• Sécheresses et manque d’eau en Drôme : des solutions innovantes et accessibles à tous
    https://ricochets.cc/Secheresses-et-manque-d-eau-en-Drome-des-solutions-innovantes-et-accessibl

    Les nombreuses réunions publiques de consultation participative dans les communes de la Biovallée ont déjà fait émerger des solutions innovantes pour palier facilement au desséchement de la rivière Drôme et de ses affluents. Découvrez ici en avant première quelques unes de ces solutions. Et rdv aux prochaines réunions de consultation participative entre élus et citoyens le vendredi 17 mars en soirée à #Crest (salle Max Tabardel, deuxième étage) et quelque part le jeudi 23 mars à 19h pour une réunion de la (...) #Les_Articles

    / Biovallée ®, #Vallée_de_la_Drôme, #CCVD, #CCD, #CCCPS, Crest, Humour, ironie, satire..., #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, Tourisme, sports & (...)

    #Biovallée_® #Humour,ironie,_satire... #Tourisme,_sports&_loisirs

  • Irène Bonnaud sur insta... :

    Il devait y avoir une manif pour les écoles d’art dramatique. Et puis, avec les nouvelles qui arrivent de Larissa, le nombre de victimes qui augmente sans cesse, la colère a pris un autre tour - l’abandon des services publics ne fait pas que pourrir la vie des jeunes, il les tue aussi. Apparemment aucun système de sécurité ne fonctionne sur la principale ligne ferroviaire du pays, Athènes-Thessalonique. On parle maintenant d’au moins 57 morts + 56 « disparus », les corps sont carbonisés, les parents attendent les résultats des prélèvements ADN. La plupart des victimes sont des étudiants, quelques migrants sûrement aussi, la Thessalie est une région agricole, et le train est le transport des pauvres. C’est pour ça aussi qu’il était laissé à l’abandon. Selon les syndicats de cheminots, les systèmes de sécurité ne marchaient plus depuis 20 ans, et les effectifs pour toute la Grèce sont passés de 2000 à 900 personnes. Dans le cadre du remboursement de la dette, l’exploitation de la ligne été vendue, à très bas prix, en 2017 à une compagnie italienne, la maintenance restant à la charge de la compagnie publique grecque. Un chef de gare de Larissa, supposé avoir fait une erreur d’aiguillage au milieu de la nuit, est le bouc émissaire choisi par le gouvernement et les chaînes de télévision. Espérons que les vrais responsables ne s’en tirent pas à si bon compte.

    https://www.theguardian.com/world/2023/mar/02/greek-train-crash-anger-grows-as-government-admits-network-problems

    Thousands of Greeks have taken to the streets for a second day of protests as anger mounts over the loss of life in Tuesday night’s head-on train crash.

    Si vous n’avez pas suivi, un train de passagers à percuté de plein fouet un train de marchandise qui roulait sur la même voie, de la ligne Athènes-Thessalonike. La plupart des morts sont des étudiants.

    #Grèce #train #catastrophe #responsables

  • Si on ne l’arrête pas, la civilisation industrielle pourrait détruire toute la biosphère
    https://ricochets.cc/Si-on-ne-l-arrete-pas-la-civilisation-industrielle-pourrait-detruire-toute

    Allons un peu plus loin que les enfumages criminels centrés sur le CO2, la décarbonation, la « neutralité carbone à l’horizon 2050 » ! si le développement du système-monde technologique se poursuit sans entrave jusqu’à sa conclusion logique, selon toute probabilité, de la Terre il ne restera qu’un caillou désolé — une planète sans vie, à l’exception, peut-être, d’organismes parmi les plus simples — certaines bactéries, algues, etc. — capables de survivre dans ces conditions extrêmes 🔴 « Si on ne l’arrête pas, (...) #Les_Articles

    / #Technologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, La civilisation, la civilisation (...)

    #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle
    https://reporterre.net/La-crise-de-la-biodiversite-premices-d-un-effondrement-massif-des-ecosys
    https://reporterre.net/La-temperature-augmente-comme-nos-conflits-avec-les-animaux
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/FkiMqLD3_YQf3453-3390822.html

  • Vallée de la Drôme, un questionnaire SMRD sur l’eau et le réchauffement climatique tristement ridicule !
    https://ricochets.cc/Vallee-de-la-Drome-questionnaire-SMRD-sur-l-eau-et-rechauffement-climatiqu

    Le SMRD envoi par email un nouveau questionnaire sur « Les enjeux liés à l’eau et le changement climatique ». Mais on ne veut pas de questionnaires en ligne, on veut participer à un grande grande campagne d’actions d’urgence globale, où tous les habitants peuvent participer pleinement aux prises de décisions, ne sont pas juste consultés épisodiquement pour des machins informatifs, et où les élus ont une place minoritaire (voir aucune). Y a bien suffisamment de monde au courant, c’est bon, on passe aux (...) #Les_Articles

    / #Vallée_de_la_Drôme, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://docs.google.com/forms/d/1P70Wdhaavsn0ylqd7wcTJZarVjJG2-MwfaPrT9fDWJw/prefill

  • Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : quatre questions sur l’expertise psychiatrique et la responsabilité pén
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/professeure-poignardee-par-un-eleve-a-saint-jean-de-luz/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-quatre-questions-sur-l-expertise-p

    Qu’est-ce la folie ? Le destin d’un jeune assassin de 16 ans dépend entièrement de l’appréciation des psychiatres.

    L’adolescent mis en examen dit qu’une voix qui lui a suggéré d’assassiner sa professeure. Le procureur estime malgré tout qu’il pourrait être responsable de ses actes, en vertu notamment d’une expertise psychiatrique, contestée par son avocat.

    Pourquoi un élève a-t-il poignardé mortellement sa professeure d’espagnol, Agnès Lassalle, en plein cours dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), mercredi 22 février ? Le mystère de son geste reste entier, mais l’élève a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire vendredi. Le procureur de Bayonne, Jérôme Bourrier, avait requis la veille cette mise en examen, en évoquant les résultats d’une expertise psychiatrique menée en garde à vue : le suspect « apparaît accessible à une responsabilité pénale ».

    L’avocat de l’adolescent, Thierry Sagardoytho, conteste cette appréciation et reproche à l’expert d’avoir négligé certains éléments. Son client « ne reconnaît pas être l’auteur conscient et lucide de ce drame », a rappelé le conseil, samedi sur franceinfo. L’état psychologique de l’adolescent devrait être la clé de ce dossier.
    Que sait-on de l’état psychologique de l’adolescent ?

    Les éléments de l’enquête dévoilés par le procureur, jeudi, décrivent un passage à l’acte méthodique : l’adolescent a verrouillé la porte de la salle de classe avant de frapper mortellement l’enseignante d’un unique coup « fluide » avec un couteau qu’il avait dissimulé dans un rouleau d’essuie-tout. Décrit comme « sidéré », il s’est ensuite rendu dans une salle de classe voisine, où deux autres enseignants l’ont convaincu de déposer son arme. C’est là qu’il aurait affirmé, selon les propos rapportés par Jérôme Bourrier, que « quelqu’un aurait pris possession de son corps » et déclaré : « J’ai ruiné ma vie, tout est fini. »

    En garde à vue, cet élève de seconde a expliqué entendre « une petite voix » : « un être qu’il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l’incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », a détaillé le procureur. Son avocat, de son côté, affirme que le jeune garçon parle de lui-même « à la troisième personne ». « Lorsqu’il raconte les faits, à mon sens, ce n’est pas lui qui agit. (...) Je m’interroge sur une possible dissociation de personnalité », a expliqué Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal, vendredi. Sur franceinfo samedi, il soulignait un autre point éloquent à ses yeux : son client « a perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, à travers des choses anodines ».

    Un examen psychiatrique a été mené par un médecin lors de sa garde à vue. L’expert a observé « une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement » mais « aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie », aucun « retard mental, ni aucune décompensation psychiatrique aigüe ».

    Des éléments de contexte complexifient encore le tableau psychologique du mis en cause. L’adolescent avait tenté de se suicider à l’aide de médicaments en octobre dernier, a révélé le procureur. Depuis, il était suivi par un psychiatre et traité avec des antidépresseurs. Il avait été « beaucoup affecté » par des faits de harcèlement dans son précédent établissement. Aux enquêteurs, il a aussi dit s’être disputé avec un camarade la veille des faits. Selon « des propos un peu fluctuants » tenus au médecin auteur de l’expertise, il « aurait voulu commettre les faits en la présence de ce garçon (...), comme pour le punir » a relaté le procureur. Mais il a aussi reconnu « une forme d’animosité » envers sa victime, possiblement liée à de mauvais résultats dans sa matière.
    Quels sont les critères importants pour évaluer la responsabilité ?

    Une personne « atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » n’est pas « pénalement responsable » de ceux-ci, détaille l’article 122-1 du Code pénal. C’est en vertu de ce principe que la question de l’état psychiatrique de l’adolescent se pose et peut déterminer l’avenir judiciaire de cette affaire. Une personne n’est jugée que si elle aurait pu ne pas commettre les actes qui lui sont reprochés, résume à franceinfo la psychiatre Magali Bodon-Bruzel, experte près la Cour d’appel de Paris. Elle rappelle que le discernement peut aussi être considéré comme « altéré », auquel cas le mis en cause est bien jugé, mais « la justice doit en tenir compte et adoucir la peine ».

    Pour un expert chargé d’évaluer le discernement d’un mis en cause, il s’agit avant tout de déterminer s’il présente une « perte de la réalité », s’il « fait des choses en lien avec sa propre réalité intérieure, qui n’est pas la réalité extérieure », explique cette médecin. Lors de l’examen, le mis en cause est interrogé de manière à rechercher « son état mental au moment des faits » et y étudier d’éventuels « signes cliniques » d’une pathologie. « Il n’y a pas que les déclarations », ajoute Magali Bodon-Bruzel : chez les malades, on observe également des signes dans le comportement, tels que « des troubles du cours de la pensée ». C’est la raison pour laquelle il n’existe qu’un risque très faible, selon elle, qu’un mis en cause réussisse à se faire passer pour atteint d’une maladie psychiatrique : « Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais c’est exceptionnel. »
    Est-il habituel d’évaluer cette question si tôt ?

    Après la mise en examen de l’adolescent, vendredi, son avocat Thierry Sagardoytho a vivement critiqué l’examen psychiatrique à ses yeux « sommaire » et « vraiment pas sérieux » dont les résultats avaient été évoqués la veille par le procureur : « Dans une affaire de cette gravité, quand on n’est pas certain ou quand on ne sait pas, on se tait. »

    Mais il n’est pas inhabituel qu’un procureur demande une expertise psychiatrique avant une mise en examen, « pour déblayer le terrain », explique à franceinfo Magali Bodon-Bruzel. Et cette évaluation se fait rarement sur le long terme : « On peut voir la personne plusieurs fois si on estime que c’est nécessaire, mais, en principe, en une heure, le psychiatre a réussi à établir si elle présente une maladie, des symptômes et quelle est la prise en charge nécessaire. »

    Les constatations faites lors de cet entretien ont, par ailleurs, davantage de poids que les éléments de l’enquête que la justice peut choisir de communiquer à un expert, ajoute la psychiatre. Ce que semble déplorer l’avocat du mis en cause de Saint-Jean-de-Luz, qui affirme que l’expert a rendu son rapport « sans consultation du dossier psychiatrique antérieur, sans considération des médicaments que ce gamin prenait et sans considération de ce qu’il a pu déclarer aux policiers. »
    L’appréciation de sa responsabilité peut-elle évoluer ?

    « Les vérités d’aujourd’hui risquent fort de ne pas être celles de demain », a ajouté l’avocat de l’élève mis en examen. Le procureur a reconnu cette possibilité au moment où il évoquait, jeudi, les conclusions du premier examen : « L’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale », mais « sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement », a-t-il immédiatement ajouté.

    D’autant que, si le procureur requiert la mise en examen, c’est à un juge d’instruction que revient la décision de renvoyer ou non le mis en cause en procès. Celui-ci pourra demander d’autres expertises. De même, « les parties ont le droit de contester les rapports » et de demander au juge d’instruction une contre-expertise, ajoute Magali Bodon-Bruzel. Il arrive que les conclusions de plusieurs experts divergent, forçant le juge à trancher sur la tenue ou non d’un procès.

    Dans l’affaire de Saint-Jean-de-Luz, le procureur a mis en examen l’adolescent pour assassinat, ce qui implique la préméditation du geste. Mais, sans se prononcer sur ce dossier précis, Magali Bodon-Bruzel rappelle qu’une préméditation n’exclut pas la possibilité d’être déclaré pénalement irresponsable. Certaines pathologies abolissent le discernement du malade sans lui retirer sa capacité à planifier ses actes : « Un paranoïaque délirant, par exemple, est quelqu’un qui raisonne juste, mais en partant d’un faux postulat. »

    Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l’élève mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-l-eleve-mis-en-examen-pour-assassinat-

    Publié le 24/02/2023

    En garde à vue, l’élève de seconde qui a poignardé sa professeure avec un couteau de cuisine « a mis en avant une petite voix qui lui parle », avait déclaré jeudi le procureur de la République.

