• L’info qui ne s’adapte pas au numérique n’a aucun avenir.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4364

    Les nouvelles technologies de la communication fournissent un cadre valable pour la collecte d’informations à travers le Monde. Les villages d’Afrique, une fois connectés à la toile, trouveront leurs échos. Ce qui les fera inévitablement progresser dans ce qui est la mondialisation. Et renforcera en conséquence le développement dans ces arrière-pays souvent isolés. Leurs faits, peu couverts par les médias lourds, seront à portée de tous. Les expériences de passage au numérique brisent certains confins, pourvu qu’Internet soit accessible et la fracture numérique recule. Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, histoire, population, société,

    / #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, journaliste, poète, livre, écrits, économie , Journalisme, (...)

    #Editorial,opinion,_point_de_vue,_déclaration,_paix,_pertinente,_monde,_histoire,_population,_société, #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #économie_ #Journalisme,_presse,_médias #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté

  • Twitter : Halte à la censure politique !

    Twitter est souvent le théâtre de polémiques violentes, où l’insulte le dispute à l’injure et côtoie la diffamation. Il est donc normal que la plateforme veille à faire respecter des règles empêchant ces dérives.

    Ce qui n’est pas normal, c’est que Twitter France en profite pour imposer une censure politique liberticide. Or de nombreux utilisateurs se plaignent d’interventions de plus en plus nombreuses suivies de sanctions souvent arbitraires, allant jusqu’au blocage temporaire et même à la suspension définitive des comptes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/09/11/twitter-halte-a-la-censure-politique

    #politique #censure #twitter

  • Algues vertes : une lettre remise à Rémi Moulin pour dénoncer le refus du tournage à Kerval - Saint-Brieuc - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/algues-vertes-une-lettre-remise-a-remi-moulin-pour-denoncer-le-refus-du

    Une lettre a été déposée en mairie de Ploufragan, ce lundi 5 septembre, par le Comité de soutien à la famille Morfoisse et à toutes les victimes des marées vertes. Il y dénonce le blocage rencontré par l’équipe de tournage du film sur les algues vertes au centre de valorisation des déchets de Kerval, dont Rémy Moulin est président.

    #censure #algues_vertes

  • Une législation européenne menace les travaux sur l’IA en Open-Source.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4356

    Au lieu de chercher à réglementer les technologies de l’IA de manière générale, ce qui est déjà en place pour la cybersécurité entre autres balisage juridique, les législateurs européens sont dénoncés par les cercles concernés, de porter la promulgation d’une restriction visant une merveille technologique déjà utile à plus d’un titre... #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Sciences & Savoir, #IA_:_Intelligence_Artificielle, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Sciences_&_Savoir #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • La professeure Lieutenant-Duval soutient qu’elle ignorait le caractère délicat du mot en n Boris Proulx et Étienne Lajoie - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/751533/la-professeure-lieutenant-duval-plaide-qu-elle-ignorait-la-sensibilite-du-

    Faute de suivre l’actualité, la chargée de cours Verushka Lieutenant-Duval n’était pas au courant du caractère délicat du mot en n avant de le mentionner en classe en septembre 2020, dit-elle. L’Université d’Ottawa l’a ensuite prestement suspendue sans prendre la peine de visionner l’enregistrement de la discussion.

    « J’étais concentrée sur mon objet d’étude. Je n’écoute pas la télévision. J’écoute la radio, mais je ne suis pas les réseaux sociaux. Je n’ai pas d’enfant, donc je ne suis pas trop au courant de ce qui se passe chez les jeunes. […] Je suis dans un milieu fermé, dans ma petite bulle », s’est défendue Mme Lieutenant-Duval mercredi.


    Archives iStockphoto Des étudiants sur le campus de l’Université d’Ottawa

    Elle comparaissait lors d’une séance publique d’arbitrage organisée dans le sous-sol d’un hôtel de la capitale fédérale. Les six journalistes présents à la séance étaient tous francophones.

    La professeure à temps partiel — il s’agit du titre donné aux chargés de cours en Ontario — a déposé deux griefs contre l’Université d’Ottawa en raison des commentaires formulés par l’établissement et la suspension qu’on lui a imposée.

    « Je suis sincère quand je dis ça, je ne savais pas », a-t-elle répété, soulignant que son milieu, en français, « n’avait pas l’habitude de censurer certains mots ».

    La chargée de cours et étudiante au doctorat de 45 ans a notamment raconté son parcours universitaire sans faute, où elle a cumulé les succès jusqu’à ce qu’elle prononce en entier — et en anglais — le mot en n, qui, en rendant certains étudiants mal à l’aise et en provoquant un scandale, compromet maintenant son rêve de décrocher un véritable poste de professeure d’université.

    Les événements se sont rapidement bousculés entre cette première déclamation du mot honni, lors du deuxième cours de la session d’automne 2020 sur la plateforme Zoom, le 23 septembre, et sa suspension avec solde le 2 octobre. Entre-temps, la professeure avait envoyé un courriel d’excuses à une étudiante choquée par ses propos et avait suggéré d’avoir une discussion approfondie concernant l’utilisation du mot lors du cours suivant, le 30 septembre.

    Critiquée sans avoir fourni sa version des faits  
    Au moment de la suspension, une seule plainte officielle avait été déposée par une étudiante, en plus d’une dénonciation sur Twitter par une autre. La professeure a été critiquée pour avoir dit que d’autres professeurs blancs faisaient usage du mot.

    Cette défense a choqué au moins 6 étudiants sur les 47 inscrits au cours, dont les deux premières dénonciatrices. Ils ont cosigné une déclaration à la faculté selon laquelle ils se sentaient « inconfortables » et « en danger » en cas de retour en classe de Mme Lieutenant-Duval après sa suspension.

    Bien que la discussion du 30 septembre sur Zoom fût enregistrée, l’Université d’Ottawa n’a jamais cru bon faire la demande des fichiers vidéo pour les examiner avant dimanche dernier. L’enregistrement, diffusé lors de l’audience publique d’arbitrage, témoigne d’un débat d’idées bref et poli sur la question de la pertinence de l’utilisation du mot en n dans un contexte pédagogique.

    Après la publication d’un article sur l’affaire dans le journal étudiant anglophone de l’Université d’Ottawa, cette dernière a publiquement dénoncé le choix de mots de Mme Lieutenant-Duval, le qualifiant de « langage offensant et complètement inacceptable dans nos salles de classe et sur le campus », et ce, avant même d’avoir obtenu sa version des faits.

    « Je n’en crois pas mes yeux, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar, je n’ai pas l’impression d’être au Canada. […] Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à comprendre pourquoi on ne m’a pas, au minimum, appelée pour me demander [ce qui s’est passé] », a indiqué la professeure.

    Avant même le début de la session universitaire, Verushka Lieutenant-Duval avait écrit dans son plan de cours que des sujets délicats allaient être abordés en classe, a-t-elle raconté mercredi.
     
    Elle avait invité ses étudiants à s’exprimer en cas de malaise, et avait même annulé la première séance pour permettre à ses étudiants de participer à une manifestation de Black Lives Matters qui tombait ce jour-là.

    Elle a détaillé devant l’arbitre Michelle Flaherty et les avocats de l’Université d’Ottawa comment, dans un cours sur le sujet de la représentation du genre dans les arts visuels, elle a voulu expliquer la réappropriation de certains mots, comme « queer ». Elle dit avoir fait la comparaison avec le mot en n, comme l’avait fait un chercheur dont elle a demandé de taire le nom « parce qu’il n’a pas encore été victime de la culture de l’annulation ».

