• „Letzte Generation“ ärgert sich über Rückruf ihres Lieblingsklebers
    https://www.berliner-zeitung.de/news/letzte-generation-aergert-sich-ueber-rueckruf-ihres-lieblingskleber

    Les militants du groupe Dernière Génération sont en manque de colle. Les forces de sécurité ont demandé au producteur de retirer sa colle de la vente au public général. Le groupe fait également objet de fouilles et perquisitions à domicile malgré ses formes de protestation exclusivement non-violentes.

    11.12.2922 von Alexander Schmalz - Die Klimakleber teilten auf Twitter mit, dass ihr „Lieblings-Sekundenkleber“ zurückgerufen wurde. Das sorgt bei den Aktivisten für Verwunderung. 

    Für ihre Straßenblockaden und Aktionen in Museen benutzen sie offenbar einen ganz besonderen Klebstoff. Nun haben die Klimaaktivisten der „Letzen Generation“ mitgeteilt, dass ihr „Lieblings-Sekundenkleber“ zurückgerufen wurde. „Wir sind untröstlich“, schrieben sie auf Twitter. Der Grund war zunächst unklar. „Die Filialleitung konnte uns nicht weiterhelfen“, hieß es weiter. 

    WIR SIND UNTRÖSTLICH!

    Wegen „behördlicher Beanstandung“ wurde unser Lieblings-Sekundenkleber deutschlandweit zurückgerufen. Grund unbekannt. Die Filialleitung konnte uns nicht weiterhelfen, so etwas sei noch nie vorgekommen.

    Hinweise, was das Problem sein könnte, bitte an uns! pic.twitter.com/mwQT5okx4O
    — Letzte Generation (@AufstandLastGen) December 10, 2022

    Carla Hinrichs, Sprecherin der „Letzten Generation“, meinte auf Twitter, dass der Rückruf nach „behördlicher Beanstandung“ erfolgte. Laut der Filialleitung sei das noch nie vorgekommen, erklärte sie auf Twitter. Die Gruppe hofft nun auf Hinweise, um das Ganze aufzuklären. Um welchen Kleber es sich genau handelt, war zunächst unklar. 

    Klimakleber blockieren immer wieder Straßen, indem sie sich mitten auf der Fahrbahn festkleben. Besonders in die Kritik sind sie geraten, nachdem einige von ihnen am Hauptstadt-Flughafen BER den Flugbetrieb lahmgelegt hatten. Sie hatten sich am Donnerstag auf die Rollfelder des Hauptstadtflughafens geklebt.

    #catastrophe_climatique #Allemagne #militantisme

  • Rentrer ou pas à #Futaba, près de #Fukushima : le dilemme des anciens habitants

    La dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima accueille de nouveau des habitants sur 10 % de son territoire. La levée de l’#interdiction_de_résidence, présentée comme un pas vers la #reconstruction, ne déclenche pas l’enthousiasme.

    Lorsque Shinichi Kokubun, 72 ans, emménagera dans son logement HLM tout neuf, il pourra apercevoir au loin les ruines de son ancienne maison, qui fut détruite à 80 % par le tremblement de terre de mars 2011. Devant l’ampleur des travaux, il a préféré la laisser pour s’installer dans un trois pièces du projet immobilier flambant neuf actuellement en construction près de la gare de Futaba.

    « Mon ancien voisin, lui, est retourné chez lui. Moi, je vais devoir attendre octobre 2023 pour rentrer mais je peux bien patienter un an de plus », dit en souriant le septuagénaire. Plus de onze ans qu’ils attendent. En mars 2011, les 7 000 habitant·es de Futaba ont fui leur ville, dans la peur et la panique, chassé·es par la menace de la centrale nucléaire de #Fukushima_Daiichi, qui se trouve à trois kilomètres de là. Maisons, affaires, souvenirs, ils ont tout abandonné, contraints de recommencer leur vie ailleurs.

    Mais depuis le 31 août dernier, 10 % du territoire de Futaba a été déclaré habitable par les autorités. Une décision qui entre dans le projet de #revitalisation de la région mis en place après le #tremblement_de_terre. La commune, sur laquelle se trouve en partie la centrale nucléaire endommagée, était la dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à être encore frappée, sur 96 % de son territoire, d’une interdiction totale de résidence. 

    Depuis la réouverture partielle, une vingtaine de personnes se sont réinstallées. Le 1er octobre, le lotissement de #Shinichi_Kokubun, baptisé « Le village de la communauté », a ouvert une première tranche de 25 logements qui a accueilli ses résident·es. D’ici à un an, il comptera 86 habitations, auxquelles s’ajouteront trois bâtiments de vie commune et un service de consultations médicales.

    « Nous voulons passer la barre des 2 000 habitants à Futaba dans les cinq ans », explique Naoya Matsubara, fonctionnaire qui s’attelle au projet de reconstruction de la ville. Un pari qui est loin d’être gagné : selon une enquête réalisée cette année, moins de 11 % des 5 562 ancien·nes résident·es toujours en vie se disent prêt·es à revenir vivre à Futaba. Il faut dire qu’au-delà des logements, il n’y a rien. Pas de commerces, de supermarchés, de médecins ni d’écoles…

    En guise de restauration, une camionnette vient le midi, en semaine, pour proposer quelques plateaux-repas et snacks. La ville vit au rythme des engins de chantier. En plus d’être aux portes de la #zone_interdite, celles et ceux qui viendront vivre ici seront cerné·es d’immeubles et d’habitations toujours en cours de #décontamination et de démolition, qui ponctuent le paysage.

    Fin août, le gouverneur de Fukushima, Masao Uchibori, déclarait que « les étapes du chantier de décontamination à venir, ainsi que le traitement des maisons et des terres de ceux qui ne souhaitent pas rentrer, n’ont pas encore été définis ». 

    Le retour n’est-il pas prématuré ? « Au Japon, lorsqu’il s’agit de construire des bâtiments, ils sont très efficaces, explique Trishit Banerjee, étudiant à l’université du Tohoku, investi dans le tourisme dans la préfecture de Fukushima, en particulier Futaba. Mais l’aspect communautaire n’est pas suffisamment réfléchi. C’était la même chose en 1995, après Kōbe. » 

    Les beaux bâtiments donnent « l’impression que la reconstruction va vite. Mais lorsque l’on creuse, on se rend compte que les besoins des résidents n’ont pas été pris en compte ». À une heure d’ici, dans le quartier de #Nakoso, dans la ville d’#Iwaki, 237 personnes évacuées, parmi lesquelles 131 venaient de Futaba, vivent dans une HLM.

    Shinichi Kokubun y réside depuis quatre ans. Lors d’une réunion de consultation tenue en 2020, les personnes évacuées avaient émis de nombreuses inquiétudes à propos du « village de la communauté », par exemple son manque d’accessibilité.

    « Beaucoup d’anciens résidents sont âgés aujourd’hui. Les allées sont trop étroites dans le nouveau lotissement », se désole Shinichi Kokubun. Il bondit à la sirène de l’ambulance. « Les secours viennent souvent ici. Je vais vérifier si quelqu’un a besoin d’aide », dit en s’éclipsant quelques minutes celui qui prête volontiers main-forte à la communauté.

