• La risposta di Rimini all’aumento del livello del mare
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Italia/La-risposta-di-Rimini-all-aumento-del-livello-del-mare-239439

    Di fronte alla minaccia dell’innalzamento del mare e agli eventi climatici estremi, Rimini ripensa il suo waterfront: infrastrutture verdi, nuove strategie fognarie e soluzioni basate sulla natura per proteggere territorio e comunità

    • et #submersion_marine
      administrativement, les deux notions n’ont pratiquement rien à voir

      • la submersion marine peut être couverte par une assurance, si elle est considérée comme résultant d’une #catastrophe_naturelle, reconnue comme telle par un arrêté interministériel (et si les biens sont couvert par une assurance dégâts des eaux)

      • l’érosion côtière ne fait pas partie de ce qui peut être reconnu catastrophe naturelle et n’est donc pas assurable

      TCA Assurances, l’assurance en cas de submersion marine - T.C.A. Assurances
      https://www.tca-assurances.com/blog/assurance-submersion-marine

      Pour être indemnisé en cas de dégâts par une submersion marine, il faut qu’elle soit considérée comme une catastrophe naturelle. C’est officiellement le cas à la suite de la parution d’un arrêté interministériel au Journal officiel, constatant le cas pour la submersion marine dans la zone où se trouvent vos biens. Mais encore faut-il que les biens endommagés soient couverts par une assurance de dommages en dégât des eaux.

      L’érosion côtière, un risque naturel délaissé des fonds d’indemnisation
      (mai 2020, mais ça n’a pas bougé)
      https://www.natura-sciences.com/comprendre/erosion-cotiere-risque-naturel.html

      L’érosion côtière ne figure pas parmi les risques naturels éligibles aux indemnisations en cas de catastrophe. Dans une nouvelle note, la Fabrique Écologique propose de réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Elle souhaite y inclure le risque d’érosion brutale.

  • "Personne n’est capable de donner un #chiffre" : à Mayotte, le #bilan_humain du #cyclone #Chido fait toujours #débat

    Officiellement, la préfecture fait état d’une quarantaine de morts et d’autant de disparus. Mais les Mahorais interrogés par franceinfo sont persuadés que ces chiffres sont largement sous-estimés. Plusieurs élus se battent désormais pour faire toute la lumière sur le nombre de victimes.

    Combien de morts le cyclone Chido a-t-il laissés sur son passage ? Six semaines après la catastrophe qui a dévasté l’archipel, les autorités dénombrent seulement 40 morts à Mayotte ainsi qu’une « quarantaine de disparus », selon les dernières déclarations(Nouvelle fenêtre) du préfet François-Xavier Bieuville. Un décompte qui n’a presque pas bougé depuis fin décembre. Mais ce nombre, qui correspond uniquement aux décès enregistrés par le centre hospitalier de Mamoudzou, provoque l’étonnement des Mahorais.

    « Tout le monde sait que le bilan est plus important, c’est l’éléphant au milieu de la pièce », souffle Dominique Voynet, ancienne directrice de l’Agence régionale de santé de l’archipel. La députée écologiste a fait passer un amendement(Nouvelle fenêtre) à loi d’urgence pour Mayotte, adoptée(Nouvelle fenêtre) mercredi 22 janvier, pour réclamer au gouvernement un bilan exhaustif de la catastrophe dans un délai d’un mois. « La réparation, cela passe aussi par le fait de dire la vérité aux gens, explique-t-elle. Je n’ai rencontré personne qui croit à ce bilan de l’Etat. Pour autant, personne n’est capable de donner un chiffre. »

    « On a l’impression qu’on essaie de fermer les yeux »

    Au lendemain du passage de Chido, les autorités ont d’abord évoqué « plusieurs centaines » voire « quelques milliers » de morts. Et les images aériennes des paysages dévastés et des bidonvilles ravagés ont effectivement laissé craindre le pire.

    Mais au fil des jours, le gouvernement s’est montré beaucoup moins alarmiste. Le 23 décembre, le Premier ministre François Bayrou a finalement évoqué des « dizaines » et « pas des milliers » de victimes. « François Bayrou a d’abord comparé(Nouvelle fenêtre) la situation à Mayotte avec l’éruption de la Montagne Pelée en Martinique en 1902, qui a fait 30 000 morts. Il devait avoir des informations pour dire ça, s’étonne le sénateur mahorais Saïd Omar Oili. Donc quand j’entends aujourd’hui 40 morts, ça me paraît un peu hasardeux. » Et l’élu d’évoquer sa « colère » et son « incompréhension » face à ce silence des autorités.

    Dès le début, les chiffres officiels ont semé le trouble dans la population. D’autant que les témoignages et les expériences de terrain s’accordent mal avec le bilan des autorités. L’élu raconte avoir été marqué par sa visite du banga de La Vigie, un bidonville de Petite-Terre. « Arrivé sur place, j’ai vu le silence et surtout, en tant qu’élu depuis 25 ans, je n’ai pas vu mes électeurs », affirme-t-il.

    Haïdar Attoumani Saïd, co-président de la FCPE de Mayotte, ne trouve pas non plus « crédible » ce chiffre de 40 morts : « Rien que dans mon village, Acoua, il y a officiellement un mort. Mais tout le monde sait que le nombre réel est de quatre morts, témoigne-t-il. On a l’impression qu’on essaie de fermer les yeux sur cette réalité, alors que dans n’importe quelle réunion publique, tout le monde en parle. »
    "Beaucoup d’enterrements ont été faits très rapidement"

    « J’ai aussi ce sentiment de bilan très minoré, 40 morts ça me paraît très peu. Ensuite, difficile de poser un bilan définitif, avec notamment le nombre de bidonvilles touchés », témoigne Nathan Weimer, bénévole à la Protection Civile, qui a participé au déblayage à Mayotte pendant plusieurs jours en décembre. « Il est évident que les chiffres sont beaucoup plus importants. Beaucoup d’enterrements ont été faits très rapidement, parfois des clandestins qui ne voulaient pas se signaler. Je crains qu’on ne parvienne pas à déterminer le nombre de morts », craint de son côté Henri Nouri, secrétaire départemental du Snes-FSU. Cette question des inhumations effectuées dans les vingt-quatre heures pour respecter le rituel musulman(Nouvelle fenêtre) revient souvent dans les échanges. « Une source bien placée, dont je ne doute pas, m’affirme que des imams ont évoqué des enterrements de 30 personnes », assure ainsi le sénateur Saïd Omar Oili.

    Catherine Veyrier, membre du Snes-FSU, s’est fait la promesse de ne pas « lâcher l’affaire ». Elle interroge ses proches et les parents d’élèves, qui lui font tous part de leur scepticisme. « Plusieurs personnes me rapportent des enterrements d’enfants dès l’accalmie à Koungou et à La Vigie, mais il y a une anxiété dans la population, les gens ont peur de parler », confirme cette professeure d’histoire-géographie. « On m’a rapporté dans un premier temps le témoignage d’un imam qui aurait enterré environ 70 personnes, un autre qui parle de 40 », confie Younoussa Abaine, jeune retraité du service cadial(Nouvelle fenêtre) au conseil départemental. Recontacté à ce sujet le lendemain, il se montre plus prudent. « Aujourd’hui, après enquête auprès des imams et des cadis(Nouvelle fenêtre) [institution coutumière et religieuse à Mayotte], personne ne peut prouver qu’il y a eu plus de décès liés au cyclone, même si tout le monde pense le contraire. »
    "On ira jusqu’au bout de cette enquête"

    « Beaucoup de fausses informations ont circulé », assure de son côté une source proche des autorités sous couvert d’anonymat. « Les forces de l’ordre sont allées sur le terrain pour interroger les communautés et après enquête, ceux qui avaient parlé de ces enterrements se sont rétractés. Ils espéraient juste de l’argent en dédommagement. » Interrogé sur les doutes au sujet du bilan, le 8 janvier en conférence de presse(Nouvelle fenêtre), le préfet François-Xavier Bieuville a d’abord démenti le chiffre de 60 000 disparus qui a circulé(Nouvelle fenêtre). Il s’est ensuite accroché à ses chiffres provisoires et a rappelé qu’un travail d’investigation mené avec les forces de l’ordre était toujours en cours concernant la quarantaine de disparus, promettant toute la transparence sur le bilan final.

