• Une mouette au-dessus du Vatican ? Non, ceci est un goéland | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/une-mouette-au-dessus-du-vatican-non-ceci-est-un-goeland-6813203.php


    Abbé Clément Barré – @ClemBarre / X
    1 milliard de personnes qui regardent une mouette

    Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils disent. Un volatile - élevé au rang de star sur les réseaux sociaux - surplombe le Saint-Siège et amuse la foule en quête de fumée blanche, voire la dupe. Dans la matinale de France Inter, nous pouvions entendre ce jeudi 8 mai 2025 : « Fausse alerte, sur les écrans géants où la cheminée de la chapelle Sixtine est en plan fixe, on voit une mouette s’envoler ». Mais la fameuse mouette, n’en est pas une : c’est bel et bien un goéland. Le sujet revient régulièrement dans nos pages à l’approche du touriste de l’intérieur des terres et nous ne boudons jamais notre plaisir à leur faire la leçon ; alors, profitons.

    « A priori, c’est un goéland leucophée », assure Olivier Retail, directeur de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en Bretagne, « C’est l’équivalent, chez nous, du goéland argenté, qui a des pattes rosâtres. Le leucophée, plus présent en Méditerranée, lui, a les pattes jaunâtres. » Et les différences avec les mouettes sont légion. « Les goélands sont plus trapus, plus arrondis, n’ont pas le même cri - celui de la mouette est plus aigu - et pas le même bec », ajoute-t-il.

    Confusion dans le langage
    Notamment sur le long bec du goéland, le fin observateur pourra distinguer cette petite tache orange, qui n’est pas qu’esthétique. « C’est un marqueur pour les goélands juvéniles, ils peuvent taper à cet endroit pour provoquer un réflexe de régurgitation pour se nourrir », explique Sébastien Texeraud, passionné d’ornithologie dans le pays de Landerneau.

    Le pardon nous vient plus facilement, d’autant que la confusion règne dans le langage. Goéland et mouette sont des noms vernaculaires ambigus, qui peuvent donc désigner plusieurs espèces, souvent similaires. Et rappelons-le, goéland, avant de se diffuser dans la langue française, était un mot breton, gwelan ou gouelan. En anglais et en italien, la confusion est plus forte. Les laridés, famille d’oiseaux à laquelle appartiennent les deux volatiles, se désignent généralement par « gull » en anglais et « gabbiano » en italien, proche du provençal et de l’occitan « gabian ». Peut-être faudrait-il faire le choix de la précision et l’appeler Larus michahellis, son nom latin, une langue appropriée en ces lieux sacrés.

    • [...]

      C’est un poulain de François. Mais en même temps, il est beaucoup plus intellectuel, plus articulé, que son prédécesseur, sans être un théologien à la façon de Benoit XVI. Il parle cinq langues : anglais, français, espagnol, italien, latin. Ses années en Amérique Latine apporteront certainement une empreinte, dans la continuité de François, mais probablement, sans les disruptions sociétales de ce dernier, sur les questions d’idéologie de genre et d’autres mesures rupturistes. Tel que l’ordination de femmes. Sa première apparition au balcon du #Vatican, revêtu de tout l’apparat papal, dont la croix en or, donne à penser qu’il ne cédera pas à l’hubris de l’humilité stridente de François et sera plus respectueux des traditions.

      Sur le plan politique, le fait de nommer un Pape américain, crée une situation au regard des conflits en cours. En particulier sur le génocide à Gaza. C’est aussi un défi au regard des Eglises #évangéliques américaines. Il aurait répondu le 3 février 2025 à J.D. Vance, lequel affirmait que Jésus commande de hiérarchiser l’amour des autres, du plus proche au plus lointain. J.D. Vance est un converti au #catholicisme. Mais sa souche est celle des imprécations évangélistes. Ceci aurait créé une première friction avec le vice-président de Trump avant même que le nouveau pape soit nommé. “J.D. Vance se trompe. Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres “ répond #Prévost, en rappelant la nature “universelle et inconditionnelle de l’amour pour les autres.’ Très différent de l’amour tribal proposé par d’autres cultes.

      [...]

      #LéonXIV #catholicisme

  • Bigoterie en France : Un tsunami de papolâtrie, écœurant, hypocrite et à vomir
    Ni dieu ni maître, à bas la calotte et Vive la Sociale !

    Le corps des pleureuses est au complet, ils sont venus, ils sont tous là, même Giogio le Fils maudit, dès qu’ils ont entendu ce cri : le Pape est mort . De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, tous sont affligés, frappés comme les animaux malades de la peste cléricale et ils battent leur coulpe à l’unisson. Il ne manque pas un bouton de guêtre. Le Cléricalisme bouge encore, on voit ainsi pleinement les effets de la pénétration de la Doctrine sociale de l’Église dans tous les partis, les associations et les organisations ; l’infection est là et bien là.

    Tout cela montre qu’ils n’ont jamais rompu vraiment avec leur «  Sainte-Mére l’Église  ». Et chacun se répand en maniant la langue de buis, le bois dont l’Église est taillée. On est en train de subir une overdose d’hosties, de messes, d’encens, mais cela ne durera que le temps où vivent les roses, il ne restera bientôt que les épines, et les vrais problèmes reprendront le dessus, car ils n’ont pas disparu, après cette grande vague d’hypocrisies en tous genres.

    Après les pleureuses , on aura droit aux bookmakers qui parieront doctement sur le Pape qui sera élu et qui supputeront sur le temps que mettra la fumée blanche à survoler le Latran . Certains, comme l’actuel locataire de l’Élysée se diront que cette Union sacrée autour d’une tombe, pourrait bien continuer en une belle Union nationale autour de sa personne. Et il se presse au Vatican pour assister à la messe, après tout n’est-il pas Proto-Chanoine du Latran  ?

    C’est pourquoi, il ne ménage pas sa peine pour violer la loi de Séparation des Églises et de l’État , pour apparaître comme «  le Premier catholique de France  ». Que l’on ne compte pas sur la Fédération nationale de la Libre Pensée pour participer à cette sinistre Commedia dell’arte .

    La mort du pape Bergoglio montre une fois de plus combien un représentant (que certains qualifient aujourd’hui de)  "sympathique" ou "humain" de la hiérarchie catholique peut faire oublier les permanences de l’Église catholique . On perd également vite de vue que l’autonomie géopolitique de la papauté s’est construite dans la longue durée et qu’elle poursuit des buts qui ne sont pas ceux des mouvements émancipateurs.

    Pour s’en rappeler, la Libre Pensée vous renvoie à son analyse du bras de fer entre le Pape et Emmanuel Macron l’an dernier, et vous invite à commander le nouveau numéro d’ Arguments de la Libre Pensée, "Dismas ou le cléricalisme d’extrême-gauche" , qui analyse longuement un épisode de fascination d’une certaine extrême-gauche pour l’épiscopat sud-américain. Ce numéro sera très bientôt disponible.

    Et n’oubliez pas : l’abus d’hosties nuit gravement à la santé mentale.

    FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE https://www.fnlp.fr

    #France #bigots #bigottes #Hypocrisie #pape #religion #en_vedette des #médias #enfants #violence #impunité #violophilie #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #journullistes

  • Non au projet de collège Excellence Ruralités à Étang-sur-Arroux – Dijoncter.info - Site d’infos en lutte sur Dijon
    https://dijoncter.info/non-au-projet-de-college-excellence-ruralites-a-etang-sur-arroux-6130

    Le collectif Morvan Mobilisation Solidaire, soutenu par plusieurs collectifs et organisations syndicales et politiques, se mobilise contre la création d’un collège privé hors contrat par Excellence Ruralités et la Fondation pour l’école à Étang-sur-Arroux.

    Ces deux structures ont des liens forts avec l’extrême droite et les milieux catho intégristes, via Pierre-Edouard Stérin et le Fonds du Bien Commun entre autres partenaires. De plus, l’installation de ce collège hors contrat serait une menace pour les établissements d’enseignement locaux, dans un contexte de désengagement de l’État et de baisse démographique.

    #intégrisme_religieux #catholicisme_traditionaliste #Pierre-Édouard_Stérin #FSSPX (Fraternité sacerdotale Saint-Pie X)

    • Avec un renvoi d’ascenceur de Darmanin à Bayrou.

      C’est intéressant politiquement (entendre politique dans le sens du vivre ensemble) tous ces mensonges qui se découvrent alors que l’immoralité fascisante est à son comble. Parce qu’il y a un moment où les victimes savent très bien de quoi il est question et ce qu’est l’atteinte à l’intégrité, bien mieux que ces tocards véreux. Parce que les violences sexuelles touchent profondément et dans leur psyché tellement de personnes qui ont besoin de paroles justes et bienfaisantes que ça percute tout un système de fourbes. Et qu’il n’est pas possible de noyer le poisson ou de faire des tours de passe passe, les victimes ne s’achètent pas. Juste devant cette nécessité de vérité elles veulent que la justice expose et juge les faits enfin dits.

  • Quels liens entre l’Église et « l’affaire Bétharram » qui menace François Bayrou ? Vue par les catholiques de Cath.ch

    Le Premier ministre français François Bayrou est mis en cause pour n’avoir pas agi contre des violences, notamment sexuelles, commises dans l’école catholique de Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) depuis les années 1950. Mais de quelle façon l’Église catholique est-elle impliquée dans cette affaire ? Explications.
    François Bayrou était-il au courant des agissements criminels qui se sont déroulés dans l’établissement Notre-Dame de Bétharram ? La question est brûlante actuellement en France, prenant des allures d’affaire d’État. Médiapart est à présent le fer de lance des accusations contre le Premier ministre. Le média présente depuis quelques jours des éléments censés démontrer que François Bayrou ne pouvait qu’avoir eu connaissance des rumeurs sur des violences physiques et sexuelles qui se déroulaient dans cette école. Cela alors qu’il occupait dans des postes clés qui lui auraient permis d’agir de façon décisive face à cette situation. L’actuel Premier ministre a en effet été, pendant la période concernée, Maire de la ville de Pau, la préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques, ministre de l’Éducation nationale, mais également parent d’élèves. Plusieurs de ses enfants ont en effet été scolarisés dans l’établissement.


    Une centaine de plaintes
    Si le dénouement de l’histoire est encore inconnu, l’affaire met en avant un nouveau scandale lié à l’Église. Fondé en 1837 sous le nom d’Institution Notre-Dame de Bétharram, l’institut a été renommé Le Beau Rameau en 2009. Historiquement, il a été géré par la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, une congrégation catholique. Il s’agit toujours aujourd’hui d’un établissement scolaire catholique privé.

    L’établissement scolaire avait fait l’objet de plaintes dès 1996. Un ancien directeur de Notre-Dame de Bétharram, le Père Pierre Silviet-Carricart, membre de la congrégation de Bétharram, avait notamment été visé par deux accusations d’agressions sexuelles, relate le quotidien La Croix. Le religieux avait mis fin à ses jours en 2000.

    L’affaire a commencé à être révélée publiquement en octobre 2023, lorsque des anciens élèves ont témoigné de sévices subis. Ces témoignages ont conduit à une série de plaintes déposées auprès des autorités judiciaires. Les faits dénoncés s’étendent sur plusieurs décennies, depuis les années 1950 jusqu’aux années 2010. À ce jour, plus de 100 plaintes ont été déposées, impliquant une vingtaine d’agresseurs présumés, à la fois des religieux et des laïcs. Le parquet de Pau a ouvert une enquête début 2024.

