• Ecrasons l’infâme
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1015

    Toujours en librairie : Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Voir ici

    Bien des gens s’imaginent, pour s’en réjouir ou s’enrager, que les religions dites « traditionnelles », et tout d’abord l’église catholique, s’opposeront aux menées transhumanistes, perçues comme une concurrence des vieilles confessions. Ainsi Luc (« Averell ») Ferry dans La Révolution transhumaniste. Les promoteurs du transhumanisme se flattent de discréditer leurs opposants en les réduisant au caractère supposé « réactionnaire » de l’église et des croyants. Ellul, Bernanos, Illich, hein, tous des obscurantistes. Ce texte revient sur l’activité de phagocytage déjà à l’œuvre parmi les scientifiques chrétiens pour produire une synthèse du dogme et de leur projet, dans la lignée de Teilhard de Chardin, en vue (...)

    « http://campuslille.com/index.php/entry/manifeste-des-chimpanzes-du-futur-contre-le-transhumanisme-1 »
    « http://www.librairie-tropiques.fr/2017/10/les-chimpanzes-du-futur-contre-le-transhumanisme.html » #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/ecrasons_l_infa_me.pdf

  • 30 years Jail upheld for El Salvador woman convicted in death of child she said was stillborn

    https://uk.reuters.com/article/uk-elsalvador-abortion/jail-term-upheld-for-el-salvador-woman-convicted-in-death-of-child-she-s

    30 ans de prison pour une jeune femme qui a accouché d’un bébé mort-né. D’après NRK (Norvège) qui reprend l’histoire et la développe en norvégien (une de leurs journalistes a été enquêter sur place), la jeune femme enceinte de neuf mois a été attaquée dans la rue, on lui a volé ses affaires et l’agresseur lui a donné plusieurs coups violents dans le ventre, ce qui a sans doute provoqué la mort du bébé. Très vite après l’agression, elle a commencé à saigner massivement et accouché un peu avant terme d’un bébé qui était déjà mort.

    Ina Strøm, membre d’amnesty Norvège est partie au Salvador pour suivre, soutenir et défendre Teodora Vasquez.

    https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20171214&t=2&i=1214348900&w=1200&r=LYNXMPEDBD0IX

    “It is deeply tragic, and very unjust,” Ina Strom, spokeswoman for Amnesty International, said after the ruling, which provoked condemnation from human rights groups.

    Prosecutors said Teodora Vasquez strangled the baby after it was born in 2007. Her lawyers said she suffered health complications and suffered a stillbirth.

    The tribunal heard testimony from three doctors in an appeal but ruled there were no problems with the prosecution case.

    Since 1997, El Salvador has had one of the world’s most severe laws against women who have abortions or are suspected of assisting them.

    #droit_des-femmes #injustice

  • Lucetta Scaraffia, ex cathedra - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/12/07/lucetta-scaraffia-ex-cathedra_1615149

    Cette historienne et journaliste catholique italienne combat la manière dont l’Eglise traite encore aujourd’hui les femmes.

    Lucetta Scaraffia s’agace. En cette douce fin d’après-midi romaine, elle s’obstine à commander un taxi au téléphone. A Rome, mieux vaut prendre ses précautions. De cette ville où elle aime pourtant vivre, l’historienne et journaliste dit que « rien ne marche ». Sans doute. Mais Lucetta Scaraffia n’est pas du genre à lâcher face l’adversité. Féministe de la première génération, universitaire spécialiste de l’histoire des femmes, catholique qui a pris ses distances, puis est revenue à la foi et supportrice du pape François, elle mène bataille contre l’un des derniers bastions du pouvoir absolu des hommes, l’Eglise catholique. « Le grand problème de l’Eglise, c’est qu’elle ne comprend plus le monde dans lequel on vit, soutient-elle. Il ne suffit pas dire "oui" ou "non" à des questions complexes, comme le mariage gay ou le gender. L’Eglise dit seulement "non" et ne sait pas pourquoi elle dit "non". Il faut avoir le courage d’examiner les choses, d’en discuter ! »

    Dans le quartier de Parioli, on se sent bien dans son confortable appartement, envahi de livres. Depuis l’enfance, Lucetta Scaraffia est une lectrice boulimique. L’historienne parle vite et a gardé la vivacité de la jeunesse. C’est une plume acérée, et redoutée, du quotidien du Vatican, L’Osservatore Romano. Son dernier coup de gueule remonte au printemps. Elle s’insurgeait contre le sort réservé par l’Eglise aux religieuses, traitées comme des domestiques. « Au fond, je crois que c’est à cause de cela qu’il n’y a plus de vocations religieuses féminines en Occident, dit-elle. Parce que des jeunes femmes qui ont fait des études, qui ont une pensée, ne peuvent pas accepter de se faire traiter de cette manière. »

    L’historienne ne doit rien à l’appareil de l’Eglise, sauf à Benoît XVI. C’est grâce à l’un de ses anciens collègues de La Sapienza, l’une des grandes universités publiques d’Italie, qu’elle est devenue, il y a dix ans, la première femme à signer des éditos à la une de L’Osservatore Romano. Dans la foulée, elle y crée un supplément mensuel de réflexion sur les femmes. Avec la bénédiction de Benoît XVI. « Il a tout de suite dit "oui", raconte-t-elle. Comme théologien, comme professeur, il a toujours eu l’habitude de discuter intellectuellement avec des femmes. »

    A fréquenter le Vatican, Lucetta Scaraffia en connaît tous les secrets. Elle en lâche quelques-uns et en même temps s’assure de la discrétion de ses interlocuteurs. Pour ménager, dit-elle, ses marges de manœuvre très étroites dans ce monde d’hommes et de rumeurs. « Que ce soient chez les conservateurs ou les progressistes, personne au Vatican ne veut faire avancer la cause des femmes, soutient-elle. Pour des raisons d’exercice du pouvoir, de postes. Les hommes ne veulent pas laisser ceux qu’ils occupent. » Elle navigue au milieu d’écueils. Comme François, « humilié » par ce sérail si particulier qu’est la curie romaine. Tous les deux ont en commun de ne pas lui appartenir. Du pape, elle dit encore qu’il n’est pas « féministe » (on s’en doutait !) mais qu’il « a compris que la question des femmes était une question capitale ».

    Lucetta Scaraffia n’est pas favorable à l’ordination de femmes prêtres. Parce que stratégiquement « ce combat, dit-elle, serait une erreur ». Il y a trop d’opposition pour qu’aujourd’hui la bataille puisse être gagnée. Mais aussi parce que cela « renforcerait le cléricalisme catholique ». En fait, l’historienne plaide plutôt pour un meilleur partage des pouvoirs entre les laïques et les prêtres, et pour que les femmes aient davantage de place dans les instances de décisions.

    L’historienne a grandi dans une famille bourgeoise de l’Italie du Nord. Sa mère, génération oblige, n’était pas favorable à ce qu’elle fasse des études supérieures mais son père, franc-maçon, l’a soutenue. Elle naît au féminisme en 1968 : « C’était à Milan, et j’avais 20 ans. Dans les assemblées générales, il n’y avait que les garçons à prendre la parole. Les filles faisaient les photocopies ou étaient leurs maîtresses. Elles ne participaient pas aux discussions. Je ne l’ai pas supporté. »

    Plus tard, elle se spécialise dans l’histoire des femmes, s’intéresse aux grandes mystiques catholiques qui la ramènent à la religion de son enfance. Elle mène une brillante carrière universitaire. Avoue avoir eu une vie personnelle, comment dire… Elle cherche le mot en français et finalement la qualifie de « troublée ». Quelques belles histoires d’amour, un mariage annulé par l’Eglise (!), une fille née lors d’une liaison. Aujourd’hui, mariée en bonne et due forme, elle partage sa vie avec un éditorialiste réputé du Corriere Della Sera, Ernesto Galli della Loggia.

    Il y a deux ans, dans une tribune publiée dans le Monde, Lucetta Scaraffia dénonçait l’affligeante misogynie des hommes d’Eglise, frisant parfois la goujaterie, incapables ainsi de la saluer devant la machine à café au Vatican. La scène avait eu lieu à l’automne 2015, pendant le synode sur la famille. Invitée comme experte, elle a rongé son frein, stupéfaite du peu de cas que l’on faisait d’elle et de ses connaissances. Des prélats catholiques, elle dit qu’ils ont « une parfaite ignorance de la gent féminine ». De cette expérience, elle a tiré un livre (1) qu’elle a envoyé au pape François. En réponse, celui-ci lui a téléphoné pour la féliciter.

    En mai, Lucetta Scaraffia a reçu la Légion d’honneur, dont elle est incroyablement fière. Paris, où elle a été étudiante, reste sa ville de cœur. « C’était la première fois que je vivais seule, dit-elle. J’y ai découvert la liberté. » Plus tard, elle a gardé des liens intellectuels importants, surtout avec ses consœurs qui travaillent comme elle sur l’histoire des femmes. « Jamais je n’ai rêvé avoir une décoration, dit-elle. Ce sont plutôt les hommes qui aiment ces choses-là. » Un ancien ambassadeur de France auprès du Saint-Siège respecté dans le petit milieu romain, Bruno Joubert, en a fait la demande. Et c’est un vieux routier de la curie, le cardinal français Paul Poupard, qui la lui a accrochée. « La directrice de la Villa Médicis m’a organisé une fête formidable », raconte-t-elle. Cela surprend chez cette intellectuelle anticonformiste.