    L’abnégation de Shinichi Kokubun est désarmante : « Il ne me reste plus beaucoup d’années à vivre : autant me rendre utile. » Dans le nouveau lotissement, il espère simplement pouvoir aider. « Je n’ai pas besoin de grand-chose, confie-t-il. Je suis veuf, mes deux fils sont grands. Mes parents sont décédés. Je n’ai pas de petits-enfants. Je peux vivre n’importe où et je ne pense pas aux risques pour ma vie. » 

    Une population discriminée

    Né à Motomiya, un peu plus au nord de la préfecture, il s’installe à Futaba, à l’époque pour travailler dans la centrale. En 2011, il s’apprêtait à prendre sa retraite quand la catastrophe frappe. Ce jour-là, comme les 165 000 personnes évacuées de la préfecture de Fukushima, il ne l’oubliera jamais. Il était à Tokyo – « c’était la panique ». Il remue alors ciel et terre pour rentrer chez lui et retrouver sa famille.

    Une fois à Futaba, l’ordre d’évacuer tombe : les heures de bouchons sur les routes pour fuir la radioactivité, les nuits en centres d’évacuation. « C’était le chaos, la nuit on ne pouvait pas dormir. » De cette expérience tragique, il veut en tirer un enseignement pour l’avenir : « Je suis sûr que je peux aider à la prévention de catastrophes. »

    Le 11 mars 2011, le tremblement de terre du Tohoku fait près de 20 000 morts, dont 1 614 dans la préfecture de Fukushima, auxquels s’ajoutent 196 personnes disparues. Depuis, la préfecture a déclaré 2 333 décès supplémentaires parmi les personnes évacuées (chiffre de mars 2022), dus aux conséquences de la catastrophe.

    La femme de Shinichi Kokubun, décédée en 2015, en fait partie, confie-t-il sans s’étendre. Problèmes de santé mais aussi suicides sont élevés chez les évacué·es : comme les hibakusha, les survivants de la bombe atomique avant eux, ils ont souffert et souffrent toujours d’une #discrimination sévère.

    On ne veut pas d’eux en ville, on ne veut pas leur dire bonjour. Comme si l’exposition à la #radioactivité était honteuse, voire contagieuse. Dans le nouveau Futaba, « va-t-on devenir une attraction ? », s’inquiète Shinichi Kokubun, qui craint l’étiquette de village de la zone interdite. « À Tchernobyl, on ne peut pas approcher si près. Futaba va attirer du tourisme macabre, je le crains. » 

    Pour Katsuyoshi Kuma, 71 ans, rentrer à Futaba dans les conditions actuelles, c’est hors de question. « Ce n’est pas que l’on ne veut pas rentrer, c’est plutôt que l’on ne peut pas décemment le faire. » Pour cet enfant du pays, l’ensemble est pensé à l’envers : avant d’installer des gens, il faut d’abord réfléchir à leurs conditions de vie. « Comment va-t-on survivre ? Et ceux qui ne veulent pas d’une HLM, où vont-ils aller ? » 

    La maison de Katsuyoshi Kuma se trouve dans la partie de la ville où l’interdiction de résider n’a toujours pas été levée. Sa maison risque de rester inaccessible encore un certain temps, si ce n’est toujours. « La zone qui a été rouverte concentrait autrefois plus de 60 % de la population. Nous, nous vivions dans la montagne. » Futaba, c’était le quotidien d’une « petite ville de campagne ». « Il y avait pas mal d’agriculteurs. » 

    Les habitant·es qui travaillaient la terre « ne veulent plus revenir ». Désabusé, Katsuyoshi Kuma rêve néanmoins de « rentrer un jour pour cultiver des légumes et du riz sur [s]on lopin de terre ». En attendant, il ne retournera pas vivre à Futaba. « Si je ne peux pas retourner dans ma maison, cela ne m’intéresse pas. » 

    Il vit aussi à Nakoso, mais pas dans le quartier des personnes évacuées. Il préfère s’en éloigner un peu mais pas trop : comme autrefois, lorsque du haut de ses montagnes il continuait de garder un œil bienveillant sur sa communauté, sans trop s’y mêler.

    La zone devrait-elle rester condamnée ? La menace de la radioactivité est-elle pleinement levée ? Cette ville dont la centrale assurait autrefois l’emploi d’une grande partie des habitant·es parviendra-t-elle à recréer un bassin économiquement viable ?

    Dans la mairie, une centaine de fonctionnaires travaillent à relancer la machine. Ils comptent aussi sur de nouveaux arrivants, originaires d’autres régions du Japon, qui veulent participer à l’effort de reconstruction. Sur la question de la radioactivité, les autorités locales se veulent rassurantes.

    « Je comprends la peur, avoue Naoya Matsubara. Mais en 2011, les doses de radioactivité étaient très élevées, cela n’a plus rien à voir avec aujourd’hui. » Shinichi Kokubun et Katsuyoshi Kuma ont décidé de faire confiance. Malgré ce qu’ils ont vécu, ils ne sont pas contre le nucléaire. Pour eux, la décontamination est « un chantier qui fonctionne et il n’y a pas de raisons de croire que l’on nous ment ».

    Trishit est plus tourmenté. « C’est une peur que je garde dans un coin de ma tête… Mais que faire ? Abandonner ? Est-ce que l’on devrait empêcher les gens de rentrer chez eux si c’est leur vœu le plus cher ? » Il poursuit : « Il faut garder espoir. » 

    Ce redémarrage à zéro, l’étudiant, débordant d’optimisme, le perçoit aussi comme une « occasion de réfléchir à notre lieu de résidence, de repenser la ville selon les besoins des citoyens, de façon durable ». Si la communauté se reconstruit ainsi, « ce sera une expérience humaine incroyable ».

    Katsuyoshi Kuma boit son café glacé. Il se redresse et sans un mot, il tire sur son tee-shirt, découvrant sa gorge et une large cicatrice. « J’ai été opéré de la thyroïde il y a quatre ans. Tout de suite, j’ai pensé à la centrale. Y a-t-il un lien ? » À l’époque, il contacte Tepco. « Un employé, qui est resté anonyme, m’a dit d’aller au tribunal. » 

    Pourtant, Katsuyoshi Kuma ne fera rien. « C’est compliqué pour moi, ce type de procédure. Je me suis résigné. La cause, je ne la connaîtrai jamais... » Mais il affirme : « Je ne suis pas le seul. D’autres ont vécu la même chose que moi. On ne saura jamais vraiment à quelles doses nous avons été exposés lorsque nous avons évacué. C’est vrai que nous aussi nous sommes des #hibakusha. » Depuis le 11 mars 2011, « nos vies ont été bien sombres ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/041222/rentrer-ou-pas-futaba-pres-de-fukushima-le-dilemme-des-anciens-habitants#a

    #nucléaire #retour #catastrophe_nucléaire #IDPs #déplacés_internes #habitabilité

    –—

    voir aussi ce fil de discussion, qui traite aussi des questions des retours :
    https://seenthis.net/messages/767195

  • Kapitalozän - Zeitschrift Luxemburg
    https://zeitschrift-luxemburg.de/ausgaben/kapitalozaen

    Face à la crise planétaire l’idéologie bourgeoise a pondu le terme #Anthropocène pour nous faire croire que toi et moi sommes responsables pour le dérèglement catastrophique du climat qui menace l’espèce humaine et toute la vie sur terre. C’est simplement faux car ce n’est pas notre existence qui en est la cause. Pour désigner le coupable il faudrait employer le terme #Capitalocène, car ce sont les intérêts du capital et les membres de la classe dominatrice qui ont poussé le monde entier dans l’abîme de la catastrpophe écologique. La revue Luxemburg consacre son dernier numéro à la discussion du Capitalocène .