    « Rectifier les faits »
    Il s’agissait de la deuxième journée de plaidoirie dans le dossier. Lundi, l’Université a maintenu qu’elle n’avait pas porté atteinte à la liberté universitaire.

    Deux griefs ont été déposés par la professeure Lieutenant-Duval. Dans le premier, elle soutient avoir été condamnée par l’établissement postsecondaire de façon prématurée, sans qu’une enquête soit faite. Le second porte sur des commentaires faits par l’établissement et son recteur, Jacques Frémont.

    L’objectif de ses démarches est d’obtenir une compensation financière pour « les souffrances » qu’elle a subies, en plus d’une « rectification des faits » qui lui permettrait de continuer sa carrière universitaire.

    D’après Luc Angers, le vice-président de la mobilisation des membres de l’Association des professeurs et professeures à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO), les griefs ont une « importance capitale ».

    Tant devant le comité d’arbitrage que par voie de communiqué en novembre 2020, l’Université soutient que Verushka Lieutenant-Duval, qui est actuellement chargée de cours à l’UQAM et à l’Université de Sherbrooke, « n’a jamais été suspendue à des fins disciplinaires » et qu’elle avait plutôt été suspendue de manière administrative, avec salaire, pendant une journée ouvrable.

    « L’Université d’Ottawa a été en mesure d’envoyer un communiqué de presse au journal étudiant, de répondre aux courriels des étudiants condamnant la professeure en question avant même de lui avoir parlé. Après, l’Université a laissé croire qu’elle avait contribué à la tempête médiatique », a dénoncé l’avocat de l’APTPUO, Wassim Garzouzi, qui représente Mme Lieutenant-Duval.

    Les événements entourant la suspension de la professeure — en plus des commentaires sur les réseaux sociaux de son collègue Amir Attaran — ont mené à la formation en avril 2021 d’un comité sur la liberté universitaire à l’Université d’Ottawa. Dans un rapport d’une quarantaine de pages déposé en novembre dernier, le comité avait déclaré ne pas être favorable « à la censure institutionnelle ni à l’autocensure quand elle est susceptible de compromettre la diffusion des savoirs ».

    Les parties devraient être de retour devant l’arbitre au plus tard le 1er décembre.

    #violences et #débilité dans les #universités du #canada à #ottawa #censure #autocensure #savoirs #harcèlement #chasse_aux_sorcières pseudo #antiracisme #art_négre #réseaux_sociaux

    • Pour se re faire une virginité suite aux massacres des peuples autochtones qu’elle n’a jamais vu, l’université canadienne va réhabiliter les bûchers, de préférence pour les femmes, en cas d’utilisation du mot « nègre » , le mot en N. interdit.

    • Des professeurs de l’Université Laval dénoncent des « abus » des comités d’éthique Anne-Marie Provost
      - Le Devoir

      https://www.ledevoir.com/societe/education/753498/universite-laval-des-professeurs-denoncent-des-abus-des-comites-d-ethique

      Des dizaines de professeurs de l’Université Laval (UL) affirment être victimes de restrictions abusives de la part des Comités d’éthique de la recherche de l’Université Laval (CERUL). Ils dénoncent devoir attendre très longtemps avant d’avoir le feu vert pour mener leurs projets de recherche, et estiment que l’approche « rigide et tatillonne » nuit aux possibilités de découverte, à l’avancement des connaissances, à la créativité et à la liberté universitaire.

      « Le désarroi des collègues, il est criant, laisse tomber Madeleine Pastinelli, responsable du dossier au Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL). Les comités iraient plus loin que ce que les règles demandent, et tout ce qui est original comme approche serait susceptible de coincer lors de l’évaluation éthique. »

      Le syndicat, qui représente près de 1300 professeurs, a mené une consultation récemment sur le sujet après avoir noté une hausse des plaintes dans les deux dernières années. Plus de 50 professeurs et directeurs de centres de recherche et de départements ont décrit de façon détaillée les embûches qu’ils vivent, dans un rapport qui fait état d’une situation « particulièrement alarmante et problématique ».

      Les professeurs et les étudiants des cycles supérieurs doivent déposer une demande à un CERUL quand leur recherche implique, par exemple, des sorties sur le terrain, la tenue d’entrevues ou l’utilisation d’animaux. Ces comités évaluent la méthodologie et appliquent les lois et cadres réglementaires en matière d’éthique, dans le but que soit atteint un équilibre entre les avantages de la recherche et la protection des participants.

      « Ce qui se dégage des témoignages, c’est que les comités éthiques semblent particulièrement tatillons et rigides, détaille Madeleine Pastinelli. Comme s’ils étaient dans une démarche qui visait uniquement à mettre l’université à l’abri de toute procédure. » Certains renoncent à des approches « qui sont pourtant reconnues comme scientifiquement valables, pertinentes, importantes et tout à fait acceptables sur le plan éthique ».

      Dans le rapport, une chercheuse rapporte avoir vu son projet de recherche bloqué parce qu’il comportait « des éléments qui pourraient causer des réactions politiques et pourraient nuire à l’image de l’Université Laval ». Presque tous ceux qui ont témoigné ont demandé l’anonymat, de peur que leurs confidences nuisent à leurs projets de recherche ainsi qu’à ceux de leurs étudiants.

      Denis Jeffrey, professeur titulaire et directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante, a été le seul à accepter de témoigner à visage découvert au Devoir . Il rencontre des problèmes pour la recherche sur le terrain, a-t-il expliqué dans un échange de courriels alors qu’il se trouvait à l’extérieur du pays.

      « On leur demande [aux comités] de jouer le jeu de douaniers scrupuleux. Et plusieurs jouent ce rôle sans distance critique », dénonce-t-il. Au point où il oriente ses étudiants vers des recherches sans terrain.

      Le fédéral interpellé
      Le SPUL a envoyé une lettre fin août aux présidents des trois conseils subventionnaires du gouvernement fédéral, responsables de l’Énoncé de politique qui balise le travail des comités d’éthique des universités, ainsi qu’aux directions des Fonds de recherche du Québec (FRQ).

      « Ce qu’on espère, c’est qu’ils interviennent en faisant un rappel à l’ordre », souligne Madeleine Pastinelli.

      Contactés par Le Devoir , les FRQ ont indiqué ne pas avoir de commentaires à faire, mais suivre le dossier de près. Les organismes fédéraux répondront quant à eux au syndicat dans les prochaines semaines.

      De son côté, une porte-parole a indiqué que l’UL était ouverte « au dialogue avec toutes les parties prenantes » et qu’elle accordait au rapport « toute l’attention nécessaire ». Les membres des comités « disposent des formations nécessaires au bon exercice de leurs fonctions », souligne Andrée-Anne Stewart.

      Elle rappelle que les CERUL sont dirigés par des professeurs actifs en recherche, et que plusieurs autres participent aux comités en tant que membres scientifiques.
       
      « L’application des règles éthiques est donc en grande partie entre les mains de professeurs, qui sont appuyés dans leurs tâches par un personnel administratif compétent et professionnel », dit-elle.

      #restrictions #éthique #conformisme #contrôle #Recherche #contrôle des #chercheurs et des #chercheuses #Quebec #censure

  • Le Monde dépublie une tribune, se met à genoux et présente ses excuses au Chef de l’Etat.