    On la taquine un peu. On lui demande si l’Eglise catholique n’aurait pas en réserve quelques récompenses du genre. Enquête faite, il y en a. Comme l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, accroché à quelques vestons français et bien-pensants. Mais Lucetta Scaraffia ne croit pas qu’elle en sera un jour décorée. Elle ne dit pas trop fort pourquoi. Mais la légende veut que le Vatican ne décore que des femmes riches.

    23 juin 1948 Naissance à Turin.
    1982 Enseigne l’histoire à La Sapienza, à Rome.
    2007 Devient éditorialiste au quotidien du Vatican.
    2016 Du dernier rang. Les Femmes et l’Eglise (Salvator).
    Mai 2017 Décorée de la Légion d’honneur.

    Photo Stéphanie Solinas pour Libération
    Bernadette Sauvaget

    #vatican #catholicisme #féminisme #pape #église_catholique #lucetta_scaraffia

  • Enquête. Les écoles d’Espérance banlieues, un danger public
    https://humanite.fr/enquete-les-ecoles-desperance-banlieues-un-danger-public-646259

    Ces établissements portent une conception réactionnaire et rigoriste de l’éducation.

    C’est un courriel de professeurs du Rhône qui a levé le lièvre : « Le numéro deux de la région Rhône-Alpes, Étienne Blanc (“Les Républicains” — NDLR), a assisté le 6 novembre à la cérémonie de remise des uniformes aux élèves d’Espérance banlieues Pierre-Bénite. » Suivaient quelques lignes décrivant ces écoles hors contrat, « fer de lance de la mouvance réac-républicaine », qui, « sous couvert de lutte contre le décrochage scolaire », privilégieraient une approche « néocoloniale » de l’éducation avec « lever des couleurs » hebdomadaire au son de la Marseillaise et inscription dans le règlement intérieur de l’« interdiction de parler la langue des parents ». Des établissements gérés par « la droite catholique et réactionnaire », qui cherchent à s’implanter en banlieue, ciblant un public pour partie d’origine immigrée et/ ou de confession musulmane, du moment qu’il paie. Un réseau dont la gestion va « à l’encontre de (leur) vision d’une école émancipatrice », alertaient ces enseignants. Le ton grave du message, les mots alarmants sont partagés par toutes les personnes que nous avons interrogées sur le fonctionnement de ces écoles hors contrat. De Montfermeil (Seine-Saint-Denis) à Marseille (Bouches-du-Rhône), en passant par Pierre- Bénite (Rhône), la fondation Espérance banlieues, parfois appuyée au plus haut sommet de l’État, organise son réseau dans le but – officieux mais dénoncé par de nombreux enseignants – de « dynamiter l’école publique ».

    • « Espérance banlieue » : quand la #privatisation (rampante) récupère la désespérance des familles à l’encontre de l’incurie du service public d’éducation, incurie provoquée par l’abandon de l’état des fameux « quartiers pourris »

      https://www.humanite.fr/sous-le-masque-social-une-machine-broyer-lecole-republicaine-646233

      Éducation. Dans les écoles du réseau Espérance banlieues, on affiche les valeurs de la République comme un refuge pour des enfants de quartiers populaires en mal de repères. Mais entre lacunes éducatives et rigorisme nationaliste, un drame éducatif se joue avec la complicité passive de l’État.

      Dans la galaxie réactionnaire, le soutien à ces écoles va de soi : Radio Courtoisie, le site Internet catholique traditionaliste le Salon beige… Logique. Après tout, la fondation a été créée par une des futures têtes de la Manif pour tous, Anne Coffinier. Dans son numéro du 15 septembre dernier, le Figaro Magazine consacre un dossier vantant les « nouvelles pédagogies » qui seraient appliquées dans ces établissements (1)… Sans surprise, l’hebdomadaire conservateur est enthousiaste, avançant la « liberté d’éducation », de ces « laboratoires » que sont les écoles hors contrat. Comme Causeur, autre titre de la même eau, dans les colonnes duquel Élisabeth Lévy s’extasiait en septembre sur la façon d’enseigner l’éducation civique : « Quand même, entendre des petits Alioune et Sanaa brailler l’hymne national avec tant de cœur, ça rend optimiste… »
      Les filles balayent la cour, font la vaisselle... pendant que les garçons jouent au football

      La palme revient à ce documentaire de la série Infrarouge produit par Mélissa Theuriau et diffusé sur France 2 en novembre 2016. Là encore sans commentaires ni analyse, le ton mielleux laisse pourtant percevoir d’inquiétantes fractures. Le cours Alexandre-Dumas de Montfermeil y est présenté comme une « école privée laïque », sans que la pertinence des enseignements y soit interrogée. À peine y entend-on des échanges entre le directeur et des élèves, certes intéressants, sur le sentiment d’appartenance à la nation. Ou des recadrages de professeurs sur la discipline. En matière d’éducation, on appréciera aussi de voir les filles balayer la cour, faire la vaisselle collective, nettoyer les tables à grande eau… pendant que les garçons jouent au football. Pour le reste, on s’étonne que le creusement d’une tranchée derrière les préfabriqués de l’école tienne lieu de cours sur l’histoire de la Première Guerre mondiale. Ou que la fin de l’Empire carolingien, si on lit bien le cahier de cet élève de primaire que la caméra saisit au vol, ne soit imputée qu’aux « barbares » qui « lancèrent des raids contre l’occident chrétien : les Arabes remontèrent le Rhônes, à l’Oest les Wikings vinrent de Norvège et du Danemark à bort de leurs drakkars et les Hongrois vinrent de l’Est. Ils pillèrent les villes, les églises et les monastères »… Passons sur les fautes oubliées par les corrections en rouge. Le seul fait de présenter « l’Occident chrétien » – en fait le royaume franc de Charlemagne divisé en trois à sa mort – comme la France assiégée conjointement par les Vikings, les Sarrasins et les Hongrois (des invasions qui ont eu lieu avec parfois soixante ans d’écart !) offre une vision pour le moins particulière de l’histoire…
      « Il s’agit d’enseigner les connaissances fondamentales »

      Hormis en épluchant ces reportages bienveillants, il est assez difficile d’obtenir des informations de première main sur le contenu des cours dispensés dans les écoles labellisées EB (Espérance banlieues). Professeur au collège Pablo-Picasso de Montfermeil, Jordi Le Cointe a « récupéré » plusieurs élèves que leurs parents, « déçus », « soucieux », voire « alarmés », ont retirés du cours Alexandre-Dumas. « On n’a aucune trace de leur vie scolaire passée », soupire-t-il. La direction de Dumas inciterait, selon les membres du collectif Pour l’école de la République, dont il fait partie, à « cacher ou à détruire les cahiers » même après avoir quitté l’établissement. Ce que l’on connaît, c’est « le niveau catastrophique » de ces élèves : « Ils sont arrivés en 3e, mais on a été obligés de les inscrire en 5e pour qu’ils rattrapent leur retard. Je leur parlais de génétique, ils me répondaient que “Dieu a tout créé”… Les collègues de français disaient qu’ils n’avaient aucun esprit critique, prenant les écrits au premier degré. Aujourd’hui ils sont en 3e avec un niveau convenable, mais, chez nous, on ne fait pas de miracle. On avait demandé un accueil spécifique pour ces enfants, mais on n’a pas eu de réponse du rectorat… » Dominique Dellac, conseillère départementale communiste de Seine-Saint-Denis, affirme avoir rencontré à Montfermeil une mère de famille qui elle aussi a retiré sa fille d’Alexandre-Dumas car « au bout d’un an en CP elle ne savait pas lire ». Les chiffres de réussite au brevet des collèges eux aussi en disent long : « Trois élèves sur cinq présentés » l’ont validé, soit « 60 % », contre 83 % dans les des établissements publics du département. Au temps pour l’excellence… Il faut dire que, selon les fiches de recrutement des professeurs visibles sur le site de la fondation, aucun diplôme n’est requis pour diriger un de ses établissements, ou pour enseigner, quel que soit le niveau. Il ressort que l’attachement aux « valeurs » est plus important que les capacités à transmettre le savoir.

      Espérance banlieues le reconnaît d’ailleurs sur son site, sa « mission fondamentale » n’est pas l’enseignement au sens où il se pratique dans le public, mais « l’instruction. Il s’agit d’enseigner les connaissances fondamentales : lire, écrire, compter, calculer, ainsi que les fondements de la culture occidentale (repères historiques, géographiques, littéraires, spirituels) » et de donner « le goût et la recherche du vrai en toute chose ». Repères historiques désuets, repères « spirituels » orientés, à base de chants catholiques, voire de prières, rapportent les observateurs… En décembre 2015, le Figaro assistait, au cours Saint-Exupéry d’Asnières (Hauts-de-Seine), à un cours de mathématiques consacré à la lecture d’un texte de… Madeleine de Jessey, égérie de la Manif pour tous, alors porte-parole de Sens commun : « Notre société devra réaffirmer l’amour de sa culture et de ses grands penseurs, la fierté de toute son histoire, des Gaulois à notre République, et l’attachement aux racines judéo-chrétiennes qui lui donnent sa stabilité et ses ressources spirituelles. » La charte des écoles d’Espérance banlieues a beau proclamer qu’elles « n’affichent ni ne conduisent aucun enseignement religieux » – même si « les appartenances religieuses des élèves (et des professeurs – NDLR) ne sauraient être mises “entre parenthèses” » –, voilà « un arrière-plan idéologique assez inquiétant pour une association qui se présente comme “aconfessionnelle” », explique à l’Humanité l’inspecteur de l’éducation nationale Paul Devin, secrétaire général du Syndicat des personnels d’inspection FSU.