    Disponible gratuitement en ligne comme PDF et en HTML

    Krieg, Erderwärmung, Inflation: Eine Krise jagt die nächste. Doch sie lösen einander nicht ab, sondern verstärken sich wechselseitig. Wie lässt sich eine Zeit auf den Begriff bringen, die sich selbst überschlägt? Führt der Katastrophenkapitalismus über kurz oder lang zum ökologischen Kollaps? Es ist die kapitalgetriebene Aneignung und Verwertung der Natur, die uns all das eingebrockt hat. Wir leben im #KAPITALOZÄN

    Inhalt

    Kannibalismus des Kapitals
    Welche Strategie braucht die Klimabewegung?
    Kommunismus und Katastrophe
    Streiken fürs Gemeinwohl
    Grüner Kolonialismus und globale Solidarität
    Kalter Krieg in der Heißzeit?
    An der Grenze des Weißseins

    #capitalisme #écologie #catastrophe_climatique #rrchauffement_de_la_terre

  • Octobre 2022 bat tous les reccords de chaleur jamais enregistrés en France pour octobre - Déni ou luttes offensives ?
    https://ricochets.cc/Octobre-2022-bat-tous-les-reccords-de-chaleur-jamais-enregistres-en-France

    Le réchauffement climatique s’accélère et ses effets néfastes s’installent. En moyenne +3.5°C pour octobre 2022 ! Mais plus la situation s’aggrave moins les médias dominants et le Pouvoir discutent des problèmes de fond. Ils nous enfument avec d’autres sujets ou avec leur solutionnisme techno-industriel, en se gardant bien de nommer la civilisation industrielle comme cause des désastres. Est-ce que les saines réactions de révolte organisée vont se multiplier afin qu’une offensive puisse s’affirmer, où la (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/pourquoi-les-anomalies-de-temperatures-d-octobre-pourraient-etre-les-pi
    https://mediascitoyens-diois.info/2022/10/emma-haziza-octobre-2022-nous-raconte-un-nouveau-niveau-attei

  • L’écoterrorisme, c’est la brutalité quotidienne des Etats et du capitalisme, c’est le réchauffement climatique et les destructions du vivant
    https://ricochets.cc/L-ecoterrorisme-c-est-la-brutalite-quotidienne-des-Etats-et-du-capitalisme

    Le terrorisme de l’Etat-capitalisme s’exerce quotidiennement dans la banalité froide du contrôle social, des inégalités sociales, des vies brisées par le travail, les pollutions, le désespoir, les canicules récurrentes, les violences d’Etat... Et parfois, souvent même, ce terrorisme institutionnel et armé éclate encore plus crûment dans une répression brutale et absurde pour protéger des projets et politiques criminels caricaturaux ; à Sainte Soline pour protéger l’agro-industrie ce week-end, ou dans le (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Catastrophes climatiques et destructions (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/watchvHtj-zfbddd-60bc4f0.html

  • COMBATTRE L’EFFONDREMENT FINANCIER ET ENVIRONNEMENTAL EN COURS – Gaël Giraud
    https://www.les-crises.fr/combattre-l-effondrement-financier-et-environnemental-en-cours-gael-girau

    Gaël GIRAUD est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l’université de Georgetown. Depuis plusieurs années, il alerte sur les risques d’effondrement économique, financier et environnemental pesant sur notre civilisation. À l’occasion de la parution de son nouveau livre « Composer un monde en […]

    #Non_classé #Catastrophe_environnementale #Changement_climatique #Crise_économique #Crise_financière #Non_classé,_Catastrophe_environnementale,_Changement_climatique,_Crise_économique,_Crise_financière

  • Le réchauffement climatique encore plus rapide que prévu : le GIEC encore trop optimiste
    https://ricochets.cc/Le-rechauffement-climatique-encore-plus-rapide-que-prevu-le-GIEC-encore-tr

    Le réchauffement climatique catastrophique et meurtrier fabriqué par la civilisation industrielle s’accélère, tandis que le système en place continue - forcément il ne peut pas faire autrement - d’aggraver les choses et d’accentuer ses moyens de répression contre toute forme de contestation. Au vu des possibles effets de seuil (boucles de rétroaction positive), les scénarios terrifiants du GIEC pourraient bien être encore trop « optimistes ». Les actions de résistance, de luttes et d’alternatives (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/20/en-france-le-rechauffement-climatique-s-annonce-pire-que-prevu-selon-de-nouv
    https://basta.media/Points-de-bascule-Notre-derniere-chance-d-eviter-l-effondrement-consiste-a-
    https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/21144_GIEC-2.pdf
    https://reporterre.net/Des-militants-antipub-perturbent-le-Mondial-de-l-auto
    https://reporterre.net/Mouvement-climat-strategie-Radicalite-luttes-locales-criminels

  • La Confédération paysanne Drôme se bat POUR une gestion démocratique de l’eau
    https://ricochets.cc/La-Confederation-paysanne-Drome-se-bat-POUR-une-gestion-democratique-de-l-

    Après les graves épisodes de sécheresse et de canicules accentués par le réchauffement industriel provoqué par la civilisation industrielle (dont l’agro-industrie), la Confédération paysanne #Drôme se bat pour une gestion démocratique de la ressource en eau, pour une gestion soutenable qui préserve la biodiversité, la vie, la souverainteté alimentaire locale et les paysans. Motion sur la gestion de l’eau lors de la Session de la Chambre d’agriculture départementale le 30 septembre 2022 à Bourg-lès-Valence (...) #Les_Articles

    / Drôme, #Agriculture, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://drome.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=12875
    https://drome.confederationpaysanne.fr/sites/41/articles/documents/220915_Motion%20Eau_CP_Drome.pdf
    https://www.riviere-drome.fr/commision-locale/reunions

    • #Sitopia. How Food Can Save the World

      Sitopia is the sequel to Hungry City. It explores the idea, first developed in Hungry City, that food shapes our lives, and asks what we can do with this knowledge in order to lead better ones. In essence, it is a practical, food-based philosophy.