    « Une histoire d’amour qui a sa part de tragique. »

    (Macron, août 2022, Alger)

    #Algerie #Romancemacroniste #censure

    Accessoirement, cette palinodie du Monde montre qu’à l’Elysée, on regrette la formule burlesque de "l’histoire d’amour" franco-algérienne, nouveau témoignage d’une perception titubante de l’histoire coloniale.
    André Gunthert

    Retirer une tribune pour une citation de Macron qui lui déplaît ! Nouvelle étape dans l’affaissement d’une presse autrefois référence. « Le Monde » biaise toute l’année les citations. Mais quand Macron fronce les sourcils… La semaine pro, je n’achète pas ce journal. Faites mieux.
    Jlm

    • Françalgérie, ce passé criminel qui ne passe pas
      https://www.off-investigation.fr/francalgerie

      Le 1er septembre dernier, Le Monde a retiré de son site une tribune du chercheur Paul Max Morin (Cevipof, Université côte d’Azur) qui pointait des errements présidentiels sur le dossier Franco-Algérien. Cette censure décidée par le quotidien de Xavier Niel, qui a présenté ses “excuses au Président de la République”, étonne. Car après avoir qualifié la colonisation de “Crime contre l’humanité” en 2017, présenter la relation Franco-Algérienne comme une “histoire d’amour” (même si Emmanuel Macron a ajouté “qui a sa part de tragique”) confine à une forme de révisionnisme historique de la part du Président Français, comme le montrent les travaux de nombreux chercheurs et les carnets de campagne des officiers Français ayant conquis l’Algérie entre 1830 et 1843. (...)

    • « Le Monde » a bien censuré la tribune d’un chercheur sous la pression de l’Élysée

      La colère de l’Elysée s’explique par le fait que les services de la présidence avait adressé, quelques heures après la déclaration d’Emmanuel Macron, une précision concernant cette dernière. Dans un message envoyé via une boucle WhatsApp aux journalistes présents lors du voyage de presse, il était indiqué : « Bonjour, je me permets d’attirer votre attention sur la citation ci-dessous du Président tout à l’heure lors du micro tendu, où il parlait bien de la relation actuelle avec l’Algérie, et non de la colonisation. » Une précision adressée à la presse dont Paul Max Morin dit ne pas avoir eu connaissance, tout en ajoutant que cela n’aurait pas modifié l’esprit de son analyse. « Le Monde aurait pu publier ces précisions et non pas retirer le texte en m’attribuant la responsabilité. L’Elysée joue avec les mots. Le problème n’est plus qui a compris quoi mais plutôt pourquoi tout le monde a compris la même chose. »

      « Retirer un texte est une pratique anormale et incompréhensible », dénonce le chercheur, qui déplore aussi la teneur du message d’excuses publié par le quotidien du soir. « Ce texte suggère que mon interprétation était erronée et justifiait des excuses aux lecteurs et au président de la République. Cela porte atteinte à ma crédibilité de chercheur. Mon analyse résulte d’un long travail de recherche. J’ai publié une thèse sur les mémoires de la guerre d’Algérie, j’ai interrogé 3 000 jeunes, fait des centaines d’entretiens. J’analyse depuis des années les gestes et discours d’Emmanuel Macron et la politique mémorielle au sens large sur le sujet. Selon moi la droitisation d’Emmanuel Macron, constatée sur d’autres sujets par mes collègues, concerne aussi la question mémorielle algérienne qui était pourtant jusqu’ici la jambe gauche du président. Je porte un regard critique sur la création de cette commission d’historiens comme d’autres ont pu le faire sur le Cameroun. Enfin, les propos sur “l’histoire d’amour” avaient déjà fait l’objet de critiques d’autres personnes. Si des gens ne sont pas d’accord avec mon interprétation, s’il y a une ambiguïté, on peut faire un débat scientifique. Le Président peut également préciser ses propos. Il ne l’a pas fait. Il entretient cette ambiguïté. »
      « Si on met de côté de la colonisation, de quoi parle-t-on ? De Boumédiène ? »

      De fait, les propos d’Emmanuel Macron avaient suscité les réactions de plusieurs personnalités politiques de gauche, considérant également qu’ils se rapportaient à la colonisation. Dans un tweet, le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel notait ainsi : « Présenter la colonisation comme une “une histoire d’amour qui a sa part de tragique » est une aberration. La colonisation est un crime qui doit être reconnu comme tel. » Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et la députée écoféministe Sandrine Rousseau avaient déploré, comme Paul Max Morin dans sa tribune, que le Président soit passé en 2017 d’une déclaration qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité » à cette déclaration la qualifiant « d’histoire d’amour ».

      « Ce vendredi, affirme Paul Max Morin, le Monde m’a finalement proposé de republier ma tribune mais sans parler d’“histoire d’amour”. C’est donc qu’il y a là une impossibilité de débattre des propos du président. Si ce dernier ne se réfère pas explicitement à la colonisation, il qualifie bien l’histoire franco-algérienne d’histoire d’amour. Que reste-t-il de cette histoire, si on met de côté la colonisation ? De quoi parle-t-on ? De Boumédiène [militant indépendantiste, deuxième chef d’Etat de l’Algérie indépendante, ndlr] ? »

      Sollicité par CheckNews, le rédacteur en chef adjoint des pages idées-débats au Monde, qui a relu et traité le texte du chercheur (selon Paul Max Morin) n’a pas répondu à nos demandes...

      https://www.liberation.fr/checknews/le-monde-a-t-il-censure-une-tribune-sur-les-declarations-de-macron-en-alg

    • « L’Elysée a tenté de recontextualiser la formule malheureuse, en prétendant que celle-ci ne renvoyait qu’à « la relation actuelle avec l’Algérie, et non à la colonisation ». Le verbatim de l’entretien, qui évoque clairement histoire et « repentance », contredit cette interprétation. »

      « Puisque Macron regrette la formule de « l’histoire d’amour » franco-algérienne, au point de tenter de l’effacer, il serait préférable qu’il présente ses excuses. Un scénario que son arrogance rend évidemment irréalisable. On va donc s’enfoncer une fois de plus dans la polémique.

      Nota bene : si l’« histoire d’amour » fait référence à « la relation actuelle avec l’Algérie » (© Elysée), à quoi renvoie dans ce cas l’expression « sa part de tragique », si ce n’est à la colonisation ? 😆

      Ajoutons que Le Monde s’est mis dans une très mauvaise posture en avalisant les éléments de langage manifestement spécieux de l’Elysée. Il s’agit d’un cas chimiquement pur de censure politique. On attend la réaction de la SRM_LeMonde (Société des rédacteurs). »
      https://twitter.com/gunthert/status/1565725694776250368

  • il est temps de noyer tous les poissons encore vivants

    A nos lecteurs, 16h24
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/01/reduire-la-colonisation-francaise-en-algerie-a-une-histoire-d-amour-parachev

    Nous avons décidé de retirer de notre site la tribune du politiste Paul Max Morin sur le récent voyage d’Emmanuel #Macron en #Algérie, publiée jeudi 1er septembre. Ce texte reposait sur des extraits de citations qui ne correspondent pas au fond des déclarations du chef de l’Etat. Si elle peut être sujette à diverses interprétations, la phrase « une histoire d’amour qui a sa part de tragique » prononcée par M. Macron lors de la conférence de presse n’évoquait pas spécifiquement la #colonisation, comme cela était écrit dans la tribune, mais les longues relations franco-algériennes. Le Monde présente ses excuses à ses lectrices et lecteurs, ainsi qu’au président de la République.

    @PaulMaxMorin1 11:03 AM · 1 sept. 2022·Twitter Web App
    https://twitter.com/PaulMaxMorin1/status/1565264071913529345

    Je publie aujourd’hui cette tribune dans @lemondefr et en papier « Réduire la colonisation française en Algérie à une histoire d’amour parachève la droitisation d’Emmanuel Macron sur la question mémorielle »

    la bio du gars :

    Docteur @sciencespo @Cevipof Mémoires Guerre d’Algérie Auteur de Sauce Algérienne @spotifyfrance Membre du BN de @SOS_Racisme Adorateur du Sud et de la Pizza

    une #censure inespérée pour SOS-Race

    « Réduire la colonisation française en Algérie à une histoire d’amour parachève la droitisation d’Emmanuel Macron sur la question mémorielle »
    https://francais-fois.com/politique/reduire-la-colonisation-francaise-en-algerie-a-une-histoire-damour-pa

    Emmanuel Macron s’est rendu pour la deuxième fois en Algérie, du 25 au 27 août, en tant que président de la République française, afin de « renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux » et de « poursuivre le travail d’apaisement des mémoires ».