      Le développement du réseau s’appuie sur des élus de droite dure, voire extrême. Les maires des communes où il s’implante, comme Xavier Lemoine (Parti chrétien-démocrate) à Montfermeil, ou « les Républicains » Jérôme Moroge à Pierre-Bénite ou Manuel Aeschlimann à Asnières, appuient sans réserve son action. À Pierre-Bénite, sous l’impulsion d’un maire « de droite droite », l’école bénéficie d’un « bâtiment avec un bail emphytéotique (au minimum 99 ans – NDLR), l’ancien hôtel de ville de la jeunesse », déplore le conseiller municipal PCF Daniel Deleaz. L’opposition a dénoncé cette aide, et la municipalité a renoncé à verser en prime une subvention. Mais la région Auvergne-Rhône-Alpes a pris le relais, et pris en charge la construction d’une salle d’activités à 250 000 euros, « au nom de la politique de la ville ! » s’étrangle Daniel Deleaz. À Montfermeil, le terrain où s’élève l’école EB a été acquis par la ville dirigée par « un fou de Dieu », selon ses opposants, pour 2 millions d’euros, plus 1,25 million de travaux, « pour un prix de location dérisoire », s’étonne l’opposition : 1 500 euros pour 1 500 mètres carrés. À Béziers, Robert Ménard aimerait verser son obole, mais son projet n’a pas été retenu parmi la vingtaine qu’Espérance banlieues compte ajouter aux onze existants, dans des villes reconquises par la droite en 2014 (Le Blanc-Mesnil, Saint-Ouen), des villes de gauche (Nantes, Trappes), voire à direction communiste (Nanterre).

      Pour Paul Devin, le soutien plus ou moins discret à ces écoles prépare une « libéralisation du marché de l’école » (voir encadré). Le faisceau des soutiens à Espérance banlieues et à la Fondation pour l’école le laisse craindre. "Dès 2007, Nicolas Sarkozy écrivait dans une lettre de cadrage à son ministre de l’Éducation nationale, Xavier Darcos : « Vous ne dissuaderez pas les établissements privés de s’installer dans des quartiers en difficulté et, au contraire, vous soutiendrez, lorsqu’ils existent, de tels projets d’installation. » Le plan Espoir banlieues était né. L’année suivante, la Fondation pour l’école, qui pilote Espérance banlieues, est reconnue d’utilité publique. En 2016, lorsque le président LR du Sénat, Gérard Larcher, visite l’école la Boussole de Mantes-la-Jolie (Yvelines), il y voit « la réalisation de l’école telle que la décrivait son rapport sénatorial de 2015  : basée sur l’autorité et débarrassée du pédagogisme », analyse Paul Devin." Durant la campagne présidentielle, François Fillon, dont une des porte-parole, l’ex-déléguée à l’éducation des « Républicains » Annie Genevard (sa fille est chargée de projet à Espérance banlieues), reprenait les mots de Sarkozy dans son discours de Besançon du 9 mars 2017 : « L’État ne devra plus s’opposer à cette nouvelle offre éducative issue de la société civile ; il devra leur faciliter la tâche et les aider. » Depuis, les réseaux LR sont mobilisés : Laurent Wauquiez et François Baroin ont pu « apprécier les vertus » du cours la Passerelle de Pierre-Bénite (le Progrès du 15 mars 2017), et la région Île-de-France, dirigée par Valérie Pécresse, a octroyé l’an dernier 35 000 euros à la Fondation pour l’école. Logique, pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de gauche au conseil régional : « Il y a trois élus de Sens commun dans notre assemblée, qui ont une influence démesurée. » Même le très consensuel Jean-Louis Borloo s’était affiché, en 2016, aux côtés de la journaliste Natacha Polony au colloque annuel d’EB. Il n’est pas le seul à être là où on ne l’attend pas…
      Le ministre de l’éducation nationale est resté discret sur son attachement à « l’école libre »

      Qu’Éric Zemmour dise le plus grand bien de ce système éducatif est compréhensible, mais nombre de stars ont prêté leur concours à la fondation. Le journaliste de TF1 Harry Roselmack a signé en 2015 la préface du livre Espérance banlieues, en réalité écrit par Anne Coffinier, nous apprend le rapport d’activité de la Fondation pour l’école. L’acteur Jamel Debbouze en a fait la promotion, avec sa compagne Mélissa Theuriau, sur le plateau de Michel Drucker (Vivement dimanche) la même année. Mais le soutien le plus inattendu, bien qu’officieux, reste celui… du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer ! Aujourd’hui, déplore Paul Devin, qui affirme n’avoir eu accès à aucune des enquêtes de l’inspection, « on ne sait pas trop quelle est la position du gouvernement ». Depuis sa nomination, Blanquer est resté relativement discret sur son attachement à « l’école libre », dans ou hors contrat avec l’éducation nationale. Mais, en 2016, il avait fait passer un message vidéo diffusé lors du colloque d’Espérance banlieues pour dire « (s)on soutien » sans ambiguïté : « À mes yeux elle rassemble les ingrédients de ce qui réussit le mieux dans un système scolaire », notamment « l’engagement des professeurs » avec « une formation appropriée pour chacun d’entre eux » (sic). Et de vanter ces « convergences » qu’il a mises en œuvre en tant que recteur de l’académie de Créteil entre 2007 et 2009 avec « les internats d’excellence ». Il avait pris position à l’avance.

      (1) L’Humanité a cherché à contacter la fondation, via son site Internet, sans résultat.

      Grégory Marin

    • L’abandon de la population ouvrière des banlieues (voir la politique de Levallois entre 1995 et 2000) avec la nécessité de construire un ennemi/bouc émissaire, a aussi permis l’instauration d’une soumission au préceptes religieux à la place d’un accueil libre et ouvert pour tout·es. Les imams comme les curés ont senti l’aubaine que les politiques leurs ont offerte, se retrouvant les seuls à proposer un accueil aux enfants. Honte à tous ces crevards.

      Aujourd’hui ils sont en 3e avec un niveau convenable, mais, chez nous, on ne fait pas de miracle. On avait demandé un accueil spécifique pour ces enfants, mais on n’a pas eu de réponse du rectorat…

      #montfermeil
      #école_alexandre_dumas

  • Listen : Cecilia Bartoli Just Became the First Woman to Perform in the Sistine Chapel - WQXR Blog - WQXR
    http://www.wqxr.org/story/listen-cecilia-bartoli-just-became-first-woman-perform-sistine-chapel

    https://www.youtube.com/watch?v=FGjGbNwFlCw

    The Vatican’s Sistine Chapel opened in 1483, and over the past few centuries it has seen quite a lot: Michelangelo painting its ceiling, dozens of papal conclaves and a teenage Mozart taking in the majesty Allegri’s Miserere (to illegally transcribe it later). But one thing it hasn’t seen — or rather, heard — in its over 500-year history, is a woman singing.

    That changed on Friday night, The Guardian reports, when mezzo-soprano Cecilia Bartoli joined the all-male Sistine Chapel Choir in its namesake place of worship. Together, they sang Perotin’s “Beata Viscera.” The selection was part of a larger project — an exploration of underperformed ancient and Renaissance music from the church’s archives.
    […]
    Even though Bartoli broke this particular barrier, her performance is a sign of all the work that still needs to be done. In an interview with Italian Newspaper Corriere della Sera, Bartoli pointed out “there is still so much to do” when it comes to correcting the gender imbalance in orchestras.

    Occasion d’un bon coup de pub pour DGG…

  • L’association des Travailleuses missionnaires mise en examen pour travail illégal
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/15/01016-20171115ARTFIG00373-l-association-des-travailleuses-missionnaires-mis

    L’association catholique est accusée d’avoir employé des centaines de femmes étrangères - venues d’Afrique ou d’Asie - dans ses restaurants en France en dehors de tout cadre légal. Huit plaintes ont, pour l’heure, été déposées.

    L’association catholique des Travailleuses missionnaires a été mise en examen à Épinal, dans les Vosges, pour avoir employé dans des restaurants des centaines d’étrangères en dehors de tout cadre légal, a indiqué ce mercredi le parquet, confirmant une information du quotidien La Provence . L’inculpation, qui remonte au 9 novembre, porte sur l’« emploi d’étrangers démunis d’une autorisation de travail » et le « recours à personnes exerçant un travail dissimulé », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Épinal, Étienne Manteaux.

    Les Travailleuses missionnaires de l’Immaculée (TMI), dans le collimateur depuis plusieurs années de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sont des « vierges chrétiennes » affectées à des restaurants de sanctuaires. Elles appartiennent à la Famille missionnaire Donum Dei (FMDD), association reconnue par le Saint-Siège et rattachée à l’ordre des grands carmes. Une enquête préliminaire avait été ouverte en octobre 2015 par le parquet d’Épinal après un signalement de l’inspection du travail visant un établissement à Domrémy-la-Pucelle, dans les Vosges.