    L’élève qui a poignardé à mort sa professeure d’espagnol mercredi dernier à Saint-Jean-de-Luz a été mis en examen ce vendredi pour assassinat et placé en détention provisoire mais son avocat s’interroge sur son degré de responsabilité pénale.

    Les « motivations personnelles » de l’adolescent de 16 ans, inconnu des services judiciaires, « ont besoin d’être sondées, appréciées, testées par des psychiatres », afin de déterminer si son discernement était « entier », ou « au contraire aboli, ou éventuellement altéré », a déclaré à la presse Me Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal judiciaire de Bayonne.

    Examens psychiatriques

    En garde à vue, l’élève de seconde qui a poignardé sa professeure Agnès Lassalle, 52 ans, avec un couteau de cuisine caché dans un rouleau de papier essuie-tout, « a mis en avant une petite voix qui lui parle », avait déclaré jeudi le procureur de la République à Bayonne, Jérôme Bourrier.

    Selon les premières déclarations de l’adolescent, qui a été placé en détention dans un établissement pénitentiaire pour mineurs selon un communiqué du parquet, elle « l’incite à faire le mal et lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », avait ajouté le magistrat.

    Jérôme Bourrier avait également indiqué qu’un premier examen de l’élève en garde à vue avait révélé « une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement » et « des éléments de dépression évoluant depuis une année », mais « aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie ou retard mental, ni décompensation psychiatrique aiguë ».

    « L’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement », avait ajouté le procureur.

    « Ravagé » par son geste

    Pour l’avocat, cette expertise « fait totalement l’impasse sur la tentative de suicide » de l’adolescent en octobre 2022, évoquée par le procureur, « et les prescriptions médicales dont il était l’objet ». Cette tentative de suicide « questionne considérablement au regard de ce qui lui est aujourd’hui reproché », a-t-il poursuivi. « La prise en charge était-elle adaptée ? Des signes avant-coureurs ont-ils été décelés ? Visiblement non. »

    « Lorsqu’il raconte les faits, à mon sens ce n’est pas lui qui agit. Lorsqu’on parle à la troisième personne de soi-même, je m’interroge sur une possible dissociation de personnalité », ajoute Me Sagardoytho. L’adolescent « est évidemment ravagé par le geste qu’il a commis et qui lui est reproché », a également souligné l’avocat dressant le portrait d’un « garçon brillant dans les disciplines scientifiques, visiblement moins à l’aise dans la langue espagnole ». Selon le procureur, l’adolescent a admis en garde à vue « une forme d’animosité à l’égard de sa professeure » mais aussi évoqué des « faits de harcèlement » subis dans son précédent établissement, un collège public de la ville, et « une dispute » la veille avec un autre élève.

    Une de ses ex-camarades de troisième l’a décrit comme « un garçon timide » qui avait « deux ou trois amis mais pas beaucoup plus ». « Parfois arrogant » ou « colérique », il n’aimait « pas trop se faire reprendre par les professeurs en classe », selon elle. Jeudi après-midi dans les collèges et lycées qui ne sont pas en vacances, une minute de silence a été observée en hommage à l’enseignante, décrite comme « très dévouée » par le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, « très gentille » et « à l’écoute » par un de ses élèves. Elle « adorait ses élèves, aimait son boulot », a de son côté témoigné Stéphane, le compagnon de Mme Lassalle au micro de France Inter. « Et elle était adorée d’eux. »
    « Reprendre une vie normale »

    Sa mort a bouleversé la communauté éducative, un peu plus de deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité par un jeune islamiste radicalisé. Vendredi matin, à 08h00, les élèves du collège-lycée Saint-Thomas d’Aquin, établissement catholique privé réputé pour son calme et ses résultats scolaires, ont à nouveau afflué à l’heure de l’ouverture du portail, sous les yeux de trois policiers postés à l’entrée. De rares élèves avaient une fleur à la main.

    « Tous les élèves reviennent aujourd’hui, dans une ambiance toujours très recueillie et un soutien toujours en place, avec la médecine scolaire et les psychologues de l’Éducation nationale. La cellule d’urgence d’aide psychologique se tient aussi à disposition, pour revenir si besoin », a fait savoir Vincent Destais, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Bayonne. « On essaie de reprendre une vie normale et des enseignements dans la mesure du possible avec les élèves », a-t-il également déclaré à une correspondante de l’AFP. Les agressions contre des professeurs sont fréquentes en France mais l’AFP a recensé moins d’une dizaine de meurtres sur les quatre dernières décennies.

    #folie #iatrocratie #assassinat #adolescence #école #catholicisme #éducation #suicide

  • ⚡️Valence : mobilisation contre le gaspillage énergétique des publicités et enseignes lumineuses 🌟
    https://ricochets.cc/%E2%9A%A1%EF%B8%8FValence-mobilisation-contre-le-gaspillage-energetique-de

    Dans la nuit du samedi 18 février, des militantes et militants d’Extinction Rebellion Vallée de la Drôme ont recouvert des publicités lumineuses et éteint des enseignes de magasins pour dénoncer le gaspillage d’énergie, dans le cadre d’une action nationale intitulée « Rallumons les étoiles ». #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Narration

  • "Le monde se dirige vers le minuit de “l’Horloge de l’#apocalypse"

    [...] C’est en ces termes que la publication officielle des #Nations_unies résume les propos de son secrétaire général devant l’assemblée du 6 février. Au-delà des représentants à l’ONU des divers États auxquels il s’adressait, Antonio Guterres propose donc aux dirigeants politiques et à ceux des grandes entreprises de taille mondiale de « se réveiller ». Il voudrait qu’ils passent d’une politique de l’instant, dictée par la recherche des profits immédiats, à une politique raisonnable, c’est-à-dire tenant compte de l’intérêt général. Faute de quoi le genre humain irait à l’apocalypse, rien de moins.

    Il n’y a évidemment aucun espoir qu’ils le fassent, et #Guterres est plutôt bien placé pour le savoir. L’#ONU a en effet été le témoin muet voire l’acteur de bien des exactions impérialistes depuis 1945, de la guerre en Corée à la première guerre du Golfe, à la reconnaissance de fait de toutes les dictatures, du soutien indéfectible à la politique américaine à la bénédiction quotidienne de la libre entreprise, des trusts et des milliardaires. Guterres le sait évidemment et il sait trop bien où cette situation peut mener.

    Il est frappant que ­#Guterres, un des dirigeant du monde capitaliste, ne peut imaginer autre chose pour celui-ci qu’une vision apocalyptique. Il faut souhaiter que les symptômes qu’il décrit, et que chacun constate en effet, soient plutôt les prémisses de convulsions révolutionnaires et annoncent non pas la fin de l’humanité mais, plus joyeusement, celle du système capitaliste.

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/15/onu-lapocalypse-selon-guterres_504987.html

    #capitalisme #guerre #guerre_en_Ukraine #impérialisme #catastrophe_climatique #menaces_nucléaires #António_Guterres

  • El Niño : un retour qui inquiète. Les prévisionnistes anticipent de nouveaux #records_de_chaleur sur la planète.

    El Niño est de retour. Après trois ans d’absence, cette anomalie météorologique s’apprête à souffler les températures les plus élevées enregistrées sur Terre depuis l’ère préindustrielle, anticipent les prévisionnistes du Met Office britannique. « La température moyenne mondiale pour 2023 devrait se situer entre 1,08 °C et 1,32 °C (avec une estimation centrale de 1,20 °C) au-dessus de la moyenne observée depuis un siècle », rapporte Nick Dunstone, qui a dirigé cette étude notée avec un degré de certitude de 66 %. Si ces prévisions se confirment, les #catastrophes climatiques pourraient connaître leur apogée avec notamment « des vagues de chaleur sans précédent ». […]

    Le retour d’#El_Niño tombe au plus mauvais moment car les scientifiques craignent qu’il se conjugue avec le ralentissement brutal du #Gulf_Stream, un des principaux moteurs de régulation climatique. Une étude du Potsdam Institute for Climate Impact Research, publiée en 2021, s’est alarmée du possible effondrement de ce système. […]

    « Nos résultats confortent l’hypothèse que le déclin de l’#AMOC (’#Atlantic_meridional_overturning_circulation ’) n’est pas juste une fluctuation ou une réponse linéaire à l’augmentation des températures, mais signifie plutôt que l’on s’approche d’un seuil critique après lequel le système de circulation de l’eau peut s’effondrer », estime Stefan Rahmstorf qui a dirigé cette étude. […]

    Ce dérèglement est sans doute le fruit d’un emballement diabolique. Avec le réchauffement planétaire, la fonte des grands glaciers s’accélère. « L’apport d’eau douce du Groenland et la hausse des #précipitations dans cette région diluent l’eau de mer et grippent le système », explique Stefan Rahmstorf. En analysant des carottes sédimentaires collectées dans le golfe de Guinée, une équipe de paléoclimatologues a pu reconstituer un épisode similaire qui s’est produit sur terre il y a 125.000 ans. « La cascade d’effets que nous avons mis en lumière augure le pire ». […]

    « Ce changement conduira probablement à ce que la #température_mondiale en 2023 soit plus chaude qu’en 2022 ». […]

    Les conséquences pourraient être dévastatrices : assèchement de la #forêt_amazonienne, fournaise en Australie et aux Etats-Unis, #hiver plus intense au nord de l’Europe, déluges au Sud, accélération des émissions de méthane…

    (Les Échos)

    #réchauffement_climatique

  • Conférence : Faire face aux sécheresses dans la Vallée – Une approche nouvelle
    https://ricochets.cc/Conference-Faire-face-aux-secheresses-dans-la-vallee-Une-approche-nouvelle

    Alors que le réchauffement climatique se poursuit à toute allure et que les autorités sont complètement à la ramasse, voici une conférence intéressante : Conférence : « Faire face aux sécheresses dans la vallée – Une approche nouvelle » – Le dimanche 19 février 2023 de 16h à 18h à la salle des fêtes de #Eurre (26) à l’invitation de l’association L’Eurre Verte. Voici une petite présentation de cette conférence : « Depuis quelques années, les sécheresses se multiplient dans notre pays (et la vallée de la Drôme n’y (...) #Les_Articles

    / Eurre, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Agriculture, #Ecologie, Agriculture (...)

    #Agriculture_biologique
    https://samuelbonvoisin.fr/event/conference-faire-face-aux-secheresses-dans-la-vallee
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/etude-en-2050-le-manque-en-eau-sera-terrible-dans-la-vallee-de-la-drome-3

  • Plaudern im Salon: Waschen, Schneiden, Schnauze halten
    https://taz.de/Plaudern-im-Salon/!5912044

    Gentrifizierung tötet die Kommunikation zwischen den Klassen. Wo die Berliner Mischung bewirkte, dass alle mit allen redeten und stritten, haben die Insassen der Gated Communities die Kommunikation mit denen da unten eingestellt. Kommuniziert wird mit Apps und Anwälten. Die sorgen dafür, dass Dienstleister spuren und Noch-Wohnungsinhaber unschädlich gemacht werden.

    Man bleibt unter sich und verweigert nun auch den Dialog mit Friseur und Taxifahrer. Kein Problem, die Zeit der studentischen Taxibetriebe ist lange vorbei
    Heute muss niemand mehr befürchten, seinen künftigen Kollegen oder Chef am Steuer vor sich zu haben.

    Hinter dieser neuen Gestaltung der Klassenbeziehungen steckt ein Regelkreis aus sich sich wechseitig verstärkenden Elementen. Die durch unterschiedliche wirtschaftliche Lage der Beteiligten verursachte Distanz wird durch die Einführung neuer Technologien radikalisiert, und als Folge werden die Menschen selber in ihrer körperlichen und geistigen Verfassung modifiziert.

    Die Internettechnologie ermöglicht die virtuelle Fabrik und Koordinierung ihrer Produktionsabläufe weltweit, wozu die monolithische Fabrik im Hochlohnland zerschlagen wird. Die herrschende Klasse setzt dann die „Herrschaft des Sachzwangs“, der nichts anderes ist als die Erfordernisse der kapitalistischen Produktionsweise, mit ihren Tausend-Euro-Smartphones auch in den „privaten“ Lebensbereichen durch.

    Erfolg wird daraus mit Hilfe von Werbung, Zurschaustellung von Blingbling-Bachelor-Medienprodukten und der ganzen Palette der Wellness-Industrie.

    Der TAZ-Artikel beschreibt, wie die Mittelklassen im Kapitalismus eine ins einundzwanzigste Jahrhundert transponierte feudale Haltung zu ihren Untergebenen einnehmen. Dabei gehen sie genau genommen sogar noch brutaler vor als der Adel des siebzehnten und achtzehnten Jahrhunderts. Befehle erteilen die heutigen Reichen nicht mehr Menschen sondern Maschinen. Gemacht wird die Arbeit aber nach wie vor von Menschen, die wie Roboterarme behandelt werden.

