éthiopienne ainsi qu’une lettre d’intention « pour la mise en place d’une composante navale éthiopienne avec l’accompagnement de la France ».
Une aubaine pour les fabricants d’armes et d’#équipements_militaires français, qui n’ont pas tardé, selon la presse spécialisée, à se manifester pour décrocher des contrats. Parmi eux, #Airbus, qui aimerait vendre des #hélicoptères de combat à l’Éthiopie. Le groupe a pu compter pour défendre ses intérêts sur l’attaché de défense de l’ambassade française à Addis-Abeba (jusque septembre 2020) #Stéphane_Richou, lui-même ancien commandant d’un régiment d’hélicoptères de combat.
L’#armée de l’air éthiopienne a validé l’offre d’Airbus pour l’acquisition de 18 #hélicoptères_militaires et deux avions-cargos en octobre 2020, mais cherchait toujours des financements. Le déclenchement de la guerre au Tigré – où ces hélicoptères pourraient être utilisés – a-t-il conduit Airbus ainsi que le ministère des armées à reporter, voire annuler cette vente ?
Ni Airbus ni le ministère n’ont souhaité nous répondre à ce sujet.
Les affaires se poursuivent en tout cas entre la filiale civile d’Airbus et le gouvernement éthiopien : le 9 novembre, #Ethiopian_Airlines réceptionnait deux Airbus A350-900 pour sa flotte. Le 20 novembre encore, l’ambassadeur français à Addis-Abeba se félicitait d’une rencontre avec le PDG de la compagnie aérienne éthiopienne et ajoutait « Airbus » en hashtag.
▻https://twitter.com/RemiMarechaux/status/1329829800031252481
Quant à la coopération militaire France-Éthiopie, elle semble se poursuivre normalement si l’on en juge cette offre d’emploi de professeur de français à destination de militaires et policiers éthiopiens émise en décembre par la Direction de la coopération de sécurité et de défense du Quai d’Orsay (un contrat d’un an à pourvoir au 1er octobre 2021).
Interrogé le 19 janvier sur le projet de création d’une #marine_éthiopienne, sur d’éventuelles livraisons d’armes récentes à l’Éthiopie et, plus généralement, sur la coopération militaire avec l’Éthiopie et le fait de savoir si l’évolution de la situation au Tigré était susceptible de la remettre en question, le ministère des armées a fait savoir 48 heures plus tard qu’il ne pourrait pas répondre « étant donné [les] délais ». Mediapart a proposé au ministère de lui accorder un délai supplémentaire pour fournir ses réponses. Le ministère n’a plus donné suite.
Trop tard ?
Le ministère des affaires étrangères, lui, n’a répondu à aucune des cinq questions précises que lui avait soumises Mediapart sur la présence de troupes érythréennes, les possibles crimes de guerres commis au Tigré et la coopération militaire avec l’Éthiopie notamment (voir boîte noire).
Sa réponse condamne toutefois en des termes plus précis que par le passé les exactions commises au Tigré. La France est « profondément préoccupée » par la situation humanitaire sur place, « ainsi que par les allégations de violations des droits de l’homme », indique le Quai d’Orsay, avant d’appeler à la cessation des hostilités et au respect du droit international humanitaire par « toutes les parties au conflit ». Mais est-ce suffisant, et surtout n’est-ce pas trop tard ?
Les dernières informations en provenance du Tigré évoquent des massacres qui auraient fait plusieurs centaines de morts. Plusieurs vidéos portent sur de possibles tueries dans la ville et l’église d’Aksoum, de la fin novembre à début décembre. Selon l’organisation belge Europe External Programme with Africa (EEPA) ainsi qu’un témoin interrogé par Le Monde, les troupes érythréennes y auraient tué plus de 750 personnes. Dans une interview mise en ligne le 17 janvier, une femme qui se dit témoin direct de ces tueries explique en amharique que « la ville entière, du dépôt de bus au parc, était recouverte de corps ».
Les attaques et destructions concernent également des sites historiques inestimables ou jugés sacrés. La mosquée de Negash (site d’établissement des premiers musulmans éthiopiens, du temps du prophète Mahomet), datant du VIIe siècle, a été partiellement détruite et pillée. Le plus vieux monastère d’Éthiopie, le monastère orthodoxe de Debre Damo (VIe siècle), a également été attaqué.
Enfin, Mediapart a pu consulter un témoignage de première main concernant un massacre commis dans l’église Maryam Dengelat – creusée dans la roche entre le VIe et le XIVe siècle par les premiers chrétiens d’Éthiopie –, qui estime que 80 personnes ont été tuées par l’armée érythréenne, parmi lesquelles des prêtres, des personnes âgées et des enfants. Ce témoignage fournit une liste comportant les noms de 35 victimes.
« Si ces informations étaient confirmées, cela commencerait à ressembler à une stratégie d’anéantissement, non seulement du TPLF, mais du Tigré en tant qu’identité historique et territoriale », commente le chercheur Éloi Ficquet, de l’EHESS.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210121/en-ethiopie-la-france-partagee-entre-business-et-defense-des-droits-humain
#Ethiopie #France #armement #commerce_d'armes #vente_d'armes
#Esperanto, inventare l’avvenire coltivando un terreno confiscato alla camorra
In un terreno confiscato alle mafie nella provincia di #Caserta, la cooperativa Esperanto porta avanti un progetto di agricoltura sociale che favorisce l’inserimento lavorativo di vittime del caporalato e altre persone in situazioni di difficoltà che qui hanno trovato il posto giusto per inventare il proprio avvenire.
Cosa accade quando una persona è sul proprio sentiero? Quando fa quello che ama e lo fa solamente per un suo ideale e senza chiedere un compenso per il tempo investito? Succede l’inaspettato, succede la meraviglia.