    Ne nous y trompons pas. L’enjeu principal de ce voyage fut de négocier l’approvisionnement en #gaz face à la menace de coupures des gazoducs russes. De ces négociations, nous ne saurons rien ou très peu. La question des mémoires, en revanche, a une nouvelle fois servi de vitrine pour simuler des avancements [?? ndc] vers une « réconciliation ». Mais en cinq ans, la colonisation sera passée, dans le verbe présidentiel, d’un « crime contre l’humanité » (2017) à « une histoire d’amour qui a sa part de tragique » (2022).

    Les déclarations de 2017 positionnaient le candidat à la présidentielle en homme neuf, capable d’assumer le passé colonial, renvoyant de fait ses concurrents à leur propre incapacité. L’Algérie devenait la jambe gauche du président du « en même temps ». Depuis, la droitisation du paysage politique français a amené Emmanuel Macron à durcir sa ligne. Ainsi, en octobre 2021, il recyclait l’idée que la France aurait fait l’Algérie, déclarant : « Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c’est la question. » En janvier 2022, il reconnaissait le massacre « impardonnable pour la République » des victimes de la rue d’Isly [à Alger, en 1962], soutiens de l’Organisation de l’armée secrète.

    Prédation, violence et asservissement

    Qu’elle ait été prononcée spontanément ou non, la réduction de la colonisation à une « histoire d’amour » parachève la droitisation d’Emmanuel Macron sur la question mémorielle. Elle s’inscrit dans la continuité d’une idéologie coloniale qui n’a jamais cessé d’utiliser des euphémismes pour masquer les réalités sociales et politiques. Ces déclarations constituent de plus une rupture majeure avec celles des anciens présidents français en visite en Algérie. En 2007, Nicolas Sarkozy déclarait que « le système colonial était injuste par nature » et qu’il « ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d’asservissement et d’exploitation ». Le 19 décembre 2012, François Hollande reconnaissait devant les parlementaires algériens « les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien ».

    L’annonce de la création d’une nouvelle commission d’historiens, cette fois franco-algériens, est également problématique. Elle laisse entendre que le travail de recherche et de précision sur les faits n’aurait pas été effectué. Fort heureusement, les historiens et les historiennes des deux côtés de la Méditerranée n’ont pas attendu la parole présidentielle pour travailler. De Charles-Robert Ageron à Raphaëlle Branche, en passant bien sûr par Benjamin Stora ou Mohammed Harbi, trois générations d’historiens se sont succédé. En 2014, Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thénault publiaient Histoire de l’Algérie à la période coloniale, 1830-1962 (La Découverte), un ouvrage collectif regroupant autant de spécialistes français qu’algériens. Ce travail se poursuit dans les nouvelles générations.

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    ce machin semble relever d’un choix fréquent du Monde, émettre un nuage de fumée destiné à démontrer le pluralisme et l’équilibre du journal. on publie une tribune nulle sur une question qui a suscité des avis précis qui sont largement partagés. une minute pour un juif qui s’appellerait Oncle Tom

  • Au sud, les journalistes voient le réchauffement climatique sans pouvoir agir.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4354

    La notion de « journalisme d’investigation » obéit à la théorie d’attraper une main malfaisante quand elle est le sac qu’elle chaparde. Celle d’immersion rappelle le déguisement du reporter pour s’introduire dans les milieux impénétrables aux communs. Et enfin l’alerte, sur le « pot-aux-roses » découvert dans les méandres insoupçonnables, apporte le besoin d’enquêter sur une réalité. Mais voilà que le changement climatique exige une rigueur en matière d’une science native de protection de la vie... écologie, planète, mer, sauvegarde, générations futures, avenir, verts, intérêts collectifs, humanité,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, livre, écrits, économie , #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #écologie,_planète,_mer,_sauvegarde,_générations_futures,_avenir,_verts,_intérêts_collectifs,_humanité, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #économie_ #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias #Data_-_Données #Journalisme,_presse,_médias

  • En #Allemagne, la lutte contre l’antisémitisme tourne à la #chasse_aux_sorcières - Ben Ratskoff
    https://orientxxi.info/magazine/en-allemagne-la-lutte-contre-l-antisemitisme-tourne-a-la-chasse-aux-sorc

    Certains journalistes et intellectuels sont la cible de vives campagnes en Allemagne contre leur #antisémitisme supposé. Mais outre l’#islamophobie débridée que ces dénonciations médiatiques révèlent, ce sont en réalité des voix critiques d’Israël, y compris juives et israéliennes, qui se retrouvent ainsi clouées au pilori.

    #censure

  • Les jeunes adorent des infos en vidéos et par Internet...
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4352

    La déconnexion que le public ressent envers les informations continue, alors qu’on dit dans nombreuses études qu’elle a commencé il y a bien plus d’une décennie. Les données du rapport de Reuters réalisé avec YouGov, couvrent les réponses de 93 000 consommateurs d’informations en ligne. Ils sont dans le monde entier sur 46 marchés sur six continents. commentaires, divers, diversité, pluralité, création d’idée, innovation sociale, nouveau monde, nouvelle idéologie, justice, injustice,

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  • L’armée opère un désastreux recyclage des bureaucrates en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4348

    Le recyclage des bureaucrates, plus souvent formés à l’ENA que sont les serviles larbins à la solde des nationalistes, s’est opéré après la chute de Bouteflika. Les gouvernances qui se sont succédées depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, n’ont pas su faire de la jeunesse des propulseurs de l’émergence économique, ni de l’émancipation de leurs propres conditions d’existence. Elles sont comptabilisées sous la responsabilité de l’armée qui fait et défait des Présidents. Et dont les « khabirs » (experts) ne visualisent pas le destin d’une nation égarée dans les méandres de l’obscurantisme religieux et la prédation fomentée par l’incompétence. Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

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  • Panique devant l’IA, le progrès dépasse l’instrumentalisation.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4346

    C’est à partir de l’évolution du bébé que les sceptiques se sont motivés pour interpréter que l’IA peut être douée et sans même sa nuance virtuelle. L’expérience d’un ingénieur de Google rapportée par les médias, parle de la naissance d’une conscience proche d’un humain. Et la peur qu’elle soit plus résolue, son insurrection rappelle des fictions de science incontrôlable. High-tech / Sciences

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Sciences & Savoir, #IA_:_Intelligence_Artificielle

    #High-tech_/_Sciences #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Sciences_&_Savoir

  • États-Unis : fermer une bibliothèque plutôt que d’y trouver des livres LGBT
    https://actualitte.com/article/107316/international/etats-unis-fermer-une-bibliotheque-plutot-que-d-y-trouver-des-livres-lgb

    Les formes d’action et les cibles de l’extrême-droite sont un puits sans fond. C’est au Etats-Unis... cela viendra bientôt chez vous. Je prends les paris.
    « La gangrène est partout ».

    La bibliothèque de Patmos, dans le canton de Jamestown, a perdu 84 % de son budget annuel de 245.000 $, après l’échec du renouvellement du millage [part des impôts fonciers consacrée à divers services] lors des élections primaires de ce mardi 2 août. Larry Walton, président du conseil de la bibliothèque, a expliqué que le renouvellement avait échoué, avec 1905 votes contre 1142 votes pour.

