• Pédophilie dans l’Eglise : un prêtre lanceur d’alerte démis de ses fonctions - LCI
    https://www.lci.fr/justice/pedophilie-dans-l-eglise-un-pretre-lanceur-d-alerte-pierre-vignon-demis-de-ses-f

    Pierre Vignon, le prêtre qui avait demandé la démission du cardinal Barbarin, a appris ce jeudi qu’il était démis de ses fonctions de juge selon l’association La Parole Libérée, interrogée par Libération.
    01 nov. 15:56 - La rédaction de LCI

    Sanctionné pour une pétition. Pierre Vignon vient d’être remercié de ses fonctions de juge par les douze évêques de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Une décision aux airs de condamnation pour cet homme d’Eglise qui avait, en août dernier, appelé publiquement à la démission du cardinal Barbarin.
    Pierre Vignon n’est pas un prêtre parmi d’autres. Car il a fait de la lutte contre la pédophilie son fer de lance au sein de l’église catholique. Ainsi, le 21 août dernier, il avait réagi à la demande du Pape, qui exhortait les catholiques à travers le monde à monter au front contre les crimes pédophiles, en publiant une lettre. Il y demandait publiquement la démission du cardinal Barbarin, poursuivi pour non-dénonciation d’agressions pédophiles dans son diocèse. A l’époque, Pierre Vignon justifiait ce choix ainsi : « Je ne l’ai pas fait dans l’intention d’avoir la tête de quelqu’un mais afin de permettre à chaque chrétien, et même au delà, de dire : ça suffit ! » Une pétition avait suivi cet appel, signée plus de 105.000 fois.

    Un investissement qui aura donc coûté cher à ce prêtre. Il a été démis de ses fonctions de juge, poste qu’il exerçait depuis 2002, au sein du tribunal ecclésiastique de Lyon. Un message d’autant plus fort que c’est cette instance qui est compétente dans le cadre de l’affaire Barbarin. Interrogé par l’AFP il a expliqué que cette décision était « directement lié à la lettre ouverte ». Et de conclure : « Je regrette cette décision mais je l’accepte et surtout je ne regrette rien de ce que j’ai dit cet été car je l’ai dit en conscience et ça reste toujours valable. »

    Encore un plébicite pro-viol des catholiques
    #catholicisme #viol #violophilie #pedocriminalité

    –—

    Pour les baptisé·es que ca interesse voici un très bon générateur de lettre de demande d’apostasie :
    http://apostasiepourtous.fr

  • Abus sexuels dans l’Eglise : en #Vendée, d’anciens séminaristes brisent le silence

    Dans le diocèse de #Luçon, des séminaristes accusent une quinzaine de prêtres de faits de pédophilie. Les faits remontent aux années 1950 et se sont étalés sur au moins trois décennies au cœur de la rurale et conservatrice Vendée.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/311018/abus-sexuels-dans-l-eglise-en-vendee-d-anciens-seminaristes-brisent-le-sil
    #abus_sexuels #Eglise_catholique #prêtres_pédophiles #pédophilie #France #viols

    Une enquête de @wereport (@marty et @daphne) pour @mediapart

  • Un prêtre écarté de sa fonction de juge canonique après une pétition contre Barbarin Le figaro avec AFP - 1 Novembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/01/97001-20181101FILWWW00198-un-pretre-ecarte-de-sa-fonction-de-juge-canonique

    Le père Pierre Vignon, qui avait lancé en août une pétition appelant à la démission du cardinal Philippe Barbarin, n’a pas été reconduit dans ses fonctions de juge auprès de l’officialité interdiocésaine de Lyon.

    « C’est directement lié à la lettre ouverte que j’ai faite à Barbarin », a-t-il déclaré. « Mon évêque [du diocèse de Valence] m’a expliqué hier (mercredi) que je n’étais plus en position de cohérence en étant juge auprès de l’officialité, dans la mesure où le cardinal, de par ses fonctions, est le modérateur de celle-ci. »

    L’officialité de Lyon, également appelée tribunal ecclésiastique, est chargée par les 12 évêques des provinces ecclésiastiques de Lyon et Clermont-Ferrand de l’administration de la justice dans leurs diocèses.

    « Je regrette cette décision mais je l’accepte et surtout je ne regrette rien de ce que j’ai dit cet été car je l’ai dit en conscience et ça reste toujours valable », a ajouté le père Vignon, qui officie comme prêtre dans le Vercors et exerçait la fonction de juge canonique depuis 2002.

    Dans sa lettre mise en ligne et signée depuis par quelque 105.000 personnes, ce prêtre appelait « publiquement et sans détour » l’archevêque de Lyon, poursuivi pour ne pas avoir dénoncé à la justice des agressions sexuelles commises dans son diocèse, à démissionner « dans les plus brefs délais », après un nouvel appel du Pape à se mobiliser contre la pédophilie au sein du clergé catholique.

    Le père Vignon a contacté jeudi le responsable du tribunal ecclésiastique de Lyon, qui lui a confirmé qu’il n’était plus juge à compter de ce jeudi. Celui-ci a fait valoir l’entrée en vigueur, au 1er novembre, de nouveaux statuts de l’officialité qui prévoient désormais que les juges sont nommés pour une période de six ans renouvelable. Leur exercice n’était pas limité dans le temps jusqu’à présent.

    Dans le cadre de ces nouvelles nominations, les évêques de la région n’ont pas souhaité reconduire le père Vignon dans ses fonctions. « Il ne m’appartient pas de commenter leur décision », a écrit au père Vignon le responsable de l’officialité, que l’AFP n’a pas pu joindre dans l’immédiat jeudi.

    #pédophilie institutionnalisée #barbarin #pétition #pédophilie_dans_l'eglise #culture_du_viol #cardinal_barbarin #catholicisme #violences_sexuelles #viols
    #Lyon, la ville dont #gérard_collomb était le #maire

  • * Une députée LREM demande la position de la France sur la pénalisation de l’avortement en Andorre AFP - 31 Octobre 2018 - La croix
    https://www.la-croix.com/France/Politique/deputee-LREM-demande-position-France-penalisation-avortement-Andorre-2018-

    La députée LREM des Pyrénées-Orientales Laurence Gayte a demandé au gouvernement de préciser la position de la France sur la pénalisation de l’avortement dans la principauté d’Andorre, dont Emmanuel Macron est coprince, un des derniers États en Europe à interdire l’IVG.

    Dans une question écrite adressée au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, Mme Gayte précise que la principauté est « l’un des derniers États d’Europe - avec Malte, Saint-Marin et le Vatican - à interdire l’avortement, y compris en cas de viol, d’inceste, de maladie ou malformation du fœtus, ou de danger pour la vie de la mère ».

    « L’avortement y constitue un délit passible de six mois d’emprisonnement pour la femme enceinte, et de trois ans de prison et cinq ans d’interdiction d’exercice pour le médecin qui pratique l’intervention », ajoute Mme Gayte, membre de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale et députée d’un département ayant une frontière commune avec la Principauté d’Andorre, rappelle-t-elle.

    Des femmes ont cependant recours à l’avortement, soit en se rendant en Espagne ou en France, soit « par des méthodes peu sûres ou clandestines », souligne la députée.

    Dans le cadre de la journée mondiale du droit à l’avortement, fin septembre, « de nombreuses Andorranes ont défilé dans les rues d’Andorre-la-Vieille afin de demander la dépénalisation de l’avortement dans leur pays », poursuit-elle dans sa question écrite. Elles souhaiteraient « savoir la position de la France sur cette question ».

    Lors de la manifestation, selon un correspondant de l’AFP, certaines affiches réclamaient « Pas de tutelle ni de l’État ni de l’Église » ou encore « Laissez vos chapelets en dehors de nos ovaires », en référence à la position anti-avortement d’un des deux coprinces d’Andorre, l’évêque d’Urgell Mgr Joan-Enric Vives.