    Die Oberen Klassen haben sich selbst die Verkörperung der Ideale von „performance“ "lean production", „Optimierung“ und „gesunden Prozessen“ auferlegt, und führen deshalb in die Arbeitsumgebung ihrer perpheren, häuslichen und „körpernahen“ Dienstleister immer mehr Wesenszüge der Fabrikarbeit vor der Digitalisierung ein.

    Das ist es dann wohl, wenn von „Smart Cities“ die Rede ist. Alle sind „always connected“ jederzeit bereit mit Cents entlohnte „micro tasks“ zu erledigen, für die Maschinen entweder zu dumm oder zu teuer sind

    Ich bin gespannt welcher Kippunkt zuerst erreicht sein wird, der klimatische oder der gesellschaftliche. Die Entmenschlichten werden dann entweder still und leise verenden oder im Aufstand lautstarker Teil der kollabierenden Geschichte sein.

    Am 2.2. veeöffentlicht auch die Berliner Zeitung einen Artikel zum Thema: Anne Vorbringer, Sagen Sie jetzt nichts: Warum bei immer mehr Berliner Friseuren geschwiegen wird (#paywall)
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/trend-schweigen-silent-cut-haarschnitt-ohne-smalltalk-sagen-sie-jet

    1.2.2023 von Susanne Messmer - In Berlin kommen Haarschnitte ohne den üblichen Small Talk in Mode. Was ist das für eine Welt, in der niemand mehr aus seiner Blase will?

    Nicht, dass seit dem schnellen Siegeszug von „Cut an Go“ noch sehr viel übrig geblieben wäre vom guten, alten Friseur*innenbesuch. Aber dass es nun auch noch in Friedrichshain, Kreuzberg, Charlottenburg und Prenzlauer Berg erste Salons gibt, bei denen Besuchende einen „Silent Cut“ buchen können, um sich nicht einmal mehr während der raschen Wäsche, dem hektischen Schnitt und Selberföhnen am Schluss kurz übers Wetter, die weltpolitische Lage oder wenigstens die neue Pony-Frisur von Anne Hathaway auszutauschen: Das ist wirklich zu haarsträubend.

    Vor allem den Jüngeren muss es wohl kurz erklärt werden: Früher waren Termine im Friseursalon Wochen vorher zu buchen, für den einfachsten Haarschnitt ohne Strähnchen, Dauerwelle und ähnliche Scherereien war mindestens eine Stunde einzurechnen. Manchmal sieht man es noch in alten Hollywoodfilmen und Vorabendserien, wie Frauen unter der Haubenreihe über ihre Männer und den Rest der Welt zoteten, während sich Männer bei der Rasur über ihre Frauen und den Rest der Welt ausließen.

    Noch in den Achtzigern gab es vor allem auf dem vermeintlich ereignisarmen Land viele gutbürgerliche Frauen, die mindestens alle zwei Wochen zum Friseur gingen. Nie hätten sie daran gedacht, bei ihrem Jour fixe mit der Friseurin ihres Vertrauens aufs Plaudern zu verzichten.

    Natürlich werden es trotz des spontanen Haarschnitts zwischen zwei Terminen, der heute in der Großstadt gang und gäbe geworden ist, immer auch teure Friseursalons weiter existieren, wo es zugeht wie vor 100 Jahren: Vielleicht ist das vergleichbar mit der Lust auf Schallplatten trotz Musikhören auf dem Handy. Trotzdem sollte es bedenklich stimmen, dass nicht nur die Fri­seu­r*in­nen selbst „Silent Cuts“ wünschen, sondern auch die Kund*innen.
    Je­de*r auf seiner Insel

    Denn in den Bezirken, in denen neuerdings Waschen, Schneiden, Schnauze halten angeboten wird, ziehen tatsächlich zunehmend Menschen zu, die sich gern panzerartige Autos kaufen und diese am liebsten in ihren Tiefgaragen mit direktem Aufzug in die Wohnung abstellen. Es ist kein Klischee, dass sie sich von der Gesellschaft entkoppeln und meinen, auf einer Art eigenen Insel leben zu können, indem sie etwa das Gespräch mit den geringverdienenden Er­zie­he­r*in­nen ihrer Kinder, ihren Haushaltshilfen oder Ta­xi­fah­re­r*in­nen versuchen zu meiden.

    Dabei ist es durchaus möglich, mit Fri­seu­r*in­nen Gespräche zu führen, die weit über das Wetter, die Weltpolitik oder die neuesten Frisuren aus Hollywood hinausgehen. Gespräche zum Beispiel, in denen viel über die Brutalität unserer sozialen Schere zu erfahren ist.

    Silence ain’t golden: Was wäre das für eine Welt, in der niemand mehr aus seiner Blase will?

    #Berlin #Gentrifizierung #Klassenkampf #Revolution #catastrophe_climatique #capitalocène

  • Lecture de : La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique, de Guillaume Pitron

    Une perspective nationaliste navrante, mais une somme d’informations capitales.

    Extraits :

    « Le monde a de plus en plus besoin de terres rares, de « #métaux rares », pour son #développement_numérique, et donc pour ttes les #technologies_de_l’information_et_de_la_communication. Les #voitures_électriques et #voitures_hybrides en nécessitent deux fois plus que les voitures à essence, etc. »

    « Nos aïeux du XIXe siècle connaissaient l’importance du #charbon, & l’honnête homme du XXe siècle n’ignorait rien de la nécessité du pétrole. Au XXIe siècle, nous ne savons même pas qu’un monde + durable dépend en très grande partie de substances rocheuses nommées métaux rares. »

    « #Terres_rares, #graphite, #vanadium, #germanium, #platinoïdes, #tungstène, #antimoine, #béryllium, #fluorine, #rhénium, #prométhium… un sous-ensemble cohérent d’une trentaine de #matières_premières dont le point commun est d’être souvent associées ds la nature aux métaux les + abondants »

    « C’est là la clé du « #capitalisme_vert » : [remplacer] des #ressources qui rejettent des millions de milliards de tonnes de #gaz_carbonique par d’autres qui ne brûlent pas – et ne génèrent donc pas le moindre gramme de CO2. »

    « Avec des réserves d’or noir en déclin, les stratèges doivent anticiper la guerre sans #pétrole. […] ne plus dépendre des énergies fossiles d’ici à 2040. […] En recourant notamment aux #énergies_renouvelables & en levant des légions de robots alimentés à l’électricité. »

    « La Grande-Bretagne a dominé le XIXe s. grâce à son hégémonie sur la production mondiale de charbon ; une grande partie des événements du XXe s. peuvent se lire à travers le prisme de l’ascendant pris par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sur la production et la sécurisation des routes du pétrole ; .. au XXIe siècle, un État est en train d’asseoir sa domina routes du pétrole ; au XXIe siècle, un État est en train d’asseoir sa domination sur l’exportation et la consommation des métaux rares. Cet État, c’est la Chine. »

    La Chine « détient le #monopole d’une kyrielle de métaux rares indispensables aux énergies bas carbone & numérique, ces 2 piliers de la transition énergétique. Il est le fournisseur unique du + stratégique : terres rares — sans substitut connu & dont personne ne peut se passer. »

    « Notre quête d’un modèle de #croissance + écologique a plutôt conduit à l’exploitation intensifiée de l’écorce terrestre pr en extraire le principe actif, à savoir les métaux rares, avec des #impacts_environnementaux encore + importants que cx générés par l’#extraction_pétrolière »

    « Soutenir le changement de notre #modèle_énergétique exige déjà un doublement de la production de métaux rares tous les 15 ans environ, et nécessitera au cours des trente prochaines années d’extraire davantage de minerais que ce que l’humanité a prélevé depuis 70 000 ans. » (25)

    « En voulant nous émanciper des #énergies_fossiles, en basculant d’un ordre ancien vers un monde nouveau, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance, plus forte encore. #Robotique, #intelligence_artificielle, #hôpital_numérique, #cybersécurité, #biotechnologies_médicale, objets connectés, nanoélectronique, voitures sans chauffeur… Tous les pans les + stratégiques des économies du futur, toutes les technologies qui décupleront nos capacités de calcul et moderniseront notre façon de consommer de l’énergie, le moindre de nos gestes quotidien… et même nos grands choix collectifs vont se révéler totalement tributaires des métaux rares. Ces ressources vont devenir le socle élémentaire, tangible, palpable, du XXIe siècle. » (26)

    #Metaux_Rares Derrière l’#extraction et le « #raffinage », une immense #catastrophe_écologique : « D’un bout à l’autre de la chaîne de production de métaux rares, quasiment rien en #Chine n’a été fait selon les standards écologiques & sanitaires les plus élémentaires. En même temps qu’ils devenaient omniprésents ds les technologies vertes & numériques les + enthousiasmantes qui soient, les métaux rares ont imprégné de leurs scories hautement toxiques l’eau, la terre, l’atmosphère & jusqu’aux flammes des hauts-fourneaux – les 4 éléments nécessaires à la vie »

    « C’est ici que bat le cœur de la transition énergétique & numérique. Sidérés, ns restons une bonne h à observer immensités lunaires & paysages désagrégés. Mais il vaut mieux déguerpir avant que la maréchaussée alertée par les caméras ne débarque »

    « Nous avons effectué des tests, et notre village a été surnommé “le village du cancer”. Nous savons que nous respirons un air toxique et que nous n’en avons plus pour longtemps à vivre. »

    « La seule production d’un #panneau_solaire, compte tenu en particulier du silicium qu’il contient, génère, avance-t-il, plus de 70 kilos de CO2. Or, avec un nombre de panneaux photovoltaïques qui va augmenter de 23 % par an dans les années à venir, cela signifie que les installations solaires produiront chaque année dix gigawatts d’électricité supplémentaires. Cela représente 2,7 milliards de tonnes de carbone rejetées dans l’atmosphère, soit l’équivalent de la #pollution générée pendant un an par l’activité de près de 600 000 automobiles.

    « Ces mêmes énergies – [dites] « renouvelables » – se fondent sur l’exploitation de matières premières qui, elles, ne sont pas renouvelables. »

    « Ces énergies – [dites] « vertes » ou « décarbonées » – reposent en réalité sur des activités génératrices de #gaz_à_effet_de_serre . »

    « N’y a-t-il pas une ironie tragique à ce que la pollution qui n’est plus émise dans les agglomérations grâce aux voitures électriques soit simplement déplacée dans les zones minières où l’on extrait les ressources indispensables à la fabrication de ces dernières ?

    .. En ce sens, la transition énergétique et numérique est une transition pour les classes les plus aisées : elle dépollue les centres-villes, plus huppés, pour mieux lester de ses impacts réels les zones plus miséreuses et éloignées des regards. »

    « Certaines technologies vertes sur lesquelles se fonde notre idéal de sobriété énergétique nécessitent en réalité, pour leur fabrication, davantage de matières premières que des technologies plus anciennes. »

    .. « Un futur fondé sur les technologies vertes suppose la consommation de beaucoup de matières, et, faute d’une gestion adéquate, celui-ci pourrait ruiner […] les objectifs de développement durable. » (The World Bank Group, juin 2017.)

    « Le #recyclage dont dépend notre monde + vert n’est pas aussi écologique qu’on le dit. Son bilan environnemental risque même de s’alourdir à mesure que nos sociétés produiront des alliages + variés, composés d’un nombre + élevé de matières, ds des proportions tjrs + importantes »

    « Dans le monde des matières premières, ces observations relèvent le + souvent de l’évidence ; pr l’immense majorité d’entre nous, en revanche, elles sont tellement contre-intuitives qu’il va certainement nous falloir de longues années avant de bien les appréhender & faire admettre. Peut-être [dans 30 ans] nous dirons-nous aussi que les énergies nucléaires sont finalement moins néfastes que les technologies que nous avons voulu leur substituer et qu’il est difficile d’en faire l’économie dans nos mix énergétiques. »

    « Devenue productrice prépondérante de certains métaux rares, la Chine [a] désormais l’opportunité inédite d’en refuser l’exportation vers les États qui en [ont] le plus besoin. […] Pékin produit 44 % de l’#indium consommé dans le monde, 55 % du vanadium, près de 65 % du #spath_fluor et du #graphite naturel, 71 % du germanium et 77 % de l’antimoine. La Commission européenne tient sa propre liste et abonde dans le même sens : la Chine produit 61 % du silicium et 67 % du germanium. Les taux atteignent 84 % pour le tungstène et 95 % pour les terres rares. Sobre conclusion de Bruxelles : « La Chine est le pays le plus influent en ce qui concerne l’approvisionnement mondial en maintes matières premières critiques ». »

    « La République démocratique du Congo produit ainsi 64 % du #cobalt, l’Afrique du Sud fournit 83 % du platine, de l’iridium et du #ruthénium, et le Brésil exploite 90 % du #niobium. L’Europe est également dépendante des États-Unis, qui produisent plus de 90 % du #béryllium . »

    « Les 14 pays membres de l’OPEP, capables depuis des décennies d’influencer fortement les cours du baril, ne totalisent « que » 41 % de la prod. mondiale d’or noir… La Chine, elle, s’arroge jusqu’à 99 % de la prod. mondiale de terres rares, le + convoité des métaux rares ! »

    Aimants — « Alors qu’à la fin de la décennie 1990 le Japon, les États-Unis et l’Europe concentraient 90 % du marché des aimants, la Chine contrôle désormais les 3/4 de la production mondiale ! Bref, par le jeu du chantage « technologies contre ressources », le monopole chinois de la production des minerais s’est transposé à l’échelon de leur transformation. La Chine n’a pas trusté une, mais deux étapes de la chaîne industrielle. C’est ce que confirme la Chinoise Vivian Wu : « Je pense même que, dans un avenir proche, la Chine se sera dotée d’une industrie de terres rares totalement intégrée d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur. » Vœu déjà en partie réalisé. Il a surtout pris racine dans la ville de #Baotou, en #Mongolie-Intérieure . »

    « Baotou produit chaque année 30 000 tonnes d’aimants de terres rares, soit le tiers de la production mondiale. »

    « Nos besoins en métaux rares se diversifient et s’accroissent de façon exponentielle. […] D’ici à 2040, nous devrons extraire trois fois plus de terres rares, cinq fois plus de tellure, douze fois plus de cobalt et seize fois plus de #lithium qu’aujourd’hui. […] la croissance de ce marché va exiger, d’ici à 2050, « 3 200 millions de tonnes d’acier, 310 millions de tonnes d’aluminium et 40 millions de tonnes de #cuivre 5 », car les éoliennes engloutissent davantage de matières premières que les technologies antérieures.