    Mais pour beaucoup, cela ne suffit pas à écarter les doutes. Saïd Omar Oili, qui siège au Sénat dans le groupe macroniste, a donc demandé à ses collègues du palais du Luxembourg l’ouverture d’une commission d’enquête(Nouvelle fenêtre) sur la gestion de Chido. « Il faut clarifier la situation et que cela nous serve de retour d’expérience, explique-t-il. Je n’arriverai pas à faire mon deuil tant que la lumière ne sera pas faite. » Mais il n’a pas trouvé beaucoup de soutiens dans son camp. « On m’a répondu que j’allais mettre en difficulté le gouvernement, peste-t-il. Mais je ne me pardonnerais pas de céder à la politique, on ira jusqu’au bout de cette enquête. »

    « Pourquoi ces corps n’auraient pas le droit à une mémoire et à un enterrement digne ? Quelle société ne veut pas connaître le nombre de morts d’une catastrophe ? s’indigne aussi Catherine Veyrier. Tout le monde s’en fout de ces décès et des enterrements illégaux, parce qu’ils concernent surtout les clandestins. » Ils sont plusieurs à soupçonner une omerta de la parole officielle. « Les autorités ne veulent pas se mouiller pour plusieurs raisons : d’abord, elles n’ont aucun chiffre sur le nombre d’habitants des bidonvilles. Et elles ont laissé ces personnes, à majorité en situation irrégulière, habiter dans ces zones dangereuses. Elles ne veulent pas être tenues responsables », estime un journaliste sur place, sous couvert d’anonymat.
    « Je ne suis pas sûr d’avoir une réponse définitive »

    La question du recensement se révèle cruciale à Mayotte, d’autant plus pour espérer faire la lumière sur le bilan définitif. L’Insee estimait la population de l’archipel à 321 000 personnes au 1er janvier 2024, soit un doublement de la population en vingt ans. Mais plusieurs élus jugent la donnée encore sous-estimée. « On fait un recensement dans un territoire où des gens entrent et sortent tous les jours. L’Insee n’a pas les moyens de percevoir la réalité de combien nous sommes », affirme le sénateur Saïd Omar Oili.

    L’Institut national de la statistique défend de son côté sa méthodologie(Nouvelle fenêtre). « Le recensement est une opération conjointe de l’Insee avec les mairies, qui n’ont pas intérêt à sous-estimer la population », explique Loup Wolff, directeur interrégional de l’Insee Mayotte-La Réunion. « Et quand on compare à la consommation de riz, à l’évolution de la consommation d’électricité, aux connexions au réseau de téléphonie… Tout converge vers nos chiffres. »

    L’Insee va désormais procéder à un nouveau recensement, qui pourrait permettre d’en savoir plus sur le bilan définitif de Chido. « Il va falloir du temps pour ce bilan et je ne suis pas sûr qu’on aura une réponse définitive. Mais on aura quand même des éléments, avec les données d’état civil, les certificats de décès… » explique Loup Wolff. Comme beaucoup, il compte aussi sur la rentrée scolaire pour affiner le bilan. « On pourra voir combien d’enfants manquent à l’appel et on pourra peut-être extrapoler sur la population générale », explique Dominique Voynet. Prévue initialement le 13 janvier et plusieurs fois décalée, la rentrée des élèves est dorénavant prévue le 27 janvier.

    https://www.francetvinfo.fr/meteo/cyclone-ouragan/cyclone-chido-a-mayotte/personne-n-est-capable-de-donner-un-chiffre-a-mayotte-le-bilan-humain-d
    #morts #compter_les_morts #disparus #catastrophe_naturelle #chiffres

  • Wie ich auf einer Reise einen anderen Eindruck von China gewann als Ai Weiwei
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wie-ich-auf-einer-reise-einen-anderen-eindruck-von-china-gewann-als


    Menschen besichtigen die Ruinen der Xuankou-Mittelschule, die heute eine Gedenkstätte für das Erdbeben in Wenchuan 2008 sind. Yusheng/imago

    Peur-être en 2025 les gouvernements européens investiront autant dans l’infrastructure à utilité collective comme la Chine. Il faudra pour cela réduire les dépenses militaires et faire payer les plus grandes fortunes. Du communisme ? Volontiers s’il se montre aussi efficace.

    31.12.2024 von Frank Schumann - Der Fakt, dass in der von einem schweren Erdbeben betroffenen Provinz Sichuan ein Neuanfang gelungen ist, steht konträr zu Ai Weiweis Urteil über seine Heimat.

    Im Februar vor zwei Jahren bebte in der syrisch-türkischen Grenzregion mehrmals die Erde. Das Auswärtige Amt sprach auf seiner Homepage von einer der „schlimmsten Naturkatastrophen der letzten hundert Jahre. Über sechzigtausend Menschen fielen den Beben zum Opfer, über einhundertzwanzigtausend wurden verletzt.“ Nach Jahresfrist war von den vom türkischen Präsidenten Recep Tayyip Erdoğan seinen Landsleuten versprochenen mehr als 300.000 neuen Wohnungen lediglich ein Sechstel gebaut worden. Die Berliner Zeitung berichtete am 6. Februar 2024, dass laut türkischer Regierung „noch immer 700.000 Menschen in Behelfsunterkünften“ in etwa 400 Containerdörfern lebten. In Nordwest-Syrien, so meldete damals das Auswärtige Amt, war die Lage unverändert „extrem angespannt“.

    Daran wird sich durch die jüngste Entwicklung in Syrien wenig geändert haben. Über die Erdbebenopfer von damals spricht heute niemand, anderes beherrscht die Nachrichten aus der Region.

    Gewiss gab und gibt es auch in anderen Teilen der Welt Naturkatastrophen. So bebte beispielsweise in der chinesischen Provinz Sichuan am 12. Mai 2008 die Erde. Sogar um einiges stärker als in der Türkei und folglich mit noch mehr Opfern. Und so drängt sich die naheliegende Frage auf, wie dort mit dem Desaster umgegangen wurde. In der Region östlich des tibetischen Hochplateaus – knapp halb so groß wie die DDR – verloren an jenem Maitag fast sechs Millionen Menschen ihr Obdach und etwa 70.000 ihr Leben.

    Verschwenderischer Umgang mit Energie

    Sechzehneinhalb Jahre nach dem Beben fahre ich mit dem Mietwagen nach Yingxiu. Dort, etwa 100 Kilometer nordwestlich der 20-Millionen-Einwohner-Metropole und Provinzhauptstadt Chengdu, lag das Epizentrum.