    Climat de violences
    Une seule personne encore en fonction dans l’établissement est concernée par les accusations. Il s’agit d’un surveillant laïc, qui a été écarté par la direction le 14 février 2024. Dans le détail, neuf religieux sont incriminés, dont huit pour violences sexuelles, révèle le communiqué de presse du collectif de victimes de Bétharram.

    Les accusations vont de sévices psychologiques et physiques à des attouchements, des fellations et des viols. Un système de punitions corporelles et de violence aurait perduré dans l’établissement au moins jusqu’au début des années 2000. Si la grande majorité des cas sont prescrits, une accusation de viol remontant à 1996 incriminant un religieux pourrait faire l’objet d’une procédure pénale.

    La question se pose aujourd’hui d’une dissimulation à grande échelle, impliquant aussi bien la direction de l’établissement que des notables locaux qui auraient fait en sorte que les affaires ne s’ébruitent pas. C’est dans ce contexte que se pose la question de la responsabilité de François Bayrou.

    L’évêque choqué
    Si l’aspect systémique des abus n’a pas encore été démontré, des craintes émergent quant à l’existence de victimes supplémentaires dans d’autres lieux. Alain Esquerre, porte-parole des victimes, redoute ainsi que « là où les prêtres qui ont dirigé Bétharram sont passés par la suite, il y ait eu d’autres agressions sexuelles ». La congrégation est aujourd’hui implantée dans une quinzaine de pays, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Les Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram forment un institut de vie consacrée catholique fondée en 1832 à Bétharram, situé à quelques kilomètres de Lourdes, par Michel Garicoïts.

    La congrégation a fait savoir qu’elle se tenait à la disposition de la justice, de même que les responsables de l’établissement, qui ont en outre fait part de « leur volonté de se porter partie civile ». Du côté des autorités ecclésiales, Mgr Marc Aillet, évêque de Lescar, Oloron et Bayonne, avait reconnu en février 2024 la plausibilité des faits au vu du nombre de plaintes. « Dans notre diocèse comme dans l’ensemble du pays, les catholiques et l’opinion sont, à juste titre, terriblement choqués par ces révélations, comme je le suis moi-même, toujours solidaire des victimes que nous devons porter dans la prière », avait encore déclaré le prélat (cath.ch/cx/ag/arch/rz)

    © Centre catholique des médias Cath-Info, 13.02.2025

    Par Raphaël Zbinden

    Source : https://www.cath.ch/newsf/quels-liens-entre-leglise-et-laffaire-betharram-qui-menace-francois-bayrou
    #Abus_sexuels #France #Lourdes #politique #enfants #violence #impunité #violophilie #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #françois_bayrou #bayrou #francois_bayrou #congrégation

  • Viols sur mineurs à Bétharram : les mensonges de Bayrou pour défendre une institution catholique | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050225/viols-sur-mineurs-betharram-les-mensonges-de-bayrou-pour-defendre-une-inst

    Des prêtres et des surveillants du pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, près de Pau, sont visés par une centaine de plaintes. Malgré l’ampleur du scandale, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, jure qu’il ignorait tout. Plusieurs documents et témoignages recueillis par Mediapart prouvent le contraire.

    David Perrotin et Antton Rouget

    5 février 2025

  • Les enfants martyrs de Riaumont | ARTE

    https://www.youtube.com/watch?v=nYoXhWrx32M

    Documentaire disponible jusqu’au 10/06/2025

    Pendant des décennies, les pensionnaires du village pour enfants de Riaumont, à Liévin, géré par une communauté catholique intégriste, ont été victimes de maltraitances et de violences sexuelles. Une enquête édifiante et des témoignages déchirants qui remettent en cause l’attitude des pouvoirs publics.

    Une jeunesse en enfer. Créé en 1960, le village pour enfants de Riaumont, à Liévin, s’était donné pour mission d’éduquer des enfants et des adolescents en difficulté, le plus souvent issus de familles minées par la précarité et la violence. Avec sa ferme, ses animaux et son église, le cadre, agréé et financé par les ministères de la Justice puis de l’Éducation nationale, paraît idyllique. Mais derrière le décor de conte de fées, le séjour des jeunes pensionnaires se transforme vite en cauchemar. L’institution, tenue par une communauté catholique intégriste, ne se contente pas d’imposer une discipline d’airain ; elle multiplie maltraitances et abus. Punitions à coups de poing, de pied ou de ceinturon, claustrations dans les douches, travail forcé pour construire de nouveaux bâtiments rythment le quotidien des jeunes, vêtus été comme hiver de shorts en cuir rappelant ceux des jeunesses hitlériennes. Le fondateur du centre, le père Albert Revet, ne dissimule d’ailleurs pas son admiration pour l’idéologie nazie, collectionnant uniformes SS et casques à pointe. Pour parachever cette œuvre d’emprise et de destruction des identités, des dizaines d’enfants sont victimes d’agressions sexuelles ou de viols perpétrés par ces adultes censés prendre soin d’eux. Il a fallu attendre plus de quinze ans avant qu’un inspecteur du ministère de la Justice ne commence à pointer certaines dérives, puis qu’une professeure d’un collège voisin alerte les autorités. Mais le village d’enfants de Riaumont n’a été fermé qu’en 2019, soit six décennies après sa création…

    Multipliant les témoignages de victimes et les images glaçantes d’enfants défilant en bataillons militaires, ce documentaire pose une question essentielle : comment la société a-t-elle pu se rendre complice d’un tel piège, dont beaucoup peinent encore à se relever ? Comment les parents, les voisins du domaine, les gendarmes, les juges pour enfants, les assistantes sociales, les responsables des collectivités territoriales, des administrations judiciaires, sociales et éducatives, ou les ministères de tutelle ont-ils pu fermer les yeux aussi longtemps sur ces crimes commis sur plusieurs générations ? L’enquête, qui révèle aussi les liens de la communauté avec des réseaux d’extrême droite français, allemands et belges, remonte avec une efficacité redoutable aux racines du mal : l’alliance mortifère entre l’intégrisme catholique, le scoutisme militaire et une éducation par la violence, confortés par l’inaction des pouvoirs publics.

    Documentaire de Ixchel Delaporte et Remi Benichou (France, 2024, 1h)

    #Riaumont #violences_educatives #enfantisme #violences_d'etat #catholicisme

  • Jubilé 2025
    https://www.iubilaeum2025.va/fr.html

    Allez, vous pouvez racheter vos péchés, c’est comme un black friday pour assassins mais pendant toute une année et seulent au Vatican. Attentention, ce n’est pas pour les pauvres.

    Le Jubilé commence ...

    Calendrier des événements

    24 décembre 2024
    Ouverture Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre
    24 - 26 janvier 2025
    Jubilé du Monde de la Communication
    8 - 9 février 2025
    Jubilé des Forces Armées, de la Police et des Agents de Sécurité

    Ils en ont sacrément besoin.

    Les autres n’ont que le Dictionnaire du diable pour se débarrasser de leurs remords .
    https://seenthis.net/messages/1087725

    Par exemple :

    FORMA PAUPERIS. [Latin] In the character of a poor person—a method by which a litigant without money for lawyers is considerately permitted to lose his case.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/In_forma_pauperis

    In the United States, the IFP designation is given by both state and federal courts to someone who is without the funds to pursue the normal costs of a lawsuit or a criminal defense. The status is usually granted by a judge without a hearing, and it entitles the person to a waiver of normal costs, and sometimes in criminal cases the appointment of counsel. While court-imposed costs such as filing fees are waived, the litigant is still responsible for other costs incurred in bringing the action such as deposition[citation needed] and witness fees. However, in federal court, a pauper can obtain free service of process through the United States Marshal’s Service.

    Conclusion : sans fric tu perds, pour toi les portes du ciel et les portes de prison resteront fermées. On s’en serait douté. Il fallait en parler car il y a toujours un milliard de pauvres âmes qui croient au dieux catholique. Va savoir pourquoi.

    Plus efficace : Jubilee de Derek Jarman
    https://www.youtube.com/watch?v=SpgzXMZbeBE


    https://www.youtube.com/watch?v=aFRg5pLD9EI

    #tourisme #religion #catholicisme #Vatican #Rome #acab #droit #USA #pauvreté

  • Les syndicats de Bayard appellent à la grève, sur fond de craintes liées à l’« extrême droite »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/27/les-syndicats-de-bayard-appellent-a-la-greve-sur-fond-de-craintes-liees-a-l-

    L’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur Pierre-Edouard Stérin, suscite la contestation des syndicats du groupe catholique de presse et d’édition.

    Les syndicats de Bayard, propriétaire du journal La Croix, ont appelé, mercredi 27 novembre, à faire une heure de grève jeudi, entre 14 heures et 15 heures, sur fond de crainte de voir « l’extrême droite » entrer dans ce groupe catholique de presse et d’édition. Cette décision a été prise lors d’une assemblée générale mardi. « D’autres formes de mobilisation vous seront alors proposées pour le jeudi 5 décembre », font savoir les syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC - CSN, CGT, SNJ) dans un tract interne.

    lls contestent d’une part le fait que Bayard figure parmi les repreneurs de l’Ecole supérieure de #journalisme (#ESJ) Paris, aux côtés de milliardaires comme Bernard Arnault, Rodolphe Saadé et l’ultraconservateur Vincent Bolloré.
    D’autre part, ces syndicats s’opposent à l’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, poste nouvellement créé. Ce dernier est un ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur #Pierre-Edouard_Stérin, qui a échoué cette année à racheter l’hebdomadaire Marianne. « On ne veut pas de l’extrême droite à Bayard », c’est « un refus viscéral », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une source syndicale, en pointant « le parcours » de M. Rostu.
    Alban du Rostu se défend d’avoir un « rôle éditorial ou managérial dans les journaux »
    Jusqu’à sa démission, effective en juillet, ce dernier dirigeait le Fonds du bien commun, organisation philanthropique financée par M. Stérin. Indépendamment de ses affaires, le milliardaire a lancé un projet politique baptisé Périclès, qui vise à rassembler des forces de droite et d’extrême droite. A la suite de la révélation de son arrivée à Bayard par Libération et L’Humanité, l’hypothèse que M. Rostu y ait participé inquiète ses opposants.

    (...) Bayard est détenu par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption. En plus de La Croix, il détient l’hebdomadaire Le Pèlerin, le mensuel Notre Temps et des titres de #presse_jeunesse comme Pomme d’Api, Astrapi, Okapi et J’aime lire (sous la marque Bayard Jeunesse), ainsi que Toboggan, Wapiti ou 1jour1actu (sous la marque Milan, sa filiale).