Penso che non ci sia altro modo per iniziare quest’articolo e per presentare #Gennaro_Ferilli, 58 anni, originario di Pozzuoli (NA), per lavoro sociologo e dirigente di un centro per l’impiego per mestiere, per amore presidente di Altro mondo Flegreo e fondatore della Cooperativa Esperanto (▻https://www.italiachecambia.org/mappa/esperanto).
Gennaro inizia sette anni fa a creare un progetto di economia sociale. Facendo parte, attivamente, di R.E.S (Reti di Economia Solidale) attua percorsi di “buone pratiche del consumo etico” coinvolgendo #GAS (#Gruppi_di Acquisto_Solidale) e mercati di contadini. Si affianca poi ai Missionari Comboniani di #Castel_Volturno (CE) per offrire un sostegno concreto ai migranti attraverso il progetto agroalimentare #Green_Hope, che consiste nella riqualificazione di un terreno dei Missionari di 3000 metri sul quale attivare borse lavoro, per offrire un’opportunità di riscatto alla terra e ai migranti prevalentemente africani.
Parliamo di un territorio molto particolare e di difficile gestione. Castel Volturno, provincia di Caserta, ha subito modifiche enormi negli ultimi cinquant’anni e da piccolo paese di contadini è diventato un luogo pregno di illegalità. Qui vi è un numero elevatissimo di migranti che vivono in grave situazione di disagio, la camorra locale è stata affiancata dalla mafia nigeriana ed entrambe si occupano di tratta delle persone, gestione della prostituzione, caporalato, spaccio di droga, appalti e smaltimenti rifiuti.
Le case sono per lo più abusive e la #Terra_dei_Fuochi ha dato il colpo finale ad una cittadina già martoriata.
Dopo Green Hope, Gennaro, collaborando con U.E.P.E (Ufficio per l’Esecuzione Penale Esterna), crea il secondo progetto per offrire lavoro ad ex detenuti in esecuzione alternativa e da qui, nasce l’idea di richiedere un terreno confiscato alla camorra. Con “#Effetto_Larsen-Aps”, altra cooperativa ad indirizzo sociale che lavorava già su terreni confiscati, fanno richiesta per avere anche loro un bene. Passano tre anni, prima di ricevere risposta affermativa. Corre l’anno 2018 quando nasce così la Cooperativa Esperanto.
Il terreno confiscato è di circa 10 ettari nel Comune di #Cancello_ed_Arnone (CE) ed è intitolato alla memoria di #Michele_Landa, vittima innocente della camorra. I figli di Landa ancora chiedono risposte, ancora si domandano perché il padre, guardia giurata che il 6 settembre 2006 si trovava a svolgere il suo lavoro a Pescopagano (PZ) davanti ad un ripetitore telefonico, fu ucciso, poi bruciato nella sua macchina e non trovato prima di tre giorni. Si parlò di agguato della Camorra, la quale aveva scoperto il redditizio cavallo di ritorno delle apparecchiature telefoniche, ma ancora tutto è nell’ombra dell’omertà.
Su questo terreno parte un progetto di Economia Solidale, “#La_Buona_Terra_Campania”, basato su una filiera Etica e partecipata. Esperanto e altre associazioni del luogo collaborano per combattere le #agromafie.
Nel 2018/19 firmano il Patto con #DESBRI (#Distretto_dell’economia_solidale_della_Brianza) il quale fa parte della rete RES Lombardia, questo sancisce l’accordo dell’acquisto dei prodotti da parte del Nord, in quei territori così martoriati. Si parla in particolare della “Pummarola” e soprattutto si parla di trasparenza. Prezzi etici , prodotti biologici, garanzie partecipate, rilevazione dei costi di produzione, comunicazione trasparente e fiducia.
Nel 2020 si aprono le porte ad altre reti: Bari, Pesaro, Bergamo, Varese e Milano attraverso i GAS locali, poi di seguito i circoli di #Libera_Terra in Piemonte.
Durante gli anni, organizzano tour in tutta Italia per presentare la “#Buona_Terra_Campania” di cui “Esperanto” è il fulcro, fulcro di questa cooperazione territoriale in cui vi sono tre produttori agricoli e cinque trasformatori, ognuno dei quali in zona Campana. Testimonianza attiva del rafforzamento territoriale che questi progetti stanno creando.
Con il tempo arrivano nuove idee, nuove culture. Nasce la coltivazione del grano “#Senatore_Cappelli” con la sua regale trasformazione in pasta 100% biologica, la quale viene venduta soprattutto nella rete di #Libera_Terra.
Quest’anno lavorano con “#Co_Energia”, un’ Associazione nazionale di secondo livello, nata per avviare progetti di economia sociale, nella quale fluiscono varie cooperative impegnate in questo settore. Inoltre stanno avviando un nuovo progetto legato all’olio.
“Esperanto” è composta da due lavoratori stagionali (un migrante e una persona del posto) e da tre soci volontari. Quando a Gennaro chiedo perché lo fa, la sua risposta è senza tentennamenti: «Credo nella sostenibilità ambientale e sociale, credo che praticare questo, migliori e soprattutto dia senso all’esistenza. Sono nato come un consumatore critico, questo mi gratificava ma non bastava. Volevo di più, volevo portare il mio contributo, volevo lottare con armi naturali in un territorio dalla difficile gestione. Volevo creare cooperazione, volevo che le persone si aiutassero, che diventassero solidali le une con le altre, volevo che l’individualismo fosse sostituito dal senso civico della collettività, volevo perseguire i miei ideali in questa realtà così contraddittoria dove la Mafia, la Camorra non ha problemi a farsi vedere e sentire, dove il recupero, il lavoro, l’integrazione e l’abbattimento delle barriere, possono essere l’unica chiave di lettura per il cambiamento».