    Les investigations, conduites par l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), ont abouti au regroupement à Épinal d’autres procédures ouvertes à Lisieux, dans le Calvados, et Marseille en 2016 pour les mêmes faits.
    Toutes les femmes ne souhaitent pas porter plainte

    Au total, la Miviludes a comptabilisé huit plaintes, dont une émanant d’une femme décédée depuis, en 2016, à 38 ans, alors que, menacée d’expulsion, elle avait refusé d’être hospitalisée. La dernière plainte a été déposée en juillet dernier pour « exploitation d’une personne réduite en esclavage ». Ces TMI, formant une main-d’œuvre recrutée très jeune au Burkina Faso, au Cameroun, au Vietnam, aux Philippines ou encore au Pérou, œuvraient le plus souvent dans des restaurants de la chaîne L’Eau vive sans être déclarées ni toucher de salaires ou de pourboires.

    « C’est une association dont tous les membres, en apparence, faisaient partie d’un ordre religieux, mais cette structure n’est jamais devenue un ordre religieux », a indiqué le procureur. « Toutes les femmes entendues faisant partie de l’association ne souhaitent pas porter plainte. Le discours c’est : “On ne touche pas de salaire, on est heureuses, on donne notre vie au Seigneur” », a constaté le magistrat. L’association Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux et à leurs familles (Avref) avait consacré à cette association un « livre noir » en 2014.

    Après avoir auditionné d’anciennes TMI, la Miviludes avait relevé en 2015 « des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale », pointant « la diabolisation du monde extérieur, les ruptures avec l’environnement d’origine, l’absence de soins et les atteintes à l’intégrité physique ».

    #catholicisme #esclavage #sexisme #escroquerie

    • un extrait d’autre article de 2014

      "Un climat autoritaire infantilisant

      C’est au cours d’une session organisée à Rome par les supérieures majeures pour les formatrices de communautés internationales que cette Burkinabée, dévouée à cette famille spirituelle où elle était entrée à 16 ans et avait fait ses « épousailles » (2), a un « déclic » : « J’ai pu mesurer le gouffre qui nous séparait des autres congrégations : nous vivions en autarcie sans les clés d’une vraie liberté intérieure », explique Émilienne, partie en 2010 après un long discernement avec une accompagnatrice spirituelle extérieure.

      Passeport confisqué par les responsables, courrier lu en public, logement en dortoir, sans ressources personnelles (5 € à 15 € mensuels tout au plus), communication restreinte avec la famille et interdiction de lier amitié avec les clients du restaurant : la plupart se plaignent d’un climat autoritaire infantilisant.

      Camerounaise, Gracia, elle, a quitté les TM en 2006 et mène des études de droit : « Je ne peux pas dire que je me suis trompée de vocation, mais elles ne savent pas entretenir leurs vocations… J’aurais aimé qu’elles tiennent compte de nos aspirations et de notre charisme personnel. Même après seize ans chez les TM, j’étais considérée comme la petite nouvelle qui n’a pas son mot à dire, aucune idée à apporter… J’étouffais, j’avais besoin de donner le meilleur de moi-même. »"

      https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-malaise-des-anciennes-Travailleuses-missionnaires-de-L-Eau-vive-2014-07

  • Parler à l’oreille des dieux

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Parler-a-l-oreille-des-dieux

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    Derrière le presque parfait conformisme des Indiens, nous avons noté quelques accrocs, des « éléments perturbateurs », qui sont autant d’indices d’une pensée différente. En Europe, l’Église catholique devait se confronter à ce qu’elle appelait des hérésies : une pensée chrétienne qui critiquait le dogme catholique ; elle devait aussi s’adapter peu à peu au monde moderne, qui émergeait et qui critiquait de plus en plus ce qu’il considérait comme des archaïsmes trop bien tolérés par la religion catholique (ce côté paganisme « chrétien » des communautés paysannes par exemple). Dans le cas de la rébellion de Cancuc, elle se trouve face à une pensée non chrétienne qui ne prend pas une position critique par rapport au culte catholique. (...)

    #Mésoamérique #religion #rébellion #Chiapas #histoire #Église #catholicisme #nahualisme #Vierge-jaguar #cosmovision

  • Accusations d’agressions sexuelles au sein même du Vatican
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/11/08/accusations-d-agressions-sexuelles-au-sein-meme-du-vatican_5212128_3214.html

    Livre après livre, depuis six ans, Gianluigi Nuzzi désosse pour nous certains des aspects les moins avouables de la vie au Vatican au long des dernières décennies. Les activités de sa banque, les finances opaques, la porosité aux réseaux mafieux, la gestion hasardeuse et surtout l’irrésistible inertie que la machine curiale sait opposer à quiconque veut essayer d’assainir la situation.

    Dans Péché originel, le journaliste italien, qui travaille notamment pour le Corriere della Sera, nous emmène à nouveau dans les mille et un détours des pistes enchevêtrées de son enquête toujours inachevée. Cette fois, il termine son nouvel ouvrage par un témoignage destiné à faire grand bruit. C’est celui d’un homme jeune qui raconte que, dans l’enceinte même du Vatican, un lycéen, au moins, a subi des agressions sexuelles.

    Ce témoin s’appelle Kamil Tadeusz Jarzembowski. De 2009 à 2014, de l’âge de 13 ans à 18 ans, ce jeune Polonais était résident au pré-séminaire Saint-Pie-X. Installée dans le palais Saint-Charles, à quelques mètres de la basilique Saint-Pierre et de la résidence Sainte-Marthe, où loge le pape François, cette institution accueille de jeunes garçons venus du monde entier. Collégiens ou lycéens qui s’interrogent sur une éventuelle vocation sacerdotale, ils sont aussi les servants de messe de la basilique Saint-Pierre. En résumé, ce sont les enfants de chœur du pape.

    Kamil Tadeusz Jarzembowski raconte que pendant l’année scolaire 2011-2012, la nuit, un ancien élève du pré-séminaire, autorisé par le recteur à continuer d’y résider pour préparer un cursus de séminariste, contraignait son camarade de chambre à des rapports sexuels.
    Un silence très embarrassant

    La victime avait « 17 ou 18 ans ». Sans position hiérarchique officielle, l’agresseur était cependant, aux dires de cet informateur, protégé par l’évêque recteur du pré-séminaire, dont il avait la confiance. De ce fait, il était investi d’une autorité...

    #catholicisme #violences_sexuelles #violences_masculine #religion #vatican

  • Des catholiques intégristes perturbent la commémoration des 500 ans de protestantisme (photos) - Le Soir Plus
    http://plus.lesoir.be/121766/article/2017-10-29/des-catholiques-integristes-perturbent-la-commemoration-des-500-ans-de

    La police a dû intervenir.

    La commémoration officielle du 500e anniversaire de la Réforme organisée samedi à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles a été perturbée par une quinzaine de catholiques intégristes. La police a dû intervenir et expulser du bâtiments les opposants. La cérémonie a ensuite pu se tenir.

    Au terme de l’ouverture musicale de la cérémonie, une quinzaine de catholiques intégristes ont interrompu le prêche de Steven H. Fuite, président du synode de l’Eglise protestante unie de Belgique (EPUB), en déclamant des versets de la Bible.

    Devant l’impossibilité de faire sortir les manifestants, la police a été appelée. Celle-ci est parvenue à ce que les opposants quittent la cathédrale sans devoir utiliser la force. Les manifestants ont ensuite fait l’objet d’une arrestation administrative.

    #religion #catholicisme

  • Le catholicisme indien ou les revers de la colonisation

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/Le-catholicisme-indien-ou-les

    L’essai de Georges Lapierre Vierge indienne et Christ noir,
    une « petite archéologie de la pensée mexicaine »,
    paraît en feuilleton, deux fois par mois,
    sur « la voie du jaguar ».

    En choisissant d’apparaître à une Indienne dans le voisinage du village de Cancuc ce mois de juin de l’année 1712, la Vierge place d’emblée les Indiens sur le même pied d’égalité que les Espagnols quant à leur relation au sacré. Elle choisit son camp, qui est celui de l’universalité : tous les humains sont égaux devant elle, les Indiens comme les Espagnols. Au départ, il ne s’agit pas tant de se rebeller que de mettre les Espagnols et l’Église face à leur contradiction entre enseignement et réalité. D’un côté l’Église espagnole enseigne que tous les hommes sont égaux en Jésus-Christ, de l’autre elle cherche à garder le monopole du divin (ou le monopole de la relation au divin, ce qui revient au même), qui consacre l’inégalité entre Espagnols et Indiens. (...)

    #Mésoamérique #religion #rébellion #Chiapas #histoire #Église #catholicisme #ordre_colonial

  • Espérance Banlieues : un pan du voile se lève à Marseille (Paul Devin, Le Club de Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/paul-devin/blog/070917/esperance-banlieues-un-pan-du-voile-se-leve-marseille

    Des parents ont témoigné de doutes sur les conditions de sécurité lorsqu’ils découvraient le modèle scout qui présidait à l’organisation des sorties. D’autres, au fur et à mesure de l’année, s’interrogeaient sur la réussite réelle de leurs enfants dans les apprentissages. Certains s’inquiétaient, alors qu’on les avait assurés de la neutralité religieuse de l’école, du prosélytisme catholique dont leur enfant faisait l’objet. Mais le couvercle se refermait vite quand la rhétorique du directeur s’employait à les rassurer et leur affirmait qu’il ne fallait pas gâcher la dernière chance de leur enfant.
    Une telle pression était généralement de nature à faire taire les inquiétudes.