    #media #milliardaires #extrême_droite

    • A propos de l’ESJ (école supérieure du journalisme)

      https://actualitte.com/article/120453/presse/bayard-et-bollore-l-alliance-des-catholicismes-qui-interroge

      Sous l’impulsion de l’entrepreneur Vianney d’Alançon, l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Paris a été récemment rachetée par un consortium composé, entre autres, de milliardaires, parmi lesquels un certain Vincent Bolloré. Dans les investisseurs liés à l’édition, on trouve également Vincent Montagne (Média-Participations) et le groupe Bayard. La CFDT Journalistes s’étonne « au plus haut point » de la participation à cette entreprise « d’un groupe humaniste », comme le dernier cité…

    • Le Groupe Bayard renonce au recrutement d’Alban du Rostu et à sa participation au rachat de l’ESJ Paris
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/02/le-groupe-bayard-renonce-au-recrutement-d-alban-du-rostu-et-a-sa-participati

      L’arrivée de l’ex-bras droit du milliardaire ultraconservateur Pierre-Edouard Stérin avait provoqué une semaine de fronde de la part des journalistes et des auteurs. Le directoire du groupe de presse et d’édition a fait savoir, lundi, qu’il faisait une croix [croacroa] sur cette embauche « dans un souci d’apaisement et d’unité ».
      Par Brice Laemle


      Des salariés du groupe Bayard manifestent devant leurs locaux à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 26 novembre 2024. BABETH ALOY

      La crise intense secouant le Groupe Bayard depuis une semaine aura finalement eu raison de deux décisions portées par le nouveau président du directoire, François Morinière. Face aux « inquiétudes et incompréhensions » suscitées par l’annonce du recrutement d’Alban du Rostu en tant que directeur de la stratégie et du développement, lundi 25 novembre, et par la prise de participation dans le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, le directoire a annoncé, lundi 2 décembre, y renoncer « dans un souci d’apaisement et d’unité ».
      A travers un communiqué, le directoire – composé de François Morinière et de Dominique Greiner, journaliste et religieux de la congrégation des augustins de l’Assomption – explique avoir pris la décision de quitter le tour de table de l’ESJ Paris en revendant sa participation. Le conseil de surveillance se réunira mercredi 4 décembre pour avaliser ce choix.

      Toujours par communiqué, le directoire de Bayard (qui édite le quotidien catholique La Croix, l’hebdomadaire Le Pèlerin, le mensuel Notre temps et des titres phares de la presse jeunesse : Pomme d’api, Astrapi, Okapi, J’aime lire…) fait savoir qu’« Alban du Rostu, conscient de la situation créée par sa nomination, a proposé de renoncer à son entrée dans le groupe ». Le directoire salue « son très grand sens des responsabilités », convenant « d’un commun accord de ne pas procéder à son embauche pour mettre fin à la campagne injuste dont il était victime[euh] ».

      « Victoire sur toute la ligne »

      Dans la foulée de ces annonces, l’intersyndicale de Bayard (CFDT, CFTC, CFE-CGC-CSN, CGT, SNJ) s’est réjouie d’une « victoire sur toute la ligne ». Si de nombreux salariés se disaient « soulagés » lundi, autant voulaient rester « vigilants » sur la suite, pas forcément rassurés par l’argumentation et les termes choisis par le directoire [tu m’étonnes].

      Le recrutement de M. du Rostu, ex-bras droit du milliardaire catholique Pierre-Edouard Stérin, était vu en interne comme une volonté d’orienter dans un sens conservateur la ligne du groupe, jusqu’ici tenante du #catholicisme_social. Le pedigree de M. du Rostu expliquait cette défiance. Ce dernier a participé au lancement du projet politique de M. Stérin, baptisé « Périclès », visant à mener la bataille des idées au service de valeurs identitaires, conservatrices et libérales. Cette désignation faisait suite à la décision, par le nouveau président de Bayard, de s’associer notamment à l’homme d’affaires marqué à droite Vincent Bolloré dans le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, une école privée non reconnue par la profession.

      Déjà, le choix de #François_Morinière pour diriger Bayard – nommé au printemps 2024, arrivé à ce poste le 1er novembre – était interprété en interne comme une volonté de rappeler les fondamentaux religieux du groupe à l’entreprise, et notamment à sa branche jeunesse, la plus rémunératrice. Cette nomination a suivi un changement à l’été 2023 à la tête de la congrégation assomptionniste, propriétaire du Groupe Bayard. L’intronisation de M. Morinière, proche du cardinal Philippe Barbarin, a d’ailleurs fait l’objet d’une messe organisée par les assomptionnistes, selon les informations recueillies par Le Monde. Un fait inhabituel, même au sein de ce groupe de presse catholique.

      A plusieurs reprises, devant les salariés du groupe, le directoire de Bayard avait tenté, mercredi et jeudi, d’éteindre l’incendie. Sans succès. Pendant les temps d’échange, MM. Morinière et Greiner avaient martelé qu’Alban du Rostu n’aurait « pas de rôle éditorial ». « On a déjà ostracisé quelqu’un, on ne peut pas se le permettre à nouveau », avaient-ils plaidé, un an après le recrutement annulé d’Antoine Daccord en qualité de directeur général de La Croix.

      L’émoi avait suscité la mobilisation de 200 à 300 salariés, manifestant, jeudi 28 novembre, devant le site de Bayard, à Montrouge (Hauts-de-Seine), pendant une heure de débrayage, avant une menace de grève début décembre. Du jamais-vu, selon plusieurs salariés, presque surpris par la vigueur de la mobilisation dans un groupe de presse qui n’a pas la culture de l’affrontement. Le même jour, à Toulouse, un autre rassemblement avait lieu devant les locaux de la filiale Milan Presse (Wapiti, 1jour1actu). La veille, lors de l’ouverture du Salon du livre jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis), une banderole_ « Chez Bayard, aucune place pour l’extrême droite » avait été déployée sur le stand de Bayard jeunesse par plusieurs salariés.

      Un texte signé par près de 300 auteurs et illustrateurs de Bayard et de Milan Presse, plaidant « pour que l’extrême droite ne mette pas la main sur Bayard », avait été envoyé, lundi 2 décembre, au directoire, au conseil de surveillance ainsi qu’au père Fabien Lejeusne, lui aussi membre de la congrégation des assomptionnistes. Vendredi 29 novembre, l’instance représentative de la rédaction de La Croix, la Copec, avait, elle aussi, adressé un courrier au conseil de surveillance du Groupe Bayard. Cette missive signalait plusieurs éléments « factuels » sur le parcours de M. du Rostu que la Copec estimait « de nature à porter atteinte à l’image du Groupe Bayard ».

      « Les missions de développement » dans l’événementiel et l’international restant « impératives » et « urgentes » pour l’entreprise de presse et d’édition, le poste de directeur du développement sera prochainement pourvu, ajoute le directoire à la fin de son communiqué. « Nous avons besoin d’un directeur de la stratégie et du développement, mais en harmonie (…) avec les valeurs socles de Bayard : humanisme, solidarité avec tous, ouverture vers l’autre, tolérance, dialogue »_, répond l’intersyndicale.

    • La presse catho visée par un raid d’extrême droite, Jean-François Julliard et Hervé Liffran
      https://www.lecanardenchaine.fr/medias/49544-la-presse-catho-visee-par-un-raid-dextreme-droite

      Les amis de Vincent Bolloré et de Pierre-Edouard Sterin espéraient jouer les agents d’influence au sein du groupe de presse. Leurs gros sabots ont ruiné – pour l’instant - leur tentative. En attendant, le président de Bayard reste en place, malgré un tweet sulfureux qui minimisait les agressions sexuelles dans l’Eglise.

      C’est la saison du blanc au sommet de Bayard qui édite, entre autres, le quotidien « La Croix » et de nombreuses publications destinées à la jeunesse ou aux retraités. Ses patrons ressortent lessivés des polémiques déclenchées par l’annonce de l’embauche d’un directeur de la stratégie venu de l’extrême droite catho (Alban du Rostu) et par la prise de participation du groupe dans une école de journalisme (l’ESJ Paris) aux côtés de Vincent Bolloré. Proprio de Bayard, la discrète congrégation des Augustins de l’Assomption a annoncé, le 2 décembre, que tout était annulé et juré qu’elle n’était qu’innocence dans cette affaire…

      Pas sûr que cela suffise à laver les bons pères de tout soupçon de connivence avec la droite de Dieu. Le nouveau président de Bayard, François Morinière, entretient les meilleurs rapports avec les chapelles les plus marquées réacs de la chrétienté. Il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour diffuser leurs thèses sur les réseaux sociaux. En témoigne un message où ce très proche du cardinal Barbarin - qu’il qualifie « d’homme pétri de Dieu » - a emboîté le pas aux ultraconservateurs quand ceux-ci ont accusé la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase)

      Bayard, pris en étau entre une direction réac et un (é)lectorat catholique qui se droitise.

  • « Le terrible pécheur, c’est [le pape], l’abbé Pierre, c’est un malade », répond l’association La Parole libérée
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/l-abbe-pierre-est-un-terrible-pecheur-selon-le-pape-francois-le-terribl

    Les institutions religieuses et leurs représentants exercent un pouvoir nocif sur les croyants . D’abord ils soumettent les jeunes esprits à un dressage sans possibilité de le fuir. Ensuite elles fondent leur pouvoir dans le monde des hommes sur la collaboration avec les pouvoirs et exploiteurs non-religieux.

    Au niveau mondial l’église catholique est toujours la plus grande organisation de ce type avec ses espions et manipulateurs en soutane omniprésents. Qui parle de la Stasi ne doit pas ignorer les méfaits des croisés.

    On peut identifier ces principes chez toutes les croyances qui dépassent le cadre strictement spirituel et deviennent oganisation sociale. Peu importe leur couleurs, symboles ou martyrs différents, que leurs adeptes penchent à gauche ou à droite, elles sont toutes des entraves au progrès et à la liberté des humains.

    On ne s’étonne pas quand on apprend qu’une telle organisation en produise et se serve de personnages pervers pour assurer sa pérennité. La domination des âmes et esprits à traves les sequelles systématiquement infligées est le propre de tout pouvoir.

    Pour moi le syndrome religieux n’est pas seulement un fait établi par de nombreuses enquêtes et analyses. Je suis témoin des souffrances causées par les pasteurs protestants allemands qui semaient la terreur dans les âmes des génératiions précédentes. Je m’estime donc heureux d’avoir pu échapper à leur emprise par mes propres moyens à la fin de mon enfance.

    Soyez adultes.
    Ni dieu, ni maître.

    14.9.2024 - Le souverain pontife s’est exprimé vendredi sur les accusations d’agressions sexuelles visant l’abbé Pierre.

    Le pape François, le 13 septembre 2024, dans l’avion qui le ramène d’une tournée en Asie du Sud-Est et Océanie. (GUGLIELMO MANGIAPANE / POOL / VIA AFP)

    « Le terrible pécheur, c’est [le pape], l’abbé Pierre, c’est un malade », tacle François Devaux, fondateur de l’association La Parole libérée, samedi 14 septembre sur franceinfo. Il répond ainsi à distance au souverain pontife qui avait estimé que le fondateur d’Emmaüs, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles, était « un terrible pécheur ». Le pape s’est exprimé vendredi dans l’avion qui le ramenait d’une tournée en Asie du Sud-Est et Océanie. Il a précisé que le Vatican avait appris les accusations d’agressions sexuelles visant l’abbé Pierre après la mort de ce dernier. « Il n’est pas digne de confiance, réagit François Devaux. On est dans l’ultime trahison de la vie et des plus faibles. »

    franceinfo : Croyez-vous le pape quand il dit avoir pris connaissance des faits après la mort de l’abbé Pierre ?

