• Ces vacances d’emploi sont « mal définies et mal évaluées » selon une étude du Centre d’études de l’#emploi. Yannick Fondeur et Jean-Louis Zanda, les deux auteurs, écrivent ainsi que « les vacances d’emploi correspondent […] à la photographie d’un stock d’emplois à pourvoir. […] Comme en France une trentaine de millions de nouveaux contrats de travail sont conclus chaque année, il est naturel qu’on observe à un instant donné un grand nombre d’emplois vacants. »

      (...) Le taux d’emplois vacants (c’est-à-dire le nombre d’emplois vacants rapporté au nombre d’emplois total) au premier trimestre 2014 en France était bien inférieur à la moyenne européenne. Autrement dit, si le taux de chômage est si élevé dans l’Hexagone, c’est parce qu’il n’y a pas d’emplois à occuper, et non parce que les chômeurs n’en cherchent pas . Le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont dans la même situation. A l’inverse, l’Allemagne a, logiquement, le taux d’emplois vacants le plus élevé d’Europe.

      #CDD #précarité #culpabilisation #chômeurs

  • Précarité : un nouveau scandale à l’Inserm ?
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/07/précarité-un-nouveau-scandale-à-linserm-.html

    En mars dernier, le tribunal administratif de Nantes condamnait l’Inserm à embaucher sur CDI une ingénieure qui cumulait 11 années de CDD dans l’un de ses laboratoires. Une affaire similaire se profile, avec le refus de la direction de l’Inserm de cédéiser un chercheur qui a cumulé plus de 7 ans de CDD à l’Institut de Myologie, installé sur le site de la Pitié-Salpêtrière, dans un laboratoire mixte de l’Inserm, l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), le CNRS et l’AIM (association créée par l’AFM-téléthon).

    #CDD #CDI

  • Pourquoi il faut cesser de tirer sur les intermittents, Laurence Parisot, Points de vue
    http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0203329791035-pourquoi-il-faut-cesser-de-tirer-sur-les-intermittents-652325

    Où irait-on si l’on se mettait à soupeser au sein de l’#Unedic la contribution de chaque secteur d’activité et à évincer ceux qui, sur une certaine durée, afficheraient un solde cotisations-allocations négatif ? Nul doute que des secteurs clefs de l’#économie française se trouveraient vite marginalisés, notamment ceux qui sont en pleine restructuration !
    Une entaille dans le système qui ne manquerait pas d’en provoquer d’autres et pourrait même affecter jusqu’à la nature du contrat de travail . Depuis le milieu des années 2000, et la Cour des comptes le confirme, le « #déficit » des #CDD dans le régime d’assurance-chômage oscille entre 4 et 6 milliards par an (celui des intermittents est d’environ 1 milliard). En conclura-t-on que sus aux CDD ?
    Quel objectif poursuivons-nous ? Rééquilibrer le régime général. Or il n’existe pas de corrélation entre le montant des allocations versées aux intermittents et le déficit global de l’Unedic. Ainsi, en 2008 comme en 2010, les intermittents perçoivent le même montant d’indemnisations. Pourtant, en 2008, le budget total de l’Unedic est excédentaire (4,5 milliards d’euros) et en 2010, déficitaire (- 2,9 milliards).

    Une suite en vidéo
    http://www.leparisien.fr/economie/videos-laurence-parisot-defend-les-intermittents-contre-le-medef-24-02-20

    #intermittence #chômage

    Heureusement qu’il y a des gens raisonnables pour défendre non seulement le prestige français ( nobody’s perfect ) mais aussi les CDD…
    Pour arriver à ce résultat, c’est un peu comme Patty Hearst (http://fr.wikipedia.org/wiki/Patricia_Hearst) dans le temps, il a fallu kidnapper la dame. En quelques jours, elle a été totalement stockholmisé, ravie de connaître enfin la vie #précaire dont elle aimait déjà parler par l’entremise de ses autochtones eux-mêmes, alors qu’elle était placée face à un portait de Gattaz, avec ce truc qui tournait en boucle.

    Nous sommes tous des inter-mutants du spectacle ! (#archives, #tract, Paris le 19 décembre 1996)
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=19

    Elle avait aussi déclarée
    « La liberté de penser s’arrête là où commence le code du travail », à l’Assemblée générale du MEDEF en janvier 2005.

    « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? », Le Figaro, 30 août 2005.

    « La précarité est une loi de la condition humaine. », France Inter, 3 septembre 2005.

    « Le mot précarité est un mot à la mode qui a pour objectif de nous empêcher de réfléchir. », France Inter, 3 septembre 2005.

    « Parce que se dire ou laisser croire à tout le monde aujourd’hui en France que nous pouvons entrer dans un métier, prendre un emploi et le garder quasiment à vie, c’est de l’utopie. Ou alors c’est de la fonctionnarisation, c’est proche de l’utopie communiste et on a vu comment elle s’est terminée. », France Inter, 3 septembre 2005.

    En 2005 elle recommandait la « collaboration » à la place de la « subordination », la « séparabilité » à la place du licenciement, le « contrat d’objectif de 5 ans » à la place du CDI, « l’employabilité » à la place du droit à l’emploi, le « contrat de gré à gré » à la place du contrat collectif.