      Food is the most powerful medium available to us for thinking in a connected way about the numerous dilemmas we face today. For countless millennia, food has shaped our bodies, lives, societies and world. Its effects are so widespread and profound that most of us can’t even see them; yet it is as familiar to us as our own face. Food is the great connector – the staff of life and its readiest metaphor. It is this capacity to span worlds and ideas that gives food its unparalleled power. Food, you might say, is the most powerful tool for transforming our lives and world that we never knew we had.

      While Hungry City explored how the journey of food through the city has shaped civilisations over time, Sitopia starts with a plate of food and travels out to the universe. Its structure thus consists of a series of overlapping scales, in which food is always central. Food animates our bodies, homes and societies, city and country, nature and time – seven scales that form the chapters in the book. This idea came from a drawing I did in 2011, in order to understand food’s place in our world. The drawing showed me how food’s effects at various scales interact in myriad interconnected ways. From the cultural norms into which we are born spring personal tastes and preferences that affect our individual health and pleasure, but also the vibrancy of local economies, global geopolitics and ecology. This interconnectivity made the book tricky to write, since every chapter overlapped with every other. As I wrote, however, a hidden structure began to reveal itself: as well as radiating out from food like ripples from a pond, the chapters, I realised, were mirrors of one another, so that Chapter 1 (Food) was mirrored by Chapter 7 (Time), in the sense that the former dealt primarily with life, while the latter was concerned with mortality. Similarly, Chapter 2 (Body) explores how out of synch with our world we have become, while Chapter 6 (Nature) offers a solution: to re-engage with the natural world. Chapter 3 (Home) examines our relative lack of a sense of belonging, while Chapter 5 (City and Country) shows how by rethinking the ways we inhabit land, we can regain our sense of home. It is not insignificant that this mirroring effect should have revolved around the central Chapter 4 (Society), which I came to realise was indeed pivotal, since the manner in which we share is key to all the rest.

      These two drawings – the original sketch exploring the scales of food and the chapter structure – were key to the creation of Sitopia. The first was the direct inspiration for the book and the second, drawn about half-way through the writing process, became pivotal to my understanding, not just of the book’s narrative structure, but of the way in which it echoes that of our experienced world. The Allegory of Sitopia, which illustrates many of these themes, was kindly drawn for me by the wonderful artist Miriam Escofet and forms the frontispiece of the book.

      https://www.carolynsteel.com/sitopiabook
      #livre #alimentation #nourriture

    • Carolyn Steel : « L’habitat idéal pour un animal politique est d’avoir un pied en ville et l’autre à la campagne »

      Dans son nouveau livre, l’architecte urbaniste britannique plaide pour une réorganisation de la #ville à partir des besoins en alimentation.

      Architecte urbaniste britannique, Carolyn Steel voit dans la nourriture « la clé de la ville » mais constate que « nous n’en parlons pas, nous ne voyons pas d’où elle vient ». Paru en mars 2020, Sitopia. How Food Can Save the World (« Sitopie. Comment la nourriture peut sauver le monde », Chatto & Windus, non traduit) invite à repenser villes, multinationales, écologies et relations humaines. Ambitieux projet qu’elle justifie en écrivant que « la nourriture, le support omniprésent de la civilisation, a toujours façonné le monde, pas toujours pour le mieux ».

      Votre travail vous a fait découvrir ce que vous appelez le « #paradoxe_urbain ». Qu’entendez-vous par là ?

      J’ai étudié l’architecture, où nous parlions sans arrêt des villes et de l’#urbanisation croissante sans jamais aborder les enjeux liés à la #campagne, soit l’autre face du phénomène. C’est là qu’a lieu la #production_agricole sans laquelle nous n’existerions pas.

      Aristote souligne notre dualité fondamentale en disant que nous sommes des animaux politiques. Nous avons besoin de la société et de nourriture provenant du milieu naturel. Les villes produisent le côté politique, mais pas ce qui nous rend heureux et nous permet de prospérer en tant qu’animaux. Voilà le paradoxe urbain.

      L’habitat idéal pour un animal politique est d’avoir un pied en ville et l’autre à la campagne. Les riches ont toujours fait ça. C’est bien entendu ce que nous voulons tous mais la plupart d’entre nous n’en ont pas les moyens. Ça devient un problème de design : comment on peut concevoir un environnement dans lequel les animaux politiques peuvent s’épanouir et apprendre. En reconnaissant le paradoxe, nous pouvons transformer notre manière de concevoir les espaces dans lesquels nous vivons.

      Comment expliquez-nous qu’on ne prête pas davantage attention à la manière de nourrir nos villes ?

      La nourriture pâtit d’un gros problème d’invisibilité. Jadis, les animaux étaient conduits jusqu’en plein centre. Les marchés renforçaient la relation entre villes et campagnes de manière vivante.

      Mais nous avons perdu tout ça avec les chemins de fer qui ont rendu possible le transport de nourriture rapidement et sur de longues distances. Pour la première fois, on pouvait construire des villes loin des côtes et des rivières. Cela a marqué le début de l’urbanisation massive. Les gens ignoraient de plus en plus d’où provenait leur alimentation.

      Nos ancêtres savaient que le contrôle de la nourriture constituait une forme de pouvoir. Aujourd’hui, une poignée de multinationales en a plus que certains Etats-nations. La conséquence la plus grave est l’illusion que la nourriture créée par l’industrialisation peut être « bon marché ».

      Cela engendre une #catastrophe_écologique. Nous traitons les animaux avec cruauté et les travailleurs agricoles presque comme des esclaves (parfois littéralement). La production industrielle de nourriture, facteur de déforestation, est responsable pour un tiers de l’émission des gaz à effet de serre.

      Vous développez ces points dans votre premier livre, Ville affamée. Avec Sitopia que vous venez de publier, vous allez plus loin. Qu’entendez-vous par « économie sitopienne » ?

      L’idée de Sitopie, du grec sitos, « nourriture », et topos, « lieu », m’est venue à la fin de Ville affamée. J’ai réalisé que nous vivions dans un monde façonné par la nourriture, mais mal façonné. Elle est la meilleure connexion entre nous et nous rapproche aussi du monde naturel. La traiter comme un bien de peu de prix et en externaliser les coûts met nos valeurs sens dessus dessous. Je propose d’aller vers un système de nourriture fondé sur sa valeur réelle. Premier gain, si nous répercutions à nouveau ses coûts réels sur son prix, les produits artisanaux et écologiques nous sembleraient de véritables aubaines, puisque ce sont les seuls qui internalisent de tels coûts.

      Ensuite, nous nous rendrions compte qu’une partie de la population n’a pas les moyens de se nourrir. C’est pourquoi je propose le contrat social « sitopien » : je mange bien, tu manges bien aussi. Mon image d’une bonne société est celle où nous nous asseyons et mangeons ensemble autour d’une table. C’est reconnaître que manger, c’est ce qui nous unit aux autres et à l’ensemble du système écologique. Construire notre société autour du partage d’un bon repas tous les jours, telle est l’idée de base.

