• Yanis Varoufakis sur X :

    via https://diasp.eu/p/17717849

    https://xcancel.com/legrandsoir/status/1938659915783979405

    Il semble que nos dirigeants, ici dans l’Occident « libéral », aient trouvé un nouveau moyen de transformer une personne en non-personne. Voici un homme, Hüseyin Doğru , journaliste allemand (d’origine turque, mais sans double nationalité) que les autorités européennes ont puni d’une manière inédite et extrêmement cruelle pour ses reportages et ses opinions sur la #Palestine.

    Les autorités allemandes ont tiré les leçons de mon cas. Ne souhaitant pas avoir à répondre devant les tribunaux de toute interdiction des voix pro-palestiniennes (à l’instar du procès que je leur intente actuellement), elles ont trouvé un autre moyen : une sanction directe de l’UE utilisant une directive jusqu’alors inutilisée, introduite au début de la guerre en Ukraine, qui permet à Bruxelles de sanctionner tout citoyen de l’UE (...)

    • (...tout citoyen de l’UE) qu’elle estime travailler pour les intérêts russes. S’accrochant à l’argument selon lequel le site web/podcast de Hüseyin était également diffusé sur Ruptly (entre autres plateformes), elles utilisent cette directive visant les « actifs anti-russes » pour détruire un journaliste qui a osé s’opposer au génocide palestinien.

      Concrètement, cela signifie que le compte bancaire de Hüseyin est gelé ; que si vous ou moi lui donnions de l’argent pour acheter des provisions ou payer son loyer, nous serions considérés comme ses complices et soumis à des sanctions similaires ; cela signifie également que s’il était fonctionnaire, il serait licencié ; s’il était étudiant, il serait expulsé de son université ; s’il percevait une pension, celle-ci serait suspendue ; s’il percevait des prestations sociales, celles-ci seraient gelées. Cela signifie également, de manière étonnante, qu’il ne peut pas quitter l’ #Allemagne !

      Enfin, et ce n’est pas le moins important, cela signifie que Hüseyin ne peut pas poursuivre son gouvernement pour l’avoir transformé en non-personne, mais seulement contester la Commission européenne à #Bruxelles – où il n’est même pas autorisé à se rendre !

      Dois-je en dire plus ? N’est-il pas évident que nous vivons aujourd’hui dans une #Europe nominalement libérale où, en un clin d’œil, vos droits politiques et humains peuvent être révoqués, y compris votre droit de contester votre gouvernement devant un tribunal ?

    • He Was Banned for Exposing Gaza Truths — Now He Speaks Out. With Yanis Varoufakis

      https://www.youtube.com/watch?v=MZ0l78jIg3U

      DIEM25 : 2025-06-17 - 60 min.
      (le son et l’image ne sont pas exactement synchronisés)

      #Israel’s genocide in #Gaza grinds on, while Israeli officials now signal they are “fully ready” to strike #Iran—raising the risk of a regional firestorm. But within the EU, dissent is being crushed.

      In an unprecedented case, the EU has sanctioned one of its own citizens for being a journalist. http://red.media founder Hüseyin Doğru was targeted on behalf of #Germany—for exposing Germany’s complicity in the genocide in Palestine. No trial. No hearing. An extrajudicial punishment.

      The EU claims he “systematically spread false information on politically controversial subjects with the intent of creating ethnic, political and religious discord amongst a predominantly German audience.” In reality, his reporting focused on social protests across Germany and Europe—something that now appears to go too far for the so-called democratic powers in #Berlin and Brussels.

      The listing followed http://red.media’s exclusive coverage of Germany’s brutal crackdown on pro-Palestinian students—and it forced the outlet to shut down. What does it mean when reporting on Gaza is reframed as extremism, and journalism itself becomes a sanctionable offense?

      Hüseyin Doğru joins Yanis Varoufakis to dissect Europe’s widening assault on free speech, Germany’s criminalisation of Palestine solidarity, and how ordinary citizens can push back—before they too are silenced. Hosted by Mehran Khalili. Tune in live, bring your questions, and share widely—while you still can.

  • Yanis Varoufakis on X :

    via https://diasp.eu/p/17717851

    https://xcancel.com/yanisvaroufakis/status/1938607536887779553#m

    It seems that our rulers, here in the ’liberal’ West, have homed in on a new way of turning a person into a non-person.

    Here is a man, Hüseyin Doğru , a German journalist (of Turkish origins, but not a dual citizen) whom the EU authorities have found a novel, immensely cruel, way of punishing for his coverage of, and views on, Palestine.

    The German authorities learned a lesson from my case. Not wishing to be answerable in court for any ban on pro-Palestinian voices (similar to the court case I am dragging them through currently), they found another way: A direct sanction by the EU utilising some hitherto unused directive, one introduced at the beginning of the Ukraine war, that allows Brussels to sanction any citizen of the EU it deems to be working for Russian (...)

    • Ambiance : Les menaces de Bayrou et ses proches sur la rapporteuse de la commission d’enquête Bétharram
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/190625/les-menaces-de-bayrou-et-ses-proches-sur-la-rapporteuse-de-la-commission-d

      Le premier ministre et le président du groupe MoDem (Marc Fesneau) à l’Assemblée ont tous les deux menacé de ne pas soutenir la candidature aux municipales à Lille de la députée Violette Spillebout. La raison : celle-ci se serait montrée trop offensive dans le dossier #Bétharram.

      non seulement #bayrou est un incompétent mais il est aussi rancunier ce cumulard. R. Dati s’appuie sur Médiapart pour ce farcir l’éditocrate Patrick Cohen. Bébête Lemoine qui vient à son secours est renvoyée dans les cordes. Voilà, c’était le 1/4 d’heure people.

      https://static.piaille.fr/media_attachments/files/114/709/532/027/516/078/original/1dc697ad63b01e64.mp4


      elle a l’air à moitié défoncée la sinistre

    • Elle a appris par cœur auprès de Sarkozy que la meilleure défense c’est l’attaque. Mais bon, Sarkozy comme conseiller, il a un peu perdu du crédit ces derniers temps.

    • C vrai que cette séquence n’a rien de people @colporteur mais ce dîner débat est souvent ronflant à part l’ABC. J’aime pas trop faire ça mais je vais le faire quand même voici le Scrountch d’hier de R. Carrigos & I. Roberts de @lesjours avec les liens qui vont bien avec dans le texte mais là faut vous abonnez à leur site.

      C’est exceptionnel, rarissime et, à la réflexion, même unique : Pascal Praud nous a appris un truc. Ne nous jugez pas, nous regardons CNews pour des raisons professionnelles, hein. Et voici que, ce mercredi, allumant la #télévision vers 20 heures, nous tombons sur un Pascal Praud frétillant. Rose de plaisir, content comme un canard et l’œil qui frise. « Restez avec nous, entame-t-il son Heure des pros 2, parce que ce n’est pas si fréquent qu’il se passe à la télévision quelque chose d’extraordinairement tendu… » Israël vient-il de rayer l’Iran de la carte en direct sur la chaîne pro-Netanyahou pour que Praud exulte de la sorte ? Une personne sous OQTF aurait-elle été reconduite à la frontière sous l’œil d’une caméra de CNews ? Rima Hassan aurait-elle été filmée en train de manger un enfant ? « Vous verrez dans quelques instants un échange entre Rachida Dati et Patrick Cohen. » Ah. « Puisque #Rachida_Dati a… comment dire ? remis en place #Patrick_Cohen d’une manière qui réjouira ceux qui ont été eux-même remis en place par Patrick Cohen. » Oh. Rachida Dati, « la queen », se trémousse Praud, ouvrant son comptoir sur le sujet 36 minutes seulement après les faits, « et c’est vrai que c’est assez jubilatoire, donc restez avec nous parce que vous allez passer un bon moment, quelquefois, il se passe quelque chose de puissant, d’électrique ».

      On vous passe les #ouinouineries de Louis de Raguenel, chef du service politique d’Europe 1, racontant comment Patrick Cohen a été trop trop méchant avec lui quand #Vincent_Bolloré l’a parachuté sur la radio depuis Valeurs actuelles – heu Loulou, c’était toute la rédaction en fait, et c’est toute la rédaction qui a été virée. On vous passe les hululements d’amour de Praud : « Elle est cash », « Elle est formidable », « J’aime bien Rachida Dati parce qu’elle dit les choses » – note pour toute la vie : toujours se méfier des gens qui utilisent l’expression « dire les choses ». On vous passe Gilles-William Goldnadel et ses rances envolées : « Cette scène, elle est jouissive, ça mouche l’esprit de supériorité morale des journalistes du service public. » On vous passe la trentaine de minutes de ce paluchage général pour retenir ceci : Pascal Praud nous a appris un truc et ce truc, c’est que la ministre de tutelle du service public a sauté à la gorge d’un journaliste du service public sur le service public.

      Car en vrai, c’était pire. Venue chez C à vous défendre sa réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture a démontré en cinq minutes la véritable nature de son projet : poser une laisse à l’audiovisuel public, et une courte, pour le garder à portée de main, à portée de réprimande, à portée de claque. Elle veut, dit-elle, « un audiovisuel public fort », ce qui, à l’en croire, ne peut que passer par la création d’une holding regroupant #France_Télévisions, Radio France et l’INA. Léger souci d’indépendance en vue pour les trois sociétés, léger souci sur leurs moyens, puisque la loi prévoit aussi un plafonnement de la pub (ah tiens, Rachida Dati faisait partie du gouvernement Fillon qui, en 2008, a sucré la pub après 20 heures sur France Télévisions, un cadeau en or massif au privé, avec les mêmes arguments de « c’est pour leur bien »). Alors que, séparément, ces boîtes-là vont plutôt bien, à l’image de France Inter, première radio du pays à un niveau d’audience jamais atteint, ou de Radio France, en tête et de loin sur les podcasts. C’est, en gros, le propos de Patrick Cohen mercredi dans C à vous, qu’il avait développé le matin même sur France Inter où il chronique.

      Mais c’est vrai que tant qu’à avoir un #emploi_fictif de ministre de la Culture en attendant les municipales à Paris, autant que ça serve. Que ça serve à atomiser le service public qui fait des méchantes enquêtes et ne fait rien qu’à dire du mal, tout en faisant plaisir à ses amis des médias Bolloré. À Complément d’enquête qui a révélé récemment que Rachida Dati, alors députée européenne, a touché 299 000 euros de GDF-Suez, elle n’a pas répondu, alors Anne-Élisabeth Lemoine y va, et Patrick Cohen suit. Normal. Et c’était parti pour cinq minutes de cassage de gueule du journaliste par la ministre. Elle brandit une enquête de Mediapart témoignant d’« une gestion humaine agressive » pratiquée par Cohen, du temps où il dirigeait la matinale de France Inter, entre 2010 et 2017 : « Monsieur Cohen, avez-vous harcelé vos collaborateurs ? Est-ce que c’est vrai, monsieur Cohen ? », « Vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit. Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart. Je peux saisir le tribunal. » L’animatrice de C à vous Anne-Élisabeth Lemoine se prend une balle perdue, collée au même mur par Rachida Dati : « De la même manière, on a dit qu’à C à vous, l’ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée. » Les cinq minutes se sont terminées par ces mots de Patrick Cohen : « Ce n’est pas très reluisant ce que vous faites, madame Dati, c’est déshonorant. » Après l’échauffourée, la présidence de France Télévisions y est allée de son communiqué de « soutien aux équipes de C à vous », suivie de celle de Radio France dénonçant « des attaques personnelles », mais sans jamais, ni l’une, ni l’autre, mentionner le nom de Rachida Dati.

      « Déshonorant », voilà qui est poliment dit, il est sympa avec Rachida Dati en fait, Patrick Cohen. On pourrait préférer inédit, violent, scandaleux, dégueulasse, liberticide, rachidadatiesque. On se contentera d’un sobre : contre-productif. Parce que si voulez notre avis (et même si vous ne le voulez pas, vous allez l’avoir), à quelques jour de l’examen de la loi qui commence le 30 juin, aller prouver par l’exemple que, oui, cette réforme est une mise sous tutelle et que, oui, elle fout en l’air l’indépendance du service public, et ce, sur les antennes mêmes qu’on prétend protéger, c’est pas malin-malin : c’est même complètement con, Madame la ministre.

      #balles_perdues

    • 4.90€/mois pour les trimards comme moi. C’est le seul abonnement que j’ai en ligne en dehors des dons ponctuel à Basta, Splann, OrientXXI... et CQFD papier mais pour le journal marseillais je lui ai promis ma fidélité tant qu’il pourra mettre sous presse.

  • Le Conseil d’État enterre de manière illégitime le débat sur la loi sur la #Censure d’internet
    https://www.laquadrature.net/2025/06/18/le-conseil-detat-enterre-de-maniere-illegitime-le-debat-sur-la-loi-sur

    En novembre 2023, La Quadrature du Net, Access Now, ARTICLE 19, European Center for Not-for-Profit Law (ECNL), European Digital Rights (EDRi) et Wikimedia France lançaient une action en justice contre le décret français d’application du…

  • Génocide de civils à Gaza, faire famine et cibler le point de l’aide…
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4766

    La guerre israélienne contre les Palestiniens, où qu’ils peuvent être à Gaza ou ailleurs, sera peut-être oubliée dès lors que le conflit lancé par Netanyahu en Iran, va être plus long, plus alambiqué et plus équipé d’armements. Il ne fera pas taire la mission d’extermination qui puise de la tragédie de la famine à Gaza, la manière stratégique que les soutiens d’Israël en Europe et en Amérique favorisent et masquent à la fois. Grands événements : Gigantisme de l’inattendu.

    / #Palestine, Netanyahou, Israël , #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #UE_-_Union_Européenne, #edito, Journalisme, presse, (...)

    #Grands_événements_:Gigantisme_de_l’inattendu. #Netanyahou,_Israël #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Journalisme,_presse,_médias

  • Censure validée : la justice autorise le tri idéologique des livres
    https://actualitte.com/article/124117/international/censure-validee-la-justice-autorise-le-tri-ideologique-des-livres
    https://actualitte.com/uploads/images/censure-validee-la-justice-autorise-le-tri-ideologique-des-livres-6839d5

    Le 23 mai 2025, la cour a publié sa décision principale dans un document de 60 pages, signé par la majorité des juges. Dix juges ont estimé que « les plaignants ne peuvent pas invoquer un droit à recevoir des informations pour contester le retrait de livres par une bibliothèque ». Une interprétation qui entre en conflit direct avec une décision clé de la Cour suprême des États-Unis : Board of Education v. Pico (1982). Elle avait établi qu’un conseil scolaire ne pouvait pas retirer des livres d’une bibliothèque publique simplement parce qu’il désapprouvait les idées qu’ils contenaient.

    Si la majorité des juristes concède que « la jurisprudence de la Cour suprême protège parfois le droit de recevoir le discours d’autrui », elle reproche aux plaignants de vouloir « transformer cette jurisprudence en un nouveau droit à recevoir des informations de l’État sous forme de livres financés par les contribuables dans les bibliothèques ».

    Sept juges de la majorité considèrent, plus précisément, que « les décisions de sélection de livres par une bibliothèque relèvent du discours gouvernemental et ne peuvent donc faire l’objet d’une contestation fondée sur la liberté d’expression ». Les bibliothèques, soutiennent-ils, « organisent leurs collections à des fins expressives » - autrement dit, elles construisent leurs fonds pour refléter une vision, transmettre un message ou suivre une ligne éditoriale. Selon cette logique, leurs choix de sélection relèveraient donc d’un discours émanant de l’État.

    À LIRE - Aux États-Unis, la censure des livres serait surtout politique

    La cour s’oppose même ici sa propre décision de 1995 dans l’affaire Campbell v. St. Tammany Parish School Board, où un conseil scolaire de Louisiane avait retiré un ouvrage sur le vaudou. À l’époque, la cour avait estimé que ce retrait violait le droit des élèves à recevoir des informations. Dans sa nouvelle décision, elle juge que Campbell reposait sur « une mauvaise lecture de la jurisprudence » et qu’il était « mal fondé » depuis l’origine.