    Maintenant, c’est le changement !! Parait quelle voudrait participer à la journée d’action, #manifestations et initiatives à Paris et ailleurs le jeudi 27 février
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6825

    https://mapsengine.google.com/map/u/0/edit?mid=zRob0seiKXO8.kUTLjvODFoGM

    Réforme de l’assurance chômage
    Non à l’internationale néolibérale

  • Circulaires, manuels, livres : les ministères censurent le mot « genre » (Mediapart)
    http://www.mediapart.fr/journal/france/060214/circulaires-manuels-livres-les-ministeres-censurent-le-mot-genre

    Cédant à la pression des lobbies les plus conservateurs, le gouvernement a déjà, et depuis plusieurs mois, choisi de faire disparaître partout le mot « genre », désormais jugé trop sulfureux. Au prix d’absurdes acrobaties. Enquête sur une censure discrète qui signe aussi une incroyable défaite idéologique.

    Information reprise ailleurs :
    – Désolante capitulation gouvernementale (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/02/06/theorie-du-genre-desolante-capitulation-gouvernementale_4361045_3232.html
    – Le gouvernement à la chasse au genre
    http://www.humanite.fr/politique/le-gouvernement-la-chasse-au-genre-558648

    #éducation #école #ABCD_Égalité #MEN #genre #sexisme #censure #capitulation

  • Une négociation #UNEDIC sous de mauvais auspices - Forum social des #saisonniers - Politis
    http://www.politis.fr/Une-negociation-UNEDIc-sous-de,25325.html

    … en 10 ans les #CDD de moins d’une semaine ont progressé de 80%. Ceux de moins d’un mois de 120%. Ceux là passent au travers des mailles du filet d’une #indemnisation qui ne s’est pas ajustée à la durée réelle des contrats. Seulement 4/10 sont indemnisable. (…) Il n’y a pas, il n’y aura pas sauf à changer d’ère de la politique un emploi pour chacun.

    • Peut-on réformer l’assurance-chômage ? Une vidéo avec le journaliste chargé de l’emploi au Monde :
    http://www.lemonde.fr/emploi/video/2014/01/20/peut-on-reformer-l-assurance-chomage_4351036_1698637.html

    • Unedic, protection sociale : il est urgent de se mobiliser !
    http://sud-culture.org/expressions/spip.php?article1662

    • Cazeneuve veut améliorer l’efficacité du RSA et de la prime pour l’emploi

    Dans le cadre du plan pluriannuel contre la #pauvreté, le gouvernement s’était engagé à réformer ces deux dispositifs d’aide aux travailleurs modestes, jugés peu efficaces : le #RSA"activité" (un complément aux petits salaires) et la #Prime_pour_l'emploi (un crédit d’impôt).

    Un rapport du député PS Christophe Sirugue avait proposé en juillet de remplacer ces deux prestations par une « prime d’activité », mais le gouvernement avait invoqué des délais trop courts pour l’inscrire dans le #budget 2014.

    http://www.challenges.fr/economie/20140119.CHA9371/cazeneuve-veut-ameliorer-l-efficacite-du-rsa-et-de-la-prime-pour-l-emploi

    Améliorer le RSA ? Voilà un extrait d’une des analyses de ce dispositif rédigée lors de son instauration :

    Partout on ressassait qu’il allait bien falloir se serrer la ceinture : travailler plus pour simplement survivre. Minima réduits, allocs sous conditions, salaires bloqués et retraites retardées, la crise, nous connaissons. Et voilà que celle-ci n’est plus simplement le signe qui régit nos vies, voilà que la crise atteint de plein fouet le capitalisme, voilà que le fleuve tranquille de la valorisation connaît lui aussi les tsunamis répétés de l’incertitude.

    Avec ce tournant, il se vérifie que cette société - celle-là même dont on serinait qu’elle était trop menacée par les déficits publics pour devoir à ses membres quelque chose plutôt que rien, celle-là même qui nous assignait à la dette, financière, temporelle et morale - voilà que cette société donc est en mesure d’arroser d’une pluie mondiale de milliards, les banques, les compagnies d’assurances et le secteur immobilier. Cette accélération de l’histoire aura au moins eu pour effet de remettre quelques pendules à leur place.

    Si la pratique a infligé sa leçon, le discours officiel, pour sa part, à quelques tremolos sur la régulation des affaires et l’éthique des entreprises près, paraît inébranlable : la dignité de qui n’est pas une banque doit continuer de passer par l’étroit chenal du travail salarié . Il faudrait donc accepter n’importe quelle offre « raisonnable » d’emploi sous peine de radiation et suppression de revenu, subir la suspicion des départements et les intrusions de la CAF en dépendant du RSA, avoir capitalisé des droits et être un artiste de l’entreprenariat de soi pour ouvrir droit au chômage, souscrire à l’obligation de s’activer que la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC en un Pôle emploi doit conforter, bref, vouloir « gagner plus » et se soumettre pour un minimum.

    Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4124

    2007 : Zut ! Zut ! Nous voulons des golden parachutes. Occupation de l’UNEDIC
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3387

    Mercredi 29 janvier à 18h, réunion pour les droits des chômeur-ses et #précaires , à l’appel d’AC !, Bourse du travail, 3, rue du château d’eau, M° République.

  • Assurance #chômage : la CGPME aborde la négociation « dans un esprit constructif et offensif »
    http://www.boursorama.com/actualites/assurance-chomage-la-cgpme-aborde-la-negociation-dans-un-esprit-construc

    « On peut légitimement s’interroger pour savoir si l’incitation au retour à l’#emploi ne doit pas être plus contraignante », a déclaré M. Roubaud.