    .. « À capacité [de production électrique] équivalente, les infrastructures […] éoliennes nécessitent jusqu’à quinze fois davantage de #béton, quatre-vingt-dix fois plus d’aluminium et cinquante fois plus de fer, de cuivre et de verre » que les installations utilisant des #combustibles traditionnels, indique M. Vidal. Selon la Banque mondiale, qui a conduit sa propre étude en 2017, cela vaut également pour le solaire et pour l’hydrogène. […] La conclusion d’ensemble est aberrante : puisque la consommation mondiale de métaux croît à un rythme de 3 à 5 % par an, « pour satisfaire les besoins mondiaux d’ici à 2050, nous devrons extraire du sous-sol plus de métaux que l’humanité n’en a extrait depuis son origine ».

    .. Que le lecteur nous pardonne d’insister : nous allons consommer davantage de #minerais durant la prochaine génération qu’au cours des 70 000 dernières années, c’est-à-dire des cinq cents générations qui nous ont précédés. Nos 7,5 milliards de contemporains vont absorber plus de #ressources_minérales que les 108 milliards d’humains que la Terre a portés jusqu’à ce jour. » (211-214)

    Sans parler des « immenses quantités d’eau consommées par l’industrie minière, [des] rejets de gaz carbonique causés par le transport, [du] #stockage et [de] l’utilisation de l’énergie, [de] l’impact, encore mal connu, du recyclage des technologies vertes [de] toutes les autres formes de pollution des #écosystèmes générées par l’ensemble de ces activités [et] des multiples incidences sur la biodiversité. » (215)

    « D’un côté, les avocats de la transition énergétique nous ont promis que nous pourrions puiser à l’infini aux intarissables sources d’énergie que constituent les marées, les vents et les rayons solaires pour faire fonctionner nos technologies vertes. Mais, de l’autre, les chasseurs de métaux rares nous préviennent que nous allons bientôt manquer d’un nombre considérable de matières premières. Nous avions déjà des listes d’espèces animales et végétales menacées ; nous établirons bientôt des listes rouges de métaux en voie de disparition. » (216)

    « Au rythme actuel de production, les #réserves rentables d’une quinzaine de métaux de base et de métaux rares seront épuisées en moins de cinquante ans ; pour cinq métaux supplémentaires (y compris le fer, pourtant très abondant), ce sera avant la fin de ce siècle. Nous nous dirigeons aussi, à court ou moyen terme, vers une pénurie de vanadium, de #dysprosium, de #terbium, d’#europium & de #néodyme. Le #titane et l’indium sont également en tension, de même que le cobalt. « La prochaine pénurie va concerner ce métal, Personne n’a vu le problème venir. »

    « La #révolution_verte, plus lente qu’espéré, sera emmenée par la Chine, l’un des rares pays à s’être dotés d’une stratégie d’approvisionnement adéquate. Et Pékin ne va pas accroître exagérément sa production de métaux rares pour étancher la soif du reste du monde. Non seulement parce que sa politique commerciale lui permet d’asphyxier les États occidentaux, mais parce qu’il craint à son tour que ses ressources ne s’amenuisent trop rapidement. Le marché noir des terres rares, qui représente un tiers de la demande officielle, accélère l’appauvrissement des mines, et, à ce rythme, certaines réserves pourraient être épuisées dès 2027. »

    De la question « du #taux_de_retour_énergétique (#TRE), c’est-à-dire le ratio entre l’énergie nécessaire à la production des métaux et celle que leur utilisation va générer. […] C’est une fuite en avant dont nous pressentons l’absurdité. Notre modèle de production sera-t-il encore sensé le jour où un baril permettra tt juste de remplir un autre baril ? […] Les limites de notre système productiviste se dessinent aujourd’hui plus nettement : elles seront atteintes le jour où il nous faudra dépenser davantage d’énergie que nous ne pourrons en produire. »

    « Plusieurs vagues de #nationalisme minier ont déjà placé les États importateurs à la merci de pays fournisseurs prtant bien moins puissants qu’eux. En fait de mines, le client ne sera donc plus (toujours) roi. La géopolitique des métaux rares pourrait faire émerger de nouveaux acteurs prépondérants, souvent issus du monde en développement : le #Chili, le #Pérou et la #Bolivie, grâce à leurs fabuleuses réserves de lithium et de cuivre ; l’#Inde, riche de son titane, de son #acier et de son #fer ; la #Guinée et l’#Afrique_australe, dont les sous-sols regorgent de bauxite, de chrome, de manganèse et de platine ; le Brésil, où le bauxite et le fer abondent ; la Nouvelle-Calédonie, grâce à ses prodigieux gisements de #nickel. » (226-227)

    « En engageant l’humanité ds la quête de métaux rares, la transition énergétique & numérique va assurément aggraver dissensions & discordes. Loin de mettre un terme à la géopol. de l’énergie, elle va au contraire l’exacerber. Et la Chine entend façonner ce nouveau monde à sa main. »

    « Les #ONG écologistes font la preuve d’une certaine incohérence, puisqu’elles dénoncent les effets du nouveau monde plus durable qu’elles ont elles-mêmes appelé de leurs vœux. Elles n’admettent pas que la transition énergétique et numérique est aussi une transition des champs de pétrole vers les gisements de métaux rares, et que la lutte contre le réchauffement climatique appelle une réponse minière qu’il faut bien assumer. » (234-235)

    « La bataille des terres rares (et de la transition énergétique et numérique) est bel et bien en train de gagner le fond des mers. Une nouvelle ruée minière se profile. […] La #France est particulièrement bien positionnée dans cette nouvelle course. Paris a en effet mené avec succès, ces dernières années, une politique d’extension de son territoire maritime. […] L’ensemble du #domaine_maritime français [est] le deuxième plus grand au monde après celui des #États-Unis. […] Résumons : alors que, pendant des milliers d’années, 71 % de la surface du globe n’ont appartenu à personne, au cours des six dernières décennies 40 % de la surface des océans ont été rattachés à un pays, et 10 % supplémentaires font l’objet d’une demande d’extension du plateau continental. À terme, les États pourvus d’une côte exerceront leur juridiction sur 57 % des fonds marins. Attirés, en particulier par le pactole des métaux rares, nous avons mené, en un tps record, la + vaste entreprise d’#appropriation_de_territoires de l’histoire. »

    « Le projet, entonné en chœur par tous les avocats de la #transition_énergétique et numérique, de réduire l’impact de l’homme sur les écosystèmes a en réalité conduit à accroître notre mainmise sur la #biodiversité. » (248)

    « N’est-il pas absurde de conduire une mutation écologique qui pourrait tous nous empoisonner aux métaux lourds avant même que nous l’ayons menée à bien ? Peut-on sérieusement prôner l’harmonie confucéenne par le bien-être matériel si c’est pour engendrer de nouveaux maux sanitaires et un #chaos_écologique – soit son exact contraire ? » (252)

    Métaux rares, transition énergétique et capitalisme vert https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/metaux-rares-transition-energetique-et-capitalisme-vert_4727 (Lutte de classe, 10 janvier 2023)

    #écologie #capitalisme #impérialisme

  • Le sommet Pedro Sánchez- Emmanuel Macron à Barcelone n’arrêtera pas la lutte pour l’indépendance de la Catalogne

    Le Consell per la República, l’Assemblea Nacional Catalana et Òmnium Cultural, les trois plateformes engagées dans la lutte pour la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple catalan, ont pris l’initiative d’organiser une mobilisation unitaire à l’occasion du sommet hispano-français de jeudi 19 janvier, qui réunira à Barcelone les présidents Emmanuel Macron et Pedro Sánchez. D’autres organisations, dont l’Assemblea de Municipis per la Independència (AMI, Assemblée des municipalités pour l’indépendance), CIEMEN (Centre international Escarré pour les minorités ethniques et les nations), Intersindical-CSC ainsi que toutes les forces politiques indépendantistes sans exception (Junts per Catalunya, ERC et, bien évidemment, la CUP) ont aussi décidé de se joindre à cette manifestation.
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/02/23/declaration-de-la-cup-suite-aux-elections-du-14-fevrier-en-catalogne/#comment-54898
    #international #catalogne

  • La #raison face au scandale
    https://laviedesidees.fr/Susan-Neiman-Penser-le-mal.html

    À propos de : Susan Neiman, Penser le mal. Une autre histoire de la #Philosophie, Premier Parallèle. Le mal est-il intelligible ? La philosophe américaine Susan Neiman reprenait en 2002 la question traditionnelle du mal, en refusant de la cloisonner à la sphère religieuse pour la penser en termes historiques. Son ouvrage est enfin paru en français.

    #catastrophe
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230119_neiman.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230119_neiman.pdf

  • INFO BLAST : Comment l’islamophobie est enseignée aux futurs profs
    11.01.2023 | Olivier-Jourdan Roulot - Anouk Milliot | Blast,
    https://www.blast-info.fr/articles/2023/info-blast-comment-lislamophobie-est-enseignee-aux-futurs-profs-ZtV6Ret5S

    (...) Les extraits litigieux se trouvent dans une sous-partie du cours dont l’intitulé donne la mesure : « Neutralité en matière religieuse ne signifie pas égalité de traitement entre les religions », annonce-t-on d’entrée. D’après ce texte, est-il d’abord indiqué, la « neutralité qui définit la laïcité » ne doit donc pas se traduire par un « traitement identique entre les religions » … Diable. Mais par quoi cette inégalité de traitement est-elle donc justifiée ? Par une volonté d’efficacité politique : « Une fois posés les objectifs politiques et les idéaux de vie en société, il apparaît que certaines religions entravent plus ou moins l’action politique ou menacent plus que d’autres le corps social », précise le texte. A ce titre, puisque nous voilà lancés, « si certaines religions sont plus dangereuses que d’autres, il n’y a aucune raison que l’Etat s’en tienne à une sorte d’égalité de traitement ». Mais de quel danger parle-t-on ? Le propos se précise dans le dernier paragraphe : « Si l’objectif est la préservation d’un art de vivre traditionnel et le maintien d’une certaine conception des rapports homme-femme, l’Islam, qui est une religion non traditionnelle en terre française, devra être combattu (sic) plus que le catholicisme ». (...)

    #INSPE - Institut national du professorat et de l’éducation

  • Ermittlungen gegen Online-Portal : Papst-Kritik mit Folgen
    https://taz.de/Ermittlungen-gegen-Online-Portal/!5904722

    La « Verunglimpfung » est un de mes mot allemands préférés car elle n’a pas de contraire.

    En général l’ajout de la syllable « un » change la signification de n’importe quel verbe ou nom en son contraire. C’est un tour de magie sympatique propre à la langue allemande Un mot qui contient « un » est donc un dérivé négatif de quelque chose d’autre.

    Le « Unwetter » est le contraire du beau temps, un « Unmensch » est inhumain. La « Verunglimpfung » quant à elle occupe la première place parmi les absurdités et contresens propres à la langue allemande car elle est dépourvue de partenaire opposé et d’emploi usuel pour justifier son existence.

    Pourtant elle pèse plus lourd que tous ses camarades possédant un « un » car est puni avec deux ans derrière les barreaux celui qui ose s’en servir. Comme l’injure elle est la soeur de l’insulte mais elle affiche ouvertement sa qualité d’héritière d’un mauvais esprit bureaucratique qui vit dans un domaine linguistique séparé et hostile au monde humain. C’est un mot pour qui la pire chose serait si on lui trouvait son alternative sans « un ».

    Sans scrupules elle s’offre à la famille du pâpe défunt qui l’embauche comme arme de guerre dans la lutte contre les homosexuels qui osent évoquer l’homophobie fanatique et meurtrière du Ratzinger à la carrière la plus extrordinaire.

    La « Verunglimpfung » n’est pas un mot très sympatique.