    #Bibliothèque #Censure #Etats-Unis

  • Rage against the racism. Prendre le temps de penser, s’armer avec les sciences sociales

    « It’s raining haine miskina » - Les moules s’en frittent

    Dans le contexte actuel d’attaques contre les personnels de l’université sur les questions de #discrimination ainsi que contre les militantes et militants qui luttent sur ces questions, nous souhaitons donner des éléments de compréhension de ce qui se joue dans notre université suite à la #censure par le président de l’UGA d’œuvres d’art sur notre campus.

    –-
    Signer la pétition intersyndicale : pour le rétablissement de l’intégrité de l’œuvre artistique réalisée par les étudiants et personnels de l’UGA pendant le « #Mois_de_l’égalité », exposée dans la galerie des amphithéâtres du bâtiment Pierre Mendès France :
    https://mobilisation-uga.ouvaton.org/2025/05/21/petition-pour-defendre-la-liberte-dexpression-a-luga
    –—

    Très récemment, l’#UNI, soutenue par des médias d’extrême droite (CNews) et de droite réactionnaire (Le Figaro), s’est offusqué de l’affichage (sous forme de stickers) de messages construits et produits lors d’activités organisées pour le mois de l’Égalité. L’UNI a aussi annoncé avoir porté #plainte contre l’Université. Le président a décidé suite à cela de faire retirer certains de ces stickers qui selon lui « sont incompatibles avec les #valeurs et les #principes républicains que l’université incarne ».


    Le communiqué du président, puis son message à tous les personnels, relayé à sa demande expresse dans certaines structures (notamment plusieurs laboratoires), soulève plusieurs questions de fond, notamment quant aux « valeurs » et aux « principes » mentionnés.

    Quelles sont ces « valeurs » et « principes » qui sont mentionnés, mais jamais définis explicitement par le président ?

    Qui décide, et comment, quelles sont ces « valeurs » ? Est-on sûr·es qu’elles soient largement partagées dans notre communauté universitaire ?

    Comment ces valeurs sont-elles censées être mises en œuvres, sans réponse à ces premières questions ?

    Les décisions prises, de communications, et de censures de certains messages, ont été prises sans consulter aucune instance représentative. Au vu du contenu des écrits du président, on peut aussi légitimement se demander si les personnels et services compétent·es ou expert·es de ces questions ont bien été impliqué·es ou au moins consulté·es pour ces décisions et communications.

    Dès les premiers articles parus dans les médias, et en prévention d’éventuelles réactions irréversibles, la CGT a pris contact avec le président avant que les messages ne soient enlevés, et s’est rendue disponible pour échanger avec lui sur ces questions que l’on sait sensibles. Cet échange n’a finalement pas pu avoir lieu. Les méthodes de communication du président, qui choisit lui-même, plutôt que le dialogue apaisé, de diffuser au maximum sa propre analyse, nous contraint à des modes d’échanges publics que nous regrettons, mais qui nous paraissent nécessaires pour rétablir un peu d’équilibre et de pluralisme dans l’analyse de la situation.

    Voici donc quelques clés pour vous faire une idée par vous même, loin des discours réducteurs et simplistes.

    Prenons par exemple l’accusation de « #racisme_anti-blanc », lancée sur CNews en particulier.

    Le #racisme kesako ?
    À part pour les personnes qui militent ou qui se forment sur ces questions-là, la question peut sembler absurde. Voyons, nous savons toutes et tous ce que c’est que le racisme ! Sauf que c’est un peu plus compliqué que ce qu’on peut penser au premier abord.

    Si on pense que le racisme c’est insulter une personne pour ce qu’elle est, alors oui tout le monde peut en être victime. Cela semble simple… sauf que. Nous y reviendrons plus bas.


    En revanche, si on considère le racisme par ses conséquences sociales ou par le biais de la statistique, alors tout d’un coup les choses changent. En effet, statistiquement, en France, les personnes qui sont discriminées dans l’accès au logement, l’accès au travail, l’accès aux stages, le droit à la santé, ou les personnes victimes d’agressions racistes ou des violences policières, ce sont les personnes identifiées comme noires, arabes, musulmanes, juives, roms ou asiatiques [1]. Pas les personnes perçues comme blanches.

    Cela ne veut pas dire que ces dernières ne vivent pas des situations sociales difficiles mais être non-blanc·he implique un risque largement accru de vivre des #discriminations et des #violences_sociales.

    Revenons sur la question des insultes et du fameux « racisme anti-blanc » si cher à l’extrême-droite.

    Statistiquement, ce racisme en direction des blancs est inexistant. Par exemple, il est socialement toujours avantageux d’être identifié comme blanc pour trouver un logement ou un emploi.

    Quelques repères pour comprendre certains concepts
    Personne racisée : il s’agit non pas de dire que ces personnes sont d’une race différente mais bien de dire qu’elle subissent une assignation à l’appartenance à un groupe supposé (« les noirs », « les arabes » par exemple) et aux #représentations_racistes qui y sont attachées.

    Blanc : utiliser les termes « noir » ou « asiatique », etc, qui renvoie à une caractéristique biologique floue (couleur de peau, forme du visage, …), ou à une origine supposée, peut sembler étrange pour des militants de l’#anti-racisme. Sauf que cela recouvre des réalités sociales de discrimination et de violence. L’utilisation du terme « blanc » est une façon de renvoyer les personnes non racisé·es à leurs caractéristiques pseudo-biologiques, comme pour les personnes racisées. Sauf que dans ce cas, cela ne recouvre pas des réalités de #discriminations.

    #Privilège_blanc : les avantages qu’ont les blancs dans les différentes sphères (accès au logement, à l’emploi etc) en comparaison des personnes non blanches, sans qu’ils ou elles s’en rendent compte. On peut de la même façon parler de #privilège_masculin pour parler de la question féministe, de #privilège_bourgeois pour parler de déterminisme social, de #privilège_valide pour parler du handicap, de privilège lié à l’âge, etc.

    #Intersectionnalité : l’idée ici est de dire que ce que subit une personne discriminée par plusieurs critères n’est pas la simple addition de chacun des effets associés. Par exemple, ce que subit comme violence sociale une femme noire n’est pas la simple addition des violences racistes et des violences sexistes. Le monde n’est pas linéaire, les représentations complexes.

    #Racisme_structurel : on utilise cette expression quand un effet raciste est fortement ancré dans la société. Il n’est pas forcément la conséquence d’une intention directe mais peut aussi l’être d’une façon d’organiser la société, un procédé administratif, etc. et de représentations racistes établies. On peut aussi parler de sexisme structurel, de validisme structurel, etc.

    #Woke : c’est aussi l’occasion de rappeler ici que le terme woke est utilisé depuis longtemps aux États-Unis, qu’il désigne simplement pour les personnes victimes de racisme le fait de rester éveillées sur ces questions et de ne rien laisser passer. Ce n’est en rien une théorie, juste un slogan pour la mobilisation et la vigilance.

    Murs blancs, peuple muet

    Revenons sur les #stickers, créés dans le cadre d’un #atelier organisé à l’occasion du mois de l’égalité, stickers qui ont été tant décriés par l’UNI et les médias de droite réactionnaire et d’extrême droite. Les réactions de ces médias servent le programme politique de l’#extrême_droite qui se présente aujourd’hui comme anti-raciste et premier rempart contre l’antisémitisme, alors que les liens des partis concernés ou des propriétaires de ces grands médias avec les mouvements néonazis ou ouvertement racistes, homophobes et sexistes sont parfaitement établis.

    Mais il n’est pas inutile, pour les personnes non spécialistes et honnêtes intellectuellement, de donner quelques clés de lecture de certains des stickers incriminé.

    Parmi les 32 messages initiaux, collés lors de l’atelier, et qui sont restés un mois et demi sur les vitres, seuls 16 restent intacts à l’heure actuelle. Les 16 autres ont donc été soit effacés à la demande du président, soit vandalisés. Le président n’ayant pas précisé quels messages étaient « incompatibles avec les valeurs », difficile de connaître le responsable réel de l’effacement de chaque message ; reste que nous faisons le lien entre la #censure_institutionnelle largement revendiquée, qui ouvre la porte au #vandalisme des messages restants.

    Voici les phrases qui ont été retirées :

    – « La Terre est monochrome comme un arc-en-ciel, le racisme est juste blanc »
    – « Le monde a mal, normal, il est dirigé par des blancs et des mâles. »
    – « Le bruit et l’odeur de la lacrymo et de la peur, dans les quartiers où les fachos sont passés. »
    – « Halal z’enfants de la patrie »
    – « J’aimerais grand remplacer le gouvernement français »
    – « Il était une fois des corps de mille couleurs illuminant le ciel d’un nuage iridescent les cœurs » (waaaa <3)
    – « Les fascistes c’est comme les enfants, c’est mieux chez les autres »
    – « Toutes les soirées en amphi mais pas de diplôme à la sortie. Qui suis-je ? » (à l’envers, en-dessous : « Le personnel de ménage »)
    – « Ce n’est pas du racisme, c’est une question de culture mais ce sont eux qui font votre couture »
    – « La pookie dans le faf »
    – « Aux échecs comme dans la vie, les blancs ont un coup d’avance »
    – « Racines emmêlées qui renvoient à une même forêt »
    – « Le bruit hait l’odeur »
    – « C’est le travail d’arabe qui a construit Versailles »
    – « L’amour est enfant de Bohème mais on les a mis dans des HLM »

    Sur ces 15 messages seuls 3 parlent explicitement des « blancs » ; les actions de censure ou de vandalisme visaient donc plus largement certains messages du fait de leur simple caractère politique.

    Ces messages nous inspirent ces quelques explications ou interprétations possibles, forcément partielles et partiales, comme le sera toute interprétation de messages à portée artistique.

    La notion de « #hiérarchie_des_races » a été inventée en Europe au moment où celle-ci a commencé à conquérir le monde. Nos plus grands penseurs de la Renaissance et des Lumières, que nous adorons citer, nos penseurs et scientifiques des 18ème, 19ème et 20ème siècles ont produit des textes d’un racisme incroyable, justifiant la domination coloniale et esclavagiste ainsi que l’antisémitisme par des #théories_racistes. C’est une production de notre civilisation européenne et il faut bien le reconnaître. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de violence ou d’#esclavage avant. Mais la théorisation de la #hiérarchisation_des_races comme justification à ces violences, c’est chez nous, européens. Cela appartient à notre civilisation. Et cela a permis de justifier les pires horreurs, de l’extermination quasi complète des peuples autochtones d’Amérique, l’esclavage des peuples noirs d’Afrique pour remplacer cette population, les massacres de la colonisation comme à Madagascar, en Algérie, en Indochine comme dans toutes les colonies qu’elles soient françaises ou pas, et bien évidemment la solution finale nazie contre les juifs et les roms. En ce sens, le racisme est blanc.

    Le racisme au sens de domination sociale est produit et maintenu par les dominants, les décideurs. Or dans nos sociétés européennes, très majoritairement, les dominants sont blancs. En ce sens, le racisme est (majoritairement) blanc.

    Même lecture sociale : en France comme dans de nombreux pays qui dominent économiquement, ceux qui dirigent font partie des catégories privilégiées : des blancs, des #hommes, CSP+ qui n’ont aucun intérêt objectif à voir les choses s’améliorer pour les autres. Et la lutte pour l’égalité passe bien évidemment par la question démocratique, la question de la légitimité de nos représentants (voir leurs catégories socio-professionnelles, leur genre, leur couleur, leur age, ...) ainsi que des ministres qui sont par exemple très nombreux à être millionnaires.

    Il s’agit de dénoncer le racisme comme phénomène social et structurel. Le privilège blanc.

    Pour en revenir au contexte


    Le racisme est bien du côté de l’UNI dont plusieurs de ses membres ont soutenu des candidats aux élections objectivement racistes et parfois multi-condamnés pour cela, ou qui sont aussi membres de partis d’extrême droite.

    Le racisme est dans le camp du RN et de Reconquête qui utilisent des signes distinctifs de ralliement appelés #dog_whistles (https://blogs.mediapart.fr/ilkor/blog/211222/les-dog-whistles-des-extremes-droites-liste-non-exhaustive) pour continuer à communiquer et militer avec les pires militants néonazis et racistes.

    Le racisme est du côté du #ministre_de_l’Intérieur qui désigne systématiquement les musulmans comme la source de tous les maux.

    Il est du côté du président de la République qui laisse depuis des mois les Palestiniens se faire massacrer sans réagir sérieusement, et laisse depuis des années les migrants crever en Méditerranée et dans l’Atlantique en laissant les ONG agir dans des conditions déplorables.

    Dans notre Université, le choix du Président de qualifier de non conforme à nos valeurs les stickers cités plus haut, les retirer, sans en faire l’analyse, sans discuter avec le groupe qui les a créés, est un cadeau fait à l’UNI et à l’extrême droite, ainsi qu’aux médias tenus par celle-ci. C’est un manque de respect et de solidarité avec les personnels et les étudiant.es qui ont passé du temps à travailler pour produire ces œuvres, et à qui nous apportons tout notre soutien. C’est une porte ouverte aux prochaines attaques racistes et réactionnaires qui ne manqueront pas de venir.

    –---

    [1] Pour creuser la question, de nombreux travaux et études sont disponibles : voir par exemple le dossier « Racisme et discrimination » de l’Ined (https://www.ined.fr/fr/ressources-methodes/etat-de-la-recherche/racisme-et-discrimination), les rapports de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) (https://www.cncdh.fr/actualite/cncdh-publie-le-rapport-2023-lutte-contre-racisme-antisemitisme-xenophobie), le guide de ressources UGA « Lutter contre le racisme et l’antisémitisme » (https://www.univ-grenoble-alpes.fr/lutte-contre-le-racisme-et-l-antisemitisme/guide-de-ressources-de-lutte-contre-le-racisme-et-l-antisemitism), l’enquête « ACADISCRI : Inégalités de traitement, conditions d’étude et de travail dans l’enseignement supérieur et la recherche (https://acadiscri.hypotheses.org).

    https://cgt.fercsup.net/syndicats/auvergne-rhone-alpes/universite-de-grenoble/uga/article/rage-against-the-racism-prendre-le-temps-de-penser-s-armer-avec-les-sci

    #UGA #Université_grenoble_alpes #petite_poissonne #tags #graffitis #art #oeuvres_d'art #ESR #universités #France

    ping @karine4

  • EU-Wahrheitsregime
    https://www.jungewelt.de/artikel/500503.eu-wahrheitsregime.html

    Als Aktivisten der Palästina-Solidarität am 23. Mai 2024 ein Institut der Humboldt-Universität in Berlin besetzten, berichtete Red exklusiv aus den Räumen Fotostand/IMAGO

    Le délit de journalisme est sanctionné par l’UE . Dans le texte qui justifie la.sanction l’institution politique copie les accusatioms du journal réactionnaire Tagesspiegel et du Taz. Nous sommes témoins d’une politique de Burgfrieden comme en 1914.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Burgfrieden
    On sanctionne chaque voix dissedente qui ose relater les fait qui contredisent le discours officiel.

    22.5.2025 von Nick Brauns - Das am Dienstag veröffentlichte 17. Sanktionspaket des Rates der Europäischen Union gegen Russland, das Reisebeschränkungen, das Einfrieren von Vermögenswerten sowie das Verbot der Bereitstellung von Geldern oder anderen wirtschaftlichen Ressourcen beinhaltet, richtet sich auch gegen Medienschaffende aus Deutschland.

    Betroffen ist neben den in Russland tätigen Journalisten Alina Lipp und Thomas Röper der Gründer des linken Projekts Red Media, Hüseyin Doğru. Dessen ebenfalls auf der Sanktionsliste genannte Betreiberfirma AFA Medya befindet sich inzwischen in Liquidation. Die Schließung ist laut Red durch eine Kampagne deutscher staatlicher Stellen im Verbund mit Zeitungen wie dem Tagesspiegel und der Taz als Stichwortgebern erzwungen worden.

    Tatsächlich lesen sich die Vorwürfe auf der Sanktionsliste wie aus diesen Zeitungen abgeschrieben. So wird gegen Red nicht etwa eine Rechtfertigung des von Doğru explizit als imperialistisch kritisierten russischen Krieges gegen die Ukraine angeführt, sondern das Eintreten für die Rechte der Palästinenser.

