• Guerre Israël-Hamas : Un enseignant appelle au boycott d’Israël, son école le suspend
    https://www.20minutes.fr/societe/4108485-20240905-guerre-israel-hamas-enseignant-appelle-boycott-israel-eco

    En introduction de son cours, Benoît Huou s’est ému de la situation à Gaza. « La revue scientifique The Lancet évalue à près 200.000, début juillet, le nombre de morts côté palestinien […]. Tout le monde y passe, des enfants aux personnes âgés […]. C’est dramatique », a commenté l’enseignant en mathématiques devant les élèves de la Toulouse School of Economics.

    Ses propos ont été relayés sur X par le compte Sword of Salomon, qui dénonce « une diatribe israélienne truffée de désinformations » en publiant un enregistrement vocal de l’intervention du professeur.

    Suspendu pour avoir manqué « à son obligation de réserve »
    Après cette intervention de l’enseignant de 35 ans, l’école a réagi en publiant mercredi un communiqué. La Toulouse School of Economics suspend ce professeur contractuel pour « une durée de quatre mois », après qu’il a manqué « à son obligation de réserve ».

    « TSE est un lieu ouvert de partage des savoirs en sciences sociales quantitatives. Sa direction rappelle l’obligation de neutralité et de réserve des agents publics », indique également le communiqué, tout en rappelant que l’institution « ne prendra pas de position politique et souhaite lutter contre toute forme d’incitation à la haine ».

    « Ce dossier sera instruit sur le fond dans les semaines à venir dans le cadre des processus disciplinaires en vigueur », a commenté sur X Christian Gollier, directeur de l’école.

    Cette affaire a entraîné la réaction de Sylvie Retailleau. La ministre démissionnaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a jugé sur X les propos de l’enseignant « inadmissibles » tout en demandant que des sanctions soient prises.

    #censure #Gaza #génocide

    • Le tweet délateur de SwordsofSalamon, officine au service du gouvernement israélien est ici, et on peut écouter les propos de Benoit Huon
      https://x.com/SwordOfSalomon/status/1831232948441358391 où il exprime son indignation en s’appuyant sur une étude qui loin d’être une fakenews même si ce n’est pas une étude validée par les pairs repose sur des éléments objectifs et précis, que The Lancet n’a pas accepté de publier par hasard.
      Par ailleurs, ces propos dérogent ils ils à une obligation de réserve et de neutralité ?

    • Dans Le Monde https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/04/un-enseignant-de-la-toulouse-school-of-economics-suspendu-apres-avoir-appele

      Le 11 juillet, le média France 24 avait consacré un article à cette publication « largement accusée d’être partiale, car elle s’appuie sur une méthode de calcul douteuse et des estimations hypothétiques » ou, au contraire, « bien accueillie par d’autres et largement partagée pour exprimer son soutien à la population de Gaza ». « Par exemple, Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, l’a partagée sur son compte X comme preuve de ce qu’elle a décrit comme “neuf mois de génocide” se déroulant à Gaza », soulignait l’article.

      Jean-François Corty, médecin humanitaire et président de l’ONG Médecins du monde, interrogé par France 24, avait estimé que « le bilan de 186 000 morts évoqué par The Lancet est cohérent avec la situation sanitaire, militaire et géopolitique due au blocus maritime, aérien et terrestre imposé à la bande de Gaza ».

      Les chiffres du ministère de la santé de Gaza s’appuient sur les morts identifiés, expliquait-il, « sans prendre en compte tous les morts laissés sous les décombres des bombardements ni les victimes indirectes décédées par manque de soins ou d’accès aux soins, ou du fait d’avoir été transportées vers un centre de santé ».

      Pour Yann Bisiou, maître de conférences en droit, « ni l’appel au boycott ni la référence au Lancet ne sont en eux-mêmes intolérables ». Sur X, il a estimé qu’« on peut contester les propos de ce collègue, critiquer le manque de fiabilité de ses sources ou l’absence de critique du Hamas, mais pas le sanctionner pour ces propos ».

    • Soutien de Sud Education à Benoit Huon
      https://solidaires31.fr/nouvelles-du-jeudi-05-septembre-2024

      il n’a jamais été aussi difficile de défendre les droits du peuple palestinien et de dénoncer les massacres commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza contre les civil·es palestinien·nes.

      La vague de harcèlement haineux qui vise notre camarade s’inscrit dans ce contexte. L’amalgame fait entre soutien à la Palestine et antisémitisme, notamment par la ministre démissionnaire de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau, sert de prétexte à ce tour-de-vis autoritaire menaçant la liberté d’expression. Ce sont les partisan·es de la politique coloniale et guerrière israélienne qui alimentent l’antisémitisme systémique en France en entretenant la confusion entre le fait d’être juif·ve et le soutien à la politique menée par le gouvernement israélien.

      Nous osons penser que la suspension à titre conservatoire de notre camarade n’est pas une sanction mais bien une mesure de protection, suite aux nombreuses menaces, mentionnant par exemple une « décapitation », et au harcèlement par mail et téléphone subis depuis la diffusion illégale d’un enregistrement capté sans autorisation et assorti de son nom et de ses coordonnées professionnelles (doxing). Nous espérons d’ailleurs que les autorités académiques seront aussi diligentes dans la recherche des personnes ayant diffusé cet enregistrement et incité à la haine contre notre camarade qu’elles ont été à le suspendre.

      Toutefois, nous réfutons les arguments utilisés pour justifier cette suspension et notamment un soi-disant manquement au devoir de réserve. Le devoir de réserve a volontairement été exclu du statut des fonctionnaires afin de ne pas limiter la liberté d’opinion garantie aux fonctionnaires.

      Nous soutenons notre camarade face aux attaques qui le visent pour avoir simplement exprimé son indignation face aux massacres en cours dans la bande de Gaza.

      Nous exigeons que notre camarade soit réintégré le plus rapidement possible sans qu’aucune sanction ne soit prise à son encontre et dans des conditions qui garantissent sa sécurité.

    • Sur ce thread twitter les réactions de Yann Bisiou, MCF en droit, qui considère que le devoir de réserve n’est pas jusitifé ici :
      https://x.com/yannbisiou/status/1831349697413349443

      Il cite une source, le Lancet, il évoque le boycott, la ministre peut contester les sources et le point de vue du collègue, pas le juger, encore moins en diffusant un tweet d’une association militante. La liberté d’expression est la garantie d’existence du #Sup et de la recherche
      ...
      Mais tout à fait d’accord pour dire que la référence est peu fiable, qu’il s’agit d’un courrier publié par le Lancet. Contredire un chercheur c’est normal, le sanctionner pour ses propos non, sauf infraction pénale ou disciplinaire que je ne vois pas en l’espèce.

      IL réagit aussi de manière virulente et justifiée à la reprise par la ministre des propos de SwordsofSalamon

      Vous pouvez expliquer précisément ce que vous visez en parlant de fake news ? De ce que j’ai entendu, et contrairement à ce que prétend l’association que vous RT, ce collègue cite exactement un article du Lancet.

      https://x.com/yannbisiou/status/1831353702583595149

    • […] nous réfutons les arguments utilisés pour justifier cette suspension et notamment un soi-disant manquement au devoir de réserve. Le devoir de réserve a volontairement été exclu du statut des fonctionnaires afin de ne pas limiter la liberté d’opinion garantie aux fonctionnaires.

    • Les universitaires sont-ils soumis à l’obligation de neutralité et au devoir de réserve ?
      Pas tout à fait. Les universitaires français, que les textes qualifient d’« enseignants-chercheurs », sont des fonctionnaires d’État. Pour autant, ils ne sont pas soumis aux devoirs de neutralité et de réserve de la même façon que les autres fonctionnaires. En ce sens, ils sont des agents publics « pas tout à fait comme les autres ».

      Lorsqu’ils exercent leurs missions d’enseignement et de recherche, la liberté d’expression des enseignants-chercheurs est « entière », « sous les réserves que leur imposent […] les principes de tolérance et d’objectivité » (article L. 952-2 du code de l’éducation). Il s’agit là de la traduction juridique, en droit français, de la liberté d’expression académique, l’une des composantes de la liberté académique. Dès lors que les missions académiques impliquent, par essence, que les universitaires puissent s’exprimer librement, il est évident qu’aucune neutralité ne saurait leur être imposée lorsqu’ils enseignent et recherchent.

      Dans une réponse ministérielle datant de 1953, il a ainsi été précisé qu’à leur égard, « la règle de neutralité doit être interprétée d’une façon extrêmement large et se réduit en dernière analyse à une obligation d’objectivité et de mesure dans l’expression des idées ». L’objectivité interdit par exemple toute forme de propagande dans le cadre des enseignements.

      La singularité de la liberté d’expression des enseignants-chercheurs est en revanche plus délicate à justifier en dehors de leurs fonctions : qu’est-ce qui permettrait, dans ce cas, de ne pas leur appliquer l’obligation de réserve ?

      En réalité, comme cela a été expliqué, le devoir de réserve s’applique différemment selon la nature des fonctions exercées par les agents publics. Or les fonctions académiques sont singulières à plusieurs titres. D’une part, comme l’a reconnu expressément le Conseil constitutionnel, non seulement elles « permettent mais demandent, dans l’intérêt même du service », que la libre expression et l’indépendance des universitaires soient garanties (Conseil constitutionnel, décision n° 83-165 DC du 20 janvier 1984, Loi sur l’enseignement supérieur). D’autre part, elles excluent toute logique d’obéissance et de loyauté : étant indépendants, les enseignants-chercheurs ne sont pas soumis au principe hiérarchique au sens strict du terme. C’est d’ailleurs cette indépendance qui explique qu’ils puissent embrasser un mandat parlementaire tout en continuant à exercer leurs missions académiques (voir infra). Ainsi, en dehors du service, les universitaires demeurent relativement libres de la façon dont ils manifestent leurs opinions. Les seules véritables contraintes qui pèsent sur eux résultent de la « déontologie universitaire » (voir infra).

      https://theconversation.com/lexpression-dopinions-politiques-par-les-universitaires-quelles-lib

    • L’Agence Anadolu fait le boulot (publié le 6/9/2024)
      https://www.aa.com.tr/fr/monde/france-la-suspension-dun-professeur-apr%C3%A8s-des-propos-sur-gaza-cr%C3%A9%C3%A9-la-pol%C3%A9mique/3323224

      - Une suspension conservatoire décidée par l’administration de la TSE

      Joel Echevarria, directeur de cabinet du Recteur de la TSE, a confirmé la suspension de Benoît Huou lors d’une interview accordée ce 4 septembre à Anadolu. Selon lui, l’enseignant aurait consacré près de vingt minutes de son cours d’introduction à des sujets sans lien avec le programme de mathématiques. Il a abordé la situation au Proche-Orient et incité les étudiants à « prendre position, boycotter et manifester ».

      Echevarria a expliqué que cette décision de suspendre Huou était une mesure conservatoire prise en concertation avec le ministère de l’Enseignement supérieur. « Ce n’est pas une sanction disciplinaire, mais une suspension visant à protéger les étudiants et l’enseignant lui-même, qui a reçu des menaces de mort après la diffusion de ses propos », a-t-il déclaré. Le numéro de bureau de Benoît Huou a en effet été partagé sur les réseaux sociaux, ce qui a conduit à cette décision de précaution pour des raisons de sécurité, selon TSE.

      La suspension conservatoire est une mesure temporaire dans l’attente d’une enquête disciplinaire. Echevarria a précisé que l’objectif principal était de garantir un climat serein pour la suite des cours et d’éviter que les étudiants ne soient exposés à des polémiques extérieures, soulignant par ailleurs que le professeur continue de percevoir son salaire.
      [...]
      – Une enquête ouverte pour apologie du terrorisme

      Après l’interview d’Anadolu avec les responsables de TSE, le parquet de Toulouse a confirmé l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme » concernant les propos tenus par Benoît Huou lors de son cours. Les accusations portent sur certaines de ses déclarations, notamment celles concernant la responsabilité du Hamas dans le conflit et la critique ouverte des actions militaires israéliennes. Bien que cette enquête soit en cours, aucune accusation formelle n’a encore été portée contre l’enseignant.

    • Pour mémoire, deux articles de La Dépêche, le premier qui reprend les mêmes informations initiales que Le Monde et 20 mn https://www.ladepeche.fr/2024/09/05/info-la-depeche-une-enquete-ouverte-pour-apologie-du-terrorisme-apres-les-
      puis le lendemain, un autre sous #paywall mais l’on apprend que toute la classe locale (Delga, Moudenc...) ne s’embarrasse pas de prudence pour parler d’apologie du terrorisme https://www.ladepeche.fr/2024/09/06/toulouse-lembarras-de-la-prestigieuse-ecole-deconomie-tse-apres-les-propos

  • Les sombres secrets des cartes en #Suisse

    Cartes secrètes, interdictions de vente et retouches : plusieurs mesures ont été prises dans le domaine de la cartographie suisse pour protéger les #secrets_militaires.

    L’Armée suisse a toujours protégé ses installations les plus importantes des regards indiscrets : dépôts de munition dissimulés dans des parois rocheuses, positions d’artillerie camouflées en chalets, usines d’armement entourées de forêts denses et aérodromes militaires encerclés de barbelés.

    Cette discrétion a conduit à des objectifs contradictoires en matière de cartographie : les cartes topographiques censées reproduire la surface de la Terre aussi fidèlement que possible ne devaient toutefois pas trahir les secrets militaires. Au fil des décennies, l’Office fédéral de topographie (aujourd’hui swisstopo) ne cessa d’inventer des moyens de résoudre ce dilemme.

    Deux cartogra­phies, l’une officielle et l’autre secrète

    La production cartographique officielle de la Suisse se scinda en deux dès la fin du XIXe siècle : une section publique et une section secrète. D’un côté, l’Office fédéral de topographie établit la cartographie officiellement en vigueur à ce moment-là, la carte Siegfried, à l’échelle 1:50’000 pour l’espace alpin et 1:25’000 pour le reste du pays. Ces cartes étaient en vente libre.

    De l’autre côté, le Département militaire fédéral (DMF) élabora des cartes à l’échelle 1:10’000 strictement confidentielles répertoriant les fortifications militaires de 1888 à 1952. Contrairement à la carte Siegfried, elles ne couvraient pas l’ensemble du pays, mais se limitaient aux endroits stratégiques comme la région du Gothard ou le Coude du Rhône. L’armée positionnée au sein de ces fortifications militaires avait rapidement besoin de ces cartes, car l’échelle 1:10’000 était indispensable pour calculer avec précision les trajectoires des tirs d’artillerie.

    Pendant la Première Guerre mondiale, la situation hautement dangereuse conduisit le Département militaire à ne plus délivrer la carte Siegfried, auparavant en libre accès, que sur présentation d’une autorisation spéciale, l’objectif étant de compliquer l’accès des espions étrangers aux cartes suisses récentes. Si les restrictions de vente furent levées en 1919, elles réapparurent 20 ans plus tard sous une forme encore plus stricte.

    Peu après le début de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, le commandant en chef de l’Armée suisse Henri Guisan constata « que certains manifestaient un intérêt pour les cartes suisses qu’il convenait de surveiller ». Cette observation ne tombait pas du ciel : l’état-major suisse avait déjà soupçonné la Wehrmacht en mai 1939 de commander des cartes suisses via une adresse de couverture à Berlin.

    Henri Guisan s’inquiétait par ailleurs du fait que les réserves de cartes suisses « ne suffisent pas pour répondre aux besoins exceptionnels de réapprovisionnement, ni même pour fournir un second lot de nouvelles cartes aux états-majors et unités autorisés. » Pas de guerre possible sans connaissance du terrain : toute carte disponible devait donc être réquisitionnée et remise à l’armée au nom d’une stratégie défensive.

    En octobre 1939, le Conseil fédéral réagit à la pénurie de cartes et au problème de la confidentialité en interdisant la vente et l’exportation des cartes de la Suisse à l’échelle 1:1’000’000 ou supérieure. La reproduction d’informations cartographiques fut également interdite dans les livres, les journaux et même sur les cartes postales. Ces mesures, qui revenaient à une opération de grande envergure de censure des cartes, ne furent levées qu’à l’été 1945, à la fin de la guerre.

    Des données classées secrètes pendant la Guerre froide

    La stratégie de traitement des données spatiales sensibles changea après la Seconde Guerre mondiale. La production des cartes confidentielles des fortifications fut interrompue en 1952 et aucune nouvelle interdiction de vente ne fut prononcée pour les cartes officielles : la carte Siegfried et la carte nationale qui lui succéda à partir de 1938 furent disponibles à partir de 1945 en version intégrale et en vente libre. Ce changement était dû à la paix retrouvée en Europe, mais aussi au constat que les interdictions de vente n’empêchaient guère les autres Etats de se procurer les cartes souhaitées.

    Après 1945, la stratégie de confidentialité cartographique consista plutôt à dissimuler de manière ciblée les installations militaires importantes. Les aérodromes militaires, barrages antichars, usines d’armement et autres équipements stratégiques disparurent des cartes.

    Avec ou sans chalet ?

    Une fois les objets sensibles rayés de la carte, la question de la confidentialité semblait a priori réglée. Or des discussions enflammées éclatèrent pour décider de ce qu’on devait dissimuler ou non.

    Dans les années 1970, un groupe d’objets posa un véritable casse-tête : dans le cas des installations militaires camouflées en équipements civils, par exemple une position d’artillerie dissimulée derrière une façade de chalet, la confidentialité cartographique pouvait induire le contraire de ce qui était visé. Si, sur place, un espion apercevait un chalet qui ne figurait pas sur la carte, cela le désignait d’autant plus comme objet militaire. C’est pourquoi ces installations retrouvèrent leur place sur les cartes à partir de 1978.

    L’année 1978 marqua non seulement l’apparition d’un élément sur la carte, mais aussi la disparition d’un autre. Dans les années 1970, le risque d’attentats terroristes avait considérablement augmenté en Suisse. Les conduites forcées des centrales hydroélectriques furent donc rayées des cartes afin que leur représentation ne facilite pas les actes de sabotage. Cette dissimulation fut maintenue jusqu’au tournant du siècle.

    Déjà pendant la Guerre froide, certains commencèrent à émettre des doutes sur l’efficacité de la dissimulation cartographique. C’est finalement une avancée technologique qui fut à l’origine d’un changement de pratique : vers 1990, la télédétection par satellite était si aboutie que cela avait de moins en moins de sens de dissimuler des objets sur une carte. S’obstiner dans cette pratique aurait même pu se révéler contre-productif en attirant l’attention précisément sur les objets manquants sur la carte.

    Par conséquent, de nouvelles ordonnances et directives basées sur un principe de visibilité furent adoptées à partir de 1991. Cela signifiait que si des installations étaient visibles à la surface de la Terre, elles devaient figurer sur une carte. Ce principe s’avéra bel et bien valable puisqu’il est encore appliqué aujourd’hui.

    https://www.watson.ch/fr/blogs/suisse/214417070-les-sombres-secrets-des-cartes-en-suisse

    #cartographie #secret #armée #secret_militaire #histoire #guerre #guerre_froide #WWII #seconde_guerre_mondiale #bunkers #swisstopo #Office_fédéral_de_topographie #carte_Siegfried #fortifications_militaires #Gothard #Coude_du_Rhône #Première_Guerre_mondiale #général_Guisan #Henri_Guisan #censure #confidentialité #chalets #conduites_forcées #centrales_hydroélectriques #dissimulation #dissimulation_cartographique #images_satellitaires #télédétection #in/visibilité

    via @reka

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    www4.kinoz.to 2024-08-21
    www5.kinox.to 2024-08-21
    www5.kinoz.to 2024-08-21
    www6.kinox.to 2024-08-21
    www7.kinox.to 2024-08-21
    www8.kinos.to 2024-08-21
    www8.kinox.to 2024-08-21
    www8.kinoz.to 2024-08-21
    www9.kinox.to 2024-08-21
    ziperto.com 2024-04-02

    * Das Datum ist ungenau, teils bedeutet es, wann die Sperrempfehlung stattfand, teils wann die Domain das erste Mal in unserer Datenbank auftauchte.