    François Devaux : Je crois qu’il n’est pas digne de confiance. On a envoyé douze courriers au pape, dont au moins deux lui ont été remis en main propre, et il n’a jamais répondu à aucun de nos courriers. Je crois que le terrible pécheur, c’est lui, l’abbé Pierre, c’est un malade. Il ne faudrait pas tout mélanger. On est dans l’ultime trahison de la vie et des plus faibles. Il serait temps qu’on tourne les talons à cette institution.

    Le pape reconnaît que faire des recherches sur ce que savait le Vatican ne lui est jamais venu à l’esprit.

    On est vraiment dans le double langage. On est très, très loin de la tolérance zéro qui est prônée. Il faut savoir que le pape a refusé de rencontrer la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) présidée par Jean-Marc Sauvé qui a révélé que 200 000 à 300 000 victimes étaient encore en vie en France. Ça suppose plusieurs millions de victimes à travers le monde. C’est l’enquête la plus aboutie qui a été faite à travers le monde, il y a trois rapports de recherche et cette commission pluridisciplinaire a enquêté sur la causalité de ces choses-là. Les violences sexuelles au sein de son institution, c’est quand même le plus grand problème du pape, et il s’est fait l’économie de rencontrer cette commission pour comprendre d’où il venait ! Il y a des causalités qui sont bien particulières dans l’Église catholique. La majorité des victimes sont des petits garçons, par exemple. Il y a une problématique propre à l’Église catholique.

    L’Église annonce ouvrir ses archives sur l’abbé Pierre 75 ans avant la date prévue. Il y a malgré tout des signaux qui sont envoyés. C’est positif, selon vous ?

    Si l’Église n’avait plus peur de la transparence, ce n’est pas sur l’abbé Pierre seul qu’elle ouvrirait les archives, c’est sur tous les faits d’agressions sexuelles. La commission Sauvé a recensé des milliers d’auteurs. Ce n’est pas parce qu’il y a un symbole et des victimes qui prennent la parole qu’il faut nettoyer ça et faire pseudo-œuvre de transparence. Il y a un vrai travail de fond à engager. On parle de confession pleine et entière pour absoudre un péché, là, on en est quand même très très loin.

    Pourtant, le pape appelle les victimes à s’exprimer.

    Il l’a toujours fait. C’est le fameux double langage, il a toujours prôné la tolérance zéro. J’ai moi-même été au Vatican, en février 2019, au moment du grand sommet sur les violences sexuelles. Il y avait le père Hans Zollner, monseigneur Scicluna, on a rencontré tout le gratin du Vatican... Le pape était là, il n’a pas daigné se déplacer.

    Le pape François annonce qu’il va rencontrer des victimes d’abus sexuels en Belgique. Cela aussi, vous le balayez ?

    J’ai été en contact avec un petit millier de victimes à travers le monde. Je suis allé au Chili, on a quand même œuvré sur ce sujet-là pendant des années. Des victimes qui ont rencontré le pape, j’en connais trois, c’est les Chiliens. Les autres, je ne les connais pas, je n’en ai jamais entendu parler, et pourtant, j’ai été en contact avec des gens à travers le monde entier.

    Cette rencontre est annoncée pour septembre.

    C’est toujours pareil, une fois qu’on est acculé... C’est exactement ce que fait le pape : il nous dit : maintenant qu’on s’est fait gauler, il faut être transparent. C’est un peu facile et c’est très loin de la théologie et de l’enseignement de Jésus Christ, je crois.

    #religion #catholicisme #social #agression_sexuelle

  • À BAS LA CULOTTE OU À BAS LA CALOTTE ? par Claude Semal 02 octobre 2024

    J’ai regardé le numéro zéro de « Drag King » à la RTBiesse, avec le vieil illuminé en robe de mariée dans son handimobile transparente.

    Beaucoup de figurants, mais quels dialogues ! M’étonnerait qu’ils arrivent à boucler la Saison One.

    Le « pitch » était pourtant alléchant.


    Le Pape François (le vieux en dentelles qui se prend vraiment pour le pape) arrivait tout auréolé de deux encycliques sous les bras.


    Ça sentait un peu la transpi et le séminariste argentin, mais enfin, ça dépoussiérait la catéchèse, ça dégageait les synapses et les sinus.


    L’une : Laudato Si, une invitation à respecter la nature – une vraie petite bible pour écologistes.

    L’autre : Fratelli Tutti, une sympathique exhortation à la fraternité, l’antiracisme et à l’anticapitalisme – presque du Mélenchon dans le texte.

    Seulement voilà. Le problème avec les grands délirants, en ligne directe avec le Grand Manitou, c’est que tu ne sais jamais ce qu’ils vont te raconter demain. Ni ce qu’ils ont bu ou fumé la veille.


    Et comme c’est « dieu » qui les inspire, ne t’avise pas de dire le contraire. Où Satan t’habite. Tous frères, peut-être, mais pas toutes sœurs. Faut pas exagérer.

    François s’appelle en fait Jorge Mario Bergoglio. 
Chez les papes, c’est un peu comme chez les scouts. On reçoit son totem en même temps que sa calotte blanche. Après, on peut s’habiller en robe avec des bagues de rock-star et un chapeau de Saint-Nicolas. C’est vachement sympa.

    Mais arrivé au stade de football « Roi Baudouin » (le célèbre inventeur de l’Interruption Volontaire de Royauté), avec le fan-club papal installé dans les gradins, et une ronde d’enfants de chœurs prête à sucer l’hostie sur la pelouse,

    Source et suite : https://www.asymptomatique.be/a-bas-la-culotte-ou-a-bas-la-calotte-par-claude-semal
    #pape #Belgique #hygiène #enfants #Femmes #catholicisme #religions #claude_semal #en_vedette

  • Affaire abbé Pierre : le Vatican savait depuis au moins 1959 – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/religions/affaire-abbe-pierre-le-vatican-savait-depuis-au-moins-1959-20240917_P57N4
    https://www.liberation.fr/resizer/BhZcooLA8A2-slwIC__IwYHDjgM=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1258x1052:1268x1062)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/JLY75YGH6VHVTD5D5Z6GZ2IWPY.JPG

    Même si le pape François semble l’ignorer – c’est ce qu’il déclarait, vendredi 13 septembre, dans son avion de retour de Singapour – l’abbé Pierre est une très vieille connaissance pour le Vatican. D’après les informations de Libération, le « cas » d’Henri Grouès (le nom à l’état civil du prêtre) et des accusations de violences sexuelles dont il faisait l’objet étaient connus, bien avant sa mort, des plus hautes instances de la curie romaine. Celles-ci avaient été signalées au Vatican depuis au moins 1959, selon des archives très récemment déclassifiées de l’épiscopat français.

  • Jusqu’où la laïcité ?
    https://laviedesidees.fr/Jusqu-ou-la-laicite

    La laïcité scolaire a changé de nature : conçue comme un principe permettant de régler les rapports entre les Églises et l’État, elle est devenue un ensemble de valeurs associé à l’idéal républicain. Mais est-ce justifié ?

    #Société #religion #école #catholicisme #laïcité #républicanisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240904_laicite.pdf

  • Joseph Roth, Die Rebellion, Vorwärts, Berlin, 1924
    https://revolte.de/#!index.md


    Deux extrais, début et fin

    Die Baracken des Kriegsspitals Numero XXIV lagen am Rande der Stadt. Von der Endstation der Straßenbahn bis zum Krankenhaus hätte ein Gesunder eine halbe Stunde rüstig wandern müssen. Die Straßenbahn führte in die Welt, in die große Stadt, in das Leben. Aber die Insassen des Kriegsspitals Numero XXIV konnten die Endstation der Straßenbahn nicht erreichen.

    Sie waren blind oder lahm. Sie hinkten. Sie hatten ein zerschossenes Rückgrat. Sie erwarteten eine Amputation oder waren bereits amputiert. Weit hinter ihnen lag der Krieg. Vergessen hatten sie die Abrichtung; den Feldwebel; den Herrn Hauptmann; die Marschkompanie; den Feldprediger; Kaisers Geburtstag; die Menage; den Schützengraben; den Sturm. Ihr Frieden mit dem Feind war besiegelt. Sie rüsteten schon zu einem neuen Krieg; gegen die Schmerzen; gegen die Prothesen; gegen die lahmen Gliedmaßen; gegen die krummen Rücken; gegen die Nächte ohne Schlaf; und gegen die Gesunden.

    Nur Andreas Pum war mit dem Lauf der Dinge zufrieden. Er hatte ein Bein verloren und eine Auszeichnung bekommen. Viele besaßen keine Auszeichnung, obwohl sie mehr als nur ein Bein verloren hatten. Sie waren arm- und beinlos. Oder sie mußten immer im Bett liegen, weil ihr Rückenmark kaputt war. Andreas Pum freute sich, wenn er die anderen leiden sah.
    ...
    Indessen wurden die Apriltage warm, regenschwanger und wie süße Versprechungen. In den Nächten fühlte Andreas einen fernen Duft mit dem Winde daherkommen, seine Glieder wurden mehr müde als sonst. Er verlor das Interesse für viele Dinge. Sogar die Wiederaufnahme seines Verfahrens bekümmerte ihn nicht mehr. Er war alt, er war älter, als er selbst wußte. Schon ragte er hinüber ins andere Leben, während er noch die Pflastersteine dieser Erde trat. Seine Seele träumte sich ins Jenseits, wo sie heimisch war. Fremd kehrte sie in den Tag zurück.

    Seine Schmerzen verstärkten sich, sein Husten wurde noch trockener, die Anfälle dauerten länger. Er vergaß heute, was gestern geschehen war. Er sprach mit sich selbst. Er vergaß manchmal den Papagei und schrak auf, wenn dessen Stimme unvermutet krächzte. Der Tod warf einen großen blauen Schatten über Andreas.

    Da kam eines Tages eine gerichtliche Vorladung. Sie war genau wie die erste mit einem würdigen Amtssiegel versehen, ein weißer Adler erhob seine Schwingen auf blutrotem Grunde, und obwohl die Adresse von flüchtiger Hand geschrieben war und der Gerichte vielbeschäftigte Eile bewies, strömte das Schriftstück doch jene Würde aus, welche den portofreien und amtlichen Briefen innewohnt. Andreas las. Er wurde noch einmal für zehn Uhr vormittags bestellt.

    Er erinnerte sich wieder an seine Leiden, er arbeitete an einer Rede, er bereitete sich zu einer großen Anklage vor. »Hoher Gerichtshof«, wollte er sagen. »Ich bin ein Opfer dieser Verhältnisse, die Sie selbst geschaffen haben. Verurteilen Sie mich. Ich gestehe, daß ich ein Rebell bin. Ich bin alt, ich habe nicht lange mehr zu leben. Ich aber würde mich auch nicht fürchten, selbst, wenn ich jung wäre.« Noch viele tausend schöne und mutige Worte fielen Andreas ein. Er saß auf seinem Stuhl neben der blauen Personenwaage und flüsterte vor sich hin. Ein Herr verlangte Seife, und er hörte es nicht. Ignatz flatterte auf seine Schulter und bat um Zucker. Andreas fühlte ihn nicht.

    Kapitel 19

    Von einer Turmuhr schlug die zehnte Vormittagsstunde. Eine zweite Uhr wiederholte die zehn Schläge. Mit langgezogenen, wehklagenden Tönen fiel eine dritte ein. Viele Türme, alle Türme der großen Stadt warfen Glockenschläge hinunter auf die kupfernen Dächer.