    Red unterhalte Verbindungen zu russischen staatlichen Propagandaeinrichtungen, gibt die Sanktionsliste eine vom Tagesspiegel aufgestellte und von dort zuerst vom früheren US-Außenminister Antony Blinken übernommene Behauptung wieder. Die Medienplattform werde genutzt, »um systematisch Falschinformationen zu politisch kontroversen Themen zu verbreiten, mit der Absicht, ethnische, politische und religiöse Unstimmigkeiten unter seiner überwiegend deutschen Zielgruppe zu schüren, unter anderem durch die Verbreitung der Narrative radikaler islamistischer Terrororganisationen wie der Hamas«. Als »Beleg« angeführt wird die Exklusivberichterstattung der vorwiegend auf Englisch schreibenden und auf ein internationales Publikum zielenden Red-Journalisten aus dem Inneren eines von Palästina-Aktivisten besetzten Instituts der Berliner Humboldt-Universität. Durch »die indirekte Unterstützung und Erleichterung gewalttätiger Demonstrationen und durch Informationsmanipulation« unterstützten Doğru und AFA Medya Maßnahmen der russischen Regierung zur Untergrabung von Stabilität und Sicherheit der EU und ihrer Mitgliedstaaten, so das Fazit auf der Liste.

    Die so begründete Sanktionierung ist nicht nur ein Angriff auf ein linkes Medienportal und dessen Gründer, der per bürokratischem Akt ohne Gerichtsurteil seiner bürgerlichen Existenzgrundlagen beraubt wird. Es handelt sich um einen gefährlichen Präzedenzfall, um im Namen des Kampfes gegen »Desinformation« kritischem Journalismus, der die offiziellen Narrative der EU infrage stellt, den Boden zu entziehen. Willfährige Helfer findet das EU-Wahrheitsregime in Deutschland in einem Kartell liberaler und konservativer-bürgerlicher Medien, Journalisten und staatlich subventionierter »Faktenchecker«, das sich gegen abweichende Meinungen in Stellung gebracht hat. Wehret den Anfängen!

    #Europe #sionisme #censure #médias

  • Linkes Medienprojekt Red Media verkündet seine Schließung
    https://www.jungewelt.de/artikel/500219.linkes-medienprojekt-red-media-verk%C3%BCndet-seine-schlie%C3%9Fung

    Le lobby sioniste provoque la fermeture de l’agence Red Media.

    17.5.2025 - Das linke Medienprojekt Red Media hat am Freitag seine Schließung bekanntgegeben und dazu eine ausführliche Erklärung veröffentlicht, die jW hier in Auszügen dokumentiert:

    Seit Monaten läuft eine koordinierte Kampagne gegen Red Media – angeführt von einem fragwürdigen Bündnis aus deutschen Medienhäusern, Journalist:innen, Gewerkschaftsfunktionär:innen und NGOs, von denen einige direkt vom deutschen oder israelischen Staat gegründet oder finanziert werden. (…)

    In den vergangenen Wochen wurde Red Media unter anderem Folgendes vorgeworfen:

    Wir hätten propalästinensische Proteste in Deutschland angestiftet.

    Wir hätten die Besetzung der Humboldt-Universität in Berlin durch palästinensische Aktivist:innen »koordiniert«.

    Wir würden »Terroristen eine Plattform bieten« – gemeint sind unsere Interviews mit relevanten politischen Akteuren im Nahen Osten.

    Wir seien eine Fortsetzung des Medienprojekts Redfish.

    Wir hätten angeblich eine Kampagne gegen einen Journalisten gestartet – einzig durch die sachliche Auflistung seines beruflichen Hintergrunds.

    Diese Vorwürfe sind nicht nur konstruiert – sie sind Teil einer breiter angelegten Strategie: Kritische, dissidente Medien wie Red Media sollen diffamiert, kriminalisiert und letztlich zerschlagen werden. Unsere journalistische Arbeit wird systematisch verzerrt, unsere Positionen bewusst falsch dargestellt.

    Was wir erleben, ist kein öffentlicher Diskurs, sondern orchestrierte Repression – legitimiert durch einen medial erzeugten Mythos der Bedrohung. Es ist ein Angriff auf unabhängigen Journalismus – und auf jede Stimme, die sich dem offiziellen Narrativ widersetzt. (…)

    Angesichts zunehmender Repressionen und direkter Bedrohungen für die Sicherheit unseres Teams – einschließlich Lebensgefahr – kann Red Media, ein Projekt der in Istanbul ansässigen AFA Medya A.Ş., nicht länger operieren.

    Die Sicherheit unserer Mitwirkenden, Unterstützer:innen und Follower kann nicht mehr gewährleistet werden. Dies ist keine freiwillige Entscheidung. Es ist das Ergebnis einer koordinierten Zerschlagung – angeführt von der deutschen Bundesregierung, unterstützt von der EU und ausgeführt von deutschen Medienhäusern, Gewerkschaften und Stiftungen. Diese Kampagne ist repressiv, rechtswidrig – und gefährlich.

    Wie wir wiederholt gewarnt haben: Heute sind wir das Ziel. Morgen seid ihr es. Was wir derzeit erleben, ist die weltweite Normalisierung von Repression – bei der das Sprechen über einen Genozid kriminalisiert wird.

    Red Media war nie die eigentliche Bedrohung. Bedrohlich war unsere Reichweite. In den ersten neun Monaten des Jahres 2024 verzeichneten wir über 483 Millionen Aufrufe. Was sie fürchten, ist eine wachsende, widerständige Stimme gegen Rassismus, Faschismus, Apartheid, Genozid und Imperialismus.

    Wir sind stolz auf das, was wir aufgebaut haben – und stolz darauf, für das Aussprechen der Wahrheit zum Schweigen gebracht zu werden. Wir haben nicht weggesehen, als ein Genozid live übertragen wurde. Wir sind standhaft geblieben. Aber wir waren nie allein. All das war nur durch euch möglich – durch jene, die trotz staatlicher Gewalt und Repression täglich auf die Straße gehen, ihre Stimme erheben und den höchsten Preis zahlen. (…)

    Angriffe auf Palästina-Bewegung: »Wir stehen hinter unserer Kritik«
    https://www.jungewelt.de/artikel/500183.angriffe-auf-pal%C3%A4stina-bewegung-wir-stehen-hinter-unserer-krit

    Barrikadenbau: Vor den Eingangstüren im besetzten Emil-Fischer-Saal der Humboldt-Universität haben Aktivisten Sitzbänke aufgestapelt (Berlin, 22.4.2025) Future Image/IMAGO

    17.5.2025 von Marc Bebenroth - Das linke Projekt Red Media sieht sich seit Monaten einer Kampagne ausgesetzt. Wer hat es auf Sie abgesehen?

    Federführend sind Leitmedien wie zum Beispiel Tagesspiegel oder Taz. Unser Büro ist in Istanbul, und wir berichten aufgrund des Netzwerks, das wir haben, von überall auf der Welt. Aber denen geht es hauptsächlich um unsere Palästina-Berichterstattung. Das andere ist unser Ansatz, aus einer offen sozialistischen, humanistischen und antifaschistischen Perspektive heraus zu berichten.

    Wie finanziert sich Ihr Projekt?

    Zu Beginn hatte ich investiert, und es gab größere Spenden. Dann kam ein Teil durch Werbeeinnahmen auf Plattformen wie Youtube oder Instagram rein. Damit war Schluss, als wir dort gesperrt worden sind. Heute finanzieren wir uns vor allem durch freiwillige Publikumsbeiträge.

    Was ist gegen Sie und Red Media vorgebracht worden?

    Wiederholt wurde behauptet, Red Media sei ein russisches Propagandaoutlet, weil ich früher bei »Redfish« tätig war, ein von der russischen Nachrichtenagentur Ruptly finanziertes Medienunternehmen. Außerdem wurden wir vermutlich von Taz beziehungsweise deren Autor Nicholas Potter angezeigt wegen mutmaßlicher Diffamierung, nachdem wir in sozialen Netzwerken den beruflichen Werdegang Potters veröffentlicht hatten.

    Warum haben Sie den verbreitet?

    Weil er einige Zeit davor, während ein Genozid gegen die Palästinenser stattfindet, bei der Jerusalem Post ein Praktikum angefangen hat – ein Sprachrohr des israelischen Staates. Die Informationen stammen von Potters Website oder von Stellen, für die er arbeitet oder gearbeitet hat, und enthalten keine falschen Fakten – anders als uns vorgeworfen wird. Wir stehen hinter der Kritik an Potters Arbeit und der anderer Medienvertreter, die Israels Massenmord in Palästina legitimiert. Entgegen den Behauptungen ist diese Kritik keine koordinierte Kampagne unsererseits. Da wir zu gut wissen, was so etwas bedeutet, distanzieren wir uns von Drohungen, Beleidigungen oder Diffamierungen gegen Journalisten.

    Aktuell wird uns übrigens unterstellt, die palästinasolidarische Raumbesetzung an der Berliner Humboldt-Uni im April womöglich mitorganisiert zu haben. Als »Beweis« dafür wird vom Tagesspiegel angeführt, dass wir zu den wenigen Outlets zählen, die aus dem Hörsaal oder dem besetzten Gebäude berichten konnten.

    War es unmöglich für andere, zu berichten?

    Ja und nein: Wir und ein paar andere Journalisten hatten vorab einen Tip bekommen. Die Aktivisten hatten offenbar Vertrauen in uns. Was wir nicht wussten: Nach einer bestimmten Zeit wurden die Eingänge geschlossen, damit die Polizei nicht so leicht rein kann.

    Haben Sie rechtliche Schritte eingeleitet?

    Unser Anwalt hat Akteneinsicht eingefordert. Auf die warten wir, um gegebenenfalls rechtliche Schritte einleiten zu können – gegen Gewerkschaftsvertreter, Zeitungen sowie »Reporter ohne Grenzen«, die uns unterstellen, wir seien prorussisch oder gar vom Kreml gesteuert. Bis heute haben die Gerichte aber weder in unseren Eilverfahren noch zu Unterlassungsklagen entschieden.

    Sind Sie mit den Medien ins Gespräch gekommen?

    Wir haben »Reporter ohne Grenzen« schriftlich angefragt, auf welchen Beweisen ihre Darstellung basiert, wonach wir hinter einer Drohkampagne gegen Nicholas Potter stecken, und wie sie darauf kommen, dass wir russisch seien. Uns wurde bis heute nicht geantwortet.

    Wie deuten Sie das alles?

    Es geht um eine Strategie der deutschen Medien, aber auch der Politik, kritische Stimmen zum Schweigen zu bringen. Behauptungen werden aufgestellt und in der eigenen Blase wiederholt. So hat der Tagesspiegel über unseren Post zu Potters Werdegang berichtet, und kaum einen Tag später schaltete sich Verdi-Sekretär Jörg Reichel ein. Er sprach von einer Kampagne gegen den Taz-Autor. Dies wurde so oft wiederholt, bis quasi feststand: »Red Media steckt dahinter.« Dasselbe mit dem Russland-Label: Der Tagesspiegel behauptete das, und der damalige US-Außenminister Tony Blinken sagte, wir seien »laut Tagesspiegel-Recherchen« ein russisches Medium. Daraufhin bediente sich das Blatt der Aussage als Beleg für die eigene Behauptung.

    #Allemagne #sionisme #censure

  • Medienkolumne : Grußwort zum Ende der https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/tv-medien/grusswort-zum-ende-der-meinungsfreiheit-li.2326058Meinungsfreiheit

    Lorsqu’on constate un déclin de la liberté d’expression en Allemagne ce n’est pas une opinion mais une conclusion des faits et développements. Cet article cite des exemples et fournit des source.

    19.5.2025 21 von Ole Skambraks - Jeder dritte Deutsche hat schon mal die eigene Meinung nicht gesagt, aus Angst vor den Folgen. Das gilt auch für Redakteure im öffentlich-rechtlichen Rundfunk.

    Im Mai wird in Deutschland die Meinungsfreiheit mit einer besonderen Woche zelebriert. Rund um den Tag der Pressefreiheit und dem Gedenken an die NS-Bücherverbrennungen feiern der Börsenverein des Deutschen Buchhandels und die Stiftung Freedom of Expression die Freiheit des Wortes bundesweit.

    Haben Sie etwas bemerkt?

    Je ferner die Praxis, desto größer der moralische Anspruch.

    76 Prozent der Befragten einer aktuellen Insa-Umfrage sind überzeugt, dass „manche Personen“ in Deutschland ihre politische Meinung nicht sagen, weil sie Angst vor den Konsequenzen haben.

    Jeder Dritte hat selbst schon einmal die eigene Meinung nicht gesagt, aus Angst vor den Folgen. In einer Allensbach-Studie vom letzten Jahr sind es sogar 41 Prozent, die angeben, sie seien eher vorsichtig, die eigene Meinung mitzuteilen.

    Die Grenzen des Sagbaren sind heutzutage fein säuberlich abgesteckt. Bibliotheken versehen unliebsame Bücher neuerdings mit einem Warnhinweis: „Dies ist ein Werk mit umstrittenem Inhalt. Der Inhalt dieses Werks ist unter Umständen nicht mit den Grundsätzen einer demokratischen Gesellschaft vereinbar. Dieses Exemplar wird aufgrund der Zensur-, Meinungs- und Informationsfreiheit zur Verfügung gestellt.“
    Staatlich gefördertes Denunziantentum

    Ist doch alles in Ordnung, argumentieren die Fans der Cancel Culture, ähnlich wie Dunja Hayali: „Man kann in Deutschland eigentlich alles sagen. Man muss dann halt manchmal mit Konsequenzen rechnen.“ (ZDF Morgenmagazin, 29.01.2021)

    Nein, hält Journalist und Blogger Norbert Häring entgegen, der die Praxis deutscher Bibliothekare publik gemacht hat. Wir seien nur noch ein paar Schritte entfernt von der Liste verbotener Werke der Katholischen Kirche oder den verfemten Büchern der Klassenfeinde in der DDR.

    Wer unsere Regierenden als Schwachköpfe bezeichnet, kann in Konsequenz mit einer Hausdurchsuchung rechnen. Ein Faeser-Meme bringt sieben Monate Haft auf Bewährung inklusive Anordnung einer schriftlichen Entschuldigung bei der Ministerin.

    Beim „Antifeminismus“-Meldeportal der Amadeu-Antonio-Stiftung, beim „Berliner Register“ oder bei „MIRa.NRW“ können Sie Vorfälle unterhalb der Strafbarkeitsgrenze melden: zum Beispiel, dass Ihr Nachbar queerfeindlich ist, wo Sie einen israelkritischen, antisemitischen Aufkleber entdeckt haben oder wer verschwörungsideologisches Gedankengut verbreitet. Das Ganze soll anonymisiert dabei helfen, „Dunkelfelder auszuleuchten“, so NRW-Integrationsministerin Josefine Paul (Grünen).
    Man kann das alles gutheißen im Sinne eines achtsameren Miteinanders. Doch ist auch hier der Schritt zum staatlich geförderten Denunziantentum klein.

    So schreibt der damalige Präsident des Bundesamts für Verfassungsschutz, Thomas Haldenwang, 2024 in einem Gastbeitrag für die FAZ: „Auch die Meinungsfreiheit hat Grenzen (…) auch unterhalb der strafrechtlichen Grenzen und unbeschadet ihrer Legalität können Meinungsäußerungen verfassungsschutzrechtlich von Belang sein.“

    Die Politik ist dünnhäutig geworden. Sie spürt die Erosion der bestehenden Verhältnisse. Daher wird nun mehr Zensur ausprobiert. Wie bei zahlreichen modernen Phänomenen sind die Vereinigten Staaten von Amerika hierbei die Pioniere. Der Direktor der Foundation For Freedom Online, Mike Benz, beschreibt dies in einem vielsagenden Interview mit dem Podcaster Joe Rogan.

    Demnach sind es US-Sicherheitsbehörden, die seit den 1980er-Jahren Schritt für Schritt einen modernen Zensurapparat aufgebaut haben. Ab 2016, dem Jahr, das die Wahl von Donald Trump, den Brexit und das Erstarken rechtspopulistischer Parteien in Europa sah, wurde dieser Apparat hochgefahren. Ziel laut Benz: die Wahrung des Status quo, nicht der Schutz des demokratischen Prozesses, der den Wählerwillen respektiert. Die Wahl von Trump sei für das Establishment auf demokratischer sowie republikanischer Seite ein No-Go gewesen – ein Fehler, den man ein zweites Mal unbedingt verhindern wollte.