    #Laurence_Gayte #Andorre #IVG #interdiction #emmanuel_macron #Andorre #Femmes #catholicisme #droits_des_femmes #religion #catholicisme

  • Olivier Savignac : « J’ai eu de gros doutes, est-ce que d’autres jeunes avaient été agressés sexuellement ? »
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-6h20/l-invite-de-6h20-30-octobre-2018

    Olivier Savignac, victime d’agression sexuelle, est partie civile dans le procès l’abbé Pierre de Coye de Castelet et de l’ex-évêque d’Orléans, Mgr André Fort. Olivier Savignac sera également entendu par les évêques de France lors de leur prochaine assemblée, le 3 novembre à Lourdes. Il est l’invité de Mathilde Munos.

    #viols #pédophilie #curés #catholicisme #impunité

    • Procès pédophilie à Orléans : « C’est un dérapage, j’étais demandeur d’affection » a dit le prêtre Pierre de Castelet
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/orleans-pretre-pierre-castelet-juge-agressions-sexuelle

      Le procès du père Pierre de Castelet se tient ce mardi au tribunal correctionnel d’Orléans. Le prêtre est jugé pour agressions sexuelles sur une dizaine de garçons mineurs. L’autre prévenu, l’ancien évêque d’Orléans, André Fort ne s’est pas présenté à l’audience.
      . . . . .
      La présidente a énoncé les faits reprochés au père Pierre de Castelet et l’a longuement questionné. Le curé a reconnu des attouchements sur mineurs mais seulement durant l’été 1993. Sous prétexte de compléter des fiches médicales, il faisait venir les jeunes dans son bureau et pratiquait des attouchements.

      C’est un dérapage… j’étais demandeur d’affection. J’étais isolé et très fatigué. Je ne savais pas que c’était mal, je ne pensais pas faire du mal à ces enfants. Je n’aurais pas dû le faire. J’avais le désir de me rapprocher d’eux. J’avais besoin de proximité émotive.

      . . . . .
      #consternant !
      #religion

  • #Pèlerinage à #Medjugorje, entre quête religieuse et #tourisme_de_masse

    24 juin 1981 : la #Vierge apparaît à six adolescents originaires de la petite ville de Medjugorje en #Bosnie-Herzégonie. Ils deviennent alors les « #voyants_de_Medjugorje ». Depuis cette date, la Vierge continue dʹapparaître à certains voyants quotidiennement à 17h40 et délivre des messages. Ce qui en fait un cas unique. Guérisons, apparitions, conversions, de nombreux pèlerins affluent du monde entier, faisant de Medjugorje, malgré les années de guerre, lʹun des principaux lieux de pèlerinage au monde. Pour autant, cet attrait nʹest pas sans conséquence, la ville étant aujourdʹhui méconnaissable pour ceux qui lʹont connu il y a 30 ans : hôtels, routes, commerces ponctuent chaque coin de rue. Est-il encore possible de concilier quête religieuse et #tourisme ?


    https://www.rts.ch/play/radio/a-labordage/audio/pelerinage-a-medjugorje-entre-quete-religieuse-et-tourisme-de-masse?id=9882248&s
    #catholicisme #religion

    • Globalement l’analyse se base sur des faits corrélés : augmentation de la population et pénuries des ressources. Par contre, j’en viens à me demander si ce genre de discours n’entretient pas la confusion entre les causes et les effets. Par exemple, dans les pays du Moyen-Orient ou au Maghreb, les conflits politiques et géopolitiques découleraient d’une pénurie en eau.
      Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse que, dans une sorte de boucle de rétro-action, une pénurie générant des tensions, lesquelles sont largement instrumentalisées par les puissances étatiques, les conflits qui en découlent généreraient des pénuries ?

      Dépression climatique ou « climat » déprimant ?

    • L’essentiel vient de l’augmentation de la population.

      On peut ne pas être totalement d’accord. Et ça rejoint la discussion sur Aurélien <del>Berlan</del> Barrau et le fait que tous les humains, tous les modes de vie n’ont pas la même nuisance. Après dire que le capitalisme a tout grignoté le monde entier et qu’il n’existe presque plus d’autres manières de vivre, c’est une chose… sauf qu’aucun des deux n’abordent ça, c’est toujours « tous les humains ».

    • C’est Jacques Blamont là qui tient le double discours (augmentation population + augmentation consommations = première cause), et évidemment les deux ensemble c’est très problématique. Ça me semble aussi hypothétique que la population augmente indéfiniment alors même que les récoltes, accès à l’eau potable va se réduire en même temps…

      Cela dit, je ne vois pas ce que ça apporte de dire qu’il existe des civilisations / manières de vivres plus pérennes. Oui évidemment. Cependant ielles ne dirigent pas l’ordre du monde ; et ce n’est pas la trajectoire prise majoritairement (encore moins par celleux qui font le plus de nuisance).

      Ça risque bien de continuer comme ça jusqu’à ce que la machinerie se casse vraiment la gueule…

    • Ça apporte énormément de chose, car ça n’a rien à voir de dire « c’est la faute des humains » en général (anthropocène), et « c’est la faute du mode de vie capitaliste » (capitalocène). Nommer de cette manière d’où vienne les problèmes, ça n’implique pas les mêmes solutions ou résignations ensuite chez les gens. Donc bah oui, clairement c’est important de contrer cette manière de décrire les problèmes.

    • Le début oui, mais la deuxième partie de ta phrase pas vraiment : il dit qu’il est athée, et ce qu’il pense (on peut ne pas être d’accord évidemment) c’est que pour lui, ya plus que les institutions religieuses (églises etc) qui ont la capacité en terme d’auditeurices et de force de persuasion, pour arriver à faire changer assez de monde de mentalité en peu de temps, pour ne plus être dans une mentalité de consommation. Mais il s’en fout de la religion, de la prière, des cathos, etc.

      Évidemment je ne suis pas d’accord, lui en gros il cherche juste à ce que les gens consomment mieux quoi, on reste dans le truc de « consom’acteurs » et c’est juste qu’il voudrait utiliser les religions pour ça. Si les rapports de production ne changent pas (qui produit quoi, sans marchandise, sortie de l’économie), je ne vois pas ce que ça peut changer.

    • C’est pas très important qu’il dise être athée, car ca me fait une belle jambe qu’il ne fassent pas de prières au petit jesus le soir dans sa chambre. J’aurais rien à dire si il était croyant et ne faisait pas la pub des institutions religieuses.

      En tout cas je ne suis pas d’accord avec lui et je pense que son discours est dangereux car au lieu de résoudre un peu le problème (je lui demande pas de solution universelle à toutes les crises mondiales) les rares trucs qu’il propose sont un désastre pour les femmes, les enfants, les homos, les pauvres... pour tout le monde sauf lui, le vieux mâle-alpha blanc.

  • Le pape compare l’avortement au recours à un « tueur à gages » reuters/yor - 10 Octobre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/9908034-le-pape-compare-l-avortement-au-recours-a-un-tueur-a-gages-.html

    Le pape François a comparé mercredi l’interruption volontaire de grossesse au recours à « un tueur à gages », lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre au Vatican.
    Lors de son audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, le chef de l’Eglise catholique a dénoncé devant des dizaines de milliers de fidèles les lois qui autorisent « la suppression d’une vie humaine au nom de la sauvegarde d’autres droits ».

    « Interrompre une grossesse c’est comme éliminer quelqu’un », a lancé le pape François. « Comment un acte qui supprime une vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ? », a-t-il ajouté. « Je vous le demande : est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Qu’en pensez-vous ? Est-ce juste oui ou non ? ». De nombreuses personnes dans la foule ont crié : « Non ! »

    « Engager un tueur à gages »
    « Est-ce juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème ? », a ensuite demandé le pape François. « On ne peut pas le faire, ce n’est pas juste de tuer un être humain, aussi petit soit-il, pour résoudre un problème », a-t-il alors martelé.


    Le pape François lors de son audience sur la place Saint-Pierre, le 10 octobre 2018.