«L’agricoltura sociale – continua Gennaro – è un ambito del Welfare in forte sviluppo e io ho deciso di usarla come strumento di svolta. Oggi quando mi guardo intorno e indietro mi stupisco e meraviglio piacevolmente di quanto i miei sogni perseguiti con tenacia, siano diventati realtà. Sicuramente una realtà molto più grande di quello che potessi sperare».
Gennaro ha da poco presentato un progetto per #Confagricoltura sugli orti sociali: «Se dovessi vincerlo realizzerei un altro sogno nel cassetto».
Chiediamo a Gennaro se teme ritorsioni. «Alla camorra ancora non do fastidio, sono piccolo, ma non ho paura».
▻https://www.italiachecambia.org/2020/11/esperanto-inventare-avvenire-coltivando-terreno-confiscato-camorra
#coopérative #tomates #cooperativa_esperanto #alternative #coopérative_Esperanto #camorra #confiscation #mafia #Italie #agriculture #agriculture_sociale #caporalato #agromafia #travail
–—
Pour la petite histoire... c’est à cette coopérative qu’on a fait un achat groupé ici à Grenoble... Hier soir sont arrivés 2200 bouteilles de coulis de tomates !
:-)
Si d’autres personnes en France sont intéressées, je peux vous mettre en contact !
Leur page FB :
►https://www.facebook.com/coopesperanto
Territori partecipativi
Verso una geografia per la partecipazione
Tiziana Banini, Marco Picone
Orti urbani tra partecipazione e retorica. Il caso del #Comun’Orto di #Rovereto
Angela Alaimo
#agriculture_urbaine
Sperimentazioni di pianificazione partecipata: #cross-action all’#Officina_dei_Saperi a #Ferrara
Valentina Albanese, Domenico Casellato
#planification #aménagement_du_territoire
Associazioni e territorio: tracce partecipative nella #Valle_dell’Aniene
Tiziana Banini
I processi partecipativi nell’esperienza del Piano Paesaggistico Regionale del #Friuli-Venezia_Giulia
Alma Bianchetti, Andrea Guaran
Vulnerabilità e partecipazione in una piccola comunità della foresta amazzonica guyanese
Elisa Bignante
#Guyane #Amazonie #vulnérabilité
Partecipazione e identità territoriale. Il caso di #Castel_del_Giudice (Molise)
Stefano De Rubertis, Angelo Belliggiano, Marilena Labianca
Tra didattica partecipata e “nuove” forme partecipative dell’abitare: l’esperienza di un docufilm
Isabelle Dumont
#film_documentaire #habiter
Progettualità e partecipazione nella Strategia Nazionale per le #Aree_Interne: il #Basso_Sangro-Trigno
Valentina Evangelista
The City of the Sensitive and the Brave. Personal Stories, #Art and Place-Making in #Cluj, #omania
Kinga Xénia Havadi-Nagy, Oana-Ramona Ilovan
#Roumanie
La participation pour la protection de l’#eau en #Bretagne: quelle place pour les “territoires”?
Emmanuelle Hellier
Sviluppo locale e pratiche partecipative: tra aspettative deluse e innovazioni territoriali inaspettate
Marina Marengo
#développement_local #innovation #innovations_territoriales
Innovazione sociale e istituzionalizzazione: l’esempio delle cooperative di comunità nell’area interna dell’Appennino Emiliano
Maria Giulia Pezzi, Giulia Urso
#innovations_sociales #coopératives #Apennins
Roll-with-Participation. Il caso di #ProMondello a #Palermo
Marco Picone
#Palerme
Processi partecipativi glocal. Il caso di #Isernia
Emilia Sarno
La #participation_citoyenne via un appel à projets: interprétation libre ou imposée de la participation, de l’#identité et de la #convivialité villageoise?
Serge Schmitz
Coesione e partecipazione territoriale per un rinnovato concetto di cittadinanza attiva. Il caso di #Urban_Experience
Silvia Siniscalchi
#cohésion_territoriale #citoyenneté #citoyenneté_active
Identità, conflitti e riqualificazione: i processi partecipativi nel quartiere #Bolognina a #Bologna
Diana Sprega, Emanuele Frixa, Matteo Proto
Migranti, la grande espulsione. Quarantamila fuori dai centri
In vigore il decreto sicurezza. Senza lavoro 15mila operatori. Mattarella difende patto Onu
I migranti sotto protezione umanitaria dovranno lasciare anche i centri di prima accoglienza. Tutti, anche famiglie con bambini. La comunicazione arriva dalle Prefetture. Prime espulsioni in tutta Italia.
Rischiano 40mila persone, 15mila operatori perderanno il lavoro.
Fuori dagli Sprar, come prevede la legge Salvini, ma anche fuori dai Cas e dai Cara, secondo una “conseguenziale” interpretazione data dai prefetti di tutta Italia che, da qualche giorno, hanno cominciato a riunire i gestori dei centri comunicando loro che i titolari di protezione umanitaria dovranno lasciare anche le strutture di prima accoglienza. Tutti, comprese donne e famiglie con bambini. Già ieri 26 persone sono state invitate a lasciare immediatamente il Cara di Isola Capo Rizzuto in Calabria: tra loro una donna incinta e un bambino di cinque mesi, subito presi in carico dalla Croce Rossa.