    Der Regulierungsbereich zur Bekämpfung von Desinformation, Hass und Hetze hat in den vergangenen Jahren ein einzigartiges Wachstum erlebt. Mit dem Netzwerkdurchsetzungsgesetz (NetzDG) war Deutschland dabei nach den USA in einer Führungsrolle.

    Abweichende Meinungen zensiert

    Das Unternehmensfeld für digitale Zensur ist kolossal groß. Es umfasst zahlreiche neue Gesetze, Organisationen aus der Zivilgesellschaft (NGOs), private Akteure, Medien und die Wissenschaft. Am Ende dieses Artikels finden Sie eine unvollständige Auflistung.

    Auch die neue Bundesregierung plant, den Kampf gegen das allzu freie Wort in Deutschland weiterzuführen. Eine Medienaufsicht soll „die bewusste Verbreitung falscher Tatsachenbehauptungen“ unterbinden.

    Das Orwell’sche Wahrheitsministerium lässt grüßen. Die Corona-Pandemie hat gezeigt, wie weitreichend Zensurmaßnahmen gehen können. Bis vor kurzem wurde die Laborthese zum Virusursprung noch als Verschwörung abgetan. Mittlerweile ist sie das plausibelste Szenario, bekräftigt von zahlreichen Geheimdiensten. Genauso verhielt es sich mit möglichen Nebenwirkungen der „Corona-Schutzimpfungen“, die Faktenchecker als falsche Tatsachenbehauptung dargestellt haben. Indes sind diese leider zahlreich dokumentiert.

    Millionenfach wurden während der Pandemie kritische Inhalte zu Corona-Themen gelöscht, hat die Journalistin Laurie Clarke im British Medical Journal gezeigt.

    Wie das Corona-Narrativ geformt, geframt und abweichende Meinungen zensiert wurden, ist auch in einer Studie des Springer-Fachmagazins Minerva ersichtlich: „Unsere Ergebnisse weisen auf die zentrale Rolle hin, die Medienorganisationen und insbesondere Technologieunternehmen gespielt haben, beim Versuch, die Debatte über Covid-19-Politik und -Maßnahmen zu unterdrücken.“

    Für den öffentlich-rechtlichen Rundfunk (ÖRR) stellt die Corona-Berichterstattung die größte journalistische Verfehlung seit seiner Gründung dar. Dies dokumentieren unter anderem zahlreiche anonyme Stellungnahmen von Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern auf der Website „Meinungsvielfalt.jetzt“. Ein Statement aus dieser Zeit liest sich so:

    „Tatsachen und Indizien, die den offiziellen Erzählungen widersprechen, werden vielmehr nach dem Motto ‚Das kann doch nicht wahr sein!‛ ausgeblendet. In der Konsequenz habe ich seit vielen Monaten den Eindruck, an einer Dauerwerbe­sendung für die Impfstoffindustrie mitzuwirken, in die sich die Mehrheit meiner Kollegen mit großem persönlichen Eifer einbringt. Diese Kollegen sind – glaube ich – tatsächlich felsenfest davon überzeugt, das Richtige zu tun. Dabei versäumen sie allerdings nach meiner Auffassung ihre journalistischen Aufgaben – Widersprüchen auf den Grund zu gehen und Skandale aufzudecken – und verwechseln scheinbar neutrale Bericht­erstattung mit der Missionierung und Erziehung der Bevölkerung in eine bestimmte Richtung, die sie persön­lich für die einzig Richtige halten.“

    Lust und Zeit, die Fehler von damals aufzuarbeiten, gibt es nicht beim ÖRR. Die Kollegen befinden sich schon in ihren nächsten Missionen.

    Ole Skambraks war insgesamt zwölf Jahre als Redakteur und redaktioneller Mitarbeiter für den MDR, WDR und SWR tätig. In einem Offenen Brief kritisierte er 2021 die Corona-Berichterstattung des öffentlich-rechtlichen Rundfunks. Daraufhin wurde ihm vom SWR fristlos gekündigt. Er ist Mitgründer der Initiative „Meinungsvielfalt.jetzt“ und setzt sich für eine Renaissance des Journalismus ein.

    Redaktionsleiter und Chefredakteure betonen gerne, wie vielseitig und kontrovers Themen und Standpunkte in den Häusern diskutiert würden. Doch eine interne Umfrage des SWR zeigt ein anderes Bild. Programminhalte werden zum Großteil von freien Mitarbeitern ohne festen Vertrag produziert. Jeder dritte Mitarbeiter hat erklärt: „Ich habe meine Meinung innerhalb der Redaktion nicht vertreten, aus Sorge, es könnte sich negativ auf die Vertragsverlängerung auswirken.“

    Gar 62 Prozent erklärten: „Ich habe das Gefühl, innerhalb meiner Redaktion vertreten andere nicht ihre Meinung, aus Sorge, es könne sich negativ auf die Vertragsverlängerung auswirken.“

    Die prekären Zustände von freien, programmgestaltenden Mitarbeitern sind in anderen Sendern ähnlich wie beim SWR. Vielleicht helfen diese Zahlen, das journalistische Trauerspiel, das uns seit einigen Jahren vom ÖRR geboten wird, teilweise zu erklären. Rechtfertigen können sie es nicht. Denn gerade Journalisten sollten sich nicht anbiedern, offizielle Narrative kritisch hinterfragen und sich trauen, gegen den Strom zu schwimmen.

    „Das erste Opfer des Krieges ist die Wahrheit.“ Leider trifft die alte Journalistenweisheit auch auf unsere Zeit zu – im Krieg gegen ein Virus, im Krieg gegen den ewigen Feind Russland und im Kulturkampf für „unsere Demokratie“.
    Meinungsfreiheit – „Grundlage jeder Freiheit“

    Übrigens: Der europäische Digital Services Act (Gesetz über digitale Dienste) beinhaltet auch einen „Krisenreaktionsmechanismus“: Im Falle einer Pandemie oder eines Krieges, kann die EU direkt eingreifen und von den Digitalkonzernen sofortige Maßnahmen verlangen, um Beiträge, die eine schwerwiegende Bedrohung darstellen „zu verhindern, zu beseitigen oder zu begrenzen“ (Artikel 36).

    Das Schwinden der Meinungsfreiheit scheint kein drängendes Thema zu sein. Doch „es hilft der offenen Gesellschaft nicht, wenn man sie abschafft“, erklärt die Schriftstellerin Eva Menasse in einem Gespräch, das die Fliehkräfte aufzeigt, die in diesem Prozess wirken. Meinungsfreiheit ist das Gut, das laut Bundesverfassungsgericht „die Grundlage jeder Freiheit überhaupt“ darstellt.

    Beleben wir es, dann beleben wir die Demokratie.

    Voici un liste de règlements, associations et conventions contenant aux éléments liberticides et de censure.

    Hier, wie versprochen, ein stichpunktartiger, unvollständiger Überblick zum Regulierungsbereich von Informationsvielfalt, Meinungsfreiheit und freier Rede:

    Netzwerkdurchsetzungsgesetz (Deutschland, 2017)
    https://www.bundesjustizamt.de/SharedDocs/Downloads/DE/Hasskriminalitaet/20220721_NetzDG.pdf?__blob=publicationFile&v=2
    Meldestelle für Hassrede Respect! (Deutschland, 2017)
    Verhaltenskodex zur Desinformation (EU, 2018)
    https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/library/2018-code-practice-disinformation
    Agentur „Hate Aid“ (2018)
    https://hateaid.org
    Partnerschaft gegen Desinformation von Facebook & Atlantic Council (2018)
    https://www.atlanticcouncil.org/news/press-releases/atlantic-councils-digital-forensic-research-lab-partners-with-faceb
    Sonderausschuss zur Einflussnahme aus dem Ausland auf alle demokratischen Prozesse in der Europäischen Union (EU, 2020)
    https://www.europarl.europa.eu/committees/de/disinformation-and-conspiracy-theories-v/product-details/20211111CHE09681
    Staatsvertrag zur Modernisierung der Medienordnung in Deutschland (2020)
    https://www.ard-media.de/mediaperspektiven-themenwelten/medienrecht-politik/1-1-2
    Aktionsplan für Demokratie (EU, 2020)
    https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/new-push-european-democracy/protecting-democracy_de
    Novelle NetzDG (Deutschland, 2021)
    https://www.bmjv.de/SharedDocs/Artikel/DE/2020/040120_NetzDG.html
    Ausweitung Straftatbestand § 188 StGB, Ehrschutzdelikte gegen Personen des politischen Lebens (Deutschland, 2021)
    https://dejure.org/gesetze/StGB/188.html
    Programm „Bürgerinnen und Bürger, Gleichstellung, Rechte, Werte“ (EU, 2021)
    https://ec.europa.eu/info/funding-tenders/opportunities/portal/screen/programmes/cerv
    Gesetz über digitale Dienste (EU, 2022)
    https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/europe-fit-digital-age/digital-services-act_de
    Gesetz über digitale Märkte (EU, 2022)
    https://digital-markets-act.ec.europa.eu/index_en?prefLang=de
    Verstärkter Verhaltenskodex zur Desinformation (EU, 2022)
    https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/library/2022-strengthened-code-practice-disinformation
    Neuer Straftatbestand Verhetzende Beleidigung, StGB § 192a (Deutschland, 2022)
    https://dejure.org/gesetze/StGB/192a.html
    Ausweitung von § 130 StGB, Volksverhetzung, um einen neuen Absatz zu Äußerungen bezüglich Konflikte der Gegenwart
    https://www.lto.de/recht/hintergruende/h/volksverhetzung-voelkermord-kriegsverbechen-groeblich-verharmlosen-billigen-leug
    „So Done“ GmbH (2022)
    https://www.sodone.de
    Europäische Beobachtungsstelle für digitale Medien (EU, 2020)
    https://germany.representation.ec.europa.eu/news/gemeinsam-gegen-desinformation-europaische-beobacht
    Paket zur Verteidigung der Demokratie (EU, 2023)
    https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/new-push-european-democracy/protecting-democracy_de
    EU-Instrumentarium zur Bekämpfung ausländischer Informationsmanipulation und Einflussnahme (EU, 2023)
    https://www.disinfo.eu/publications/fimi-towards-a-european-redefinition-of-foreign-interference
    Medienfreiheitsgesetz (EU, 2024)
    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/?uri=CELEX:32024R1083
    Einsatz von Trusted Flagger für die Löschung von „unzulässigen Inhalten“ (Deutschland, 2024)
    https://www.dsc.bund.de/DSC/DE/4TrustedF/leitfaden.pdf?__blob=publicationFile&v=3
    Forschungsprojekt „Hatedemics“ (EU, 2024)
    https://hatedemics.eu
    Außergerichtliches Beschwerdezentrum „Appeals Center Europe“ (EU, 2024)
    https://www.oversightboard.com/news/statements-from-the-oversight-board-trust-and-oversight-board-member

    #liberté_d_expression #Allemagne #censure #démocratie_illibérale

  • Le président de l’#UGA #censure des œuvres artistiques suite à une pétition de l’UNI

    Énoncé des faits :

    À la suite d’une pétition initiée par l’UNI, #Yassine_Lakhnech a décidé de retirer plusieurs inscriptions artistiques apposées sur les parois vitrées de la galerie des amphithéâtres, dans le bâtiment Pierre Mendès France.

    Ces inscriptions, réalisées dans le cadre du « #Mois_de_l’égalité » organisé en mars, font partie d’un projet artistique mobilisant étudiants et personnels de l’université contre le racisme et les discriminations. L’artiste « #Petite_Poissone », une Grenobloise de 42 ans, a encadré les ateliers au cours desquels ces messages ont été créés. Environ quarante messages engagés ont été affichés dans la galerie.

    L’UNI a vivement dénoncé ces œuvres, les qualifiant de « propagande anti-blancs ». Le délégué national du syndicat, Yvenn Le Coz, a estimé que ces messages « encouragent un racisme à l’encontre des personnes blanches et diffusent une idéologie ‘woke’ selon laquelle notre société serait structurellement raciste », réclamant leur retrait auprès de l’administration universitaire.

    Le président s’est alors exécuté suivant les injonctions de l’UNI. Il a déclaré au journal Le FIGARO (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-universite-de-grenoble-retire-en-urgence-des-oeuvres-d-art-conspuant-les-) et dans un communiqué de presse : « Le contenu des messages a été élaboré lors d’ateliers artistiques par des personnels et des étudiants. Leur contenu n’est pas à l’initiative de l’établissement. Malheureusement, certains messages ont échappé à la vigilance de l’Université et sont incompatibles avec les #valeurs et les #principes républicains que l’université incarne ».

    Dans le même temps la page wikipedia de « Petite Poissone » a fait l’objet de modifications insultantes.
    Notre analyse

    Cette attaque de l’UNI contre les libertés académiques et artistiques est organisée minutieusement. Elle concerne ces dernières semaines de nombreuses universités en France et présente dans sa forme et les thématiques ciblées, des similitudes avec les actions de l’extrême droite américaine contre les universités. Rappelons qu’à Grenoble, le représentant de l’UNI a été aux législatives de 2024, candidat suppléant pour le RN.

    Le président de l’université en acceptant la demande de l’UNI a fait une double faute.

    - En premier lieu, il a pris la décision seul sans en référer à aucune des instances de l’université (Directoire, CA, CaC). Cela pose un problème grave. Soit les messages en question tombent sous le coup de la loi et il se doit de porter l’affaire devant les instances judiciaires et disciplinaires compétentes, soit ce n’est pas le cas et il porte atteinte à la liberté artistique, composante majeure de la liberté d’expression, d’autant plus qu’il s’agissait d’un travail collectif des personnels et des étudiants de l’UGA.
    – En cas de doute sur les messages inscrits, le président aurait dû à minima porter l’affaire devant le comité d’éthique de l’UGA pour statuer sur ce cas. Il aurait également pu prendre les avis du directoire et du CA. Cela illustre parfaitement la conception du pouvoir qu’à Yassine Lakhnech, autoritaire, solitaire et autocratique. Dans le cas présent, l’urgence de la décision ne pouvait être caractérisée puisqu’il semble que ces œuvres étaient affichées depuis 2 mois.

    Le président montre une fois encore son traitement asymétrique des questions éthiques à l’université. Les exemples des conférences récentes de Rima Hassan, Alain Bauer et Hanane Mansouri où le président a été plus que complaisant avec des personnalités controversées et d’extrême droite alors qu’il a demandé des conditions restrictives à la conférence de Rima Hassan est particulièrement parlant.

    En conclusion

    Nous constatons — et l’avons déjà souligné à plusieurs reprises — une dérive vers l’extrême droite du président et de tout ou partie de l’équipe présidentielle, ainsi qu’un mépris caractérisé pour les instances collectives de l’université.

    En agissant ainsi, le président de l’université — élu grâce à la voix de l’UNI au CA — se rend complice des attaques contre les libertés artistiques et académiques que mène l’extrême droite trumpiste partout dans le monde. Il alimente le climat délétère qu’entretient sa composante française, dont l’UNI fait partie, désinhibée par les politiques fascistes de l’administration américaine.

    En retirant, sans discussion, des œuvres d’art élaborées par des membres du personnel et des étudiants, il montre son mépris pour le travail des membres de la communauté universitaire.

    UGA en commun dénonce fermement le mode de prise de décision autocratique du président et sa participation de fait à l’entreprise de destruction des libertés académiques, artistiques et plus largement de la liberté d’expression.

    UGA en commun souligne de plus la responsabilité de la VP à l’égalité des chances et du VP culture et culture scientifique forcément concernés par ce dossier et qui à l’heure actuelle ne se sont pas désolidarisés de la décision du président.

    UGA en commun exprime par ailleurs son soutien à « Petite Poissone » attaquée par des mentions insultantes sur sa fiche wikipedia.

    Quant au fond des messages qui, selon le président, posaient problème, nous renvoyons les lecteurs aux nombreuses références académiques sérieuses qui soulignent actuellement l’asymétrie de traitement par les institutions des diverses catégories de population. Provoquer sur ces questions – un des rôles de l’art contemporain – pour susciter du débat est sans doute salutaire.