    Es ist ein angenehmes Reisen auf der neuen Autobahn, für deren Benutzung wie inzwischen auf vielen Autobahnabschnitten in der Volksrepublik eine Mautgebühr erhoben wird. Angenehmer, als seinerzeit der Reporter der Süddeutschen Zeitung reiste. Der schlug sich im Mai 2010 als „bislang einziger westlicher Reporter“ nach Yingxiu durch. Die letzten Kilometer bewältigte er nach Selbstauskunft in einem achtstündigen Fußmarsch durch „eine Schneise aus Tod und totaler Zerstörung“. Davon ist heute nichts mehr zu ahnen oder gar zu sehen.

    Die Straße jenseits der Autobahn windet sich die Berge hinauf, es ist trübe und feucht, die Wolken hängen tief. Da und dort sind im Dezembergrau kleine und größere Siedlungen zu erkennen. Die Bergdörfer sehen aus, als habe jemand Häuser an die bewaldeten Felsen geklebt. Die Bäume ringsum krallen sich mit ihren Wurzeln sichtbar ins Gestein. Über die Bergkuppen schwingen sich Leitungen von Mast zu Mast, kreuz und quer gehen die Stromtrassen. Im Tal produzieren etliche Wasserkraftwerke Energie, die in jede noch so winzige Siedlung fließt – in Heizungen wie in Computer und in digitalen Schnickschnack. Der Umgang mit Energie ist hier wie im ganzen Land reichlich verschwenderisch, nicht nur bei der Beleuchtung von Straßen und Gebäuden.
    400 Staudämme waren in Mitleidenschaft gezogen

    Unten im Tal strömt der wasserreiche Min Jiang dem Jangtsekiang entgegen, oft gebremst von Betonriegeln, in denen viele Turbinen laufen. Auch die Staudämme erwiesen sich damals als beachtliches Problem, etwa 400 waren in Mitleidenschaft gezogen worden.

    Endlich erreiche ich einen Parkplatz oberhalb Yingxius. Die Kleinstadt zählt heute knapp 6000 Einwohner, so viele, wie seinerzeit Menschen im Ort starben. Auch im Dunst und ohne Riesenrad ist Yingxiu zu überblicken. Das hochgestellte Karussell am Rande des Parkplatzes hat offenbar ein geschäftstüchtiger Chinese errichten lassen, damit die Touristen für umgerechnet zwei Euro die Nase noch höher über das Tal recken können als zu ebener Erde. Bei diesen trüben Aussichten lohnt die Investition jedoch nicht. Andere Touristen scheinen das auch so zu sehen: Das Rad steht still.

    Ein Blick auf das Dorf Yingxiu, das am stärksten von dem Erdbeben 2008 in Sichuan im Südwesten Chinas betroffene Gebiet Hu Wenkai/imago

    Mehr Ruhmes- denn Trauerhalle

    Die Flusssiedlung liegt gelassen in der Landschaft, als stünden die Häuser schon ewig dort. Dabei ist kein Gebäude älter als 16 Jahre. Das Museum neben dem Parkplatz ist noch um einiges jünger und nennt sich Epicenter Memorial Hall, eine zweigeschossige Gedenkhalle am Hang des Dorfes Yuzixi. Das sind ein paar Dutzend Häuschen mit winzigen Vorgärten, in denen Gemüse wächst. Auch jetzt im Winter.

    Eine Etage des Stahlbetonbaus liegt in der, die andere über der Erde. Ein kühner und zugleich unauffälliger Bau eines chinesischen Architekten, mehr eine Ruhmes- denn eine Trauerhalle. Mit Installationen, Schautafeln und großen Fotos vermittelt man einen Eindruck von der Katastrophe und erklärt, wie man die Folgen überwand. Auch an jene Besucher ist gedacht, die noch nicht lesen und den Sinn der vielen Grafiken kaum erfassen können. Auf einem Brett stapeln die Kinder Bauklötze, dann drücken sie auf einen Knopf und die ganze Installation beginnt zu vibrieren: Stärke acht wie am 12. Mai 2008. Der Klötzchenturm stürzt zusammen.

    Natürlich fehlt in der Bildergalerie keine der damals führenden Persönlichkeiten, welche aus der Hauptstadt herbeieilten, um den Fortschritt der Bergungsarbeiten und beim Wiederaufbau zu begutachten. Tatsächliche Opfer sieht man kaum. Nur deren Zeugnisse: Briefe, die die Überlebenden damals ihren Verwandten im Lande schrieben, Lebenszeichen aus den Trümmern und Mitteilungen, wer von der Familie nicht mehr ist oder noch vermisst wird. Andere verarbeiteten ihre Trauer in Gedichten oder Zeichnungen. Diese hängen am nackten Beton des beeindruckenden Bauwerks.

    Mit einem pastoral-propagandistischen Ton

    Mit Pathos wird auf Tafeln der nationale Einsatz des Wiederaufbaus in der Region in mehreren Sprachen gerühmt: „Die gesamte Partei, die Streitkräfte und die Menschen aller ethnischen Gruppen haben sich geschlossen hinter der starken Führung des Zentralkomitees der Kommunistischen Partei und des Staatsrates zusammengeschlossen, um die schwere Zeit zu überstehen.“

    Auch wenn der pastoral-propagandistische Ton in den Ohren eines Westeuropäers ein wenig schwülstig klingt: Der Stolz ist verständlich, weil es binnen drei Jahren in einem kollektiven Kraftakt gelang, nicht nur den vorherigen Zustand wiederherzustellen, sondern zugleich die gesamte Region mit ihrer Infrastruktur zu modernisieren. Nicht grundlos setzt sich das chinesische Wort für Krise aus zwei Schriftzeichen zusammen: Das eine steht für Gefahr und Konflikt, das andere für Chance und Neugestaltung. Die Provinz Sichuan gehört inzwischen zu den ökonomisch stärksten in der Volksrepublik.

    Draußen geht es ein paar Stufen hinab zur eigentlichen Gedenkstätte. Eine Frau hockt auf einem Stuhl und bietet gelbe Chrysanthemen zum Kauf. Etliche Besucher haben an diesem Vormittag das Angebot bereits angenommen. Die Blumen liegen in Reih und Glied auf dem Sockel zu Beginn des Gräberfeldes. Die Wiesen am Hang werden geteilt durch schwarze Marmorblöcke, in die Namen mit Lebensdaten gemeißelt sind. Dorf für Dorf, kleine und größere, wie an der Zahl der Eintragungen zu sehen ist. Das jüngste Opfer war keine drei Wochen alt – dort finden sich besonders viele Blumen. Der Älteste, der unter den Trümmern seines Hauses starb, war 96.

    Etwas abseits liegen die Soldaten, die bei ihrem Einsatz ihr Ende fanden. Sie sind gefallen, sagt die offizielle Sprachregelung. Die jungen Männer haben nicht nur einen eigenen Grabstein, sondern auch ein Gesicht. Unter ihren Bildern liegen ebenfalls reichlich gelbe Chrysanthemen. Stumm defilieren ganze Familien vorbei und beugen die Knie. Es heißt, dass bis zu 100.000 Soldaten im Einsatz waren, um Trümmer zu beseitigen und Tote zu bergen. An die 70.000, wie gesagt, aber eben nicht so viele wie 1976 in Tangshan, wo fast 700.000 Menschen starben. Es war – nach dem Beben in Shaanxi 1556 – das opferreichste nicht nur in China, sondern auf der ganzen Welt. In Shaanxi gingen sogar mehr als 800.000 Menschen zugrunde, weil die meisten damals in Berghöhlen lebten.