    8.1.2023 von Marie Frank - Die Berliner Polizei ermittelt gegen queer.de wegen eines kritischen Textes über Joseph Ratzinger. Die Anzeige stammt wohl von einem Verwandten.

    BERLIN taz | Gegen das Online-Magazin queer.de wird wegen eines kritischen Berichts über den verstorbenen Joseph Ratzinger, besser bekannt als Papst Benedikt XVI., strafrechtlich ermittelt. Wie ein Sprecher der Berliner Polizei am Sonntag der taz mitteilte, wurde am 31. Dezember, also dem Todestag des 95-Jährigen, über die Internetwache Anzeige wegen „Verunglimpfung des Andenkens Verstorbener“ gestellt. Daraufhin wurde ein Strafverfahren eingeleitet, die Ermittlungen dauern noch an, so der Sprecher weiter.

    Grund für die Anzeige ist laut dem Herausgeber des LGBTQI-Onlineportals, Micha Schulze, ein Artikel, in dem das ehemalige Oberhaupt der römisch-katholischen Kirche als „queerfeindlicher Hetzer“ bezeichnet wird. „Wir erleben schon seit einiger Zeit, dass queerfeindliche Gruppierungen und Personen unsere Redaktion mit Strafanzeigen – oder der Drohung, Anzeige zu erstatten – einschüchtern wollen“, sagt Schulze zur taz.

    Bisher habe das allerdings nie zu Ermittlungen geführt. „Ich bin sehr überrascht und auch entsetzt, dass in diesem Fall tatsächlich Vorermittlungen laufen.“ Dass es auch zu einer Anklage kommt, glaubt Schulze nicht. „Es ist leicht zu belegen, dass Joseph Ratzinger einer der größten queerfeindlichen Hetzer war“, so der Journalist.

    Die „Verunglimpfung des Andenkens Verstorbener“ ist ein Antragsdelikt und kann mit einer Freiheitsstrafe bis zu zwei Jahren geahndet werden. Antragsberechtigt sind nur die Angehörigen. Die Anzeige müsste also von einem Verwandten Ratzingers gestellt worden sein. Grundlage ist eine besonders schwere Beleidigung.

    Gewerkschaft fordert Einstellung der Ermittlungen

    Die ist laut dem Landesgeschäftsführer der Jour­na­lis­t*in­nen­ge­werk­schaft Deutsche Journalistinnen- und Journalisten-Union (DJU), Jörg Reichel, nicht gegeben. „Ich kann in dem Artikel keine Beleidigung erkennen. Er verstößt auch nicht gegen den Pressekodex“, so Reichel am Sonntag zur taz. Er fordert daher, dass die Polizei die Ermittlungen umgehend einstellt, um die Pressefreiheit nicht zu behindern.

    Dass es überhaupt zu einer Anzeige gekommen ist, ist laut dem DJU-Vorsitzenden „sehr ungewöhnlich“ und werfe die Frage auf, ob die Angehörigen künftig jegliche kritische Berichterstattung über den wegen seiner frauen-, trans- und homosexuellenfeindlichen Äußerungen umstrittenen Ex-Papst behindern wollen. „Joseph Ratzinger hat politisch gewirkt. Seine Angehörigen müssen daher hinnehmen, dass er politisch bewertet wird“, so Reichel.
    Ohne Ihre Unterstützung geht es nicht

    #religion #catholicisme #Allemagne #droit #langue

  • Ich hab ja nichts gegen Schwule, aber - Zum Tod von Benedikt XVI - Nollendorfblog aus Berlin
    https://www.nollendorfblog.de/?p=13024

    D’après le blogeur Johannes Kram l’ex-pâpe Benoît XVI défendait des idées fascistes.Sa mort devrait nous rappeller le sort des victimes de sa propagande homophobe.

    31.12.2022 von Johannes Kram - Sein Anti-Homo-Wahn war faschistoid

    Dass es über Papst Benedikt aus homosexueller und queerer Sicht nichts Positives, sondern ausnahmslos Verabscheuungswürdiges zu sagen gibt, ist nichts Neues. Dass es trotzdem auch am Tage seines Todes gesagt werden muss, hat zwei Gründe:

    Erstens war Benedikts Furor gegen Homosexualität nicht irgendeine Spinnerei, nicht irgendein Nebenaspekt seines Tuns, sondern ganz offensichtlich einer der wichtigsten, wenn nicht so gar die wichtigste Triebfeder seiner Agenda. Man kann also Benedikts Pontifikat nicht würdigen, ohne dabei zu würdigen, was er queeren Menschen angetan hat und mit welcher Inbrunst und Brutalität er es tat.

    Doch ohne den zweiten Grund könnte man darüber schweigen. Der Mann ist tot, der tut niemandem mehr was. Doch das stimmt eben nicht so ganz. Gerade in Deutschland gab es bereits zu Lebzeiten eine Benedikt-Verklärung, was seinen erbarmungslosen Kampf gegen Homosexualität und queere Menschen betrifft. Und wenn man nun die ersten die Nachrufe liest, könnte man meinen, dass seine problematische Rolle im Missbrauchsskandal das Problematischste an Benedikt war. Doch das war es nicht. Die Verniedlichung von Benedikts Homophobie wird weder seinen Opfern gerecht noch Benedikt selbst. Benedikt hat es verdient, als der gesehen zu werden, der er war und sein wollte. Und die Opfer seiner Anti-Homopolitik haben es verdient, dass diese Politik endlich als das benannt wird, als das, was sie war. Zuschreibungen wie „streitbar“ und „konservativ“ verharmlosen um Längen. Wer wirklich bereit ist, auf das zu schauen, was er gesagt und getan hat, muss es endlich aussprechen:

    Benedikt war faschistoid. Und seine Endgegener waren die Homos.

    In meinem Buch „Ich hab ja nichts gegen Schwule, aber“ von 2017 habe ich seine Position nachgezeichnet.

    „Kaum ein anderes Thema prägte sein Pontifikat so wie dieses; es war für ihn eine Art Entscheidungskampf. In seiner Rede am Tag vor Heiligabend 2008 an Kurienmitglieder im Vatikan beließ er es nicht dabei, vor den zersetzenden Folgen der Homosexuellenehe zu warnen. Es war eine Rede über das Überleben der Menschheit; es ging um die verheerenden Folgen der Umweltzerstörung. Er sprach von der Vernichtung der Lebensgrundlagen, von der Abholzung der Regenwälder. Doch dieses Ökologie-Inferno diente im Endeffekt nur als Vorlage für die Beschreibung der eigentlichen Katastrophe:

    „Die Regenwälder brauchen unseren Schutz, aber auch der Mensch als Schöpfung verdient nicht weniger.“ Die Kirche müsse den Menschen „vor der Zerstörung seiner selbst bewahren“, und diese Zerstörung, daran ließ Benedikt keinen Zweifel, gehe von der Zerstörung der klassischen Ehe aus. Um diese zu retten, forderte er eine „Ökologie des Menschen“: „Es ist nicht überholte Metaphysik, wenn die Kirche von der Natur des Menschen als Mann und Frau redet und das Achten dieser Schöpfungsordnung einfordert.“ Benedikt weiter: „Nicht der Mensch entscheidet, nur Gott entscheidet, wer Mann und wer Frau ist.“ Die Menschheit müsse auf „die Stimme der Schöpfung“ hören, um die vorgegebenen Rollen von Mann und Frau zu verstehen. Alles andere komme „einer Selbstzerstörung des Menschen und der Zerstörung von Gottes Werk selbst“ gleich. Dass Homosexuelle Grund für alles mögliche Übel sind, war bekannt. Dass sie aber so etwas wie der Grund allen Übels, dass mit ihnen das Schicksal der Menschheit verbunden ist, das war in dieser Zuspitzung neu. Neu war auch, dass durch die Einführung des Ökologie-Begriffes die Abwehr der Homosexualität nun keine rein moralischreligiöse Kategorie mehr war, sondern vor allem eine universal-politische.“

    Benedikt war also kein harmloser religiöser Spinner, der der einfach nur dummes Zeug über Homosexuelle in die Welt setzte, was man nicht weiter ernst nehmen musste. Er machte mit seinem Die-Homos-sind-das-Übel-der-Welt-Wahn bitterböse Politik.

    In diesem Blog habe ich im Rahmen meiner Protest-Aktion „Homophobie Kills“ zum Papst Besuch im September 2011 die damalige Situation unter Benedikt beschrieben:

    In vielen Ländern der Erde wird Homosexualität streng bestraft, oft mit dem Tod. Die katholische Kirche unterstützt diese Länder darin, indem sie deren Recht verteidigt, Homosexualität zu bekämpfen: Mit dem Argument, Staaten müssten das Recht haben, „gewisse sexuelle Handlungen“ zu regulieren und gewisse „sexuelle Verhaltensweisen“ per Gesetz zu verbieten. Der Vatikan kämpft gegen die Erklärung „Gewaltakte und Menschenrechtsverletzungen wegen der sexuellen Orientierung oder Geschlechtsidentität verhindern“ im UN-Menschenrechtsrat. Er stellt sich somit klar gegen alle EU-Länder und auf die Seite aller Homosexuellen-tötender Diktaturen.

    Wie wichtig ihm die Sache war, zeigt, dass er sie in den Fokus seines wohl wichtigsten Auftritt in seinem Heimatland Deutschland rückte. In seiner Rede 2011vor dem Bundestag sprach er das Thema Homosexualität zwar nicht direkt an. Doch er wiederholte genau die These aus seiner Heiligabendrede von drei Jahren zuvor, mit der er die Selbstzerstörung der Welt eben nicht hauptsächlich durch die Zerstörung der natürlichen Lebensgrundlagen anprangerte, sondern durch die sich auflösenden Rollen von Mann und Frau.

    „Die Bedeutung der Ökologie ist inzwischen unbestritten. Wir müssen auf die Sprache der Natur hören und entsprechend antworten. Ich möchte aber nachdrücklich einen Punkt noch ansprechen, der nach wie vor weitgehend ausgeklammert wird: Es gibt auch eine Ökologie des Menschen.“

    Im Bundestag gab es davon von fast allen Abgeordneten aus fast allen Fraktion stehenden Applaus und in den meisten Medien begeisterte Kommentare, weil er wohl irgendwas mit „öko“ gesagt hatte.

    Dass der Papst, der sich damals gerade in im UN-Menschenrechtsrat für die Akzeptanz staatlicher Homoverfolgung einsetzte, auch seine Bundestagsrede nutze, um diese mit seinem Gerede von der „Ökologie des Menschen“ zu rechtfertigen, hätte jeder wissen können, der es wollte. Wenn er den Papst einfach nur ernst genommen hätte, ihm zugehört hätte, was er schon seit Jahre vorher unmissverständlich formulierte.

    Doch Kritik an Benedikt wurde und wird immer noch viel zu oft als kleinlich abgetan. Homophobie war und ist im Wir-sind-Papst-Land immer noch so eine Art Kavaliersdelikt.

    Muss man nicht so ernst nehmen. Doch. Muss man.

    Staatliche Homophobie tötet. Nicht nur durch Hinrichtungen, sondern auch durch die direkten und indirekten Folgen von Verfolgungspolitik. Dass eine solche Politik möglich ist, dafür hat sich Benedikt mit seiner ganzen Kraft eingesetzt.

    Der Tod von Benedikt ist ein guter Zeitpunkt, seiner Opfer zu gedenken.

    #religion #catholicisme #christianisme

  • Les crimes de Benoît XVI Jean-François Lisée - https://jflisee.org/category/devoir-de-memoire

    La chose se passait au Cameroun, pays pour moitié catholique, en 2009. Il s’agissait de la première visite du pape Benoît XVI en Afrique, continent où, depuis alors 10 ans, le VIH-sida était la première cause de décès. L’Organisation mondiale de la santé, les ONG, plusieurs gouvernements et l’archevêque sud-africain anglican Desmond Tutu redoublaient d’efforts pour prévenir la contagion grâce au programme AFC (abstinence, fidélité, condom). Oui, mais qu’en pensent Dieu et son représentant sur terre ? pouvaient alors se demander les quelque 160 millions d’Africains catholiques.


    Historiquement, le Vatican a toujours été opposé à la contraception — et au condom —, prônant seulement les deux premiers éléments du triptyque : abstinence et fidélité. Mais alors que le nombre de morts en Afrique avait franchi les 30 millions https://www.everycrsreport.com/reports/RL33584.html et que l’épidémie se propageait aux femmes (61 % des personnes infectées) et aux enfants (90 % de tous les enfants infectés au monde étaient africains), fallait-il se montrer plus flexible ? Ou du moins rester muet sur le condom pour ne pas nuire aux efforts ?

    Devant cette énorme responsabilité, Benoît XVI allait surprendre. Désagréablement. « On ne peut résoudre ce fléau par la distribution des préservatifs : au contraire, ils augmentent le problème », a-t-il dit. Le pape allait gauchement tenter de rectifier le tir l’année suivante en affirmant que le condom pouvait être utilisé dans des cas « exceptionnels » — chez les prostitués mâles, par exemple, pour lesquels ce serait « un premier pas vers la moralisation ». La question n’était pas là.