    Par cette action, l’UGA est bien loin d’incarner les valeurs et principes républicains tels que revendiqués par le président.

    https://ugaencommun.fr/le-president-de-luga-censure-des-oeuvres-artistiques-suite-a-une-petitio
    #université_grenoble_alpes #féminisme #mois_de_l'égalité

  • Frédéric Aigouy : Les médias indépendants sont en danger !

    via https://diasp.eu/p/17611999

    Frédéric #Aigouy is a French freelance journalist. He worked for RT France until its liquidation in 2023, covering topics such as Brexit and the Yellow Vest protests. In 2024, he was denied accreditation at the Élysée Palace after asking a question about the sabotage of #NordStream, denouncing an attack on press freedom. He is praised for his respect for journalistic ethics.

    https://inv.nadeko.net/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    https://www.youtube.com/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    #UE #Ursula #UVDL #pipolitique #dictature #europe #Georgescu #Roumanie #simion #OTAN #Allemagne #Ukraine #Russie #France #macron #macronie #médias #merdias #médiavers #narratif #désinformation #censure #propagande

    Substack de F. Aigouy
    Chronique d’un effondrement
    https://fredericaigouy.substack.com

  • Kneecap, les rappeurs de Belfast qui font danser Coachella en irlandais
    https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250413-kneecap-les-rappeurs-de-belfast-qui-font-danser-coachella-en-irla

    Sur la scène de Coachella, le trio s’en est donné à coeur joie, en […] en interpellant le public sur la tragédie humanitaire que vit la population palestinienne dans la bande de Gaza. Une cause qui lui est chère depuis longtemps.

    « Nous venons de Belfast et de Derry, en Irlande, qui sont toujours sous domination britannique », ont-ils lancé au public de Coachella, « mais il y a une autre occupation, bien pire, en ce moment : libérez la Palestine ! »

    Comme ils sont polis à France 24, ils ont occulté le « Fuck Israel »

    Haaretz הארץ sur X : "מחאה פרו־פלסטינית בפסטיבל קואוצ’לה : #Fuck_Israel, #Free_Palestine" / X
    https://x.com/Haaretz/status/1913906345427808644

    Et en fait ils ont occulté bien plus,

    Kneecap : — Bluesky
    https://bsky.app/profile/kneecapceol.bsky.social/post/3ln5kjdusz22q

    Some uncensored messaging to Coachella 🤝🇵🇸

    #censure #MSM

  • Le dessin de #presse, matière inflammable
    https://laviedesidees.fr/Entretien-avec-Sergio-Aquindo

    Face à des directions artistiques plus frileuses, face à la concurrence de la photo et de l’IA, quelle liberté y a-t-il encore pour le dessin de presse aujourd’hui ? Pour Sergio Aquindo qui travaille depuis 25 ans pour la presse, il est encore possible d’y jouer finement de la polysémie du dessin, notamment dans les chroniques judiciaires.

    #Arts #Entretiens_vidéo #liberté_d'expression #censure #arts_visuels #beaux-arts
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/aquindo_sergio-cv_2025.pdf

  • Blocage de Tiktok en Nouvelle-Calédonie : le Conseil d’État se dérobe en faveur de l’arbitraire
    https://www.laquadrature.net/2025/04/02/blocage-de-tiktok-en-nouvelle-caledonie-le-conseil-detat-se-derobe-en-

    On aurait préféré que ce soit un poisson d’avril : dans une décision rendue ce 1er avril 2025, le Conseil d’État a validé le principe de la #Censure arbitraire et opaque d’un réseau social. Derrière l’apparente…

  • #Tufts_University student #Rumeysa_Ozturk held by ICE in Louisiana, protesters demand release

    Hundreds of people gathered at Powder House Park on Wednesday, to demand the release of Rumeysa Ozturk, a Turkish PHD student at Tufts University, who was arrested by federal agents Tuesday night.

    The 30-year-old graduate student and Fulbright Scholar was detained Tuesday by federal agents in Somerville. A representative of the Department of Homeland Security said the student “engaged in activities in support of Hamas.” She’s now being held at an ICE Detention Center in Central Louisiana.

    “The university campus should absolutely be a place for the free and open exchange of ideas and the fact that someone can just be disappeared into the abyss for voicing an idea is absolutely horrifying,” said rally attendee Sam Wachman.

    Detained on #Somerville sidewalk

    A neighbor’s surveillance video showed the moments Ozturk was cornered by about six plain clothes ICE agents on her Somerville sidewalk, then handcuffed and taken away.

    City leaders in neighboring Medford, where the university is located, joined the rally after seeing the video.

    “This is the exactly the wrong thing for America. This is the wrong thing for Medford. I know it’s not what our community stands for and I think we need to really see robust action from the state government here in Massachusetts to say that we’re not going to let this happen here,” said Medford City Council president Zac Bears.

    Officials with the Department of Homeland Security say DHS and ICE investigations found Ozturk engaged in activities supporting Hamas. “A visa is a privilege not a right. Glorifying and supporting terrorists who kill Americans is grounds for visa issuance to be terminated. This is commonsense security,” said a DHS spokesperson.
    Ozturk wrote op-ed in Tufts Daily

    It comes as the Trump administration is cracking down on college students who’ve voiced support for the pro-Palestinian movement. Rally organizers say last year Ozturk helped write an op-ed in the Tufts Daily calling for the university to acknowledge genocide in Palestine and separate from companies with ties to Israel.

    “This should be a safe haven for international students,” said Wachman. “Boston is a hub of international thought and it’s known for its universities and if the Trump administration is going to essentially kneecap Boston by making international students feel unsafe here, I mean that’s something we can’t just sit back and watch.”

    “What they’re saying, and reality have no bearing, they’ll just say anything as long as they get the result which they want which is to create an environment of fear,” said rally attendee David Fleig. “There’s no respect for the law there’s no respect for diversity, there’s no respect for our Bill of Rights- where is it going to end?”

    Ozturk’s attorney says no charges have been filed against her.

    The attorney also filed a writ of habeas corpus petition to get Ozturk released, and the judge has given immigration officials until Friday to respond.

    https://www.cbsnews.com/boston/news/tufts-university-student-rumeysa-ozturk-detained-protest

    #doctorante #étudiante #USA #répression #Etats-Unis #trumpisme #arrestation #déportation #renvoi #expulsion #étudiants_étrangers #ESR #université #facs #censure

    • Ordre a été donné de ne garder que des crétins haineux qui ne savent pas lire, seulement alimentés par sonde en foxnews burger et soda.
      De très bons électeurs pour les fascistes.

    • The US government is effectively kidnapping people for opposing genocide

      Rumeysa Ozturk, a visa holder, was snatched off the streets by Ice agents and sent to a detention center 1,000 miles away for opposing war crimes in Gaza

      The abductors wore masks because they do not want their identities known. On Tuesday evening, Rumeysa Ozturk exited her apartment building and walked on to the street in Somerville, Massachusetts – a city outside Boston – into the fading daylight. Ozturk, a Turkish-born PhD student at Tufts University who studies children’s media and childhood development, was on her way to an iftar dinner with friends, planning to break her Ramadan fast.

      In a video taken from a surveillance camera, she wears a pink hijab and a long white puffer coat against the New England cold. The first man, not uniformed but wearing plain clothes, as all the agents are, approaches her as if asking for directions. But he quickly closes in and grabs her by the wrists she has raised defensively toward her face.

      She screams as another man appears behind her, pulling a badge out from under his shirt and snatching away her phone. Soon six people are around her in a tight circle; she has no way to escape. They handcuff her and hustle her into an unmarked van. Attorneys for Ozturk did not know where Immigration and Customs Enforcement (Ice), the US homeland security department that has become Trump’s anti-immigrant secret police, had taken the 30-year-old woman for almost 24 hours.

      In that time, a judge ordered Ice to keep Ozturk, who is on an F-1 academic visa, in Massachusetts. But eventually, her lawyers learned that their client had been moved, as many Ice hostages are, to a detention camp in southern Louisiana, more than 1,000 miles (1,600km) from where she was abducted.

      In the video, before she is forced into the van, Ozturk looks terrified, confused. She may well have thought she was being robbed by street thugs; she did not seem to understand, at first, that she was being kidnapped by the state. She tries to plead with her attackers. “Can I just call the cops?” she asks. “We are the police,” one of the men responds. Ozturk remains imprisoned; she has been charged with no crime. In the video of her arrest, a neighbor can be heard nearby, asking: “Is this a kidnapping?”

      The answer is yes. Ozturk is one of a growing number university students who have been targeted, issued arrest warrants, or summarily kidnapped off the streets by Ice agents. She joins the ranks of include Mahmoud Khalil, the Syrian-born Palestinian former graduate student and green card holder from Columbia University; Alireza Doroudi, an Iranian-born mechanical engineering doctoral student at the University of Alabama; Yunseo Chung, a 21-year-old Columbia undergraduate who was born in South Korea but has long been a green card holder after immigrating to the United States with her parents at the age of seven; and Momodou Taal, a dual British and Gambian citizen who is studying for a graduate degree at Cornell University and has gone into hiding after receiving a summons from Ice to turn himself in for deportation proceedings.

      Many of these students had some connection – however tenuous – to anti-genocide protests on campuses over the past year and a half. Taal and Khalil, in different capacities, were leaders of protests for Palestinian rights at their respective universities. Chung attended one or two demonstrations at Columbia. Ozturk co-authored an op-ed in the Tufts student newspaper that cited credible allegations that Israel was violating international human rights law in Gaza and called on the university president to take a stronger stance against the genocide. In a statement regarding her arrest, a DHS spokesperson said: “Investigations found Ozturk engaged in activities in support of Hamas.” They meant the op-ed.

      The state department claims that some of these students have had their visas or permanent resident status rescinded – in a video of the arrest of Mahmoud Khalil, taken by his pregnant wife, agents proclaim that his student visa has been revoked, but when they are informed that he has a green card, they say: “We’re revoking that too.” This unilateral revocation of green card protections, without notice or due process, is illegal. But that is not the point – the Trump administration clearly thinks of immigrants as a population with no rights that they need respect.

      Rather, the point is that Trump administration’s promise to crack down on student protests against Israel’s genocide in Gaza has the effect of articulating a new speech code for immigrants: no one who is not a United States citizen is entitled to the first amendment right to say that Israel is committing a genocide in Gaza, or that the lives of Palestinians are not disposable by virtue of their race.

      It is up to those us who do have citizenship to speak the truth that the Trump administration is willing to kidnap people for saying: genocide is wrong, Israel is committing it against Palestinians in Gaza, and Palestinians, like all people, deserve not only the food and medicine that Israel is withholding from them, and not only an end to Israel’s relentless and largely indiscriminate bombing, but they deserve freedom, dignity and self-determination. This has become an unspeakable truth in Trump’s America. Soon, there will be other things we are not allowed to say, either. We owe it to one another to speak these urgent truths plainly, loudly and often – while we still can.

      Here is another truth: that the US’s treatment of these immigrants should shame us. It was once a cliche to say that the US was a nation of immigrants, that they represented the best of our country. It is not a cliche anymore. For most of my life as an American, it has been a singular source of pride and gratitude that mine was a country that so many people wanted to come to – that people traveled from all over the world to pursue their talent, their ambition and their hopefulness here, and that this was the place that nurtured and rewarded them.

      It may sound vulgar to speak of this lost pride after Ozturk’s kidnapping – all that sentimentality did nothing, after all, to protect her, and may in the end have always been self-serving and false. But as we grapple with what America is becoming – or revealing itself to be – under Donald Trump, I think we can mourn not only the lost delusions of the past but the lost potential of the future.

      Ozturk – a student of early childhood education, and someone brave enough to take a great personal risk in standing up for what she thought was right – seems like a person the US would be lucky to have. Instead we are punishing her, terrorizing her, kidnapping her and throwing her away. She deserves better, and so do all of our immigrants – hopeful, struggling people who mistook this for a place where they could thrive. Who, in the future, will continue to think of the US as a place where immigrants can make a difference, can prosper? Who will share their gifts with us now?

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/mar/28/rumeysa-ozturk-tufts-trump-immigration-gaza

    • Rumeysa Öztürk, PhD student from Turkey, among scores of people detained in the US

      The student was snatched by ICE officers while on her way to break her Ramadan fast.

      On March 25, Rümeysa Öztürk, a 30-year-old Turkish national and Ph.D. student at Tufts University in Massachusetts, was arrested by U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents near her residence in Somerville. The arrest occurred as Öztürk was en route to meet friends and break her Ramadan fast.

      Öztürk was detained without prior notice to Tufts University officials. Despite a federal judge’s order requiring 48 hours’ notice before moving Öztürk out of Massachusetts, the student was nevertheless transferred to the Central Louisiana ICE Processing Center. According to CNN, “On Friday, [March 28] a judge in Boston ordered Öztürk not to be deported until she can determine whether the Boston court has jurisdiction to decide if Öztürk was lawfully detained — a decision that drew praise from Öztürk’s lawyers.”

      Öncü Keçeli, a spokesperson for Turkey’s Ministry of Foreign Affairs, confirmed efforts by the Turkish government to secure the student’s release, including consular and legal support. According to reporting by CNN International, “Öztürk is one of several international university students facing deportation following a Trump administration order to crack down on pro-Palestinian demonstrations on college campuses.”

      Öztürk’s arrest was reportedly linked to an op-ed she co-wrote last year in Tufts’ student newspaper. The authors called on the “university to acknowledge the Palestinian genocide, apologize for University President Sunil Kumar’s statements, disclose [the university’s] investments and divest from companies with direct or indirect ties to Israel.”

      Responding to Öztürk’s arrest, Secretary of State Marco Rubio suggested she was engaged in disruptive behavior. “If you apply for a visa to enter the United States and be a student, and you tell us that the reason why you’re coming to the United States is not just because you want to write op-eds, but because you want to participate in movements that are involved in doing things like vandalizing universities, harassing students, taking over buildings, creating a ruckus, we’re not going to give you a visa,” Rubio reportedly said. The Department of Homeland Security (DHS) spokesperson Tricia McLaughlin accused Öztürk of “glorifying and supporting terrorists.” Friends have said that, other than co-writing the op-ed, Öztürk was not involved in pro-Palestinian protests.

      On March 31, the Student Press Law Center and 13 other free speech and journalism organizations released a statement condemning what happened to Öztürk, writing that the basis on which she was detained was “a blatant disregard for the principles of free speech and free press within the First Amendment.”

      Meanwhile, in Turkey, the leader of the main opposition Republican People’s Party (CHP), Özgür Özel, condemned the detention of Öztürk in the strongest possible terms. Other politicians also condemned the detention, including the leader of the DEVA party, Ali Babacan, who stated that “supporting Palestine was not a crime but a conscientious responsibility.” Turkey’s Minister of Justice Yılmaz Tunç also condemned the detention of Öztürk during a meeting, saying the action is proof that “there is no freedom of thought and human rights are not respected in so-called democratic countries.”

      On April 3, university President Sunil Kumar defended Öztürk in a court document filed on the student’s behalf. “The University has no information to support the allegations that she was engaged in activities at Tufts that warrant her arrest and detention,” wrote Kumar, according to news reports.

      https://globalvoices.org/2025/04/04/rumeysa-ozturk-phd-student-from-turkey-among-scores-of-people-detained

  • Censure de livres aux Etats-Unis : quand la peur s’abat sur les bibliothèques et les écoles - Le Temps
    https://www.letemps.ch/culture/livres/censure-de-livres-aux-etats-unis-quand-la-peur-s-abat-sur-les-bibliotheques-

    (…)

    C’était fin janvier, au Festival du film indépendant de Sundance, aux Etats-Unis. Devant l’équipe du documentaire The Librarians (« Les Bibliothécaires »), de Kim A. Snyder, rassemblée pour une rencontre avec le public, le journaliste qui menait la conversation n’en revenait pas : « Comment est-ce possible ? » C’est d’ailleurs ce que l’une des bibliothécaires exprime dans le film : « Jamais je n’aurais imaginé que ce que nous sommes en train de vivre se produise. » Et pourtant. Aujourd’hui aux Etats-Unis, plus de 4000 titres de livres sont censurés dans les cursus scolaires et les bibliothèques publiques. Du jamais vu depuis l’ère maccarthyste. Et ce, malgré le premier amendement de la Constitution américaine qui assoit la liberté d’expression et la liberté académique.