    #pape #religion #catholicisme plus vrai que vrai #femmes #avortement #sexisme #IVG

  • Le ministère de la Famille italien déclare la guerre aux femmes. - Da Vinci Post
    http://davincipost.info/fr/2018/09/ministere-de-famille-italien-declare-guerre-aux-femmes

    Contre l’avortement, contre le mariage gay, contre le divorce et contre les pensions alimentaires. Le sénateur Pillon de la Ligue est le nouveau Torquemada des #femmes italiennes. Et c’est lui qui va signer le nouveau décret de loi destiné à reformer le droit de la famille.

    Si Léa Salamé a vécu un « moment de grâce » lors de la démission en direct à la radio du ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot, on ne peut pas en dire autant pour Vittorio Zucconi, éditorialiste de Repubblica, qui sur la radio italienne Radio Capital essayait d’interviewer le sénateur Pillon.

    Le gouvernement Ligue-5 Etoiles lui a confié la réforme d’une partie du droit de la famille, en particulier la partie concernant la garde des enfants en cas de séparation.

    Le journaliste a voulu a plusieurs reprises l’interroger sur ses positions sur l’avortement, et le sénateur a refusé catégoriquement d’y répondre, en accusant l’éditorialiste de vouloir le discréditer et en précisant que l’objet de l’interview devait être la réforme du droit de la famille et rien d’autre.

    Mais pourquoi Vittorio Zucconi s’entêtait à lui poser ces questions ?

    Et pourquoi il a coupé soudainement l’appel téléphonique, en explosant en une série de jurons ?

    « Le sénateur est payé par nous, les citoyens, il a le devoir de répondre aux questions qu’on lui pose ! Ce n’est pas moi qui a inventé ses déclarations sur l’avortement ».

    En effet.

    Il faut dire que Monsieur Pillon a énormément des choses en commun avec le ministre de la Famille nommé par le gouvernement, Monsieur Fontana.

    Les deux partagent la même vision de la morale, de la société et de la famille, une vision qu’on peut qualifier de manière euphémique de moyen-âgeuse.

    Et oui, Monsieur Pillon a donné une interview au quotidien La Stampa où il s’opposait au droit à l’IVG, jusqu’à dire qu’il fallait « grâce à des indemnisations importantes » (vous avez bien lu, pour lui, c’est une question d’argent) aider les femmes qui décideraient de ne pas avorter et qu’« on les forcerait à garder les enfants » au cas où ces filles rebelles voudraient vraiment, mais alors vraiment avorter.

    De quelle manière « on va les forcer » il ne l’a pas spécifié.

    J’avais déjà parlé ici de la situation italienne en ce qui concerne le droit à l’ #IVG menacé par la présence grandissante de médecins objecteurs de conscience – jusqu’à 95% des gynécologues dans certaines régions J’ai eu l’occasion d’en reparler aussi samedi 15 septembre dernier dans l’émission La France Vue d’ailleurs, sur CNews, suite à la déclaration aberrante du Docteur Rochambeau président du syndicat national des gynécologues, qui qualifie l’IVG d’homicide. Les intentions affichées par le sénateur Pillon et le ministre Fontana pourraient encore aggraver un tableau déjà sombre en Italie.

    Si l’avis du sénateur peut vous paraitre surréaliste, détrompez vous, car ce n’est pas fini.

    Notre cher élu n’est pas seulement contre le droit à l’ #avortement -on suspecte son intime désir de vouloir voir bruler toutes les féministes comme de sorcières- mais il est aussi contre le droit au mariage gay et – cerise sur le gâteau pourri – contre le droit au divorce.

    Ah le bon vieux temps où le mariage, selon les mots du sénateur, se devait d’être « indissoluble » . Et c’est ce monsieur qui va signer le décret qui reformera les droit de la famille sur les couples divorcés et la garde des enfants.

    Ce décret, se révèle par une lecture attentive en une énième déclaration de guerre que l’Etat italien fait aux femmes.

    L’objectif, à la base juste et compréhensible, est celui de donner plus d’espace aux pères dans le cas d’une séparation. Actuellement en Italie, la garde partagée est très rare et dans la grand majorité des divorces, la mère garde les enfants, obtient une pension alimentaire et le papa retrouve sa progéniture un week-end sur deux.

    Si des mesures pour rendre plus proches les pères séparés et leurs enfants rencontrent le soutien de la majorité de la population, la façon dont est conçu ce décret pénalise les femmes et les enfants de façon inouïe et provoque déjà un tollé de protestations.

    La solution souhaité par messieurs Pillon et Fontana est celle d’appliquer d’office la garde partagée, en annulant la pension alimentaire et en imposant aux enfants de changer de domicile tous les quinze jours.

    Dans un pays où le chômage féminin touche des sommets inquiétants, où les services pour la petite enfance sont quasi inexistant (manque de crèches, manque d’assistantes maternelles, très peu d’aides aux mères célibataires ), dans un pays où les grossesses sont bien souvent la cause de licenciements, dans un pays où une grande partie des femmes sacrifie sa vie professionnelle pour se dédier aux enfants (pour les raisons énumérées ci-dessus ) comment rendre réalisable cette mesure sans mettre la population féminine en grande difficulté ?

    Cela est sans oublier que le décret, de façon invraisemblable, ne prend pas en compte l’âge des enfants, leur droits ou leurs avis. Et encore, rien est précisé pour le cas où la cause de la séparation soit due à des violences domestiques.

    Est-il sérieux et tout simplement humain d’enlever quinze jours par mois à la mère un enfant de quelques mois encore allaité ?

    Est-il normal de ne pas considérer l’avis des enfants en âge d’exprimer une préférence ?

    En cas de violence, alors que l’Italie connait un triste record de « femminicidi » (meurtres de femmes perpétrés par le mari, le compagnon, ou l’ex) le décret semble partir du principe qu’il y a des abus de la part des femmes et des déclarations mensongères qui pénaliseraient les pères. Les procédures judiciaires pour reconnaitre un père violent sont longues, et en Italie elles peuvent être TRES longues, prendre des années, et pendant ce temps, des enfants innocents feraient des va-et-vient tous les deux semaines dans le domicile d’un père qui les frappe, qui abusait de leur mère, ou qui impose la terreur à la maison.

    Le sénateur Pillon est contre l’avortement, contre le mariage gay, contre les unions civiles, contre le #divorce .

    Nous on est juste contre le fait que quelqu’un comme lui puisse légiférer dans un Etat (pour l’instant ) démocratique et moderne.

    #catholicisme

    • @mad_meg Tes propos sans concession m’ont ouvert l’esprit. Grace à toi (et d’autres ici) j’ai pu apercevoir le non-dit derrière le consensus.
      J’espère que tu pourra continuer à nous livrer quelques analyses radicales (qui parfois m’agacent je le reconnais - ben oui ça gratte, ça pique !) sur cette plateforme de partage qu’est Seenthis.

    • Merci @vazi je suis très touchée et très contente d’etre agacante puisque c’est un bon signe du point de vue mégèriste. ^^
      Pour les propos de Pillon et le poids des catholiques actuellement qui menace tout le monde sauf les pedocriminels et violeurs, c’est exactement ce que le docu sur Arte « les croisés de l’avortement » avait annoncé :
      attaque coordonnée contre le droit à l’IVG
      attaque du droit à la contraception
      attaque du droit au divorce
      https://seenthis.net/messages/674520

      Du coup ca m’a motivé pour demandé mon débaptème ou apostasie. J’encourage toutes les personnes qui se sont faite trempés dans la flotte de cette secte des adorateurs du viol à demandé son débaptème.
      Du coup je leur fait des versions améliorés de leurs prières pour leur faire plaisir.
      –---

      Votre Père est odieux,
      Que son nom soit conspué,
      Que son règne s’en aille,
      Que sa volonté ne soit pas faite sur la terre comme au ciel.
      Ne me donnez pas ce pain dégueulasse qui pue le foutre de curés.
      Lâchez moi avec votre homophobie de merde.
      Assez de vos pardons aux violeurs et de vos gémonies aux avortées.
      Je délivrerais mes entrailles comme je l’ai décidée.
      Et choisirais avec qui je veux baiser ainsi que l’heure de ma mort.