    « Est-il normal qu’un salarié en #CDD à qui l’on propose un CDI, choisisse de refuser pour s’inscrire à #Pôle_Emploi ? », a-t-il poursuivi. « Est-ce normal que sur les 50 #salariés d’une usine de l’ouest de la France à qui l’on a proposé un emploi dans les mêmes conditions à 80 km, un seul ait accepté, les autres préférant toucher les indemnités et s’inscrire, eux aussi, à Pôle Emploi ? », a-t-il ajouté disant citer un « cas réel vécu ».

    • Aujourd’hui, vendredi 17 janvier 2014, premier jour des négociations UNEDIC, les collectifs de chômeurs et chômeuses de Bretagne se sont réunis en coordination à Brest. Quinze délégué-e-s représentaient les groupes suivants : AC ! Quimper, le collectif brestois en marche contre l’injustice sociale, le Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes, le Collectif Anticapitaliste du Pays de Morlaix.

      Alors que le chômage augmente et que le patronat veut s’attaquer aux droits des chômeur-se-s, nos collectifs ont décidé d’organiser la riposte. Dans une société qui ne garantit pas le droit au travail, nous revendiquons le maintien du salaire pour tou-te-s celles/ceux qui sont privé-e-s d’emploi. Il est prévu l’organisation de réunions publiques le 7 février dans chaque ville afin de préparer une journée d’action le 14 février prochain .

      Brest, le 17 janvier 2014,
      la coordination des collectifs de chômeurs et chômeuses de Bretagne

      contact : reseaudesluttes.brest@gmail.com
      contact téléphonique : 06 79 56 19 97

      Rappel :Moins d’un chômeur sur deux est indemnisé :
      http://www.humanite.fr/social-eco/moins-d-un-chomeur-sur-deux-est-indemnise-557218

      L’habituelle propagande contre une des seules situations d’#emploi_discontinu qui soit encore assortie de quelques droits, inégalitaires, et rares (comme les autres chômeurs, la moitié des intermittents en sont pas indemnisés) :
      Intermittents du spectacle : touche pas au milliard !
      En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/economie/intermittents-du-spectacle-touche-pas-au-milliard_1314437.html

      Grandes manœuvres autour de l’Assurance chômage
      http://www.notretemps.com/retraite/chomage-et-retraite/grandes-manoeuvres-assurance-chomage,i44987

      L’assurance chômage est-elle si généreuse ?
      http://www.liberation.fr/economie/2014/01/17/l-assurance-chomage-est-elle-si-genereuse_973352

      Chômage : des droits rechargeables pour inciter au travail ?http://www.francebleu.fr/infos/emploi/chomage%C2%A0-des-droits-rechargeables-pour-inciter-au-travail%C2%A0-1194

      et donc, on améliorerait chouïa la disponibilité à l’emploi Pôle emploi modifie les aides à la recherche d’emploi
      http://www.dossierfamilial.com/actualites/pole-emploi-modifie-les-aides-a-la-recherche-d-emploi-13325.html

      C’est le moment de faire mine d’aller au delà des chiffres et des stats, des « représentants » et des « responsables » :
      Vous êtes précaire, comment se passent vos relations avec Pôle emploi ????
      http://www.lemonde.fr/politique/appel_temoignage/2014/01/17/vous-etes-precaire-comment-se-passent-vos-relations-avec-pole-emploi_4350008

      La droite pense que cela risque de pas être aussi bénéfique pour les patrons que les annonces d’Hollande (pour eux faut se préserver de l’effet de bordel que ça crée chez UDI et ULMP) :
      http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/01/17/09005-20140117ARTFIG00158-assurance-chomage-une-negociation-pour-rien.php

      Assurance-chômage : la vraie réforme n’aura pas lieu
      http://www.bfmtv.com/economie/assurance-chomage-vers-une-reforme-a-minima-688992.html

      trop de déficit, trop de bureaucratie, qu’on en finisse !
      Dans la jungle des règles de l’assurance-chômage
      http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/01/17/09005-20140117ARTFIG00233-dans-la-jungle-des-regles-de-l-assurance-chomage.

    • Compte rendu de l’occupation du pôle emploi du centre de Toulouse hier.

      Bonjour à tous,

      Sans entrer dans les détails techniques qui sont sinueux et compliqués, la convention UNEDIC, qui a lieu tous les trois ans environ, est à chaque fois l’occasion d’attaques sérieuse du patronat . Depuis dix ans le recul des indemnisations du chômage est spectaculaire, la croissance de la pauvreté aussi.

      Sans mobilisation importante le « rentre dedans » de la classe dominante se fait alors comme dans du beurre, peut-on laisser faire sans broncher ?

      Les intermittents ont quelques moyens de rétorsions, comme bloquer l’animation de la vie culturelle nationale, il l’on fait. Moyens que le chômeur de base n’a hélas pas.

      En 2003 la lutte des intermittents revendiquait « Ce qu’on défend, on le défend pour tous » Hier à Toulouse ils appelaient au rassemblement de tous, arguant que cette lutte était au moins aussi importante que celle des retraites .

      C’était hier la troisième assemblée des intermittents de Toulouse , il était clair cette fois que le « Ce qu’on défend, on le défend pour tous » était mis en avant avec force.

      Trois heures d’occupations, de débats, une demande aux syndicats de mobiliser et... la promesse de se retrouver bientôt.

      Pour la petite histoire, il semble que depuis les très nombreuses occupations des ANPE d’il y a dix ans, qui se sont terminées par les rideaux de fer systématiquement baissés, se soient mis en place désormais, en guise de direction, des "kapos "de service .