    (…)

    Qu’ont en commun La Servante écarlate de Margaret Atwood, Le Journal d’Anne Frank, le roman graphique Maus d’Art Spiegelman, 1984 de George Orwell, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, Dune de Frank Herbert ou Beloved de Toni Morrison ? Dans certains districts, comtés, voire au niveau d’un Etat tout entier, ces classiques ne sont plus enseignés dans les écoles, ni accessibles dans les bibliothèques. « J’ai toujours cru que les Etats-Unis étaient contre tous les totalitarismes. Si c’est le cas, il est important que le jeune public soit capable de reconnaître les signes de ce type de régimes. Un de ces signes est la censure des livres. Dois-je ajouter autre chose ? » a réagi Margaret Atwood en apprenant que La Servante écarlate était banni des écoles de la ville de Leander, au Texas.

    Au-delà de ces titres phares, ce sont d’abord les albums illustrés pour enfants et les romans pour jeunes adultes qui se retrouvent en ligne de mire : pour l’année scolaire 20232024, 44% des livres censurés contenaient des personnages « de couleur » ou abordaient des thématiques sur l’histoire de l’esclavage, la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains, et 39% contenaient des personnages ou abordaient des thématiques LGBTQ +avec un accent particulier sur les personnages trans.

    #paywall #orwell #censure

  • Opération « Un livre pour les vacances » : le dessinateur Jul dénonce une censure de l’éducation nationale pour « La Belle et la Bête »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/03/19/operation-un-livre-pour-les-vacances-le-dessinateur-jul-denonce-une-censure-

    Mais voilà que, le 17 mars, alors que les épreuves relues et corrigées sont bouclées, la directrice générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), Caroline Pascal, choisit de suspendre l’impression de l’ouvrage. « Le produit ne permet pas une lecture en autonomie, à domicile, en famille et sans l’accompagnement des professeurs pour des élèves âgés de 10 à 11 ans. Les illustrations de l’ouvrage abordent des thématiques qui conviendraient à des élèves plus âgés », écrit à Jul la numéro deux du ministère, en poste depuis 2024. Mme Pascal cite en exemple les thématiques de « l’alcool », des « réseaux sociaux » et « des réalités sociales complexes », qu’elle ne développe pas davantage.

    « Je suis estomaqué », réagit, devant Le Monde, le dessinateur, qui revendique des dessins « tendres et malicieux ». « L’annulation la veille de l’impression de 900 000 exemplaires d’un classique jeunesse illustré, c’est sans précédent. Techniquement, c’est peut-être même la plus grosse affaire de censure jamais advenue dans l’édition en France ! » Agrégé d’histoire, à la fois dessinateur de presse et auteur de #BD, Jul (Julien Berjeaut de son vrai nom), 50 ans, plaide son parcours – « une cinquantaine de titres jeunesse, ado-adultes, adultes ; trente ans de dessins » – et son style – mélange d’humour et d’esthétique pop – hérité de Gotlib, René Goscinny ou Tomi Ungerer. C’est cette touche, dit-il, qu’a recherchée le ministère lors de la commande passée à l’été 2024 par la ministre de l’#éducation_nationale Nicole Belloubet, puis validée par sa successeure, Anne Genetet, en novembre 2024.

    https://archive.ph/IeW0e#selection-2303.0-2405.0

    #censure

    • La version de « La Belle et la Bête », commandée puis annulée par l’éducation nationale, n’est « pas adaptée » aux élèves de dix ans, juge Elisabeth Borne
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/03/20/la-version-de-la-belle-et-la-bete-commandee-puis-annulee-par-l-education-nat

      Une version modernisée mais jugée trop adulte du conte traditionnel a heurté l’éducation nationale, qui a annulé une commande de 800 000 livres illustrés destinés aux CM2. Son auteur, Jul, a dénoncé une « décision politique » de « censure ».

    • Jul, Julien Berjeaut, de son vrai nom, a déclaré mercredi y voir une « décision politique » de « censure » pour des « prétextes fallacieux ». « La seule explication semble à chercher dans le dégoût [du ministère] de voir représenté un monde de princes et de princesses qui ressemble un peu plus à celui des écoliers d’aujourd’hui », a-t-il affirmé. « Le “grand remplacement” des princesses blondes par des jeunes filles méditerranéennes serait-il la limite à ne pas franchir pour l’administration versaillaise du ministère ? », s’est-il interrogé.

      (source : article du Monde, en accès libre, cité au commentaire précédent)

  • War heroes and military firsts are among 26,000 images flagged for removal in Pentagon’s DEI purge

    References to a World War II Medal of Honor recipient, the #Enola_Gay aircraft that dropped an atomic bomb on Japan and the first women to pass Marine infantry training are among the tens of thousands of photos and online posts marked for deletion as the Defense Department works to purge diversity, equity and inclusion content, according to a database obtained by The Associated Press.

    The database, which was confirmed by U.S. officials and published by AP, includes more than 26,000 images that have been flagged for removal across every military branch. But the eventual total could be much higher.

    One official, who spoke on condition of anonymity to provide details that have not been made public, said the purge could delete as many as 100,000 images or posts in total, when considering social media pages and other websites that are also being culled for DEI content. The official said it’s not clear if the database has been finalized.

    Defense Secretary Pete Hegseth had given the military until Wednesday to remove content that highlights diversity efforts in its ranks following President Donald Trump’s executive order ending those programs across the federal government.

    But a review of the database also underscores the confusion that has swirled among agencies about what to remove following Trump’s order.

    Aircraft and fish projects are flagged

    In some cases, photos seemed to be flagged for removal simply because their file included the word ”gay,” including service members with that last name and an image of the B-29 aircraft Enola Gay, which dropped the first atomic bomb on Hiroshima, Japan, during World War II.

    Several photos of an Army Corps of Engineers dredging project in California were marked for deletion, apparently because a local engineer in the photo had the last name Gay. And a photo of Army Corps biologists was on the list, seemingly because it mentioned they were recording data about fish — including their weight, size, hatchery and gender.

    In addition, some photos of the Tuskegee Airmen, the nation’s first Black military pilots who served in a segregated WWII unit, were listed on the database, but those may likely be protected due to historical content.

    The Air Force briefly removed new recruit training courses that included videos of the Tuskegee Airmen soon after Trump’s order. That drew the White House’s ire over “malicious compliance,” and the Air Force quickly reversed the removal.

    Many of the images listed in the database already have been removed. Others were still visible Thursday, and it’s not clear if they will be taken down at some point or be allowed to stay, including images with historical significance such as those of the Tuskegee Airmen.

    Asked about the database, Pentagon spokesman John Ullyot said in a statement, “We are pleased by the rapid compliance across the Department with the directive removing DEI content from all platforms. In the rare cases that content is removed that is out of the clearly outlined scope of the directive, we instruct components accordingly.”

    He noted that Hegseth has declared that “DEI is dead” and that efforts to put one group ahead of another through DEI programs erodes camaraderie and threatens mission execution.

    Some images aren’t gone

    In some cases, the removal was partial. The main page in a post titled “Women’s History Month: All-female crew supports warfighters” was removed. But at least one of the photos in that collection about an all-female C-17 crew could still be accessed. A shot from the Army Corps of Engineers titled “Engineering pioneer remembered during Black History Month” was deleted.

    Other photos flagged in the database but still visible Thursday included images of the World War II Women Air Service Pilots and one of U.S. Air Force Col. Jeannie Leavitt, the country’s first female fighter pilot.

    Also still visible was an image of then-Pfc. Christina Fuentes Montenegro becoming one of the first three women to graduate from the Marine Corps’ Infantry Training Battalion and an image of Marine Corps World War II Medal of Honor recipient Pfc. Harold Gonsalves.

    It was unclear why some other images were removed, such as a Marine Corps photo titled “Deadlift contenders raise the bar pound by pound” or a National Guard website image called “Minnesota brothers reunite in Kuwait.”

    Why the database?

    The database of the 26,000 images was created to conform with federal archival laws, so if the services are queried in the future, they can show how they are complying with the law, the U.S. official said. But it may be difficult to ensure the content was archived because the responsibility to ensure each image was preserved was the responsibility of each individual unit.

    https://apnews.com/article/dei-purge-images-pentagon-diversity-women-black-8efcfaec909954f4a24bad0d49c7
    #DEI #USA #trumpisme #Etats-Unis #censure #photographie #archive #histoire #gay

  • ACSA cancels JAE issue on Palestine and fires editor
    https://www.archpaper.com/2025/02/acsa-cancels-fall-2025-journal-of-architectural-education-issue-on-palest


    L’association des écoles d’architecture aux USA, éditrice du Journal of Architectural Education, annule son numéro prévu du printemps 2025, même pas encore terminé et donc dont le contenu n’est pas connu, par peur des nouvelles injonctions gouvernementales américaines. Un exemple typique d’obéissance anticipée ("anticipated obedience") des institutions universitaires face aux menaces de censure académique.

    The Association of Collegiate Schools of Architecture (ACSA) announced this afternoon it has canceled a forthcoming Journal of Architectural Education (JAE) edition about Palestine.
    [...]
    on the same day McLain Clutter, JAE interim executive editor, was fired by ACSA. Clutter, whose term was supposed to end in 2026, told AN his employment was terminated because he refused to endorse ACSA’s decision to halt the publication. Clutter said he was given the opportunity to stay at JAE if he helped put together a replacement edition.
    [... Clutter said:]
    “This decision represents a blatant violation of the principles of academic freedom, intellectual integrity, and ethical scholarship that the organization claims to uphold—at precisely the moment when we, as architectural academics, might look to member organizations like the ACSA to help to protect those principles. ACSA will be on the wrong side of history, and they leave faculty at member institutions with little reason for faith in their support.”
    [...]
    The Fall 2025 issue of JAE was to focus on the “ongoing Israeli genocidal campaign against Palestinians in Gaza,” editors said in the call for papers, which went out last fall. “This issue of the Journal of Architectural Education calls for urgent reflections on this historical moment’s implications for design, research, and education in architecture,” the call stated.

    According to Monti, on behalf of the ACSA board, “the decision followed an extended series of difficult discussions within the organization about the potential risks from publishing the issue.”

    Monti added that the “ACSA board decided the risks from publishing the issue have significantly increased as a result of new actions by the U.S. presidential administration as well as other actions at state levels. These substantial risks include personal threats to journal editors, authors, and reviewers, as well as to ACSA volunteers and staff. They also include legal and financial risks facing the organization overall.”

    [...]

    Editors Respond
    In response to the issue’s cancellation and Clutter’s termination, the Palestine issue’s editors shared the following statement with AN:

    “We are dismayed by the decision, but not surprised given the increasing repression and censorship of all content on Palestine in the US and Europe. The ACSA’s statement is presented as a preemptive consideration and care for members of the JAE and members of its own board in the face of political repression by the Trump administration. But in reality, given the ACSA leadership’s attempts at censorship since before the call for papers was published in September 2024, it is clear that they are using the “new actions by the U.S. presidential administration” as a convenient cover to execute what they had been planning to do all along. The ACSA is cancelling the JAE Palestine issue without having read the content of the publication, which is currently under peer-review. Rather than capitulating to external political pressure, the ACSA should be protecting the JAE editorial board, and the academic freedom of the theme editors and of the journal’s contributors. The ACSA board has the responsibility to uphold the very values it claims to represent.

    We stand in support of the JAE board, who voted unanimously to publish this call for papers, and call on the ACSA to reinstate both the JAE Palestine issue and McLain Clutter as JAE Interim Executive Editor. We remain in close contact with the JAE editorial board in planning our next steps.”
    [...]
    “The ACSA’s decision to cancel the Fall 2025 JAE issue on Palestine, citing vague ‘increased risks’ from political and legal climates, exemplifies the problem of anticipatory obedience—a concept critiqued by the [American Association of University Professors], where institutions preemptively censor themselves out of fear of potential backlash rather than upholding academic freedom,” Garcia told AN after the announcement.

    #censure
    Elle est où la #cancel_culture ?

  • La #BBC s’excuse pour de « graves erreurs » dans un documentaire sur #Gaza
    https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250227-la-bbc-s-excuse-pour-de-graves-erreurs-dans-un-documentaire-sur-g

    Le groupe audiovisuel public britannique a retiré son documentaire, intitulé « Gaza : comment survivre dans une zone de guerre » [après qu’il est apparu que l’enfant narrateur au centre de l’histoire était le fils de l’ancien vice-ministre de l’Agriculture du Hamas] et annoncé dans un communiqué le lancement d’un examen des « erreurs », qu’elle a qualifié de « significatives et préjudiciables ».

    Après la révélation des liens de la famille d’Abdullah Al-Yazouri avec le Hamas, classé comme organisation terroriste au Royaume-Uni, des dizaines de personnes ont manifesté mardi devant le siège de la BBC à Londres, à l’initiative de la Campagne contre l’antisémitisme (CAA).

    De leur côté, 500 personnalités du monde de la télévision ou du cinéma ont dénoncé la déprogrammation du documentaire, comme l’ancien footballeur anglais Gary Lineker ou l’acteur Riz Ahmed.

    Dans leur lettre, ils dénoncent un « acte de #censure politiquement motivé ».

    « Ce film est un travail journalistique essentiel, qui offre une perspective bien trop rare sur les expériences vécues par des #enfants palestiniens vivant dans des circonstances inimaginables, et permet d’amplifier des voix si souvent réduites au silence », ont-ils déploré.

    En réponse, la Campagne contre l’antisémitisme a jugé que la BBC était devenue « le porte-parole des terroristes et de leurs partisans ».

  • #Antonio_Scurati : « Voir le #fascisme de l’intérieur, voir son abîme en nous »

    Le quatrième tome de M. L’ora del destino (« M. L’Heure du destin »), son roman documentaire sur Mussolini, vient de sortir en Italie. Et l’adaptation en série qui en a été tirée était au festival du cinéma de Venise début septembre. La rentrée d’Antonio Scurati est chargée ; signe peut-être d’un temps où le « désir d’histoire » et la lutte qui doit nécessairement l’accompagner s’affichent comme les seuls aptes à redonner du sens à l’agir.

    Il ne fait pas bon protester contre le gouvernement de Giorgia Meloni. Ainsi le projet de loi sur la « sécurité » accepté en septembre en première lecture au parlement italien criminalise des actions non violentes ; pour des collectifs occupant l’espace public (rues, artères, autoroutes, sit-in devant les écoles, les universités ou les industries) les sanctions peuvent aller jusqu’à deux ans de prison. Il s’attaque aussi aux détenus et aux personnes migrantes dans les centres de rétention, criminalisant les actes de résistance passive ou de désobéissance (jusqu’à 8 ans de réclusion)[1]. Et le gouvernement Meloni s’en prend aux services publics (notamment au secteur de la santé), à l’instruction (les coupes prévues pour 2025 seront catastrophiques pour la recherche, les universités et les écoles), à la liberté d’informer et à celle d’exprimer son opinion dans l’espace public.

    Pensons aux attaques en justice contre l’auteur antimafia Roberto Saviano ou l’historien Luciano Canfora (Giorgia Meloni a retiré sa plainte juste avant le procès) ; aux intimidations qui touchent l’ensemble des journalistes non alignés et aux menaces de licenciement qui pèsent sur les enseignants exprimant leur opposition à la politique du ministre de l’Instruction et du Mérite (sic !), Giuseppe Valditara, comme c’est le cas aujourd’hui de Christian Raimo[2]. Comment dans ce contexte d’attaques tous azimuts ne pas se souvenir de la censure du discours d’Antonio Scurati sur la RAI le 25 avril dernier (anniversaire, et jour férié national, de l’insurrection générale en 1945)[3] ?