    Andreas stand vor dem Richter. Die Vorladung hatte er soeben dem Gerichtsdiener übergeben. Der trug sie mit weihevoller Gebärde zum Schreiber, er schritt auf den Zehenspitzen, um die andächtige Stille des Gerichtssaals nicht durch den schweren Tritt seiner offenbar genagelten Stiefel zu unterbrechen, und dennoch war in seinem Gang etwas Gewichtiges, wie in dem Parademarsch eines lautlosen Gespenstes. Der Schreiber war uralt und hatte eine schiefe Schulter. Auch kurzsichtig schien er zu sein. Denn seine Nase berührte fast den Tisch, auf dem er schrieb, und die Spitze seines Federhalters ragte dünn und drohend, wie ein geschliffener Speer, über den Rand seines Kopfes. Noch hatte die Verhandlung nicht begonnen, und dennoch lief die Feder mit schnellen, raschelnden Lauten über das Papier, als gälte es, die Aussagen der Jahrhunderte abzuschreiben.

    Der Richter saß in der Mitte zwischen zwei blonden, wohlgenährten Männern mit blanken Glatzen. Andreas hätte gerne gewußt, was die beiden Männer dachten. Sie sahen aus wie Zwillinge und unterschieden sich lediglich dadurch, daß der eine die Enden seines Schnurrbarts emporgezwirbelt, der andere sie nach beiden Seiten, links und rechts, waagrecht ausgezogen hatte. Der Richter war bartlos. Er hatte ein unbewegliches Antlitz voll steinerner Majestät wie ein toter Kaiser. Seine Gesichtsfarbe war grau wie verwitterter Sandstein. Seine großen grauen Augen waren alt wie die Welt und schienen durch die Wände in ferne Jahrtausende zu blicken. Nicht bogenförmig gekrümmt, wie bei anderen Menschen, sondern waagrecht, wie zwei lange, schwarze Kohlenstriche standen die Brauen am unteren Rande der scharfen, kantigen Stirn. Die dünnen Lippen waren fest geschlossen, breit und blutigrot. So hätte dieses Angesicht wohl den Eindruck einer herzlosen Unerbittlichkeit hervorgerufen, wenn in der Mitte des männlichen starken Kinns nicht eine versöhnende, fast kindliche Mulde gewesen wäre. Der Richter trug einen schwarzen Talar mit einem kleinen, noch schwärzeren Samtkragen.

    Auf dem erhöhten Tisch, zwischen zwei weißen und dicken, aber nicht gleich großen Kerzen stand ein Kreuz, gelb und wuchtig, wie aus Würfeln aufgebaut. Es schien Andreas, daß dieses Kreuz aus den Seifenwürfeln bestand, die ihm Willi zum Verkauf übergeben hatte. Aber das war nur der Irrtum eines Augenblicks. Andreas sah ein, daß ein Kreuz niemals aus Seife sein könne und daß es sündhaft wäre, so etwas zu denken.

    Er war gespannt auf den Gang der Verhandlung. Manchmal ging die Tür auf. Dann sah Andreas auf einer Bank im Korridor seine Frau Katharina, die kleine Anni, den Herrn von der Plattform der Straßenbahn und seltsamerweise auch den rotbackigen Händler, der den Esel gekauft hatte. Das waren die Zeugen. Wo aber blieben der Polizist und der Schaffner?

    Der Richter verlas den Namen: Andreas Pum, er murmelte die Daten, die Konfession, den Geburtsort, den Beruf. Dann erhob er seine Stimme, die tief und weich war, und sagte ein paar Worte, die wie in Samt gehüllt waren. Andreas hatte nur den Klang der Stimme gehört und nicht, was der Richter sagte. Dennoch wußte er, daß man ihn aufforderte zu erzählen.

    Plötzlich entsann er sich, daß er noch die bunten Orden an seiner Brust trug, die ihm Willi gekauft hatte. Er riß sie schnell herunter und behielt sie in der Faust. Gleichzeitig bemerkte er, daß die Wände des Gerichtssaales aus blaßblauen Kacheln bestanden, nämlich denen der Toilette im Café Halali. Von der Decke, die unendlich hoch sein mußte, zu der er aber nicht emporzublicken wagte, wehte es kühl und duftend, wie im Sommer aus einem verdunkelten Friseurladen.

    Er hustete einmal kurz und begann zu sprechen. Er fing mit der Schilderung der Szene auf der Plattform an. Aber der Richter streckte seine lange, schöne Hand aus, die aus den weiten Ärmeln der Toga weiß und edel herauswuchs, und machte eine abwehrende Bewegung. Zugleich ertönte seine Stimme, weich und dunkel, obwohl er die Lippen gar nicht bewegte. Das schien Andreas sehr wunderbar. Er hatte einmal als Knabe einen Bauchredner gehört. Aber dessen Stimme hatte grölend geklungen. Außerdem war ein Richter bestimmt kein Bauchredner. Wie aber war es dennoch möglich, daß er mit geschlossenen Lippen klar und rein die Worte sprach:

    »Andreas, was hast du auf dem Herzen?«

    Andreas wunderte sich noch mehr über das »Du«. Aber plötzlich fiel ihm ein, daß er ja ein kleiner Junge war. Er trug kurze Hosen. Er hatte beide Beine und war barfuß. Seine Knie waren vom letzten Fall auf die Kieselsteine des Schotterhaufens am Flußufer zerschunden, rot und brennend.

    Er dachte gerade über diese seltsame Verwandlung nach, als Musik ertönte. Im ersten Augenblick erinnerte sie an den Leierkasten. Dann aber schwollen die Klänge an, sie rauschten, fluteten, sanken wieder in sich zusammen, begannen zu flüstern, entfernten sich und kehrten zurück. Viele Menschen waren im Saal. Sie knieten nieder. Die Kerzen zu beiden Seiten des Kreuzes brannten golden und verbreiteten einen Duft von Weihrauch und Stearin.

    Da begriff Andreas, daß er tot war und vor dem himmlischen Richter. Auch war er kein Knabe mehr. Er allein stand im ganzen Saal unter tausend Knienden. Er trat einen Schritt vor und stieß die Krücke auf, aber sie verursachte kein Geräusch. Andreas merkte, daß er auf weichen Wolken stand. Er erinnerte sich an die Rede, die er für die irdische Gerichtsverhandlung präpariert hatte. Ein starker Zorn wuchs in ihm, sein Angesicht flammte, und seine Seele gebar Worte, zornige, purpurne Worte, tausend, zehntausend, Millionen Worte. Nie hatte er sie gehört, gedacht oder gelesen. Tief in ihm hatten sie geschlafen, gebändigt von dem armseligen Verstand, verkümmert unter der grausamen Hülle des Lebens. Jetzt sprossen sie auf und fielen von ihm ab wie Blüten von einem Baum. Im Hintergrund klang leise und in feierlicher Wehmut die Musik. Andreas hörte sie zugleich mit dem Rauschen seiner eigenen Rede:

    Aus meiner frommen Demut bin ich erwacht zu rotem, rebellischem Trotz. Ich möchte Dich leugnen, Gott, wenn ich lebendig wäre und nicht vor Dir stünde. Da ich Dich aber mit meinen Augen sehe und mit meinen Ohren höre, muß ich Böseres tun als Dich leugnen: ich muß Dich schmähen! Millionen meinesgleichen zeugst Du in Deiner fruchtbaren Sinnlosigkeit, sie wachsen auf, gläubig und geduckt, sie leiden Schläge in Deinem Namen, sie grüßen Kaiser, Könige und Regierungen in Deinem Namen, sie lassen sich von Kugeln eiternde Wunden in die Leiber bohren und von dreikantigen Bajonetten in die Herzen stechen, oder sie schleichen unter dem Joch Deiner arbeitsreichen Tage, sonntägliche, saure Feste umrahmen mit billigem Glanz ihre grausamen Wochen, sie hungern und schweigen, ihre Kinder verdorren, ihre Weiber werden falsch und häßlich, Gesetze wuchern wie tückische Schlingpflanzen auf ihren Wegen, ihre Füße verwickeln sich im Gestrüpp Deiner Gebote, sie fallen und flehen zu Dir, und Du hebst sie nicht auf. Deine weißen Hände müßten rot sein, Dein steinernes Angesicht verzerrt, Dein gerader Leib gekrümmt, wie die Leiber meiner Kameraden mit Rückenmarkschüssen. Andere, die Du liebst und nährst, dürfen uns züchtigen und müssen Dich nicht einmal preisen. Ihnen erläßt Du Gebete und Opfer, Rechtschaffenheit und Demut, damit sie uns betrügen. Wir schleppen die Lasten ihres Reichtums und ihrer Körper, ihrer Sünden und ihrer Strafen, wir nehmen ihnen den Schmerz und die Sühne ab, ihre Schuld und ihre Verbrechen, wir morden uns selbst, sie brauchen es nur zu wünschen; sie wollen Krüppel sehen, und wir gehen hin und verlieren unsere Beine aus den Gelenken; sie wollen Blinde sehen, und wir lassen uns blenden; sie wollen nicht gehört werden, also werden wir taub; sie allein wollen schmecken und riechen, und wir schleudern Granaten gegen unsere Nasen und Münder; sie allein wollen essen, und wir mahlen das Mehl. Du aber bist vorhanden und rührst Dich nicht? Gegen Dich rebelliere ich, nicht gegen jene. Du bist schuldig, nicht Deine Schergen. Hast Du Millionen Welten und weißt Dir keinen Rat? Wie ohnmächtig ist Deine Allmacht! Hast Du Milliarden Geschäfte und irrst Dich in den einzelnen? Was bist Du für ein Gott! Ist Deine Grausamkeit Weisheit, die wir nicht verstehen – wie mangelhaft hast Du uns geschaffen! Müssen wir leiden, weshalb leiden wir nicht alle gleich? Hast Du nicht genug Segen für alle, so verteile ihn gerecht! Bin ich ein Sünder – ich wollte Gutes tun! Weshalb ließest Du mich die kleinen Vögel nicht füttern? Nährst Du sie selbst, dann nährst Du sie schlecht. Ach, ich wollte, ich könnte Dich noch leugnen. Du aber bist da. Einzig, allmächtig, unerbittlich, die höchste Instanz, ewig – und es ist keine Hoffnung, daß Dich Strafe trifft, daß Dich der Tod zu einer Wolke zerbläst, daß Dein Herz erwacht. Ich will Deine Gnade nicht! Schick mich in die Hölle!

    Die letzten Sätze hatte Andreas nach einer unbekannten fremden, wunderbaren Melodie gesungen. Immer noch klang die Musik wie ein Orchester aus tausend Seufzern.

    Da hob der Richter die Hand, und seine Stimme tönte: »Willst du ein Diener im Museum sein oder Wächter in einem grünen Park oder einen kleinen Tabakverschleiß an der Straßenecke haben?«

    »Ich will in die Hölle!« antwortete Andreas.

    Da war auf einmal Muli, der kleine Esel, neben Andreas und führte den Leierkasten, aus dem Töne drangen, obwohl die Kurbel nicht bewegt wurde. Der Papagei Ignatz stand auf Andreas’ Schulter. Der Richter erhob sich, er wurde groß und größer, sein graues Angesicht begann weiß zu leuchten, seine roten Lippen öffneten sich und lächelten. Andreas begann zu weinen. Er wußte nicht, ob er im Himmel oder in der Hölle war.