      Amène moi l’apostasie.

      –---

      Pour l’apostasie je vous conseil cet excellent générateur : http://apostasiepourtous.fr

  • Le pape François demande pardon à Dieu de ne pas avoir réussi à cacher les abus sexuels de l’Eglise La Rédaction - 3 Septembre 2018 - Le Gorafi

    http://www.legorafi.fr/2018/09/03/le-pape-francois-demande-pardon-a-dieu-de-ne-pas-avoir-reussi-a-cacher-les-

    Rome – Le 266ème pape s’est exprimé devant une foule de milliers de personnes en demandant pardon à Dieu d’avoir échoué à cacher les crimes pédophiles de l’Eglise Catholique.

    « Mon rôle en tant que pape est de faire en sorte que l’Eglise Catholique soit irréprochable, et c’est pour cela que j’ai extrêmement honte de la façon dont nous avons échoué à couvrir nos crimes odieux », s’est exprimé avec sérieux l’évêque de Rome à la suite des scandales récemment révélés dans les médias qu’il avait essayé avec ardeur de cacher. « Comment les fidèles peuvent-ils nous faire confiance si nous n’arrivons même pas à leur mentir correctement ? », a poursuivi Jorge Mario Bergoglio lors de son émouvant discours. « Il est important d’assumer nos torts », a-t-il expliqué devant une foule de croyants l’ayant déjà pardonné pour avoir caché des crimes ignobles pendant des années. « L’Eglise n’est pas parfaite » , a avoué le chef de cette institution comprenant d’innombrables prêtres pédophiles sévissant impunément depuis toujours.

    « Ces crimes, j’en assume entièrement une toute petite part de responsabilité », a-t-il confié avec humilité en demandant pardon à Dieu devant les milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre. « Je promets que dorénavant, les prêtres pédophiles ne séviront plus que dans le secret le plus total », a ensuite insisté le monarque temporel de l’Etat du Vatican après avoir offert un faux passeport en mains propres à l’un des prêtres sur le point d’être découvert.

    #pape #religion #pédophilie #dieu #catholicisme #crime #enfants #gorafi #MDR plus vrai que vrai

  • Suisse : Les prêtres pourraient suivre des cours d’éducation sexuelle ats/ebz - 2 Septembre 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9814926-les-pretres-pourraient-suivre-des-cours-d-education-sexuelle.html

    La Conférence suisse des évêques envisage d’introduire des cours d’éducation sexuelle pour les représentants de l’Église. L’objectif étant de prévenir les abus, rapporte Le Matin Dimanche.

    Les évêques veulent améliorer la prévention et intégrer la lutte contre les abus à la formation des prêtres. Giorgio Prestele, président des experts mandatés par les évêques, va même plus loin : « Je peux aussi imaginer par exemple que les futurs prêtres, avant leur bénédiction, doivent passer une évaluation concernant le rapport à leur propre sexualité ». Le spécialiste estime que les prêtres devraient toujours s’interroger sur la manière dont ils abordent la sexualité, qui existe malgré le célibat.

    Durcissement de l’obligation d’annonce
    La Conférence discutera donc prévention dès lundi à Saint-Gall. Lors de cette rencontre, les évêques devront aussi décider s’ils veulent durcir l’obligation de dénoncer des cas d’abus sexuels. Il s’agirait dans ce cas d’annoncer à la justice tous les cas laissant penser qu’il pourrait s’agir de délits poursuivis d’office. Cette obligation existait jusqu’alors uniquement dans les cas où les victimes étaient mineures. L’obligation pourrait être étendue aux cas concernant des adultes.

    #Suisse #catholicisme #prêtres #éducation_sexuelle #prévention #abus_sexuels #religion #église #confession

  • L’Eglise catholique, tyrannique et mafieuse, derrière le scandale des bébés volés de Franco

    https://www.franceculture.fr/histoire/derriere-le-proces-des-bebes-voles-en-espagne-le-spectre-dune-eglise-m

    Il manque : église pédophile, sexiste, violente, puissante, rétrograde, etc...

    Sous Franco démarrait en Espagne un vaste scandale de vols d’enfants, confisqués à leurs parents à la naissance parce qu’ils étaient républicains, mères célibataires ou couples adultères. La pratique mafieuse a perduré après la mort du dictateur à la faveur d’un lien étroit avec l’Eglise catholique.

    #catholicisme

  • Belgique : Messe télévisée sur la VRT : « Les femmes doivent être soumises à leur mari » Johanne Montay - 27 Juillet 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_messe-televisee-sur-la-vrt-les-femmes-doivent-etre-soumises-a-leur-mari?

    La scène a fait le tour de la toile en Flandre : ce dimanche, lors de la messe télévisée retransmise par la VRT sur Eén et Radio 1, le curé de l’abbaye de Grimbergen a lu un texte de la Bible dans lequel la femme est invitée à être soumise à son mari : « Femmes, soyez soumises à votre mari comme l’homme l’est au Seigneur » , a-t-il déclaré. « Car l’homme est à la femme, ce que le Christ est à l’Eglise. Il a donné sa vie pour sauver l’Eglise. La femme doit donc être soumise à lui comme l’Eglise est soumise au Christ. »

    « Si un imam avait dit ça... »
    Après la diffusion, le ministre flamand de la Culture, Sven Gatz (Open VLD) a plaidé à nouveau pour la suppression de la diffusion des cultes sur le service public : « Si un imam avait dit cela à la télévision, cela aurait fait du grabuge ! », _s’est-il exclamé sur Twitter. « La liberté de culte, OK. La liberté d’opinion : OK. Mais pas de discours rétrograde sexiste aux frais des pouvoirs publics svp ». _
    La VRT diffuse les messes parce que cela figure dans son contrat de gestion avec le Gouvernement flamand. Le principe veut que la VRT ne soit pas responsable de ce qui est dit durant l’office. Néanmoins, Sven Gatz estime dommage que ce discours ait été diffusé sans filtre, sans que la responsabilité de la VRT soit engagée. 

    La réaction de l’abbé
    Aujourd’hui, le père supérieur de l’abbaye de Grimbergen réagit à la polémique. Johan Goossens entend remettre le texte dans son contexte : « Il s’agit d’un texte issu d’une lettre de Paul, lue hier dans toutes les églises, dans toutes les langues, du monde entier. Tous les trois ans, ce texte revient et il parle en réalité d’amour. Le sens du texte est que l’homme et la femme doivent s’estimer et se respecter » . Le père Goossens estime que les personnes choquées ont retiré une phrase de son contexte, une phrase qu’on ne peut comprendre que si on la replace dans le sens général du message de la Bible. Il regrette la réaction du ministre Sven Gatz et se dit étonné de la critique. 

    #Femmes #catholicisme #sexisme #sermon #culte #Grimbergen #religion #Iman

  • Le pape François recommande la psychiatrie pour l’homosexualité décelée à l’enfance

    https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/le-pape-francois-recommande-la-psychiatrie-pour-l-homosexualite-decelee

    Si toutefois il y avait encore certains ou certains qui pensaient que Monsieur le pape (François) était progressiste - ou quand le naturel chassé revient au triple galop. Si on comprend bien Monsieur le pape, les dizaines de milliers de prêtres qui ont violés des petits garçons de l’Australie jusuqu’en Irlande en passant par la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Australie (liste non-exhausive) auraient du être traités psychiatriquement, mais ils ont tous échappés à la vigilence de leurs coupables parents. On comprends donc tout.

    Le pape François recommande la psychiatrie pour l’homosexualité décelée à l’enfance

    Jorge Bergoglio s’exprimait dans l’avion qui le ramenait d’Irlande. « Ignorer son fils ou sa fille qui a des tendances homosexuelles est un défaut de paternité ou de maternité », a-t-il également précisé.