      Nous avons pu entrer hier que par surprise je pense, alors que tout se déroulait tranquillement, la direction a appelé la loi et fait des pieds et des mains pour faire enfermer les occupants dans les lieux. La police a judicieusement refusé de boucler les gens, des bribes de conversations entre flics évoquaient la sécurité des personnes.

      Voilà un exemple des « bons services » de la direction d’un pôle emploi....

      Pour finir, il me semble très important en Ariège de suivre le déroulement de ces négociations unedic mieux encore, de se mobiliser.

      Suggestions ?

      D.

      *****************

      Le compte rendu des intermittents de Toulouse :

      Bonjour à tous,

      150 intermittent-es, précaires et salarié-es (une copine a compté !) ont investi ce matin l’agence Pôle emploi Occitane au centre de Toulouse.
      L’occupation a duré 3 heures durant laquelle nous avons tenu une AG.
      Etaient présents et sont intervenus des représentants de l’intersyndicale de Pôle emploi (CGT, SUD Solidaires, SNU/FSU), du MNCP (Mouvement National des Chômeurs et Précaires), du DAL (Droit au Logement), de SUD Solidaires 31 ainsi que des salarié-es qui étaient là en soutien (EDF CGT et santé + impôts SUD Solidaires)
      Etaient aussi présents des élu-es de la ville de Toulouse (Front de gauche, PS). Des images ont été prises (FR3 et TLT). la police présente s’est fait discrète.

      Il été décidé en vue de préparer les mobilisations à venir de se retrouver rapidement dès lundi prochain 17 février à 13H au local de Solidaires 31 qui se situe 52, rue Jacques Babinet au 1er étage (métro Université).
      Cette réunion aura aussi pour but de renforcer la Coordination ceci afin que toutes celles et ceux qui le souhaitent puissent participer activement.
      D’ici-là, nous aurons des informations sur les autres régions
      Nous avons prévu le même soir d’intervenir lors d’une rencontre qu’organise le SYNAVI (Syndicat National des Arts vivants : syndicat de Cies) à 19H au théâtre du Grand -Rond à l’occasion des Municipales avec des candidats de diverses listes.

      D’ici-là informons autour de nous ! Activons nos réseaux ! Il faudra être très nombreux dans les semaines qui viennent.
      Bonne soirée,
      A bientôt,
      L. (CIP-MP)

    • Une simple inversion des déclarations, ca marche souvent bien pour commencer à démonter l’évidence d’une domination.

      (et dans un autre registre, un autre exemple : http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2014/02/06/24-heures-vie-dun-homme-249683 )

      http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/m-jean-marc-ayrault-intermittents-du-spectacle-et-sympathisants-nous-demando

      Intermittents du spectacle et sympathisants, nous demandons la suppression du MEDEF, qui lui aussi coûte trop cher.

      Pétition de Romain Cazeaux, Vannes, France

      Que représente un déficit de 320 millions d’euros assurant la survie de plus de 100.000 intermittents du spectacle, face aux 20 milliards de crédit d’impôt aux entreprises sans effet sur la politique de l’emploi ?

      Pétition adressée à :
      M. Jean-Marc AYRAULT, Premier Ministre
      Intermittents du spectacle et sympathisants, nous demandons la suppression du MEDEF, qui lui aussi coûte trop cher.
      Cordialement,
      [Votre nom]

    • communiqué des collectifs de chômeurs en occupation à Carhaix

      Info dernière minute

      Les collectifs de chômeurs et précaires occupant la CECCOB ont été évacués par les services de police vers 17h sans nouvelles du préfet du Finistère.

      AC ! Quimper, Collectif brestois en marche contre l’injustice sociale, Comité anti-capitaliste du Pays de Morlaix
      ___________________________________________________________________________________________________________________

      Communiqué du 14 février 2014

      Le 14 février 2014 à partir de 14h, la coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne a occupé :

      – pour les collectifs de Morlaix, Quimper et Brest, la CECCOB (cellule de coordination des actions de l’Etat en Pays de Centre Ouest Bretagne) à Carhaix. Afin d’exposer leurs revendications, entre autre concernant les négociations de la nouvelle convention UNEDIC, les chômeurs ont demandé à rencontrer le préfet du Finistère. Ce dernier a refusé sans motif de venir à leur rencontre.

      – Le MCPL de Rennes a occupé le Pôle emploi de Henri Fréville. Ils ont demandé à rencontrer la direction territoriale qui ne les a pas reçus non plus. Elle a préférer faire appel aux forces de l’ordre qui les ont évacués.

      – le Collectif La Boufée de Rennes a occupé le CCI et demandé à rencontrer le Préfet d’Ile et Vilaine. Ils ont également eu pour seule réponse l’intervention des forces de l’ordre.

      Dans le contexte actuel des licenciements massifs et de l’explosion du taux de chômage, l’Etat illustre par là son indifférence et son mépris des chômeurs. Le chômage serait-il sa dernière préoccupation, contrairement au discours du gouvernement actuel.