      Ça n’est pas une idée entièrement nouvelle…

      Elle s’inspire en effet du concept de cité-jardin, inventé en 1898 par Ebenezer Howard à l’issue d’une crise agricole provoquée, en Grande-Bretagne, par des importations à bas coûts de céréales américaines. Comme le Brexit auquel je m’oppose.

      L’idée était de construire de nouveaux centres urbains, petits et compacts sur des terres agricoles achetées à bas prix du fait de la dépression. Ce ne serait pas le propriétaire qui s’enrichirait (comme à la ville), mais la ville qui achèterait les terres agricoles pour la communauté et les mettrait à disposition de ses membres moyennant une rente foncière. A mesure qu’elle augmenterait – c’est inévitable si vous construisez une nouvelle ville au milieu de nulle part –, l’argent serait utilisé pour financer les transports publics, la santé, etc. Une sorte d’Etat-providence à l’échelle d’une ville.

      Valoriser la nourriture mènerait, selon vous, à une renaissance rurale. Comment voyez-vous le futur des villes ?

      Il y a, d’abord, l’aspect spatial. Plus les villes grandissent, plus les campagnes s’éloignent pour ceux qui vivent en leur centre. Je propose de rétablir la relation entre la ville et sa région, et d’introduire l’espace de production de nourriture dans la ville. L’Europe est pleine d’espaces inefficaces structurés par le béton, qui pourraient devenir productifs. Nombre de terrains pourraient être convertis en jardins, vergers, fermes communaux. Bien entendu, cela ne pourra jamais nourrir la ville dans sa totalité mais ça peut redonner aux gens accès à la nature.

      Comment voyez-vous l’impact du Covid-19 sur le système alimentaire que vous dénoncez ?

      Il y a eu un aspect positif. Dans les pays riches, on a redécouvert le plaisir de manger. Les gens ont disposé de plus de temps. Ils se sont mis à cuisiner avec leurs enfants mais aussi pour leurs voisins. Ils ont veillé au bien-être de la dame âgée en bas de la rue. La nourriture a retrouvé son pouvoir de rassemblement.

      Mais le négatif est peut-être plus important. La pandémie est venue exacerber les inégalités et beaucoup de gens ont dû se rabattre sur les banques alimentaires.

      Par ailleurs, de nouvelles connexions se sont créées entre consommateurs et producteurs mais personne ne veut faire les récoltes en Grande-Bretagne (ce qui fait ressortir la fragilité du pays). Nous sommes une société qui refuse littéralement de se nourrir. Si vous payez 30 livres par heure pour récolter des carottes, je peux vous dire que vous en trouverez des gens ! Une fois de plus, la valeur est biaisée.

      Quelles conséquences tout cela pourrait-il entraîner ?

      De nombreux petits producteurs, petites entreprises alimentaires et petits restaurants indépendants ne survivront pas au profit des Starbucks, McDonald’s, Amazon et Google. Cela m’attriste et me bouleverse, mais c’est presque inévitable.

      J’espère, par contre, sincèrement – c’est plus un souhait qu’autre chose – que les Sitopiens qui comprennent la valeur de la nourriture et son pouvoir utiliseront le Covid-19 pour dire : nous avons découvert ce qui compte vraiment dans la vie, avoir un emploi décent, de quoi manger et un toit sur la tête. Nous avons les moyens d’assurer ça.

      Le New Green Deal [« nouvelle donne verte »] va dans ce sens. Il y a là une chance unique de bien faire les choses.
      Vous incitez à accepter la complexité pour comprendre le rôle essentiel de la nourriture, mais vous en faites une voie unique pour comprendre le monde. N’est-ce pas contradictoire ?

      Vous avez mis le doigt sur ce que j’aime le plus avec la nourriture. Elle est à la fois la chose la plus simple – si simple qu’on peine à la voir – et la plus complexe. Un outil, un moyen et une manière de penser et d’agir. Toutes ces questions reviennent à bien se traiter les uns les autres, à être dans une société égalitaire.

      Pour y parvenir, vous faites appel aux anarchistes et à une conception différente de la taxe foncière…

      Ils ont eu une grande influence sur Ebenezer Howard et sa proposition de cité-jardin. L’idée de base – elle vient de Proudhon – consiste à distinguer la « propriété individuelle privée » (proprietorship), qui permet de dire « c’est ma terre à perpétuité, elle n’appartient à personne d’autre », et la « possession » de la surface dont j’ai besoin pour cultiver et/ou pour vivre… mais qui appartient, en dernière instance, à la société. C’est une conception différente de la propriété foncière qui ouvre la porte à un nouveau type d’imposition, notamment pour les villes.

  • #écologie #planète #terre #environnement
    #capitalisme #catastrophe
    #productivisme #consumérisme #croissancisme
    #anticapitalisme #décroissance

    🛑🌍 En dix ans, plus 1700 activistes écolos ont été tués dans le monde...

    « Deux ou trois morts par semaine, un meurtre tous les deux jours environ pendant dix ans. Plus de 1 733 défenseurs de la terre et de l’environnement ont été tués entre 2012 et 2021, selon les chiffres du rapport 2022 de Global Witness. Assassinés par des tueurs à gages mandatés par des groupes criminels organisés ou leurs propres gouvernements. Tués par balles. Tabassés. Torturés parfois. Attaqués chez eux, devant leurs familles, ou endormis dans leur lit. Marchant sur un chemin ou conduisant leur voiture. Retrouvés abandonnés au bord d’une route, ou en morceaux dans une poubelle (...) »

    https://reporterre.net/En-dix-ans-plus-1700-activistes-ecolos-ont-ete-tues-dans-le-monde

  • Phosphore et profit font bon ménage : engrais toxique pour patates et céréales
    https://ricochets.cc/Phosphore-et-profit-font-bon-menage-engrais-toxique-pour-patates-et-cereal

    La France est le premier utilisateur d’engrais phosphatés en Europe, à raison de plus de 400 000 tonnes par an. C’est un fertilisant utilisé surtout pour les céréales et les pommes de terre et qui est censé favoriser de gros rendements. Mais il contient du cadmium. C’est un métal lourd, classé cancérogène pour l’humain, et qui, à haute dose, abîme les reins, les os et l’appareil respiratoire. Un poison qui plombe les sols puis contamine toute la chaîne alimentaire… Dans son dernier numéro, « Que choisir » (...) #Les_Articles

    / #Agriculture, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, Le monde de (...)