    En cause, un petit groupe de résidents conservateurs, les Jamestown Conservatives, qui ont mené campagne contre le renouvellement du budget de l’établissement parce que la bibliothèque a refusé de retirer tous les ouvrages LGBTQ+ des rayonnages, a déclaré Walton à l’Associated Press.

    La controverse s’inscrit dans le contexte d’une vague de censure sans précédent aux États-Unis, qui vise en particulier les titres évoquant l’expérience du racisme, de l’homophobie, ou qui mettent en scène des personnages LGBTQIA+. On pourra notamment citer le titre Genre Queer, une autobiographie non binaire (trad. Anne-Charlotte Husson chez Casterman), un roman graphique de Maia Kobabe sur le passage à l’âge adulte en tant que personne non binaire et asexuelle.

    « Ils protesteront contre tous les livres LGBTQ qui sont sur nos étagères. Ils veulent que l’on interdise ces livres, ce qui est inacceptable. Nous, le conseil, nous ne censurerons pas les livres », a expliqué Walton. Le cas est particulièrement extrême, puisqu’une bibliothèque sera fermée par une partie de la population à cause de quelques livres au sein de ses collections.
    Démission, harcèlement et fermeture

    Au printemps, les réunions de la bibliothèque avaient réuni de nombreux résidents se plaignant de la présence de ces ouvrages et allant jusqu’au harcèlement envers les membres du personnel. Des événements qui avaient poussé Amber McLain, la directrice de l’établissement, à démissionner après avoir été harcelée en ligne et avoir été accusée d’endoctriner les enfants. Elle a été suivie par le directeur par intérim Matthew Lawrence quelques mois plus tard.

    « Ce ne sont que les trucs LGBTQ qui me dérangent, surtout vis-à-vis de mes enfants », a commenté Cody Newhouse, membre des Jamestown Conservatives. « Si vous êtes plus âgé, vous pouvez prendre vos propres décisions, c’est très bien. Mais avec les plus jeunes, je pense simplement que cela devrait rester loin d’eux. »

    Cody Newhouse, qui a bien entendu voté contre le renouvellement du budget, a déclaré à Wood TV que même si les livres sont placés dans la section adulte de la bibliothèque, les enfants peuvent toujours y accéder. Des panneaux ont par ailleurs fleuri dans les jardins et les cours incitant les résidents à voter contre le renouvellement du budget de la bibliothèque, notamment le long de l’artère principale de Jamestown.

    Walton a déclaré que la bibliothèque pourrait fonctionner jusqu’à la fin du premier trimestre 2023 sur le budget actuel, mais qu’une fermeture se profilait ensuite. Il a ajouté que le conseil devait examiner ses revenus et dépenses afin d’envisager les futures possibilités, y compris la recherche d’un nouveau financement lors de la prochaine élection.

    « Je suis optimiste quant au fait que nous puissions surmonter l’obstacle que le groupe de conservateur a placé sur notre chemin », a conclu Walton.

    #Censure #Bibliothèques

  • Nous avons été effacés – OVALmedia

    Le chargé de l’émission “Narrative” en français, Marc Moustacakis, fait un communiqué, concernant la suppression soudaine de toutes les chaînes OVALmedia sur YouTube. Nous pensons que cet événement ne peut être que politiquement motivé ! Cette suppression montre de manière dramatique comment les grandes entreprises et gouvernements s’opposent à la liberté de la presse en Europe.

    https://www.oval.media/fr/narrative-28-by-marc-moustacakis-antoine-cuttitta-2


    https://www.youtube.com/watch?v=fHHRBYmYAHQ&t=1s

    #censure

  • « Ce que l’épidémie a changé, ce sont les gens », par Fang Fang (Le Monde diplomatique, août 2022)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2022/08/FANG/64957

    Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, que devient Wuhan, qui fut la première ville du monde à être confinée ? Comment vivent ses quatorze millions d’habitants — dont l’écrivaine Fang Fang, qui avait alors tenu un journal de bord ? L’auteure s’interroge sur la fuite du temps et témoigne des bouleversements au quotidien. Hier célébrée en Chine, elle est devenue persona non grata dans son propre pays.

    • « Ce que l’épidémie a changé, ce sont les gens »

      Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, que devient Wuhan, qui fut la première ville du monde à être confinée ? Comment vivent ses quatorze millions d’habitants — dont l’écrivaine Fang Fang, qui avait alors tenu un journal de bord ? L’auteure s’interroge sur la fuite du temps et témoigne des bouleversements au quotidien. Hier célébrée en Chine, elle est devenue persona non grata dans son propre pays.

      Le 23 janvier 2020, les autorités annonçaient la mise en #quarantaine de #Wuhan en raison d’une « épidémie de pneumonie à coronavirus ».

      Résidant dans cette mégapole du centre de la #Chine, je m’y suis retrouvée enfermée, tout comme des millions d’autres personnes. Très vite, la peur et l’affolement se sont emparés de nous. L’ombre de la mort planait sur la ville. Des informations faisaient état d’hôpitaux au bord de la rupture. D’un seul coup, notre vie a basculé dans l’incertitude la plus totale. Étais-je contaminée ? Mes proches l’étaient-ils ? Et s’il s’avérait que nous l’étions, pourrions-nous être admis à l’hôpital ? Se pouvait-il que la ville soit livrée à elle-même (selon la rumeur, Wuhan était alors encerclée par des unités militaires de défense biochimique) ? Quand il a surgi, ce virus était inconnu. Féroce. Terrifiant. Dans l’esprit de tous, l’attraper, c’était être condamné à mourir, presque assurément. Piégés dans la ville, nous étions à sa merci, saisis d’effroi.

      C’est alors qu’une revue [de Shanghaï] m’a contactée pour me suggérer d’écrire un « journal de confinement ». Dès le troisième jour de la quarantaine, j’ai ainsi commencé à relater sur Internet la progression de l’épidémie et la vie des habitants de Wuhan. On était le 25 janvier, jour du Nouvel An chinois.

      J’ai posté ces textes sur Weibo (1)… De petits récits écrits au fil de la plume, des sortes de comptes rendus. Sans m’astreindre à aucun travail de construction ni à soigner le style. Je les voyais comme de la matière première, que je pourrais reprendre plus tard. Au départ, je n’avais pas prévu d’en écrire un chaque jour. Je n’avais pas imaginé que nous serions confinés si longtemps, et moins encore que cette épidémie allait se répandre dans le monde entier. Je considérais les choses très simplement, sans doute par déformation professionnelle : j’étais sur place, j’allais m’informer en interrogeant les gens autour de moi et rapporter le plus fidèlement possible le cours des événements.

      Sans l’avoir prémédité le moins du monde, j’ai finalement écrit soixante de ces récits, avant d’arrêter une fois l’épidémie maîtrisée [le 24 mars 2020]. Deux semaines plus tard, la quarantaine de Wuhan était officiellement levée. Elle avait duré soixante-seize jours. Un événement sans précédent dans l’histoire de la ville.

      Que le temps file. Deux ans ont passé en un clin d’œil. Au printemps, cette année, je me suis replongée dans mon « Journal de Wuhan (2) », ayant décidé d’en réviser de nouveau le texte. Page après page, tout m’est revenu à l’esprit : ces moments de tension, de lutte sans répit ; l’atmosphère pesante, la confusion, la désolation ; les cris, les appels à l’aide ; les noms et les visages ; l’amour et la colère ; le sang et les larmes. Comme je suis heureuse d’avoir témoigné de tout cela jour après jour ! Sans ces récits, sans tous les détails qu’ils comportent, beaucoup de choses auraient été définitivement oubliées. Et en voyant aujourd’hui les rues de Wuhan illuminées la nuit, ses habitants en train de lire le journal ou de surfer sur Internet à toute heure, on pourrait avoir l’impression que rien ne s’est passé. Pourtant, c’était il y a seulement deux ans.