    À Marseille, le couvercle n’est pas retombé : des parents ont porté plainte pour violences.

    Nulle école, privée ou publique n’est à l’abri des agissements violents d’un adulte. Le procureur a été saisi et retiendra ou non les faits de violence sur mineur. Dans l’attente, nous nous garderons de tout jugement sur les faits incriminés. Mais ces plaintes reposent à nouveau la question du contrôle des écoles privées hors contrat.
    En 2016, la volonté de renforcer ce contrôle avait entraîné une levée de bouclier. Des élus LR avaient saisi le Conseil Constitutionnel qui avait abrogé en janvier 2017 l’article 39 de la loi Égalité et citoyenneté considérant que les motifs de refus préalable d’ouverture d’une école privée hors contrat n’étaient pas suffisamment précisés.

    Source :
    – “Trois plaintes visent le directeur de l’école privée Ozanam” (MarsActu)
    https://marsactu.fr/trois-plaintes-visent-ecole-ozanam

    À noter :
    1. La Fondation “Espérance Banlieues” en dépit d’une pédagogie contestée et, au-delà, d’une idéologie contestable a eu de longs mois les honneurs des médias.
    2. Ce réseau est aussi celui de l’actuel Ministre de l’Éducation Nationale.

    Sources :
    – “« Espérance banlieues » : mais où sont passés les élèves ?” (B. Girard, Club Médiapart)
    https://blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/070217/esperance-banlieues-mais-ou-sont-passes-les-eleves
    – “Les écoles « Espérance banlieues » : médiatiques, traditionalistes et ultra-libérales...” (Grégory Chambat, Questions de classes)
    http://www.questionsdeclasses.org/reac/?Les-ecoles-Esperance-banlieues
    – “Jean-Michel Blanquer : « Il ne faut pas opposer le public et le privé »” (Fondation Espérance Banlieues)
    http://www.esperancebanlieues.org/jean-michel-blanquer-ne-faut-opposer-public-prive

    #éducation #école #violences #pédagogie_noire #fondation_espérance_banlieues #école_hors_contrat #école_privée #traditionalistes

  • #Allemagne. Chœur de #Ratisbonne : brutalités et #abus_sexuels en masse

    La publication, le 18 juillet, du rapport final sur le scandale du chœur de Ratisbonne met en lumière les crimes commis sur de jeunes élèves. Près de 550 garçons ont été victimes d’extrêmes #violences_physiques et psychiques pendant des décennies.


    http://www.courrierinternational.com/article/allemagne-choeur-de-ratisbonne-brutalites-et-abus-sexuels-en-
    #viols #Eglise
    cc @daphne @marty

    • #enfance #catholicisme #éducation
      Je propose qu’on salarie ( au frais de l’eglise catho qui en a largement les moyens) des anars et des communistes pour surveiller de près chaque membre du clérgé et verifié de près à chaque instant qu’ils ne torture pas de gosses. Parceque c’est pas comme si la violence contre les enfants n’était pas la première spécialité du clergé catho. Quant jesus dit « laissez venir à moi les petits enfants » on sait très bien aujourd’hui ce qu’il voulait leur faire et on ne devrait plus laisser de petits enfants venir à jesus ni aucun de ses représentants.

    • Église catholique. De nouveaux scandales d’abus sexuels révélés en Allemagne

      “Tu ne mentiras point”, rappelle solennellement Der Spiegel, en une de son dernier numéro. Il semblerait que le commandement ait été enfreint. Après la France, le Chili, l’Australie ou encore les États-Unis, un nouveau scandale a éclaté en Allemagne, à la publication, ce mardi 25 septembre, d’un rapport accablant : entre 1946 et 2014, 3 677 mineurs (des garçons de moins de 13 ans en grande majorité) ont été agressés sexuellement par 1 670 clercs de l’Église, précise l’hebdomadaire. Plus affolant encore, ces chiffres ne sont sans doute pas exhaustifs puisque le consortium de chercheurs à l’origine de l’enquête n’a pas eu accès aux archives de l’ensemble des diocèses allemands.

      Toujours selon le rapport, l’Église aurait dissimulé et détruit pendant plusieurs décennies de nombreux documents mettant en cause des suspects. Et “ce n’est que le sommet de l’iceberg”, a prévenu le coordinateur du rapport, lors de la présentation du document.

      En réponse, le président de la conférence épiscopale allemande, Reinhard Marx a officiellement présenté ses excuses aux victimes. Il a promis que pour endiguer le problème, un travail sur la prévention serait effectué et a évoqué la possibilité d’une enquête à venir, réalisée par une commission.

      Pour la dessinatrice suisse Bénédicte, ces nouvelles révélations viennent s’ajouter à la pile, déjà bien épaisse, des abus sexuels dont est coupable l’Église.


      https://www.courrierinternational.com/dessin/eglise-catholique-de-nouveaux-scandales-dabus-sexuels-reveles

  • 547 enfants victimes d’abus dans un chœur catholique en Allemagne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/18/allemagne-547-enfants-victimes-d-abus-dans-le-ch-ur-catholique-de-ratisbonne

    Au moins 547 enfants du célèbre chœur des Regensburger Domspatzen (« les moineaux de la cathédrale de Ratisbonne ») ont été victimes de maltraitances, dont des viols, commis entre 1945 et le début des années 1990, selon un rapport d’enquête dévoilé mardi.

    Ces centaines d’enfants ont été victimes de maltraitances physiques et soixante-sept ont fait l’objet d’agressions sexuelles, dont des viols, a indiqué un avocat chargé par l’Eglise de faire la lumière sur cette affaire qui a éclaté en 2010, Ulrich Weber. Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux publiés en janvier 2016, lorsqu’un rapport intermédiaire avait évoqué 231 victimes. En février 2015, les autorités catholiques locales n’en avaient reconnu que soixante-douze.

    Les faits couvrent des délits et crimes allant de la privation de nourriture au viol en passant par des coups ou des agressions sexuelles. La plupart des cas sont toutefois prescrits et les quarante-neuf auteurs présumés des violences identifiés dans le rapport ne devraient donc pas être poursuivis. Chacune des victimes devrait recevoir en revanche jusqu’à 20 000 euros d’indemnisation, soit près de 11 millions d’euros.
    « Système de punitions sadiques »

    Les victimes ont décrit leur passage dans ce chœur millénaire et mondialement connu comme « une prison, un enfer et un camp de concentration », « le pire moment de leur vie, marqué par la peur, la violence et la détresse », a déclaré M. Weber.

    L’affaire porte notamment sur des maltraitances qui se seraient produites alors que le frère de l’ancien pape Benoît XVI, Georg Ratzinger, dirigeait ce chœur de petits chanteurs, entre 1964 et 1994. Mgr Georg Ratzinger, aujourd’hui âgé de 93 ans, a assuré n’avoir pas eu connaissance d’abus sexuels au sein de cette chorale fondée au Moyen Age, en 975.

    Selon M. Weber, le frère de l’ancien pape savait et aurait au contraire « détourné les yeux » : la « culture du silence » régnait au sein du chœur où la protection de l’institution a semble-t-il primé, selon l’avocat. En 2010, un ancien membre de la chorale, le chef d’orchestre et compositeur allemand Franz Wittenbrink, avait témoigné au magazine allemand Der Spiegel de la violence dont était capable Georg Ratzinger, évoquant plus largement un « système de punitions sadiques relié au plaisir sexuel ».

    #viol #enfance #catholicisme #pédocriminalité #chorale #domination_masculine #violence_masculine #violence_sexuelle #enfance

    Vu que les cathos sont financés par les impôts en Allemagne, cette affaire devrait vidé un peu les vastes poches de ce club violophile.

  • Enfance de Loyola
    http://www.laviedesidees.fr/Enfance-de-Loyola.html

    On connaît bien l’histoire des Jésuites, moins celle de leur Père spirituel. Noble, soldat, pèlerin, missionnaire, le jeune Iñigo de Loyola fonde en 1534 la Compagnie de Jésus, emblème de la Contre-réforme catholique. Derrière le saint, cette biographie redécouvre celui qui fut d’abord un stratège, aussi adulé que conspué par ses contemporains.

    Livres & études

    / #catholicisme, #jésuitisme, #ordres_religieux

    #Livres_&_études

  • Le cardinal australien George Pell, argentier du Vatican, inculpé pour sévices sexuels sur enfants
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/29/97001-20170629FILWWW00016-le-cardinal-australien-george-pell-argentier-du-v

    Le cardinal George Pell, préfet du secrétariat pour l’économie du Vatican, a été officiellement inculpé d’abus sexuels. L’ecclésiastique de 76 ans doit se présenter le 18 juillet devant le tribunal de première instance de Melbourne pour y être entendu. « Le cardinal Pell doit répondre de multiples accusations liées à des crimes sexuels anciens », a déclaré le commissaire adjoint de la police de l’Etat de Victoria, ajoutant lors d’une conférence de presse que "de multiples plaignants" étaient liés à cette affaire.

    Selon l’archidiocèse de Sydney, le cardinal rejette "vigoureusement" les accusations de pédophilie et rentrera en Australie pour se défendre. Les faits présumés remontent aux années 1970, 1980 et 1990.