    Ich rolle hinunter in den Ort, um die einzige Ruine zu besuchen, die man zur Erinnerung hat stehen lassen. Die Xuankou-Mittelschule stand erst zwei Jahre, ehe sie zusammenbrach. Sie ersetzte die Schule von Xuankou, jener Kleinstadt, die 50 Kilometer flussaufwärts in einem Stausee unterging.

    Diese Ruine besitzt, wie an der Vielzahl der schweigenden Besucher leicht festzustellen ist, im nationalen Bewusstsein der Chinesen einen festen Platz. Vergleichbar vielleicht mit dem sogenannten Atombombendom in Hiroshima oder den Trümmern der Frauenkirche in Dresden zu DDR-Zeiten. Ein Mahnmal der Demut und der Ohnmacht. Es steht stellvertretend für fast 7000 Schulgebäude, die in der ganzen Provinz bei dem Erdbeben zerstört wurden.

    Die Überreste der Xuankou-Mittelschule Depositphotos/imago

    Die Nachricht ging als Wunder um die Welt

    Sprachlos steht man vor dem vormaligen Fünfgeschosser mit den Klassenzimmern, in denen 43 Schüler und acht Lehrer starben. Mehr als 1500 konnten sich ins Freie retten und zusehen, wie ihre Schule wie ein Kartenhaus zusammenstürzte. Auch die anderen zum Schulkomplex gehörenden Gebäude wurden in Mitleidenschaft gezogen. Durch zerborstene Fenster geht der Wind, und aus den Trümmern wächst Grün. Auf einem Bohlenweg umrunde ich mit einigem Grauen das Massengrab. Immerhin: Die Retter bargen nach 68 Stunden eine elfjährige Schülerin lebend – die Nachricht ging als Wunder um die Welt.

    Dass nach drei Jahren das Leben im Erdbebengebiet von Sichuan wieder völlig normal lief, dass alle Schulen wieder standen, die Staudämme gesichert waren und jede Familie, die ihr Haus verloren hatte, eine neue Bleibe gefunden hatte, war hingegen keine Nachricht im Westen wert. Wohl aber, dass der seinerzeit noch hofierte Dissident Ai Weiwei die Namen der toten Schüler sammelte und im Internet veröffentlichte mit dem Argument, dass die chinesischen Behörden alles vergessen machen wollten. „Das heutige China basiert darauf, dass wir uns der Vergangenheit nie stellen“, erklärte er damals im Deutschlandfunk.

    Nun, ich gewann einen anderen Eindruck. Und Containerdörfer wie in der Türkei und in Syrien habe ich auch nicht gesehen.

    Frank Schumann ist Verleger des 1990 gegründeten Verlages Edition Ost.

    #Chine #Turqie #catastrophe_naturelle #tremblement_de_terre

  • #World_Weather_Attribution

    When an extreme weather event occurs, people often ask: is climate change to blame?

    For decades, climate scientists have answered that question in general terms – that as the planet warms, we can expect many of these weather events to become more frequent and extreme.

    But in recent years, advances in attribution science have allowed researchers to answer the question in much greater detail.

    In 2014 Dr. Friederike Otto, Dr. Geert Jan van Oldenborgh and the non-profit Climate Central, serving as secretariat as well as helping to secure initial funding, founded World Weather Attribution (WWA).

    Working with scientists around the world, WWA quantifies how climate change influences the intensity and likelihood of an extreme weather event in the immediate aftermath of the extreme event using weather observations and computer modelling. To encourage actions that will make communities and countries more resilient to future extreme weather events, WWA studies also evaluate how existing vulnerability worsened the impacts of the extreme weather event.

    The results are made public as soon as they are available, often days or weeks after the event, to inform discussions about climate change and extreme weather.

    For example, in July 2021, just 11 days after temperatures in Pacific northwest areas of the U.S. and Canada reached high above 40ºC, shattering records by as much as 5ºC, a WWA study found that climate change made the heatwave at least 150 times more likely and 2ºC more intense.

    Since its inception in 2014, WWA has now performed more than 80 attribution studies on heatwaves, drought, wildfire, storms and extreme rainfall events around the world. The methods used have advanced over the years and have been published in the peer-reviewed scientific literature together with many of the studies of individual events.

    https://www.worldweatherattribution.org/about
    #climat #changement_climatique #météo #événement_météorologique_extrême #responsabilité #patterns #catastrophe #catastrophe_naturelle

  • Dubai weather: A year’s worth of rain plunges city underwater | CNN
    https://www.cnn.com/2024/04/16/weather/dubai-rain-flooding-climate/index.html
    https://media.cnn.com/api/v1/images/stellar/prod/04-2024-04-16t131540z-1611857604-rc2n77aosovg-rtrmadp-3-emirates-weather.

    A year’s worth of rain unleashed immense flash flooding in Dubai Tuesday as roads turned into rivers and rushing water inundated homes and businesses.

    Shocking video showed the tarmac of Dubai International Airport – recently crowned the second-busiest airport in the world – underwater as massive aircraft attempt to navigate floodwaters. Large jets looked more like boats moving through the flooded airport as water sprayed in their wake and waves rippled through the deep water.

    The airport ceased operations for nearly a half hour on Tuesday. “Operations continue to be significantly disrupted,” the airport confirmed in an advisory. “There is major flooding on access roads around Dubai leading to the airport.”

    https://www.youtube.com/watch?v=1XYC2FG4V9E

  • Cinque anni dopo la tempesta Vaia. Quale impronta ha lasciato e che cosa non abbiamo capito

    A fine ottobre 2018 un evento atmosferico estremo di acqua e di vento sconvolgeva le strutture forestali delle Alpi italiane Nord-orientali: 42mila ettari di boschi schiantati, 10 milioni di metri cubi di alberi abbattuti, oltre 16 milioni di piante. Luigi Casanova traccia un bilancio del “recupero” e del dopo. Con le fotografie di Michele Lapini

    A cinque anni dall’evento è bene riflettere su che cosa abbia significato la tempesta Vaia della fine di ottobre del 2018. Acqua e vento hanno stravolto le strutture forestali delle Alpi italiane Nord-orientali. Dapprima le foreste avevano sofferto un lungo periodo siccitoso. Le temperature, anche in quota, erano fuori scala, elevate. A mille metri di primo mattino le temperature superavano ovunque i dieci gradi, nel pomeriggio si superavano i 26, lo zero termico era stabile oltre i 4.000 metri di quota.

    Lo scenario si ruppe improvvisamente e dal 27 ottobre iniziò a piovere, abbondantemente. Nella tarda serata del 29 ottobre 2018 la pioggia cadde accompagnata da folate di vento caldo sempre più intense, venti che arrivarono a superare le velocità di 150 chilometri all’ora, a passo Rolle si sono registrati picchi di 208.

    Dalle nostre finestre (dalle Valle di Fiemme) si sentivano gli schianti degli alberi, schianti continui, sempre più fragorosi, come mai avevamo percepito nel passato. Nelle prime ore del mattino seguente la pioggia calava di intensità, la pausa delle precipitazioni aveva permesso ai proprietari di cani di uscire, ancora al buio li incontravo mentre scioccato arrivavo in prossimità dei boschi che dovevo controllare. Appena fuori dal paese, tra squarci di nebbie e nuvole, si intravvedeva la distruzione. Inimmaginabile: i boschi tanto amati, le foreste che fino alla sera prima ci proteggevano non c’erano più. Desolazione diffusa, tutto era a terra, strade e sentieri interrotti, impossibile proseguire sui percorsi a noi tanto cari. L’impotenza e l’incredulità, a tutti, facevano scendere lacrime. I pochi che erano usciti -stava arrivando la prima luce del giorno- erano sbigottiti, mi chiedevano spiegazioni che al momento non sapevo fornire tanto ero sconvolto.