Tutti migranti regolari, tutti con documenti di identità e permesso di protezione umanitaria, tutti destinati alla strada come altri 40mila, questa la stima fatta dalle associazioni di settore, interessati dai provvedimenti dei prefetti che, chi con data perentoria chi con maggiore elasticità a difesa delle situazioni più vulnerabili, hanno
così allargato a dismisura la portata della legge Salvini, di fatto privando di qualsiasi tipo di accoglienza i titolari di protezione umanitaria.
E proprio nel giorno in cui da Verona il presidente della Repubblica richiamava ad un senso di comune responsabilità nell’affrontare il problema dell’immigrazione «un fenomeno che non è più di carattere emergenziale ma strutturale e quindi costituisce una delle grandi sfide che si presentano all’Unione europea e a tutto il mondo ed è un’esigenza che richiama alla responsabilità comune».
Mattarella, facendo appello all’Unione europea ad «assumere questo fenomeno che non va ignorato ma affrontato» ha implicitamente invitato il governo italiano (che non intende sottoscriverlo) a leggere il Global Compact delle Nazioni Unite «prima di formulare un giudizio perché non si esprimono opinioni e giudizi per sentito dire».
▻https://www.meltingpot.org/Migranti-la-grande-espulsione-Quarantamila-fuori-dai-centri.html
#chômage #Decreto_Salvini #Italie #SDF #sans-abri #asile #migrations #réfugiés
]]> La fortune des ultra-riches français en Suisse bondit de 13,5%
▻http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/29/97002-20181129FILWWW00388-la-fortune-des-ultra-riches-francais-en-suisse-bo
Le nombre des ultra-riches français résidant en #Suisse est resté stable cette année, mais leur fortune totale a grimpé de 13,5% sur un an, indique l’étude annuelle des 300 plus riches de Suisse, diffusée jeudi par le magazine Bilan.
Cette année, 54 #ultra-riches français, soit le même nombre qu’au cours des deux dernières années, figurent dans ce classement des personnes ou familles dont la fortune nette s’établit au moins à 100 millions de francs suisses (88 millions d’euros). Le patrimoine au total de ce club très fermé est évalué à 92,3 milliards de francs suisses.
Deux nouveaux venus ont fait leur entrée cette année, selon la revue. Il s’agit d’#Alain_Boucheron, arrière petit-fils du fondateur de la célèbre maison de luxe de la place Vendôme à Paris, avec une fortune estimée entre 300 à 400 millions de francs suisses. M. Boucheron a pris ses quartiers au coeur de la célèbre station de ski de Zermatt, dans le canton du Valais, dans la rue principale, entre succursales bancaires, palaces et boutiques de très haute horlogerie, selon Bilan.
La famille #Capelli, avec une fortune estimée entre 100 à 200 millions de francs suisses, fait aussi son entrée dans la liste. Actif depuis plus de 40 ans dans la conception d’espaces de vie, le groupe français Capelli s’est concentré depuis dix ans sur la promotion immobilière. En Suisse, où la famille Capelli est présente via diverses sociétés, le groupe vient d’annoncer un nouveau projet immobilier d’une cinquantaine d’appartements dans les environs de Genève, en bordure du lac Léman.
La chute enregistrée par l’action #Altice a en revanche provoqué la sortie de Jérémie Bonnin, secrétaire général du groupe de télécoms. Bilan a par ailleurs sorti de la liste #Stéphane_Nicolas, actif dans les fonds alternatifs.
Les trois premiers du classement des Français les plus riches de Suisse reste inchangé, mais pas à la même place.
#Gérard_Wertheimer, actionnaire de Chanel, passe en première position avec une fortune estimée entre 18 à 19 milliards de francs suisses. Le groupe de luxe connu notamment pour ses tailleurs en tweed et son parfum N°5 a dévoilé cet été, pour la première fois de son histoire, ses résultats financiers. Aussi la fortune estimée de la famille a été fortement réévaluée. Résident genevois, Gérard Wertheimer possède cet empire avec son frère Alain, qui vit à New York.
La famille #Castel passe au 2e rang, avec une fortune estimée entre 13 et 14 milliards de francs suisses. Le groupe Castel, actif dans le vin, est également présent dans la bière et les eaux en bouteille.
#Patrick_Drahi, magnat franco-israélien qui préside le groupe de télécoms et de médias Altice, figure toujours au 3e rang, avec une fortune estimée entre 6 à 7 milliards de francs suisses.
]]>Fil de discussion sur les résistances au #Decreto_Salvini
Une #carte :
Décompte : 157 communes qui s’opposent plus ou moins ouvertement au décret salvini.
La région #Sicile, par contre, a décidé de ne pas faire recours :
Sicurezza, Musumeci non segue Orlando. « La Sicilia non farà ricorso alla Consulta »
▻https://www.lasicilia.it/news/politica/213400/sicurezza-musumeci-non-segue-orlando-la-sicilia-non-fara-ricorso-alla-cons
Et une #carte, que je vais essayer de mettre à jour régulièrement :
Des maires italiens se lèvent contre les mesures anti-migrants de Salvini
Plus d’une centaine de maires italiens font front contre la loi 132 sur la sécurité, tant voulue par le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. Ils dénoncent les mesures qui concernent les migrants, inconstitutionnelles selon eux.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/120119/des-maires-italiens-se-levent-contre-les-mesures-anti-migrants-de-salvini
]]>Brazil new President will open Amazon indigenous reserves to mining and farming
Indigenous People Bolsonaro has vowed that no more indigenous reserves will be demarcated and existing reserves will be opened up to mining, raising the alarm among indigenous leaders. “We are in a state of alert,” said Beto Marubo, an indigenous leader from the Javari Valley reserve.
Dinamam Tuxá, the executive coordinator of the Indigenous People of Brazil Liaison, said indigenous people did not want mining and farming on their reserves, which are some of the best protected areas in the Amazon. “He does not respect the indigenous peoples’ traditions” he said.