  • Melbourne Symphony Orchestra cancels pianist’s performance after dedication to journalists killed in Gaza | Melbourne | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/article/2024/aug/13/melbourne-symphony-orchestra-cancels-pianists-performance-after-dedicat

    The Melbourne Symphony Orchestra (MSO) has cancelled an acclaimed pianist’s upcoming performance after he premiered a piece of music and dedicated it to journalists slain in Gaza.

    The Australian-British pianist Jayson Gillham was scheduled to perform Mozart and Brahms at the Melbourne Town Hall on Thursday with the MSO, but Gillham’s name was removed from the MSO website on Tuesday.

    Tickets were still available but a note read “an update to this program’s repertoire will be announced soon”. The MSO made its X account private on Tuesday and also limited comments on some Facebook posts.

    In an email sent to patrons, the MSO stated Gillham would no longer be performing because of “a series of introductory remarks” he made during a previous concert on Sunday.

    At that concert at Iwaki Auditorium in Southbank, Gillham had performed a number of songs, including the world premiere of Witness by Connor D’Netto – which the MSO said was a late addition to the program.

    The five-minute piece is dedicated to the journalists of Gaza and was written for Gillham, according to D’Netto’s website. On Wednesday morning, Gillham’s team released the full transcript of what he said while introducing Witness.

    “Over the last 10 months, Israel has killed more than one hundred Palestinian journalists,” Gillham told the crowd on Sunday.

    “A number of these have been targeted assassinations of prominent journalists as they were travelling in marked press vehicles or wearing their press jackets. The killing of journalists is a war crime in international law, and it is done in an effort to prevent the documentation and broadcasting of war crimes to the world.

    “In addition to the role of journalists who bear witness, the word Witness in Arabic is Shaheed, which also means Martyr.”

    The Israeli military has said there is “no policy of targeting media personnel” in Gaza, but also that it sees “no difference” between the armed wing of Hamas and those working for the media outlet al-Aqsa, widely considered to be its official network.

    #nos_valeurs

    • 160 journalistes assassinés à Gaza par l’armée israélienne depuis octobre 2023
      Par l’Agence Média Palestine, le 13 août 2024
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/08/13/160-journalistes-assassines-a-gaza-par-larmee-israelienne-depui

      Vendredi 9 août 2024, le Syndicat des journalistes palestiniens (SPJ) dénonçait l’assassinat des journalistes palestiniens Tamim Muammar et Abdullah Al-Sousi par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Les deux hommes ont été tués lors de deux raids distincts à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, ainsi qu’un certain nombre de leurs enfants et membres de leur famille. Qualifiant ces raids de « nouveaux crimes de l’occupation visant à liquider des journalistes », le syndicat a appelé le procureur général de la Cour pénale internationale à entamer rapidement des procédures d’enquête sur les crimes de l’occupation contre les journalistes palestiniens.

    • https://fr.timesofisrael.com/australie-polemique-apres-lannulation-dun-concert-dun-pianiste-ant

      Pour info...

      Après de vives critiques, l’orchestre a toutefois été contraint de présenter jeudi ses excuses pour son « erreur » d’avoir annulé le concert.

      Mais il a encore une fois jugé qu’une scène de concert n’était pas un lieu « approprié pour émettre des commentaires politiques », en précisant que la prestation de jeudi restait annulée pour des raisons de « sécurité ».

      Le syndicat des musiciens australiens – Music, Entertainment and Arts Alliance – a lui accusé l’orchestre d’avoir eu une réaction excessive en estimant que « la musique et l’art existent dans un contexte politique et social ».

    • Melbourne orchestra leaders voted out for removing pianist over Gaza tribute
      MSO admits ’error’ after cancelling concert of musician who dedicated song to Palestinian journalists killed by Israel
      By Rayhan Uddin | 16 August 2024 12:53 BST
      https://www.middleeasteye.net/news/melbourne-orchestra-leaders-voted-out-removing-pianist-over-gaza-trib

      (..) The MSO backtracked on Thursday and admitted that it had made an “error” in cancelling Gillham’s performance.

      It said that it had sought “independent security advice” following Sunday’s concert, and in light of the advice, “had no option but to cancel” Gillham’s next show.

      “While the Melbourne Symphony Orchestra maintains that a concert platform is not an appropriate stage for political comment, we acknowledge Jayson’s concerns for those in the Middle East and elsewhere,” it said.

      “We recognise the strength of feelings of all parties on this matter and particularly acknowledge the dedication and commitment demonstrated by all our musicians and staff this week.”

      It said that it had spoken to Gillham and his management and was seeking to reschedule the cancelled concert.

      Despite the reversal, musicians at the MSO voted to remove the leaders of the orchestra.

      “We no longer have faith in the abilities of our senior management to make decisions that are in the best interests of the company at large,” they said. (...)

  • Si j’ai bien compris, les incendies ont été créées par le son des sirènes ?

    Drone Infiltration Triggers Nonstop Sirens Across Northern Israel ; Fires Blaze Up - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-08-10/ty-article-live/blinken-tells-israels-gallant-that-escalations-in-middle-east-serve-no-one/00000191-39ea-d1ef-a1f3-3ffbdb210000

    A suspicious aircraft intrusion triggered nonstop sirens across northern Israel on Saturday afternoon, causing five fires to break out.

    #censure_militaire et #journalisme

    • (Hier l’état sioniste avait tué un responsable du Hamas dans la ville de Saida- Sidon au Liban)

      Ali Hashem علي هاشم sur X :
      https://x.com/alihashem_tv/status/1822331535594234233

      Hezbollah issued a statement claiming responsibility for the attack saying it’s in response to the attack and assassination carried out by Israel in the city of Sidon, “the Islamic Resistance fighters launched an air attack on Saturday 8/10/2024 with squadrons of attack drones on the Alon Air Base (a base for assembling and mobilizing forces and emergency warehouses for the Northern Corps located southwest of Safed), targeting the locations of its officers and soldiers and hitting them directly, causing confirmed casualties.”

  • Compact-Verbot : Faesers Wut und Weidels Bikini
    https://www.telepolis.de/features/Compact-Verbot-Faesers-Wut-und-Weidels-Bikini-9810265.html

    L’avocat du magazine en ligne Telepolis considère l’interdiction de la publication d’extrême droite par la ministre de l’intérieur social-démocrste comme un acte illégal. Il nous fait compremdre que son patron Jürgen Elsässer dans sa phase anti-allemande a contribué à radicaliser l’actuelle ministre de l’extérieur. L’extrémisme du centre s’en prend à la liberté d’expression en prétendant de la défendre contre l’extrême droite.

    23.7.2024 von Markus Kompa - Kontroverse um Zensur und Meinungsfreiheit. Wird die Razzia beim Compact-Magazin eine neue Spiegel-Affäre?

    Demonstration im Zuge der Spiegel-Affäre von 1962: Bild: Wiki für Medienwissenschaft, Spiegel-Affäre.

    Kontroverse um Zensur und Meinungsfreiheit. Wird die Razzia beim Compact-Magazin eine neue Spiegel-Affäre?

    Ferdinand Lassalle, der Gründer des SPD-Vorläufers Allgemeiner Deutscher Arbeiter Verein, wurde des Hochverrats angeklagt, weil er die Verfassung stürzen wollte. Bereits im Juli 1849 war Lassalle wegen des Aufrufs zur Steuerverweigerung und zur Bewaffnung der Bürger im Organ „Bauernführer“ strafrechtlich verurteilt worden.

    Lassalles staatsfeindliche Aktivitäten waren also deutlich handfester als bloße Mediendelikte und definitiv weiter gediehen als das, was die SPD-geführte Bundesregierung heute unscharf und ohne gesetzliche Grundlage als „Delegitimierung des Staates“ bezeichnet.

    Würde der für sein Temperament bekannte Lassalle heute noch leben, würde er vermutlich höchstpersönlich Bundesinnenministerin Nancy Faeser … Nein, das schreiben wir jetzt besser nicht, sonst wird womöglich auch noch der Heise-Verlag verboten.

    Verfassungsrechtlich garantierte Meinungsfreiheit

    Das Grundgesetz verbrieft uns in Artikel 5 die Meinungs- und Pressefreiheit. „Eine Zensur findet nicht statt“, steht dort in Absatz 1 Satz 3. Meinungen müssen nicht intelligent, „richtig“ oder geschmackvoll sein. Ganz besonders wirre Meinungen sind sogar zusätzlich von der Religionsfreiheit in Artikel 4 geschützt.

    Die Meinungs- und Pressefreiheiten finden ihre Grenzen lediglich in den allgemeinen Gesetzen (vorwiegend dem Strafrecht) sowie bei Kollision mit anderen Grundrechten (Persönlichkeitsrecht). Sofern einzelne Äußerungen nicht rechtskonform sind, können sie – nachdem sie einmal geäußert wurden – durch Gerichte nachträglich untersagt werden.

    Inhalte gedruckter Medien werden vom Staat nicht besonders kontrolliert. Neuerdings weist man Landesmedienanstalten eine Aufsicht über Online-Medien zu, die hiervon allerdings selten Gebrauch machen (weil sonst Gerichten die Verfassungswidrigkeit der vagen Rechtsgrundlage auffallen könnte).

    Zur Verhinderung einer gleichgeschalteten Medienlandschaft wie im Naziregime hatte man das Presserecht dezentralisiert und zur Ländersache bestimmt. In den Pressegesetzen der Bundesländer sind zwar Strafbestimmungen und teilweise auch Rechte zur Beschlagnahme und Verbote einzelner Druckwerke vorgesehen, nicht aber das Verbot einer Publikation als solcher – das wäre Zensur.

    Im Gegenteil formulieren alle Pressegesetze, dass die Presse zulassungsfrei ist. Kritik an der Obrigkeit ist seit der Französischen Revolution ein Menschenrecht und hat hierzulande seit 1949 Verfassungsrang.

    Vereinsverbote

    Da jedes System zum Selbsterhalt strebt, muss sich natürlich auch ein Staat neuer SPD-Gründer wie Lassalle erwehren. Daher werden zwar Vereine in Artikel 9 ebenfalls als erlaubnisfrei garantiert, sie dürfen aber verboten werden, wenn deren Zwecke oder deren Tätigkeit den Strafgesetzen zuwiderlaufen oder die sich gegen die verfassungsmäßige Ordnung oder gegen den Gedanken der Völkerverständigung richten.

    Damit dieses Verbot nicht durch Wahl anderer Rechtsformen unterlaufen werden kann, wird dieses auf Personen-Organisationen zugeschnittene Verbot im Vereinsgesetz auf andere juristische Personen wie eine GmbH ausgeweitet. Die Rechtsform Partei dürfte nur das Bundesverfassungsgericht verbieten (Art. 21 GG).

    Frau Faeser hat nunmehr die GmbHs verboten, welche das geschäftliche Risiko des Compact-Magazins tragen – und mit diesem Trick auch sämtliche Aktivitäten dieser Organisationen. Folgerichtig twitterte sie stolz, sie habe „das Compact Magazin“ verboten.

    Das mag im Ergebnis richtig sein, ist medienrechtlich aber grottenfalsch, weil der Staat das direkt nicht kann, da dieses unverhohlene Ziel Zensur wäre. Eine mögliche Verwirkung der Freiheit der Meinungsäußerung, insbesondere der Pressefreiheit, könnte nicht Faeser aussprechen, sondern nur das Bundesverfassungsgericht (Art. 18 GG).

    Das Vereinsverbot ist als juristischer Kunstgriff nur dann tragfähig, wenn das Magazin ein wirksames Instrument im Kampf der Organisationen gegen die verfassungsmäßige Ordnung wäre. Doch will die GmbH wirklich die verfassungsmäßige Ordnung beseitigen?

    Soweit bekannt, wirbt das Magazin vielmehr im Gegenteil für die Teilnahme an demokratischen Wahlen, wenn auch nicht im Interesse von Frau Faesers Partei – die bei den Landtagswahlen am 1. September in Thüringen und Sachsen dort derzeit bei jeweils sieben Prozent gesehen wird.
    Rechtspopulistisches Magazin mit AfD-Covergirl

    Dem Autor diese Zeilen ist bislang nur ein einziger Beitrag des Compact-Magazins bekannt. Aus diesem hatte er in seiner Eigenschaft als Medienanwalt für einen Mandanten schwachsinnige Äußerungen verbieten lassen.

    In diesem Kontext hatte er 2018 die Domain des Magazins gepfändet. (Eigentlich war die Pfändung für den ebenfalls verklagten Kopp-Verlag vorbereitet worden, aber der hatte dann doch noch in letzter Sekunde eine überfällige Zahlung geleistet. Man kann nicht alles haben …)

    Herausgeber Herr Elsässer verhielt sich im Gerichtssaal zivilisiert, dem Vernehmen nach wurden er und sein Verlag bislang nie strafrechtlich belangt. Herr Elsässer ist allerdings trotz seiner Höflichkeit ein anstrengender Zeitgenosse, der zunächst mit anderen Verwirrten die sogenannten „Antideutschen“ gegründet hatte – eine linksextreme Denkschule für anstrengende Gemüter, die vornehmlich mit anderen Linksextremisten um die Ausgrenzung Andersdenkender wetteifern. Vermutlich hat Herr Elsässer damit ausgerechnet die ideologisch ähnlich gefestigte Frau Bundesinnenminister beeinflusst.

    Als Herrn Elsässer die Antideutschen dann selbst zu anstrengend wurden, wandte sich der flexible Publizist den dankbaren Wirrköpfen im rechtsextremen Lager zu, die ohne den Schriftgelehrten keine eigene Fachzeitschrift für Gleichverwirrte gebacken bekamen.

    Den Covern nach zu urteilen scheint es sich, um eine unfreiwillige Satirezeitschrift zu handeln, die ihre Leser etwa mit Bikini-Bildern von Alice Weidel bedient. Der Verfassungsschutz konnte für den Honeypott dankbar sein, dessen Abonnentenliste die Suche nach Wirrköpfen vereinfachte.

    Laut Verfassungsschutzbericht soll das Magazin „gesichert rechtsextrem“ sein, was hinkommen könnte. In der wohl auslaufenden Ära Faeser / Haldenwang ist man allerdings gut beraten, solche Bewertungen des politischen Geheimdienstes nicht ungeprüft durchzureichen.

    Dieses Stigma wäre auch irrelevant, denn selbst extreme politische Meinungen und sogar die Ablehnung des Staates sind laut Bundesverfassungsgericht zulässig, solange sie etwa die Grenze zur Volksverhetzung nicht überschreiten.

    Es ist auch unklar, inwiefern dieses Magazin mit überschaubarem Verbreitungskreis tatsächlich ein Volk von 80 Millionen zum nächsten Reichstagssturm ermuntert. Wenn das Bundesverfassungsgericht die NPD nicht verbietet, weil sie die geschrumpfte Partei für inzwischen zu unbedeutend hält, dürften ähnliche Maßstäbe für ein derartiges Vereinsverbot gelten – jedenfalls dann, wenn keine Straftaten vorliegen und sich die Tätigkeit der Organisation auf die Herausgabe eines Mediums zum Zweck der freien Meinungsäußerung beschränkt.

    Räuberpistole

    In der Verbotsverfügung ist von einem sogenannten „Hausmeister“ die Rede, der in einem abgehörten Telefonat mit Elsässer geäußert haben soll, er könne Robert Habeck mal ein Auge herausschießen. Elsässer und der „Hausmeister“ bestreiten diese Äußerung. Ein gegen diesen angestrengtes Verfahren soll im April 2023 im Sande verlaufen sein.

    Nun mag es salonfähigere Wege geben, seine Ablehnung für einen Spitzenpolitiker zu artikulieren, aber wenn jede deftige Äußerung unter vermeintlich vier Ohren als ernsthafte Vorbereitung terroristischer Anschläge gewertet würde, dürften demnächst etliche Vereine, GmbHs und AGs das Zeitliche segnen.

    Besonders seltsam ist jedoch, dass dieser als „Hausmeister“ bezeichnete ältere Herr als offenbar unbezahlter Unterstützer nicht einmal „Mitglied“ des „Vereins“ ist. Damit erscheint eine Gefährdung durch die GmbHs als Terrororganisation als konstruiert.

    Dammbruch?

    In einem Zeitalter, in dem sich die meisten Leser primär aus Social Media informieren und im Internet auf Medienangebote aus der ganzen Welt zurückgreifen können, erscheint das Verbot von gedruckten Zeitschriften mit überschaubarer Reichweite als seltsam überholt.

    Mit Faesers Logik könnte man auch linksextreme Stiftungen verbieten, die in Social Media agitieren. Aktuell prüft die EU ein Verbot von X (ehemals Twitter) – eine folgerichtige Idee, insbesondere dann, wenn die EU von einer SMS-Verliererin geführt wird. Mit dem Digital Services Act sind wir auf dem besten Wege in einen Zensurstaat.

    Es drängt sich der Verdacht auf, dass Faesers Verbot in erster Linie die Gemüter der an Symbolpolitik interessierten Wählerschaft der in Hessen gescheiterten Ministerpräsidentinnenkandidatin bedienen soll, die 2023 für die SPD ein schlechteres Ergebnis als die AfD einfuhr.

    Kritiker wittern auch eine Behinderung der vom Compact-Magazin gefeierten Partei, die in Sachsen und Thüringen bei 30 Prozent auf Resonanz stößt. Es liegt auf der Hand, dass dieses Verbot eines parteinahen Organs Rechtsextremisten in ihrer Opferrolle bestätigen und zu Trotzreaktionen führen wird.

    Faesers Verbot könnte sich daher propagandistisch als ähnlich kontraproduktiv erweisen wie der Mordversuch an Donald Trump, den ihm zufolge Gott gerettet hat.
    Staatliche Presse?

    Problematisch jedenfalls ist der Pressetext des Bundesinnenministeriums, der sich nicht nüchtern auf den Vorgang beschränkt, sondern Frau Faesers Manöver bereits in der Überschrift abfeierte: „Harter Schlag gegen die rechtsextremistische Szene: Bundesinnenministerin Nancy Faeser verbietet die ’Compact-Magazin GmbH’“.

    Denn die Bewertung, ob eine Maßnahme wirklich ein „harter Schlag“ ist, steht eigentlich der Presse zu, die der Staat aber gar nicht selbst betreiben darf.

    Seriös kann derzeit auch niemand beurteilen, ob der Schlag denn wirklich so hart ist, und es stellt sich verfassungsrechtlich die Frage, ob solche „Schläge“ eher politische Handlungen als solche eines rechtsstaatlich geführten Ministeriums für Inneres sind.