    Eppure sapevo, era accaduto su tutta Europa, sulle Alpi dell’Ovest e del Nord. Un susseguirsi di tempeste dagli anni 90 in poi avevano devastato versanti interi, centinaia di milioni di metri cubi di schianti, e poi il bostrico, il parassita che non perdona le monocolture di abete rosso, i boschi coetanei. In Italia non doveva accadere? Perché la scienza non aveva allarmato tecnici e politici?

    Ma nei numeri, che cosa è stata Vaia? Dapprima danni causati dalle acque, strade e ponti divelti, una decina i morti, una vera alluvione specie in Veneto, Friuli e Südtirol. Ben 42.000 ettari di boschi schiantati, quasi al 100%. Dieci milioni di metri cubi gli alberi abbattuti, oltre 16 milioni di piante.

    E poi, anche causa l’inefficienza di un sistema impreparato ad affrontare una simile catastrofe forestale, negli anni successivi è arrivato il bostrico (Ips typographus), un insettino parassita dell’abete rosso che attacca le piante sofferenti. Dal 2022 a oggi nell’areale di Vaia possiamo contare con certezza almeno altri 10 milioni di metri cubi di piante morte e altrettante ancora saranno a fine epidemia, prevista per il 2025-2026.

    Perché ci siamo trovati in presenza di un sistema inefficiente? Perché nelle Alpi interessate le squadre boschive erano in sofferenza, pochi uomini, poca specializzazione. Si è dovuto fare affidamento su grandi compagnie austriache e slovene: queste sono intervenute con macchinari non idonei ai nostri ripidi versanti (harvester e forwader) muniti di cingoli che distruggevano la rinnovazione naturale e scavavano nel terreno povero solchi profondi che favorivano la successiva erosione dei suoli. Gran parte di questo legname è stato venduto all’estero, perfino in Cina. Più che venduto, svenduto.

    I servizi forestali delle Regioni e Province autonome non sono andati per il sottile. In funzione antivalanghe e parasassi hanno diffuso ovunque imponenti strutture in ferro a protezione di abitati e viabilità (nella maggioranza dei casi era sufficiente lasciare a terra del legname ormai deperito, in attesa di una veloce ripresa della rinnovazione naturale). Si sono costruite centinaia di nuove strade forestali inutili, a distanza parallela di 70-100 metri di quota una dall’altra, ampie anche fino e oltre i quattro metri. In Trentino come nel bellunese, sul Cansiglio come sull’Altopiano dei sette Comuni, in Alto Adige.

    Queste strade, una volta raccolto il legname, rimangono un costo sulle casse pubbliche per manutenzione anche straordinaria e per di più rimarranno inutilizzate per almeno 60-80 anni, fino a quando non vi sarà nuova foresta da gestire. E hanno ulteriormente frammentato le superfici boschive imponendovi corridoi di penetrazione di venti e provocando comunque danni naturalistici. Si pensi alle arene di canto dei tetraonidi (sottofamiglia di uccelli della famiglia dei Fasianidi, ndr) distrutte, o alle aree di svernamento degli ungulati definitivamente disturbate. Come insegnano i gestori delle foreste del Nord delle Alpi laddove vi erano situazioni di rischio era sufficiente lasciare a terra il legname schiantato (veniva svenduto a 10, 20 euro il metro cubo). Sulle superfici più ampie, utilizzando l’enorme patrimonio viabilistico delle Alpi italiane, era sufficiente utilizzare le teleferiche.

    Nella gestione del dopo Vaia si è intervenuti con politiche di tipo puramente ingegneristico, evitando ogni minima attenzione alla naturalità dei versanti, alla biodiversità e a delicati interventi in aree protette Rete Natura 2000 e parchi.

    Che cosa ci dice il dopo Vaia? Che l’Italia, pur avendo oltre il 30% di suolo coperto da foreste, non è in grado di gestire il suo patrimonio in modo naturalistico. Che abbiamo disperso un patrimonio di conoscenze tecniche manuali nel lavoro del bosco difficilmente recuperabile in tempi brevi. Che il personale ha bisogno di formazione continua: devono essere gli enti pubblici proprietari a dotarsi di personale stagionale ad alta specializzazione coadiuvato dalla vigilanza del corpo dei Carabinieri forestali. Che non disponiamo di una filiera del legno capace di produrre nelle valli valore aggiunto. Quando si va in crisi, il legno lo si brucia negli impianti a biomasse. Una follia in tempi di eccesso di CO2 in atmosfera: il legno la cattura e la trattiene fino a fine vita. Che abbiamo perso un’occasione straordinaria per investire in ricerca scientifica e naturalistica (ad esempio seguire passo dopo passo l’evoluzione delle nuove foreste e della fertilità dei suoli).

    Che è necessario, da subito, imporre alle Regioni delle aggiornate carte dei pericoli che tengano presenti gli effetti sui suoli, sui versanti, dei cambiamenti climatici in atto. E che queste carte, con l’ausilio di scienze multi specifiche, vanno aggiornate periodicamente, e sempre più spesso. Laddove vi è solo un minimo sentore di pericolo non si dovrà costruire nel modo più assoluto.

    Vaia, come avevano sollecitato fin da subito gli ambientalisti, è senza dubbio stata una tempesta devastante. Una politica intelligente, meno propensa all’improvvisazione e alla speculazione, vi avrebbe colto mille opportunità di lavoro da portare sulle montagne, sia intellettuale sia manuale. Quindi avrebbe rilanciato un settore vitale del vivere la montagna: la politica forestale capace di garantire nel lungo periodo sicurezza, naturalità, ricreazione e per ultimo aspetto, produzione.

    https://altreconomia.it/cinque-anni-dopo-la-tempesta-vaia-quale-impronta-ha-lasciato-e-che-cosa

    #forêt #catastrophe #catastrophe_naturelle #Vaia #tempête #Italie #Fiemme #Tempesta_Vaia #Val_di_Fiemme

    voir aussi:
    #Val_di_Fiemme, #Italie. Les #dégâts causés par la #Tempesta_Vaia encore visibles dans le paysage en 2019
    https://seenthis.net/messages/797342

  • Éruption explosive du volcan la Soufrière à Saint-Vincent : l’île est en cours d’évacuation
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/volcan-eruption-explosive-volcan-soufriere-saint-vincent-ile-cours-

    Le volcan de la Soufrière de Saint-Vincent vient d’entrer en éruption sur son île, heureusement en cours d’évacuation. C’est une éruption explosive avec un panache de cendres qui est déjà monté à huit kilomètres de hauteur.

    On savait que ça finirait par arriver. Le volcan de la Soufrière de Saint-Vincent (à ne pas confondre avec la Soufrière de Guadeloupe ou la Soufrière de Montserrat) vient d’entrer en éruption dans le nord de l’île de Saint-Vincent qui est située dans les Petites Antilles, faisant partie de l’État de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. L’événement s’est produit à 8 h 41 ce matin du 9 avril 2021 (12 h 41 GMT) et plusieurs comptes Twitter, dont celui du professeur Richard Robertson, volcanologue de l’université des Indes occidentales (UWI), en témoignent.