    #Le_monde_de_L'Economie
    https://basta.media/La-malediction-des-phosphates-dans-les-coulisses-polluees-et-desertifiees-d

  • Le capitalisme c’est la destruction non créatrice : exemples
    https://ricochets.cc/Le-capitalisme-c-est-la-destruction-non-creatrice-exemples.html

    Selon la théorie économique officielle, le capitalisme produirait de manière accélérée et perpétuelle une « destruction créatrice » du fait de l’innovation technologique, ce qui générerait un progrès (des forces productives et du volume d’argent). Or, le capitalisme semble plutôt accélérer le chaos et les formes de destructions non-créatrices de quoi que ce soit, il crée surtout des pollutions et de la mort en série. Quelques exemples actuels : Plutôt que de livrer son gaz à l’Europe, la Russie le brûle - La (...) #Les_Articles

    / #Le_monde_de_L'Economie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Destruction_cr%C3%A9atrice
    https://reporterre.net/Plutot-que-de-livrer-son-gaz-a-l-Europe-la-Russie-le-brule
    https://www.facebook.com/1837035587/videos/596054905504278

  • Vercors : le béton coule à flot au col de la Bataille pour industrialiser le tourisme avec le projet « sublimes routes » du département Drôme
    https://ricochets.cc/Vercors-le-beton-coule-a-flot-au-col-de-la-Bataille-pour-industrialiser-le

    D’abord un article de la FAUP, puis quelques remarques : Une toupie à béton, un écogarde et un bus de Liverpool Vendredi 2 septembre, route du Col de la Bataille. Bon allez, on va le voir ce Col de la Bataille ? Tant de bruits courent sur les travaux qui se déroulent, en cet été 2022, dans cet épicentre des aménagements des fameuses « sublimes routes du Vercors »… On passe le Col de Carri, Lente et on arrive au Pas de l’Aubasse. Désert. Des barrières de chantier, des grilles et fers à béton. Ha tiens, (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, Tourisme, idylle ou divorce ?, Tourisme, sports & loisirs, #Le_monde_de_L'Economie, #Ecologie, (...)

    #Tourisme,idylle_ou_divorce ? #Tourisme,_sports&_loisirs #Drôme
    https://www.facebook.com/ladromeledepartement

  • Début d’auto-emballements des désastres planétaires causés par la civilisation industrielle ?
    https://ricochets.cc/Emballements-des-desastres-causes-par-la-civilisation-industrielle.html

    Il semblerait que l’auto-emballement des catastrophes climatiques produites par la civilisation industrielle ait débuté : Les incendies ont causé des émissions de CO2 records - Selon le programme européen Copernicus, les incendies de forêt qui ont ravagé l’Europe ces derniers mois ont provoqué des émissions de gaz à effet de serre très élevées. Les scientifiques ont surveillé tout au long de l’été l’intensité des émissions quotidiennes, ainsi que l’impact des feux de forêt sur la qualité de l’air. D’après (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://reporterre.net/Les-incendies-ont-cause-des-emissions-de-CO2-records
    https://reporterre.net/2022-annee-noire-pour-les-eleveurs-de-volailles
    https://reporterre.net/La-canicule-a-cause-vraisemblablement-11-000-morts-en-France
    https://reporterre.net/Deforestation-l-Amazonie-a-atteint-son-point-de-bascule
    https://reporterre.net/Climat-Nous-sommes-proches-de-plusieurs-points-de-bascule

  • Suite sécheresse et canicule : le syndicat de la rivière Drôme lance un questionnaire sur l’eau...
    https://ricochets.cc/Suite-secheresse-et-canicule-le-syndicat-de-la-riviere-Drome-lance-un-ques

    Après canicules et sécheresse record dans le bassin versant de la rivière Drôme comme partout ailleurs, que font autorités et institutions ? Rien, nada. Seul le SMRD (Syndicat Mixte de la Riviere Drôme et de ses affluents) semble s’activer un peu et sauver l’honneur ...en proposant un formulaire consultatif en vue de prochaines actions de sensibilisations à la question de l’eau : voir le Formulaire de la SMRD En réponse à un niveau historiquement bas de nos cours d’eau en cet été 2022, le SMRD souhaite (...) #Les_Articles

    / #Vallée_de_la_Drôme, #Ecologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.riviere-drome.fr
    https://framaforms.org/leau-dans-la-vallee-de-la-drome-1662021553
    https://framaforms.org/leau-dans-la-vallee-de-la-drome-1662021553/public-results

  • L’arme du blé
    https://laviedesidees.fr/L-arme-du-ble.html

    Y a-t-il aujourd’hui pénurie de blé parce que le conflit en Ukraine empêche la production et le #commerce des céréales ? Oui, mais en partie seulement : ce que montre l’histoire du commerce des blés, c’est que celui-ci a toujours été une arme au service de la puissance et de la spéculation.

    #International #Histoire #libéralisme #guerre #catastrophe
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220830_ble.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220830_ble.docx

  • Ravages écologiques : revoir profondément le rapport à la Terre et à la mort pour sortir de l’errance destructrice
    https://ricochets.cc/Ravages-ecologiques-revoir-profondement-le-rapport-a-la-Terre-et-a-la-mort

    Le techno-capitalisme au coeur de la civilisation industrielle rêve d’infini et de toute puissance. Mais ce rêve tourne au cauchemar pour la biosphère et ses habitants car la Terre est finie et la vie est fragile. Vers Ithaque avec Ulysse - Bonnes feuilles – Quel rapport à la Terre est révélé par le ravage écologique ? Afin d’éclairer cette question, Pierre Madelin examine la tradition philosophique occidentale dans un ouvrage paraissant aux éditions Dehors. Nous publions ici la conclusion de l’ouvrage (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.terrestres.org/2022/08/25/vers-ithaque-avec-ulysse

  • S’adapter aux catastrophes climatiques, vraiment ? Exemple du Pakistan et de la Californie
    https://ricochets.cc/S-adapter-aux-catastrophes-climatiques-vraiment-Exemple-du-Pakistan-et-de-

    En Californie, au Pakistan et ailleurs, les catastrophes créées par la civilisation industrielle rendent déjà la vie très difficile dans ces régions. C’est notre futur que l’on peut voir là-bas, en sachant que notre présent est déjà plus qu’inquiétant. Râler, chercher des boucs émissaires, s’enfermer dans le déni, entretenir des illusions (envers les technologies ou les énergies alternatives), fuir, attendre un sauveur suprême, exhorter les dirigeants, s’occuper uniquement de certaines conséquences... n’aide (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/02/le-pakistan-ravage-par-le-changement-climatique_6139987_3244.html
    https://reporterre.net/Un-monstre-de-feu-devore-la-Californie

  • Inondations et tempêtes après la canicule : augmentation de l’intensité des phénomènes météo - Pas d’améliorations en vue
    https://ricochets.cc/Inondations-et-tempetes-apres-la-canicule-augmentation-de-l-intensite-des-

    En 2021, la France avait été relativement épargnée des phénomènes extrêmes (chaleur, incendies), alors que tout autour des désastres s’abattaient, en revanche en 2022 on est en plein dedans. ⛈️ APRÈS LA CANICULE VIENT LA TEMPÊTE : NOMBREUSES INONDATIONS EN FRANCE Vers une augmentation des phénomènes météo extrêmes Il faisait entre 35 et 40°C sur la plus grande partie de la France il y a encore quelques jours. Depuis 48H, des tempêtes et des inondations éclair ont remplacé la canicule et la sécheresse : 🔴 (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/20/la-carte-des-temperatures-et-des-evenements-climatiques-extremes-cet-ete-en-
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/19/climat-le-bassin-mediterraneen-en-proie-a-un-rechauffement-accelere_6138400_
    https://reporterre.net/Avec-la-crise-climatique-des-orages-de-plus-en-plus-devastateurs
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/19/en-italie-des-scenes-de-chaos-apres-de-violentes-tempetes_6138426_3244.html
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/19/en-chine-une-secheresse-sans-precedent-menace-la-croissance_6138446_3210.htm

  • La situation alarmante de la #pédopsychiatrie en France

    Le nombre d’adolescents et d’enfants arrivant aux urgences pédopsychiatriques connaît une hausse vertigineuse depuis le début de la crise due au Covid-19. L’hôpital a accueilli 900 mineurs en 2021. Avec des réponses parfois déficientes, faute de #soignants et de structures adaptées.