    L’affaire a été dévoilée l’été dernier par la chaîne australienne de télévision ABC, qui a dit s’être procuré les dépositions de huit victimes présumées, de témoins et de proches impliqués dans l’enquête.

    La police australienne avait annoncé en octobre dernier avoir interrogé le cardinal Pell à Rome.

    Prêtre dans des régions rurales de l’Etat de Victoria dans les années 1970 et 1980, George Pell est devenu archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. Il a pris ses fonctions au Vatican en 2014.

    La tête de myxine de ce violeur d’enfants multirécidiviste et multi-récompensé par son club de l’amical des violeurs qu’on appel souvent « église catholique » m’est familière. Au debut j’ai pensé que c’était à cause de sa ressemblance avec ma grand-mère les jours de mariage.

    En vérité, c’est d’une autre manière que j’ai vu ce #grand_homme
    En plus de violer les enfant pendant au moins 30-40ans, ce pédovioleur aime bien porter la #cappa_magna. Or j’avais fait des recherches sur ce vetement pour un dessin : http://www.madmeg.org/p216

    La cappa magna, est un vêtement qu’affectionnent les intégristes cathos, symbole de la toute puissance de l’église. Les victimes de cet ecclésiastique ont du savouré le symbole !
    C’est une cape de 9m de long, ce qui as l’avantage de nécessiter beaucoup d’enfants pour la porter, tout bénef pour Pell.


    –-------

    ici on peu le voire qui montre sa trique au pape :


    –----

    et là avec le pape B52 qui récite la prière « Laissez venir à moi les petits enfants »

    #viol #pedoviol #catholicisme #culture_du_viol #cappa_magna #symbole #pedophilie

    • Depuis de nombreuses années, George Pell, premier dignitaire de l’Eglise catholique australienne, est accusé dans son pays d’avoir couvert des prêtres pédophiles en les aidant, par exemple, à les muter de paroisse en paroisse. L’an passé, il avait allégué son état de santé pour ne pas se rendre en Australie témoigner devant une commission. Mais plus récemment, les enquêteurs se sont intéressés directement à lui.

      Il y a un an, en juillet 2016, la police a confirmé qu’elle enquêtait sur des plaintes à propos d’actes qui auraient été commis dans les années 1970 à Ballarat, la ville dont est originaire le cardinal et qui a été le théâtre de nombreux crimes pédophiles perpétrés par des prêtres. George Pell avait alors vivement dénoncé une campagne menée par les médias australiens contre lui. En octobre, des enquêteurs de l’Etat de Victoria, où se trouve Ballarat, avaient annoncé qu’ils s’étaient rendus au Vatican pour l’interroger.

      Deux hommes, aujourd’hui âgés d’une quarantaine d’années, ont accusé le cardinal d’attouchements dans une piscine à la fin des années 1970. « Vous savez, sa main qui vous touche le sexe à travers le maillot ou le short. Et puis, petit à petit, ça devient la main dans le maillot », avait raconté l’un des plaignants à la télévision publique ABC. Ces plaintes, parmi d’autres, ont été rendues publiques, mais la police n’a pas dit si elles étaient au cœur de la procédure qui a conduit à l’inculpation du cardinal.
      Le pape François embarrassé

      La mise en examen du cardinal australien est une catastrophe pour le pape François. Depuis des années, le pontife argentin est critiqué par des associations de défense de victimes d’abus sexuels, notamment pédophiles, dans l’Eglise, pour maintenir sa confiance au prélat australien, l’un des deux responsables les plus importants de la curie romaine. Dans le cadre des réformes qu’il conduit pour rationaliser une administration parfois déficiente, François lui a confié, dès le début de son pontificat, d’importants pouvoirs de contrôle économiques sur l’ensemble des dicastères (l’équivalent des ministères) du Vatican. Le pape avait choisi ce cardinal australien, pourtant issu des rangs conservateurs de l’Eglise, pour son caractère trempé et son savoir-faire financier.

      Mais les soupçons de la justice australienne ont très vite rattrapé le prélat, alors même que le chef de l’Eglise catholique a promis de n’avoir aucune tolérance pour les prêtres reconnus coupables d’abus ou pour les évêques qui les auraient couverts. Lorsque les accusations d’abus ont été portées directement contre le cardinal en 2016, François avait dit vouloir attendre que la justice australienne se prononce. « C’est entre les mains de la justice et on ne peut pas juger avant le système judiciaire. La justice doit suivre son cours (…) et la justice rendue par les médias ou par la rumeur ne sert à rien. Lorsque la justice aura parlé, je parlerai », avait-il dit.

      Le cardinal Pell a été ordonné prêtre en 1966 à Rome, puis il est revenu en Australie en 1971 où il a gravi les échelons de la hiérarchie catholique. Il a été nommé archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001. En 2014, le pape François l’a appelé à Rome pour mettre de la transparence dans les finances du Vatican.

      En Australie, une commission royale qui a enquêté pendant quatre ans sur la pédophilie a révélé en février qu’entre 1950 et 2010, 7 % des prêtres avaient été accusés de pédophilie. Cette commission a entendu en mars 2016 le cardinal Pell. Il a alors nié avoir protégé des prêtres pédophiles, tout en reconnaissant d’« énormes erreurs » de l’Église catholique.

      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/06/29/l-argentier-du-vatican-inculpe-en-australie-pour-sevices-sexuels-sur-enfants

      7% de prêtres accusés, ca laisse songeureuses sur le nombre de prêtres qui n’ont jamais été inquiétés, car le victimes sont peu nombreuses à se manifestées.

      Pour l’Australie en plus il y a les enlèvement d’enfants aborigènes qui étaient placé dans des institutions et sur lesquels les religieux et religieuses ont du bien se déchainé·e·s. Ca m’étonnerait que toutes ces victimes soient entendu par la justice de ce pays. Et ces institutions racistes catholiques existaient jusqu’en 1969 selon wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rations_vol%C3%A9es

      Le rapport « Bringing Them Home » de 1997 révèle que les enfants aborigènes placés dans des institutions ou familles d’adoption se virent souvent interdits de pratiquer leur langue, l’idée étant de les couper définitivement de leurs racines culturelles aborigènes. Les enfants devaient recevoir un minimum d’éducation suffisant pour faire d’eux des travailleurs manuels ou (dans le cas des filles) des domestiques. D’après ce même rapport, 17 % des filles et 8 % des garçons des « générations volées » furent victimes d’abus sexuels au sein des institutions d’accueil et des familles d’adoption.

      –-----

      George Pell, en plus d’être l’organisateur de la fuite de nombreux prêtres accusés de viol, est aussi le ministre de l’économie du Vatican, en charge de la banque du Vatican. Une banque qui pratique le blanchiment d’argent de la mafia italienne et probablement d’autres. Qui touche donc des royalties sur les bénéfices de la prostitution, y compris d’enfants, trafique de drogue, d’armes, racket, trafique d’organe, pollution, enlèvement, chantage ou que sais-je.

      Quelques sources là dessus datant de 2013 :

      La banque du Vatican a pu faciliter le blanchiment d’argent
      http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/La-banque-du-Vatican-a-pu-faciliter-le-blanchiment-d-argent-2013-07-06-983

      La Banque du Vatican accusée de faciliter le blanchiment d’argent
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/06/la-banque-du-vatican-accusee-de-faciliter-le-blanchiment-d-argent_3443666_32

      Le pape François a mis en place une commission d’enquête sur la banque et affirme préparer une profonde restructuration de l’institution bancaire, l’une des plus secrète au monde, au coeur de scandales financiers, dans le cadre de réformes plus larges de la bureaucratie au Vatican.

      Une commission d’enquête dirigée par un cardinal accusé de pédophilie de 1970 à 1990 et qui a organiser la fuite de prêtres accusés de pedocrimes et qui était en charge de la région dans laquelle il y avait le plus de pédocrimes par curés de toute l’Australie !

      Deux ans plus tard voici le nouveau conte de fée que nous sert le Vatican via le figaro :

      http://www.lefigaro.fr/societes/2015/05/26/20005-20150526ARTFIG00209-le-pape-francois-fait-fructifier-les-profits-de-l

      L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a enregistré un bénéfice net de 69,3 millions d’euros l’an passé, soit plus de 20 fois le bénéfice de 2013. Un regain de forme considérable pour le Saint-Siège, fruit d’une lutte totale pour limiter les dépenses extraordinaires.

      C’est le résultat d’une profonde remise en cause d’un système gangrené pendant de longues années par de nombreux scandales entourés de blanchiment d’argent, de pots-de-vin et d’assassinats non élucidés. Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros).

      Pell à juste trouvé une combine pour planquer l’argent sale (plus de 20 fois le bénéfice de 2013 avec de 4000 à 5000 comptes en moins !), comme il le faisait pour planquer les pedovioleurs avant sa promotion.

    • Des Australiens créent un fonds pour aider le cardinal Pell inculpé d’abus sexuels
      http://www.liberation.fr/planete/2017/07/02/des-australiens-creent-un-fonds-pour-aider-le-cardinal-pell-inculpe-d-abu

      John Roskam, directeur de l’Institute for Public Affairs (IPA), un think tank conservateur australien, a déclaré que des personnes qui soutiennent le cardinal Pell avaient ouvert un compte bancaire pour recevoir des dons qui serviront à rétribuer l’équipe de défenseurs du prélat. « Il y a de nombreuses personnes qui veulent soutenir le cardinal et lui donner la possibilité de se disculper », a dit John Roskam dans l’édition de dimanche du Herald Sun, un quotidien de Melbourne.