    La rentrée de l’écrivain italien est chargée. Le quatrième tome de son roman documentaire consacré à Benito Mussolini, M. L’ora del destino (« M. L’Heure du destin »), vient de sortir en Italie alors que la série qui en a été tirée a été présentée au dernier festival du cinéma de Venise. Signe peut-être d’un temps où le « désir d’histoire », et la lutte qui doit nécessairement l’accompagner, s’affiche comme seul apte à redonner du sens à l’agir. SP

    Je voudrais commencer par une question qui nous unit. Nous appartenons à la même génération, la dernière de l’après-guerre, une époque où l’émancipation humaine était au centre des luttes collectives et de la participation politique. Et pourtant, cette même génération a vécu le passage à un monde qui a proclamé la fin de l’histoire. Quel rôle cela a-t-il joué dans vos choix littéraires ?
    Je crois qu’une sorte de désir d’histoire a été la caractéristique essentielle de toute ma recherche littéraire (même lorsque j’ai écrit des romans sociaux et autobiographiques avec un cadre contemporain). Non seulement j’ai commencé par un roman historique dans lequel l’auteur fictif était à la recherche d’une contre-histoire secrète de la modernité (Il rumore sordo della battaglia [« Le Bruit sourd de la bataille », non traduit en français]), mais j’ai ensuite toujours continué en alternant entre un roman historique qui s’efforçait de raconter le présent et un roman au cadre contemporain dans lequel les protagonistes survivaient dans une sorte d’orphelinat de l’Histoire. Je me présente souvent comme faisant partie de la génération des « derniers enfants du vingtième siècle passé », un siècle court, probablement le dernier vécu par tous, et pas seulement par les intellectuels, du moins en Europe occidentale, dans un horizon temporel de type historique. Je crois que l’on n’a pas encore mesuré l’énorme perte de sens provoquée par la sortie de cet horizon à la fin du XXe siècle. Pendant dix générations, depuis la Révolution française, des femmes et des hommes ont vécu tournés vers l’avenir, donc conscients du passé, avec l’espoir, et souvent la conviction, que la vie de leurs enfants serait meilleure que la leur, et celle de leurs petits-enfants encore meilleure que celle de leurs enfants. Ils étaient prêts à tuer ou à mourir, mais surtout à vivre au nom de cette promesse, de cette tension projetée. C’était une vie collective, la vie merveilleuse, triste et pleine d’espoir des destins généraux. Aujourd’hui disparue.

    À partir des années 1980, la réhabilitation du fascisme est allée de pair avec la criminalisation de l’antifascisme. Dans les années 1990-2000, le révisionnisme sur le fascisme italien atteint son « stade suprême ». Diriez-vous qu’il a gagné la bataille culturelle ?
    Les deux décennies où le révisionnisme sur le fascisme italien a atteint, comme vous le dites, son « stade suprême » sont les années 1990 et 2000 (Il sangue dei vinti de Giampaolo Pansa date de 2003[4]), du moins en termes de publications et d’édition. Et c’est au cours de cette décennie 2000 que les politiciens traditionnels ont commencé à utiliser les phrases de Mussolini en public, tandis que les franges extrêmes ouvertement néo-fascistes ont refait surface. Tout cela restait cependant au niveau du discours culturel ou même intellectuel. Je ne crois pas que ce soit sur cette voie, même si elle est importante, que nous en sommes arrivés à l’obscénité actuelle du révisionnisme post-fasciste affiché par l’actuelle classe politique dirigeante. Ce qui a beaucoup plus compté, c’est la désertification de la conscience historique que nous évoquions au début, la dépolitisation de la vie collective provoquée par trente ans d’hédonisme individualiste irresponsable et la dérive populiste souverainiste qui en a résulté. Bref, la réhabilitation des post-fascistes, du moins en Italie, a été préparée par trente ans de berlusconisme, certainement pas par la réinterprétation historique de leurs modestes intellectuels (c’est d’ailleurs lui qui les a fait entrer au gouvernement).

    Dans votre récent Fascismo e populismo[5], vous écrivez : « À partir de la Révolution française, pendant deux siècles, dix générations ont fait appel à l’avenir pour obtenir justice : devant le tribunal de l’Histoire, des millénaires de dos brisés et de souffrances sans nom allaient enfin trouver la rédemption. Rédemption et réparation. » En d’autres termes, regarder les victimes du passé, assumer leurs combats pour penser l’avenir et tracer un horizon. Face à l’offensive culturelle de la droite néo-fasciste en Italie, la nécessité de revenir à une analyse de l’histoire du fascisme, de sa mémoire et de ses héritages dans la péninsule a donné lieu à des ouvrages incontournables, qui peinent malheureusement à être traduits à l’étranger et à être davantage lus et discutés par le grand public en Italie également. Quel rôle pensez-vous que la littérature puisse jouer dans ce processus ?
    La littérature romanesque, ainsi que le cinéma et d’autres formes d’art populaire, peuvent certainement renforcer ou, dans certains cas, favoriser les contre-poussées qui, à y regarder de plus près, ne manquent pas dans notre société (je pense surtout aux nouvelles générations). Le « cas M » me semble un signe dans ce sens, si je peux me permettre de le dire. Cela suppose toutefois un choix de terrain dans le domaine littéraire de la part de l’écrivain héritier du XXe siècle, le choix précisément du roman comme genre populaire (et donc aussi une sorte de sortie de la littérature de la seconde moitié du XXe siècle, des néo-avant-gardes en polémique avec la fiction romanesque). On ne peut pas espérer que le public, en particulier ceux qui sont nés à l’ère du numérique, accède en masse aux œuvres d’autres profils intellectuels auxquels vous faites allusion (si je vous comprends bien). Tout au plus peut-on espérer que de bons romanciers ou cinéastes s’en nourrissent, les braconnent vertueusement sur leurs territoires et les restituent dans un bricolage romanesque.

    Le fascisme, dites-vous, est un fantôme qu’il faut traverser. Pasolini en a donné sa propre explication dans ses Écrits corsaires : l’Italie est un pays sans mémoire qui, s’il avait cure de son histoire, saurait que « les régimes sont porteurs de poisons anciens, de métastases invincibles ; il apprendrait que dans ce pays si spécial, qui aime vivre au-dessus de ses moyens, mais avec des pantalons reprisés de partout, les vices sont cycliques […] incarnés par des hommes différents, mais qui partagent le même cynisme, la même indifférence pour l’éthique, allergiques à la cohérence et en tension morale ». Près de cinquante ans plus tard, ce constat est-il, selon vous, toujours d’actualité ?
    Il l’est et il ne l’est pas. Pasolini a saisi et décrit, peut-être mieux que quiconque, l’arrière-plan anthropologique de la mutation qui s’opère avec le déclin de la société paysanne et traditionnelle, une mutation à certains égards monstrueuse, et il a pu la faire remonter à une sorte de « fascisme éternel » qui sous-tend notre histoire nationale. Mais il l’a fait dans une perspective de gauche réactionnaire (ce qui n’est pas rare encore aujourd’hui). Cela l’a empêché de saisir les dimensions historiques particulières du phénomène fasciste (je ne suis pas d’accord avec la thèse du « fascisme éternel »). Si nous nous attardons sur sa vision, nous perdons de vue la dynamique évolutive (ou involutive, si vous préférez) de ces phénomènes historiques, l’étape finale de leur devenir ou de leur changement. Sur cet axe, l’Italie a été et continue d’être une avant-garde (l’avant-garde de l’arrière-garde, si l’on veut), un laboratoire, un atelier du futur, et non un atavisme immuable. Pensez aux populistes-souverainistes qui, en Italie, pour la première fois dans une grande nation européenne, sont en train d’accéder au pouvoir politique. Même avec tout leur « passé qui ne passe pas » visqueux, ils représentent sans aucun doute une nouveauté. Un phénomène d’avant-garde du XXIe siècle (malheureusement, je pourrais ajouter).

    « L’histoire est toujours une lutte pour l’histoire », écrivez-vous, et sur ce point nous sommes d’accord. Mais j’ai un point de désaccord avec vous, sur le rôle « négatif » que vous attribuez à ce que vous appelez « le préjugé antifasciste », que vous qualifiez de « forme d’aveuglement qui nous a dispensés de prendre conscience de toute la terrible vérité ». Que voulez-vous dire exactement ? N’est-ce pas contradictoire avec votre volonté de « refonder » l’antifascisme ? Si non, pourquoi ?
    Je ne suis pas sûr d’avoir utilisé exactement ces mots. Quoi qu’il en soit, le préjugé antifasciste a disparu pour des raisons historiques profondes et complexes. Sa chute ne dépend pas de notre choix. Nous pouvons et devons en prendre acte. Il s’agit d’un point de départ, et non d’un argument. Je ne prétends évidemment pas être en mesure de « refonder » l’antifascisme (objectif disproportionné), mais j’espère que les contre-poussées que j’ai mentionnées plus haut l’emporteront, en faisant évoluer la culture italienne et européenne dans cette direction. Cela présuppose, à mon avis, un récit différent de celui de l’après Seconde Guerre mondiale, centré sur le « mythe de la résistance » (je l’entends au sens étymologique de récit fondateur), sacro-saint, rayonnant et nécessaire, mais aujourd’hui effacé. Le récit dont nous avons besoin conduit à la conscience d’avoir été fascistes, à voir le fascisme de l’intérieur et à voir son abîme en nous (alors que le paradigme victimaire du récit du XXe siècle plaçait toujours le fascisme dans le « eux », dans l’autre du moi du narrateur, irréductible à lui).

    Les « petits-enfants » de Mussolini se retrouvent aujourd’hui à la tête de l’État italien. Vous insistez beaucoup sur le fait que nous sommes face à une dérive illibérale, et non à une menace directe pour la démocratie (si je vous comprends bien). Pourriez-vous expliquer ce que vous entendez par cette distinction ?
    Je considère que cette distinction entre régime fasciste et dérive illibérale est précieuse non seulement parce qu’elle reflète la réalité (dans une époque fasciste, quelqu’un comme moi aurait déjà été agressé physiquement, et pas seulement verbalement, à plusieurs reprises), mais aussi et surtout parce qu’elle nous aide à ne pas sous-estimer les risques, très sérieux, que court la démocratie aujourd’hui. L’utilisation désinvolte et imprudente de l’adjectif/substantif « fasciste » laisse présager des agressions « physiques » contre la démocratie dans un avenir proche. La question canonique que l’on me pose constamment est la suivante : « Craignez-vous que le fascisme ne revienne en Italie et en Europe ? » Je réponds que cette question va dans la mauvaise direction. Le fascisme historique est, en effet, un phénomène historicisé. Mais sa composante populiste – que je considère comme un élément essentiel, primordial et original du mussolinisme – est déjà revenue. Il est déjà là, il est déjà au gouvernement. Il décide déjà de nos vies. Nous ne devons pas nous contenter de l’attendre dans un avenir proche. La menace qu’il fait peser sur la démocratie libérale aujourd’hui n’a pas les caractéristiques d’une attaque frontale comme c’était le cas il y a cent ans. Elle est plus sournoise, oblique, quotidienne. Il ne s’agit pas d’une menace existentielle immédiate. Elle n’implique pas la suppression du système démocratique mais l’appauvrissement qualitatif de la vie démocratique. Elle ne vise pas la tête, ni même le cœur. Elle frappe comme un couteau dans le ventre. La mort est lente, par exsanguination.

    Les attaques, les menaces et la censure dont vous faites l’objet – et vous n’êtes pas le seul – n’indiquent-elles pas un saut qualitatif ?
    Oui, c’est le mot-clé. Il n’est pas nécessaire d’attendre de voir les chemises noires parader à nouveau dans les rues. Aujourd’hui déjà, la qualité de la vie démocratique s’est dégradée.

    Dans le monologue censuré par la RAI [ndlr – la Radiotélévision italienne est le principal groupe audiovisuel public italien, contrôlé par le gouvernement], à l’occasion de la commémoration du 25 avril, vous avez déclaré : « Tant que ce mot – antifascisme – ne sera pas prononcé par ceux qui nous gouvernent, le spectre du fascisme continuera à hanter la maison de la démocratie italienne. » Mais la destruction du sens et de la valeur de l’engagement antifasciste, de cette lutte pour l’égalité et l’émancipation sociale n’est-elle pas le corollaire de l’« ex-post-filo-neo-para-fascisme » d’aujourd’hui et de son programme identitaire ?
    Le fait qu’un chef de gouvernement, qui a prêté serment sur la Constitution antifasciste, refuse même de mentionner ce mot le jour de la commémoration de la libération du nazisme-fascisme nous indique que cette expérience collective est en train de s’estomper, si elle n’est pas déjà historiquement éteinte, dans sa forme historique du XXe siècle. C’est ainsi. C’est triste, mais c’est ainsi. Le drapeau est tombé. Le drapeau est dans la poussière. Il doit être ramassé. Mais ce ne sera plus le même drapeau bien teinté (en rouge, surtout en rouge). Ce doit être un drapeau sous lequel tout démocrate sincère, qu’il soit de gauche, du centre ou de droite, peut se tenir.

    Une dernière question. La période que nous vivons est particulièrement sombre, et pourtant, en Italie, nous sommes confrontés à un nouvel élan culturel littéraire et cinématographique, à la fois crépuscule et aube : comment expliquez-vous cela ? quels sont vos projets ?
    J’ai passé trop de temps à étudier et à raconter les vingt années de fascisme – je raconte actuellement la Seconde Guerre mondiale et Salò – pour penser que la période que nous vivons est « particulièrement sombre ». Le problème est que nous avons perdu le sens de la lutte (et même le goût de la lutte). Et je ne suis même pas sûr d’être face à un nouvel élan culturel et littéraire (j’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez). Pour ce qui est de mes projets, il me reste encore deux volumes de la saga M à terminer et à publier. Ensuite, nous verrons…

    https://aoc.media/entretien/2024/10/18/antonio-scurati-voir-le-fascisme-de-linterieur-voir-son-abime-en-nous
    #interview #Meloni #Giorgia_Meloni #Italie #criminalisation #espace_public #résistance #criminalisation_de_la_résistance #résistance_passive #désobéissance #services_publics #instruction #éducation #santé #liberté_d'expression #intimidations #médias #journalisme #censure #histoire #révisionnisme #révisionnisme_post-fasciste #populisme #berlusconisme #Berlusconi #Silvio_Berlusconi #romans #fantôme #antifascisme #préjugé_antifasciste #dérive_illibérale #illibéralisme #régime_fasciste #démocratie #mussolinisme #lutte

  • „Froh, die Bundesrepublik verlassen zu können“
    https://www.unsere-zeit.de/froh-die-bundesrepublik-verlassen-zu-koennen-4800731

    Francesca
    UN-Sonderberichterstatterin Francesca Albanese am 18. Februar 2025 in der Maigalerie der „jungen Welt“ (Foto : Anna Jörke / junge Welt)

    En Allemagne la fin de la liberté d’expression est proche. Franceska Albanese constate que nulle part ailleurs en Europe l’état tente de l’empêcher de parler en public comme en Allemagne. Les participants de ses soirées sont étroitement surveillés et risquent d’être persécutés par la justice pour leurs contributions au débat.

    Mit behördlichen Maßnahmen gegen Auftritte einer Repräsentantin der Vereinten Nationen erreichen die staatlichen Vorstöße gegen die Meinungs- und Versammlungsfreiheit in Deutschland einen neuen Höhepunkt. In den vergangenen Tagen wurden mehrere Auftritte der UN-Sonderberichterstatterin für die besetzten palästinensischen Territorien, Francesca Albanese, in München und in Berlin auf Druck staatlicher Stellen kurzfristig abgesagt – unter dem Vorwand, gegen Antisemitismus vorgehen zu wollen. Eine ersatzweise in den Räumlichkeiten der Tageszeitung „junge Welt“ abgehaltene Veranstaltung mit Albanese wurde am Dienstag von bewaffneten Polizisten überwacht, die gegen den erklärten Willen der Veranstalter in das von zahlreichen Mannschaftswagen umstellte Gebäude eingedrungen waren. Parallel nimmt die Repression gegen Demonstrationen zum Gaza-Krieg zu. Mittlerweile werden Kundgebungen schon gewaltsam aufgelöst, wenn dort nur in einer anderen Sprache als Deutsch oder Englisch gesprochen wird – etwa auf Hebräisch. Mit dem Oktroy einer umstrittenen Antisemitismus-Definition schränkt Berlin inzwischen faktisch auch die Freiheit der Wissenschaft ein. Renommierte Wissenschaftler protestieren – vergeblich.

    Die Antisemitismus-Resolution

    Die Auseinandersetzungen um staatliches Vorgehen gegen tatsächlichen oder angeblichen Antisemitismus waren zuletzt im Herbst vergangenen Jahres eskaliert, besonders im Umfeld der Verabschiedung einer Antisemitismus-Resolution durch den Bundestag am 7. November 2024. Die Resolution legt für die Definition von Antisemitismus die international äußerst umstrittene Definition der IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) fest, die es ermöglicht, Kritik am Staat Israel als angeblich antisemitisch zu brandmarken. Zudem sucht sie Meinungen, die sich laut IHRA-Definition als angeblich antisemitisch einstufen lassen, auszugrenzen und repressiv zu bekämpfen – ganz besonders Kritik an Israel. Amnesty International hatte im November – wie diverse weitere Nichtregierungsorganisationen, Wissenschaftler, Künstler und viele andere – gewarnt, bei der Umsetzung der Resolution seien „unverhältnismäßige Eingriffe in die Meinungs-, Kunst-, Wissenschafts- und Versammlungsfreiheit zu befürchten“. Das bestätigt sich. Ein aktuelles Beispiel bietet eine weitere Bundestagsresolution vom 30. Januar 2025, die vorgibt, gegen Antisemitismus an Schulen und Hochschulen vorzugehen. Auch sie legt die IHRA-Definition zugrunde und sieht umfassende repressive Maßnahmen „bis hin zur ggf. Exmatrikulation“ vor.