    Les volcanologues surveillaient plus attentivement ce volcan depuis la fin de l’année 2020 car un nouveau dôme de lave y était apparu et ne cessait de croître depuis comme le montraient encore les images ci-dessus datant du début du mois d’avril. Or, on sait bien que ce volcan peut être dangereux car la zone des Petites Antilles, ce sont les plaques tectoniques américaines à l’est qui plongent sous la plaque caraïbe à l’ouest. Les processus magmatiques qui en résultent produisent en surface des volcans gris, comme on les appelle, car leurs éruptions sont souvent explosives avec des panaches de cendres qui peuvent monter à des kilomètres de hauteur et qui s’accompagnent parfois de nuées ardentes destructrices.
    […]
    Heureusement, aujourd’hui aussi, les autorités ont pris les devants et le jeudi 8 avril 2021 les autorités avaient lancé la procédure d’évacuation des 16.000 personnes vivant sur l’île.

  • Plusieurs millions de nouveaux réfugiés et déplacés climatiques en 2019

    Un porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU a déclaré mercredi que des millions de nouveaux déplacés et réfugiés climatiques étaient apparus en 2019, dont près de 750 000 personnes pour la seule Somalie, en proie à d’intenses aléas climatiques.

    “Le bruit du vent nous a réveillés en pleine nuit. Quelques instants plus tard, de l’eau a commencé à entrer chez nous. Nous avons seulement réussi à attraper nos enfants avant de nous enfuir vers une zone surélevée.” Rafael Domingo, un père de quatre enfants, a tout perdu lors du passage du cyclone Idaien mars dernier au Mozambique. Comme lui, 73 000 personnes se sont retrouvées sans-abri, ne laissant d’autre choix que de fuir les zones sinistrées, ont raconté de nombreux témoins à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    Qu’ils changent simplement de région ou qu’ils quittent leur pays après une catastrophe naturelle, ces hommes et ces femmes incarnent une catégorie de migrants dont on parle peu : les déplacés et les réfugiés climatiques. Selon le Conseiller spécial sur l’action pour le climat du HCR, Andrew Harper, “rien que sur la première moitié de l’année, les tempêtes, les inondations et autres catastrophes ont provoqué plusieurs millions de nouveaux déplacements”.

    Dans un discours alarmant prononcé à la COP 25 de Madrid, mercredi 11 décembre, le porte-parole onusien explique que “les changements climatiques amplifient la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles et qu’ils contribuent à fragiliser les populations et à déclencher des conflits”. Il estime par conséquent que “davantage de personnes seront menacées de déplacement à moins qu’une action urgente ne soit prise.”

    Outre les catastrophes naturelles, Andrew Harper s’est dit “particulièrement préoccupé” par l’épuisement des ressources naturelles, la diminution des rendements agricoles ou encore la pénurie de bétail qui deviennent “des multiplicateurs de menaces de conflit et d’instabilité pouvant conduire à des crises humanitaires et à de nouveaux déplacements, à la fois en interne et au-delà des frontières.”

    En première ligne de ces menaces climatiques, la région du Sahel voit déjà des effets dévastateurs. “En Somalie, un pays hautement vulnérable aux changements climatiques, plus de 746 000 personnes ont été déplacées au sein du pays cette année à cause de l’intensification de la sécheresse, mais aussi des inondations monstres et des conflits”, souligne Andrew Harper.

    Dans les régions fragiles, souvent frappées par les catastrophes naturelles, les déplacés parviennent rarement à retrouver leur ancienne vie. “Beaucoup d’entre nous ne pourrons jamais rentrer chez eux. La sécheresse en Somalie revient tout le temps. Les habitants n’ont pas assez de temps ou de moyens pour se remettre sur pieds à chaque fois”, a expliqué à l’OIM Halima, une mère de trois enfants déplacée en Somalie à cause de la sécheresse.
    Plus de 250 millions de réfugiés climatiques en 2050
    Dans son dernier rapport sur la paix dans le monde paru en juin, l’Institute for Economics and Peace, un think tank australien, estimait à 18 millions le nombre de personnes forcées à quitter leur foyer à cause d’une catastrophe naturelle. Cela correspond à plus de 60% de l’intégralité des déplacements dans le monde en 2017.
    Les auteurs du même rapport notent également qu’actuellement, près d’un milliard de personnes vivent dans des zones “hautement à très hautement” exposées aux aléas climatiques. Ainsi, des millions de personnes risquent de se déplacer ou migrer dans un futur proche. La Banque mondiale estime que d’ici 2050, on dénombrera 143 millions de migrants climatiques originaires d’Afrique sub-saharienne, d’Asie du sud-est et d’Amérique latine. Au total, ils pourraient même dépasser les 250 millions à l’échelle de la planète, selon les prévisions de l’ONU.

    Depuis la COP 25 Madrid, le HCR a appelé à “une action urgente” notamment en mettant en place des systèmes de prévision et d’alerte précoce améliorés ainsi que des stratégies de réduction des risques. Il s’agit également “d’intensifier les efforts d’adaptation et de résilience” en diversifiant, par exemple, les sources de revenus des populations fragiles qui dépendent souvent entièrement de l’agriculture ou de la pêche, par exemple.

    L’agence onusienne appelle également les pays accueillant des réfugiés à instaurer un véritable cadre de protection pour les populations déplacées par le climat. À ce jour, les catastrophes naturelles et autres événements dus au réchauffement de la planète ne constituent pas un argument permettant de demander l’asile, les déplacés environnementaux n’ont d’ailleurs aucun statut juridique défini comme c’est le cas pour les réfugiés. La Suède fait toutefois figure de pionnière en la matière en reconnaissant depuis 2005, le droit à la protection pour les personnes victimes de catastrophes environnementales. Depuis 2009, une quarantaine de pays africains a également ratifié la Convention de Kampala sur la protection et l’assistance des déplacés environnementaux inter-Afrique.

    Les questions climatiques occuperont une place de choix à l’occasion du tout premier Forum mondial sur les réfugiés, les 17 et 18 décembre prochains à Genève, puisqu’il s’agira de l’un des six thèmes fondamentaux discutés et pouvant, comme l’espère Andrew Harper du HCR, donner lieu à des actions concrètes dès 2020.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/21507/plusieurs-millions-de-nouveaux-refugies-et-deplaces-climatiques-en-201
    #IDPs #réfugiés_climatiques #réfugiés_environnmentaux #déplacés_internes #asile #migrations #réfugiés #climat #prévisions #Somalie #sans-abri #catastrophe_naturelle #changements_climatiques #Sahel #COP_25 #risques #protection #statut #Convention_de_Kampala

    Lien entre changements climatiques et #conflits :

    Outre les catastrophes naturelles, #Andrew_Harper s’est dit “particulièrement préoccupé” par l’épuisement des ressources naturelles, la diminution des rendements agricoles ou encore la pénurie de bétail qui deviennent “des multiplicateurs de menaces de conflit et d’#instabilité pouvant conduire à des #crises_humanitaires et à de nouveaux déplacements, à la fois en interne et au-delà des frontières.”

    #guerre

    • Asile : réfugié climatique, un statut non reconnu mais qui compte

      L’ONU prévoit 250 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050 dont une grande partie sera issue d’une Afrique sub-saharienne pas assez résiliente face à l’intensification des catastrophes naturelles. Le phénomène pourrait amplifier les départs de migrants vers l’Europe, sauf que le statut de réfugié climatique n’y est pas reconnu.