      Selon un fameux adage de la Chine antique, « le Maître, se trouvant au bord d’une rivière, dit : “Tout passe comme cette eau ! Rien ne s’arrête ni le jour ni la nuit” (3) ». Il évoque avec mélancolie le temps qui s’écoule, auquel rien n’a jamais pu faire obstacle. Que l’on baigne ou qu’on se noie dans la joie ou la tristesse, dans les plaisirs ou la souffrance, que l’on ait le cœur léger ou affligé de douleur, que l’on soit accablé de misères ou comblé de bonheur, le temps nous ignore. Il nous surpasse. Comme l’eau, il polit les souvenirs jusqu’à les faire disparaître. Comme le vent, il efface jusqu’à ce qui est gravé dans la pierre.

      Alors à chaque fois qu’on me demande si Wuhan a changé, je réponds que tout y est plus ou moins comme avant. Oui, plus ou moins. Une ville n’est qu’un espace où vivent les gens, qui s’insère dans le temps à sa façon, y suivant son propre chemin. Catastrophe ou pas, ce qui est voué en elle à changer change, et le reste demeure inchangé. Alors oui, il se peut qu’un peu moins d’immeubles soient sortis de terre, que quelques commerces aient fait faillite, ou tout aussi bien qu’une rue ou l’autre ait été rénovée… Mais ces choses seraient arrivées de toute façon, même s’il n’y avait pas eu d’épidémie. Sauf ravages d’une guerre, les transformations qui affectent une ville sont peu visibles ; souvent on n’y prête même pas attention. Il n’y a alors pas grand-chose à en dire, comme d’une journée ordinaire.

      Ce que l’épidémie a changé, en revanche, ce sont les gens. Ceux qui vivaient là et qu’elle a tant fait souffrir.
      Tyrannie du QR code

      Je me souviens d’une femme dont le pseudonyme sur Internet était « Âme en pleurs ». Une mère. Pendant le confinement, sa fille unique, contaminée, est morte. Pour cette femme, c’est comme si le ciel s’était effondré. Sur son compte Weibo, elle n’arrêtait pas d’exhorter les responsables à répondre de leurs actes, leur criant que le décès de sa fille ne pouvait pas rester sans explications. Mais la censure, avec son arsenal d’interdictions et les suspensions de comptes des contrevenants, rend à peine audibles les voix qui s’élèvent comme la sienne. Et les lamentations de cette femme ne sont plus jamais parvenues à mes oreilles.

      Combien y a-t-il d’« âmes en pleurs », à Wuhan, qu’il s’agisse de mères ou d’enfants ? Sans parler de toutes ces familles dont plusieurs membres ont été emportés en l’espace de quelques jours. Je pense que la profonde douleur laissée par l’année 2020 dans le cœur des survivants de ces foyers brisés sera toujours là, que la ville change ou non.

      À Wuhan aujourd’hui, le virus ne sème plus la mort autour de lui comme au début, et pourtant les mesures de prévention restent au cœur de l’existence des habitants. Elles ont modifié notre mode de vie, nos habitudes et l’état d’esprit de chacun. Ainsi tout le monde doit avoir un portable, pouvoir présenter un QR code vert, porter un masque. On doit aller faire la queue pour passer un test de dépistage PCR, parfois deux, trois jours de suite. Si on ne le fait pas, de vert le QR code passe immédiatement au gris — ce qui vous bloque l’accès à tous les lieux publics. Bus, métro, écoles, centres commerciaux, banques, bureaux de poste, tous ces endroits qui font partie de la vie quotidienne sont inaccessibles sans un QR code vert. Sans ce sésame, on ne peut même pas prendre l’autoroute. Jamais autant qu’aujourd’hui la vie ne nous a conduits à nous sentir si désemparés.

      Mon destin a lui aussi changé à cause de cette épidémie. Le jour même où la quarantaine de Wuhan a été levée, le 8 avril 2020, la traduction de mon journal a été mise en prévente sur Internet aux États-Unis et en Allemagne. En Chine, la nouvelle a aussitôt mis le feu aux poudres. Je suis devenue la cible d’un flot d’insultes. On m’a brusquement accusée de tous les maux. Alors que ce « Journal » m’avait été commandé par une revue chinoise, on me soupçonnait soudain de l’avoir écrit à l’instigation des États-Unis. Sa publication à l’étranger, on ne peut plus ordinaire pour une écrivaine, fut cette fois-ci jugée « anormalement rapide ».

      Tout cela parce que j’y témoignais de la vie au quotidien et de l’état d’esprit de la population pendant la quarantaine, parce que j’y critiquais les autorités pour avoir dissimulé la vérité et tardé à agir dans les premiers jours de l’épidémie, parce que j’y faisais part de ma compassion pour ceux qui avaient succombé au virus, plus encore parce que j’y appelais sans cesse les responsables à répondre de leurs actes. Or traduire et publier cette réalité dans d’autres langues, c’était la rendre intelligible hors de nos frontières. Je devins celle qui avait « donné le couteau » aux forces antichinoises d’Occident, une « vendue », une « traître à la patrie ».

      J’ai été attaquée avec violence sur Internet pendant plus d’un an. C’étaient calomnies et injures, partout sur la Toile. Des gens ont vociféré qu’ils allaient venir en bande m’assassiner à Wuhan, d’autres ont lancé un appel aux cercles d’arts martiaux pour qu’ils envoient leurs membres me passer à tabac. Quelqu’un a collé des affichettes insultantes sur les murs de la ville. On a suggéré de me représenter sous forme d’une sculpture humiliante. On a même fait courir le bruit que je m’étais enfuie aux États-Unis et que, arrivée là-bas, j’aurais été expulsée par le gouvernement américain, ou qu’un mandat d’arrêt y aurait été lancé contre moi, me forçant à fuir de nouveau.

      Tout cela sans compter les innombrables vidéos, chansons et dessins visant à me démolir. Face à cette déferlante, je n’ai eu la possibilité ni de répliquer ni de contre-attaquer. J’ai été totalement censurée : la moindre interview, le moindre début d’explication étaient supprimés à peine parus. Dans les médias, mon nom est devenu tabou : aujourd’hui encore, on le remplace par des astérisques.

      Quant aux autorités, loin de formuler un jugement rationnel, fondé sur ce que j’avais écrit dans Wuhan, ville close, elles ont préféré se fier aux interprétations biaisées d’internautes malveillants reposant sur de simples extraits et lancer contre moi une répression aveugle. Les sanctions prises à mon égard n’ont pas de sens : il m’est interdit de publier quoi que ce soit en Chine et de participer à toute manifestation littéraire ou d’utilité publique. Non seulement les médias doivent taire mon nom, mais il est strictement interdit aux chercheurs d’entreprendre le moindre travail universitaire sur mes œuvres (4). Et, lorsqu’un média indépendant prend malgré tout l’initiative de me donner la parole, l’article est immédiatement censuré, quand le site n’est pas carrément bloqué. Cela va plus loin encore : je reçois, sans arrêt, des appels de personnes occupant des postes officiels haut placés qui me mettent en gardent, me rappelant qu’il m’est interdit d’accepter les interviews de médias étrangers. Je suis sur écoute, sous surveillance… Et pourtant, dès que je sors de chez moi, on m’appelle pour savoir où je suis, au prétexte qu’on « s’inquiète » pour moi.