  • SOS Education : vous ne pourrez plus dire plus que vous ne saviez pas (Blog)
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/168376-sos-education-un-sous-marin-frontiste-a-l-ecole.html

    SOS Éducation. Créée en décembre 2001, sous la houlette de Sylvain Marbach et Domitille Létondo, elle n’en finit plus de s’inviter partout, dans vos boîtes au lettres, dans les manifestations, sur les plateaux de télévision, et même dans le bureau du Ministre de l’Education.
    […]
    L’on comprendra qu’avec des méthodes si proches d’Avenir de la Culture, et des thématiques si « modernes » que ses combats contre l’homosexualité, l’IVG ou encore le déclin de la culture française, l’association ravit des spectateurs des milieux traditionalistes, crypto-frontistes, voire franchement xénophobes.

    #éducation #lobby #SOS_Éducation #extrême_droite

    • Le final me laisse un peu perplexe :

      Pourtant une question reste en suspens : pourquoi faut-il que ce soit ce type d’association qui défende des thèmes que les syndicats traditionnels ont déserté ?

      L’article explique que cette asso s’occupe de faux problèmes ou de problèmes qui n’en sont que pour des catholiques ou des fascistes alors je comprend pas pourquoi les syndicats traditionnels devraient s’occupé de contesté le droit à l’IVG, le droit de défilé à la gay pride quant on est prof ou les fait qu’il y ai de l’éducation sexuelle auprès des enfants....
      #catholicisme #homophobie #IVG #culture_du_viol

    • Il me semble que cette phrase fait référence à la question de la violence évoquée en début de billet. Néanmoins cette phrase est étrange en effet car les thématiques sous lesquelles l’association avance « masquée » au plus proche des craintes d’une partie des « usagers de l’école » sont largement reprises par la presse et les politiques donc semblent loin d’être désertées…

  • « ... I remember the last papal visit to Ireland. It was 1979, and I was aged 13. I went to a Christian Brothers school. I sang at mass every Sunday [...] Eighteen months later, I was raped for the first time by a Roman Catholic priest. The abuse continued for two and half years, until I was 17 ... »

    We the survivors of abuse spoke the truth. Why won’t the pope? | Colm O’Gorman | Opinion | The Guardian

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/aug/24/survivors-abuse-pope-sins-vatican-cover-up

    I remember the last papal visit to Ireland. It was 1979, and I was aged 13. I went to a Christian Brothers school. I sang at mass every Sunday, occasionally did readings, and the youth group I attended every week took place in a convent.

    I remember being envious because my older brother and sister got to see the pope, but I didn’t. I was in the minority in that regard: a staggering 75% of the population saw John Paul II during his three-day visit. One-third of the population attended the papal mass in Dublin’s Phoenix Park. That event remains the largest single mobilisation of people in Irish history.

    I remember the most iconic moment of the visit, during a youth mass in Galway. The pope’s voice booming out across a crowd of 300,000 young people as he proclaimed: “Young people of Ireland, I love you!” I remember the ecstatic cheering of that huge crowd in response. And I remember my own heart feeling like it might burst as I watched it all unfold on television. I believed him. He loved us. No one had ever said that before. It was huge.

    #église #pédophilie #droit #état_de_droit #viol #cruauté #barbares #impunité

  • Michael O’Brien’s Anger | The American Conservative

    https://www.theamericanconservative.com/dreher/michael-obrien-anger-catholic-ireland-sex-abuse

    Le média n’est pas trop ma tasse de thé mais... le sujet est plus qu’important, totalement crucial aujoud’hui où les voix s’élèvent de plus en plus fréquement, et je suis surpris d’avoir raté ce témoignage irlandais le jour où Monsieur le Pape visite l’Irlande.

    https://www.youtube.com/watch?v=2iQGczIx6Sg

    “Mr Chairman, I am surprised at the Minister now. First of all Minister you made a bags of it in the beginning by changing the judges. You made a complete bags of it at that time because I went to the Laffoy Commission and ye had seven barristers there questioning me, telling me that I was telling lies when I told them that I got raped of a Saturday, got an merciful beating after it and he then came along the following morning and put Holy Communion in my mouth. You don’t know what happened there . You haven’t the foggiest. You’re talking through your hat there, and you are talking to a Fianna Fáil man, and a former councillor and a former mayor that worked tooth and nail for the party that you are talking about now. You didn’t do it right. You got it wrong. Admit it and apologise for doing that because you don’t know what I feel inside me. You don’t know the hurt I have.

    You said it was non-adversarial. My God, seven barristers throwing questions at us non-stop. I attempted to commit suicide, [turning to his wife] there’s the woman who saved me from committing suicide on my way down from Dublin after spending five days at the commission . They brought a man over from Rome – 90 odd years of age – to tell me I was telling lies and that I wasn’t beaten for an hour non-stop by two of them from head to toe without a shred of cloth on my body. My God, Minister.

    [Turning to Fine Gael TD Leo Varadkar] Can I speak to you and ask your leader to stop making a political football out of this. You hurt us when you do that. You tear the shreds from inside our body. For God’s sake, try and give us some peace, try and give us some peace, and not continue hurting us.

    [Turning to his wife]

    That woman will tell you how many times I jump out of bed at night with the sweat pumping out of me because I see these fellows at the end of the bed with their fingers pulling me into the room to rape me, to bugger me and to beat the shite out of me. That’s the way it is, and sometime, you know what, I listen to the leader of Fianna Fáil. I even listened to the apology. It was mealy-mouthed but at least it was an apology. The Rosminians said in the report that they were easy on us. The first day I went there, the first day I went to the Rosminians in my home which is Ferryhouse in Clonmel, the only home I know, he said you’re in it for the money. We didn’t want money. We wanted someone to stand up and say ‘yes these fellows were buggered, these people were robbed’.

    Little girls, my sister, a month old when she was put into an institution, eight of us from the one family were dragged by the ISPCC cruelty man, put into two cars and brought to the court in Clonmel. We were left standing there without food or anything and the fellow in the long black frock and white collar came along and he put us into a scut-truck and landed us below with 200 other boys. Two nights later I was raped.

    How can anyone, you’re talking about the Constitution, these people would gladly say yes to a Constitution to freeze the funds of the religious orders. This State, this country of ours will say yes to that Constitution if you have to change it.

    Don’t say you can’t change it. You are the Government of this State. You run this State. So, for God’s sake, stop mealy-mouthing because I am sick of it. You are turning me away from voting Fianna Fáil, which I have done from the day I could vote.

    You know me Minister and you have met me on several occasions, so you know what I am like. Remember Wexford?”

    UPDATE: Reader Old West points out that this is exactly the kind of anger we ought to be seeing and hearing from bishops. That’s right! And that’s the thing that I have never, ever understood about this entire damn scandal: why we have yet to see a single bishop respond with that kind of righteous anger. I’m sick and tired of hearing them say how “sad” this is, though sad it is. If they had the slightest empathy with those children, they would react much as Michael O’Brien did. Just think of Pope Francis spoke with even a fraction of O’Brien’s conviction and passion, what it would do. It might just put the fear of God into those cretinous time-servers.

    #église #pédophilie #droit #état_de_droit #viol #cruauté #barbares #impunité

  • Clause de conscience, pénurie de médecins... Comment un hôpital de la Sarthe a dû arrêter de pratiquer des avortements
    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/clause-de-conscience-penurie-de-medecins-comment-un-hopital-de-la-sarth


    Ça se passe dans la commune de Fillon

    Depuis le mois de janvier, comme l’a révélé Le Maine libre mi-juillet, plus aucune interruption volontaire de grossesse (#IVG) n’est pratiquée au Pôle Santé Sarthe et Loir du Bailleul, petite commune de la campagne sarthoise près de #Sablé-sur-Sarthe. L’hôpital dispose pourtant d’un centre d’IVG, où 67 avortements ont été réalisés en 2017. Mais, au sein du service, il ne reste plus qu’un gynécologue obstétricien qui accepte d’accomplir des #avortements, depuis le départ à la retraite de l’un de ses collègues en décembre 2017.

