@rumor : J’ai eu le tort de mettre deux choses dans le signalement précédent. L’info d’Elaph et ma réaction ! Les situations sont différentes d’un pays, d’une région à une autre et, certainement, une grande partie des flux de migrations sont aujourd’hui, pour ce qui est de la Syrie, constitués de classes moyennes. Mais ce que je voulais signaler avant tout, c’est le fait que la guerre n’est qu’une « incidente » (désolé pour ce terme) supplémentaire dans une crise bien plus vaste, celle de l’incapacité de ces régions à donner à leur population un projet d’existence à peu près viable, au regard des « tentations » à l’échelle de la planète. Tu seras d’accord avec moi pour reconnaître que l’Algérie, pays à l’abri de la guerre, se viderait de la moitié de sa population (au moins !) si des circonstances telles que la guerre rendait l’émigration sauvage (plus que clandestine) moins difficile. Et dans le cas tunisien, la catastrophe politique a été à mon avis jugulée en partie de l’extérieur (je suis conspirationniste, décidément) pour ne pas étendre davantage les problèmes créés par le chaos libyen.