    Man sperrte die Herrentoilette im Café Halali und ließ die Herren in die Damenabteilung für diesen Abend. Nachdem sich alle Gäste entfernt hatten, schaffte man die Leiche Andreas Pums weg. Sie kam nach einigen Tagen, weil gerade Leichenmangel war und obwohl sie nur ein Bein hatte, ins Anatomische Institut und erhielt, dank einem geheimnisvollen Zufall, die Nummer 73, dieselbe, die der Häftling Andreas getragen hatte. Ehe man die Leiche in den Seziersaal trug, kam Willi, um Abschied zu nehmen. Er wollte gerade anfangen zu weinen. Da fiel ihm schnell das Lied ein, das er immer zu pfeifen pflegte.

    Und pfeifend ging er, einen Greis für die Toilette suchen.

    #guerre #victimes #catholicisme #Gretchenfrage

  • Who are the Falun Gong ? | Foreign Correspondent
    https://www.youtube.com/watch?v=QzlMQyM8p74

    Tu penses que le #catholicisme est réactionnaire ? Vas d’abord voir chez les Falun Gong .

    Dans ce reportage #Foreign_Correspondent publie des témoignages sur les conséquences pratiques du culte #Falun_Gong sur la vie de ses disciples. On comprend que c’est d"abord une secte religieuse comme d’autres. Le reportage fournit des informations qui soutiennent que c’est aussi une organisation fasciste sans le qualifier ouvertement comme tel. Tous les éléments sont là dont le soutien que Falun Gong apporte à #Donald_Trump.

    L’idée que les métis sont la conséquence d’intrigues d’extraterrestres semble d’abord risible, mais pris au sérieux par des millions de disciples c’est un élément d’idéologie fasciste. L’idée des 81 exterminations de l’humanité n’ajoute pas un iota d’humanisme à l’idéologie suicidaire et génocidaire du falun gong.

    Avec sa puissance financière, son empire d’organisations et ses activités médiatiques dans le monde entier le gourou fondateur #Li_Hongzhi et ses disciples sont un danger derrière une façade souriante. Leur propagande pour le retour à « la Chine avant le communisme » défend un modële de société sans état de droit pratiquant les pieds bandés et l’extermination de la famille entière des délinquents.

    Histoire de Falun Gong (2001)
    https://www.persee.fr/doc/perch_1021-9013_2001_num_64_1_2604
    https://hub.hku.hk/bitstream/10722/194523/2/Content.pdf

    Voilà du racisme, même s’il ne peut avoir d’importance au niveau individuel que pour les croyants : Li Honzhi nous laisse qu’un toute petite part du paradis. Le gros est réservé aux « Chinois ».

    Le souci de pureté de Li Hongzhi s’étend aux races humaines. « II n’est pas permis de mélanger les races du monde. Maintenant que les races sont mélangées, cela crée un problème extrêmement grave ». Car chaque race a son propre monde céleste : la race blanche a son Paradis, qui occupe une toute petite partie de l’univers ; la race jaune possède ses mondes du Bouddha et du Tao qui remplissent presque tout l’univers. Or les enfants issus de mélanges raciaux ne sont liés à aucun monde céleste, « ils ont perdu leur racine » . La loi cosmique interdit les mélanges culturels et raciaux : ainsi, selon Li Hongzhi, Jésus interdit à ses disciples de transmettre sa foi vers l’Orient. C’est pour cela qu’à l’origine, l’Occident et l’Orient étaient séparés par d’infranchissables déserts, une barrière que la technique moderne a détruite.
    Lorsqu’il y a mélange racial [...], le corps et l’intelligence des enfants sont malsains. [...] La science moderne le sait, chaque génération est inférieure à la précédente

    Il y un élément très efficace dans le Falun Gong Dafa qui met à sa juste place la caste médicale, toujours si on est disciple de Li. Le gourou chinois se définit en guérisseur suprême par l’esprit comme dans les temps quand la médecine moderne dite scientifique n’avait pas encore poussé de leur piédestal les superstitions anciennes.

    Le véritable disciple de Li Hongzhi ne doit pas prendre de médicament en cas de maladie. Les soins thérapeutiques ne font que déplacer la maladie , qui provient d’un corps subtil dans un espace profond qui n’est nullement touché par le traitement. La maladie est un moyen de repayer sa dette karmique : il faut donc la laisser suivre son cours naturel, à moins que Li Hongzhi lui- même n’intervienne pour l’éradiquer. Si l’homme ordinaire peut prendre des médicaments, l’adepte de l’ascèse, s’il veut éliminer son mauvais karma, doit s’en abstenir. Il lui est également interdit de soigner d’autres personnes par le Falun Gong.
    ...
    Ceux qui prétendent soigner ont le corps possédé.

    Vu d’aujourd’hui le Falun Gong s’est développé à partir d’un courant chinois sectaire du qui gong dans une organisation fasciste internationale qui recrute de nouveaux disciples parmi les perdus du monde capitaliste qui ont besoin d’une explication de leurs souffrances et d’une idéologie qui les élève au dessus de leurs concitoyens qui demeurent dans le cercle vicieux de la course à la réussite individuelle.

    Le sectarisme du Falun Gong renforce cette dynamique génératrice d’antagonisme confirmant la vision d’un monde partagé entre les disciples sauvés de Li Hongzhi et le reste du monde possédé par les démons. Le fondamentalisme du Falun Gong qui appelle à l’exclusion mutuelle des croyances, des pratiques et des races, et qui interdit d’absorber des idées, des techniques ou des substances (médicaments) étrangers à l’œuvre du Maître, contrarie la tendance syncrétique d’une certaine tradition chinoise toujours soucieuse d’intégrer dans l’harmonie les meilleurs éléments du monde. ... La mort d’adeptes pour cause de refus de soins thérapeutiques attira l’attention critique des médias sur le Falun Gong vers la même période, ajoutant au complexe de persécution de la secte. Et les manifestations répétées d’adeptes avant et après le commencement de la répression officielle, devant les bureaux de journaux, autour de Zhongnanhai, sur la Place Tiananmen — qui ne peuvent que durcir la réaction ô combien prévisible de l’Etat dans la logique du système politique chinois — semblent calculées pour engager le pouvoir sur un champ de bataille moral opposant le Démon persécuteur aux Héros martyrs.
    ...
    L’épisode du Falun Gong montre que le millénarisme chinois n’est pas mort : quelle sera sa prochaine manifestation ?

    Nine familial exterminations
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Nine_familial_exterminations

    Extermination des homosexuels
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Teachings_of_Falun_Gong
    Dans « Wikipedia/Teachings of Falun Gong » on trouve des passages critiques comme le suivant.

    Li additionally stated in a 1998 speech in Switzerland that, "gods’ first target of annihilation would be homosexuals."Although gay, lesbian, and bisexual people may practice Falun Gong, founder Li stated that they must “give up the bad conduct” of all same-sex sexual activity.

    Le texte de l’article « History of Falun Gong » dans Wikipedia par contre fait évidamment partie des campagnes de propagande de la secte contre la Chine. On n’y trouve aucune analyse de la croissance du culte et de son organisation. Les mesures de la Chine y sont présentées comme injustifiées et cruelles.

    Je souffre d’une allergie innée aux croix gammées, alors en espérant d’en partager la sensation avec vous voilà le symbole officiel de la secte.


    Il est composé de cing swastikas dont je ne veux même pas apprendre la signification. Le design en soi est suffisament écoeurant.


    N. B. vous remarquez l’expression de l’esprit originel allemand : nos designers #nazis ont inversé le sens des crochets de la swastika religieuse. En Asie ça tourne vers la gauche, en Allemagne on l’a établi en symbole conséquent qui est orienté à droite ;-)

    #Chine #Taiwan #USA #Australie #presse #médias #religion #sectes #fascisme #anticommunisme #qui_gong

  • [PODCAST] Collège privé du Béarn : 33 anciens élèves brisent le silence
    https://www.youtube.com/watch?v=lLTsqG7q-YY


    Notre-Dame de Bétharram était autrefois réputée pour son enseignement « à la dure » dispensé aux jeunes garçons. L’institution est aujourd’hui accusée de maltraitance et de violences sexuelles. Des faits qui remontent à plus de 30 ans.

    Cet épisode de Code source est raconté par Timothée Boutry, journaliste au service police-justice du Parisien.

    #catholicisme #violences #VSS #viol #violences_faite_aux_enfants

  • La #religion de la nouvelle extrême droite espagnole
    https://laviedesidees.fr/La-religion-de-la-nouvelle-extreme-droite-espagnole

    Quelle est la part de la référence religieuse dans le discours de Vox, le parti d’extrême droite espagnol ? Le #catholicisme est au cœur de sa revendication identitaire et nationaliste, mais sert aussi de ressource symbolique pour combattre les courants féministes et progressistes.

    #International #Espagne #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240424_vox.pdf

  • Ceci n’est pas un pape
    https://laviedesidees.fr/Ceci-n-est-pas-un-pape

    Forgée au XIIIe siècle, l’histoire de la papesse Jeanne a longtemps entretenu le mythe d’une brève exception à la règle ecclésiastique. Agostino Paravicini Bagliani montre comment le mythe met en question l’accession des #femmes au sacerdoce et la faillibilité du pouvoir pontifical.

    #Histoire #catholicisme #masculinité
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240423_papesse.pdf

    • De Jean l’Anglais à la papesse Jeanne, s’opère un enjeu ecclésiologique : le risque d’une faillibilité de la papauté. Faillibilité dans l’élection d’un pontife dont on apprend qu’il ne recouvre pas les conditions d’éligibilité canonique ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’une telle « erreur manifeste » ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’ignorance ; faillibilité d’un pouvoir sujet à l’incertitude. D’où l’exigence de vérifier la masculinité du pape, autre source, à sa manière, de faillibilité.

      En effet, la seconde légende, celle du rite de vérification de la masculinité, qui aurait exigé du pape qu’il s’asseye sur le siège stercoraire (de stercus, excréments). « La signification de ce symbole d’humiliation, peut-être le plus radical jamais réservé au pontife romain est évidente : après avoir atteint le sommet de la gloire et de la richesse, le pape doit se rappeler sa condition humaine d’origine et s’auto-humilier » (p. 89). Le pape, quoiqu’élu de Dieu, est un homme soumis aux nécessités de la nature. Surtout, le rituel aurait exigé que « deux clercs dignes de confiance viennent toucher dûment ses #testicules, en tant que témoins attestant de son sexe masculin. S’ils les trouvaient intactes, ils les touchaient et criaient à haute voix : “Il a des testicules” et le clergé et le peuple répondaient en criant “Deo gratias” » (Felix Hemmerli, 1444-1459/61).

    • L’arcane La Papesse est la deuxième lame du Tarot de Marseille. Elle représente une femme assise tenant sur ses genoux un livre ouvert couleur chair, sa coiffe sort dans la case d’en haut. Cette femme symbolise le savoir. Elle est branchée sur la connaissance intuitive. Elle possède le livre de la sagesse.

      L’arcane La Papesse représente une position solide et stable pour le consultant. La Papesse est une image de mère protectrice et bienveillante. Elle apporte le soutien et le réconfort.