    • C’est comme ca qu’en Italie il est quasiment impossible d’avoir un IVG ou que l’accès à la contraception est très difficile. Les catholiques ont besoin de grossesses forcées et d’enfants non désirés pour que leurs prêtres puisse violer en masse et exploité les femmes jusqu’à l’os. #catholicisme #ivg #féminicide

  • Oise : subvention annulée pour la fête qui célèbre la pureté des jeunes filles
    http://www.leparisien.fr/salency-60400/salency-la-mairie-annule-la-subvention-accordee-a-la-fete-de-la-rosiere-2

    « J’ai reçu 150 mails en deux jours, des messages qui m’ont blessé, relate Hervé Delplanque, maire (SE) de Salency. Je suis impliqué dans cette polémique sans en être l’organisateur. » Initialement prévu mi-septembre, le conseil municipal de Salency s’est réuni ce mercredi soir et a voté à l’unanimité l’annulation de la subvention de 1 800 € accordée en mars à la fête de la Rosière.

    Une nouvelle délibération doit être prise prochainement pour décider définitivement de l’avenir de cette manifestation qui, en 2019, entendait mettre à l’honneur « la réputation vertueuse » des jeunes filles.

    Mais depuis l’annonce du retour de cette fête née à Salency au Ve siècle, les réactions hostiles se sont multipliées. Des associations et collectifs féministes ont fustigé une « fête révoltante », « rétrograde et insultante ». « Tout le contraire », ne cesse de se défendre Bertrand Tribout, qui n’a pas souhaité commenter la décision des élus ce mercredi.

    Sur Internet, 37 000 signatures contre l’événement

    Avant le vote ce mercredi soir, l’opposition s’est surtout jouée sur Internet, à grand renfort de pétition et contre pétition. Ce mercredi, celle lancée par la Confrérie de Saint-Médard, qui réclame « le maintien de la tradition et du patrimoine du village » totalisait près de 600 signataires. Loin des 37 000 signatures recueillies par ses opposants.

    Une mobilisation qui a pris de court la municipalité salencienne, qui craint notamment « la venue massive de mouvements féministes et anticléricaux ». Le village s’est en effet soudainement retrouvé au centre de l’attention médiatique. La fête, qui n’a plus été organisée depuis 1987, a été évoquée par la BBC, la radio publique britannique, ou encore La Vanguardia, un des principaux quotidiens espagnols.
    En attente d’un avis du ministère de l’Intérieur

    Reste à savoir aujourd’hui si la fête verra tout de même le jour dans un an. Ghyslain Chatel, le sous-préfet de l’arrondissement de Compiègne-Noyon reste très réservé : « Il y a aujourd’hui une opposition qui risque de créer des troubles à l’ordre public, explique-t-il. Mais d’ici un an, on a le temps de voir venir. »

    La préfecture a récemment saisi la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, rattachée au ministère de l’Intérieur. Il s’agit désormais pour elle de « faire une analyse juridique des événements ». Un avis consultatif qui permettra de se prononcer ultérieurement sur l’annulation, ou non, de la fête.

    #misogynie #sexisme #catholicisme #culture_du_viol #vierge #slut_shaming #féminisme #hommage

    Dans le même esprit de « rendre hommage aux lâfâme » :
    L’élection de Miss Cagole fait son retour à Marseille.

    « On ne fait pas ça pour se moquer. A aucun moment ce n’est péjoratif. Au contraire, même : c’est un hommage ! »

    https://www.20minutes.fr/insolite/2324127-20180822-video-election-miss-cagole-fait-grand-retour-marseille-id

  • Ce n’est pas un sacre, c’est un massacre Nancy Huston - 22 Aout 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/534990/ce-n-est-pas-un-sacre-c-est-un-massacre

    Cher François,

    Ces jours-ci, le monde tangue sous le choc d’un nouveau scandale de pédophilie qui, en Pennsylvanie cette fois, vient « éclabousser » l’Église catholique : sur une période de 70 ans, 1000 enfants abusés ou violés par des prêtres, et, compte tenu de la célérité des intéressés à escamoter les preuves et de la honte des victimes à témoigner, l’on peut être certain que ce chiffre est encore inférieur à la vérité. Certain aussi que, pour nombreux qu’ils soient, les cas connus ne forment que la pointe de l’iceberg.


    Comme moi, comme d’autres, vous avez dû être frappé par la ressemblance entre cette salve de révélations « scandaleuses » et une autre, qui défraie l’actualité depuis bientôt un an : celle des témoignages #MeToo sur le harcèlement sexuel. Ici et là, même propension des hommes à profiter de leur pouvoir pour satisfaire leurs besoins sexuels. Si l’on mettait à la disposition des enfants du monde entier un site Internet où ils pourraient déposer leur plainte en toute sécurité, ce « #balancetonpretre » provoquerait un tsunami mondial qui, par sa violence et son volume, dépasserait à coup sûr celui de « #balancetonporc ». Seraient encore reléguées au silence, il est vrai, les nombreuses victimes qui, en raison de leur jeune âge (18 mois, exemple entendu ce matin) ou de leur misère (enfants du Tiers-Monde, illettrés et/ou non connectés), n’auraient pas accès au site.

    Ce nouveau scandale vous a poussé à publier une longue « lettre au peuple de Dieu ». Mais, François, jamais la honte, la prière, le jeûne et la repentance ne mettront fin à ce fléau. À moins de changer les données qui engendrent ces gestes intempestifs, ils continueront à se produire. Pour les harceleurs de tout poil, il serait de la toute première importance de chercher les causes de leur acting-out machiste. Pour les prêtres catholiques, en revanche, point n’est besoin de chercher. La raison est là, évidente, flagrante comme le nez au milieu du visage.

    Ils ont peur
    Pourquoi s’en prennent-ils de façon si prépondérante aux enfants et aux adolescents ? Non parce qu’ils sont pédophiles — la proportion de vrais pédophiles parmi les prêtres est sûrement aussi minuscule que dans la population générale — mais parce qu’ ils ont peur , et que les plus jeunes sont les plus faibles, les plus vulnérables, les plus faciles à intimider, les moins aptes donc à les dénoncer. S’ils abordaient avec leur sexe tumescent — ce pauvre sexe nié, perpétuellement réprimé — des adultes de leur paroisse, ou s’ils allaient rendre visite aux travailleur(euse)s du sexe, ils seraient « pris » tout de suite. Avec les jeunes, ça peut durer des années… des décennies. On prend les nouveaux enfants de choeur… les fillettes qui viennent de faire leur première communion… cette toute jeune femme, dans le secret du confessionnal… ce tout jeune homme, pendant les vacances en colonie… On a sur elle, sur lui, sur eux, une ascendance, un pouvoir plus qu’humain, quasi divin… Et l’année d’après on recommence, avec les mêmes ou d’autres… François, ce n’est pas un sacre, c’est un massacre.

    À moins de se dire que seuls les pédophiles et les pervers sont intéressés par le sacerdoce chrétien, le problème n’est ni la pédophilie ni la perversion. Il faut abandonner ces clichés une fois pour toutes. Le problème, c’est que l’on demande à des individus normaux une chose anormale. C’est l’Église qui est « perverse » dans son refus de reconnaître l’importance de la sexualité et les conséquences désastreuses de son refoulement.

    Ces dernières décennies, nous autres, pays chrétiens — ou États laïques issus du christianisme —, avons pris l’habitude de dénoncer les coutumes d’autres cultures que nous considérons comme barbares ou injustes : je pense notamment à l’#excision ou au port de la #burqa. À ceux qui les pratiquent, nous aimons à faire remarquer que nulle part dans le Coran (par exemple) il n’est stipulé que l’on doive couper leur clitoris aux petites filles ou couvrir le visage des femmes, que ces pratiques ont commencé pour des raisons précises, à un moment précis de l’Histoire, afin d’aider les sociétés à mieux organiser les mariages et gérer la distribution des richesses. Les jugeant foncièrement incompatibles avec les valeurs universelles (liberté, égalité, fraternité) et les droits de l’individu — notamment le droit à l’intégrité corporelle —, nous nous estimons en droit de les interdire sous nos latitudes.