The Amazon and the environment Bolsonaro campaigned on a pledge to combine Brazil’s environment ministry with the agriculture ministry – under control of allies from the agribusiness lobby. He has attacked environmental agencies for running a “fines industry” and argued for simplifying environmental licences for development projects. His chief of staff, Onyx Lorenzoni, and other allies have challenged global warming science.
“He intends that Amazon stays Brazilian and the source of our progress and our riches,” said Ribeiro Souto in an interview. Ferreira has also said Bolsonaro wants to restart discussions over controversial hydroelectric dams in the Amazon, which were stalled over environmental concerns.
Bolsonaro’s announcement last week that he would no longer seek to withdraw Brazil from the Paris climate agreement has done little to assuage environmentalists’ fears.
▻http://www.whitewolfpack.com/2018/10/brazil-new-president-will-open-amazon.html
#réserves #Amazonie #Brésil #extractivisme #mines #agriculture #forêt #déforestation (probablement pour amener ENFIN la #modernité et le #progrès, n’est-ce pas ?) #aires_protégées #peuples_autochtones #barrages_hydroélectriques
Betty Davis - If I’m In Luck I Might Get Picked Up
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=35&v=b2B0FBdzGis&feature=emb_logo
Diva survoltée du Black Power et épouse éphémère du grand Miles, la très funky Betty Davis reste une énigme de la musique afro-américaine. Retour sur le parcours météorique d’une femme libre et artiste magnétique.
www.arte.tv/fr/videos/070808-000-A/betty-davis/
▻https://www.discogs.com/artist/29922-Betty-Davis
#Betty_Davis
Migrants in Libya : Pushed away, pulled back
As EU policies drive migrants away, Libyan authorities push them into dire detention centres. For some who reach Europe, it is worth the risk
▻http://www.middleeasteye.net/fr/news/migrants-libya-pushed-back-pulled-back-409483752
#pull-back #push-back #Libye #externalisation
#renvois #expulsions #retour_au_pays #prostitution #asile #migrations #réfugiés #Nigeria #trafic_d'êtres_humains :
Eight years ago, Joy was a teenager when she was offered a job as a nanny in London. In the event, she was flown by plane to Milan, and ordered to work off a nearly $60,000 debt as a sex worker.
When Joy fled to what she thought was the safety of her home in southern Nigeria’s Edo State however, it turned out to be “hell”.
“Returning was one of the worst things I could have done,” she said.
Her local recruiters repeatedly threatened the lives of her family for cash. Joy’s uncle beat her, and sold her off to be married twice.
Et qu’est-ce qu’elle fait Joy quelques années après ?
Years later, she resolved to return to Italy for a better life, by land through Libya, with her eyes open. “Everyone knows the story about Libya,” she said. “We all know it is dangerous.”
]]>Le difficoltà dell’accoglienza nel trapanese
In questo ultimo periodo ci sono arrivate molte richieste di aiuto da parte di persone ospiti in vari centri della Sicilia, ma nell’ultimo mese le richieste si sono concentrate in particolare nell’area del trapanese. Pensiamo che questo dato sia dovuto a più fattori: innanzitutto quello di un nuovo bando andato a regime con soggetti che si sono affacciati da poco nel panorama del business dell’accoglienza e cooperative che hanno tentato di allargare il proprio raggio d’azione gestendo più strutture contemporaneamente (CAS, ma anche centri per minori o Sprar).
Angola : le groupe français Castel veut acquérir 4 500 hectares pour cultiver du maïs - Agence Ecofin
▻http://www.agenceecofin.com/entreprise/1004-46462-angola-le-groupe-francais-castel-veut-acquerir-4-500-hectar
Le groupe français #Castel envisage de signer à court terme un contrat avec la Société de Développement du Pôle Agroindustriel de Capanda (SODEPAC) afin d’acquérir une concession de 4500 hectares (ha) dans la province de Malanje, au nord de l’#Angola, pour la production de maïs devant servir dans la fabrication de #bière.
Je croyais que l’Angola cherchait à récupérer les #terres cédées à des étrangers.
]]>Soupçonné de #Corruption, un maire de #Seine-et-Marne est en garde à vue
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/180117/soupconne-de-corruption-un-maire-de-seine-et-marne-est-en-garde-vue
Jean-François #Oneto, le maire (LR) d’Ozoir-la-Ferrière, a été placé en garde à vue ce 18 janvier. Il fait partie des élus de la région parisienne soupçonnés d’avoir été corrompus par le promoteur Antonio #De_Sousa. M. Oneto aurait bénéficié d’un virement de 500 000 euros pour s’acheter une villa en Corse.
#France #bâtiment #Buresi #Castello #Cnaps #Des_Rosaies #Essonne #France_Pierre #Gardère #GLNF #golf #hippisme #IGPN #Immobilier #Justice #Ozoir-la-Ferrière #Police #préfet #Puteaux #Saint-Thibault-des-Vignes #trafic_d'influence #Val-de-Marne #Vouriot
]]>I paesi che rinascono grazie ai migranti : LA MAPPA
Dal ripopolamento di comuni quasi abbandonati al recupero di vecchi mestieri: da Satriano a Chiesanuova, ecco quali sono alcuni degli effetti positivi dei progetti d’accoglienza Sprar per rifugiati e richiedenti asilo. A cura di Valeria Valeriano
▻http://tg24.sky.it/tg24/cronaca/mappe/migranti-progetti-sprar-effetti-positivi-paesi-mestieri-comunita-rifugiati.