      L’archidiocèse de Sydney avait annoncé la semaine dernière qu’il aiderait le cardinal à se loger lorsqu’il viendrait en Australie pour répondre aux accusations, mais qu’il n’assurerait pas les frais liés à sa défense.

      J’espère que les fidèl·e·s donneront autant pour le fond d’aide aux victimes d’abus sexuels

    • Pédophilie : un cardinal, ex-conseiller du pape, devant la justice australienne

      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/01/pedophilie-un-cardinal-ex-conseiller-du-pape-devant-la-justice-australien

      Un communiqué très laconique, à peine deux lignes, dans la tradition du Vatican quand les histoires sont embarrassantes. A Rome, mardi, le Saint-Siège, selon les termes utilisés, a donc « pris note de la décision rendue publique par les autorités judiciaires en Australie. L’an passé, le Saint Père avait accordé un congé au cardinal Pell pour qu’il puisse se défendre ». Quelques heures auparavant, la justice australienne avait fait savoir que l’ex-numéro 3 de la curie romaine et grande figure du catholicisme du pays serait jugé pour des faits d’agressions sexuelles, la date du procès devant être fixée de manière imminente. Jamais un prélat de si haut rang n’avait été inquiété par la justice pour de telles accusations.
      Droit dans ses bottes

      « Le cardinal Pell ne pourra pas bénéficier de l’immunité diplomatique ; c’est ce que sous-entend le communiqué du Vatican », estime le vaticaniste italien Iacopo Scaramuzzi. L’ancien « ministre des Finances » du Vatican, personnalité influente, avait quitté provisoirement ses fonctions en juillet 2017, contraint de rentrer dans son pays pour répondre d’accusations d’abus sexuels dont il fait l’objet depuis plusieurs années. Selon des sources informées, il est très peu vraisemblable que George Pell reprenne un jour ses fonctions au Vatican.

      Droit dans ses bottes, le prélat a décidé de plaider non coupable, niant les faits qui lui sont reprochés. Au terme d’un mois d’auditions, le tribunal de Melbourne a cependant écarté plusieurs charges contre lui, les plaignants n’étant pas crédibles aux yeux de la justice australienne. Pour le moment, en raison de la procédure, les détails des faits reprochés au cardinal ne sont pas connus. Le pape François a choisi, de son côté, de garder le silence affirmant qu’il parlerait « quand la justice aurait parlé ».

      Très conservateur, Pell avait pris une place importante au sein de la curie romaine au début du pontificat de François, assainissant les finances parfois douteuses du Vatican. « Il a joué un rôle dans son élection », estime Iacopo Scaramuzzi. De fait, le cardinal australien n’est pas du tout sur la même ligne que François, s’opposant même à ses réformes.
      Virage majeur

      Sans nul doute, le Vatican demeurera discret dans l’affaire Pell. A la suite de son désastreux voyage au Chili en janvier, le pape François a opéré un virage majeur sur la question de la pédophilie. La semaine dernière, il a reçu très longuement trois victimes du prêtre chilien Fernando Karadima, figure marquante dans son pays avant de tomber pour des faits de pédophilie.

      Plusieurs victimes de ce prêtre avaient accusé des membres de la hiérarchie catholique chilienne d’avoir couvert Karadima, mettant particulièrement en cause l’évêque Juan Barros. Lors de son déplacement au Chili, le pape lui avait pourtant apporté un soutien inconditionnel, provoquant une immense polémique.

      Sous le coup de très nombreuses critiques, et cela même dans des cercles qui lui sont proches tels que les jésuites, le pape a opéré un revirement remarqué dans l’affaire Karadima-Barros. Il a d’abord chargé un homme de confiance, l’archevêque maltais Charles Scicluna d’une enquête sur place. A la lumière de ses conclusions, François a fait spectaculairement amende honorable dans une lettre envoyée, le 8 avril dernier, aux évêques chiliens. « Cela me cause beaucoup de douleur et de honte », écrivait-il reconnaissant avoir commis de « graves erreurs d’évaluation et de perception ». Un ton peu habituel dans la bouche d’un pape…
      Bernadette Sauvaget

  • Le pape accusé d’avoir protégé des prêtres soupçonnés d’actes pédophiles en Argentine et en Italie
    http://www.lemonde.fr/enquetes/article/2017/06/19/en-argentine-et-en-italie-un-scandale-de-pedophilie-entache-l-eglise_5147049

    Le pape François a-t-il ignoré plusieurs alertes sur la présence, dans un institut pour enfants sourds-muets en Argentine – son pays d’origine –, de prêtres qui avaient été accusés de pédophilie lorsqu’ils officiaient pour le même institut en Italie ?

    C’est ce qu’affirment des avocats représentant des enfants qui disent avoir été victimes d’agressions sexuelles dans l’institut catholique Provolo de Mendoza, au pied de la cordillère des Andes, à 980 kilomètres à l’ouest de Buenos Aires.

    Selon Carlos Lombardi, conseiller de la Fédération des survivants des abus sexuels ecclésiastiques, le réseau L’Abuso, une association de victimes de pédophilie, avait fourni dès 2014 – quelques mois après l’élection au Vatican du pontife argentin Jorge Mario Bergoglio, le 13 mars 2013 – une liste de quinze prêtres qui auraient quitté l’institut Provolo de Vérone (Italie), la maison mère de l’établissement de Mendoza, après avoir été impliqués dans des scandales d’agressions sexuelles.

    Parmi eux, Nicola Corradi, transféré en Argentine en 1984 à l’institut Provolo de La Plata (capitale de la province de Buenos Aires) avant de diriger celui de Mendoza à partir de 1996.
    Deux prêtres, une religieuse et trois employés arrêtés

    Ce même Nicola Corradi, 82 ans aujourd’hui, a été arrêté en novembre 2016 et assigné à résidence en raison de son âge. Il est accusé d’agressions sexuelles contre des mineurs sourds-muets en pension à l’institut de Mendoza.

    En même temps que lui ont été arrêtés le prêtre Horacio Corbacho (56 ans) et trois employés de l’établissement, Jorge Bordon, assistant des prêtres, José Luis Ojeda, lui aussi sourd-muet, et le jardinier Armando Gomez. Le 5 mai, une religieuse japonaise, Kosaka Kumiko, a aussi été arrêtée pour complicité.

    #pedocriminalité #viol #catholicisme #culture_du_viol #pédophilie #religion #pape #paywall

  • Sur La première pierre | grainsdemoutarde
    https://grainsdemoutarde.wordpress.com/2017/05/06/sur-la-premiere-pierre

    J’ai lu il y a quelques temps le livre-témoignage de K. Charamsa, théologien polonais ayant quitté la Congrégation pour la doctrine de la foi après un coming-out percutant à la veille du synode sur la famille (j’avais parlé chez l’ami Ryosai, désormais absent tant de son blog que de twitter, de ce coming-out et des réactions qu’il a suscitées, avant d’ouvrir Grains de moutarde). Quelques remarques sur ce livre.

    #homosexualité #catholicisme #sacerdoce

  • Où sont les Mascus ? Dans la Forêt !! | Le Seum Collectif
    https://leseumcollectif.wordpress.com/2017/04/16/loubia-connection-le-podcast-n8-le-seum-edition-ou-sont-l

    Loubia Connection, le podcast – Épisode n°08 avec le SEUM des MEUFS : Les Mascus de la Forêt

    Avec Sophie, Alexia, Roxane et Sofia

    C’est un montage sonore mais je n’ai aucune idée de la façon de faire pour l’intégrer ici... #duh

  • La charia catholique ou l’Etat dans l’Etat Par Christine Delphy 24.03.2017

    Ni Mélenchon ni Macron ne savent ce qu’est la #laïcité. Et les journalistes non plus. Ainsi Mélenchon croît que « l’école » est soumise à « la laïcité ». Non : les enseignants le sont parce qu’ils sont fonctionnaires, mais pas les usagers que sont les élèves. Ce pour quoi la loi de 2004 interdisant le #foulard n’est pas conforme à la loi de 1905. Macron semble ignorer que le Conseil d’Etat a déclaré invalides les arrêtés « anti-burkini » pris par des maires l’été dernier ; il prétend que « certains de ces arrêtés sont justifiés »–parce qu’ils ne « visent pas une affaire cultuelle, mais une affaire d’ordre public ». Quel « ordre public » ? Les femmes qui portent un burkini dérangent-elles l’ordre public ? Non. Ce sont ceux et celles qui les insultent qui dérangent l’ordre public : ce ne sont pas les victimes qu’il faut pénaliser.