    Or ceux qui les pratiquent les considèrent comme irréfragables, constitutives de leur identité… de la même manière exactement que l’Église considère le #dogme du célibat des prêtres ! N’entrons pas, ici, dans le débat byzantin des raisons plus ou moins avouables pour lesquelles, après la scission des deux Églises, orientale et latine, celle-ci a tenu à se distinguer de celle-là en rendant obligatoire le célibat de ses officiants. Il est bien connu que Jésus n’a rien dit à ce sujet. Si lui-même n’a pas pris femme, il y avait parmi ses apôtres des hommes mariés, et, à d’autres époques et sous d’autres formes, le christianisme a autorisé et autorise encore ses prêtres à se marier. Le dogme catholique du célibat ne remonte qu’au Moyen Âge, un grand millier d’années après la mort du Christ.

    Les dégâts d’un dogme
    Ce qu’il s’agit de souligner, c’est que ce dogme, qui fait largement autant de dégâts que l’excision ou que la burqa, est lui aussi le résultat d’une certaine évolution historique. Cela veut dire qu’elle peut être annulée par une autre décision historique, décision que vous seul, cher François, êtes en mesure de prendre. Oui, vous seul avez la possibilité de lever l’injonction au célibat sous toutes les latitudes, protégeant ainsi d’innombrables enfants, adolescents, hommes et femmes à travers le monde.

    La preuve a été refaite et refaite. Le célibat obligatoire des prêtres ne marche pas. La plupart des prêtres ne sont pas chastes. Ils n’arrivent pas à l’être. Il faut en prendre acte et enterrer une fois pour toutes ce dogme inique. Il est criminel de tergiverser alors que, partout où il sévit, le massacre continue. Vous le savez, François ; nous le savons tous. Le rôle de l’Église est de protéger non les forts mais les faibles, non les coupables, mais les #innocents. « Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19 : 14). Depuis mille ans, combien de millions d’enfants ont été détournés de l’Église, dégoûtés de l’Église, empêchés de venir à Jésus, en raison de ce traumatisme ?

    Alors, dites STOP, François. En tant qu’autorité suprême de l’Église catholique, ce serait de loin l’acte le plus important, le plus courageux et le plus chrétien de tout votre mandat. Vous ne le feriez pas pour votre gloire personnelle… et pourtant, cela ne fait pas de doute, cette décision vous apporterait une gloire immense. Pendant des siècles, les prêtres et leurs ouailles vous remercieraient de votre prescience, de votre humanité, de votre sagesse.
    Ayez ce courage, je vous en conjure. Le moment est venu. L’Église doit cesser de cautionner (et donc de perpétuer, c’est-à-dire de perpétrer ) des crimes qui, à travers le monde et les âges, ont bousillé des vies sans nombre. Dites BASTA, François.
    Et si vous ne le faites pas, de grâce… expliquez-nous au moins pour quelles raisons vous ne voulez pas le faire.

    #enfants #femmes #garçons #filles #pape #prêtres #viols #machisme #pédophilie #massacre #catholicisme #sexe #perversité

  • Sinéad O’Connor fut parmi les premières à oser dénoncer la pédophilie dans l’Église catholique | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/166118/pedophilie-eglise-catholique-excuses-sinead-oconnor

    Dix ans avant que l’Amérique ne découvre l’horreur des scandales pédophiles au sein de son Église Catholique, elle humiliait la chanteuse et ruinait sa carrière pour avoir voulu les dénoncer.

    #catholicisme #culture_du_viol #misogynie #Magdalene_laundry #pedoviol #déni

  • « Pour le pape François, la lutte contre la pédophilie n’est pas une urgence »

    À la suite d’un nouveau scandale d’abus sexuels perpétrés par des prêtres aux États-Unis, le pape reconnaît dans une lettre les manquements de l’Église dans la lutte contre ce fléau.
    Gianluigi Nuzzi, spécialiste du Vatican, décrypte la lettre du pape qui condamne de tels actes.

    Il en appelle au « peuple de Dieu », traduisez tous les baptisés du monde entier. Dans une lettre publiée lundi, le pape François exhorte les catholiques à se mobiliser face aux actes pédophiles commis par le clergé afin d’éradiquer cette « culture de la mort ». Il reconnaît également les manquements de l’Église dans la lutte contre ce fléau. La missive aux allures de mea culpa a été rédigée à la suite d’un nouveau scandale d’abus sexuels perpétrés par plusieurs centaines de prêtres pendant des décennies aux États-Unis, en Pennsylvanie.

    À l’instar des associations de victimes de curés-bourreaux, le célèbre journaliste italien d’investigation Gianluigi Nuzzi, spécialiste du Vatican et auteur du livre « Péché originel » (Flammarion), regrette que le souverain pontife s’en tienne à un discours et ne prenne pas de décisions concrètes pour en finir avec ces « crimes ». Décryptage avec celui qui connaît le mieux les arcanes du Saint-Siège, principal destinataire en 2012 et 2015 de documents ultra-confidentiels ayant fuité à la curie, des affaires baptisées VatiLeaks dévoilant au grand jour corruption et népotisme au sein du minuscule État.

    Quel sens donner à la lettre du pape François ?

    GIANLUIGI NUZZI. Ce sont des paroles fortes, le pape François fait des efforts mais c’est un acte qui entre totalement dans la politique de communication de ce pontificat. Dans la lutte contre la pédophilie, il y a eu davantage d’avancées sous Benoît XVI qui a dit, notamment, qu’il fallait indemniser les victimes. Pour François, ce n’est pas une urgence. Ce qui avait été lancé sous Ratzinger a été ralenti depuis le début de son pontificat.

    Que lui reste-t-il à faire ?

    On n’a pas la sensation qu’il a envie d’ouvrir les tiroirs, de sortir les dossiers. Il ne s’est jamais attaqué au système. Il doit réduire à l’état laïc les prêtres qui ont commis des agressions sexuelles, mettre à la porte les évêques et les cardinaux qui ont fermé les yeux, lancer rapidement des enquêtes, indemniser les victimes… Il est temps d’agir maintenant. Il a créé la commission pontificale pour la protection des mineurs, mais sans grands succès puisque certains de ses membres ont démissionné faute de changements.

    Pourquoi ne prend-il pas des mesures à la hauteur du fléau ?

    Je pense qu’il y a des résistances au sein de la curie. Il existe une peur de la réalité. Car « Spotlight » n’est pas seulement un film, c’est aussi une réalité. En Italie, il n’y a pas eu de scandales, c’est bizarre tout de même…

    Le Vatican vient d’annoncer que le pape François s’entretiendrait avec des victimes de prêtres pédophiles lors de son voyage ce week-end en Irlande…

    C’est important de rencontrer des victimes mais il faut aussi ouvrir les archives ! On ne peut pas imaginer qu’il y ait encore des secrets d’État sur les abus sexuels. La pédophilie laisse des souffrances à vie pour les victimes. Mais l’autre victime, c’est l’Église et sa crédibilité.

    La popularité du pape argentin est-elle écornée ?

    Je ne pense pas. Les catholiques espèrent que le pape François réussira à changer les choses. Et l’espérance, c’est ce qui fait vivre l’Église.

    #catholicisme #culture_du_viol

  • Des milliers d’Argentins se retirent des registres de baptême Mathilde Guillaume/fme - 21 Aout 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9789987-des-milliers-d-argentins-se-retirent-des-registres-de-bapteme.html

    De plus en plus d’Argentins réclament la séparation de l’Eglise et de l’Etat depuis le rejet de la légalisation de l’avortement. Les débats avaient été grandement influencés par l’Eglise et ont abouti à un rejet du texte.
    Dans le pays du pape à la tradition catholique très forte, il n’y a pas de séparation officielle de l’Eglise et de l’Etat et son influence se fait sentir à chaque débat de société.

    Un mouvement d’apostasie collective, c’est-à-dire la demande formelle de voir son nom retiré des registres de baptême, est en train de naître. Des milliers d’Argentins ne souhaitent plus que l’Eglise parle en leur nom.