    Denn die Bildung des politischen Willens und entsprechender Szenen soll vom Volk ausgehen, nicht umgekehrt. Deutschland ist neben Österreich das einzige Land der westlichen Welt, in dem der Geheimdienst zur Beobachtung politischer Parteien befugt ist. Eine Befugnis zu autoritären Eingriffen in die Meinungsbildung dürfte auch das Vereinsrecht nicht hergeben.
    Kurzsichtigkeit

    Selbst, wenn die Bundesinnenministerin zuständig wäre, so wäre ihre Macht auf Deutschland begrenzt. Niemand hindert Elsässer daran, sein Heft künftig im Ausland zu produzieren oder von dort aus das Internet zu beschicken.

    Postkontrollen gegen Propagandamaterial, wie es die Kommunisten in der 1950er-Jahren aus der DDR versandten, sind klar unzulässig. Internetsperrgesetze können unterlaufen werden. Ob Faesers PR-Stunt wohl wirklich ein harter Schlag war? Geschlagen wurde in erster Linie der Rechtsstaat.

    Der Gegenschlag ließ nicht lange auf sich warten: Inzwischen gibt es juristischen Ärger, weil bei der eigentlich geheimen Razzia auch Vertreter konkurrierender Medien anwesend waren, die den im Bademantel überfallenen Herrn Elsässer in demütigender Weise medienwirksam ablichteten.

    Auch für Wirrköpfe gelten Persönlichkeitsrechte und Unschuldsvermutung, und für die Behörden gelten Schweigepflicht und Datenschutz.
    Verhältnismäßigkeit

    Nicht einmal einen Bikini trug Elsässers nackt schlafende Ehefrau, als diese zeitgleich um 6.30 Uhr in ihrem Wohnbüro in Hessen von einem Polizeikommando geweckt wurde. Sie durfte sich im Beisein der Beamten ankleiden. Anders als bei Elsässer waren hier keine Paparazzi zur Stelle.

    Ihren Angaben zufolge wurden etliche Pkw als instrumenta sceleris einkassiert, auch solche von Dienstleistern, obwohl es sich insoweit kaum um Vereinsvermögen handeln dürfte. Ob man in einem Staat leben möchte, in dem politisch unerwünschte Autoren und deren Umfeld wie Terroristen behandelt werden, mag ein jeder selbst entscheiden. Assange und Nawalny lassen grüßen.
    Schlechte Presse für schlechte Presse

    Irritierend ist, dass das Vereinsverbotsverfahren unter Geheimhaltung eingestielt wurde. Verstörend ist, dass man aus Elsässers Haus solche seltsamen Asservate wie Schreibtische und Stühle heraustrug. Enttäuschend ist, dass auch Journalistenvereine in vorauseilendem Gehorsam dem Verbot applaudierten, nur weil der Gegner politisch passte.

    Die politisch intendierte Razzia in einem Medienunternehmen erinnert nämlich an jenen Missbrauch staatlicher Macht, der 1962 als Spiegel-Affäre den Mythos einer liberalen Presselandschaft begründete, die gegenüber dem Staat resilient sei. Statt den 1960er-Jahren erleben wir in diesem Jahrzehnt wohl eher eine Renaissance der 1930er-Jahre.
    Duell

    Ferdinand Lassalle jedenfalls war deutlich gefährlicher als Elsässer, denn der Mann hantierte mit Pistolen und pflegte sich standesgemäß zu duellieren. Lassalles letztes Duell verlor der SPD-Gründer kläglich.

    SPD-Politikerin Faeser riskiert mit ihrer Aktion zwar wohl nicht ihr tatsächliches Leben, aber ihr öffentliches: Das Amt als Bundesinnenministerin verlangt parteipolitische Neutralität und Weitsicht. Auch die Spiegel-Affäre endete mit dem Rücktritt eines aggressiven Ministers, der seine Kompetenzen überschritt.

    Eine Regierung, für die der Zweck die Mittel heiligt, entfernt sich vom Ideal des Rechtsstaats. Eine Regierung sollte die Medien und die Bürger fürchten, nicht aber die Medien und Bürger eine Regierung.

    #Allemagne #presse #censure

  • Faschistenversteher des Tages : El-Hotzo-Kritiker
    https://www.jungewelt.de/artikel/479880.faschistenversteher-des-tages-el-hotzo-kritiker.html


    Only a dead fascist is a good fascist.

    Quand tu gagnes ta vie avec des phrases plus ou moins drôles que tu publies sur les chaines des télés publiques allemandes tu ne dois surtout pas appeller Donald Trump un fasciste (oui, ce n’est pas un fasciste au sens précis du terme) et ne pas critiquer la compétence du tireur qui n’a touché que l’oreille du vieux . Ne pas respecter cette règle te vaudra le licenciement. Facile, t’es free-lance pas syndiqué.

    J’avoue que j’ai cherché des textes et conférences drôles de Sebastian Hotz, et ce que j’ai trouvé n’est pas très bon. Pourtant je déclare ma solidaire avec lui parce qu’il a raision. Seulement un fasciste mort est un bon fasciste.

    20.7.2024 von Jakob Reimann - Die Republik hat einen neuen Paria: Sebastian »El Hotzo« Hotz, Vollzeit-Internet-Troll ohne Herz für Faschisten. Kubicki möchte ihn gerne strafverfolgen. Tesla-Milliardär Elon Musk höchstpersönlich geht beim BRD-Kanzler petzen: Hier scheint etwas ganz, ganz Großes, ja gar Systemgefährdendes auf dem Spiel zu stehen. Es fing an mit geschmacklosen Witzchen nach dem Attentatsversuch auf den Rechtsaußenclown Donald Trump vor einer Woche. Dann legte Hotzo nach: »Ich finde es absolut fantastisch, wenn Faschisten sterben.« In der BRD kommt das nicht gut an. Die ARD hat in letzter Sekunde eine lange für Donnerstag abend geplante Literaturveranstaltung mit Hotzo in Augsburg gecancelt, in vorauseilendem Gehorsam hatte der RBB ihn schon Anfang der Woche aus der Radiosendung »Theoretisch cool« verbannt, und das ZDF hat sich distanziert, obwohl er nicht einmal fürs Zweite arbeitet.

    Dem zugrunde liegt das Bekenntnis an das Gewaltprimat des bürgerlichen Staates. Gewalt, so lernten wir dieser Tage von Ministerin Annalena Baerbock, dürfe schließlich »niemals zum Mittel der politischen Auseinandersetzung werden«. Für Gaza, Ukraine und das Mittelmeer zählt das freilich nicht, und mit Faschisten und Rechten – wie denen in Rom, Kairo oder Budapest – arbeiten wir zusammen im Krieg gegen Geflüchtete.

    Den Vogel abgeschossen hat Martina Kix in ihrem Spiegel-Kommentar namens »Sorry Seems to Be the Hardest Word«. In dem legt sie Hotzo ernsthaft eine »aufrichtige Entschuldigung« nahe. Zu Kreuze kriechen bei Donald Trump also? Der deutsche Journalismus hat fertig. Denn dass Hotzo möglicherweise ja der Auffassung ist, sich überhaupt nicht entschuldigen zu müssen, kommt ihr wohl nicht in den Sinn – ebensowenig die Möglichkeit, dass manche Menschen tatsächlich der Auffassung sein könnten, tote Faschisten sind die besseren Faschisten.

    #Allemagne #censure #médias

    • ‘Just missed’: German comedian loses job over Trump shooting joke
      https://www.theguardian.com/us-news/article/2024/jul/18/just-missed-german-comedian-loses-job-over-trump-shooting-joke

      Incensed internet users condemned the characteristically flippant remarks, with Wolfgang Kubicki, one of the vice-presidents of the Bundestag, Germany’s lower house of parliament, calling for a criminal investigation into the satirist.

      The controversy prompted the Berlin-based public broadcaster RBB to cancel Hotz’s involvement in its radio show Theoretisch Cool, which he had co-hosted since 2022. “His remarks are not compatible with the values for which RBB stands,” its programme director, Katrin Günther, said.

      […]

      But on Thursday, the national public broadcaster ARD said it would drop a planned literature event that evening with the comedian “due to the current developments”.

      The broadcaster ZDF said Hotz had only worked for it “temporarily as a freelancer”.

  • Italian journalist ordered to pay €5,000 damages over Giorgia Meloni height jibe
    https://www.theguardian.com/world/article/2024/jul/18/italian-journalist-ordered-pay-damages-mocking-giorgia-meloni-height

    18.7.2024 by Angela Giuffrida - Giulia Cortese convicted of defamation over two tweets that judge in Milan said amounted to ‘body shaming’

    An Italian court has ordered a journalist to pay €5,000 in damages to the prime minister, Giorgia Meloni, for mocking her height over social media in what was defined as “body shaming”.

    Giulia Cortese, a journalist based in Milan, was also given a suspended fine of €1,200 over the jibe, which dated back to October 2021, a year before Meloni’s far-right coalition government came to power.

    The pair clashed after Cortese, 36, published a mocked-up photo of Meloni with the fascist dictator Benito Mussolini in the background on Twitter, now X. In reaction, Meloni wrote on Facebook that the “falsified photo” was of “unique gravity” and that she had instructed her lawyer to pursue legal action against the journalist.

    In two further tweets on the same day, Cortese wrote messages that translate as: “The media pillory you created on your Facebook page qualifies you for what you are: a little woman,” and “You don’t scare me, Giorgia Meloni. After all, you’re only 1.2 metres (4 ft) tall. I can’t even see you.”

    Cortese was acquitted over the tweet comparing Meloni to Mussolini, but convicted of defamation over the latter two, which the Milan judge said amounted to “body shaming”.

    Cortese said that being convicted over a “joke phrase” was “scandalous”. “There’s [a] climate of persecution. I don’t feel I have the freedom any more to write about this government, because once you are identified as an inconvenient journalist for this government, they don’t let anything pass,” Cortese told the Guardian.

    Cortese can appeal but is undecided about whether to do so. “Going ahead with it risks costing me a lot, and I don’t know how it would end,” she said.

    Meloni’s lawyer said she would donate the €5,000 to charity when a definitive sentence was confirmed and the money was paid.

    According to various Italian news outlets, Meloni is 1.63 metres (5ft 3in) tall.

    It is not the first time she has taken legal action against a journalist or someone who has criticised her publicly. Since coming to power, her government has been accused of making strategic use of defamation suits to silence journalists and public intellectuals.

    In a high-profile case last autumn, the anti-mafia writer Roberto Saviano was found guilty of libelling Meloni and fined €1,000 for calling her “a bastard” over her migration policies. The case dated back to a TV interview in December 2020 in which Saviano, author of the bestselling book Gomorrah, castigated Meloni and her fellow far-right leader Matteo Salvini on TV over their vitriol towards charity-run ships rescuing people in the Mediterranean.

    Meloni is also suing the Palestinian journalist Rula Jebreal, who has Italian and Israeli citizenship, over a tweet dating from September 2022. In addition, Jebreal is being sued by Fabio Rampelli, a politician from Meloni’s Brothers of Italy party, and vice-president of the lower house of parliament, over a tweet in January.

    Meloni’s government has been accused of exerting its influence over the state broadcaster, Rai, and other Italian media. In April, Rai came under fire for alleged censorship after the abrupt cancellation of an anti-fascist monologue that was due to be read by the author Antonio Scurati.

    Meloni attacked Scurati on social media while accusing the left of “crying at the regime”.

    #Italie #journalisme #fascistes #justice #censure

  • „De-Banking“ : Der lautlose Angriff auf oppositionelle Medien
    https://multipolar-magazin.de/artikel/de-banking

    Les banques allemandes résilient de plus en plus souvent les contrats avec médias et journalistes indépendants. Une lettre contenant des accusations suffit.

    24.6.2024 von Hakon von Holst - Banken in Deutschland kündigen immer häufiger ohne Begründung Konten von regierungskritischen Publizisten und Medienunternehmen – laut Multipolar-Recherchen etwa 40 Mal seit 2020. Leitmedien und staatlich finanzierte Akteure befeuern diese Politisierung der Kontoführung, setzen Banken unter Druck. Eine Recherche zu Ausmaß und Hintergründen eines Phänomens, das an die Wurzel der Pressefreiheit geht.

    Wer recherchiert und journalistisch arbeitet, für den ist ein Konto finanzielle Arbeitsgrundlage. Andernfalls kann die Pressefreiheit nur in der Freizeit genutzt werden. Doch seit einiger Zeit ist auf ein Konto kein Verlass mehr. Banken kündigen immer öfter regierungskritischen Medienunternehmen und Journalisten. Für das Phänomen gibt es bereits einen Begriff: De-Banking.

    Jüngste Fälle sind das Online-Magazin Manova und das Internet-Portal Apolut. Manova wird von gut 100.000 Besuchern im Monat gelesen. Die Autoren thematisieren Armut und Ungerechtigkeit, üben Kritik an Waffenlieferungen, am Vorgehen Israels im Gazastreifen oder an der Corona-Politik. Nicht zufällig unterhielt das Magazin sein Spendenkonto bei der GLS-Bank, einem Geldinstitut, das keine Kredite für Rüstungsgüter vergibt, weil Waffen ihrer Aussage nach zur „Eskalation von Konflikten“ beitragen.

    Auch Apolut, im politischen Spektrum ähnlich angesiedelt wie Manova, war einst bei jener Bank. Damals hieß das Portal noch KenFM. Die Kündigung kam im Frühjahr 2021 nicht ganz überraschend. Die Bank hatte im Dezember 2020 Kritik am Informationsangebot des Mediums geübt: Sie sprach von einer Onlineplattform, „die regelmäßig hinter Nachrichten Verschwörungen vermutet“. Weil das Konto bei Spendenaufrufen angegeben wurde, sei fälschlich „der Eindruck entstanden“, dass man KenFM unterstütze. Laut Apolut-Geschäftsführerin Lena Lampe verlor das Portal mit dem Konto bei der GLS-Bank „circa 50 Prozent der Daueraufträge“ von Spendern.

    Im Frühjahr 2024 flatterte die nächste Kündigung ins Haus. Betroffen war das neue Apolut-Konto bei einer kleinen Volksbank im sächsischen Pirna. Dort hatte es keine weltanschaulichen Differenzen gegeben. Die Bank ist bekannt für eine liberale Geschäftspolitik und beheimatet „Dissidenten“ aus einem weiten politischen Spektrum. Hier kam der russische Nachrichtensender Russia Today unter, nachdem die Commerzbank 2021 die Geschäftsbeziehung beendete. Das Bündnis Sahra Wagenknecht richtete ein Konto in Pirna ein, die Marxistisch-Leninistische Partei Deutschlands und eine Reihe oppositioneller Medien ebenfalls. Apolut-Gründer Kayvan Soufi-Siavash erinnert sich, „mit offenen Armen“ aufgenommen worden zu sein.

    Nun aber die Kündigung – ohne jede Begründung. Ein besonderer Anlass ist nicht ersichtlich: keine verdächtig hohen Bareinzahlungen, kein überzogenes Konto, keine geschäftliche Nutzung eines Privatkontos oder eine wesentliche Änderung im Informationsangebot oder in der Tätigkeit von Apolut. Was geschah in Pirna? Wie aus der Bank unter der Hand verlautet, sei der Druck „einfach zu groß geworden“.
    Politisierung der Kontoführung

    Rückblick: Im Spätsommer 2000 berichtete die Presse über die damals noch staatliche Postbank. Der Gegenstand: Geschäftsverbindungen zu „rechtsextremen“ Parteien. In der Folge beschloss der Bankvorstand, Konten bestimmter Parteien und Organisationen zu kündigen, um einen „wichtigen Beitrag zur politischen Hygiene“ zu leisten. Es traf unter anderem die Partei „Die Republikaner“ und, am 5. Januar 2001, die Wochenzeitung „Junge Freiheit“.

    Kritik kam damals vom Journalisten-Verband Berlin (JVB). Der Vorsitzende Alexander Kulpok, beruflich Chef für Videotext bei der ARD, sprach von einem „Angriff auf die Pressefreiheit“. Eine Bank könne „kein Medienunternehmen in den Ruin treiben, nur weil ihr dessen politische Richtung nicht passt“. Seine Worte waren in der Taz zu lesen, ohne jeden Seitenhieb auf die „Junge Freiheit“, trotz deren gegensätzlicher politischer Ausrichtung. Nach einem Protest-Appell der betroffenen Zeitung mit „über 500 Unterstützungsunterschriften“ zog die Postbank die Kündigung zurück.

    Mehr als ein Jahrzehnt später, am 12. Dezember 2013, erhielt eine Münchnerin einen merkwürdigen Anruf. Ein Mitarbeiter der Commerzbank teilte mit, dass die Kontovollmacht für ihren Sohn nicht aufrechterhalten werden könne. Über die Person lägen nicht näher erläuterte Erkenntnisse vor. Die Rede war von Kerem Schamberger, 27 Jahre jung, Bankenkritiker und zu jener Zeit in der Deutschen Kommunistischen Partei aktiv. Mit der Organisation beschäftigte sich der Verfassungsschutz. Die Mutter schrieb eine E-Mail an die Bank: Was war das für ein Anruf? Die Commerzbank antwortete mit der Kündigung des Kontos und beendete damit eine 45 Jahre lange Geschäftsbeziehung – ohne Begründung. Der Fall ging durch die Medien. „Ist das der Startschuss zur politischen Kontoführung?“, fragte die Süddeutsche Zeitung.

    Wie die Taz berichtete, kündigte die Commerzbank bereits 2009 die Privatkonten von Stefan Engel, Chef der Marxistisch-Leninistischen Partei, und seiner Lebensgefährtin. Bankmitarbeiter würden laut Focus regelmäßig die Verfassungsschutzberichte durchforsten, „um mutmaßliche Verfassungsfeinde unter ihren Kunden zu identifizieren“. Die Commerzbank befindet sich teilweise in Staatsbesitz.
    Konflikt um Palästina und Israel

    Auch jüdische Vereine sind betroffen. Nach einem Bericht der Deutschen Welle folgte auf die Kündigung im Jahr 2016 „die erste Schließung“ eines Kontos „einer jüdischen Organisation in Deutschland nach dem Zweiten Weltkrieg“. Hintergrund war die Unterstützung der pro-palästinensischen BDS-Kampagne durch den Verein „Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost“. Nach öffentlichem Protest bekam die Organisation allerdings erneut ein Konto bei der Bank für Sozialwirtschaft gewährt – bis die Geschäftsbeziehung 2019 endgültig beendet wurde. Das Kreditinstitut erklärte, „nicht die richtige Plattform für die Debatte um die BDS-Kampagne“ zu sein. „Wegen der Kontoverbindung zur Jüdischen Stimme“ sei man „jedoch immer mehr dazu gemacht“ worden.

    Auch der jüdische Publizist Abraham Melzer verlor 2016 ein Konto bei der Commerzbank. Die Kündigungen erfolgten laut Taz „stets nach dem gleichen Muster“: „Nachdem die Betroffenen davon erfuhren, meldete sich bei ihnen der Journalist Benjamin Weinthal von der rechten israelischen Zeitung Jerusalem Post, der sich über diese Vorgänge stets bestens im Bilde zeigte. Im Fall der Jüdischen Stimme für einen gerechten Frieden war Weinthal sogar die treibende Kraft, weil er die Bank erst zur Kündigung bewog.“

    Zum neuen Hafen der Jüdischen Stimme wurde die Sparkasse Berlin. Doch am 25. März 2024 sperrte die Bank das Konto. Die Sparkasse soll mit Frist zum 5. April unter anderem eine Liste aller Mitglieder mit Anschriften angefordert haben. Dem kam der Verein nicht nach, weil es „keine Bank“ etwas angehe. Laut Iris Hefets kündigte das Kreditinstitut daraufhin das Konto und teilte durch seine Anwälte mit, dass die Jüdische Stimme gegen die Ethik der Bank verstoße.