      L’an dernier, en juin, quelques amis m’ont proposé d’aller faire un tour avec eux à Lizhuang [réputé pour sa vieille ville], dans le Sichuan. Nous nous y sommes rendus en voiture. À mi-trajet, ils ont reçu des appels urgents de leurs unités de travail respectives leur intimant de rentrer le soir même, puis la police les a convoqués à plusieurs reprises pour les interroger. De son côté, l’hôtel où j’avais prévu de loger à Lizhuang a été contraint de refuser de me recevoir. Ce n’était qu’un petit voyage entre amis…

      Vivre ainsi vous emplit d’un grand sentiment d’impuissance. Je nomme cette oppression des autorités envers moi « violence froide d’État ». Dès lors que le pouvoir et certaines forces malfaisantes au sein de la population sont parvenus à un consensus et qu’ils agissent de concert, qu’ils se sont unis et coopèrent, il ne me reste que le silence. Une triste réalité, mais d’une tristesse qui ne me concerne pas !

      Beaucoup de choses ne seront plus jamais comme avant. La liberté à laquelle nous aspirons, l’ouverture que nous désirons tant, la vie que nous voudrions s’éloignent de nous. Devant ce constat, je ne trouve aucune raison d’être optimiste, mais j’ai malgré tout le courage et la force de choisir de faire face, sereinement.

      Fang Fang
      Écrivaine. Derniers livres parus : Wuhan, ville close, Stock, Paris, 2020, et Funérailles molles, L’Asiathèque, Paris, 2019. Cet article est traduit du mandarin par Frédéric Dalléas.

      (1) NDLR. L’équivalent chinois du réseau social Facebook.

      (2) Publié en français sous le titre Wuhan, ville close, Stock, Paris, 2020. Lire Martine Bulard « Fang Fang, une accusatrice à la chinoise », Planète Asie, 6 novembre 2020.

      (3) Confucius. Entretiens, IX-16.

      (4) NDLR. Fang Fang a écrit plus de quatre-vingts romans et essais — tous publiés en Chine et certains distingués par des prix littéraires.

      #pandémie

  • Généralisation de la #Censure automatisée : le Conseil constitutionnel est saisi
    https://www.laquadrature.net/2022/07/29/generalisation-de-la-censure-automatisee-le-conseil-constitutionnel-es

    L’Assemblée nationale a adopté définitivement la proposition de loi relative à la « diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne », issue du règlement européen de censure terroriste que nous avons longuement combattu ces dernières…

    #Non_classé

  • Aux États-Unis, la censure vise un livre sur... Michelle Obama
    https://actualitte.com/article/107127/international/aux-etats-unis-la-censure-vise-un-livre-sur-michelle-obama

    Intéressant cette conception de faire des listes et lancer des crétins dans une course judiciaire à la censure des livres en bibliothèques. Il est clair que l’extrême-droite US a engagé une guerre de guerilla, et que la situation va devenir de plus en plus difficile, car les libéraux ont plutôt tendance à les prendre pour des imbéciles... mais ils finissent par gagner car les autres se désintéressent de la politique. Une stratégie de l’extrême-droite et une vision anti-stratégique des libéraux que l’on retrouve partout, malheureusement.

    Depuis près d’un an, des citoyens, législateurs et autres représentants politiques américains démontrent une ingéniosité inédite pour contester la présence de certains livres dans les collections des bibliothèques, publiques comme scolaires. Cette vague de censure, qui parvient parfois à ses fins, est inédite, et inquiète considérablement les professionnels des bibliothèques et de l’édition.

    Du point de vue des ouvrages visés, une majorité écrasante est constituée par des livres évoquant le racisme, l’homophobie, les violences sexuelles, le ressenti de personnes afro-américaines, latinos ou membres de la communauté LGBTQIA+... Les ouvrages sont souvent pointés pour un caractère « obscène », « insultant », voire « pornographique ».

    En Floride, la procédure judiciaire ouverte par un citoyen « libre et imposable », comme il se décrit lui-même, s’inscrit dans cette lignée ouverte en 2021. L’homme a porté plainte contre le conseil scolaire des établissements du comté de Sarasota, les accusant d’avoir mis à disposition « des documents sexuellement explicites » et « des documents sur le viol d’enfants » au sein des bibliothèques scolaires.

    Parmi les 50 ouvrages dont le retrait est demandé auprès de la justice, des titres régulièrement attaqués, comme L’Œil le plus bleu, de Toni Morrison, Fun Home, d’Alison Bechdel, Gender Queer, de Maia Kobabe ou encore Stamped : Racism, Antiracism, and You, d’Ibram X. Kendi et Jason Reynolds. Mais aussi, plus curieusement, un livre consacré à Michelle Obama, par Heather E. Schwartz, ou encore Milk and Honey, le recueil de poésies de Rupi Kaur...

    Interrogé, Robert Craft a reconnu qu’il n’était pas très familier des livres qu’il incrimine. Quant à la liste, il l’a trouvée sur internet : « Je ne me rappelle plus très bien où. »

    #Censure #Bibliothèques

  • Safer Together: Making Twitch Safer with Shared Ban Info
    https://safety.twitch.tv/s/article/Safer-Together-Making-Twitch-Safer-with-Shared-Ban-Info?language=en_US

    Today, we’re expanding on that work to help flag another type of potentially malicious user, with Shared Ban Info. Shared Ban Info builds on the Suspicious User Controls system and provides a simple way for you to share information about who you’ve banned in your channel with other streamers so you can collaborate to help keep serial harassers out of your communities.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #réseau_social #réseaux_sociaux #twitch #modération #bannissement #censure #partage #sécurité #collaboration

  • Riot Games commencera à enregistrer les discussions vocales à compter du 13 juillet
    https://www.nextinpact.com/lebrief/69543/riot-games-commencera-a-enregistrer-discussions-vocales-a-compter-13-jui

    À terme, les algorithmes doivent permettre de retrouver les auteurs d’insultes et autres comportements jugés intolérables, mais uniquement sur la base de signalements d’autres joueurs.

    VALORANT Voice Evaluation Update
    https://playvalorant.com/en-us/news/announcements/valorant-voice-evaluation-update

    On July 13 we will begin a background launch of the voice evaluation system in North America/English-only to help train our language models and get the tech in a good enough place for a beta launch later this year.

    Voice evaluation during this period will not be used for disruptive behavior reports. That will only begin with the future beta. And we know that before we can even think of expanding this tool, we’ll have to be confident it’s effective, and if mistakes happen, we have systems in place to make sure we can correct any false positives (or negatives for that matter).

    Riot Games se prépare à enregistrer les dialogues audio des joueurs de League of Legends et de Valorant pour modérer, a posteriori, les propos déplacés.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #censure #modération #riot_games #jeu_vidéo_lol #jeu_vidéo_league_of_legends #jeu_vidéo_valorant #enregistrement_vocal #audio

  • États-Unis : multiplication des violences contre les bibliothécaires
    https://actualitte.com/article/106663/bibliotheque/etats-unis-multiplication-des-violences-contre-les-bibliothecaires

    En réponse à l’augmentation de ces mises en danger et du harcèlement de certains employés, le conseil d’administration de l’American Library Association, dans un communiqué publié le 24 juin, a « condamné, dans les termes les plus forts possible, la violence, les menaces de violence et les autres actes d’intimidation qui se produisent de plus en plus dans les bibliothèques américaines. En particulier les actes qui visent à effacer les histoires et les identités des homosexuels, des transgenres, des Noirs, des autochtones, des personnes de couleur, des handicapées et des minorités religieuses ».