#SPRAR #cartographie #visualisation #Italie #solidarité #asile #migrations #réfugiés #Riace #Trento #Trente #Asti #Chiesanuova #Satriano #Santorso #renaissance #démographie #Santa_Marina #Valderica #Sant'Alessio_in_Aspromonte #Capua #accueil
Plusieurs élus pris dans la tourmente de l’affaire du #préfet Alain #Gardère
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130716/plusieurs-elus-pris-dans-la-tourmente-de-l-affaire-du-prefet-alain-gardere
Incarcéré depuis avril, le promoteur Antonio #De_Sousa est soupçonné d’avoir corrompu le préfet Alain Gardère. Mais l’enquête dévoile ses cadeaux à plusieurs maires (LR) de la région parisienne, dont deux conseillers départementaux de #Seine-et-Marne. Le maire copéiste d’Ozoir-la-Ferrière aurait bénéficié d’un virement de 500 000 euros pour s’acheter une villa en Corse. Suite de notre enquête en plusieurs volets sur les affaires du préfet Gardère.
#France #bâtiment #Buresi #Castello #Cnaps #Corruption #Des_Rosaies #Essonne #France_Pierre #GLNF #golf #hippisme #IGPN #Immobilier #Justice #Oneto #Ozoir-la-Ferrière #Police #Puteaux #Saint-Thibault-des-Vignes #trafic_d'influence #Val-de-Marne #Vouriot
]]>Plusieurs élus pris dans la tourmente de l’affaire du #préfet Alain #Gardère
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130716/plusieurs-elus-pris-dans-la-tourmente-de-laffaire-du-prefet-alain-gardere
Incarcéré depuis avril, le promoteur Antonio #De_Sousa est soupçonné d’avoir corrompu le préfet Alain Gardère. Mais l’enquête dévoile ses cadeaux à plusieurs maires (LR) de la région parisienne, dont deux conseillers départementaux de #Seine-et-Marne. Le maire copéiste d’Ozoir-la-Ferrière aurait bénéficié d’un virement de 500 000 euros pour s’acheter une villa en Corse. Suite de notre enquête en plusieurs volets sur les affaires du préfet Gardère.
#France #bâtiment #Buresi #Castello #Cnaps #Corruption #Des_Rosaies #Essonne #France_Pierre #GLNF #golf #hippisme #IGPN #Immobilier #Justice #Oneto #Ozoir-la-Ferrière #Police #Puteaux #Saint-Thibault-des-Vignes #trafic_d'influence #Val-de-Marne #Vouriot
]]>Plusieurs élus sont pris dans la tourmente de l’affaire du #préfet Alain #Gardère
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130716/plusieurs-elus-sont-pris-dans-la-tourmente-de-laffaire-du-prefet-alain-gar
Incarcéré depuis avril, le promoteur Antonio #De_Sousa est soupçonné d’avoir corrompu le préfet Alain Gardère, mais l’enquête dévoile ses cadeaux à plusieurs maires (LR) de la région parisienne dont deux conseillers départementaux de #Seine-et-Marne. Le maire copéiste d’Ozoir-la-Ferrière aurait bénéficié d’un virement de 500 000 euros pour s’acheter une villa en Corse. Suite de notre enquête en plusieurs volets sur les affaires du préfet Gardère.
#France #bâtiment #Buresi #Castello #Cnaps #Corruption #Des_Rosaies #Essonne #France_Pierre #GLNF #golf #hippisme #IGPN #Immobilier #Justice #Oneto #Ozoir-la-Ferrière #Police #Puteaux #Saint-Thibault-des-Vignes #trafic_d'influence #Val-de-Marne #Vouriot
]]>“Dobbiamo andare via da qui”. Visita al Cara di Castelnuovo
È questo, sommariamente, il messaggio che leggiamo su un foglio affisso all’ingresso del Cara (Centro Accoglienza Richiedenti Asilo) di Castelnuovo di Porto. Lo notiamo appena entriamo nella struttura, e lo vedremo altre volte, nei molti corridoi dell’edificio. Ed è un messaggio che, se contestualizzato, diventa piuttosto surreale: il Cara “ospita” infatti moltissimi richiedenti asilo, persone a cui certo non vanno ricordate le sofferenze e le difficoltà che accompagnano la vita di chi chiede protezione lontano dal proprio paese. Sono infatti proprio loro a essere fuggiti, ad aver vissuto sulla propria pelle queste sofferenze, che difficilmente dimenticheranno. Sarebbe piuttosto il caso di farle notare alle istituzioni, agli amministratori, e all’intera società civile che queste persone dovrebbe accogliere, proprio sulla base del loro diritto a richiedere protezione.
▻http://www.cartadiroma.org/news/36415
#Castelnuovo #CARA #asile #migrations #réfugiés #Italie #logement #hébergement
]]>Une nouvelle affaire de #pédophilie menace le cardinal #Barbarin
À #Lyon puis à Montauban, où il avait été éloigné, les autorités diocésaines ont été alertées dès 2002 puis les années suivantes de la dangerosité pour les jeunes du père D., sans jamais alerter la justice. Or, entre 2005 et 2009, le père D. a fait au moins une nouvelle victime mineure. Une enquête préliminaire vient d’être ouverte à Toulouse. Mediapart a rencontré l’ancien prêtre, sur le point d’être renvoyé à l’état laïque, et sa victime.
►https://www.mediapart.fr/journal/france/150416/une-nouvelle-affaire-de-pedophilie-menace-le-cardinal-barbarin
encore un article de @marty et @daphne pour @mediapart
Manuel Castells, Communication et pouvoir
▻https://lectures.revues.org/12076
Prolongeant ses travaux antérieurs, dont sa trilogie L’ère de l’information (Paris, Fayard, 2000-2004), l’auteur propose « une nouvelle approche de la question du pouvoir dans la société en réseaux » (p. 31). À cette fin, il mobilise plusieurs études de cas ainsi qu’un corpus considérable et pluridisciplinaire de travaux.