    Der Verein stellte das Konto zuvor für den Palästina-Kongress in Berlin zur Verfügung. Darin vermutet die Organisation den Anlass der Sperrung. Am 12. April beendete die Polizei die Veranstaltung kurz nach Beginn. Zu den geladenen Referenten gehörte der frühere griechische Finanzminister Yanis Varoufakis. Er übte das Amt 2015 parteilos für die „Koalition der Radikalen Linken“ (Syriza) aus. Varoufakis war im Zeitraum der Veranstaltung zur Fahndung ausgeschrieben, da ihm die Einreise verboten wurde. Auch der Arzt Ghassan Abu-Sittah konnte deshalb nicht teilnehmen. Das Verwaltungsgericht Potsdam erklärte das Einreiseverbot für den britisch-palästinensischen Arzt im Nachhinein für rechtswidrig.
    Corona-Krise als Katalysator

    Ab 2021 nahmen Kontokündigungen auch bei oppositionellen Publizisten und Medienunternehmen rasch zu. Bei Maßnahmenkritikern in anderen Berufen zeigte sich die Entwicklung bereits früher: So traf es den HNO-Arzt Bodo Schiffmann bei der Deutschen Bank (2020), den Anwalt Markus Haintz bei der Commerzbank-Tochter Comdirect (Oktober 2020) und bei der Deutschen Kreditbank (Januar 2021), einem Unternehmen der Bayerischen Landesbank. Der Verein „Mediziner und Wissenschaftler für Gesundheit, Freiheit und Demokratie“ mit Finanzwissenschaftler Stefan Homburg und Mediziner Sucharit Bhakdi im Vorstand musste sich ab Februar 2021 nach einer Alternative umsehen. Das Konto bei der Apotheker- und Ärztebank war „sechsstellig im Plus“ gewesen. Die neue Bankverbindung bei der GLS-Bank hielt nur wenige Tage. Der Verein stand zeitweise ohne Konto da.

    Der 50 Mitarbeiter starken Filmproduktionsfirma Ovalmedia kündigte die Volksbank Beckum-Lippstadt im April 2021. Im Vormonat waren zwei Artikel im Tagesspiegel erschienen. Die Firma verbreite „Verschwörungslügen“ und unterstütze „Impfgegner und Corona-Verharmloser“, schrieb die Zeitung aus Berlin in der Titelzeile. Ovalmedia filmte damals auch die Sitzungen des Corona-Ausschusses. Viele maßnahmenkritische Wissenschaftler traten dort als Interviewgäste auf. Die Video-Aufzeichnungen gewannen dank Ovalmedia eine große Reichweite. Auf das betroffene Unternehmenskonto sollen vielfach Spenden erbeten worden sein. Die Firma befürchtete daher einen ernsthaften finanziellen Verlust. Durch Nachfragen bei der Bank sei ans Licht gekommen, „dass sich ein anderer Kunde über die Medienarbeit des Unternehmens beschwert habe“.

    Der Philosoph Gunnar Kaiser (1976–2023) war ebenfalls für Kritik an den Corona-Maßnahmen bekannt. Seine Gespräche erreichten auf Youtube 250.000 Abonnenten. Zunächst bat Kaiser um Spenden auf ein Konto bei einem großen deutschen Kreditinstitut. Später gab er die Fidor-Bank an. Im August 2022 veröffentlichte Kaiser ein Kündigungsschreiben der Onlinebank und merkte an, nie „im Minus“ gewesen zu sein. Neue Heimat wurde ein Kreditinstitut in Litauen.

    Im Januar 2021 gab der russische Staatssender RT bekannt, in Deutschland 200 neue Mitarbeiter einzustellen. Einen Monat später kündigte die Commerzbank. Das Medium bemühte sich bei rund 20 Banken erfolglos um einen Konto – trotz eines ansehnlichen Jahresbudgets von 30 Millionen Euro. Ein deutscher Staatsbürger aus der Finanzbranche nahm für RT die Verhandlungen auf. Ihm sollen mehrere Bankmanager mitgeteilt haben, dass bei Aufnahme der Geschäftsbeziehungen Probleme mit der Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (Bafin) ins Haus stünden. Die Bafin dementierte.

    Anselm Lenz war Maßnahmenkritiker erster Stunde. Schon im März 2020 organisierte er Protestaktionen auf den Straßen Berlins. Gleichzeitig verlor er seine Rolle als Autor der Tageszeitung Taz. Ab April 2020 gab Lenz gemeinsam mit Hendrik Sodenkamp den „Demokratischen Widerstand“ heraus. Die Wochenzeitung landete in vielen Briefkästen, wurde wie eine Flugschrift verbreitet. Zunächst war ein Verein organisatorische Basis, später gründeten die Herausgeber ein Verlagshaus als GmbH. Wie Lenz auf Multipolar-Anfrage mitteilte, wurden zwischen 2020 und 2023 insgesamt 13 Girokonten im Zusammenhang mit der Wochenzeitung auf Betreiben der Banken geschlossen, darunter eine Sparkasse.

    Boris Reitschuster leitete 16 Jahre lang das Moskauer Büro des Focus. Später machte er sich selbstständig. In der Bundespressekonferenz brachte er Regierungssprecher Steffen Seibert regelmäßig in Verlegenheit. Reitschuster wurde zu einem der prominentesten Kritiker der Corona-Politik. Im Mai 2021 soll seine Internetseite 17,5 Millionen Aufrufe erreicht haben. Er machte auch größeren Tageszeitungen Konkurrenz. Im selben Monat berichtete Reitschuster über zwei Kündigungen: Er verliere nach mehr als 20 Jahren ein rein privat genutztes Girokonto bei der ING-Bank und sein öffentliches Spendenkonto bei der N26.

    Im September 2022 berichtete Reitschuster, innerhalb eines Jahres habe die vierte Bank die Geschäftsbeziehung mit ihm beendet. Das „als konservativ bekannte“ Bankhaus Bauer habe ihn ein Jahr zuvor in Kenntnis seiner journalistischen Tätigkeit als Kunden aufgenommen. Nun sei das Kreditinstitut entweder „unter Druck gesetzt“ worden, handle „in vorauseilendem Gehorsam“ oder in „freiwilliger Unterwerfung unter den Zeitgeist“. Es habe damit begonnen, dass man den Namen der Bank nicht mehr auf der Seite sehen wollte, am Schluss sei es aber auch nicht möglich gewesen, das Spendenkonto fortzuführen, wenn die IBAN ganz von der Webseite entfernt worden wäre. Reitschuster gingen dadurch viele Spenden-Daueraufträge verloren.
    Die Rolle der Leitmedien

    Die Taz ist Kreditnehmer bei der GLS-Bank und unterhält dort Girokonten. Am 17. Mai 2018 berichtete die Tageszeitung über Protestbriefe von GLS-Kunden. Sie nahmen Anstoß an der Tatsache, dass die AfD-nahe Desiderius-Erasmus-Stiftung ebenfalls ein Bankkonto bei der Bochumer Bank besitzt. Die GLS-Bank kündigte noch am selben Tag.

    „Auch zum Coronaleugner sozial“, titelte die Taz im September 2020. Die GLS-Bank bewerbe sich „als besonders ethisch“, biete „aber dem Verschwörungsideologen Ken Jebsen ein Konto“. Zwei Wochen später erschien auf dem GLS-Bankblog eine Kritik, die sich offenbar auf den KenFM-Gründer bezog: „Seit Corona“ würden „Online-Medien immer mehr Zulauf“ erhalten, „die sich auf Verschwörungen spezialisiert haben und damit die Angst vor Manipulation bedienen“. Drei Monate später thematisierte die Bank ihre Bauchschmerzen ein zweites Mal und nannte KenFM beim Namen.

    Im Januar 2021 löschte Google Jebsens Youtube-Kanal mit 500.000 Abonnenten. Bald darauf kündigte die GLS-Bank. Auf der Internetseite hieß es: „In seltenen Fällen kündigt die GLS-Bank Konten, wenn ersichtlich ist, dass die Geschäftspolitik von Kund*innen nicht mit den Werten und Kriterien der GLS-Bank übereinstimmen.“ In der Folgezeit wandte sich KenFM vergeblich an rund 40 Banken. Als sich abzeichnete, dass der Sender kein Konto bekommen würde, folgte die Gründung der Apolut GmbH. Die Marke KenFM gehörte der Vergangenheit an.

    Im Februar 2023 berichtete das Redaktionsnetzwerk Deutschland, dass der Sender Russia Today und die ebenfalls staatliche russische Videoagentur Ruptly Konten bei der Volksbank Pirna unterhalten. Dann wurde der Ton schärfer: Im November schrieb der „Tagesspiegel“ über Sahra „Wagenknecht und eine ungewöhnliche Bank“. Dort habe der Verein zur Gründung ihrer Partei ein Spendenkonto eingerichtet. Bankchef Hauke Haensel, heißt es weiter, betrachte die Aufkündigung der Energiepartnerschaft mit Russland als „sträfliche Dummheit“.

    Außerdem habe das Pirnaer Kreditinstitut offenbar Sanktionen gegen russische Medienunternehmen missachtet. Mit Apolut besitze die Bank ferner einen Kunden, auf dessen Plattform „der russische Angriffskrieg gegen die Ukraine verharmlost“ worden sei. Ein Beispiel für eine solche strafrechtlich relevante Handlung nannte der „Tagesspiegel“ allerdings nicht. Apolut gibt mit Beiträgen von Rainer Rupp und Thomas Röper auch der russischen Sicht auf den Konflikt Raum.

    David Schraven, Gründer des Portals Correctiv | Bild: picture alliance / dts-Agentur

    Correctiv-Gründer David Schraven verhalf den Tagesspiegel-Recherchen prompt zu größerer Bekanntheit. Unter der Überschrift „Dieser Bank vertrauen Extremisten“ thematisierte er auch die Beziehung zu Apolut und bezeichnete Ken Jebsen als „Verschwörungsideologen“. Als sich zwei Wochen später die Bild-Zeitung einschaltete, lieferte Schraven nochmal nach: „Neues von der Volksbank, der die Extremisten trauen“, titelte der Journalist und versuchte, eine Russland-freundliche Haltung der Bank zu belegen. Correctiv erhielt über die Jahre 2,5 Millionen Euro staatliche Förderung. Das Unternehmen betont dennoch, keine staatliche Unterstützung für seine redaktionelle Arbeit zu bekommen. Die Zuschüsse gebe es für „Medienbildung und Strukturförderung“.

    Seit dem 3. Februar 2024 besitzt die Pirnaer Bank einen Wikipedia-Eintrag. Im April wurde der Text um die Kritik von „Tagesspiegel“ und „Correctiv“ ergänzt. Am 8. Februar 2024 kündigte das Kreditinstitut der Apolut GmbH. Auf Anfrage von Multipolar wollte sich die Volksbank nicht zu den Vorgängen äußern. Schriftliche und telefonische Nachfragen liefen ins Leere. Apolut gab Ende März ein neues Spendenkonto im Ausland bekannt. Ein Internetnutzer protestierte prompt bei dem litauischen Kreditinstitut, eine Geschäftsbeziehung mit „Russenpropagandisten“ eingegangen zu sein.

    Auch in der Schweiz reagieren Banken auf negative Presse. Im Juni 2022 startete mit Kontrafunk ein in eigener Beschreibung „liberal-konservatives, bürgerliches“ Internet-Radio. Gründer Burkhard Müller-Ullrich holte etablierte Journalisten an Bord. Am 10. Juli 2022 berichtete die führende Tageszeitung „Blick“ in der Sonntagsausgabe: „Spuren führen zu leeren Räumen“. Der Sender sitze in Cham im Kanton Zug. Das ist, wie Schweizer wissen, ein als Steuerparadies berüchtigter Landesteil. In dem „heruntergekommenen Bürogebäude“ sei „niemand“, heißt es weiter: „ein langer Gang, leer stehende Zimmer …“ Dazu ein paar Beweisfotos.

    Tatsächlich ist Müller-Ullrich – im „Blick“ als deutscher Journalist bezeichnet – Schweizer Staatsbürger. Die Darstellung als Briefkasten-Firma hält er für „pure Verleumdung“. Der Reporter vom „Blick“ sei offenbar nicht weiter ins Gebäude gekommen, „wohl aus Angst, dass da mal jemand vorbeigekommen wäre und gefragt hätte, was er hier zu suchen hat“. Kontrafunk habe dort „sehr wohl seine Geschäftsräume“ unterhalten und sogar einen Sekretär beschäftigt. Trotzdem, stellt Müller-Ullrich fest, kündigten das Bankhaus Linth und ein weiteres Kreditinstitut „unmittelbar nach“ Erscheinen des Artikels im „Blick“.
    Organisierter Druck auf Banken

    Der Journalist Alexander Wallasch arbeitete einst für große Zeitungen und kurzzeitig für Boris Reitschuster. Inzwischen schreibt er vor allem auf seinem eigenen Internetportal. Als Wallasch im Juli 2022 auf Twitter um Unterstützung auf sein Konto bat, machte ein Nutzer die Solaris-Bank darauf aufmerksam. Das Social-Media-Team antwortete: „Ist bereits an unser Team weitergeleitet.“ Wallasch schreibt: „Etwa 24 Stunden später waren tatsächlich meine Kontonummern gesperrt und bis heute warte ich auf eine Erklärung der Bank.“ Im Herbst 2022 soll auch das Konto seines Webdesigners betroffen gewesen sein – bei derselben Bank. Wallasch war unterdessen zur Holvi-Bank gewechselt. Doch das neue Konto hielt nur kurze Zeit. Seither bittet der Journalist nur noch um Paypal-Spenden.

    Der „Heimatkurier“ ist ein Medium aus Österreich. Artikel erscheinen in Rubriken mit Namen wie „Bevölkerungsaustausch“, „Remigration“ oder „Linksextremismus“. Unmittelbar nach den Correctiv-Veröffentlichungen über das Treffen mit Martin Sellner in Potsdam startete die Kampagnenplattform Aufstehn eine bislang einmalige Petition. 9000 Menschen unterzeichneten den Appell „Kein Konto für Rechtsextreme!“ an die N26-Bank. Das Kreditinstitut reagierte und kündigte dem „Heimatkurier“.

    Die Nachricht holte eine Gruppe zur Beobachtung der Identitären Bewegung auf den Plan. „Gibt es hier Menschen, die sich Recherche und Veröffentlichung rechtsextremer Konten zur Hauptaufgabe machen würden?“, fragte sie auf Twitter. „Ein wichtiger und effektiver Job.“ Auf ihrer Internetseite listet die Gruppe unzählige Konten von AfD-Kreisverbänden. Weiter oben stehen die Bankdaten von Youtubern wie Niklas Lotz (Neverforgetniki), Naomi Seibt und Peter Weber (Hallo Meinung). Auch die Medien MitteldeutschlandTV, Auf1, Info direkt und Freilich-Magazin sind vertreten.

    Neben nahezu jeder Kontonummer findet sich eine E-Mail-Adresse. Ein Musterbrief in drei Sprachen wird gleich mitgeliefert: „Rechte Kreise versuchen das demokratische Miteinander in Deutschland zu zerstören, indem sie menschenfeindliche Propaganda sowie Vertreibungs- und Umsturzfantasien verbreiten.“ Am Ende des Schreibens lesen Banker: „Andere Banken und Zahlungsdienstleister sind Ihnen mit gutem Beispiel vorausgegangen.“ Es folgt ein Appell, das Konto zu schließen.
    Staatlicher Einfluss

    Gegen den Blogger Hadmut Danisch ermittelte die Staatsanwaltschaft wegen Verdachts auf Beleidigung einer Person des politischen Lebens. Das Verfahren wurde eingestellt. Danisch unterhielt ein Spendenkonto bei der Deutschen Bank. Dort forderte das Landeskriminalamt Berlin eine Excel-Tabelle an mit allen Kontobewegungen von zwei Jahren. Das Schreiben vom 28. März 2023 endete mit dem Satz: „Diese Anfrage darf nicht als Grundlage einer Kündigung der Geschäftsbeziehung verwendet werden.“ Am 5. April 2023 kündigte die Deutsche Bank ohne Begründung, am 21. April beantwortete sie das Auskunftsersuchen.

    Solche Fälle könnten sich in Zukunft häufen. Denn geht es nach Innenministerin Nancy Faeser, werden Bankauskünfte durch Verfassungsschutz-Behörden „entbürokratisiert“. Bisher beschränke sich die „Befugnis für Finanzermittlungen auf volksverhetzende und gewaltorientierte Bestrebungen“. Stattdessen soll es nun auf das Gefährdungspotenzial mutmaßlicher Extremisten ankommen. Dafür könne der Faktor „gesellschaftliche Einflussnahme“ relevant sein. Es betrifft also die Medien.

    Als Extremismus definiert das Innenministerium „Bestrebungen, die den demokratischen Verfassungsstaat und seine fundamentalen Werte, seine Normen und Regeln ablehnen“. Die Einzelheiten stehen in Paragraf 4 Bundesverfassungsschutzgesetz. Die Nachrichtendienst-Behörde unterstellt beispielsweise der Tageszeitung „Junge Welt“ kollektiv, sie strebe „die Errichtung einer sozialistisch-kommunistischen Gesellschaftsordnung“ an und sei „das bedeutendste und auflagenstärkste Medium im Linksextremismus“. Ein paar Sätze später heißt es aber wieder einschränkend: „Einzelne Redaktionsmitglieder und einige der Stamm- und Gastautoren sind dem linksextremistischen Spektrum zuzurechnen.“

    Zwar ist das Ansinnen von Nancy Faeser Teil eines 13-Punkte-Plans gegen Rechtsextremismus. Doch die Ministerin bestätigte bereits bei der Vorstellung am 13. Februar 2024, dass die neue Befugnis in gleicher Weise bei anderen Formen von Extremismus greifen soll. Schon heute steht der Verfassungsschutz wegen umfassender Kompetenzen in der Kritik. „Er verfolgt Menschen, bevor sie eine Straftat begangen haben, das macht kein anderer Inlandsgeheimdienst in westlichen Demokratien“, sagte der ehemalige Bildungs- und Finanzminister Mecklenburg-Vorpommerns Mathias Brodkorb (SPD). Der Verfassungsschutz arbeite daran mit, Meinungen aus dem Diskurs auszuschließen.

    Mehr Rechte für den Nachrichtendienst will offenbar der Bayerische Rundfunk. Im Frühherbst 2023 machten BR-Reporter die Kreditwirtschaft auf 109 Bankkonten und 38 Paypal-Accounts aufmerksam und verwiesen zum Teil auf Verfassungsschutzberichte über die Kontoinhaber. Das Ergebnis sendete der BR um 7:00 Uhr morgens in den Nachrichten: „München: Mit Hilfe von BR-Recherche ist es gelungen, Geldkonten von Rechtsextremen still zu legen.“ Die Meldung endete mit einer klaren Forderung: „Ein Forscher des CeMAS kritisierte: Wenn einfache Presseanfragen ausreichten, damit Konten dichtgemacht würden, könne das auch der Staat tun.“
    Was steckt dahinter?