    La chambre d’une patiente suivie en pédopsychiatrie, dans le service pédiatrie du CHU de Nantes, le 17 août 2022. LOUISE QUIGNON POUR « LE MONDE »

    La crise a atteint son paroxysme en mars. Tout au long du mois, Laurence Dreno, pédopsychiatre au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes, et son équipe ont fait face, chaque semaine, à l’arrivée aux urgences pédiatriques, en moyenne, de dix-sept jeunes en détresse psychologique. « Vous arrivez et, chaque matin, il y a au moins trois jeunes qui ont fait une tentative de suicide, expose, d’une voix blanche, Mme Dreno. A un moment, j’ai ressenti un immense vertige. Je me suis dit : “Mais comment je vais penser dix-sept projets de soins pour les patients ?” »

    La praticienne a vécu un nouveau moment d’abattement lorsque, trois mois plus tard, elle a vu plusieurs de ces jeunes revenir aux #urgences. « Ils n’avaient même pas décroché un rendez-vous dans un CMP [centre médico-psychologique] car toutes les structures sont complètement débordées. Là, je me suis dit que j’avais travaillé dans le vide. »

    Partout, dans les hôpitaux de France, le nombre d’adolescents et d’enfants « présentant un syndrome dépressif modéré à sévère » connaît une hausse vertigineuse depuis la fin du premier confinement dû à la crise liée au Covid-19. Le secteur de la pédopsychiatrie était déjà sous tension, le voici qui prend l’eau, faute de structures adaptées et de moyens humains.

    Près de 900 mineurs de moins de 16 ans sont passés par l’accueil des urgences pédiatriques du CHU de Nantes en 2021 pour des troubles psychologiques. « Quatre cent trente ont été hospitalisés, contre 250 à 280 avant l’épidémie, énonce la professeure Christèle Gras-Le Guen, cheffe du service des urgences pédiatriques et du service pédiatrique de l’hôpital de Nantes. On aurait dû en hospitaliser davantage, mais on n’avait aucune solution. » « Avant, on faisait du soin, souffle Mme Dreno. On voyait les patients, on les prenait en charge. Et puis on les orientait vers des consultations en CMP. Désormais, on fait du tri. »

    Des mineurs exprimant des idées suicidaires sont renvoyés chez eux avec une « simple » orientation vers des consultations. Or, les centres médico-psychologiques affichent des délais de prise en charge variant de quatre à six mois. « Ces structures enregistrent quinze demandes par semaine au bas mot quand, auparavant, elles assuraient quinze consultations par mois, développe Mme Dreno. Ce qui est insupportable, c’est que nous, professionnels, on sait qu’en six mois il se passe beaucoup de choses dans une vie et que les situations peuvent s’aggraver. »

    Au mieux, les mineurs en détresse sont pris en charge en service de pédiatrie. « On fait avec les moyens du bord, souligne Mme Gras-Le Guen. Sur les 36 lits du service de pédiatrie du CHU, il y en a régulièrement la moitié occupée par des patients qui ont des problèmes de santé mentale. »

    Au pire, des jeunes, trop agités, sont désormais transférés, parfois dès l’âge de 10 ans, en psychiatrie adulte à l’hôpital Saint-Jacques de Nantes, « dans des chambres d’isolement, soit des conditions relevant du milieu carcéral, pour les protéger de patients pouvant être dangereux », ainsi que le déplore Mme Gras-Le Guen. La situation, assène la professionnelle, qui préside la Société française de pédiatrie, relève de « la maltraitance institutionnelle. Pour un enfant qui va mal, c’est la double peine : on l’enferme dans un service où il va avoir des soins qui ne correspondent pas à son état de santé ». Plus de 250 mineurs de moins de 16 ans ont été hospitalisés en psychiatrie adulte en 2021 à Nantes. Un bilan qui menace d’être plus élevé en 2022.

    La patientèle passant aux urgences pédopsychiatriques est désormais majoritairement féminine. Et elle se rajeunit dangereusement, avec l’accueil de nombreux jeunes âgés de 12 ans. Les souffrances sont multiples : conflits familiaux, défaillances parentales, harcèlement, sentiment d’insécurité face au monde. Vincent Delaunay, chef du pôle psychiatrie et santé mentale au CHU de Nantes, note aussi « une augmentation des troubles du comportement alimentaire et des pathologies dépressives, ainsi que des pathologies mentales avérées ». A ce tableau clinique se greffe « une souffrance morbide s’accentuant autour des questionnements identitaires sur la sexualité et le genre », représentant « une hausse de 25 % des demandes » depuis la sortie des confinements.

    « Si on tarde, ça explose »

    La crise secoue aussi les professionnels. Certains jettent l’éponge, épuisés et vaincus par un sentiment d’impuissance. Cinq postes sont vacants dans l’unité dirigée par Mme Dreno. Qui alerte : « Comment on va garder nos jeunes praticiens si c’est pour faire du boulot qui n’a pas de sens ? » La praticienne appelle à recruter au plus vite une quinzaine de psychologues et souligne : « Un adolescent, dès lors qu’on s’en occupe, que l’on met de l’attention et du soin, il récupère et il repart. Si on tarde, ça explose. »

    La crise est nationale, mais, selon l’Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire, l’offre de soins spécialisés dans la santé mentale des adolescents est particulièrement faible en Loire-Atlantique pour ce qui est des lits d’hospitalisation, le département ne comptant que 6,9 lits pour 100 000 habitants, contre 16,5 lits à l’échelle nationale.

    « Cela fait des années que l’on tire la sonnette d’alarme sur ce sujet », énonce M. Delaunay, qui évoque « une situation absolument catastrophique ». Le manque d’anticipation, par les pouvoirs publics, des évolutions sociétales et de l’essor démographique relève de « l’aveuglement » selon le professionnel, qui note : « Il y a un rattrapage phénoménal à accomplir. »

    L’agence régionale de santé (ARS) partage le constat, mais nuance le diagnostic. La #psychiatrie, dans son ensemble, « accuse un déficit historique en termes de moyens dans les Pays de la Loire », reconnaît le docteur Jean-Paul Boulé, chef de projet santé mentale au sein de l’ARS, qui précise : « On a longtemps été la dernière région métropolitaine pour les dotations par rapport au nombre d’habitants. » Mais la pénurie de lits d’hospitalisation, qui date d’une vingtaine d’années, est liée « à la volonté exprimée par les professionnels de soigner les patients au plus près de leur lieu de vie ». La Loire-Atlantique, fait valoir le médecin, a ainsi fait le choix de « privilégier le développement d’hôpitaux de jour, totalisant à ce jour 207 des 426 places recensées à l’échelle régionale ».