      La Papesse symbolise la puissance des acquis, la solidité des biens matériels qui donnent une assise stable et une autorité naturelle au consultant. La Papesse apprécie les choses de la vie et elle sait en user avec sagesse. C’est une bonne vivante.

      La Papesse est un symbole de fécondité et de patience. Elle prend le temps de préparer l’avenir et de laisser se faire les choses pour la réussite des projets.

      Dans sa face sombre, La Papesse devient écrasante et intrusive. C’est la mère envahissante. La Papesse est aussi le poids de l’inertie et le repli sur soi-même. Elle garde tout en elle et risque de s’étouffer à ne pas exprimer ce qu’elle retient

      https://www.elle.fr/Astrologie/Dossier-Astro/Tarot-de-Marseille-signification-des-22-Arcanes-majeurs

  • Le Paraguay au temps des missions
    https://laviedesidees.fr/Le-Paraguay-au-temps-des-missions

    Pendant plus d’un siècle et demi, l’ordre des Jésuites a dominé la vie spirituelle, économique et politique du Paraguay colonial. L’ouvrage de Jean-Paul Duviols lève le voile sur les préceptes intellectuels, l’organisation institutionnelle et les causes de leur déclin. À propos de : Jean-Paul Duviols, L’aventure jésuite au Paraguay (1610-1767), Chandeigne

    #Histoire #colonialisme #Amérique_latine #catholicisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240315_paraguay.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240315_paraguay.docx

  • #Stanislas : face aux #mensonges de la direction, de nouveaux témoignages

    Homophobie, sexisme, absence d’éducation à la sexualité ou cours religieux obligatoires... Depuis la publication du rapport d’inspection, le directeur de cet établissement privé conteste toute dérive. D’anciens élèves rencontrés par Mediapart répondent.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/270124/stanislas-face-aux-mensonges-de-la-direction-de-nouveaux-temoignages
    #lycée #sexisme #homophobie #témoignages #Amélie_Oudéa-Castéra #non-mixité #Frédéric_Gauthier #autoritarisme #catéchisme #rapport #rapport_d'inspection #Philippe_Ariño #homosexualité #manif_pour_tous #thérapie_de_conversion #avortement #anti-avortement #catholicisme #préjugés_sexistes #éducation_à_la_sexualité #contraception #catéchèse #prosélytisme

  • Caricatural, ultra-politisé : le grand n’importe quoi du nouveau #musée_d'Histoire de #Lyon

    Nous avons visité la nouvelle #exposition_permanente du #musée niché dans le vieux Lyon : un parcours déroutant, regorgeant de lacunes, défendant une vision de l’#histoire_engagée et surtout trompeuse.

    Le jour de notre visite, un dossier de presse le martèle, en #écriture_inclusive : le nouveau parcours du musée d’Histoire de Lyon, qui achevait samedi 2 décembre une réorganisation commencée en 2019, a été « co-construit », aussi bien avec des « expert.es » que des témoins et… « témouines », citoyens anonymes de Lyon. Une des conceptrices du musée le détaille : « On est allé en ville, on a posé des questions aux passants, à des jeunes qui faisaient du skate pour leur demander leur récit de la ville ». Un postulat de départ qui fait sourire autant qu’il inquiète et augure du sentiment qu’on éprouvera pendant toute la visite.

    Celle-ci tient par-dessus tout à s’éloigner de la si décriée approche chronologique. Une première salle « questionne » donc la ville, exposant pêle-mêle des objets touristiques ou sportifs récents (maillot de foot), sans enseignement apparent. Il faudra s’y faire : l’histoire n’est pas vraiment au centre du musée d’histoire. La fondation de la ville est évoquée au détour d’un panneau sur lequel un Lyonnais de l’Antiquité exhibe sa… Rolex. Une farce assumée par le musée, dont les guides nous préviennent que les anachronismes fleuriront tout au long des salles. On se mettrait à rire si le musée n’était pas destiné aux enfants aussi bien qu’aux adultes, avec la confusion que ces erreurs assumées entraîneront chez les premiers.
    L’homme blanc quasi absent de... l’industrie lyonnaise

    Les salles, justement, sont magnifiques dans cet hôtel de Gadagne, bâti au XVIe siècle. Mais l’architecture des lieux ne semble pas devoir nous intéresser : un tout petit cartel pour présenter une cheminée monumentale, puis plus rien. Les objets historiques sont rares et s’effacent au profit de montages photographiques et de récits (tous en écriture inclusive bien sûr) de quatre personnages fictifs censés raconter la ville : trois femmes nées à différents siècles, et Saïd, ouvrier devenu bénévole associatif. À l’étage suivant, une pirogue-vivier datée de 1540 trône quand même, dans une ambiance bleutée : c’est la partie consacrée au Rhône et à la Saône. Quelques (beaux) tableaux figurant des scènes de vie des deux fleuves sont exposés... à quelques centimètres du sol : cette seconde partie est dédiée aux enfants de cinq ans et l’on apprend que deux groupes de maternelle ont été consultés pour la concevoir. Des jeux ont été élaborés avec eux, « sans mauvaise réponse pour ne pas être moralisateurs » et parce que le musée est un avant tout un lieu d’amusement. Nous commençons à le croire.

    La suite de l’exposition permanente, qui aborde le sujet de l’industrie lyonnaise, prend toutefois un tour nettement plus désagréable, voire odieux. Voyons bien ce que nous voyons : une absence quasi totale de référence aux ouvriers masculins et blancs. Un métier à tisser inanimé constitue la seule preuve tangible de l’existence des canuts et une salopette vide accrochée au mur figure le prolétariat du XXe siècle. Une véritable provocation car les ouvrières sont elles bien mises en avant, et surtout les travailleurs immigrés. Le directeur, Xavier de La Selle, avait prévenu : « Le concept de Lyonnais de souche n’a aucun sens. » Un visiteur manquant de recul sortira de cette pièce convaincu que la ville n’a été construite que par le travail de femmes et de maghrébins. Le prisme social de l’histoire aurait pu présenter ici un réel intérêt : il est manipulé pour servir une vision politique qu’on ne peut qualifier autrement que de délirante.

    Et nous ne sommes pas au bout de ce délire : la dernière partie, celle qui vient d’être révélée au public, porte sur les « engagements » des Lyonnais. On entre ici dans un bric-à-brac stupéfiant, synthèse gauchiste assumée faisant de l’histoire politique de Lyon une sorte de grande convergence des luttes. Sur les murs et dans les vitrines, des nuages de mots à peu près tous synonymes de rébellion, des pancartes féministes, un haut-parleur, et même un objet sordide : un fait-tout utilisé par une avorteuse locale, célèbre semble-t-il, qui y stérilisait ses ustensiles médicaux mais y cuisait aussi ses pâtes. Le père Delorme, prêtre connu pour avoir organisé en 1983 une grande marche contre le racisme, est abondamment glorifié. Rappelons qu’en matière de religion, le musée ne nous a toujours pas expliqué pourquoi et quand fut construite la basilique de Fourvière ! L’autre référence au catholicisme dans la ville est celle du Sac de Lyon par les calvinistes, une œuvre de bois peint de 1565 décrivant des scènes de pillage, un bûcher d’objets liturgiques, des moines chassés. Son intérêt historique est toutefois anéanti par le commentaire de notre guide, qui n’y voit « pas du tout une scène violente ».

    Désacralisation du savoir

    À ce stade, le musée d’Histoire de Lyon réussit son pari : il n’est plus qu’un divertissement. On aborde une salle qui couvre à rebours la crise algérienne, la Seconde Guerre mondiale et enfin la Révolution. Cette dernière ne fait l’objet que d’un panneau succinct. Le musée est-il ennuyé de devoir évoquer plus en détail les tendances contre-révolutionnaires de Lyon ? À propos de Joseph Chalier, qui avait mis en place une dictature sanguinaire dans la ville avant d’être renversé par le peuple en 1793, un commentaire : « Certains l’ont considéré comme un martyr de la liberté. » L’homme avait commandé la première guillotine à Lyon et préconisait de l’installer sur le pont Morand afin que « les têtes tombent directement dans le Rhône »... Le principal historien consulté sur cette époque, Paul Chopelin, est entre autres fonctions président de la Société des études robespierristes. Enfin, une galerie des grandes figures de l’histoire lyonnaise conclut ce drôle de parcours. Miracle : il s’y trouve presque autant de femmes que d’hommes. Quitte à ce que la première conseillère municipale féminine y tienne la même place qu’Édouard Herriot, maire pendant près d’un demi-siècle. Pas de portrait de Raymond Barre en revanche, mais une lettre anonyme fièrement disposée, le qualifiant de « peu regretté [maire], qui de toute sa carrière s’est bien peu occupé du sort de ceux que son système économique met de côté ».

    Tirons un bilan positif : il n’est pas donné à tout amateur d’histoire d’expérimenter une telle distorsion, une telle désacralisation du savoir. Aux inventions « pédagogiques » en vogue, pour certaines réussies mais souvent inutiles, le musée d’histoire de Lyon ajoute un militantisme qui laisse pantois, et ignore des pans entiers de l’histoire lyonnaise, ne faisant qu’effleurer le reste. L’équipe du musée est certes enthousiaste, convaincue de bien faire, mais s’est méprise sur la notion d’engagement. Plus qu’une déception, pour une structure qui emploie 50 personnes (et exploite aussi un musée de la marionnette et de guignol, peut-être moins amusant) avec un budget annuel d’environ 3 millions d’euros. Son projet scientifique et culturel, validé par l’État, bénéficie du plein soutien de l’actuelle mairie : le maire Grégory Doucet (EELV) se dit ainsi « admiratif du travail colossal » des équipes du musée d’une ville « profondément humaine, tissée par les lumières du monde ». Un tissu, oui, mais pas vraiment de lumière.

    https://www.lefigaro.fr/histoire/mensonger-ultra-politise-le-grand-n-importe-quoi-du-nouveau-musee-d-histoir

    Mots-clé tirés de l’article et de la vidéo :
    #wokisme #woke #révolution_culturelle_woke #intersectionnalité #affaire_de_Grenoble #militantisme #militants_extrémistes #ségrégationnisme #séparatisme #pride_radicale #non-mixité #genre #panique_morale #anti-wokisme #universalisme #universités #culture #films #imaginaire #civilisation_occidentale #industrie_lyonnaise #woke-washing #engagement #père_Delorme #1983 #Marche_pour_l'égalité_et_contre_le_racisme #planning_familial #catholicisme #racisme_systémique #Sac_de_Lyon #divertissement #Joseph_Chalier #histoire #Paul_Chopelin #militantisme

    Les invité·es :

    1. #Nora_Bussigny, autrice de ce #livre :
    Les Nouveaux Inquisiteurs


    https://www.albin-michel.fr/les-nouveaux-inquisiteurs-9782226476951

    2. #Pierre_Valentin, auteur de ce livre :
    L’#idéologie_woke. Anatomie du wokisme


    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

    3. #Samuel_Fitoussi :
    https://www.wikiberal.org/wiki/Samuel_Fitoussi
    (et je découvre au même temps « wikilibéral »)
    –-> qui parle notamment du film #Barbie (min 18’30)

    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

  • Beaucoup de Fraternités, beaucoup de rivalités : Sur les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X (mais pas que) en Anjou. | Réseau Angevin Antifasciste
    https://raaf.noblogs.org/post/2023/09/30/beaucoup-de-fraternites-beaucoup-de-rivalites-sur-les-catholiques-inte

    Un antisémitisme qui ne se cache pas

    Comme on l’a dit, la tolérance accordée à partir de 2007, fait naître au sein de la FSSPX une opposition à un rapprochement avec le Saint-Siège. Alors évêque, l’une des figures les plus acharnées à toute relation avec le Vatican est Richard Williamson. il sera exclu de la Fraternité en 2012. Il poursuit sa carrière en toute indépendance et on le retrouve, avec le ronflant titre d’Archevêque, en juin 2022 au prieuré de la Haye-aux-Bonshommes pour l’ordination d’un prêtre et de deux diacres.