      Nous réitérons notre revendication principale :

      Un emploi pour tous sinon un salaire pour chacun avec ou sans emploi

      Carhaix le 14 février 2014

      AC ! Quimper, Collectif brestois en marche contre l’injustice sociale, Comité anti- capitaliste du Pays de Morlaix

  • Assurance #chômage : ce que veulent le patronat et les syndicats
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140113trib000809163/assurance-chomage-ce-que-veulent-le-patronat-et-les-syndicats.html
    Rappelons que chaque fois qu’il y a une légère embellie statistique, le Medef se dépêche de négocier une baisse des cotisations patronales, ce qui réduit d’autant l’assiette de l’Unedic. Donc, dès que les embellies cosmétiques sont passées, il faut faire face à un nouvel afflux de chômeurs avec moins d’argent, puisque l’assiette des cotisations est toujours négociée à la baisse, jamais ajustée à la hausse. Donc, les moyens diminuent, l’endettement progresse et hop, on demande à serrer le kiki des chômeurs.
    CQFD

    Le 17 janvier patronat et syndicats vont débuter la renégociation de la convention qui fixe les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Parmi ses propositions, le Medef songe à rétablir la dégressivité des allocations pour assainir les finaces du régime. La CFDT veut imposer le principe des « droits rechargeables », alors que FO et la CGT plaident pour une surcotisation pour les entreprises ayant un recours abusif au contrats d’intérim. Tour d’horizon des différentes revendications.

    • Les menées politique du MEDEF, des syndicats gestionnaires et de l’état n’expliquent pas tout, loin de là : les #cotisations et leur niveau pâtissent d’une crise structurelle, et cette crise à l’allure d’une paire de ciseaux : pendant que le PIB augmente, la durée du #travail comptabilisée sous la forme emploi diminue, se fractionne, etc..
      Le #plein_emploi est mort cela veut dire que le volume horaire d’emploi décrit de moins en moins bien le travail producteur de richesse, d’un travail qui excédé l’emploi . L’assiette de ces prélèvements ne correspond pas à la réalité de la production de richesse. On ne peut plus fonder le financement de la protection sociale sur le paradigme du travail industriel (entre quatre murs et selon une durée aisément calculable).
      La #discontinuité_de_l'emploi (80% des embauches se font en #CDD), les temps partiels, le brouillage de la frontière entre « chômeurs » classiques et salariés « classiques » que manifeste à l’envi l’explosion de la catégorie des « chômeurs en activité à temps réduit » sont là pour le montrer.

      La richesse se fabrique dans le grand entrelacs de la société. N’allez pas la chercher seulement dans l’entreprise, car les profits ont appris à se cacher. La richesse se trouve là où elle passe. Et pour passer, elle a besoin de plus en plus d’actifs mobiles. Seulement, aujourd’hui, ces mobiles dont nous sommes sont voués à une condition précaire systématique. Sortir les travailleurs mobiles, non pas de la mobilité, mais de l’insécurité sociale généralisée suppose d’inventer autre chose qu’un financement reposant sur la cotisation sociale.

      #Unedic, les mobiles du crime
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2586

  • « Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l’humilité ! »
    http://lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/06/20/quand-on-est-caissiere-avec-un-bac-5-on-apprend-l-humilite_3432832_1473692.h

    "
    « Bac +5, vous occupez un #emploi inférieur à votre niveau de #diplôme. » Près de cinquante internautes du Monde.fr ont répondu à l’appel à témoignages lancé mardi 18 juin sur Le Monde.fr.

    « Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l’humilité ! », par Marion
    "Je suis titulaire d’un master pro environnement écologie, obtenu dans une école d’ingénieurs réputée. Tout le long de mes cinq années d’études, on nous a encouragé à faire des #stages : pour se ’professionnaliser’, on nous a sans cesse répété que l’environnement, c’était le métier de demain. Malheureusement ce n’est toujours pas celui d’aujourd’hui, on ne fait que parler d’environnement, mais en vérité, cela représente une contrainte pour tout le monde, ça coûte de l’argent et les postes sont donc rares. Pour des raisons personnelles, je suis allée vivre dans une agglomération de taille moyenne, et devant l’absence totale d’offres d’emploi dans mon domaine et les vaines candidatures spontanées, j’ai dû me résoudre à chercher un « petit » boulot... Petit boulot qui est peu à peu devenu MON boulot. Il faut bien vivre ! (...) Quand on est caissière avec un bac +5, on apprend l’humilité ! J’essaye de voir le positif, au moins je n’ai pas de responsabilités stressantes et ma vie personnelle s’en ressent forcément. Cependant, à 29 ans, je ne perds pas espoir qu’un jour ma vie professionnelle soit en accord avec mes aspirations !"

    « Un sentiment de dépérissement m’envahit », par Oblomov, 25 ans, juriste
    « Bac +7 , deux masters de droit dont un anglo-saxon dans des facultés de tête de tableau, de l’expérience internationale dans des directions juridiques de multinationales en France et à l’étranger, trois langues étrangères parlées couramment. Voici deux ans que je ne fais que des stages et que je n’imagine rien d’autre. Pour éviter le #chômage, je dois tricher, comme tant d’autres je m’inscris à l’Institut d’études judiciaires (...) afin de pouvoir bénéficier d’une convention de stage qui me permettra de faire un #boulot_sous-payé où je stagnerai encore six mois de plus avant le prochain stage. Mes parents ne comprennent pas pourquoi personne ne m’a embauché et s’imaginent que je trouverai un CDI si je postule en ce sens. Pourtant la réalité est différente : on postule pour un stage, en espérant un #CDD, en espérant un CDI, avant de changer de boulot. Pas de vacances. Pas de perspective d’évolution. Pas de motivation. Un sentiment de dépérissement m’envahit comme si autour de moi le monde bougeait et que moi je devenais vieux, vieux, vieux et inutile. A 25 ans je m’identifie déjà au personnage du Couperet de Costa-Gavras. »