    Les personnes LGBTQIA+, étant les premières ciblées par cette vague de censure et de menaces institutionnelles, voire physiques, l’ALA rappelle qu’elle se tient à leur côté. L’association salue également « tous les employés des bibliothèques et ceux qui les dirigent ». Ces derniers font « courageusement face aux menaces personnelles et professionnelles » alors qu’il n’agissent que « célébrer la diversité et favoriser l’inclusion dans leurs communautés. »

    Selon l’organisation, ces comportements affaiblissent l’état de droit dans le pays où les armes à feu sont reines. En face, « les bibliothèques s’engagent à maintenir et à défendre les valeurs fondamentales d’inclusion et d’accès libre et égal aux idées et à l’information, élément fondamental d’une société démocratique éclairée ». C’est pourquoi l’American Library Association en appelle aux citoyens comme aux élus pour soutenir ces structures dans leur combat contre la censure et pour l’échange libre d’idées et d’opinions, face à ceux qui souhaitent faire basculer les États-Unis dans un nouveau paradigme réactionnaire.

    #Bibliothèques #Censure

  • Quand Médiapart censure un collaborateur du Grand Soir
    Mediapart et ses gros ciseaux Ahmed BENSAADA
    https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=617:mediapart-et-ses-gro
    https://www.legrandsoir.info/mediapart-et-ses-gros-ciseaux.html

    Le saviez-vous ? Médiapart a de gros ciseaux. Aussi gros que la bêtise, l’information biaisée et le manque d’éthique professionnelle, tous réunis dans le même lieu. Oui, Mediapart, le canard du moustachu trotskyste, celui-là même dont les pratiques journalistiques très louches ont été étalées dans « La Face cachée du Monde » et qui ont mené à sa démission de la direction du Monde. Celui-là même dont on disait :
    « En matière d’investigation, il ne faisait rien d’autre que de recopier les fiches des renseignements généraux et reprendre les matériaux que ses amis syndicalistes policiers lui amenaient régulièrement ».


    C’est dans son journal, Mediapart, transformé par je ne sais quelle escroquerie intellectuelle en « temple de la déontologie », qu’une géante paire de ciseaux a été érigée en totem de la censure.

    https://www.youtube.com/watch?v=RH54U6qnE1Q

    Et cet outil a été récemment utilisé à l’occasion d’un piteux article signé par Rachida El Azzouzi, une journaleuse qui a fait du Hirak algérien un fonds de commerce lucratif (on y reviendra dans un article plus approfondi). La disciple du moustachu trotskyste titra, sans cligner des yeux et en bombant le torse : « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison » https://www.mediapart.fr/journal/international/080622/en-algerie-le-journalisme-continue-de-mener-en-prison .

    Bien que je sois personnellement contre l’emprisonnement des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur fonction, il est quand même étonnant de constater les nombreuses lacunes qui jonchent son texte. Et en journalisme cela porte un nom : « mensonge par omission ».

    Tout d’abord, elle passe sous silence le fait que Radio M, dirigée par Ihsane El Kadi, un autre moustachu trotskyste (bizarre, bizarre, comme c’est étrange...) a été financée par le Quai d’Orsay et, de ce fait, sert directement ou indirectement les intérêts français. Cela a été explicité de manière détaillée dans un de mes articles. Mme El Azzouzi pourrait-elle nous dire dans quel pays occidental un média supposé national peut être largement financé par une puissance étrangère ? Et dans quel but ?

    Ensuite, elle omet sciemment de dire que le mouvement Rachad a été classé comme organisation terroriste par le gouvernement algérien, alors que cela est de notoriété publique.

    Finalement, dans sa diatribe contre l’Algérie, elle fait intervenir l’organisation fantoche « Reporters sans frontières » (RSF). En effet, le rôle de ce « machin » autoproclamé « défenseur de la liberté de la presse et des journalistes » a été très souvent trainé dans la boue. Rappelons que RSF a été (est encore ?) largement financé par la United States Agency for International Development (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED), deux organisations étatiques étasuniennes qualifiées de « paravents de la CIA », spécialisées dans les changements de régime « regime change » à travers le monde. Et cela, sans compter l’Open Society Institute de George Soros et d’autres officines du même acabit.

    Alors, Mme El Azzouzi, le mensonge par omission, cela mène à quoi d’après vous ?

    Mais revenons à notre paire de ciseaux, si chère à Mediapart.

    Répondant au titre provocateur d’El Azzouzi qui était « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison », mon ami le journaliste Jacques-Marie Bourget commenta son article avec six petits mots :

    « Et en Israël à la mort » https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-balle-dans-la-tete-fait-taire-un .

    Son commentaire fut immédiatement censuré par les gardiens du « totem du ciseau » qui se fendirent d’une explication abracadabrante enveloppée dans un ridicule galimatias.


    Pourquoi l’avoir censuré ? Le journalisme ne mène-t-il pas à la mort en Israël ? Depuis l’an 2000, pas moins de 55 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. La dernière en date est Shirine Abou Aqleh (Paix sur son âme) qui a été abattue par l’ignoble soldatesque israélienne. Y a-t-il un autre pays qui peut se « vanter » d’un tel record ?

    Et Jacques-Marie Bourget n’a-t-il pas été ciblé par l’État hébreu dans l’exercice de ses fonctions ? Il ne doit sa survie qu’à un extraordinaire miracle. Ce n’est que par hasard qu’en Israël, le journalisme ne l’ait pas conduit, lui aussi, à la mort tout comme ses 55 collègues.

    Et il peut en parler lui. Hier, aujourd’hui et demain. Car il n’est pas un journaliste de canapé comme El Azzouzi qui griffonne ses articles bidons en sirotant sa camomille. Il l’a sentie, lui, cette balle du sniper israélien qui a traversé sa chair pour chercher son cœur.

    Et qu’a fait cette perfide association nommée RSF pour défendre sa cause ? Rien, absolument rien.

    À ce sujet, Jacques-Marie Bourget est clair :
    « Si RSF ne m’a pas défendu, c’est pour ne pas offenser l’Etat d’Israël auteur d’une tentative d’assassinat contre moi. Entre le soutien de Tel -Aviv et moi, le choix a été vite fait. C’était Israël ».

    Alors, ne peut-on pas dire que le comité de censure de Mediapart a fait la même chose avec le commentaire de Jacques-Marie Bourget ? N’a-t-il pas tiré sur ses six mots afin de ne pas « offenser » Israël ?

    Où est donc passée la solidarité d’un média français avec un journaliste français qui a failli succomber aux balles des assassins de la liberté d’expression ? Où sont passées l’éthique et la déontologie journalistiques dont on nous bassine les yeux et dont on nous rebat les oreilles à longueur de pixels et de vocalises ?


    Après 55 décès, Rachida El Azzouzi (ainsi que tous les trotskystes de ce monde, moustachus ou pas) aura-t-elle le courage de pleurer Shirine Abou Aqleh et d’accuser Israël de sa mort en titrant :

    « En Israël, le journalisme continue de mener à la mort » ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, sans cligner des yeux et en bombant le torse ?

    Note du GS (1) Allusion à l’assassinat de Shireen Abu Akleh par un sniper israélien le 11 mai 2022 à Ramallah. Voir : https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-bal... ]

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  • Du filtrage des infos par les journalistes, médias et lecteurs.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4328

    La dernière qualification d’experts, c’est plus le modèle TikTok qui prend le dessus dans le choix de l’info. La personnalisation de celle-ci a différents moyens pour donner aux utilisateurs un filtrage à leur goût. Il n’est pas si personnel que le contenu diversifié n’a aucune chance d’entrer dans la course à la considération. Le marché existe et s’élargit mais répète les mêmes idées. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/digital-news-report/2022