    A rapprocher de https://seenthis.net/messages/1024561

    #antisémitisme #droites_radicales #extrême-droite #catholicisme
    #intégrisme_catholique #FSSPX (Fraternité sacerdotale Saint Pie X)

  • La littérature antisémite prospère à l’ombre des droites radicales - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/antisemitisme-antijudaisme-edition-extremes-droites-negationnisme

    Les médias dominants et le personnel politique – de Renaissance au FN/RN en passant par LR – prétendent que l’antisémitisme serait passé à gauche. Outre son manque de fondement repéré de longue date par les chercheurs en science politique, cette stratégie de disqualification – promue il y a déjà une vingtaine d’années par Pierre-André Taguieff ou Alain Finkielkraut – a pour effet de dissimuler la persistance, et même le développement, d’un « énorme édifice antisémite », composé de plusieurs dizaines de maisons d’édition, qui prospère à l’ombre des droites radicales.

    [.../...]

    Les 7 thématiques qui nourrissent la littérature antisémite

    Les discours qui apparaissent dans la littérature diffusée en 2023, appartiennent à différents registres qui entrent souvent en intersection :

    1- l’antijudaïsme et l’antisémitisme chrétiens,

    2- l’anti-judéo-maçonnisme,

    3- la thématique de la domination juive (à venir ou déjà réalisée),

    4- la dénonciation de la subversion juive, thématique étroitement articulée à la précédente car la subversion préparerait la domination,

    5- le négationnisme : nier le génocide perpétré par les nazis à l’égard des juifs européens,

    6- l’entretien de l’antisémitisme nazi,

    7- l’antisémitisme littéraire et collaborationniste et la fiction antisémite contemporaine viennent compléter le tableau.

    #antisémitisme #droites_radicales #catholicisme

  • A Marseille, le pape François lance un appel vibrant en faveur des migrants : « Nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par le fanatisme de l’indifférence »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/23/a-marseille-le-pape-francois-lance-un-appel-vibrant-en-faveur-des-migrants-n

    A Marseille, le pape François lance un appel vibrant en faveur des migrants : « Nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par le fanatisme de l’indifférence " Par Sarah Belouezzane(Marseille, envoyée spéciale) et Gilles Rof(Marseille, correspondant)
    La mer d’un bleu profond, baignée de soleil, se découpe derrière la silhouette de la croix camarguaise. Le monument installé à l’ombre de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, sur les hauteurs de Marseille, en l’honneur des marins et des migrants morts en mer, semble veiller sur l’immense étendue, à défaut d’avoir pu servir à les sauver. Entouré de responsables marseillais de toutes les religions et de personnalités impliquées dans l’aide aux réfugiés, François a choisi ce mémorial pour donner un discours très marquant en cette première journée à Marseille, vendredi 22 septembre. Avec en tête l’un des sujets qui lui tient le plus à cœur depuis le début de son pontificat : la question migratoire. « Devant un tel drame, a-t-il prévenu vendredi, les mots ne servent à rien. » Il faut « des actes », a-t-il martelé, considérant que l’Europe, l’humanité sont à « un carrefour des civilisations » face à une tragédie « qui ensanglante la Méditerranée ».
    En venant dans la cité phocéenne, ville de métissage à l’histoire marquée par différentes vagues d’immigration, le pape avait prévu de mettre l’accent sur la question des réfugiés. Un sujet qui a jalonné dix ans d’un pontificat tourné vers les marges et les fractures : de Lampedusa, en Italie, à Lesbos, en Grèce, en passant par l’avion qui le ramenait du Portugal en août et aujourd’hui dans la cité phocéenne, le chef de l’Eglise catholique ne manque jamais de tonner contre ce qu’il appelle « la guerre de ce temps ». Une expression pour rendre compte de l’ampleur de la catastrophe humanitaire qui se joue en Méditerranée depuis une décennie. Dans l’avion qui le menait à Marseille, le souverain pontife a prévenu : « J’espère avoir le courage de dire tout ce que je veux dire. » Comme un avertissement de la puissance du discours qu’il allait délivrer quelques heures plus tard. Sans doute le plus fort depuis le cri qu’il avait poussé lors de sa visite d’un camp de migrants sur l’île de Lesbos en 2021.
    Devant cette mer si bleue, théâtre de tragédies sans cesse renouvelées ces dix dernières années, il a bien sûr rendu un vibrant hommage à ceux qui trouvent la mort en tentant de se rendre en Europe avec l’espoir d’une meilleure vie. Mais il a surtout appelé le Vieux Continent à un sursaut collectif obéissant à un « devoir d’humanité ». Vendredi, les mots étaient forts. « Nous sommes réunis en mémoire de ceux qui n’ont pas survécu, qui n’ont pas été sauvés », a tout de suite précisé un François visiblement ému, avant de lancer : « Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros. » « Non ! », a-t-il tonné, ce sont « des noms et des prénoms », « des visages et des histoires », « des vies brisées et des rêves anéantis ».
    Appelant les présents à observer une minute de silence, François a regretté que « cette mer magnifique » soit devenue « un immense cimetière où de nombreux frères et sœurs se trouvent même privés du droit à une tombe », « où seule est ensevelie la dignité humaine ».Conscient du contexte politique tendu dans lequel il vient délivrer son message – l’île de Lampedusa faisant face à un afflux de migrants massifs depuis la mi-septembre –, le pape a adressé un avertissement à tous ceux qui auraient la tentation d’ignorer le problème ou de le voir sous un angle autre qu’humanitaire. « Nous sommes à un carrefour », a-t-il ainsi prévenu. D’un côté, « la fraternité, qui féconde de bonté la communauté humaine », de l’autre « l’indifférence, qui ensanglante la Méditerranée ». L’Europe, qui voit toujours plus de migrants arriver par la mer, est à un « carrefour des civilisations », a répété le pape. Avec le choix entre « la culture de l’humanité » et celle de « l’indifférence », a-t-il insisté.
    « Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu’elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C’est un devoir d’humanité, c’est un devoir de civilisation », a-t-il ainsi appelé. Une phrase qui résonne particulièrement fort après les prises de parole récentes de l’extrême droite française contre le pape François, notamment de la part d’Eric Zemmour, le patron de Reconquête !, qui s’était demandé : « Que veut le pape ? Il veut que l’Europe chrétienne, berceau du christianisme, devienne une terre islamique ? » Le constat est simple. Alors que pour l’extrême droite, la civilisation est en danger en acceptant trop de migrants, pour François, elle est en danger lorsqu’elle refuse d’accueillir et laisse les hommes mourir. Les considérations politiques ou économiques n’ont donc pas de place devant l’urgence humaine. « Nous ne pouvons pas nous résigner à voir des êtres humains traités comme des monnaies d’échange, emprisonnés et torturés de manière atroce ; nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par des trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence », a-t-il supplié.
    Le discours prend aussi un sens particulier en France, alors le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, le 19 septembre, le refus de l’Hexagone d’accueillir des migrants arrivés à Lampedusa, deux jours après que l’Union européenne a adopté un plan d’aide d’urgence à la péninsule. Le sujet devait sans nul doute être au cœur de l’entrevue entre François et le président de la République, Emmanuel Macron, prévue samedi matin.
    Le pape François accueilli par la première ministre, Elisabeth Borne, à son arrivée à l’aéroport de Marseille, le 22 septembre 2023.
    Assis face à des représentants d’associations d’aide aux réfugiés, et notamment des sauveteurs en mer, le pape leur a réservé un petit mot improvisé sortant de son discours écrit : « Cela me fait plaisir de voir ici ceux qui partent en mer pour sauver les migrants. » « Ceux qu’on empêche si souvent de partir les sauver », a ajouté François, en référence aux blocages légaux régulièrement imposés aux bateaux de sauvetage par le gouvernement italien. Des obstacles qualifiés de « geste de haine contre le frère » par le chef de l’Eglise catholique. Des mots salués par l’association d’aide aux migrants SOS Méditerranée. « On espérait des paroles fortes, mais ça va au-delà de ce qu’on pouvait espérer », a déclaré François Thomas, le président de l’organisation. L’association n’a pas été la seule à être profondément marquée par l’ardent appel du pontife en faveur des migrants. Présente parmi les invités, sœur Marie-Joseph Biloa tient une permanence consacrée à l’aide des migrants à la chapelle Saint-Pierre-Saint-Paul dans le 18e arrondissement de Paris. Elle qui dit ne plus supporter qu’« autant de personnes soient privées de leur dignité » voit en la venue du pape et en son discours « un moment fort d’encouragement pour [eux] qui so[nt] sur le terrain ». « Il vient nous stimuler dans une tâche harassante, difficile, dont on ne voit pas le bout, confie-t-elle. Il nous dit “tenez bon” car c’est la vocation de l’Eglise que de s’occuper de toute personne qui est en détresse. » A côté d’elle, Arthur, 22 ans. Lui a connu les affres de la migration tels que les décrit le pape. Arrivé du Cameroun à l’âge de 17 ans, il est passé par la Libye, a traversé la Méditerranée pour atteindre l’Italie, avant de passer la frontière et d’aller en train et à pied jusqu’à Paris, où il a d’abord vécu dans la rue. Sa rencontre avec la religieuse est « l’effet du Seigneur », dit-il souriant. Pour lui, la présence du pape et l’accent mis sur un sujet aussi sensible sont une « initiative salutaire ». « Il faut que les chrétiens s’impliquent aussi. Si les gens s’y mettent un peu, ça peut changer les choses », veut-il croire.
    Venu du quartier voisin de Castellane, et posté dans la montée du boulevard André-Aune (6e arrondissement) pour guetter l’arrivée du pape un peu plus tôt dans l’après-midi, Nicolas Kaczmarek, 19 ans, a déjà vu François. Il y a quelques semaines seulement, le jeune Marseillais, moulé dans un tee-shirt bleu à l’effigie de l’Olympique de Marseille, s’est rendu aux Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne. Il réfléchit à haute voix : « Je ne sais si les mots du pape auront un effet, mais il a bien choisi l’endroit pour parler de la question des migrants. » Quelques minutes plus tôt, Michèle Bonnaud, fervente catholique de 83 ans, fondait en larmes en voyant la voiture du pontife passer. Si elle comprend son engagement en faveur des migrants, elle ne souhaite pas « qu’il aille contre ce que veut faire le gouvernement ». Pour cette retraitée du domaine de la santé, « Marseille ne peut plus accueillir d’autres migrants ». « Il y en a trop déjà ! », assure-t-elle. Comme un écho à toutes les polémiques qui traversent la France en particulier, et l’Europe en général.

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