    „Einfallstor für Bevormundung“

    Die neue Resolution hat ebenfalls heftigen Protest ausgelöst. Weithin ist auf Verwunderung gestoßen, dass staatliche Stellen nun von der Wissenschaft die Anerkennung einer speziellen, nach wissenschaftlichen Kriterien – auch international – äußerst umstrittenen Definition einfordern. In Staaten, in denen Wissenschaftsfreiheit herrscht, ist derlei nicht der Fall. Der Präsident der Hochschulrektorenkonferenz (HRK), Walter Rosenthal, konstatierte, zumindest einige Forderungen der Resolution könnten „auch bei besten Absichten als Einfallstor für Einschränkungen und Bevormundung etwa in der Forschungsförderung verstanden werden“. Der Direktor am Max-Planck-Institut für ausländisches und internationales Privatrecht, Ralf Michaels, urteilte, die Resolution setze „wesentlich auf Mittel, die in autoritären Staaten beliebt sind: Überwachung, Repression, Sicherheitskräfte“. Die jüdische Historikerin Miriam Rürup, Direktorin des Moses Mendelssohn Zentrums für Europäisch-Jüdische Studien an der Universität Potsdam, wies darauf hin, beide Resolutionen seien auch mit den Stimmen der AfD verabschiedet worden. Sie fragte, wie man Antisemitismus mit einem Papier bekämpfen wolle, das klare Zustimmung einer extrem rechten Partei finde. Michaels stufte die Resolution gar als „Steilvorlage“ für die AfD ein, „um Kontrolle über Schulen und Hochschulen zu erlangen, sollte sie einmal Regierungspartei werden“.

    Hier wird Deutsch gesprochen!

    Zur faktischen Einschränkung des in Wissenschaft und Lehre möglichen Meinungsspektrums, mit der sich Deutschland international zunehmend isoliert und zum Provinzstandort wird, kommt kontinuierlich zunehmende Repression hinzu. Bereits im Sommer vergangenen Jahres hatte Amnesty International der Bundesrepublik sowie 20 weiteren europäischen Staaten vorgeworfen, das Recht auf Protest empfindlich einzuschränken, insbesondere bei Protesten, die sich gegen Israels Kriegsführung im Gazastreifen richten, und beklagt, selbst friedliche Demonstranten müssten in Deutschland in wachsendem Maß damit rechnen, „stigmatisiert, kriminalisiert und angegriffen“ zu werden. Die Lage spitzt sich inzwischen weiter zu. Betroffen sind vor allem Demonstrationen zum Gaza-Krieg, die insbesondere in Berlin häufig nur noch als stationäre Kundgebungen mit strengen Auflagen abgehalten werden dürfen, so etwa einem Trommelverbot, das verhängt wird, damit die Polizei strafbewehrte Parolen besser identifizieren kann. Videos, die brutale Polizeigewalt gegen Demonstranten zeigen, gehen auf sozialen Medien inzwischen regelmäßig um die Welt. Auf einer Kundgebung am 8. Februar erklärten die Berliner Behörden Rede- und Musikbeiträge sowie Parolen in anderen Sprachen als Deutsch oder Englisch für verboten. Nach einer Stunde wurde die Versammlung gewaltsam aufgelöst; unter anderem hatte ein Redner Hebräisch gesprochen.

    Unfreie Universität

    In den vergangenen Tagen sind deutsche Stellen dazu übergegangen, im Hinblick auf Kritik an Israels Kriegsführung im Gaza-Streifen auch gegen Repräsentanten der Vereinten Nationen vorzugehen. Konkret betroffen war die UN-Sonderberichterstatterin für die besetzten palästinensischen Territorien, Francesca Albanese, eine ausgewiesene Juristin, die, basierend auf ihrer jahrelangen Tätigkeit für die Vereinten Nationen, eine prononcierte Kritik an Israels Kriegsführung entwickelt hat. Sie war zu Vortrags- und Diskussionsveranstaltungen an zwei deutschen Hochschulen eingeladen worden, an der Münchener Ludwig-Maximilians-Universität und an der Freien Universität Berlin. Beide wurden, offenkundig auf politischen Druck hin, abgesagt. In München war von einem zu erwartenden „Meinungskampf“ die Rede, den man unterbinden wolle. In Berlin wurde auf angebliche Sicherheitsprobleme verwiesen. Die Freie Universität Berlin folgte mit der Absage einer offiziellen Forderung des Bürgermeisters der deutschen Hauptstadt, Kai Wegner (CDU), der vorab erklärt hatte, er „erwarte“ von der Hochschule, „dass sie die Veranstaltung umgehend absagt und ein klares Zeichen gegen Antisemitismus setzt“. Die Veranstaltung mit Albanese konnte letztlich an einem anderen Ort durchgeführt werden.

    Ein deutscher Sonderweg

    Das traf auch auf eine zweite Veranstaltung mit Albanese am Dienstag in Berlin zu, für die die Räumlichkeiten ebenfalls unter massivem politischen Druck kurzfristig gekündigt worden waren, die dann aber noch in die Räume der Tageszeitung „junge Welt“ verlegt werden konnte. Die Umstände belegen, dass nicht nur die Meinungs- und die Versammlungsfreiheit in der Bundesrepublik inzwischen spürbar eingeschränkt werden, sie zeigen auch, dass die Freiheit der Medien kein Tabu mehr ist. In den Veranstaltungsraum drangen gegen den erklärten Willen der Veranstalter bewaffnete Polizisten ein. Bis zu fünf von ihnen, begleitet von einem Arabisch-Dolmetscher, überwachten das Event von seinem Beginn am frühen Nachmittag bis zu seinem Ende kurz vor Mitternacht. Das Gebäude war zeitweise von mehr als 20 Mannschaftswagen der Polizei umstellt. Zur Begründung für den Einsatz hieß es, man müsse nicht nur Albaneses Äußerungen kontrollieren, sondern auch, ob im Publikum Straftaten begangen würden. Gemeint waren offenkundig Parolen, die in Deutschland strafbewehrt sind und an dieser Stelle lieber nicht ausgeführt werden sollen. Wie eine massive, bedrohliche Präsenz bewaffneter Polizisten in den Räumen einer unabhängigen Tageszeitung gegen deren erklärten Willen mit der Pressefreiheit vereinbar sein soll, erschließt sich nicht. Albanese teilte mit, sie habe in den vergangenen Wochen und Monaten als UN-Sonderberichterstatterin viele europäische Länder bereist, behördliche Repressalien wie in Deutschland allerdings in keinem einzigen erlebt. Sie sei nervös und froh, die Bundesrepublik in Kürze verlassen zu können.

    #Allemagne #état_policier #fachisation #liberté_d_expression #Israel #IHRA #censure #antisemitisme #philosemitisme

  • La loi Narcotrafic est une loi de #Surveillance : mobilisons nous !
    https://www.laquadrature.net/2025/02/24/la-loi-narcotrafic-est-une-loi-de-surveillance-mobilisons-nous

    La semaine prochaine, l’Assemblée nationale discutera d’une proposition de loi relative au « narcotrafic ». Contrairement à ce que le nom du texte indique, les mesures qui pourraient être adoptées vont bien au-delà du seul trafic de…

    #Censure

    • « La proposition de loi de lutte contre le narcotrafic ne peut affaiblir la sécurité des entreprises et des citoyens ! »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/05/la-proposition-de-loi-de-lutte-contre-le-narcotrafic-ne-peut-affaiblir-la-se

      Des parlementaires peu informés pris par surprise au détour d’un amendement, des ministères régaliens tentés par l’accroissement des moyens de surveillance afin de répondre à des problématiques malheureusement bien réelles : voilà comment la pire évolution possible en matière de #sécurité_numérique est en train de se frayer un chemin dans nos lois ! Une évolution unanimement crainte et dénoncée depuis des années par tous les experts de la sécurité numérique, par toutes les associations et institutions préoccupées de protéger nos droits et libertés dans ce dangereux et complexe monde numérique. Elle se veut être la loi pour lutter contre le #narcotrafic, elle ne peut devenir la loi qui favorise l’espionnage et le piratage !

      En matière de surveillance, la proposition de loi donne à l’Etat des pouvoirs considérables pour espionner numériquement les citoyens sur suspicion de « crime en bande organisée », une dénomination très large qui, loin de se limiter au narcotrafic, pourra permettre l’atteinte au secret des correspondances numériques de militants de causes variées. Et quand on dit espionnage, c’est l’ensemble des moyens techniques qui est concerné : logiciels espions, activation à distance des caméras et micros, etc. Et cela restera secret même pendant l’instruction du dossier, privant les personnes surveillées de leurs droits fondamentaux de contradiction. Il ne nous appartient pas de juger de la proportionnalité de telles mesures, mais les révélations de MM. Snowden et Assange ont malheureusement déjà amplement démontré la tentation des démocraties libérales à utiliser largement les techniques numériques pour espionner massivement, avec le risque de glisser insensiblement sur une pente illibérale.

      La tentation des « portes dérobées »

      Plus grave, la loi envisage d’imposer aux opérateurs de communications numériques de prévoir des backdoors (« portes dérobées ») dans les systèmes de messagerie numérique, permettant l’espionnage sur requête. Rien de bien nouveau, cela fait des années que la tentation d’introduire des #backdoors réapparaît : lutte contre le terrorisme, contre la pédocriminalité, aujourd’hui contre le narcotrafic. Mais le consensus absolu et universel des personnes expertes en sécurité est qu’il s’agit là de la pire idée possible. De telles portes dérobées, malgré toutes les précautions qui peuvent être prises, ne peuvent que mécaniquement diminuer le niveau de sécurité des communications et créer une aubaine pour les gouvernements qui ne respectent pas les droits fondamentaux, pour les services de renseignement de tous les pays – à commencer par ceux de nos adversaires –, pour les cybercriminels et malfaisants en tout genre.

      Tout le monde le sait, nous vivons dans un monde incertain, où les universités, les hôpitaux, les collectivités locales, toutes les industries sensibles, mais également les PME, se font attaquer en permanence par des cybercriminels aux profils variés – petits escrocs, grandes mafias et services étatiques. Ce sont des entreprises qui font faillite, des informations sensibles gravement compromises, parfois des vies menacées. Le consensus des experts recommande d’investir jusqu’à 10 % de ces budgets informatiques dans la #cybersécurité, tant la menace est forte : à l’échelle de la France, cela représenterait plus de 100 milliards d’euros chaque année. Et dans ce monde où la menace numérique est encore difficilement contrôlable, la loi ne peut, même pour d’apparentes bonnes raisons, imposer de baisser le niveau de protection !

      Stopper l’engrenage infernal

      En 2016, quand le conseil scientifique de la Commission européenne avait rassemblé des centaines d’experts pour un colloque préparatoire à son rapport sur la cybersécurité, parmi les dizaines de propositions et contre-propositions, une seule proposition s’est dégagée avec un consensus absolu, et c’était d’ailleurs la première recommandation du rapport : « Pour maintenir la confiance des utilisateurs/citoyens, ainsi que protéger leur vie privée et assurer la sécurité, aucune porte dérobée ni aucun autre moyen d’affaiblir le chiffrement ne doit être introduit. »

      En 2016 toujours, quand l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques s’exprime sur le sujet, elle indique clairement que l’introduction de portes dérobées aurait un « effet désastreux », affaiblissant la sécurité et permettant en outre aux criminels de créer désormais leurs propres solutions de chiffrement, plus sûres que celles de ceux qui respectent la loi. Toujours en 2016, quand le Contrôleur européen de la protection des données donne son avis sur le sujet, il insiste : les citoyens doivent avoir le droit d’utiliser des messages pleinement chiffrés, sans portes dérobées.
      En fait, tous les comités d’experts, toutes les institutions compétentes, toutes les associations de protection des #libertés_numériques, mais également les opérateurs eux-mêmes, affirment d’une seule voix, comme une évidence : « No backdoors ! » Et cela dure depuis plusieurs décennies. La proposition de loi de lutte contre le narcotrafic ne peut tourner le dos à toutes les recommandations des experts et à un très fort consensus scientifique et technique. Elle ne peut affaiblir la sécurité des entreprises et des citoyens, elle ne peut envisager légitimement un monde où les réseaux criminels pourront communiquer avec plus de sécurité que leurs proies et les pirater plus facilement !

      Il existe un moyen simple de stopper cet engrenage infernal : députés, corrigez cette proposition hâtive, inefficace et catastrophique pour notre sécurité numérique en retirant l’article 8 ter.

      Signataires : Nicolas Arpagian, enseignant à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye ; Gilles Babinet, entrepreneur et coprésident du Conseil national du numérique ; Eric Bothorel, député (Ensemble pour la République) des Côtes-d’Armor ; Philippe Latombe, député (Les Démocrates) de Vendée ; Anne Le Hénanff, députée (Horizons) du Morbihan ; Jean-Michel Mis, ancien député, rapporteur de la mission d’information commune sur l’évaluation de la loi renseignement ; David Naccache, chercheur en cryptologie ; Guillaume Poupard, expert en cybersécurité ; Sébastien Soriano, ancien président de l’Arcep ; Cédric Villani, mathématicien, ancien député, rapporteur de la mission parlementaire de préfiguration de la stratégie nationale d’intelligence artificielle.

    • Un aspect absolument stupéfiant, c’est qu’au moment même où l’on voit le techno-fascisme prendre le pouvoir aux États-Unis, nos politiciens s’empressent de fournir clé en main tous les instruments de la dictature pour quand l’extrême-droite décidera que c’est plus la peine de finasser.

    • Narcotrafic : l’article 8 ter sur l’affaiblissement du chiffrement est supprimé
      https://next.ink/brief_article/narcotrafic-larticle-8-ter-sur-laffaiblissement-du-chiffrement-est-supprime

      Alors que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et Gérald Darmanin, ministre de la Justice, défendaient la proposition de loi Narcotrafic à l’Assemblée depuis deux jours, le texte vient de perdre l’un de ses articles les plus critiqués.

      Le fameux article 8 ter entendait imposer aux prestataires techniques, notamment les éditeurs de messageries sécurisées, d’introduire un mécanisme facilitant la récupération des informations par les forces de l’ordre. Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, la mesure devait permettre une percée dans certaines enquêtes.

      Bruno Retailleau a eu beau expliquer qu’il ne s’agissait pas d’une porte dérobée, mais d’envoyer une copie des informations à une tierce partie (solution dite du « fantôme »), la mesure revenait quand même à affaiblir le #chiffrement de bout en bout.

      Très largement critiqué, l’article 8 ter a fait l’objet de plusieurs dépôts d’amendements demandant sa suppression pure et simple. Comme on peut le voir sur le site de l’Assemblée nationale, presque tous ces amendements ont été adoptés en commission des lois hier soir (voir la vidéo), par 33 voix pour la suppression et 9 absentions, relève le Projet Arcadie.

    • @arno les défenseur·es des libertés (numériques) ont souvent été accusé·es d’avoir une pensée individualiste ou hasbeen devant l’essor des technologies de surveillance.
      Sauf qu’éviter ou contrer les lois qui lèvent les protections érigées contre un nouveau régime nazi a toujours été pour beaucoup une motivation profonde et juste. Il est pourtant devenu évident avec Foucault que la surveillance est liée au contrôle social et qu’échapper à la traque des régimes autoritaires sanguinaires et fous est quasiment impossible avec les nouveaux systèmes mis en place.

      Le coussin des sénateurs pue la merde nazie, c’est un fait.

      EDIT
      Retrait de l’article 8, c’est déjà ça. Tu vas me dire que même Babinet a signé la tribune du monde alors qu’il adore le fichage et le croisement des fichiers santé notamment.