• Comme quoi on peut être fou et faire des films trop biens.


    Une vraie jeune fille, Catherine Breillat, 1976
    2001 c’est l’année de ma première vraie grande histoire amoureuse. C’est aussi l’année où j’ai vu A ma sœur et Sexe is comédie. Ces deux films m’avaient bouleversé au plus profond de moi-même. J’ai raconté l’histoire de cette première histoire parce que ces deux films avaient agis comme un miroir. Ils m’avaient fait entrevoir des choses qui étaient comme un echo à ce que je vivais par ailleurs.
    Mais sous un angle imperceptiblement différent.
    En tout cas, il m’est impossible d’en parler d’avantage car je ne m’en rappelle plus assez. Raison de plus pour faire ce que je viens de décider : Me faire un cycle Breillat. Je vais même essayer dans l’ordre. Mais bon, j’alterne comme vous savez alors ce sera sur plusieurs mois.

    C’est son premier. et putain que c’est intéressant. ça dit des choses ça en dit beaucoup. Une jeune fille à la première personne passe deux mois de vacances chez ses parents. Et elle s’ennuie. Chez Breillat l’ennui est terriblement sensible à l’érotisme.
    C’est fille fillette en train de grandir et de devenir adulte.
    Breillat fait le choix d’explorer son univers fantasmatique. Je veux dire pas son univers de fantasme au sens de ses désirs sexuels, je parle du territoire d’images mentales à partir de l’expérience du réel.
    Je crois que j’en parlais anecdotiquement lorsque je pensais à la confrontation entre l’esprit de l’enfant âgé avec son désir et son corps répugnant pour lui-même.
    https://www.youtube.com/watch?v=CJUuJfcP__Y


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