    « Ce vote de l’Eglise est une honte, alors que des femmes continuent de mourir. Ils détournent les yeux du problème, comme ils le faisaient déjà durant la dernière dictature », affirme Nora Cortiñas, de l’association Mère de la place de Mai, l’unique organisation argentine de défense des droits humains composée exclusivement de femmes.

    Symbole de lutte
    Cette association des mères argentines dont les enfants ont « disparus » durant la dictature militaire organise une ronde hebdomadaire, symbole de la lutte pour les droits humains. Et cette cette semaine, Nora Cortiñas, figure de référence à 88 ans, à une annonce très spéciale à partager : "Je vais faire, comment ça s’appelle, mon apastadie… Apostasie ? Apostasie !

    Pourtant catholique pratiquante, Nora ne veut plus faire partie de l’Eglise. Le déclencheur de cette décision douloureuse pour elle est le vote contre l’avortement légal, sûr et gratuit, porté par l’institution religieuse.

    Comme elle, à Buenos Aires et dans le reste du pays, des milliers d’Argentins se sont rassemblés pour présenter collectivement leur demande de renonciation. Des milliers de formulaires ont été récoltés. Ne reste plus qu’à les présenter aux autorités religieuses pour finaliser l’opération.

    Secouer l’Argentine
    « Aujourd’hui plus que jamais, ceux qui ne sont pas d’accord pour que l’Etat soit lié à l’Eglise, devons nous faire entendre. Et ça, c’est une manière de le faire », explique Vanesa Fernandez, employée de bureau de 40 ans.

    Pour Sol Prieto sociologue spécialiste des liens entre religions et politique à l’Université de Buenos Aires (UBA), ce mouvement naissant pourrait bien secouer la société argentine : « On commence à parler dans les médias et ailleurs de laïcité, de séparation de l’Eglise et de l’Etat, de financement de l’Eglise… C’est encore un peu confus, mais il me semble que c’est le propre d’une question qui est juste en train de s’imposer dans l’agenda public pour la première fois. »

    #Argentine #apostasie #avortement #catholicisme #pape #femmes #église #Laïcité #pédophilie #Luttes

  • L’excommunication qui choque le Brésil - 2009
    http://www.liberation.fr/planete/2009/03/11/l-excommunication-qui-choque-le-bresil_544161

    Le docteur Rivaldo Mendes de Albuquerque ne parvient pas à cacher sa « tristesse ». Ce fervent catholique, qui a coutume d’aller à la messe tous les dimanches, est l’un des médecins qui ont été excommuniés jeudi dernier par l’archevêque de Recife (Etat de Pernambouc, dans le nord-est du Brésil), Mgr José Cardoso Sobrinho, pour avoir fait avorter une fillette de 9 ans violée par son beau-père. Une affaire qui révolte et abasourdit les Brésiliens. « J’ai pitié de notre archevêque parce qu’il n’a pas réussi à avoir de la miséricorde face à la souffrance de cette enfant », a déclaré le médecin. Frêle - 1, 33 mètre pour 36 kilos -, mal nourrie et anémique, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, portait des jumeaux. L’équipe médicale qui a procédé à l’IVG a expliqué que celle-ci était d’autant plus inévitable que la fillette risquait de succomber à la grossesse, entrée dans sa quinzième semaine. En voyant son ventre protubérant, sa mère, qui ignorait tout du comportement de son époux, a d’abord cru à un abcès vermineux…

    Verrous. Mère et fille ont quitté leur ville d’Alagoinhas, dans l’arrière-pays de Recife, et vivent dans un lieu maintenu secret.

    Le beau-père, un ouvrier agricole de 23 ans, est lui sous les verrous après avoir avoué qu’il abusait de l’enfant depuis qu’elle a 6 ans, ainsi que de sa sœur aînée de 14 ans, de surcroît handicapée. La famille est issue d’un milieu pauvre où l’avortement est particulièrement mal vu. Aidée par des activistes, sa mère a fait face aux pressions de son entourage et notamment du père biologique de la gamine, un évangéliste, qui ne voulait pas entendre parler d’IVG. Pour avoir autorisé la démarche, elle a également été excommuniée. L’IVG est toujours interdite au Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. L’avortement était donc parfaitement légal.

    « La loi de Dieu est au-dessus de celle des hommes et la fin ne justifie pas les moyens : deux innocents sont morts », martèle Mgr Sobrinho, un ultra-conservateur qui avait tenté, l’an dernier, de faire interdire la distribution par le gouvernement de la pilule du lendemain dans le Pernambouc. L’ecclésiastique persiste et signe. Quand on lui a demandé pourquoi il n’a pas puni le beau-père, il a déclaré : « Le viol est un péché moins grave que l’avortement » … Et il a enjoint au président Lula de réviser la doctrine de l’Eglise après que ce dernier a affirmé qu’« il n’était pas possible de permettre qu’une gamine violée garde [ses enfants] d’autant qu’elle risquait de mourir ». Comme Lula, de nombreux catholiques brésiliens dénoncent l’« obscurantisme » et la « cruauté » de l’Eglise. D’autant que le Vatican, par la voix du cardinal Giovanni Battista Re, président de la commission pontificale pour l’Amérique latine, a défendu cette excommunication collective au nom du « droit à la vie ».« C’est un cas triste mais le vrai problème, c’est que les jumeaux conçus […] ne pouvaient être éliminés », a déclaré le cardinal au quotidien italien La Stampa.

    Hommage.« A partir d’aujourd’hui, je cesse d’être catholique ! » écrit une lectrice de la Folha de São Paulo, qui se dit « écœurée et indignée ». Une autre se demande pourquoi les prêtres pédophiles, eux, n’ont pas été excommuniés… La Folha accuse l’Eglise d’exercer une « pression indue alors que le domaine de l’avortement est du ressort exclusif de l’Etat ». Pour le principal journal du Brésil, qui rappelle que plus de 3 000 IVG ont été légalement réalisées dans les hôpitaux publics l’an dernier, c’est surtout la médiatisation de cet incroyable fait divers qui a poussé Mgr Sobrinho à une décision aussi radicale. « Il a encore aggravé la violence subie par la victime alors que des prêtres brésiliens pardonnent l’avortement aux femmes qui viennent le confesser », renchérit Yury Puello Orozco, de l’ONG Femmes catholiques pour le droit de décider, favorable à l’IVG. L’opinion est d’autant plus choquée que ce cas est loin d’être isolé. Selon une étude menée l’an dernier dans un hôpital de São Paulo, 76 % des victimes de sévices sexuels avaient moins de 17 ans et près de la moitié, moins de 12 ans… Ces sévices sont généralement commis par quelqu’un de leur entourage : beau-père, père, grand-père, oncle ou voisin… « Souvent, les victimes ne savent même pas que la loi autorise l’avortement en cas de viol et bien des médecins se gardent de leur en parler, par conviction ou par crainte de représailles », dénonce Orozco.

    Olimpio Moraes, le chef de l’équipe qui a procédé à l’IVG, en sait quelque chose. C’est la deuxième fois que Mgr Sobrinho l’excommunie : le prélat ne lui avait pas pardonné non plus sa défense de la pilule du lendemain. « Je ne donne pas mon avis sur la religion et je m’attends à ce que les religieux ne donnent pas non plus le leur sur la médecine », a lancé le Dr Moraes, après avoir été chaudement applaudi à Brasília, avant-hier. Le ministre de la Santé, José Gomes Temporão, a rendu hommage à son équipe qui a « sauvé la vie d’une enfant ». L’affaire devrait permettre de « faire mûrir dans la société l’idée que l’avortement est une question de santé publique », a espéré Temporão. Le ministre est favorable à la dépénalisation totale de l’IVG, contrairement à l’écrasante majorité de ses compatriotes, encore très imprégnés des préceptes de la religion. Au Brésil, les IVG clandestines - près d’un million par an - sont la quatrième cause de mortalité maternelle.

    Ca date de 2009 mais c’est pour rappeler le sort que l’eglise catho réserve aux enfants et femmes victime de viol alors que le pape ne cesse de faire de grandes déclarations creuses.
    #catholicisme #IVG #culture_du_viol #pedoviol