    On ne peut évidemment quantifier le nombre de vies qui auraient pu être sauvées si le pape s’était rangé du côté de la santé publique plutôt que du côté de la version la plus rigide du dogme. Une seule chose est certaine : par sa faute, davantage de personnes furent infectées, malades, mortes prématurément, y compris des femmes et des enfants.

    L’inflexibilité de Benoît XVI dans des situations où la tolérance et le pardon auraient dû prévaloir s’était peu avant illustrée au sujet de l’avortement.

    Au Brésil, pays à 61 % catholique, une enfant de neuf ans plusieurs fois violée par son beau-père avait eu recours à l’avortement. L’archevêque local, ultraconservateur, réagit en excommuniant les médecins ayant pratiqué l’interruption de grossesse ainsi que la mère de l’enfant, qui avait approuvé l’intervention. Le tollé fut général, mais le Vatican approuva les excommunications au nom du « droit à la vie ». Ici encore, on peine à mesurer l’impact de cette insensibilité sur la vie de jeunes catholiques latino-américaines victimes d’agressions, mais sommées par leur Église de mener leur grossesse à terme, même dans les pires conditions.


    Depuis le décès de Benoît XVI, on entend des voix charitables estimer qu’il a entamé la marche de l’Église vers la reconnaissance de sa responsabilité dans les agressions sexuelles extrêmement nombreuses perpétrées par des membres du clergé. Il est vrai qu’il fut le premier, en 2008, à se dire « profondément désolé » pour les souffrances que les victimes ont endurées. Mais le critère d’appréciation qui devrait s’appliquer ici n’est pas de savoir s’il a su commencer à gérer, en 2008, une crise devenue aiguë. Il faut plutôt se demander s’il a tout fait ce qui était en sa responsabilité pour limiter le nombre de victimes dès qu’il en a été mis au courant et dès qu’il a été en situation de pouvoir au sein de l’Église.

    La réponse est un assourdissant non. Évêque de Munich de 1977 à 1982, il a, selon un rapport indépendant https://www.ledevoir.com/depeches/662226/agressions-sexuelles-en-allemagne-l-ancien-pape-benoit-xvi-est-eclabousse , couvert les actions de quatre agresseurs punis par la justice allemande, mais maintenus dans leurs fonctions pastorales par le futur pape, qui ne les a aucunement sanctionnés. Il a ainsi personnellement envoyé aux autres agresseurs un grave signal d’impunité et ignoré cette injonction de Jésus : « Si quelqu’un fait tomber dans le péché l’un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux qu’on lui attache une grosse pierre au cou et qu’on le jette au fond de la mer » (Matthieu 18.6).

    Il est devenu ensuite l’un des personnages les plus puissants au Vatican, officiant pendant 23 ans à titre de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et centralisant à son bureau, à compter de 2001, les dossiers d’agression sexuelle.

    Il ne fait rétrospectivement aucun doute qu’il fut longtemps à ce poste l’un des principaux rouages de la plus grande opération de camouflage de crimes sexuels de l’ère moderne. Cette action se déployait, on le sait, par le refus de dénoncer aux forces policières les agresseurs — 4 % des membres du clergé catholique, estime-t-on —, par la pratique de muter les agresseurs d’une paroisse à une autre sans évidemment en informer les fidèles. Pendant des décennies, particulièrement celles où Joseph Ratzinger fut aux affaires, la réponse du Vatican fut de nier, de minimiser, de camoufler.

    Devant l’ampleur grandissante du scandale et talonné par l’ONU, Ratzinger se mit à sévir tardivement, au tournant de 2010, expulsant près de 400 prêtres en deux ans. Même pape, il a continué à minimiser la responsabilité du Vatican, blâmant plutôt les Églises nationales, voire les effets du concile Vatican II, plutôt que la complicité de toute la hiérarchie. Sa gestion de la crise n’a pas satisfait les enquêteurs de l’ONU, qui ont conclu en 2019 que, notamment sous sa gouverne, se déroulait au Vatican une « action apparemment systémique de camouflage (cover-up) et d’obstruction à la mise en responsabilité des abuseurs ».

    Il est encore impossible de calculer le nombre de victimes contemporaines, mais un récent rapport officiel faisait état de 330 000 victimes en France seulement. Ratzinger, devenu Benoît XVI, n’est évidemment pas seul en cause, loin de là. Un groupe de survivants avait réclamé en 2013 à la Cour pénale internationale (CPI) d’intenter contre lui et d’autres responsables catholiques un procès de crime contre l’humanité pour avoir « toléré et permis la dissimulation systématique et généralisée des viols et des crimes sexuels commis contre des enfants dans le monde ». La CPI a décliné la demande. C’est dommage. On aurait pu ainsi aller au fond des choses. En avoir le coeur net.

    Mais puisque le moment est venu de faire le bilan de son action à lui, comment ne pas conclure que non seulement un saint homme, mais simplement un homme bon — ou, comme le dit notre droit civil, « un bon père de famille » —, informé que se déroulaient sous sa responsabilité d’innommables crimes visant des dizaines de milliers d’enfants — voire un seul —, aurait remué ciel et terre, dès le matin de son premier jour à l’ouvrage, pour que cela cesse ? Pas lui. Il s’est plutôt réfugié, selon les mots de Matthias Katsch, représentant des survivants allemands des sévices, derrière un « édifice de mensonges ».

    Jean François Lisee
    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/777008/chronique-les-crimes-de-benoit-xvi

     #benoît_xvi #pape #histoire #sida #VIH #épidémie #contraception #préservatif #pédophilie #viol #culture_du_viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #pornographie #impunité #violophilie #pedocriminalité

  • Climat : les huit dernières années en passe de devenir les plus chaudes jamais enregistrées | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2022/11/1129542

    Déjà trop tard

    « Plus le réchauffement est important, plus les impacts sont graves. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone sont si élevées que le seuil de 1,5 °C fixé dans l’Accord de Paris est à peine à notre portée », a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

    « Il est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte va se poursuivre pendant des centaines, voire des milliers d’années, avec de lourdes conséquences pour la sécurité hydrique. Le niveau de la mer s’élève à un rythme qui a doublé en 30 ans. Bien que nous mesurions encore cette élévation en millimètres par an, elle représente un demi-mètre à un mètre par siècle, ce qui constitue une menace majeure et durable pour les pays de faible altitude et les millions de personnes vivant sur les côtes », a-t-il poursuivi.

    « Trop souvent, ce sont ceux qui contribuent le moins au changement climatique qui en souffrent le plus, comme nous l’avons vu avec les terribles inondations au Pakistan et la sécheresse meurtrière qui sévit depuis longtemps dans la corne de l’Afrique. Toutefois, cette année, même les sociétés bien préparées ont été ravagées par les extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les sécheresses prolongées dont ont pâti une grande partie de l’Europe et le sud de la Chine », a indiqué M. Taalas. « Du fait de l’intensification des conditions météorologiques extrêmes, il est plus important que jamais de veiller à ce que chaque habitant de notre planète ait accès à des alertes précoces susceptibles de sauver des vies ».

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/985598

    #climat #catastrophes_climatiques #administration_du_désastre

  • À Paris, les associations bataillent pour ouvrir le centre d’accueil « Ukraine » à tous les exilés | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231222/paris-les-associations-bataillent-pour-ouvrir-le-centre-d-accueil-ukraine-

    « Les inégalités ne concernent pas que l’hébergement, pointe un autre travailleur du centre, qui compte une centaine de places disponibles chaque soir en moyenne. Il y a aussi la question de l’accessibilité au droit de manière générale, puisque pour les Ukrainiens, tout est à disposition à leur arrivée ici. » Les réfugié·es d’Ukraine obtiendraient, poursuit-il, leur couverture maladie et autres droits « en deux semaines ».

    « On observe une politique de “fast-pass” quand on nous a toujours dit qu’il était impossible de donner un titre de séjour et d’ouvrir les droits à la Sécurité sociale pour tout le monde. »

    L’employé dénonce également des températures très basses sous le chapiteau réservé aux Ukrainiens, qui auraient déjà conduit à réorienter des personnes vers d’autres structures d’hébergement. « On s’échine à chauffer un centre qui est très mal isolé. C’est évidemment mieux que la rue mais certaines nuits, ça reste compliqué à cause du froid. Sans compter les dépenses d’énergie inutiles dans le contexte que l’on connaît. »

    Selon nos informations, du « gaspillage alimentaire » aurait aussi été observé, notamment le week-end, lorsque le centre est géré par l’association Coallia. En semaine, les surplus de nourriture seraient « redistribués » à des associations parisiennes pour éviter de « jeter », ont confirmé plusieurs sources. « De manière générale, tout gâchis alimentaire est dommageable. Ça l’est encore plus quand la structure accueillante est à moitié pleine », déplore l’une d’elles.

  • La #catastrophe #écologique couvait déjà il y a 50 ans

    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-catastrophe-ecologique-couvait-deja-il-y-a-50-ans_168334

    En 2022, deux limites planétaires ont été dépassées. Au total, six de ces seuils fatidiques qui déterminent l’habitabilité de la Terre sont désormais dans le rouge. Une surprise ? Pas vraiment. Car il y a cinquante ans, un rapport scientifique démontrait déjà que poursuivre une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies provoquerait une déstabilisation des équilibres planétaires, faisant courir de graves risques à l’humanité.

    Publié en 1972, traduit en 36 langues et vendu à plus de dix millions d’exemplaires, l’ouvrage intitulé « Les Limites à la #croissance » provoqua une onde de choc au sein de la communauté internationale. Il fut rédigé par quatre chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT, États-Unis) - Dennis et Donella Meadows, Jorgen Randers et William Behrens - spécialistes de la dynamique des systèmes, une technique de modélisation mathématique qui permet d’analyser des problèmes complexes.

    Le rapport présente les travaux de recherche réalisés sous la direction de Dennis #Meadows par 17 scientifiques de six pays (États-Unis, Norvège, Allemagne, Inde, Iran et Turquie). Il fut commandé par le Club de Rome, un groupe de réflexion rassemblant des hommes d’affaires, des scientifiques et des économistes, dans un contexte où naissent les premières ONG environnementales comme Greenpeace et le WWF, et où l’opinion publique s’inquiète des dégradations écologiques en cours.
    Une conclusion sans appel

    Pendant deux ans, l’équipe Meadows met au point un modèle mathématique permettant de prévoir l’évolution de plusieurs grandes variables : la démographie, l’activité industrielle, la production agricole, la pollution, les ressources naturelles… La conclusion est sans appel : même en misant sur des progrès technologiques ambitieux, la poursuite de la croissance aboutit inévitablement à un #effondrement du système d’ici à la fin du siècle. Autrement dit, une diminution brutale des ressources disponibles, s’accompagnant d’une dégradation des conditions de vie et d’une chute de la population mondiale.

    Selon les scénarios, cet effondrement est causé soit par une #pénurie de #ressources non #renouvelables comme le pétrole, dont le coût d’extraction devient trop important ; soit par l’érosion des terres agricoles et un niveau de #pollution si élevé qu’il affecte gravement la production alimentaire. Parmi la dizaine de scénarios étudiés, un seul permettait d’éviter le crash : celui d’une stabilisation de la démographie et d’un arrêt de la croissance économique.

    « La plupart des économistes ont jeté ce rapport à la poubelle, raconte l’économiste Gaël Giraud. En effet, l’écrasante majorité d’entre eux ne prend pas en compte, ou très peu, la question des ressources naturelles. Or, le rapport Meadows nous rappelle que le monde réel existe et que si nous ne nous en occupons pas, le retour de bâton sera sévère. » Après de nouvelles éditions publiées en 1992 et en 2004, des études ont confirmé que jusqu’ici, les prévisions du rapport se sont révélées justes (lire l’encadré ci-dessous). « Il est compliqué d’imaginer qu’on puisse pérenniser la croissance économique pendant des décennies et résoudre en même temps les problèmes environnementaux. Car 2 % de croissance par an pendant un siècle revient par exemple à multiplier par six ou sept notre production et notre consommation », explique Aurélien Boutaud, chercheur CNRS associé au laboratoire Environnement, ville, société, à Lyon, et coauteur du livre « Les Limites planétaires » (éd. La Découverte).

    Un scénario d’effondrement qui se confirme.

    Jusqu’ici, les prévisions du rapport Meadows se sont révélées justes. Elles ont été confirmées par plusieurs chercheurs, dont l’Australien Graham Turner en 2012 (tendance observée ci-dessous). L’évolution des différentes variables (nourriture, pollution, production industrielle…) correspond au scénario menant à un effondrement du système.

    À la suite des travaux de l’équipe Meadows, les scientifiques ont tenté de mieux évaluer l’impact de l’humanité sur la planète. Élaborée dans les années 1990, l’empreinte écologique mesure la quantité de surface terrestre nécessaire pour produire les biens et services que nous consommons et absorber les déchets que nous produisons. Elle permet de calculer le jour du dépassement, à partir duquel nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres, cultivé plus de terre que ce que la nature peut nous procurer en une année - et émis plus de gaz à effet de serre que nos océans et nos forêts ne peuvent en absorber.