      Sécheresses, inondations, ouragans : les épisodes météorologiques dévastateurs sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses sous l’effet du changement climatique. Si aucune région du monde n’est épargnée, toutes n’ont pas la même propension à la résilience ni les mêmes capacités de reconstruction.

      En Afrique sub-saharienne, au Moyen-Orient ou en Asie, des pans entiers de population sont déjà contraints de quitter leur région ou même leur pays d’origine pour tenter de tout recommencer ailleurs. Ce sont des “réfugiés climatiques”.

      Si le terme est apparu pour la première fois en 1985 dans un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), il n’existe à ce jour dans le monde aucun statut juridique pour ces déplacés environnementaux. La Suède fait toutefois figure de pionnière en la matière en reconnaissant depuis 2005, le droit à la protection pour les personnes victimes de catastrophes environnementales. Depuis 2009, une quarantaine de pays africains a également ratifié la Convention de Kampala sur la protection et l’assistance des déplacés environnementaux inter-Afrique. Et plus récemment, début novembre, la Nouvelle-Zélande a annoncé se pencher sur la création d’un visa spécial pour les réfugiés climatiques du Pacifique.

      Reste que pour la plupart des pays de la planète, le changement climatique ne peut justifier une demande d’asile. En France, notamment, “ce n’est pas un argument recevable en tant que tel, mais il peut être pris en compte et ajouté au dossier dans certains cas”, indique une porte-parole de France Terre d’Asile, contactée par InfoMigrants. “Si le changement climatique vous force, par exemple, à partir de chez vous pour une région où votre ethnie est mal acceptée ou menacée, l’argument pourra être entendu. Mais on ne reconnaît que ce qui est de la main de l’Homme. Le climat ne peut être utilisé que comme un élément de compréhension au dossier”, précise l’ONG.

      “Une crise migratoire en Europe ? Attendez de voir dans 20 ans...”

      Selon les estimations de l’ONU, le monde comptera au moins 250 millions de réfugiés climatiques d’ici 2050. En moins de 10 ans, les dangers liés au climat “déplacent en moyenne 21,7 millions de personnes par an, soit 59 600 par jour”, souligne Steve Trent, directeur exécutif de la Fondation pour la justice environnementale (EJF), dans un rapport publié début novembre. “Si l’Europe pense avoir un problème avec la crise migratoire actuelle, attendez de voir dans 20 ans quand les conséquences du changement climatique forcera des millions de personnes à quitter l’Afrique”, enchérit le général Stephen Cheney, retraité de l’armée américaine, cité par le rapport.

      “Il faut regarder les choses en face : l’Afrique a une population jeune et de plus en plus éduquée. L’enseignement est dispensé dans des langues comme l’anglais, le français, l’espagnol, le portugais… alors bien sûr, l’Europe est une meilleure destination aux yeux de ces jeunes [...] Et il est impossible d’arrêter cette migration”, explique Ibrahim Thiaw, directeur exécutif de l’agence pour l’environnement de l’ONU, joint à Nairobi par InfoMigrants.

      Parmi les régions les plus vulnérables : le Sahel, jusqu’à la Somalie, affirme-t-il, des régions où la production agricole est cruciale. Elle représente par exemple 30% du produit intérieur brut en Sierra Leone, au Liberia ou en Centrafrique. Dix-sept des vingt pays les plus dépendants à l’agriculture au monde se trouvent en Afrique sub-saharienne.

      Le changement climatique, un amplificateur des conflits

      “En combinant l’accroissement démographique -l’Afrique comptera 2 milliards d’habitants en 2050- à la dégradation des ressources naturelles et leur mauvaise gestion, la seule issue possible c’est la migration, poursuit Ibrahim Thiaw. Les déplacés climatiques sont un phénomène déjà présent, qui s’accentue de jour en jour sans que l’on puisse véritablement le quantifier car beaucoup de paramètres entrent en jeu et nous n’avons même pas de définition claire de ce qu’est un réfugié climatique.”

      Un statut qui pourrait ne jamais être reconnu internationalement, bien que le rôle du changement climatique dans les conflits actuels soit démontrable. “En Syrie, on comptait déjà 1,3 et 1,5 million de personnes fuyant la sécheresse avant même que la guerre ne commence. Personne ne dit que le changement climatique est la raison du conflit syrien, mais il est à ne pas en douter un ‘amplificateur des menaces’ pouvant mener à des violences”, argue Steve Trent de l’EJF.

      Si Ibrahim Thiaw de l’ONU ne croit pas, pour l’heure, à une convention mondiale sur les réfugiés climatiques, il exhorte la communauté internationale mettre en place et appliquer des accords régionaux sur le modèle de la Convention de Kampala encore trop méconnue. Il encourage aussi les potentiels migrants à bien réfléchir à leur projet migratoire avant de se lancer aveuglément sur des routes souvent dangereuses à travers le désert, les forêts tropicales ou la Méditerranée. “Un pays comme l’Ouganda est très accueillant. Il n’y a pas de camp de réfugiés et ils sont exemplaires sur l’intégration”, conclut-il.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/6031/asile-refugie-climatique-un-statut-non-reconnu-mais-qui-compte

    • Groundswell : Preparing for Internal Climate Migration

      This report, which focuses on three regions—Sub-Saharan Africa, South Asia, and Latin America that together represent 55 percent of the developing world’s population—finds that climate change will push tens of millions of people to migrate within their countries by 2050. It projects that without concrete climate and development action, just over 143 million people—or around 2.8 percent of the population of these three regions—could be forced to move within their own countries to escape the slow-onset impacts of climate change. They will migrate from less viable areas with lower water availability and crop productivity and from areas affected by rising sea level and storm surges. The poorest and most climate vulnerable areas will be hardest hit. These trends, alongside the emergence of “hotspots” of climate in- and out-migration, will have major implications for climate-sensitive sectors and for the adequacy of infrastructure and social support systems. The report finds that internal climate migration will likely rise through 2050 and then accelerate unless there are significant cuts in greenhouse gas emissions and robust development action.


      https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/29461
      #rapport

  • Comment tuer une ville

    Le 29 août 2005, un #ouragan s’abattait sur La #Nouvelle-Orléans, tuant près de deux mille personnes et détruisant des dizaines de milliers d’habitations. Cette catastrophe a permis aux décideurs et aux élites économiques d’expérimenter un urbanisme de la #table_rase, visant à remplacer les pauvres par des touristes. Une méthode dont risquent bien de s’inspirer d’autres dirigeants désireux de tirer profit des tragédies climatiques…


    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/CYRAN/59367
    #New_Orleans #catastrophe_naturelle #urbanisme #touristes #pauvreté #pauvres #vide #géographie_du_vide #climat

    v. aussi
    #Stratégie_du_choc de #Naomi_Klein

  • #Saison_brune

    Dans Saison brune, #Philippe_Squarzoni tisse un récit inédit, qui entremêle analyses scientifiques et interviews de spécialistes, considérations personnelles et hommages au cinéma, enquête politique et essai engagé.

    Le #livre est découpé en six chapitres. Les trois premiers sont précédés de trois interludes portant sur les commencements d’une oeuvre. Les trois derniers sont suivis de trois interludes sur les fins.

    Les deux premiers chapitres sont consacrés aux aspects scientifiques du réchauffement : le fonctionnement du climat, la description de l’effet de serre, l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère durant l’époque moderne. Mais aussi l’expertise menée par le GIEC, l’attribution du réchauffement aux activités humaines, les différents scénarios d’augmentation des températures à venir, les risques d’effets de seuil, les risques de rétroactions positives.