2Après avoir rappelé les éléments clés de sa conceptualisation de la société en réseaux qui contribueraient à une meilleure compréhension des rapports de pouvoir contemporains, Manuel Castells décortique la communication de masse dans les conditions de la mondialisation et de la numérisation. Les deux premiers chapitres visent ainsi à mettre en lumière les « déterminations structurelles de la relation de pouvoir et la communication dans la société en réseaux » mais aussi « la structure de l’agentivité » (p. 33), c’est-à-dire les modalités de traitement de l’information par le cerveau humain. Le pouvoir le plus fondamental, selon l’auteur, est celui de façonner la pensée, en contrôlant la communication ; de fait, le contre-pouvoir repose sur sa capacité à déjouer ce contrôle. Le chapitre suivant examine les relations spécifiques entre émotion, cognition et politique, et les deux derniers ciblent le rôle des médias de masse et des réseaux horizontaux de la communication. Partant du principe que plus les technologies de communication accroissent l’autonomie des utilisateurs, plus grandes sont les chances de voir apparaître de nouvelles valeurs et de nouveaux intérêts, l’auteur considère que l’essor de formes inédites de communication qu’il qualifie d’« auto-communication de masse » peut favoriser le changement social.
]]>Marseille Quartiers Nord : « Sortir de la Casté »
par Yohanne Lamoulère
►http://cqfd-journal.org/Marseille-Quartiers-Nord-%E2%80%89Sortir
Pendant un an, le photographe Teddy Seguin et son association Les Girelles ont travaillé à un projet commun avec des jeunes de la Castellane, dans les quartiers Nord de Marseille. Amiel, Afa, Fayad, Nani, Oussam, Rayan, Ryad et Slam ont verni leur première exposition, « Les quatre saisons de la Castellane », présentation d’un regard poétique, parfois ironique, sur leur cité.
]]>A Luta Continua: A triumph for press freedom in #Mozambique
▻http://africasacountry.com/2015/09/a-luta-continua-a-triumph-for-press-freedom-in-mozambique
One day after the international day of democracy on September 15, it was truly a day of democracy in Mozambique. A court in the capital city Maputo ruled last week.....
#FRONT_PAGE #Castel-Branco #Cold_War_politics #freedom_of_expression #Frelimo
]]>Il #business degli immigrati: milioni di euro in affido diretto
Lo scandalo ha ormai raggiunto proporzioni incontenibili. Politici, imprenditori ma anche la mafia. Business is business direbbero gli americani e i soldi, si sa, non puzzano. Senza ovviamente voler generalizzare – visto che non tutti coloro che si occupano dell’accoglienza dei migranti vanno colpevolizzati a causa di chi agisce in maniera illegale, anche nell’interesse di questi – non v’è dubbio che un fiume di denaro pubblico è stato gestito all’insegna del malaffare ed è necessario che l’indagine si allarghi per comprendere cosa stia accadendo nel nostro paese.
▻http://www.lavalledeitempli.net/2015/06/06/il-business-degli-immigrati-milioni-di-euro-in-affido-diretto
#mafia #Mafia_capitale #réfugiés #migration #asile #Italie #corruption #Mineo #CARA
Il y a trop d’#aéroports en France, jugent les professionnels de l’aérien | Résistance Inventerre
▻http://resistanceinventerre.wordpress.com/2014/03/08/il-y-a-trop-daeroports-en-france-jugent-les-professi
Le Board of Airlines Represantatives (Bar) en France dénonçait récemment le « nombre pléthorique d’aéroports en France dont les coûts sont finalement supportés par les compagnies aériennes opérant en France sans bénéfice pour le transport aérien dans son ensemble ». « Il y a 84 aéroports en France métropolitaine qui ont des passagers commerciaux. 66 se répartissent environ 4,3% du trafic français. Et 40 aéroports représentent moins de 0,3% du trafic soit environ 300 000 passagers », remarque Jean-Pierre Sauvage, président du Bar France.
]]>The Rich and Their Robots Are About to Make Half the World’s Jobs Disappear
▻http://motherboard.vice.com/blog/the-rich-and-their-robots-are-about-to-make-half-the-worlds-jobs-d
Le Monde nous apprenait hier que le nombre de chômeurs ne cessait d’augmenter au niveau mondial, 202 millions aujourd’hui, 218 en 2018.
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/20/le-nombre-de-chomeurs-dans-le-monde-continue-d-augmenter_4351299_3234.html
Mais il semblerait que ce ne soit que le début d’une catastrophe à venir : 47% des emplois pourraient être détruits par la robotisation d’après cet article de Vice.
Two hugely important statistics concerning the future of employment as we know it made waves recently:
1. 85 people alone command as much wealth as the poorest half of the world.
2. 47 percent of the world’s currently existing jobs are likely to be automated over the next two decades.
Combined, those two stats portend a quickly-exacerbating dystopia. As more and more automated machinery (robots, if you like) are brought in to generate efficiency gains for companies, more and more jobs will be displaced, and more and more income will accumulate higher up the corporate ladder. The inequality gulf will widen as jobs grow permanently scarce—there are only so many service sector jobs to replace manufacturing ones as it is—and the latest wave of automation will hijack not just factory workers but accountants, telemarketers, and real estate agents.
That’s according to a 2013 Oxford study, which was highlighted in this week’s Economist cover story. That study attempted to tally up the number of jobs that were susceptible to automization, and, surprise, a huge number were. Creative and skilled jobs done by humans were the most secure—think pastors, editors, and dentists—but just about any rote task at all is now up for automation. Machinists, typists, even retail jobs, are predicted to disappear.