    Banken trennen sich immer öfter von kritischen Geistern. Das Diagramm unten berücksichtigt Kündigungen gegenüber Publizisten und Medienhäusern, soweit Multipolar das Jahresdatum recherchieren konnte. Enthalten sind die Schicksale von 24 Personen mit jeweils ein bis vier Kündigungsfällen. Oft wurden jahrelange Geschäftsbeziehungen beendet – immer ohne Begründung.

    Kontokündigungen bei Medien: Blau: Summe gekündigter Konten in den Vorjahren, Rot: neu dazu gekommene Kündigungen (Quelle: Multipolar-Recherche, Mai 2024)

    Die Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (Bafin) schreibt Multipolar, Kreditinstitute dürften „Kündigungen ohne Angabe von Grund tätigen“. Hierbei handele es sich „um geschäftspolitische Entscheidungen, die die Bafin nicht kommentiert“.

    Eine These besagt, dass der Verfassungsschutz auf Banken einwirkt, Konten zu schließen. Doch dafür fehlt es laut Bayerischem Rundfunk „an einer Rechtsgrundlage“. Paragraf 8a Bundesverfassungsschutzgesetz erlaubt lediglich das Einholen von Auskünften – und das nur dann, wenn „schwerwiegende Gefahren“ bestehen. Sollte hier aber tatsächlich „entbürokratisiert“ werden, könnten sich Banken bald zwei Mal überlegen, ob sie sich mit regelmäßigen Behördenanfragen konfrontiert sehen wollen.

    Ende 2022 wurde die Verharmlosung von Krieg potenziell strafbar. Wäre es denkbar, dass eine Bank wegen Beihilfe verurteilt wird, weil sie für ein Medium ein Konto führte, auf dem Spenden für den Betrieb einer Plattform eintrafen, auf der regelmäßig Krieg „verharmlost“ worden ist? Hier käme es darauf an, ob Banker wussten, wofür die Geldeingänge dienen. Und ob sie das Ziel für unterstützenswert ansahen. Würde gegen das Portal Apolut tatsächlich ermittelt werden, könnte sich die Volksbank Pirna schlecht herausreden, von allem nichts gewusst zu haben. Schließlich hatte ja schon der „Tagesspiegel“ darüber berichtet – und nebenbei Bankchef Hauke Haensel in die Nähe von Russland gerückt.

    Die Bankenaufsicht Bafin ist in dieser Frage jedoch unzuständig, wie aus einer Antwort auf eine Multipolar-Anfrage hervorgeht. Sie interessiert sich stattdessen dafür, ob der Geldeingang möglicherweise mit einer Straftat im Zusammenhang steht, „die eine Vortat der Geldwäsche darstellen könnte“. In diesem Fall müsste die Bank eine Verdachtsmeldung übermitteln.

    Der Global Disinformation Index und ISD Germany lobbyieren bereits für eine stärkere Bafin. Beide erhielten in der jüngsten Vergangenheit Fördergelder von der Bundesregierung. 2021 veröffentlichten die Organisationen eine Studie über die Onlinefinanzierung von „Hassgruppen“ in Deutschland, ihre Forderung: Die „potenzielle Finanzierung illegaler Aktivitäten“ muss „Teil der Sorgfaltspflichten einer Bank und der aufsichtsrechtlichen Anforderungen“ werden.

    Bei der Bafin gilt der Grundsatz: „Nicht alles, was legal ist, ist auch legitim.“ Es gibt den Fall, dass ein Bankkunde Steuern hinterzogen hat und Banker durch Überweisung von Geldern ins Ausland daran mitwirkten. Ihnen war die Absicht unbekannt. Sie handelten legal. Doch die Bafin prüft, ob dieses Handeln „Auswirkungen auf die persönliche Zuverlässigkeit der Geschäftsleiter“ hat. Dann gerät der Bankvorstand unter Druck.

    Mark Branson, Chef der Bankenaufsicht Bafin | Bild: picture alliance / Ulrich Baumgarten | Ulrich Baumgarten

    Auch wenn eine Verurteilung wegen Beihilfe zur Verharmlosung von Krieg weit hergeholt erscheinen mag – Mutmaßungen in der Presse und Medienberichte über Ermittlungen wären ohnehin der eigentliche Schaden. Die Angst um die eigene Reputation treibt Banken um.
    Einblicke in ein Londoner Bankhaus

    Im Juli 2023 war Brexit-Fürsprecher Nigel Farage wieder in den Medien. Die Bank beendete die Geschäftsbeziehung mit dem Politiker. Bei neun weiteren Geldhäusern hätte Farage kein neues Konto bekommen. Zunächst schien alles ganz simpel zu sein. So hieß es in der Süddeutschen: Wer beim Bankhaus Coutts „Kunde sein will, muss mindestens eine Million Pfund bei der Bank investiert haben – oder mindestens drei Millionen Pfund an Ersparnissen vorweisen.“ Und Farage war gerade einen Tick zu arm.

    Doch dann kam ein internes Dossier ans Licht. Auf stolzen 40 Seiten befasste sich die Bank mit dem Politiker und einem Reputationsrisiko. Das Kreditinstitut problematisiert, dass Farage seine Beziehung zur Coutts-Bank öffentlich gemacht habe. (Spenden-finanzierte Medien kommen kaum daran vorbei.) In der Presse sei „viel Negatives über ihn berichtet“ worden. Weiter heißt es, dass ein Ausschuss eine Fortführung der Bankgeschäfte mit Farage angesichts „seiner öffentlich geäußerten Ansichten“ für unvereinbar mit der Position der Bank erachtet. Mit seinen Aussagen will man nicht „assoziiert werden“. Es gibt Meinungsverschiedenheiten in der Klima- oder Gender-Frage (LSBTIQ).

    Das Dossier listet Belege für politisch inkorrektes Verhalten auf. Farage habe dem amerikanischen Medienmacher Alex Jones – ein Unterstützer von Donald Trump im Wahlkampf 2016 – ein Interview gegeben. Er sehe in der Nato-Osterweiterung eine Ursache des Ukraine-Krieges. Die Enthüllung schlug hohe Wellen. Auch weil die Muttergesellschaft der Coutts-Bank zu einem guten Drittel dem britischen Staat gehört. Premierminister Sunak kommentierte, es sei nicht richtig, ein Konto zu kündigen, weil eine Person „ihr Recht auf freie Meinungsäußerung wahrnimmt“. Nun plant die Regierung ein Gesetz: Für die Kündigung soll in Zukunft eine Frist von drei Monaten gelten und sie muss hinreichend begründet werden.
    Illiberales Meinungsklima

    Multipolar hat bei mehreren Banken recherchiert. Das zunehmend illiberale Meinungsklima ist demnach wesentlicher Faktor bei den Kündigungen – oder andersherum gesehen: eine zunehmend mutlose Gesellschaft. In einer Allensbach-Umfrage gaben 2014 noch 69 Prozent der Befragten an, frei über ihre politische Meinung reden zu können – 2023 waren es nur mehr 40 Prozent. Es geht, so viel wird deutlich, um eine zerfallende politische Mitte, die noch bereit ist, Stimmen verschiedener Seiten anzuhören und zu tolerieren.

    Mittendrin stehen die Banken. Ein Spendenkonto für ein prominentes kritisches Medium führen? Erfordert „unheimliches Standvermögen“ auf Leitungsebene. Die Angst vor Schmähkritik in den Tageszeitungen sorgt für kalte Füße. Der Vorstand steht zwischen den Fronten. Kollegen, Bankkunden, Journalisten, Aktivisten und Bürger: Die oberste Etage muss sich erklären. Zunächst gegenüber Verwaltungs- oder Aufsichtsrat. Der Verband von Volksbanken oder Sparkassen kann Kreditinstitute zwar nicht bevormunden, mit wem sie Geschäfte machen. Aber auch ein Anruf in Sorge um die Reputation der gemeinsamen Marke macht Druck.

    Das wirft ein neues Licht auf den Fall eines Unternehmens, das anonym bleiben will. Das Medium geriet zunehmend in die Kritik, verlor mehrere Konten, allerdings nur jene, die öffentlich sichtbar als Spendenkonto geführt wurden. Wie aus Bankkreisen verlautet, ist es wirtschaftlicher, 50 Kritikern zu kündigen, als 5000 Kunden zu verlieren, darunter größere Unternehmen, weil der Bank ein negatives Image anlastet.

    Die Kreditinstitute haben wenig Interesse daran, sich gegenüber den Kontrollinstanzen zu exponieren. Die Bafin besitzt viele Möglichkeiten. Sie ordnet zum Beispiel „Kapitalzuschläge“ an, verpflichtet also Kreditinstitute, mehr Eigenkapital zu halten, um die Bankeinlagen ihrer Kunden besser zu decken. Die Behörde kann davon Gebrauch machen, wie sie auf Multipolar-Anfrage schreibt, „soweit ein Institut vorhandene Reputationsrisiken nicht berücksichtigt, die die Aufsicht als wesentlich bewertet“. Doch kam so etwas überhaupt schon einmal vor? Eine Statistik dazu habe er leider nicht, antwortet ein Bafin-Mitarbeiter. Bei der Bewertung von Reputationsrisiken ist für die Aufsicht jedenfalls relevant, ob eine Tatsache in den Medien Beachtung finden dürfte. „Soziale Netzwerke“ sind ebenfalls einzubeziehen.

    Der Bankvorstand muss über einen ausreichend guten Ruf verfügen. Die Eignung der Führungspersonen ist gemäß Leitlinien der Europäischen Bankenaufsicht (EBA) neu zu überprüfen „im Falle einer wesentlichen Auswirkung auf den Leumund eines Mitglieds des Leitungsorgans“. Verstöße gegen Vorschriften, Straftaten oder laufende Verfahren geben dazu den Anlass. Doch auch „sonstige negative Berichte mit relevanten, glaubhaften und zuverlässigen Informationen“, also lediglich Verdächtigungen, spielen eine Rolle. Ob es von Belang ist, wenn große Zeitungen einer Führungsperson enge Kontakte zu Extremisten nachsagen, wollte die Bafin nicht beantworten. Man äußere sich nicht zu „hypothetischen Fallgestaltungen“. Die Zuverlässigkeit eines Geschäftsleiters entscheide sich „in jedem Einzelfall anhand des konkreten Kandidaten“.
    Existenzielle Folgen für Medien

    „Wir haben damals circa 50 Prozent der Daueraufträge verloren“, erinnert sich Apolut-Geschäftsführerin Lena Lampe an das Ende von KenFM. Von einem ähnlichen Szenario geht sie auch jetzt aus – nach der Kündigung durch die Volksbank Pirna. Aufwändig produzierte Formate wie „Positionen“ oder „Zur Sache“ erreichten oft Hunderttausende Zuschauer. Diese Sendungen sind, so Lena Lampe, seit 2021 nicht mehr finanzierbar, ebenso wenig wie „TreeTV“ oder „Die Macher“.

    Unabhängig von diesem Fall berichtet ein Medienunternehmen mit mehreren Mitarbeitern Ähnliches. Die Firma arbeitet seit etlichen Jahren und wurde um 2018 kurze Zeit Gegenstand negativer Presseberichte. Erst ab 2022 dann verlor das Medium nacheinander drei Konten. Eine leitende Person des Unternehmens schreibt auf Anfrage: „In allen Fällen haben wir natürlich die Unterstützer angeschrieben mit der Bitte, einen neuen Dauerauftrag einzurichten. In etwa die Hälfte tut dies, die andere Hälfte verliert man.“ Wenn man alle verlorenen Spendeneinnahmen zusammenrechne, kosteten die Kündigungen das Medium bislang einen „hohen vierstelligen Betrag, wahrscheinlich sogar noch etwas mehr“. Hinzukämen jedes Mal drei bis vier Tage Arbeit, um Unterstützer über das neue Konto zu informieren.
    Journalistenverbände schweigen

    Die führenden Pressegewerkschaften äußern bislang keine öffentliche Kritik. Der Journalistenverband Berlin sah 2001, wie eingangs erwähnt, noch einen „Angriff auf die Pressefreiheit“. Damals erwischte es die „Junge Freiheit“. Multipolar sprach die Organisation auf die einstige Kritik und den aktuellen Fall der Berliner Firma Apolut an – ohne Reaktion. DJV-Sprecher Hendrik Zörner erklärte sich in der Frage für unzuständig.

    In den jährlichen Pressefreiheits-Berichten von „Reporter ohne Grenzen“ wird De-Banking nicht problematisiert. Obwohl es sich offenkundig um ein wachsendes Problem für die Pressefreiheit handelt, steigt Deutschland in der Rangliste der vorbildlichen Länder.
    Auswege

    Die gesellschaftlichen Probleme „erfordern eine intensive, unzensierte Diskussion, wenn wir jemals gute Lösungen für sie finden wollen“, sagt der Chefredakteur des britischen Magazins UnHerd. Eine „freie und ehrliche Diskussion“ sei der einzige Weg, die Menschen zusammenzubringen. Auch oppositionelle Stimmen sollten sich auf finanzielle Basisdienstleistungen verlassen dürfen. Ohne ein Konto geht es nicht.

    Gegen eine Kündigung kann man sich mit einer einstweiligen Verfügung wehren, schreibt die Fachanwältin für Bankrecht Kerstin Bontschev auf Anfrage. Gewöhnliche Banken haben zwar das Recht, grundlos zu kündigen, jedoch „nicht zur Unzeit“. Das ist etwa dann der Fall, wenn das Medium bei keiner anderen Bank ein Konto erhält. Die öffentlich-rechtlichen Sparkassen haben zudem das in Artikel 3 Grundgesetz verankerte Recht auf Gleichbehandlung zu beachten. Nach Urteil des Bundesgerichtshof verlangt deshalb jede Kündigung einen sachgerechten Grund.

    Der Sparkassen- und Giroverband schreibt: „Als öffentlich-rechtliche Kreditinstitute müssen Sparkassen allen gesellschaftlichen Gruppen, Personen oder Unternehmen, unabhängig von deren politischen Zielen, Zugang zu kreditwirtschaftlichen Leistungen ermöglichen.“ Dennoch entscheiden Sparkassen im konkreten Einzelfall anders. KenFM und Apolut scheiterten mehrfach daran, ein Konto bei einer Sparkasse zu eröffnen.

    Der gesetzliche Anspruch auf ein Basiskonto dürfte für Publizisten kein Ausweg sein. Denn das Privileg gilt nur für Verbraucher, nicht für Geschäftstätige. Ab einem gewissen Spendenaufkommen kann man kaum noch von einer privaten Kontonutzung sprechen. Die Sparkassengesetze einiger Bundesländer wie in NRW, Bayern oder Brandenburg sehen einen Kontoanspruch für natürliche Personen im eigenen Geschäftsgebiet vor, also für Menschen, nicht für Unternehmen oder Vereine. Dabei spielt es nach Ansicht des Sparkassen- und Giroverbands keine Rolle, ob eine private oder geschäftliche Nutzung beabsichtigt ist. Eine Generalklausel im Gesetz ermöglicht den Sparkassen jedoch, die Eröffnung oder Fortführung eines Kontos bei Unzumutbarkeit zu versagen.
    Bundesregierung: „Uns ist das Phänomen nicht bekannt“

    Die Pressestelle von Medienstaatssekretärin Claudia Roth teilte Multipolar mit: „Uns ist das … skizzierte Phänomen von Kontokündigungen bei Spenden-finanzierten Medien nicht bekannt.“ Generell sei „die Frage, ob und zu welchen Konditionen ein Konto bei einer Bank eröffnet oder gekündigt werden kann, vorrangig eine privatrechtliche“ und liege außerhalb der eigenen Zuständigkeit. Auf Nachfrage, ob die Staatssekretärin eine gesetzliche Klarstellung befürworten würde, „dass Sparkassen, die Medienschaffenden ein Konto gewähren, auch jedem anderen Medienschaffenden auf Wunsch ein Konto einrichten müssen“, verwies die Medienstelle schlicht auf ihre vorangegangene Antwort.

    Die der Bafin übergeordnete Behörde von Christian Lindner (FDP) schreibt: „Dem Bundesministerium der Finanzen sind derzeit keine Fälle von Unternehmen bekannt, die Probleme mit der Eröffnung von Girokonten bei deutschen Kreditinstituten haben. Im Übrigen weisen wir darauf hin, dass es sich bei der Eröffnung eines Girokontos um eine geschäftspolitische Entscheidung handelt, die grundsätzlich im freien Ermessen des betroffenen Kreditinstituts liegt. Unternehmen in Deutschland einen gesetzlichen Anspruch auf ein Girokonto zu verschaffen, ist aktuell nicht geplant. Gleiches gilt für die Ausweitung des gemäß Paragraf 31 Absatz 1 Zahlungskontengesetz bestehenden Verbraucheranspruchs auf ein Basiskonto auf Unternehmen oder juristische Personen.“

    Die Anwältin Kerstin Bontschev gibt Contra: Es brauche „Sicherheit, um unternehmerische Freiheit zu garantieren“. Die Berufsfreiheit könne auf null reduziert werden, wenn ein Unternehmer ohne Konto dastehe. Der Staat verlangt Steuern, schließt die Finanzkassen für Barzahler, aber belässt es zugleich dabei, dass Unternehmen kein Anspruch auf ein Konto besitzen.

    In demokratischen Gesellschaften mit Pressefreiheit müssen alle Journalisten und Medien – auch die regierungskritischen – recherchieren und publizieren können, ohne dass ihnen von staatlichen oder privaten Akteuren strukturelle Hindernisse in den Weg gestellt werden. Der Staat steht in der Verantwortung, dafür zu garantieren.

    Über den Autor: Hakon von Holst, Jahrgang 1999, nahm als Schüler an den Prostesten gegen Stuttgart 21 teil, verließ die Schule ohne Abschluss, um sich selbstständig fortzubilden. Ab 2016 Mitarbeit an Permakultur-Projekten, Ausbildung auf einem Permakultur-Hof. Seit 2020 journalistisch tätig, 2022-23 Studium an der Freien Akademie für Medien & Journalismus. Thematische Schwerpunkte sind Agrarpolitik sowie Finanzwirtschaft, insbesondere die Verdrängung des Bargelds. Veröffentlichungen unter anderem in der Berliner Zeitung, bei Manova sowie auf dem Blog von Norbert Häring .

    #Allemagne #banques #médias #censure

    • ADDITIONAL SECTION:
      www.bortzmeyer.org.        0 IN TXT "Due to a court order in France issued under Article L.333-10 of the French Sport code the OpenDNS service is not currently available to users in France and certain French territories.

      #code_du_sport_mon_cul
      #canal+ #censure

      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044247629

      Code du sport
      Partie législative (Articles L100-1 à L425-12)

      LIVRE III : PRATIQUE SPORTIVE (Articles L311-1 à L335-3)
      TITRE III : MANIFESTATIONS SPORTIVES (Articles L330-1 à L335-3)
      Chapitre III : Exploitation des manifestations sportives (Articles L333-1 à L333-11)
      Section 3 : Lutte contre la retransmission illicite des manifestations et compétitions sportives (Articles L333-10 à L333-11)

    • OpenDNS a décidé de surinterpréter la demande. Les autres résolveurs ont bloqué les domaines concernés uniquement.