    Dans les deux chapitres suivants, Philippe Squarzoni alterne entre l’examen des conséquences à venir du #réchauffement_climatique (fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication des tempêtes, risques de sécheresse dans certaines régions...) et les questionnements du narrateur et de sa compagne face à cette situation inédite. Que faire à un niveau individuel ? Que faire quand ce qui est en cause est la production d’énergie, l’industrie, les transports, le bâtiment, l’agriculture ? Par où, par quoi commencer ? Nécessaire mais dérisoire, sans proportion par rapport à l’ampleur de ce qu’il faudrait accomplir, le niveau individuel semble largement insuffisant.

    Dans les deux derniers chapitres, Squarzoni élargit son questionnement et examine les possibilités de réduction des émissions et les différents scénarios énergétiques qui s’offrent à nos sociétés (énergies renouvelables, nucléaire, progrès technologiques, maîtrise de l’énergie...).
    Entre les insuffisances des unes, et les faux espoirs des autres, il décrit une alternative possible qui permettrait d’éviter les conséquences les plus graves du réchauffement climatique. Et les choix politiques, les modèles de société, que ces scénarios impliquent. Une porte s’ouvre. Saurons-nous la franchir ?

    Saurons-nous inventer une civilisation plus sobre capable de prendre en compte les questions écologiques ? Nos sociétés sauront-elles éviter les conséquences les plus graves du réchauffement climatique, tout en préservant la liberté et la démocratie ?

    Dans un album chargé de nostalgie, qui est probablement le plus personnel de ses livres politiques, Philippe Squarzoni livre un essai qui donne à espérer, mais reste très pessimiste sur la réalisation de cet espoir au vu de la nature de la crise, de l’ampleur des changements à accomplir, et du fonctionnement de nos sociétés.


    https://www.editions-delcourt.fr/special/saisonbrune
    #BD #bande_dessinée #changement_climatique #climat #effondrement #collapsologie #nucléaire #énergie #climatoscepticisme #climategate #ressources #sobriété_énergétique #efficacité_énergétique #croissance #économie_verte #technologie #capitalisme #Léon_Bourgeois #solidarisme #protocole_de_kyoto #transports #permis_d'émission #finance #biens_communs #dette_écologique #responsabilité #transition #transition_écologique #démocratie #libéralisme_politique #éolienne #énergie_solaire #énergie_éolienne #charbon #pétrole #accumulation #sobriété #modération #bien-être #dépassement_global

  • La #montagne en danger

    Températures en hausse, fonte de glaciers... : avec le #changement_climatique, les sommets immaculés de Suisse ne sont plus ce qu’ils étaient. Et pourtant, l’industrie du tourisme fait tout pour attirer le maximum de touristes, quitte à mettre la montagne à mal...

    Températures en hausse, fonte de glaciers… : les sommets immaculés de Suisse ne sont plus ce qu’ils étaient. Et pourtant, ils attirent toujours autant de touristes – à condition que les activités, et surtout la neige, soient au rendez-vous. Pour offrir des expériences de sports d’hiver de qualité, l’industrie du tourisme met la montagne à mal… Bernhard Tschannen, directeur du domaine skiable #Glacier_3000, non loin de la luxueuse station de Gstaad, souhaite aménager des pistes de ski toujours plus haut. La dernière en date, dénommée #Red_Run, s’élève jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. Il s’agit notamment d’attirer une nouvelle clientèle asiatique, avide de vivre un maximum d’expériences en un minimum de temps. Cette stratégie économique est actuellement rentable, mais peut-elle rester soutenable à long terme, tant pour les touristes que pour les locaux ? Que penser de ces #projets_pharaoniques ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/078230-008-A/arte-regards
    #domaine_skiable #ski #Suisse #Alpes #neige #tourisme #tourisme_de_luxe #business #absurdistan #catastrophe_naturelle #risk #Grisons #Gstaad #it_has_begun

    Dans le reportage, on parle aussi de #Bondo et de la #coulée_de_boue qui a ravagé le village en septembre 2017.
    Ils font une comparaison entre les investissements dans le domaine skiable à Gstaad et la réalité de la petite vallée grisonne. Intéressant de voir les #discours très différents sur la montagne (#représentations / #valeurs) des investisseurs de Glacier 3000 (by the way, tous des #hommes —> #genre) et les discours des habitants de Gondo qui ont dû quitter la maison...
    #glissement_de_terrain
    http://seen.li/df73

    Je me permets d’ajouter #géographie_culturelle, ça peut être utile pour mon cours...

    cc @franz42 @albertocampiphoto

  • Devastating climate change could lead to 1m migrants a year entering EU by 2100 | Environment | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2017/dec/21/devastating-climate-change-could-see-one-million-migrants-a-year-enteri

    Climate change is predicted to result in more droughts, floods, heatwaves, and other extreme weather, as well as more intense storms and rising sea levels. These effects are likely to render agriculture more difficult, if not impossible, across swathes of the globe, including sub-Saharan Africa and parts of Asia.

    These effects will also be felt in #Europe, but its lower base temperatures, relative prosperity and advanced infrastructure mean the damage could be contained, and make it an attractive destination for #migrants.

    #climat

  • Un an après les attentats du 13 novembre, les transformations du « #safety_check » de #Facebook
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/13/un-an-apres-les-attentats-du-13-novembre-les-transformations-du-safety-check

    Le 13 novembre 2015, les Français assistaient, médusés, aux pires attentats qu’ait connu le pays depuis la Seconde guerre mondiale. Le même soir, ils découvraient sur Facebook une fonction qui allait, malheureusement, leur devenir très familière. Une notification lourdement estampillée « contrôle d’absence de danger », les incitant à indiquer à leurs amis, en un clic, qu’ils étaient en sécurité. Pas moins de 4,1 millions de Français ont alors cliqué, informant 360 millions d’internautes qu’ils n’étaient pas en danger, selon les chiffres communiqués par Facebook. Une initiative bien accueillie, comme autant de petites lueurs d’espoir dans le chaos.

    C’était la toute première fois que Facebook activait son safety check – le nom original – dans le cadre d’un attentat, alors qu’il n’était initialement conçu que pour répondre aux catastrophes naturelles. Un an plus tard, Facebook a complètement bouleversé le fonctionnement de son outil ; et pour cause : bien que plébiscité par l’usage, le safety check a été, peu après sa mise en œuvre en France, largement critiqué.

    #risques #algorithme #terrorisme #catastrophe_naturelle

  • Il y a 30 ans, la catastrophe du #lac_Nyos endeuillait le #Cameroun - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20160821-cameroun-drame-lac-nyos-trente-ans?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_sourc

    Il y a 30 ans jour pour jour, le Cameroun était frappé par la pire #catastrophe_naturelle de son histoire. Le 21 août 1986, une explosion de #gaz dans le lac Nyos au nord-ouest du pays faisait 1800 morts. Aujourd’hui le risque d’explosion de gaz est contenu grâce à l’opération de dégazage commencée en 1987.

  • #Haiti donates $1m for #Nepal earthquake recovery
    http://www.ekantipur.com/2015/05/29/top-story/haiti-donates-1m-for-nepal-earthquake-recovery/405828.html

    The donation from the poorest nation in the western hemisphere is a reminder of more than 60 percent in unfulfilled pledges made after the 7.3 earthquake which hit Haiti on January 12, 2010.

    #catastrophe_naturelle #solidarité et la honte pour François Hollande (cf http://seenthis.net/messages/369484 )