    En 2022, le jour du dépassement a eu lieu le 28 juillet. « Nous sommes face à un fort déficit écologique qui ne peut pas durer », s’alarme Aurélien Boutaud. Pour compléter le tableau, une équipe de recherche du Stockholm Resilience Centre, en Suède, a défini neuf limites planétaires. Parmi elles, le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, mais aussi d’autres moins connues comme les cycles de l’azote et du phosphore, ou l’acidification des océans (lire l’encadré ci-dessous).

    Six limites planétaires dans le rouge

    Les scientifiques ont identifié neuf limites planétaires qui correspondent aux processus naturels conditionnant la vie sur Terre. Pour chacune d’entre elles, est déterminé un seuil au-delà duquel existe un risque de modification et d’emballement. Deux de ces seuils biophysiques ont été dépassés en 2022 : le cycle de l’eau douce, avec un déficit de l’eau verte contenue dans les sols et la biosphère, principalement dû au changement climatique et à la déforestation ; et l’introduction d’entités nouvelles (pollution chimique) qui reflète en particulier une surabondance des déchets plastiques dans l’ensemble des milieux terrestres. La prochaine sur la liste pourrait être l’acidification des océans, une modification chimique due au surplus de CO2 dans l’air qui affecte notamment le plancton, base de toute la chaîne alimentaire marine.

    Empreinte écologique et limites planétaires offrent une vision globale de notre impact sur la planète. Une nécessité lorsqu’on sait que les différents paramètres sont étroitement liés. Si bien qu’une solution ne prenant pas en compte l’ensemble de ces facteurs pourrait, au contraire, aggraver la situation.

    L’utilisation massive d’agrocarburants pour réduire les émissions de CO2 de nos voitures et de nos avions aurait par exemple un impact majeur sur la déforestation. « Il ne s’agit pas d’avoir sans arrêt recours à des solutions de substitution. Il faut juste consommer moins d’emballages, d’énergie, de produits alimentaires transformés, etc. », explique Sandra Lavorel, écologue, membre de l’Académie des sciences, et coauteure du rapport de l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques).
    Énergies fossiles et agriculture intensive pointées du doigt

    Le pas à franchir est considérable : diviser par deux notre empreinte écologique au niveau mondial, et par trois en France. « Dire qu’on arrivera à résoudre le problème par des réponses purement technologiques paraît problématique », explique Aurélien Boutaud. Le chercheur souligne l’importance de l’effet rebond : lorsqu’une nouvelle technologie permet de réduire notre impact, cette réduction est compensée par l’augmentation de la consommation. « Il faut avant tout convoquer la sobriété. La meilleure énergie, c’est celle qu’on n’utilise pas, la meilleure ressource est celle qu’on n’a pas eu besoin d’extraire », confirme Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de « L’Âge des low tech » (éd. du Seuil).

    Deux secteurs en particulier pèsent très lourd dans notre empreinte écologique : les énergies fossiles, fortement émettrices de CO2, mais aussi l’agriculture. « Notre agriculture intensive produit beaucoup, mais détruit aussi beaucoup », souligne l’agronome Marc Dufumier, évoquant le labour qui dégrade l’humus des sols, l’impact des pesticides et des engrais sur la biodiversité et la pollution des eaux. Sans compter qu’à eux seuls, l’agriculture et l’élevage pèsent 30 % des émissions de gaz à effet de serre.

    Selon une étude de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), réduire notre consommation de viande et passer à l’agroécologie permettrait de diminuer fortement notre empreinte écologique tout en nourrissant 10 milliards de personnes en 2050. "Vous pouvez réduire de moitié votre impact individuel, mais le reste ne peut être baissé que de manière collective ", insiste Aurélien Boutaud. Un changement des modes de consommation est donc nécessaire, mais pas suffisant.

    « Nous n’avons aucune chance de résoudre le problème en gardant le modèle économique et sociétal actuel, confirme Sandra Lavorel. La question n’est pas de savoir s’il faut changer de modèle, mais de déterminer ensemble comment y parvenir. Plus nous attendons, plus les changements seront difficiles. »

  • „Letzte Generation“ sägt Weihnachtsbaum am Brandenburger Tor ab
    https://www.berliner-zeitung.de/news/letzte-generation-saegt-weihnachtsbaum-am-brandenburger-tor-ab-li.2

    Ils ont mutilé le sapin officell de Berlin ! Le gouvernement réagira-t-il enfin en faisant arrêter le rechauffement du climat ? Les berlinois revendiquent le droit aux fêtes sous la neige

    21.12.2022 von Sophie Barkey - Die Klimaaktivisten sorgen am Mittwoch erneut für Aufmerksamkeit. Mit einer Hebebühne und einer Handsäge machten sie sich an der Tanne auf dem Pariser Platz zu schaffen.

    Bei einer Protestaktion der „Letzten Generation“ ist am Mittwoch die Spitze des Weihnachtsbaumes am Brandenburger Tor abgesägt worden. Mithilfe einer eigenen Hebebühne erreichten zwei Frauen den Wipfel der 15 Meter hohen Nordmanntanne, welche zentral auf dem Pariser Platz aufgestellt ist. Mit einer Handsäge trennten sie nach eigenen Angaben die oberen zwei Meter vom Rest des Baums. Auf einem an der Hebebühne angebrachten Transparent heißt es: „Das ist nur die Spitze des Weihnachtsbaums.“

    Razzia bei der Letzten Generation: „Die Polizei hat meine Tagebücher durchwühlt“

    „Letzte Generation“: Blockaden im Berliner Berufsverkehr am Dienstagmorgen

    „Wir sehen in Deutschland bisher nur die Spitze der darunter liegenden Katastrophe“, erklärt die Aktivistin Lilli Gomez mit der abgesägten Spitze des Weihnachtsbaumes in der Hand. „Während ganz Deutschland die Woche damit verbringt, die besten Geschenke aus den größten Läden zu besorgen, fragen sich andere, woher sie ihr Wasser zum Trinken bekommen, nachdem Dürren und Fluten ihre Ernte vernichtet haben. Der Klimakollaps in Deutschland steht vor der Tür und die Bundesregierung macht keinerlei Anstalten uns zu schützen“, so Gomez.

    Eine Sprecherin der Berliner Polizei sagte auf Anfrage der Nachrichtenagentur AFP, dass drei Aktivisten in Gewahrsam genommen worden seien. Gegen sie werde nun unter anderem wegen Sachbeschädigung ermittelt.

    Der Weihnachtsbaum vor dem Brandenburger Tor am Vorabend.

    Der Weihnachtsbaum vor dem Brandenburger Tor am Vorabend.BLZ
    „Letzte Generation“ sorgt seit Monaten für Kritik und Aufmerksamkeit

    Aktivistinnen und Aktivisten der „Letzten Generation“ sorgen mit ihren Protestformen für viel Aufmerksamkeit und Kritik. Sie blockierten in der Vergangenheit den Autoverkehr, indem sie sich auf Straßen festklebten, bewarfen Kunstwerke in Museen mit Lebensmitteln und drangen auf Flughafengelände ein. In der vergangenen Woche hatte es bei Mitgliedern der Gruppe Hausdurchsuchungen gegeben, weil die Justiz bei Aktionen gegen die Raffinerie in Schwedt strafbare Handlungen vermutet. (mit dpa)

    #catastrophe_climatique #Berlin #wtf

  • An Obituary for Our World And I’m Not Kidding !
    https://tomdispatch.com/an-obituary-for-our-world

    Selon le blogeur Tom Engelhard de TomDispatch nous vivon tous sur le Titanic y compris toute la faune connue et inconnue de la planète. Il y identifie plusieurs équipes qui oevrent pour l’accélération du naufrage. Proverbe barbare : Lieber ein Ende mit Schrecken als ein Schrecken ohne Ende.

    1.11.2022 BY TOM ENGELHARDT - Oddly enough, I’ve read obituaries with fascination from the time I was quite young. And yet, in all these years, I’ve never really reflected on that fact. I don’t know whether it was out of some indirect fascination with death and the end of it all or curiosity about the wholeness (or half-ness or brokenness) of an individual life in full. But here’s the odd thing: in all that time — put it down to the charm of youth or, later, perhaps a lingering sense of youthfulness or, at least, agelessness — I never really thought about my own obituary. Like so many of us when younger, I simply couldn’t imagine my own death. Against all reason, it seemed strangely inconceivable.

    Now, at 78, I find that obituaries are again on my mind — and not just because people I knew are being featured in them all too often these days or for that other all-too-obvious reason, which I hardly need to spell out here. As a matter of fact, if you put my last name or yours into a search engine, you may be surprised at how many obituaries come up. It turns out, in fact, that Engelhardts have been dying for centuries now.

    After all, the one obituary you can’t really have is your own; at least, not unless you decide to write it yourself or you’re so well known that a newspaper obit writer interviews you as one of the “pre-dead” while you’re still kicking. Of course, for the best known among us, such pieces, as at the New York Times, are prepared and written well in advance because the one thing we do know, whether we think about it or not, accept it or not, is that we all will indeed die.

    Nuclear Winter or a Climate-Change-Induced Nuclear Summer?

    Let’s not be shy. If there’s one word that comes to mind (mine anyway) at the moment, it’s madness. And no, believe it or not, I’m not even thinking about Donald Trump or the crazed crew of election deniers, QAnon conspiracy believers, and white nationalists who have become the essence of the Republican Party and may sweep to victory, at least in the House of Representatives, only days from now. And no, neither am I thinking about the Trumpist-leaning Supreme Court that might single-handedly (or perhaps hand in hand with all too many voters on November 8th) send us even further down the road to autocracy or at least to an eternally Republican-controlled mania-ocracy.

    From the time we left our Neanderthal cousins in the dust, the story of humanity is tens of thousands of years old; and our history — you know, since we first began herding other creatures, raising crops, and arming ourselves to the teeth — is thousands of years old. In all those eons, we discovered so many things, both uplifting and down-thrusting. But perhaps, looking back (if, given our present circumstances, anyone’s even bothering), the most remarkable thing may be that we discovered — once quite purposely and once without at first even noticing that we’d done so — two different ways to do ourselves in. And, believe me, I’m using that word advisedly, given the Elizabethan moment that passed only recently, leaving so many of us watching a “news” spectacle that was her obituary and nothing else but that for what seemed like ever and a day. Now, of course, the former British queen is gone not just from our world but from that news cycle, too. Not a trace of her remains. Nothing, it seems, lasts long these days, Donald Trump aside. And if things continue to go ever wronger on this planet of ours — and I wouldn’t Truss (joke, joke) that they won’t — it’s possible that she could indeed prove to be the last queen.

    As I’m sure you already know, those two discoveries I’m thinking about are nuclear weapons and climate change. Each of them should be on all our minds right now for reasons almost too obvious to enumerate. Our own president recently chatted privately with Democratic Party donors about the possibility that we might indeed face “Armageddon” (his word, not mine) for the first time since the Cuban missile crisis of 1962. That would be thanks to Vladimir Putin’s invasion of Ukraine and the Russian president’s threat (“this is not a bluff“) to use nuclear weapons for, as he himself pointed out, the first time since the United States ended World War II by obliterating the cities of Hiroshima and Nagasaki.

    In a sense, however, whether Putin ever uses those “tactical” nuclear weapons or not, he has, in his own uniquely deplorable fashion, already nuked this planet. His decision to invade Ukraine and, after an eight-month disaster (including the especially dangerous occupation of a Ukrainian nuclear power plant), only increase the level of destruction, while evidently looking for no off-ramp whatsoever, has sent energy politics in the worst possible direction. Some desperate European countries have already turned back to coal power; militaries are burning ever more fossil fuels; gas prices have been soaring globally; and what modest attention was focused on the broiling of this planet and the very idea of the major powers cooperating to do anything about it now seems like a fantasy from some past universe.

    It evidently doesn’t matter that a combination of fearsome monsoons and growing glacial melt flooded one-third of Pakistan in an unparalleled fashion; that record heat and drought was last summer’s reality across much of the northern hemisphere; that Hurricane Ian only recently leveled parts of Florida in what should have been, but given where we’re heading, won’t be a once-in-500-year fashion; that a mainstream website like Politico can now refer to our country as “the United States of Megadrought“; or that rivers from the Yangtze to the Mississippi are drying up in a historic manner. Worse yet, that’s just to start down a far longer list of climate horrors. And I almost forgot to mention that the giant fossil-fuel companies continue to live on another planet from the rest of us. Call it profit heaven.

    Returning to the subject of obituaries, you could, of course, have written a group one for the approximately one billion sea creatures that died last summer, thanks to a record heat wave on Canada’s Pacific coast, or another based on the recent report that, since 1970, the population of fresh-water species on this planet has fallen by a startling 83%. In fact, if you’re in an obituary-writing mood and thinking of the pre-dead, don’t forget the emperor penguin. According to the U.S. Fish and Wildlife Service, that classic creature is threatened with extinction by the end of this century thanks to the increasing loss of the sea ice it needs to exist on a fast-warming planet.