      OpenDNS a souhaité faire un coup de communication.

      Ceci dit, oui, les résolveurs publics pourraient en effet tous jouer ce petit jeu. Ça foutrait un sacré boxon, y compris dans les très grosses boites qui ne font rien qu’à mettre du résolveur états-uniens par défaut dans tous leurs serveurs...

      Mais... La justice serait capable d’essayer de forcer les résolveurs à se comporter moins stupidement.

      Mais si vraiment on allait dans cette direction, tous les terminaux finiraient par installer un résolveur local. Ce que je vous invite à faire, d’ailleurs. Le serveur SeenThis par exemple, dispose de son résolveur local.

    • Alors il me semblait qu’un intérêt important d’OpenDNS, c’était de faire assez facilement du contrôle parental. C’est en tout cas comme ça que je l’ai utilisé pendant quelques temps pour que les machines prêtées aux gamin·es n’aient plus d’accès à certains sites hyper-addictifs. (Une configuration permettait aussi de couper illico plein de types de sites indésirables - porno, jeux…)

      Dans le coup de comm’, je suppose que cet aspect entre aussi en jeu : faire comprendre aux gens qui utilisaient OpenDNS pour faire du contrôle parental qu’ils allaient être pénalisés à cause des ayants-droits. Parce que se faire couper un service qu’on utilisait spécifiquement pour accéder aux plateformes de torrent, c’est chiant mais c’est pas inattendu (et pas forcément ressenti comme une énorme injustice). Mais qu’on te coupe le contrôle parental parce qu’il faut préserver les droits des footeux, ça doit un peu plus foutre les nerfs.

      Au-delà du coup de comm’, il y a une rationalité à « tout couper » plutôt que d’accepter les injonctions pour censurer tel serveur dans tel pays : si on accepte de le faire en France, on doit assez logiquement le faire en Chine, en Iran, etc (sauf à se placer en « résistant », décider soi-même quel niveau de dictature on accepte ou refuse… genre Israël demande de couper tel site, c’est légitime ou c’est pas légitime ?).

  • Législatives : la #Surveillance sur un plateau brun
    https://www.laquadrature.net/2024/06/28/legislatives-la-surveillance-sur-un-plateau-brun

    Alors que le choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale au lendemain des élections européennes risque de renforcer le poids de l’extrême droite, nous partageons l’inquiétude exprimée par beaucoup face au risque important que ce…

    #Censure

  • Parler sans dire : la #censure dans la #Russie en guerre
    https://laviedesidees.fr/Parler-sans-dire-la-censure-dans-la-Russie-en-guerre

    Comment enquêter sur ce que pensent et se disent les Russes de la guerre en cours ? Les échanges observés en ligne, malgré toutes les limites de l’observation à distance, montrent qu’il est possible de parler en Russie, mais impossible de dire la guerre.

    #International #internet #dictature
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240618_russie_censure.pdf

  • Wir werden von Leuten regiert, die keine Ahnung vom Krieg haben“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wir-werden-von-leuten-regiert-die-keine-ahnung-vom-krieg-haben-li.2

    Vous voluez comprendre ce qui se pass en Allemagne de l’Est ? Écoutez l’assistant de Heiner Müller.

    16.6.2024 von Stephan Suschke - Eine Erfahrung aus der Nationalen Volksarmee: Alles, was mit militärischer Ordnung zusammenhängt, ist das Unfreieste, was die Welt zu bieten hat.

    Die Wahl zum Europäischen Parlament ist vorbei und die Politiker-Reflexe greifen wie gewohnt, genauso wie die der Medien. Caren Miosgas Wahlauswertung natürlich ohne jemanden aus dem Osten, die Politiker sinnieren darüber, dass sie ihre Botschaften nur besser verkaufen müssen, was an den Intentionen des Wahlviehs aber vorbeigeht. Denn die ostdeutsche Herde hat genau diese Art der Politik abgewählt.

    Und die „Westmedien“ – wo ist nur der kalte Krieger Karl-Eduard von Schnitzler abgeblieben? – überbieten sich in ihren Erklärungsversuchen, begreifen nicht, dass sie Teil des Problems sind. Ich hatte vor einiger Zeit einen „Wut-Brief“ – wie ihn die Berliner Zeitung nannte – geschrieben, nachdem ich auf der Onlineseite der FAZ einen Text über die Verbrüderung von Anton Hofreiter und Norbert Röttgen gelesen hatte, die den Defätismus von Bundeskanzler Scholz in der Taurus-Frage geißelten.

    Die Gedankenlosigkeit der beiden Bundestagsabgeordneten zeigt sich schon in ihrer Fahrlässigkeit im Umgang mit Sprache: Defätismus war einer der Lieblingsbegriffe von Goebbels am Ende des Zweiten Weltkrieges. Damit bezeichnete er Kritik am Naziregime, die für viele, die sie geäußert hatten, den Tod bedeutete. Interessant, dass den Redakteuren der FAZ das nicht auffiel.

    Ich lese die Onlineausgaben von FAZ, Zeit und Spiegel, auch wenn sie mir immer wieder gegen den Strich gehen, weil ich es wichtig finde, nicht immer in der gleichen Blase, die eine Echokammer ist, herumzurudern, um sich in deren freundlich-warmen Klima wieder und wieder bestätigen zu lassen. Ich mute mir auch Filme wie „Ukraine – Kinder im Krieg“ zu, weil ich wissen möchte, was der von Russland angezettelte Krieg für die Menschen in der Ukraine bedeutet. Er ist eine Katastrophe!
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    Aber spätestens seit dem Beginn dieses Krieges, wahrscheinlich schon mit der Corona-Krise, bemerkte ich einen einschneidenden Paradigmenwechsel bei den genannten Zeitungen, die ich plötzlich nicht mehr wiedererkannte. Das betraf auch andere Medien, wie ARD, ZDF, den Deutschlandfunk, die plötzlich über diesen Krieg und seine Auswirkungen in einer Einhelligkeit berichten, die mir Angst macht.

    Da mein Interesse an Verschwörungstheorien gering ist, glaube ich nicht an aktive „Gleichschaltung“ durch staatliche Institutionen, sondern bin bestürzt, dass aus einem mir unergründlichen mythischen Urgrund plötzlich eine indifferente Phalanx emporsteigt, welche die Sprache des Krieges aus vergessenen Tiefen hervorholt und sie spricht, als wäre es ihre eigene. Da gibt es kaum Versuche, die unterschiedlichen, sich möglicherweise widersprechenden Argumente auszubreiten, die es zu einem so komplexen Geschehen vor dem Hintergrund einer komplexen Historie geben könnte. Stattdessen werden die Geschehnisse dieses Krieges mit einer Einseitigkeit bewertet, die mich an die DDR erinnert.

    Als Harald Welzer und Richard David Precht vor über einem Jahr mit „Die vierte Gewalt“ ihre polemische Abrechnung mit den „Leitmedien“ veröffentlichten, gab es empörte Einwände durch dieselben, weil die „empirischen Beweise“ dafür nicht geliefert worden wären. Als Harald Welzer die Daten im April des vergangenen Jahres nachlieferte, herrschte Schweigen im Blätter-Wald, weil sich dummerweise auch die Empirie auf die Seite der Polemik geschlagen hatte.

    Hinzu kommt, dass in Fernsehsendern Gesprächsrunden zusammengestellt werden, bei denen die Einseitigkeit Programm ist. Wenn die Redaktion des ZDF-„Morgenmagazins“ auf den ukrainischen Botschafter Oleksij Makejew Anton Hofreiter folgen lässt, die sich beide übereinstimmend für die Lieferung von Taurus-Raketen aussprechen, frage ich mich, warum ich vor einer Propaganda-Sendung sitze.

    Wie aus dem Handwerkskasten des Stalinismus

    Als ich mich in einer E-Mail dazu kritisch äußerte, war die Antwort des ZDF: „Wir suchen die Gäste für unsere Sendungen sorgfältig aus. Idealerweise vertreten die verschiedenen Gesprächspartner fundiert das aktuelle Thema und unterschiedliche Standpunkte. Die Zusammensetzung unserer Gesprächsrunden diskutieren wir jede Woche aufs Neue. In diesem Sinne danken wir für Ihre Rückmeldung.“ Das Quotenvieh soll das Maul halten. In Talkshows läuft das ähnlich, deren Besetzung durch die Redaktionen lassen eine Agenda vermuten.

    Da gibt es keinen Aufschrei, auch nicht, wenn der Bandera-Liebhaber Melnyk, damals noch Botschafter der Ukraine, den Präsidenten der Bundesrepublik beschimpft; es gibt nicht mal den Hauch einer Irritation, wenn der gleiche Mann den ja eher freundlich-harmlosen SPD-Fraktionsvorsitzenden Rolf Mützenich als „widerlich“ beschimpft, weil der zu fragen wagt, ob man über das „Einfrieren“ des Konflikts mal nachdenken könnte, vom Papst ganz abgesehen. Dem werden sofort Handlangerdienste für Putin zugeschrieben, man kommt sich vor wie in den Moskauer Prozessen, wo die Angeklagten mindestens im Auftrag Trotzkis gehandelt haben, aber auf alle Fälle in dem des „Klassenfeinds“.

    Da herrscht plötzlich „Einheitsfront“, da werden die publizistischen Reihen fest geschlossen, da gilt nicht mal mehr ein Minimum an bürgerlichem Anstand. Die Muster – Unterstellungen und Diffamierungen – scheinen aus dem Handwerkskasten des Stalinismus zu kommen, auf den ich noch einen schielenden Blick werfen werde.

    Auf der Fahrt nach Österreich hält der Zug am Erfurter Hauptbahnhof. Rechter Hand der Erfurter Hof, das Hotel, aus dessen Fenster Willy Brandt 1970 seinen ostdeutschen Landsleuten zugewunken hatte. Die Mauer umschloss Berlin noch mit festem Betongriff, aber Brandt hatte mit seiner Entspannungspolitik Dynamit unsichtbar an ihre Fundamente gelegt; die deutsche Einheit ist deren Folge. Viele der Politiker, die heute die Brandt-Politik als naiv bezeichnen, eine Revidierung fordern, als ob man Geschichte verschwinden lassen könnte, wären ohne sie undenkbar.

    Mein Text erschien damals in der Onlineausgabe der Berliner Zeitung; ich war ein bisschen enttäuscht, dass er nicht in der gedruckten Ausgabe stand, aber bemerkte schnell, dass er im Netz eine andere Dynamik entfaltete, eine für mich zugegeben zwiespältige: Nach einem Tag sagte ich zu einem befreundeten Kollegen, der den Brief nicht mochte, dass ich nach den Reaktionen im Netz enttäuscht bin, dass die AfD Pankow mir noch nicht die Stelle des Ortsgruppenführers angeboten habe.

    Triumphierend blickte er mich an – selber Schuld, entnahm ich seinem Blick. Aber die Reaktionen, die eigenartige Mischung von Schwarmintelligenz und Schwarmdummheit waren interessant. Jeder hatte sich für seinen geistigen Kleingarten das herausgepickt, was er durch Prägung, Erziehung, Haltung herauslesen wollte, das Grünen- bzw. Obrigkeitsbashing zum Beispiel.
    Ideologie und Ahnungslosigkeit

    Aber das war für mich eher die Unterhaltungsebene. Mich interessiert mehr, wie die Ideologiegetriebenheit der Politiker an Ahnungslosigkeit gekoppelt ist bzw. wie das eine das andere verdeckt. Wir werden von Leuten regiert, die in ihrer überwiegenden Anzahl keine Ahnung von Krieg, keine Ahnung von militärischen Fragen haben. Ich weiß zumindest, was Armee bedeutet; ich war in der Nationalen Volksarmee, es war die traumatischste Zeit meines Lebens und ich verstehe die Hohepriesterin der Freiheit, Frau Strack-Zimmermann nicht, die keinen Moment bedenkt, dass alles, was mit militärischer Ordnung zusammenhängt, das Unfreieste ist, was die Welt zu bieten hat.

    Ach ja, Freiheit. Das Freiheitsgeschrei der Hl. Agnes und der Hl. Annalena, das ständige Hantieren mit diesem gleißenden Begriff soll das Sterben ausblenden wie die Maskerade der Straßenbahnen, die mittlerweile durch Berlin fahren: tarnfarben, mit dem Bild eines deutschen Soldaten, der seine Waffe mit weißen Handschuhen präsentiert. Daneben die Slogans „Mach, was wirklich zählt“ und „Bei uns geht es ums Weiterkommen, nicht nur ums Stillstehen“ rahmen den Blick des unschuldigen Jungengesichts. Goebbels war eine gute Schule, nicht nur in der militaristischen Propaganda. Aber worüber wir nicht reden, ist über das Sterben, nicht über das Blut, das Leid, die sichtbaren und unsichtbaren Verletzungen von vielen, vielen Unschuldigen.

    Ich war nach der Veröffentlichung meines Textes noch über etwas anderes überrascht. Mir wurde in vielen Mails immer wieder für meinen Mut gedankt. Aber ich fühlte mich nicht mutig. Mutig war ich, als ich mich während des Studiums weigerte, Reserveoffizier zu werden. Aber augenscheinlich gibt es bei vielen Menschen in unserem Land die Meinung, dass es mutig ist, etwas zu sagen, was nicht der Meinung der Regierenden entspricht. Das erzählt von einem Klima der Angst, das ich bisher nicht wahrgenommen habe, vielleicht weil ich in einem Milieu agiere, wo es möglich ist, alles zu sagen. Das wird zunehmend schwieriger, auch weil identitätspolitische Debatten politische Korrektheit einfordern, die das Klima der Ambivalenz, das für Theater und die Gesellschaft lebensnotwendig sind, gefährden.

    Interessant auch die Differenz zwischen Reaktionen aus Ost und West, auch wenn dieses Verhältnis nicht statisch ist, hier Zustimmung aus dem Osten, dort Ablehnung aus dem Westen. Aber ein von mir geschätzter, kluger Mensch, aus dem Westen, reagierte harsch: „Wahrscheinlich ist für Dich der Maidan auch ein vom CIA geplanter Umsturz und Selenskyj ein jüdischer Nazi, der das neurussische Volk versklavt. Für mich galt immer: pacta sunt servanda und die Menschenrechte. Aber wahrscheinlich täusche ich mich, wenn ich verkenne, dass Putin ein lupenreiner Demokrat ist und in Russland weder die Meinungsfreiheit noch die Menschenrechte grob verletzt werden. Oje – da trennen uns wirklich Welten!“

    Eine Reaktion, die mich ob ihrer Emotionalität verwunderte und ob der Unterstellungen. In seiner Mail wurde, von ihm unbewusst, wie in Zeitungen, auf Bundestagsdiskussionen usw. das Handwerkszeug des Stalinismus ausgepackt, das ein Ziel verfolgt: die (nicht physische) Vernichtung durch Diffamierung.

    Kurz nach Erscheinen des Textes traf ich auf der Straße eine Frau, die ich lange kenne und deren Klugheit ich schätze; sie monierte die Form meines Briefes. Ich antwortete ihr, dass es die einzige Form war, in der ich das schreiben konnte. Ich kann doch nicht weinerlich auf den Zynismus der Regierenden reagieren. Dann erzählte ich ihr von der harschen Mail und fragte sie, die aus Hamburg kommt, woher die unterschiedlichen Reaktionen herrühren.
    Mein Bild von den Russen war vielschichtig

    Sie: „Das sind Prägungen. In der DDR waren die Russen Freunde, bei uns im Westen eher nicht.“ Sie hatte recht und irrte, es war, wie manches in der DDR, widersprüchlicher. „Die Russen“, das war in weiten Teilen der DDR-Bevölkerung nicht das Brudervolk. Brudervolk war Ideologie, der ein Großteil der Menschen nicht über den Weg traute. Die Vergewaltigungen am Ende des Zweiten Weltkrieges durch die Russen hatten sich ebenso ins kollektive Gedächtnis eingeschrieben wie der Abtransport von Industrieanlagen als sogenannte Reparationen. Aber trotzdem hatte sich in vierzig Jahren DDR irgendwo in tieferen Gedächtnisschichten ein diffuses Gefühl gegenüber den Russen erhalten, was nicht auf Feindschaft beruhte und sich auch durch die Frontstellung im Kalten Krieg behauptete.

    Mein Bild von den Russen war vielschichtig. Als Kind war ich scharf auf die Abzeichen der russischen Kinder, deren Offizierseltern unweit von uns in der Kaserne gewohnt haben. Ich kann mich an den Geruch der Soldaten erinnern, ein Gemisch aus Leder und Schweiß, an die schmutzig-grüne Farbe der ungehobelten Holzbretter, welche die Kaserne umzäunten, die an meinem Schulweg lag.

    Nach dem Abzug der Russen wurde dort die SED-Kreisleitung untergebracht, nach der Wende das Finanzamt. Besser lässt sich die Verschiebung von Machtverhältnissen nicht beschreiben. Gorbatschow war für mich die schnell welkende Hoffnung auf „den Kindertraum von einem Sozialismus ohne Panzer“. Noch im Studium habe ich mit meinem Freund Stefan Kolditz nach zwei Jahren Russisch-Unterricht eine Konversation über das Berliner Ensemble veranstaltet, eine unangenehme Fleißaufgabe, da uns nichts, aber auch gar nichts mit dieser Sprache verband. Keine zehn Jahre später, mit dem Berliner Ensemble im Moskau der Jelzin-Ära. Ich konnte gerade so die kyrillischen Buchstaben entziffern und mich vorstellen.

    Aber jenseits des Persönlichen gab es für die ehemaligen DDR-Bürger noch etwas anderes, das sich eingeprägt hat: die Bilder der abrückenden Soldaten aus der auseinanderfallenden Sowjetarmee. Das waren nicht die strahlenden Sieger vom Ehrenmahl in Treptow, nicht die ordensbehängten, martialisch marschierenden Soldaten-Reihen auf dem Roten Platz, sondern armselige, hungrige Verlierer.

    Und man hat sich – auch das ein Ergebnis der deutschen Vereinigung – eher mit den Verlierern identifiziert als mit den Siegern; das waren ja die anderen, die mittelmäßigen Eliten aus dem Westen, die „unsere“ Betriebe, „unsere“ Hochschulen und Universitäten und „unsere“ Kulturinstitutionen übernommen hatten. Kollektive Mentalitätsgeschichte, die eine Geschichte gemeinsamer Erfahrung ist, wirkt länger als die kurzatmige des politischen Überbaus.

    (Als ich am Tag, nachdem Sebastian Kurz in Österreich die Wahlen gewonnen hatte, über Wien einflog, sah ich Vierkanthöfe. Über die Landschaft verteilt Vierkanthöfe, Vierkanthöfe, Vierkanthöfe und ich begriff, dass Österreich – Internet hin, Digitalisierung her – ein mentalitätsgeschichtlich agrarisches Land geblieben war, deren äußerster Eindruck, der das Fremde abschirmende Vierkanthof ist.)
    Russlandfeldzug mit liberalen Mitteln

    Für den Westen Deutschlands war Gorbatschow eine kurze, überschwänglich gefühlte Zäsur, die mit Jelzins Machtantritt schnell dem Desinteresse wich. Putin und dessen kleptokratische Clique machte es in den letzten Jahren leicht, bruchlos an den Kalten Krieg anzuknüpfen, der eine Fortsetzung des Russlandfeldzuges war, mit liberalen Mitteln versteht sich.