     "En attendant le Graal, je vends des sushis", par Rémi
    « Je suis #vendeur dans un pseudo restaurant de sushis à Bruxelles pour 9 euros de l’heure. Diplômé en mai de l’école de management de Strasbourg et titulaire d’une licence en langues étrangères appliquées (LEA), trouver un CDI en France s’est tout de suite avéré un défi kafkaïen. Cela ne suffit apparemment pas à postuler à des postes de junior en marketing. (...). Malgré une bonne cinquantaine de lettres de motivations et de CV envoyés, le pourcentage de retour de la part des entreprises frôle le néant (...). Après un mois passé à #Pôle_emploi (le sanctuaire de la bureaucratie inutile si vous avez dépassé la licence), j’ai décidé d’arrêter de vivre aux crochets de mes parents pour partir vers des horizons ’meilleurs’ où je sais que mon CV ne sera pas considéré avec dédain. Bref, en attendant le Graal, je vends des sushis... »

    « J’ai effectué trois stages, appris quatre langues, déménagé cinq fois », par Sarah, 24 ans, Vannes, assistante d’éducation
    "J’ai obtenu mon diplôme de Sciences Po Toulouse en août 2012 (...). En cinq années d’études, j’ai effectué trois stages, appris quatre langues, déménagé cinq fois. J’ai choisi une spécialisation qui me passionne mais me rapportera peu : l’égalité des chances. Lors de mon premier rendez-vous Pôle emploi en septembre 2012, ma conseillère m’a déclarée « inexpérimentée » et m’a proposé des postes d’assistante administrative. J’ai été refusée en service civique parce que « trop qualifiée ». En novembre, j’ai trouvé un emploi d’assistante d’éducation à mi-temps qui me rapporte 587 euros par mois et me permet de travailler un concours pour l’éducation nationale, que je cherche à rejoindre par conviction. Collée à l’oral en mai dernier, je repars pour une nouvelle année de bachotage, tout en cherchant cette fois-ci un « vrai » emploi, sans le concours de Pôle emploi (...). Je sais que mon prochain emploi ne correspondra pas non plus à ma qualification, ni même nécessairement à mes goûts : aujourd’hui, je cherche surtout à intégrer une structure par la petite porte pour ensuite y faire mes preuves. Si on me laisse essayer."

    • Ça sent l’avènement d’une société parallèle du genre Atlas Shrugged mais à l’envers ;-)
      Si tous ces jeune sur-qualifiés arrêtaient de chercher une place dans le système actuel et commençaient à monter leurs propres structures...
      #humour

    • Pourquoi croyez-vous que tous les gouvernements considèrent améliorer la croissance dans leur pays en finançant l’enseignement supérieur ? C’est bien entendu pour faire constater aux diplômés que la société n’a rien à leur proposer et qu’ils faut qu’ils fassent eux-mêmes, au bénéfice de tous.

      Ou accepter un emploi non-qualifié, comme les autres.

    • Petits rats d’opérette en retraite trop anticipée, formateurs mercenaires de mercenaires formateurs, colleurs d’affiches sauvages, graffitistes de murs aveugles, esclaves compressibles d’ateliers clandestins, figurants en SITuation COMique, Bac+9 sans emploi avouable, buralistes itinérants en rupture de stocks d’opiacés, nègres pour littérateurs en mal d’inspiration, plagistes pour aoûtiens, aides soignantes à domicile non-fixe, vacataires sans Faculté particulière, goals volants, plongeurs éphémères d’arrière-cuisine Mac-Donald, athlètes jetables dès trente ans, malfaiteurs à l’occasion associés, Minie travestie à Marne-la-vallée, ex-TUC à toute heure, standardistes en attendant mieux, pions de l’échec scolaire, vendangeurs à la petite semaine, pupilles de la DDASS sur-employés à demeure, vidéastes d’interludes déprogrammés, déménageurs à fréquence modérée, vigiles fièvreux du samedi soir, sondeurs porte à porte d’opinions, CDD aujourd’hui ou DCD demain, videurs hebdomadaires de greniers, ex-psychiatrisés en rééducation taylorienne, retourneurs de crêpes en plein air, cracheurs de white-spirit, fleuristes sans vitrine, licenciés en sociologie du licenciement, précepteurs de yoga à flexibilité horaire et articulaire maximale, pigistes pigeons anonymement sous-traités, télé-mateurs en formation cathodique, maîtres très auxilliaires, C.A.Pistes en stages illimités, apprentis briseurs de grèves malgré eux, ouvreuses de cinéma le week-end, sculpteurs sans statut, caissières de flux tendus, peintres de Papa-Noël sur vitrines, applaudimètristes de jeux télévisés, projectionnistes lampistes d’Art et d’Essai, bidasses en soldes monstres, lumpen-prolétaires agricoles, DEUGuistes sous contrat bénévole, sous-fifres à l’opéra-comique, énième assistant du metteur en scène, serveuses en surnombre provisoire, traducteurs pour deux francs six sous, crieurs badgés de journaux, acteurs de complément, petites mains dégriffées du prêt-à-porter, taulards corvéables à mi-temps, mannequins pour catalogues de vente par correspondance, interprètes pour messageries vocales, gardiens de phare mal loti, internes d’urgences hospitalières, couchettistes d’aller sans retour, cobayes pharmaceutiques, funambules en sursis, liftiers d’ascenseur social, meneuses surmenées de revues légères, accordeurs de demi-queue, titulaires suppléants perpétuels, veilleurs d’une nuit sur deux, agents de surface illimitée, juristes en fin de droits, poètes à compte d’auteur, saisonniers petits fruits, stars à durée déterminée, doublures lumière...

      nous sommes tous des inter-mutants du spectacle !