    Quant à Mélenchon, il trouve que le « voile » (il parle du foulard, mais qu’importe, on dira que c’est un « voile ») est « un symbole de soumission de LA femme ». Comme Valls. Ils connaissent LA femme, et veulent « l’émanciper ». Nous, non. Nous ne connaissons que DES femmes. Et nous ne parlons pas de symboles mais du sous-paiement des femmes, de leur sur-travail, des violences sexuelles, toutes choses qui ne sont pas du tout « symboliques », mais très matérielles et très physiques. Alors arrêtez Messieurs de prétendre que vous savez mieux que nous ce que nous voulons. Pas être « émancipées » par vous, mais nous libérer de votre pouvoir, notamment celui de parler à notre place.

    https://christinedelphy.wordpress.com/2017/03/24/la-charia-catholique-ou-letat-dans-letat-par-christine-de

    #féminisme #église #églises #catholicisme #islam #pédophilie #séparation

  • France : Formation de 300 prêtres catholiques au néo libéralisme par la famille mulliez La Croix - Claire Lesegretain -14/03/2017
    http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Les-fondateurs-dAuchan-forment-pretres-management-2017-03-14-1200831658

    " Des prêtres à l’école de l’économie mondiale

    Créées à l’initiative de membres de la famille Mulliez, fondatrice d’Auchan, les sessions « Chemins d’humanité » veulent former au management les prêtres et les aider à mieux comprendre les réalités économiques. Une cinquantaine de prêtres, parmi les 300 ayant bénéficié de cette formation, se retrouvent cette semaine à Rome pour en marquer le 20e anniversaire.
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    Ce dimanche soir d’octobre 2015, Sébastien Savarin, 44 ans, délaisse sa paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Forges-en-Bray (Seine-Maritime) où il est curé de 29 communes, pour se rendre à Roissy. Tôt le lendemain, il doit s’envoler vers New York avec une quinzaine d’autres prêtres de divers diocèses de France, pour une semaine dense, intitulée « À la rencontre des changements de ce monde ».

    Le P. Savarin a achevé, il y a quelque mois, la formation « Chemins d’humanité », lancée en 1996 par André Mulliez, en lien avec Mgr Albert Rouet, alors responsable de la Commission sociale de l’Épiscopat (devenue le Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques). Constatant la méconnaissance de nombreux prêtres de la vie de l’entreprise, le membre de cette grande famille d’entrepreneurs du Nord (Auchan, Leroy-Merlin, Decathlon, Flunch…) voulait aider ceux-ci « à mieux comprendre ce monde économique qui bouge » , selon Caroline Auriach, directrice de Chemins d’humanité.

    Une formation qui aide à « se poser les bonnes questions »
    Ainsi, pendant sa semaine new-yorkaise, la promotion 2015-2016 a rencontré l’ambassadeur de France auprès de l’ONU et visité une plate-forme de start-up, ainsi que la salle des marchés d’une grande banque française, « avec deux heures de discussions avec des traders », précise le P. Savarin.
    Parmi les techniques de management découvertes pendant ces dix-huit mois, le P. Savarin a pu expérimenter celle du diagramme d’affinités (pour organiser les idées émises par un groupe et les structurer par thèmes) avec des équipes de funérailles en difficulté.
    « Cela a permis de laisser émerger d’autres questions plus importantes et de les aborder sereinement » , raconte-t-il, considérant que ce parcours a « quelque chose d’évangélique », en tant qu’il « rappelle que le Christ a marché au milieu des hommes de son temps et invite à ne pas rester enfermer dans son presbytère ».

    Même relecture positive de la part du P. Pierre-Marie Leroy, curé de la paroisse Saint-Paul-en-Ternois (52 villages) et doyen des 8 paroisses du Ternois, dans le diocèse d’Arras, qui a bénéficié de Chemins d’humanité il y a dix ans. Cette formation aide, selon lui, « à poser les bonnes questions, à repérer les compétences, à mettre les bonnes personnes aux bons endroits et à trouver sa juste place, le tout dans une démarche très ecclésiale ».

    Des apprentissages mis en application
    Le P. Leroy sait de quoi il parle. En 2009, tout juste arrivé dans sa paroisse, il a dû mettre en place une équipe de bénévoles compétents pour faire vivre l’abbaye de Belval après le départ des cisterciennes. Aujourd’hui, l’abbaye sert d’entreprise de réinsertion (affinage de fromages, jardinage…) pour des personnes à la rue et de centre d’accueil pour des séminaires d’entreprises, tout en ayant gardé une boutique de produits religieux.

    Le P. Leroy est également vice-président de l’association d’aide aux sans-abri à Arras, Le petit âtre, qui compte une quarantaine de salariés. « Tout cela est né de ce que j’ai appris avec Chemins d’humanité » , insiste-t-il en rappelant sa formation initiale de travailleur social.
    Quant à Marc Fassier, prêtre du diocèse de Saint-Denis qui a suivi Chemins d’Humanité en 2011-2012, à l’âge de 33-34 ans, il reste marqué par sa semaine à New York. « Nous logions à Manhattan, lieu symbole de la mondialisation, un peu comme la Seine-Saint-Denis, s’amuse-t-il. Et nous plongions tour à tour dans l’univers du luxe, en rencontrant les directions de Cartier et de Ralph Lauren, et dans celui de la grande pauvreté, avec les franciscains du Bronx. »

    Des stages qui donnent « des clés de compréhension du monde »
    Actuellement prêtre aux Lilas, responsable diocésain de la formation et doctorant à l’Institut catholique de Paris, le P. Fassier raconte également ses stages d’immersion de quelques jours dans un centre de tri postal près d’Orly, au Conseil national du droit d’asile, au Conseil d’État et au tribunal administratif de Paris. Autant d’expériences qui, selon lui, donnent « d’autres clés de compréhension du monde ».
    « Cette formation n’apporte pas un savoir-faire, mais transforme en profondeur » , résume le prêtre des Lilas. Il en veut pour preuve sa thèse de doctorat sur « La place de l’Église dans les démocraties libérales » : un thème qu’il n’aurait pas choisi sans Chemins d’humanité.

    Les 20 ans de « Chemins d’humanité »
    Jusqu’à vendredi 17 mars, Chemins d’humanité fête ses 20 ans à Rome avec 45 prêtres et 45 hommes et femmes d’entreprises. En plus de visites pour s’immerger dans la réalité économique de la capitale italienne, les participants imagineront ensemble les coopérations de demain entre prêtres et laïcs et échangeront sur les enjeux ecclésiaux avec différents membres de la Curie.
    Cette formation aux réalités économiques, proposée à des prêtres volontaires, après accord de leur évêque, est financée par des entrepreneurs et une modeste participation des inscrits. En vingt ans, près de 300 prêtres, exerçant dans un diocèse de France, ont suivi le parcours de dix-huit mois en six modules de cinq jours.

    L’actuelle promotion, ayant commencé le parcours en novembre 2016, est composée de 13 prêtres : 3 du diocèse de Strasbourg, 3 de Metz, 2 de Cahors, et un de Pontoise, de Rouen, d’Évry, de Créteil et de Montpellier."

    Claire Lesegretain

    #mulliez #La_Croix #formation #néo_libéralisme #traders #Religion #Catholicisme #Chemins_d_humanité #réalités_économiques #prêtre

  • Quelle place pour les femmes dans l’Église ?
    https://www.franceculture.fr/conferences/college-des-bernardins/quelle-place-pour-les-femmes-dans-leglise?xtmc=femmes&xtnp=1&xtcr=13

    Indépendamment de la question de l’accès à la prêtrise, même si elle est évoquée en filigrane, y a-t-il un rôle à responsabilité à inventer pour les femmes dans l’Église ?

    Un débat enregistré en mars 2016.

    Nathalie Becquart, religieuse xavière, directrice du Service national pour l’évangélisation des jeunes (Snej)

    Virginie Larousse, rédactrice en chef du « Monde des religions »

    Christine Pedotti, directrice déléguée de la rédaction de "Témoignage chrétien", co-fondatrice du Comité de la jupe

    Christine Pellistrandi, professeur à l’École Cathédrale, Collège des Bernardins.

    (pas encore écouté)
    #débat #femmes #catholicisme #église

  • L’Église face aux régimes politiques de l’entre-deux-guerres l’academie.tv - Anne MORELLI - 24 Novembre 2016

    Les régimes honnis et les régimes soutenus (2/2) _

    https://soundcloud.com/beacademy/les-regimes-honnis-et-les-regimes-soutenus

    On pense souvent que l’Église catholique est politiquement neutre. C’est absolument faux pour différentes périodes de l’histoire. Dans ce cours-conférence, nous nous attacherons à montrer que, pendant l’entre-deux-guerres, l’Eglise a eu une attitude absolument différente envers les deux régimes qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler « totalitaires » : le communisme et le( s ) fascisme( s ). L’Église a généralement adopté une opposition radicale face au premier mais une attitude bienveillante face au second. Cette position, généralisée dans toute l’Europe, a eu des conséquences qu’il faut évaluer jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et ses suites.

    #Histoire #religion #catholicisme #protestantisme #fascisme #luther #hitler #pape #pie_XI #pie_XII #audio #vidéo #Théquie #audio #vidéo #Anne_Morelli #Autriche #église #salazar #Portugal #secret_de_fatima #Autriche #dolfuss #Espagne #franco #corporation #corporatisme #Syndicats #Tchécoslovaquie

  • Point de vue – CONSTANTIN PARVULESCO : LA CRISE DE L’IDENTITÉ FRANÇAISE (VIDÉO)
    http://vilistia.org/archives/13047

    CONSTANTIN PARVULESCO : LA CRISE DE L’IDENTITÉ FRANÇAISE (VIDÉO) 16.11.2016 France Constantin Parvulesco Interview avec le philosophe Constantin Parvulesco réalisé par Katehon Le problème de l’identité française est déjà présente, c’est un problème récurrent, un problème profond. On peut parler … Lire la suite →

    #Catholicisme #Orthodoxie