    Neben dem zwiespältigen Gedächtnis an die Russen – „Die Hälfte der Menschheit lebt vom löchrigen Gedächtnis der anderen Hälfte“ (Brecht) – kam, kommt bei den Ostdeutschen etwas anderes hinzu: eine andere Sensibilität gegenüber den Lügen. Wir sind mit Lügen aufgewachsen, die vor allem das Politische betrafen, auch wenn sie in das persönliche Leben hineinragten. Wir wussten aber auch, dass das Lügen sind, wussten, dass man dem neuen Deutschland nicht glauben konnte. Das uneinlösbare Glücksversprechen des Ostens hatte man individuell als Ideologie entlarvt, als Lüge.

    Horst Sagert, Bühnenbildner des poetischen Lehrstücks über die Diktatur schlechthin, „Der Drache“: „Jeder Staat ist zu einer besonderen Lüge in der Lage; die DDR hat das nicht geschafft: Wer nicht schön verführen kann, soll die Waffen niederlegen.“ Nichts anderes hat Günter Schabowski am 9. November 1989 getan.

    Seitdem steht für die Leute aus dem Osten das Glücksversprechen des Westens auf dem Prüfstand. Nach dreißig Jahren haben sie begriffen, dass der gewachsene Wohlstand tagtäglich bezahlt werden muss, aber auch, dass die glücksverheißende Welt der Waren ihre Verheißung nicht einlösten. Diese schmerzliche Erfahrung geht, spätestens seit der Corona-Krise, mit einer anderen Erfahrung einher, die Verengung des Meinungskorridors einerseits und eine moralgeleitete Ideologieproduktion auf der anderseits. Und das, nachdem wir nicht nur den Zusammenbruch eines Systems, sondern auch dem Zerbersten einer Ideologie, einer Lüge beiwohnen durften.

    Es gab zwei Problemfelder, mit denen Heiner Müller sich bis in die letzten Lebenszüge mit großer Verve verbissen hatte. Nicht verstanden hatte ich seine nicht enden wollende Beschäftigung mit dem Stalinismus. Ich war mir sicher, dass es ein Phänomen der Vergangenheit war. Dass er immer wieder für „Ideologiezertrümmerung“ plädierte, behauptete, dass Brecht dies nach dem Zweiten Weltkrieg als Hauptaufgabe begriffen hatte, verstand ich eher. Müller beschrieb Ideologie „als falsches Bewußtsein. Sie wird geschaffen, indem wesentliche Aspekte von Wirklichkeit einfach weggelassen werden.“

    Mittlerweile wird deutlich, dass die Vergangenheit nicht vergangen ist. Instrumente stalinistischer Herrschaft sickern unbemerkt in die Debatten der Gegenwart ein. Was einst im Namen der sozialistischen Moral, in der Auseinandersetzung mit dem „Klassenfeind“ gepflegt wurde, wird immer mehr zu einem Werkzeug in öffentlichen Auseinandersetzungen.

    Der zarte Pesthauch der Diktatur

    Keine Diskussion über die Ukraine ohne die Verurteilung des „brutalen russischen Angriffskrieges“ (ich kann mich nicht erinnern, dass während des Einmarschs der Amerikaner im Irak mit Zehntausenden Toten die Medien mit derartigen Geschützen aufgefahren sind, von der Lüge Powells schweige ich), keine Verurteilung der tausendfachen (!) Tötung der Bevölkerung von Gaza ohne die Verurteilung des Terrorangriffs der Hamas. Stattdessen laufende Forderung nach Zurücknahme von Gesagtem.

    Russische Sängerinnen und Dirigenten werden vor Auftritten Ergebenheitsadressen abverlangt. Vertreter der Documenta, der Berlinale werden verdächtigt, beschuldigt und zur Selbstkritik aufgefordert, als ob wir uns im Jahr 1938 befinden. Das Gespenstische dabei, dass immer häufiger Vertreter staatlicher Institutionen, ob nun Frau Roth oder Herr Chialo, nicht nur die Diskurshoheit beanspruchen, sondern damit drohen, deren Durchsetzung zu erzwingen.

    Thomas Heise hat in dieser Zeitung auf die Wortwahl des Kultursenators Joe Chialo aufmerksam gemacht. Wenn Chialo laut überlegt, dass Jurys nur noch nach politischer Willfährigkeit besetzt werden, hört er sich an wie ein SED-Kreissekretär, wenn mit „klaren Ansagen“ und „Anweisungen“ in die „Kulturräume hinein diskutiert“ werden soll, klingt er wie ein FDJ-Funktionär; das bedeutet aber auch das Ende eines demokratischen Diskurses, da weht der zarte Pesthauch der Diktatur.

    Diese ideologische Denkweise ist im Zusammenhang mit Israel besonders pikant. Wenn in Israel eine rechtsextreme Regierung ihre antidemokratischen Gesetze durchpeitscht, stellt sich die Frage, wie sich das zu deutscher „Staatsraison“ und „wertegeleiteter Außenpolitik“ verhält. Diese vollkommen willkürlichen Begriffskonstruktionen rahmen den riesigen Kinderfriedhof von Gaza; die blutige Realität hat den Sinn der Begriffe pulverisiert.

    Was wird mit dem „unverbrüchlichen transatlantischen Bündnis“, wenn Trump Präsident wird und Putin die Ukraine in den Schoß fallen lässt? Dann werden sich all die Formeln als so leer erweisen wie die „deutsch-sowjetische Freundschaft“, die „blühenden Landschaften“ und die Hülsen der Artilleriegeschosse in der Ukraine. Kluge nannte das den Angriff der Gegenwart auf die übrige Zeit. Aber die Zeit schlägt zurück: „Wo früher Geister kamen aus Vergangenheit, so jetzt aus Zukunft ebenso.“

    Die Momente der ideologischen Vereinnahmung und Zurichtung sickern ein wie die Gifte des russischen Geheimdienstes. Wo leben wir denn? Wenn ich etwas ernst genommen habe an diesem System, dann die freie Meinungsäußerung. Aber auf einmal wird all das schrittweise zurückgenommen, was angeblich gegen „die Russen“ verteidigt werden soll.

    Das wird natürlich über Geld geregelt werden, über „Zuwendungen“ im Kulturbereich etwa, dafür haben wir ja den Kapitalismus, und über Canceln. Wobei auch Letzteres ökonomische Folgen hat: Wenn durch das Canceln Aufträge ausbleiben, bedroht das die bürgerliche Existenz, weil man die Miete nicht bezahlen kann.

    Ideologisch verbrämter Freiheitsbegriff

    Heiner Müller gab mir während seiner „Mauser“-Inszenierung am Deutschen Theater ein Buch: „Humanismus und Terror“ von Maurice Merleau-Ponty, einem Philosophen im Umkreis und vom Range Jean-Paul Sartres. In Reaktion auf Koestlers „Sonnenfinsternis“ hat er sich auch mit dem Stalinismus beschäftigt. Müller interessierte bei Merleau-Ponty eine Überlegung: „Was aber in Wahrheit gefährlich ist und die Zivilisation bedroht, ist nicht, daß man einen Menschen wegen seiner Ideen tötet (das ist in Kriegszeiten oft getan worden), sondern, daß man dies tut, ohne es sich einzugestehen und ohne es zu sagen, sondern der revolutionären Gewalt die Maske des Strafrechts aufsetzt. Denn dadurch, dass man die Gewalt verbirgt, gewöhnt man sich an sie und institutionalisiert sie.“ Es geht also um das, was man landläufig als „Ehrlichmachen“ bezeichnet.

    Ehrlich machen heißt, die geopolitischen Ziele des Westens offenzulegen. Das kann sich nicht im Vorzeigen eines ideologisch verbrämten Freiheitsbegriffes erschöpfen.

    Zur Ehrlichkeit gehört auch eine Kostenrechnung, welche die Politik bisher schamhaft vermieden hat. Gewinn-und-Verlust-Rechnungen kennt jeder Freischaffende. Abstrakte, also ideologische Posten wie „Freiheit“ verbieten sich dort, weil die das Finanzamt, zumindest auf meiner Steuererklärung, nicht anerkennt. Wenn klar ist, wie viel der Ukrainekrieg jeden Einzelnen kostet, wird das Nachdenken endlich auf ordentliche kapitalistische Füße gestellt.

    Und weil die westliche Welt sich auch in einem ideologischen Konflikt befindet, sollten wir endlich eingestehen, dass die Regierenden genauso Propaganda betreiben wie der Gegner, „der Russe“: Herr Pistorius, der die Kriegstauglichkeit der Armee beschwört, Frau Stark-Watzinger, die Schüler besser auf den Krieg vorbereiten möchten, Zeitungen wie FAZ, Zeit und Spiegel, welche den Kriegsbefürwortern den breiten Raum einräumen, der ihrer ideologischen Präferenz entspricht, aber nicht der Ausgewogenheit eines politischen Meinungsspektrums.

    Ach ja, und die Berliner Verkehrsgesellschaft natürlich auch. Wenn die seriösen Medien, zu denen ich all die genannten zähle, nicht die Breite dieses Spektrums abbilden, wird sich Öffentlichkeit immer weiter atomisieren, in den Untergrund des Netzes, in die Echokammern abtauchen, wird die Gesellschaft noch weiter auseinanderdriften als bisher. Wenn Politiker Denkverbote erteilen, Freiheitsräume in Kunst und Kultur durch die Verteilung finanzieller Zuwendungen einschränken wollen, was nichts anderes als Zensur bedeutet, wird das öffentliche Leben genauso langweilig und genauso beschränkt werden wie die Politik, aber was schlimmer ist, autoritärer.

    Ich kann mich an unseren Bataillonskommandeur erinnern, der auf den schönen sprechenden Namen Eisenschmidt hörte. Er räsonierte darüber, dass wir uns gut auf den Angriff des Klassenfeindes vorbereiten müssten, aber natürlich den Kampf dorthin tragen werden, von wo er ausgeht: „Wir lassen uns doch nicht unsere Häuser zertöppern, unsere Schulen und unsere Kindergärten. Wir dürfen nicht so tun, als wäre auf der Welt alles Friede, Freude – und hier versprach er sich – Eiterkuchen.“ Recht hatte er, oder mit Hamlet: „Es ist was faul im Staate Dänemark.“ Oder: Am vergangenen Sonntag ist das Haus der Lüge zusammengebrochen, erst mal im Osten.

    Stephan Suschke stammt aus Weimar. Von 1982 bis 1987 studierte er Theaterwissenschaften an der Humboldt-Universität Berlin. Er begann seine Karriere als Dramaturg am Theater Greifswald und wurde danach Mitarbeiter bei den Inszenierungen Heiner Müllers in Berlin und Bayreuth. Von 1997 bis 1999 war er künstlerischer Leiter des Berliner Ensembles. Derzeit ist Stephan Suschke Schauspieldirektor am Landestheater Linz.

    Allemagne #DDR #militaire #militarisme_vert #censure #fanatisme #Poutine #guerre

  • Est-ce encore une participation factice à la présidentielle en Algérie ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4613

    L’illusion d’une présidentielle sereine et sans bourrage des urnes du vote, par les bureaucrates et l’armée, persiste en Algérie. Les capacités de mobilisation, des pans harmonieux du lectorat des islamistes, restent sur le qui-vive, réagissant aux appels du sentiment religieux. Le pays est plongé dans son pestilentiel fanatisme alimenté par le réseau des mosquées et les institutions noyautées par la pseudo-idéologie du nationalisme confessionnel. #International

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, fait divers, société, fléau, délinquance, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion

  • Israel’s Universities: The Crackdown
    Neve Gordon and Penny Green
    June 5, 2024
    New York Review of Books
    https://www.nybooks.com/online/2024/06/05/israel-universities-the-crackdown

    Last October, Palestinian students and academic staff in Israel faced unprecedented penalties for their speech. Now the repression persists.

    On April 18 Israeli police arrested the scholar Nadera Shalhoub-Kevorkian at her home in the Armenian Quarter of Jerusalem. Now sixty-three, she has researched the state repression of Palestinian children in East Jerusalem for decades, but the police’s arrival at her door was still a shock. They confiscated her cell phone, her computer, posters made by the nonprofit Defense for Children International, and multiple books by Mahmoud Darwish, and charged her with suspicion “of severe incitement against the State of Israel for statements made against Zionism and claims that Israel is currently committing genocide in Gaza.”

    Shalhoub-Kevorkian, a Palestinian citizen of Israel, is the Lawrence D. Biele Chair in Law at the Hebrew University of Jerusalem. (She is also a colleague of ours at Queen Mary University of London.) For six hours the police interrogated her about her academic articles and public statements she had made since October 7. They then shackled her wrists and ankles and took her to the Russian Compound, a detention center located near the Jerusalem city hall. She told Haaretz that a policewoman strip-searched her, cursed her, accused her of being part of Hamas, and told her to “burn” and “die.”

    A second officer took her to a cell, threw a mattress on the floor, and locked her in. “I was shivering with cold,” she remembered.

    I asked for a blanket, and they brought me one that smelled of garbage and urine and was also wet. I sat on the bed until morning, my ears and nose started to bleed, I threw up, washed my face, and went back to bed. I don’t know how something like this happens to someone my age. The light was very strong and there was noise. The cold was terrible, my teeth were chattering, even though the blanket smelled and was wet, in the end I covered myself with it because I couldn’t stand the cold.

    At a hearing the following morning, the state prosecutor asked the Jerusalem Magistrates Court to extend Shalhoub-Kevorkian’s detention. The judge, lacking evidence that she posed any danger, dismissed the request; she was released on bail. Since then, she told us in a recent conversation, she has been summoned for three further interrogations.

    Shalhoub-Kevorkian’s scholarship casts light on Israel’s degrading and inhumane treatment of Palestinian children and youth: according to Defense for Children International, in the decade leading up to the current Gaza war, close to a thousand children were killed and thousands incarcerated by Israeli soldiers and settlers; in 2019 alone, the UN reported, nearly 1,500 were maimed by Israeli forces. She calls such practices “unchilding,” a process of harsh subjugation. “Although I research these things,” she told Haaretz, “I never felt them on my flesh.”

    On October 26—by which point Israel had killed over seven thousand Palestinians in Gaza, of whom nearly three thousand were children—Shalhoub-Kevorkian signed and circulated a petition titled “Childhood Researchers and Students Calling for Immediate Ceasefire in Gaza.” The petition, which has now gathered 2,492 signatures from scholars around the world, demanded an immediate ceasefire and an end to “Western-backed Israeli genocide” and the “egregious violation of Palestinian children’s rights.”

    Three days later Hebrew University’s president, Asher Cohen, and its rector, Tamir Sheafer, sent Shalhoub-Kevorkian a letter. They were, they wrote, “astonished, disgusted and deeply disappointed” by her decision to sign the document—an act “not very far from crimes of incitement and sedition.” Israel’s actions in Gaza, they insisted, did “not come close to the definition of genocide.” Hamas’s massacre of October 7, on the other hand, met it “completely.” “We are sorry and ashamed that the Hebrew University includes a faculty member like you,” they concluded. “In light of your feelings, we believe that it is appropriate for you to consider leaving your position.”

    Members of the university community went on to disseminate the letter on social media, where Shalhoub-Kevorkian met with a barrage of hateful messages and violent threats. But everything she had said and done was within the law, and her tenure protected her from dismissal. In effect, the university’s leaders had resorted to bullying her into leaving.

    Shalhoub-Kevorkian decided to stay. The following March she was interviewed on the podcast Makdisi Street and made comments for which she was further targeted. She referred to Israel’s policy of withholding the corpses of Palestinians whom it had killed in military operations or who had died in custody—a practice widely documented by rights groups like B’Tselem and Human Rights Watch as well as in a series of Supreme Court cases since at least 1981. Later the conversation turned to the perception that Israel was using allegations of sexual violence committed by Hamas militants on October 7 to justify violence in Gaza. She denounced sexual abuse in no uncertain terms. “I will never approve it, not to Israelis nor to Palestinians and not in my name…. If a woman says she is raped I will believe her,” she said. “The issue is, is Israel allowing proper collection of evidence?…We don’t see women coming out and saying what happened, so women’s bodies are being used as political weapons.”

    Soon after a reporter on Israeli television mentioned these remarks, a member of the Knesset—Israel’s parliament—named Sharren Haskel called on Hebrew University to intervene. In a public statement in response, the president and rector reiterated that they were ashamed that Shalhoub-Kevorkian was on their faculty. Accusing her of “cynically” using free speech and academic freedom to “divide and incite,” they suspended her from all teaching responsibilities. They ended by declaring the institution a Zionist university, implying that it has no place for non-Zionist or anti-Zionist students, faculty, or staff. After a series of letters from faculty members—who argued that the president and rector had overreached their authority—and academics from abroad, the university’s leaders met with Shalhoub-Kevorkian and canceled the suspension on the grounds, Haaretz reported, that she had clarified her position about the rape charges. She was arrested three weeks later.

    What explains the intensity of the attacks against Shalhoub-Kevorkian? Her story underlines how fragile academic freedom can be when it comes under political pressure. It also offers a window into the assault that Palestinian students and staff in Israeli higher education have suffered since October 7. In the three weeks following Hamas’s attack, well over a hundred Palestinian students in Israel, nearly 80 percent of them women, faced disciplinary actions for private social media posts that supported the end of the siege on Gaza, celebrated the bulldozing of the Gaza border fence, expressed empathy with Palestinians in the Strip, or simply included memes about suffering Palestinian children. When word got out of arrests, investigations, suspensions, and expulsions, many Palestinian students and faculty stopped posting or sharing on social media. Shalhoub-Kevorkian’s treatment months later made it clear that this wave of repression had hardly abated.

    With the exception of a handful of mixed primary and secondary schools, which cater to about two thousand of Israel’s more than two million schoolchildren, Israeli universities are the only educational institutions where Palestinian and Jewish students meet. Over the years enrollment has risen among Palestinians, who make up twenty percent of the country’s citizens and currently comprise just over 16 percent of bachelor’s degree students, 11 percent of master’s students, and 8 percent of Ph.D. students. They have long been subject to disproportionate penalties for their speech. In her book Towers of Ivory and Steel, the anthropologist Maya Wind reports that in 2002, at the height of Israel’s military offensives in the West Bank, Palestinian students at the University of Haifa were suspended for peacefully protesting. At the time they comprised a minority of the student body, but between that year and 2010 they made up over 90 percent of the students summoned to disciplinary committees. Between 2010 and 2015 they remained three times as likely to be summoned as their Jewish peers.

    In 2007 the Knesset passed the “Students’ Rights Law,” which specifies that “an institution will establish and publicize, in accordance with the provisions of this law, a behavioral code for the behavior of applicants and students regarding their studies at the institution, including behavior during class and while at the institution’s facilities, as well as in the student dormitories.” Nowhere does the law give higher education institutions the authority to monitor and persecute students for their extramural statements or activities, including posts on private social media accounts. Yet many disciplinary committees have since overreached their authority to do precisely that.