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=19

  • Chom’du surtout ne tombez jamais malade !
    http://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/220513/chomdu-surtout-ne-tombez-jamais-malade

    #santé #droits_sociaux

    #Pôle_Emploi me réclame 4500 euros d’#indu ... alors que je vis sous le seuil de #pauvreté
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/869326-pole-emploi-me-reclame-4500-euros-d-indus-alors-que-je-vis-

    Tout d’abord, il faut savoir que je ne suis pas un « #chômeur » au sens le plus répandu. Je suis enseignant, salarié à temps partiel dans un lycée privé. Parallèlement, j’ai une activité d’#auto_entrepreneur depuis 2009 qui est pour l’instant au point mort mais que je garde pour pouvoir répondre à d’éventuelles demandes. Ne touchant pas de salaire l’été, je travaille également en tant que #saisonnier estival.

    1 650 000 chômeurs « en #activité_à_temps_réduit » :

    En comptant ceux qui ont travaillé moins de 78 heures dans le mois (catégorie B) et ceux qui ont travaillé plus de 78 heures (catégorie C), on arrive à 4 917 500 personnes. Un chiffre jamais atteint jusqu’ici.

    cf : http://emploi.blog.lemonde.fr/2013/02/26/les-chiffres-du-chomage-mode-demploi

    Petits rats d’opérette en retraite trop anticipée, formateurs mercenaires de mercenaires formateurs, colleurs d’affiches sauvages, graffitistes de murs aveugles, esclaves compressibles d’ateliers clandestins, figurants en SITuation COMique, Bac+9 sans #emploi avouable, buralistes itinérants en rupture de stocks d’opiacés, nègres pour littérateurs en mal d’inspiration, plagistes pour aoûtiens, aides soignantes à domicile non-fixe, vacataires sans Faculté particulière, goals volants, plongeurs éphémères d’arrière-cuisine Mac-Donald, athlètes jetables dès trente ans, malfaiteurs à l’occasion associés, Minie travestie à Marne-la-vallée, ex-TUC à toute heure, standardistes en attendant mieux, pions de l’échec scolaire, vendangeurs à la petite semaine, pupilles de la DDASS sur-employés à demeure, vidéastes d’interludes déprogrammés, déménageurs à fréquence modérée, vigiles fièvreux du samedi soir, sondeurs porte à porte d’opinions, #CDD aujourd’hui ou DCD demain, videurs hebdomadaires de greniers, ex-psychiatrisés en rééducation taylorienne, retourneurs de crêpes en plein air, cracheurs de white-spirit, fleuristes sans vitrine, licenciés en sociologie du #licenciement, précepteurs de yoga à #flexibilité horaire et articulaire maximale, #pigistes pigeons anonymement sous-traités, télé-mateurs en formation cathodique, maîtres très auxilliaires, C.A.Pistes en stages illimités, apprentis briseurs de grèves malgré eux, ouvreuses de cinéma le week-end, sculpteurs sans statut, caissières de flux tendus, peintres de Papa-Noël sur vitrines, applaudimètristes de jeux télévisés, projectionnistes lampistes d’Art et d’Essai, bidasses en soldes monstres, lumpen-prolétaires agricoles, DEUGuistes sous contrat bénévole, sous-fifres à l’opéra-comique, énième assistant du metteur en scène, serveuses en surnombre provisoire, traducteurs pour deux francs six sous, crieurs badgés de journaux, acteurs de complément, petites mains dégriffées du prêt-à-porter, taulards corvéables à mi-temps, mannequins pour catalogues de vente par correspondance, interprètes pour messageries vocales, gardiens de phare mal loti, internes d’urgences hospitalières, couchettistes d’aller sans retour, cobayes pharmaceutiques, funambules en sursis, liftiers d’ascenseur social, meneuses surmenées de revues légères, accordeurs de demi-queue, titulaires suppléants perpétuels, veilleurs d’une nuit sur deux, agents de surface illimitée, juristes en fin de droits, poètes à compte d’auteur, saisonniers petits fruits, stars à durée déterminée, doublures lumière.

    nous sommes tous des inter-mutants du spectacle !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=19

    • Étrange article, vraiment. S’il reflète vraiment le livre dont il est question, celui-ci ne semble pas s’être posé la question des formes d’organisation politiques et sociales que se donnent ces intellos précaires sans pour autant faire de cette catégorie un étendard, hormis la mince évocation de pratiques d’entraide et de débrouille. Pas plus n’avons-nous droit à une sorte d’historicisation de cette catégorie : existait-elle avant la fameuse « économie immatérielle » ? Enfin, alors qu’il s’agit visiblement d’une bonne vieille sociologie bien fixiste, on a même pas le droit aux fameux chiffres qui devraient valider l’importance du phénomène.
      Pourtant, forcément, ça résonne, cette histoire des intellos précaires (sur #seenthis, par exemple). Il devrait pouvoir se faire quelque chose d’un peu mieux que cette bouillie qui se termine sur la phrase qui dévoile mine de rien, l’échec patent de Bourdieu : il n’y a pas eu de miracle avec le mouvement de chômeur, c’était tout simplement la sociologie qui se gourrait... et se gourre toujours ?

