#cause_toujours

  • Les violences sexuelles à caractère incestueux sur mineur.es

    https://www.cnrs.fr/sites/default/files/download-file/cnrs-un-rapport-sur-les-violences-sexuelles-a-caractere-incestueux-sur-mineures

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    C’est dans ce contexte que les militantes féministes (et non, comme
    on aurait pu le croire, les acteurs et actrices de la protection de l’enfance), tout particulièrement au sein du Collectif Féministe contre le
    Viol créé en 1985 (CFCV), ont été les premières à découvrir l’ampleur
    des violences sexuelles intrafamiliales et des viols incestueux, avec
    l’ouverture du numéro gratuit en mars 1986. Dans le même temps paraissaient les premiers témoignages de victimes d’inceste, et avaient lieu les premières émissions télévisées de grande écoute.

    • « Ainsi, le savoir scientifique sur les violences contre les
      femmes est-il bien né (une fois de plus) de la proximité étroite
      des chercheuses qui l’ont construit avec le mouvement social
      féministe, qui a été et demeure encore l’acteur le plus performant
      et parfois le seul acteur présent en matière d’assistance aux
      femmes victimes de violences. Ce mouvement fut donc l’espace de
      production d’un savoir élaboré par des femmes sur les violences
      des hommes, dans un contexte où les biais androcentriques de la
      production des savoirs scientifiques faisaient que les violences
      sexuelles et intrafamiliales (qui touchent majoritairement des
      femmes) n’étaient purement et simplement pas étudiées ni même
      conçues comme des violences par les chercheurs, généralement
      masculins, spécialistes de la délinquance et de la criminalité,
      pas plus qu’elles n’étaient appréhendées par les responsables
      politiques comme des violences devant être prévenues et
      sanctionnées par l’État10. »

  • 2020, année de consolidation et des choix pour Notre-Dame
    https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/2020-annee-de-consolidation-et-des-choix-pour-notre-dame-836433.html


    Crédits : POOL New

    Il est encore trop tôt pour dire si Notre-Dame de Paris est sauvée et décider s’il faut la restaurer à l’identique ou non : 2020 sera l’année de la consolidation et des consultations, selon le général chargé de piloter la renaissance en cinq ans de la cathédrale.

    Neuf mois après l’incendie qui a ravagé sa toiture et fait tomber sa flèche, « Notre-Dame n’est pas sauvée », « elle est toujours en état de péril », a rappelé ce dimanche Jean-Louis Georgelin au micro de CNEWS/Europe 1/Les Echos.

    Le militaire missionné par Emmanuel Macron a promis un Te Deum à Notre-Dame le 16 avril 2024. En conformité à l’engagement du président d’une restauration en cinq ans, un délai jugé serré par certains et qui sera ponctué de nombreuses étapes, de sécurisation puis de reconstruction à proprement dit de l’édifice.

    « Ce sur quoi nous ne pouvons pas nous prononcer, c’est l’état de la voûte, il faut aller l’inspecter », a expliqué Jean-Louis Georgelin, à la tête de l’établissement public lancé début décembre pour gérer la consolidation et la restauration de ce chef-d’œuvre de l’art gothique construit du XIIe au XIVe siècle.

    Début de la reconstruction en 2021
    « Aujourd’hui vous ne me ferez pas dire la voûte est sauvée », a insisté le général, tout en se montrant positif : « Tous les signaux que nous avons » vont dans un sens qui est « rassurant ». « Tous les trésors de la cathédrale ont été sauvés », a-t-il insisté, en parlant des vitraux, des roses ou encore du grand orgue, « à la pollution au plomb près ».

    La prochaine opération de sécurisation, très complexe, est le démontage de l’échafaudage installé autour de la cathédrale avant l’incendie du 15 avril et « soudé » par l’incendie, qui menace le bâtiment.

    Un diagnostic complet permettra ensuite aux architectes de préconiser comment restaurer la cathédrale. Une fois conclus les appels d’offre, se profilera le début de la reconstruction proprement dite en 2021.

    « Nous ferons tout pour que cette cathédrale rouvre, soit rendue au culte et je n’ai aucun doute là-dessus », ni sur « le délai affiché » par le président, a insisté M. Georgelin.

    Le processus pour la flèche bientôt défini
    Le débat patrimonial et architectural, lui, reste ouvert, entre une restauration à l’identique, comme le souhaite l’architecte chargé de Notre-Dame lui-même, Philippe Villeneuve, ou un geste architectural audacieux, comme évoqué par l’exécutif.

    La question est ultra-sensible, comme l’avait révélé en novembre la sortie - « qu’il ferme sa gueule ! » - du général à l’adresse de l’architecte en chef de Notre-Dame. Une « galéjade », a balayé dimanche le général Georgelin en revenant sur l’épisode.

    « Nous allons, pour la flèche, définir dans les semaines qui viennent le processus précis qui va permettre de faire la consultation qui a été annoncée », a indiqué M. Georgelin. « Ceci nous conduira dans le courant de l’année 2020. »

    Le ministre de la Culture Franck Riester avait assuré en mai que les Français pourraient donner leur avis lors d’une « grande consultation », même si le choix final reviendra à l’Etat.

    Démenti d’une réfection à l’identique de la charpente
    Mais « pour reconstruire la flèche, il faut d’abord que la charpente ait été faite, que le toit ait été refait », a rappelé le M. Georgelin. Pour le choix du matériau de la charpente, il souligne que le processus sera le même, avec « étude » et « examen de toutes les options possibles », démentant que la décision ait déjà été arbitrée en faveur d’une réfection à l’identique, en bois.

    Composée d’un enchevêtrement de poutres massives en chêne, la charpente de Notre-Dame, surnommée « la forêt », était l’une des plus anciennes de la capitale.

    « On dit que ce serait moins cher et plus rapide sans avoir à ce stade étudié les autres options », a commenté le général, relevant que parmi d’autres cathédrales endommagées en France au XXe siècle, « aucune n’a été reconstruite en bois ».

    Sur 922 millions d’euros de dons promis pour reconstruire Notre-Dame, a-t-il par ailleurs indiqué, « de l’ordre de 400 ou 500 millions » ont été récoltés à ce stade.