    « Miser sur l’ambulatoire »

    De nouveaux projets sont sur orbite. Huit lits pour enfants et adolescents pourraient être créés au sein de l’établissement psychiatrique de Blain, au nord de Nantes, en 2023. L’ARS a donné son feu vert pour l’extension du service d’hospitalisation intersectoriel de pédopsychiatrie, une unité située à Bouguenais, dans la banlieue sud, comptant quatorze lits, soit la perspective de seize lits supplémentaires d’ici cinq ans, note Julien Vallée, responsable de cette structure.

    La création d’un hôpital de jour « postcrise » consacré aux adolescents, affichant une capacité d’une quinzaine de places, est également espérée en 2023 dans la banlieue nantaise. « C’est vraiment une structure de soins d’aval dont on a besoin, souligne M. Delaunay. Ce qui est fondamental, c’est d’apporter une réponse en temps voulu, éviter les tris aberrants et les renvois à domicile faute de places. » « La priorité », souligne l’ARS, reste_« de soigner un jeune patient au plus près de son lieu de vie » et donc « de miser sur l’ambulatoire ».
    Depuis 2018, les mesures de rattrapage en matière de santé mentale dans les Pays de la Loire représentent une enveloppe de 18 millions d’euros par an, qui s’ajoutent à la dotation annuelle de 450 millions d’euros.
    « Les crédits sont enfin là, mais, maintenant, le goulet d’étranglement, ce sont les ressources humaines qui obèrent la capacité à mettre en œuvre des projets », énonce le docteur Bruno Meslet, conseiller médical au sein de l’ARS. Outre la pénurie de pédopsychiatres, l’agence sanitaire souligne les difficultés de recrutement de psychologues, d’infirmiers, d’aides-soignants ou d’éducateurs…

    « Au-delà de la question de la rémunération, insuffisante, on paye très cher le fait d’avoir mis les personnels en souffrance en réduisant les effectifs », se désole M. Meslet. « La volonté de financer des projets est là, mais, ce qui manque désormais, ce sont les bras_, appuie M. Delaunay. Ce qui est désolant, c’est d’avoir attendu d’être face à la #catastrophe pour réagir enfin. »

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/18/jeunes-en-detresse-psychologique-l-appel-au-secours-du-chu-de-nantes_6138320

    le même journal vient de publier plusieurs articles sur la gériatrie, « en crise » elle-aussi, pour un nombre de patients croissant, elle-aussi

    #santé_publique #enfance #souffrance_psychique #folie

  • Climat : autonomie individuelle et collective, résilience et adaptation seront impossibles
    https://ricochets.cc/Climat-autonomie-individuelle-et-collective-resilience-et-adaptation-seron

    Les autorités comme de nombreux militants ou alternatifs vantent et recommandent bruyamment l’adaptation et la résilience aux catastrophes climatiques produites par la civilisation industrielle. Beaucoup aussi se situent dans une démarche d’autonomie individuelle ou collective, ou dans diverses formes de survivalismes. Exemple parlant ci-dessous des limites de l’autonomie quand les désastres s’aggravent. Avec +3°, +6°... et aussi les dévastations directes du tissu vivant, il ne restera (quasimement) (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Autonomie et (...)

    #Autonomie_et_autogestion
    https://www.bfmtv.com/var/saint-raphael-un-couple-prive-d-eau-a-cause-de-la-secheresse-leur-etang-compl
    https://reporterre.net/En-Californie-le-drame-des-puits-asseches-et-contamines

  • Nous ne ferons rien pour stopper les causes du réchauffement climatique, tout comme nous ne faisons rien pour empêcher de nouvelles pandémies ?
    https://ricochets.cc/Nous-ne-ferons-rien-pour-stopper-les-causes-du-rechauffement-climatique-to

    Un article fait réfléchir sur les parallèles entre réchauffement climatique et crise pandémique. Nous ne ferons rien pour freiner le réchauffement climatique si nous ne faisons rien pour freiner les pandémies - Petits questionnements sur “les grands dénis” du moment, et appel à la gauche de se reprendre sur le sujet Covid Cet été, nous avons assisté bouche bée, en pleine canicule et mise en lumière du réchauffement climatique, au pire : des cyclistes, dont certains présumés infectés au covid, qui (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Catastrophes climatiques et destructions (...)

    #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques
    https://paris-luttes.info/nous-ne-ferons-rien-pour-freiner-16143?lang=fr

  • Dans ce modèle de société, il n’y a plus aucune place pour les animaux et les plantes non domestiques et non productifs, ...idem pour les humains
    https://ricochets.cc/Dans-ce-modele-de-societe-il-n-y-a-plus-aucune-place-pour-les-animaux-et-l

    La civilisation industrielle fabrique un techno-monde à son image, une mégamachine dévorante qui détruit les écosystèmes, les animaux, les plantes, les sols, les rivières..., et qui remplace ces éléments vivants détruits par des machines et des marchandises mortes, payantes et brevetées. Une conséquence du mode de fonctionnement irréformable de ce système totalitaire La plupart du temps la civilisation industrielle, ses institutions et ses servants, ne planifient pas volontairement la destruction (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle, #Le_monde_de_L'Economie, (...)

    #Révolution_
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/12/au-maroc-le-manque-d-eau-desespere-les-villages_6137852_3212.html
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/11/au-cap-ferret-sous-les-fumees-c-est-irrespirable-et-pourtant-il-y-a-des-gens

  • Notes de lecture sur la #catastrophe : “Identification of Hazards and Responses”, George E. B. Morren Jr, (1983) 1/2 | Xavier Coadic
    https://xavcc.frama.io/notes-lecture-george-E-B-morren

    Morren rentre frontalement dans ce qu’il nomme le « blâme de la #victime » : les cultivateurs itinérants sont accusés de l’érosion et des glissements de terrain en conséquences, le surpâturage est la faute des pasteurs qui favorise la désertification, les péri-urbains choisissent de vivre dans les plaines inondables, la haute fertilité et natalité dans le tiers-monde.

    Très clairement, sans ambiguïté, il affiche et dénonce une tendance à une approche de l’#écologie comme moyen de $domination pour stigmatiser des autochtones sous prétexte de préservation de la nature (sauvage et protectrice de la catastrophe), justification de système colonial pour de nombreux pays / États.

    Il mentionne aussi un « grain de vérité nécessaire dans les milieux scientifiques » avec prudence et mise en critique, puis invite à une « vision plus large » pour se concentrer sur le fait qu’il s’agit de « réactions de gens ordinaires à des actes de développement sur lesquels ils n’ont aucun contrôle : système de commerce et expansion de l’agriculture, urbanisation, demande de main-d’œuvre, etc. »