    • Une certaine sociologie comprend ce qui ne change pas (sauf si c’est en terme de dégradation de l’existant), et a bien du mal avec tou ce qui peut constituer un évènement. Bourdieu ne pouvait comprendre -même si il avait du/su suivre - car c’était un #travailliste pour qui la création subjective où s’origine la politique devait rester une hérésie ou/et mystère dans le cas des précaires, c’est à dire d’illégitimes, socialement et sociologiquement, d’incapables politiques. Il avait d’ailleurs écrit dans une première version de son texte à propos des mobilisations de chômeurs et précaires de 1997/98 « miracle social » avant de rectifier pour dire « miracle sociologique ». Mais peut-être vaut-il mieux lire le rapport de recherche que cet article qui en rend compte : http://www.cee-recherche.fr/fr/rapports/82-libres-proletarises-travailleurs-intellectuels-precaires-ile-de-fra>
      Quand à la catégorie d’intello précaire, elle a été inventée (ou tout du moins rendue publique) par les Rambach, qui elles aussi ont toujours maintenu un fond « bourdivin » pour leur plaidoyer en défense de cette catégorie, vue comme étant celle des déclassés du travail intellectuel, au regard de la « réussite des parents », ce qui de leur point de vue de filles de la nomenklatura universitaire et éditoriale était parfaitement justifié et leur faisait (sous-)estimer à 200 000 le nombre des « intellos précaires », ce qui est totalement à côté de la plaque quand depuis des décennies l’hexagone compte des millions d’étudiants, que la fonction de l’école , de la fac a été transformée, non pas en raison du « travail immatériel » mais parce que la production de #travail_vivant au moyen de travail vivant est un ressort du capitalisme actuel. Voir, par exemple, 10 thèses sur l’#université productive http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2685

      Quant aux formes d’#organisation que se donnent les précaires en tous genres, il est vrai que cela reste... une question, et que l’on a bien du mal à y trouver réponse... tout se passant comme si l’organisation purement capitaliste de la concurrence atomistique était quasi intégralement dominante, ce qui renvoie à la sempiternelle énigme « pourquoi n’y a-t-il pas davantage de révoltes ? », ce préalable à toute organisation éventuelle, du coté des dominés en tout cas.

      #auto_entrepreneur #free_lance #emploi_discontinu #vacataires #portage_salarial #enquête #minima_sociaux #CDD #pigiste #autoexploitation #burn_out #entraide

  • LA VIE A DURÉE DÉTERMINÉE
     

    En France, certaines personnes peuvent travailler des années sans se voir jamais proposer un CDI.
    Ou ne peuvent avoir d’autre choix que de cumuler plusieurs emplois pour gagner un SMIC.
     
    En France, il arrive qu’à la fin d’une journée de travail en intérim, la mission ne soit pas reconduite le lendemain,et ce, sans préavis.
    En France il est fréquent que des travailleurs sans papiers aient à payer des impôts.
     
    Nous les croisons, nous vivons à côté d’eux sans bien connaître leurs conditions d’existence.
     
    Ils sont peu syndiqués, rarement défendus, peu présents dans les médias, plus préoccupés par leur survie que par leurs droits.
    Pourtant ils vivent tous l’emploi, l’éducation et le logement précaires, l’endettement et la difficulté de se projeter dans l’avenir.
     
    Plongée dans la France des travailleurs précaires à travers 10 portraits.
     
    Juin - septembre 2012

     
    http://www.olivierjobard.com/reportage_16_40_51_1_0_LA-VIE-A-DUR%C3%89E-D%C3%89TERMIN%C3%89E-

    #photographie #travail #cdd #précariat #France #reportage #emploi #précarité

  • Le bout du tunnel pour Sophie ? (il se trouve c’est la femme du cousin de ma femme..)
    L’INSERM a tellement défié les décisions judiciaires jusqu’ici qu’il est difficile d’espérer qu’ils vont se plier à celle-ci.. Mais si ça commence à se médiatiser, on peut espérer, surtout dans la ville d’Ayrault...

    En dépit de ses refus répétés, l’Inserm sera obligé d’embaucher, d’ici deux mois, une chercheuse qu’il avait brutalement cessé d’employer, en septembre dernier, après qu’elle eut passé 11 années dans le même laboratoire nantais et enchaîné 12 CDD.

    (...)

    Sophie A. est la première à avoir osé se battre, alors que la plupart du temps, les chercheurs ainsi remerciés, « disparaissent sans rien dire ».

    (...)

    L’Inserm s’était fait épingler le 12 février par la Cour des comptes qui, dans un rapport, avait critiqué la « multiplication des CDD » au sein de ses laboratoires. Le nombre des personnes sous CDD y a ainsi été multiplié par quatre entre 2005 et 2010, passant de 497 à 1.925, soit 28% des effectifs globaux de l’Institut, selon la Cour.

    http://fr.news.yahoo.com/justice-oblige-linserm-%C3%A0-int%C3%A9grer-cdi-chercheuse-apr%C3%A8s

    #etat_voyou #CDD #recherche

  • Les instituts de sondage usent et abusent des #CDD
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/01/08/les-instituts-de-sondage-usent-et-abusent-des-cdd_1813961_1698637.html

    Tiens, tiens, sur LeMonde.fr, les CDD d’usage de la patronne du Medef/IFOP passent des blogs aux « vrais » articles. Ça sentirait pas un peu le roussi pour la négociation sur « la sécurisation du marché de l’emploi » ?

    La multiplication des contrats à durée déterminée (CDD) est un sujet que Laurence Parisot, présidente du #Medef, mais aussi vice-présidente de l’#IFOP, connaît sur le bout des doigts. Car la branche professionnelle dont elle vient, celle des instituts de sondage, figure parmi les plus gros consommateurs de contrats courts.

    Excédée par ces excès et constatant que les études sont une activité pérenne, la FEC [fédération FO des employés et cadres] envisage de dénoncer l’annexe à la convention collective sur les CDD d’usage.

    cf. http://seenthis.net/messages/103864