And, as is historically the case, the capitalists eat the benefits.
Les chiffres sont en fait issus d’un édito de The Economist :
▻http://www.economist.com/news/leaders/21594298-effect-todays-technology-tomorrows-jobs-will-be-immenseand-no-co
Le journal est si peu susceptible d’être critique de la technologie, ils sont si étonnés par leur propre audace, qu’ils prennent des précautions oratoires en début d’article :
For those, including this newspaper, who believe that technological progress has made the world a better place, such churn is a natural part of rising prosperity. Although innovation kills some jobs, it creates new and better ones, as a more productive society becomes richer and its wealthier inhabitants demand more goods and services. A hundred years ago one in three American workers was employed on a farm. Today less than 2% of them produce far more food. The millions freed from the land were not consigned to joblessness, but found better-paid work as the economy grew more sophisticated. Today the pool of secretaries has shrunk, but there are ever more computer programmers and web designers.
Pour passer de 33 % à 2% d’employés dans le secteur agroalimentaire, ça aura coûté une catastrophe écologique et humaine, mais passons.
En fait, The Economist est terrifié par les perspectives sociales d’une telle évolution :
If this analysis is halfway correct, the social effects will be huge. Many of the jobs most at risk are lower down the ladder (logistics, haulage), whereas the skills that are least vulnerable to automation (creativity, managerial expertise) tend to be higher up, so median wages are likely to remain stagnant for some time and income gaps are likely to widen.
Anger about rising inequality is bound to grow, but politicians will find it hard to address the problem.
Et de conclure sur une mise en garde :
Innovation has brought great benefits to humanity. Nobody in their right mind would want to return to the world of handloom weavers. But the benefits of technological progress are unevenly distributed (…). Today’s governments would do well to start making the changes needed before their people get angry.
Pas sûr que les changements mis en place par les gouvernants soient alors fondamentalement démocratique étant donnés les moyens de contrôle que permettent aujourd’hui le numérique (cf. ▻http://seenthis.net/messages/219551 )
]]>ÉTATS-UNIS • Cinquante ans de « guerre contre la pauvreté », pour quoi faire ? | Courrier international
▻http://www.courrierinternational.com/article/2014/01/13/cinquante-ans-de-guerre-contre-la-pauvrete-pour-quoi-faire
Pour de nombreux Américains, la guerre contre la pauvreté déclarée il y a cinquante ans par le président démocrate Lyndon B. Johnson est un échec. Le taux de pauvreté n’est passé que de 19 % à 15 % en deux générations, et 46 millions d’Américains ne disposent toujours pas de ressources suffisantes, selon les chiffres du gouvernement.
Mais, d’un autre point de vue, le gouvernement fédéral a tout de même réussi à enrayer la montée de la pauvreté. Personne ne peut nier que les programmes de protection sociale mis en place depuis le New Deal [notamment entre 1933 et 1938 par le président F.D. Roosevelt] ont considérablement amélioré les conditions de vie des Américains les plus pauvres.
Cinquante ans après le désormais célèbre discours sur l’Etat de l’Union de L.B. Johnson [prononcé le 8 janvier 1964], le débat sur le rôle que doit jouer le gouvernement pour enrayer la pauvreté est à nouveau relancé. Il faut dire que les inégalités entre les riches et les pauvres sont aussi fortes que dans les années 1920, et que le nombre de pauvres et de personnes en situation de précarité atteint des records. (Parallèlement, ces dernières décennies, ce sont surtout les plus riches qui ont engrangé les plus grands bénéfices.) Les programmes sociaux comme les allocations chômage et les bons alimentaires permettent à des millions de familles de maintenir la tête hors de l’eau. Les républicains veulent faire des coupes dans ces deux programmes, preuve des désaccords majeurs qui existent entre les deux partis sur les solutions à apporter à ce problème....
]]>Afrique : les nouveaux territoires que la France veut explorer
▻http://economie.jeuneafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20814
Chahutées par la concurrence mondiale, les firmes hexagonales tentent de résister en s’ouvrant au reste de l’Afrique. Après avoir longtemps considéré les pays francophones, quelles sont leurs nouvelles cibles ?
En cette fin 2013, les bonnes nouvelles pour les entreprises françaises sont souvent arrivées d’Afrique. À commencer par ce « contrat du siècle » signé par Alstom en Afrique du Sud, dans le sillage de la visite de François Hollande, avec l’opérateur ferroviaire public Prasa : 3,8 milliards d’euros pour la fourniture, entre 2015 et 2025, de 600 trains de banlieue (soit 3 600 voitures). Au même moment, GDF Suez annonçait la construction d’une centrale thermique pour 1,5 milliard d’euros.....
#économie
#France
#Afrique
#Attijariwafa-Bank
#CBSOA
#Cian
#Energie ( #Areva, #EDF, #Total, #GDF-Suez ... )
#Transport ( #Air-France secteur aérien,, #Alstom (tramway ..), #Bolloré (ligne Conakry-Kagbélen, en Guinée), #RATP (métro d’Alger et tramway de Casablanca) #SNCF (qui doit construire au Maroc le premier tronçon de ligne à grande vitesse africaine).
#Eau ( #Veolia, #Degremont (filiale de #GDF-Suez...)
#Assainissement (Veolia, Degremont (filiale de GDF Suez...)
#Agroalimentaire (du brasseur #Castel à l’huilier #Sofiprotéol (propriétaire de #Lesieur ....)
#Télécoms ( #Orange ...)
#Numérique ( #Morpho (filiale du groupe #Safran)....)
#Santé ( #Sanofi ...)