    So, give the Vlad full credit. His invasion of Ukraine refocused the attention of the world on that other way we’ve come up with to do ourselves in, those nuclear weapons. In short, he’s helped take our minds off climate change at the worst possible moment (so far), even as his war only increases the level of greenhouse gases heading into the atmosphere. Well done, Mr. President!

    I’m sure you won’t be surprised to learn then that, according to a recent United Nations report, of the 193 nations which, in 2021, agreed to step up their efforts to fight climate change, only 26 have followed through so far (and even some of those in an anything but impressive fashion). In other words, our future — should we ever get there — will be blistering. The Earth is now on track to warm not by the 1.5 degrees Celsius the 2015 Paris climate accord made its ultimate temperature, but a potentially broiling 2.1 to 2.9 degrees Celsius by century’s end.

    Even before the Ukraine war began, the powers that be were paying all too little attention to how we could do ourselves (and so many other species) in by overheating the planet. Worse yet, the major powers of the old Cold War were already “modernizing” their nuclear arsenals — in the case of the United States, to the tune of more than a trillion dollars over the coming decades. That will include a mere $100 billion to create a “next generation” intercontinental ballistic missile dubbed the LGM-35A Sentinel, undoubtedly because it’s meant to stand guard over hell on earth. Meanwhile, the rising power on the planet, China, is rushing to catch up. And now, with a war underway in Europe, “dirty bombs” and far worse are seemingly back on the playing fields of history.

    Here, I suspect, is the strangest thing of all. We now know that we’re quite capable of doing something humanity once left to the gods — creating a genuinely apocalyptic future on this planet. With our weaponry, we already have the ability to induce a “nuclear winter” (in which up to five billion of us could starve to death) or, with greenhouse gases, to fry this planet in a long term way via, to coin a new phrase, a climate-change-induced nuclear summer.

    And that — don’t you think? — should already have been game-changing information.

    And yet, despite the Greta Thunbergs of this world when it comes to climate change, these days there are no significant equivalents to her or, say, 350.org or the Sunrise Movement when it comes to nukes. Worse yet, despite the growing green movement, the fact that we’re already in the process of making Earth an increasingly unlivable place seems not to have fazed so many of those in a position to run things, whether nationally or corporately. And that should stun us all.

    An Ultimate Obit?

    Give humanity credit. When it comes to our urge to destroy, we seem to see no limits, not even those of our own existence. I mean, if you really had the desire to write a communal obituary for us, one logical place to start might indeed be with the invasion of Ukraine at a time when the planet was already beginning to broil. Honestly, doesn’t it make you want to start writing obituaries not just for our individual selves, but for all of the pre-dead on a planet where the very idea of mass killings could, in our future, gain a new meaning?

    And in that context, if you want to measure the madness of the moment, just imagine this: It’s quite possible that a political party largely taken over by that supreme narcissist, Donald Trump, the Me-Man of history, could win one or both houses of Congress in this country’s coming midterm elections and even the presidency again in 2024. Given that the U.S. is one of the planet’s two leading greenhouse gas emitters, that would, of course, help ensure a fossil-fuelized future hell. The Donald — like his authoritarian cohorts elsewhere — could be the ultimate god when it comes to our future destruction, not to speak of the future of so many other beings on this planet. Think of him and his crew as potentially the all-too-literal ultimate in (un)civilization.

    After all these thousands of years — a long, long time for us but not for planet Earth — the question is: Should we aging types begin thinking not just about our own obituaries (“He was born on July 20, 1944, in New York City, on a planet engulfed in war….”) but humanity’s? (“Born in a cave with their Neanderthal and Denisovan cousins…”)

    Everything, of course, ends, but it doesn’t have to end this way. Yes, my obituary is a given, but humanity’s should be so much less so. Whether that proves true or not is up to us. When it comes to all of this, the question is: Who will have the last word?

    #catastriphe_climatique #guerre #extractivisme #guerre #disparition_des_espèces

  • Une folle #Histoire du monde
    https://laviedesidees.fr/Vioulac-Anarcheologie-Fragments-heretiques.html

    À propos de : Jean Vioulac, Anarchéologie. Fragments hérétiques sur la #catastrophe historique, Puf. Pour penser la catastrophe qui vient, Jean Vioulac propose, après d’autres, une fresque historico-philosophique de l’humanité. Il n’est pas sûr cependant que celle-ci débouche sur autre chose qu’un nouveau discours catastrophiste n’ouvrant aucune perspective de solution.

    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221219_vioulac-v4.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/xml/20221219_vioulac-v4.xml

  • „Letzte Generation“ ärgert sich über Rückruf ihres Lieblingsklebers
    https://www.berliner-zeitung.de/news/letzte-generation-aergert-sich-ueber-rueckruf-ihres-lieblingskleber

    Les militants du groupe Dernière Génération sont en manque de colle. Les forces de sécurité ont demandé au producteur de retirer sa colle de la vente au public général. Le groupe fait également objet de fouilles et perquisitions à domicile malgré ses formes de protestation exclusivement non-violentes.

    11.12.2922 von Alexander Schmalz - Die Klimakleber teilten auf Twitter mit, dass ihr „Lieblings-Sekundenkleber“ zurückgerufen wurde. Das sorgt bei den Aktivisten für Verwunderung. 

    Für ihre Straßenblockaden und Aktionen in Museen benutzen sie offenbar einen ganz besonderen Klebstoff. Nun haben die Klimaaktivisten der „Letzen Generation“ mitgeteilt, dass ihr „Lieblings-Sekundenkleber“ zurückgerufen wurde. „Wir sind untröstlich“, schrieben sie auf Twitter. Der Grund war zunächst unklar. „Die Filialleitung konnte uns nicht weiterhelfen“, hieß es weiter. 

    WIR SIND UNTRÖSTLICH!

    Wegen „behördlicher Beanstandung“ wurde unser Lieblings-Sekundenkleber deutschlandweit zurückgerufen. Grund unbekannt. Die Filialleitung konnte uns nicht weiterhelfen, so etwas sei noch nie vorgekommen.

    Hinweise, was das Problem sein könnte, bitte an uns! pic.twitter.com/mwQT5okx4O
    — Letzte Generation (@AufstandLastGen) December 10, 2022

    Carla Hinrichs, Sprecherin der „Letzten Generation“, meinte auf Twitter, dass der Rückruf nach „behördlicher Beanstandung“ erfolgte. Laut der Filialleitung sei das noch nie vorgekommen, erklärte sie auf Twitter. Die Gruppe hofft nun auf Hinweise, um das Ganze aufzuklären. Um welchen Kleber es sich genau handelt, war zunächst unklar. 

    Klimakleber blockieren immer wieder Straßen, indem sie sich mitten auf der Fahrbahn festkleben. Besonders in die Kritik sind sie geraten, nachdem einige von ihnen am Hauptstadt-Flughafen BER den Flugbetrieb lahmgelegt hatten. Sie hatten sich am Donnerstag auf die Rollfelder des Hauptstadtflughafens geklebt.

    #catastrophe_climatique #Allemagne #militantisme

  • First refugees arrive in tiny Catalan villages under repopulation plan

    Orwa Skafe, who fled Syria seven years ago, is among those given jobs and a home in attempt to revive rural areas.

    It’s been a long journey since Orwa Skafe fled the war in Syria seven years ago but thanks to an innovative resettlement scheme he’s found peace in a tiny village 900 metres (3,000ft) up in the Pyrenees. He is one of the first to benefit from a Catalan government programme to relocate refugees in depopulated villages.

    The programme, called Operation 500 because it involves villages with fewer than 500 inhabitants, is being run jointly by the regional employment agency, the equality commission and the Association of Micro-villages.

    The scheme, which runs for one year, provides participants with a home and a salary of €19,434 (£16,700) paid via the local authority, which also organises work for them. The programme is open to refugees, asylum seekers and immigrants who are legal residents.

    So far, 30 families have been accommodated, 24 of them refugees.

    “Up till now the system of dealing with refugees has been very centralised and focused on major cities,” said Oriol López Plana, a facilitator at the Association of Micro-villages, which helps participants integrate, learn the language and become independent.

    “The programme aims to integrate people in villages where there’s a social network and then, if they want to move to the city, they can.

    “There’s a similar system in France. The difference here is we create a social fabric, we run mentoring and communitarian programmes, in both the work and social spheres.”

    Skafe, who comes from the coastal town of Latakia where he worked as an English teacher, left Syria in 2015 and went to Haiti because, he says, it was the only place he could go to legally.

    “It turned out that Haiti is even more dangerous than Syria,” he said, so he made his way to Spain and arrived in Barcelona in January this year. A month later he was granted asylum.

    He now lives in Tírvia, a remote, mountaintop village of 130 souls close to the border with France, although Skafe says in reality the population is more like 50. He’s employed by the local authority doing maintenance and cleaning.

    “I’m very happy here,” he said, freely mixing Spanish and English. “What I want most of all is peace. I like Barcelona but there are too many people. I love nature, which is why I wanted to join this programme.

    “I’m learning Catalan, poc a poc [little by little]. Everyone in the village is Catalan. I’m the only foreigner. I don’t understand much but I’m patient and I’m not afraid to learn new languages.

    “People are very welcoming, everyone talks to me, they offer me help or to do my shopping. That’s the case for 90%. Of course, there are always people who don’t like strangers.”

    He hopes that his wife and child, who are still in Syria, will be able to join him once he obtains a residency permit, but sees no prospect of returning to Syria.

    “I want to stay in the village when the programme ends and I want my family to live here with me. I’m going to work hard to stay here.”

    https://www.theguardian.com/world/2022/dec/11/catalan-villages-refugees-repopulation-plan

    #repeuplement #réfugiés #Espagne #asile #migrations #accueil #rural #Tírvia #montagne #Tirvia #Pyrénées #Catalogne #Operation_500 #plan_repeuplement

    • #Oportunitat500 - Vols optar a una plaça de tècnic?

      Acollida de persones migrades i refugiades per aconseguir el seu l’establiment sostenible i arrelament progressiu. Participa en l’acollida omplint el formulari que trobaràs a la notícia.

      L’objectiu del projecte Oportunitat500 és que els micropobles de Catalunya donin resposta a l’acollida de persones migrades i refugiades per aconseguir el seu l’establiment sostenible i arrelament progressiu. Per assolir aquest objectiu, aquest projecte s’estructura en tres línies estratègiques: participació dels micropobles, participació de les persones migrades, i comunicació.
      La participació dels micropobles és una línia estratègica perquè aquest projecte busca garantir i fomentar la sobirania del territori. Per aconseguir aquest objectiu específic s’han dissenyat una sèrie de processos participatius on els micropobles podran dissenyar i implementar estratègies locals per implementar el projecte.
      Les persones migrades han de prendre la decisió conscient de voler-se desplaçar a un micropoble. S’ha dissenyat un procés d’acompanyament a les persones migrades i refugiades per tal que optin pels micropobles com una opció de vida. Aquest acompanyament passa per tallers de treball de l’imaginari on s’explica què és Catalunya i com són els micropobles d’una manera vivencial, unes visites als municipis, un acompanyament per prendre la decisió conscient de voler-se desplaçar al micropoble, un seguiment en el desplaçament, i un enllaç amb el teixit social del territori.
      Al ser un projecte amb un fort component d’innovació, Oportunitat500 ha creat un pla de comunicació per tenir una veu pròpia que situï els micropobles i el mon rural de Catalunya en una posició de rellevància en l’acollida de persones migrades i refugiades.

      https://www.youtube.com/watch?v=JXlhnPro0n4


      https://www.micropobles.cat/actualitat/5625/oportunitat500---vols-optar-a-una-placa-de-tecnic

      #micro-pobles #Oportunitat_500

    • Programa de suport a la implementació de les PAO en municipis de menys de 500 habitants de Catalunya (SOC – MICROMUNICIPIS)

      El Programa de suport a la implementació de les #Polítiques_Actives_d'Ocupació (#PAO) en municipis de menys de 500 habitants de Catalunya es tracta d’una política de foment de l’ocupació que, mitjançant els projectes de millora de l’ocupabilitat de les persones treballadores en situació d’atur i les persones treballadores, permet adquirir experiència laboral en un entorn real de treball, i que obtinguin la qualificació o les capacitats necessàries, per a la seva inserció laboral.

      Els ajuntaments dels municipis de menys de 500 habitants solen estar agrupats territorialment, singularitat que afavoreix la seva sinergia de treball mancomunat i de treballar en conjunt en programes col·lectius per donar resposta a necessitats i problemàtiques concretes.

      L’objectiu d’aquest Programa és implementar les polítiques actives d’ocupació en municipis de menys de 500 habitants de Catalunya. Aquests municipis per la seva mida i capacitat tècnica i econòmica tenen menys recursos per presentar-se a les convocatòries anuals del SOC en l’àmbit del foment de l’ocupació i el desenvolupament econòmic local.

      Les actuacions subvencionables són les següents:

      - Actuació de contractació laboral.
      - Actuació de formació.
      - Actuació d’acompanyament.

      https://serveiocupacio.gencat.cat/ca/entitats/subvencions-desenvolupament-local/programa-de-suport-a-la-implementacio-de-les-pao-en-municipis