    Even Palestinian students keenly aware of earlier periods of repression could not have anticipated just how widely universities would disregard such protections after Hamas’s attack. The suspensions began within days. By October 9 the human rights organization Adalah, which works with Palestinian citizens of Israel, had received a request to offer legal assistance to seven Palestinian students temporarily suspended from Haifa University. Unlike Shalhoub-Kevorkian, they were punished for posts shared among friends or on private social media accounts. The university’s rector, Gur Alroey, told Haaretz that their posts amounted to expressions of support for the attack. Elsewhere the Israeli media reported that he had sent the students a curt email: “In light of your statement on social media, and your support for the terrorist attack on the settlements surrounding Gaza and the murder of innocents, you are suspended from studying at the university until the matter is investigated.” Adalah, in a legal petition earlier this year, stressed that the students had “repeatedly made clear that they oppose violence against civilians.”

    Normally Adalah deals with a handful of student complaints a year. Now, however, it was inundated with dozens of requests for legal representation. It became clear that right-wing organizations like Im Tirtzu—which monitors faculty members as part of its “Know the Anti-Zionist Israeli Professor” project and according to a Jerusalem District Court ruling has “fascist characteristics” —were mining Palestinian citizens’ posts on social media. Soon Zionist students were assembling portfolios of their Palestinian classmates’ private accounts.

    At the Technion, Israel’s Institute of Technology, students circulated a PowerPoint presentation on WhatsApp and Telegram that included screenshots of social media posts alongside academic information about sixteen Palestinian students and brief explanations of the “offences” they committed. In the document, which was shared with us by Adalah, one student was outed for liking an Instagram image of a bulldozer breaching the fence surrounding Gaza. Zionist students at universities and colleges filed scores of complaints against their Palestinian classmates, who within days were subjected to investigations, disciplinary proceedings, suspensions, and expulsions, often without hearings. A number of institutions evicted accused students from their dormitories.

    On October 12 Israel’s minister of education, Yoav Kish, who chairs the country’s Council for Higher Education, issued a letter directing universities and colleges to “immediately suspend any student or employee who supports the barbaric terrorist acts experienced in the State of Israel, or who supports a terrorist organization, an act of terrorism, an enemy or an enemy state.” All such statements, he wrote, amounted to incitement to terrorism. “In cases where incitement is confirmed,” he went on, universities had to “issue permanent expulsions or terminations.” On October 17 Kish passed a resolution requiring universities to report to the council on how they had dealt with such students who “incite and support Hamas.” University leaders were outraged that the government seemed not to trust them.

    Some universities were flooded with complaints. A few set up screening committees to sift through social media posts and determine which students to suspend while a disciplinary committee deliberated whether the students in question could continue their studies. These committees, wittingly or not, also assisted their institutions in censoring students. Bar Ilan University tweeted that it had established a committee made up of academic, legal, and security experts to examine statements made by members of the university community that identified with terrorism or engaged in incitement or racism. The tweet included the rector’s email address, to which people could send complaints.

    AP Photo/Mahmoud Illean

    Nadera Shalhoub-Kevorkian appearing in court after her arrest on charges of incitement, Jerusalem, April 19, 2024

    “Within two weeks after the attack,” the attorney Adi Mansour, who works for Adalah, told us, “we found ourselves representing seventy-four Palestinian students in twenty-five institutions of higher education, including thirteen from Bezalel Academy of Arts and Design and the seven from the University of Haifa.” Several other students were represented by Academia for Equality or private lawyers. The vast majority were suspended, according to Mansour, for expressing solidarity with Palestinians in Gaza, demonstrating compassion for their suffering, or quoting verses from the Quran. In most cases the institution noted that as part of the procedure it had also sent the details of students under investigation to the police.

    Lubna Tuma, another attorney with Adalah, related to us that several students were arrested, interrogated, and even indicted for posting an image from October 7 of Palestinian children rejoicing on a captured military jeep. The students were stripped, searched, and humiliated. A twenty-three-year old Technion student told The Washington Post that, after posting a cooking video on October 8 with the caption “today we eat victory shakshuka,” she underwent three strip-searches and was woken up for roll call every hour of the night. Some were slapped and pushed; several alleged that the guards had exposed them to the cold, offered them food not “fit for animals,” moved them from facility to facility, and held them in closed-off rooms for hours on end before transferring them to grossly overcrowded cells. The same Technion student told PBS Newshour what had happened to other female students in her cell: “I had my hijab, but the other girls, they seized them from their bedrooms and did not allow them to put veils on their heads. Then they put garbage bags on their heads.”

    In another case, some sixty police officers stormed a student’s family home. At work when he learned about the raid, he went to the police station, where he was interrogated, then taken to Megiddo Prison and held in what lawyers described as “deplorable conditions.” After two weeks, he was released in the middle of the night. No charges were ever filed against him.

    Adalah’s lawyers accompanied university and college students to their disciplinary hearings. Tuma, who has gone to more than seventy disciplinary procedures during the past eight months, described them to us as farcical and draconian. In one case she represented a student who was suspended for sharing the Quranic verse “Their appointed time is the morning. Is not the morning near?” on October 7. In a reversal of the presumption of innocence, Tuma remembered, the judges expected the student to convince them that he did not support terrorism. They asked him why he had not shared posts condemning Hamas or demanding the return of Israeli hostages.

    The crucial offense, in many of the hearings, seemed to Tuma to be “hurting the public’s feelings.” But how, she asked, can you prove that the public’s feelings were hurt, particularly by posts shared only on private accounts with small groups of friends? And who, for that matter, is meant by “the public”? “In the imagination of most of the academic judges sitting on disciplinary panels,” she said, it “seems to denote only Israel’s Jewish citizenry.” Tuma recalled one hearing at Ben-Gurion University in which the disciplinary panel invited a student whose family members were killed on October 7 to prove that the post in question was hurtful.

    In some cases the disciplinary panels gave their verdict, only for right-wing students to take matters into their own hands. At Ben-Gurion, a panel decided not to suspend a Palestinian nursing student who shared a video clip denying some of the violence that took place on October 7. Instead the institution reprimanded her and asked her to volunteer for forty hours of community service. Students in a WhatsApp group responded to the verdict with a threat: “If she stays in this degree, no one will begin the year—the university will be turned upside down.”

    The university announced that it would appeal the panel’s decision, and according to Haaretz, the rector, Chaim Hames, sent the student an email, again using bullying rhetoric: “It seems wrong to me that you should return to school tomorrow as if nothing had happened. I recommend that you do not come to class tomorrow and that for the next few days, study by yourself in the library or anywhere else you see fit.” In the appeal, the student was found guilty and suspended for a term—but since all the courses in the nursing faculty are a year long, she was effectively suspended for twice that time.

    This was not the only or first appeal to popular justice. Already on October 16 the chairperson of the National Union of Israeli Students issued a letter suggesting that Palestinian students who allegedly supported terrorism be removed from universities and colleges. Not two weeks later, a group of Zionist students tried to break into the college dorms in the city of Netanya, shouting “death to Arabs” as police stood by. In January, a video clip circulated on Facebook showing students at Emek Yezreel Academic College draped in Israeli flags, standing on a classroom podium, declaring that they will “not sit in the same class with supporters of terrorism.” By Christmas, Palestinians were asking lawyers whether they could share images of Santa Claus standing amid the rubble in Gaza on social media. Many Palestinian students who could afford it started looking for alternative university options overseas.

    Individual faculty members have contributed to this hostile climate. In October a professor at Hebrew University posted a video, now taken offline, in which he compares Hamas to Nazis and advocates for a “Nakba 2” in Gaza. In an October 27 op-ed for the right-wing newspaper Makor Rishon, also now taken offline, Eviatar Matania, a political scientist at Tel-Aviv University, called for the complete destruction of Gaza City and the establishment of a park in its place. Neither professor was subjected to disciplinary action. But when, on October 14, twenty-five staff members at Haifa University wrote a letter criticizing the suspension of Palestinian students without due process, over 10,000 people signed a petition demanding that the staff be dismissed.

    Palestinian academic faculty are a small minority: they make up just 3.5 percent of the country’s university teaching staff, and they are almost always the only non-Jewish staff member in their academic departments. They too were targeted. On October 29 Arye Rattner, the president of Kaye Academic College of Education, sent a letter notifying the school’s staff that the college administration had received several complaints about social media from students and faculty members. “Management,” he wrote, “decided to act with a heavy hand and zero tolerance towards these cases,” including by expelling a student from her studies and firing an academic staff member. “Publications condemning the activities of IDF soldiers defending the State of Israel,” the president stressed, “will be met with zero tolerance.”

    Jewish faculty members were not entirely immune. On October 25 Yoseph Frost, the president of David Yellin Academic College for Education, summoned Nurit Peled-Elhanan, a renowned scholar who studies the portrayal of Palestinians in children’s Hebrew textbooks, to a disciplinary hearing. She was charged with sending messages on a staff WhatsApp group that criticized the conflation of Nazis with Hamas and invoked Jean-Paul Sartre’s discussion of anticolonial violence. To Frost, these WhatsApp notes evinced “understanding for the horrific act of Hamas” and “justification of their criminal act.”

    The disciplinary committee was satisfied with reprimanding Peled-Elhanan, but she resigned. “The values we used to know have long since been overturned,” she wrote in a Haaretz editorial explaining her decision:

    To say that [Hamas’s] attack and massacre occurred in a context, and that it was not an antisemitic pogrom born out of nowhere, is considered a more terrible crime than murder in this country…. Words have become dangerous and lethal bullets legitimate. People who use words are persecuted while murderers enjoy impunity. A person who burned an entire family to death is considered righteous, while anyone who dares to acknowledge the suffering of the residents of Gaza or the West Bank is denounced as a supporter of terrorism.

    In mid-November Achva Academic College, between Tel-Aviv and Beer-Sheva, fired a lecturer named Uri Horesh for two posts on his personal Facebook page: on October 7, he had changed his cover photo to one that says “Free Ghetto Gaza” in Hebrew; a week later, he posted a call to “end the genocide now” and “let Gaza live.” More recently Im Tirzu has been mining petitions signed by academic staff and sending the names to student groups, which then demand their universities fire the signatories. At Sapir College, located not far from the Gaza Strip, a lecturer named Regev Nathansohn signed a petition calling on the Biden administration to stop transferring arms and related funds to Israel. He was maligned as a supporter of terrorism, and wrote to the rector that he felt unsafe on campus. In response, he told us, the university approved an unpaid leave of absence for six months, though he had requested no such thing.

    *

    On October 24 the Committee of Academic Freedom of the British Society for Middle Eastern Studies—which one of us, Neve Gordon, chairs—sent a letter to the presidents of every Israeli university stressing the importance of defending the rights of individuals to express views that others may find offensive or challenging. It also highlighted the institutional duty to care for Palestinian students under attack. Three college leaders replied by characterizing Israel as an island of civilization in the midst of barbarism. Six days later, BRISMES, as the professional association is known, sent President Frost, of David Yellin Academic College for Education, a letter charging that his interpretation of Peled-Elhanan’s text was prejudicial. Frost responded with a letter that said, among other things, “tread carefully.”

    The crackdown has clearly not subsided. On Monday the Knesset member Ofir Katz, the current coalition’s parliamentary whip, introduced a bill dedicated to “removing terror from academia.” It would, in the words of The Jerusalem Post, “force academic institutions to fire faculty members who make statements that negate Israel’s character as a Jewish and democratic state or support terror activities.” The faculty members in question, it stipulates, would not receive a severance package. Academic institutions that fail to comply would be financially sanctioned.

    The bill has the backing of the National Union of Israeli Students, which on Sunday, in a well-coordinated campaign, hung billboards on Tel Aviv’s Ayalon Highway bearing decontextualized quotes from Shalhoub-Kevorkian and Professor Anat Matar of Tel-Aviv University. Matar was singled out for publicly mourning the Palestinian political prisoner Walid Daqqa, who died in custody this past April after thirty-seven years in prison, despite having been diagnosed with cancer in 2022. His corpse is being withheld by the prison authorities.

    Adalah’s General Director, Hassan Jabareen, represented Shalhoub-Kevorkian this past April in the hearings on her detention. In his closing remarks, he stressed that all her comments, including her criticism of the military, fell under legitimate free expression. Her case, Jabareen noted, was unprecedented in several respects. It was the first time in Israel’s history that Section 144d of the Penal Code—the provision criminalizing public incitement and incitement to racism—had been “brought against an academic to extend her detention”; the first time that “an academic had been investigated by the police over scholarly articles published in English-language international journals”; and the first time that the police arrested someone in part for citing factual accounts of Israel withholding the bodies of dead Palestinians.

    Jabareen also stressed that 150 professors from the Hebrew University had signed an open letter condemning Shalhoub-Kevorkian’s detention. But there is little chance that a small group of dissenting scholars will stem the assault on freedom of speech within Israel’s higher education system. On the contrary, the events of the past seven months suggest just how closely the country’s universities are aligned with the imperatives of the state.

    Neve Gordon
    Neve Gordon is the author of Israel’s Occupation and coauthor, with Nicola Perugini, of Human Shields: A History of People in the Line of Fire, both published by University of California Press. (March 2024)

    Penny Green
    Penny Green is an expert on state crime and genocide. She is Professor of Law and Globalization at Queen Mary University of London and, with Tony Ward, coauthor of State Crime: Governments, Violence and Corruption and State Crime and Civil Activism: On the Dialectics of Repression and Resistance. (June 2024)

    Towers of Ivory and Steel: How Israeli Universities Deny Palestinian Freedom (Verso, 2024).
    #liberté_académique #Israël #répression #censure

  • Après son licenciement, un ingénieur accuse #Meta d’avoir un « parti pris anti-Palestinien » dans la modération de ses réseaux sociaux – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/un-ingenieur-vire-accuse-meta-davoir-un-parti-pris-anti-palestinien-dans-
    https://www.liberation.fr/resizer/Ft8mULuAETAHpH6iexX16m5v7Ic=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(498x300:508x310)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/I56FGQA5YZE2XHBQ4OHJPKXYPA.jpg

    Depuis quelque temps, le contenu posté par Motaz Azaiza disparaît mystérieusement sur Instagram. Sur le réseau, le photojournaliste palestinien est suivi par plus de 18 millions de personnes, qui, depuis le début de la guerre à #Gaza, suivent la situation sur place à travers le regard et l’objectif du professionnel. Ou du moins suivaient. Car, avec les caprices algorithmiques de la plateforme, difficile pour le photographe de partager son travail. Ferras Hamad tombe sur le problème à plus de 7 000 km de là, dans les locaux californiens de la maison mère du réseau social, Meta. L’ingénieur, chargé d’examiner les filtres de contenu #Instagram liés aux guerres à Gaza et en Ukraine, enquête. Et découvre que les publications de #Motaz_Azaiza sont incorrectement classées comme « #pornographiques », d’où leur retrait.

    Consciencieux, il fait part de sa découverte à l’entreprise. Et est viré quelques semaines plus tard.

    La justification que lui aurait fournie la société ? Ferras Hamad a enfreint une politique interne interdisant aux employés de travailler sur des problèmes relatifs à des comptes de proches. Problème : l’ingénieur assure n’avoir jamais rencontré Motaz Azaiza de sa vie. Le Palestino-Américain de confession musulmane est né et a grandi aux Etats-Unis. Il n’a d’ailleurs, assure-t-il, jamais mis les pieds à Gaza. Depuis, l’ancien employé monte au créneau. Mardi 4 juin, il a déposé plainte contre la multinationale en l’accusant de discrimination et de faire preuve d’un « parti pris anti-palestinien chronique et systématique ». Et dans sa demande de procès, l’homme, salarié de Meta depuis 2021, partage une longue liste d’accusations.

    Le géant de la tech aurait supprimé les publications de ses employés évoquant la mort de proches à Gaza. Il aurait fait disparaître toutes les mentions à la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Y compris dans des groupes internes à son organisation. Il aurait retiré la photo d’une basket Nike Air Jordan « parce qu’elle avait un certain arrangement de couleurs (rouge, vert et blanc : vraisemblablement parce que cela a été associé à un soutien pro-palestinien) », précise la plainte. Ferras Hamad dénonce aussi des enquêtes ouvertes sur l’utilisation de l’émoji du drapeau palestinien, mais pas sur celui d’Israël ou de l’Ukraine. Ou encore la suppression d’une lettre interne rédigée par des employés inquiets quant à la modération des réseaux lorsqu’il s’agissait du peuple de Gaza. Ou plus généralement d’Arabes et de musulmans.

    « Que cache Meta ? »

    Les accusations de l’ingénieur sont loin d’être les premières à viser Meta depuis le début de la guerre. Dans un rapport paru en décembre 2023, l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch taclait le géant des réseaux sociaux pour sa « censure systématique et mondiale » de contenus sur la #Palestine. D’après elle, ne serait-ce que d’octobre à novembre, 1 050 publications publiées par des Palestiniens et leurs partisans ont été évincées. Alors que 1 049 d’entre elles « concernaient des contenus pacifiques » , précise le rapport.

    Aussi, l’ancien candidat à la présidentielle Bernie Sanders ainsi que la sénatrice démocrate Elizabeth Warren exigent de Meta des explications quant à cette éventuelle #censure disproportionnée. Auparavant, rapporte The #Intercept à partir d’une lettre rédigée par la société elle-même, Meta avait admis « avoir supprimé ou marqué comme dérangeant plus de 2 200 000 éléments de contenu en hébreu et en arabe pour violation de nos politiques » dans les neuf jours ayant suivi l’attaque du Hamas, le 7 octobre. L’entreprise a refusé de préciser la part représentée par chaque langue dans ces suppressions. « Si […] la suppression de millions de messages ne discriminait pas les contenus liés aux Palestiniens, alors que cache Meta ? » s’agaçait en mai Elizabeth Warren auprès du magazine d’investigation.

    Contacté par Libération, Meta n’a pour l’heure pas encore pu donner suite à nos demandes.

    […]

  • Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : retour sur un fiasco démocratique
    https://www.laquadrature.net/2024/06/05/blocage-de-tiktok-en-nouvelle-caledonie-retour-sur-un-fiasco-democrati

    Le 23 mai dernier, le Conseil d’État a rejeté le recours en urgence de La Quadrature du Net contre la mesure de blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Pour justifier cette décision inique, le juge des…

    #Censure

  • La France face aux crises : entre dérive autoritaire et risques géopolitiques. (Partie I) - Forbes France
    https://www.forbes.fr/politique/la-france-face-aux-crises-entre-derive-autoritaire-et-risques-geopolitiques-p


    Pour lire ce genre d’analyse en France, il faut lire un prof de management dans un magasine financier ! 🤷‍♀️

    J’ai pu évoquer dans un précédent article la #censure par invisibilisation des « démocraties » et le phénomène du « Shadow Banning » : une pratique algorithmique obscure qui invisibilise certains utilisateurs sur les réseaux sociaux, en raison de leurs discours – aussi argumentés et factuels soient-ils – afin de mettre concomitamment en avant les discours dominants ceux qui ne vont pas à l’encontre de la doxa actuelle qui sévit en France – et au niveau de l’UE – notamment le narratif « raccourci » des origines de la guerre actuelle (cf. Guerre du Donbass) soutien indéfectible et financier du gouvernement Ukrainien qui ne souffre pas contestation, et dans une « disposition » à être « prêt » à aller jusqu’à la guerre avec la Russie. Il faut adhérer, cela ne souffre pas le débat. Il n’a pas lieu d’être, à moins d’être – qualifié de « pro Poutine » ce qui est une caricature pour le moins simpliste.

    Dans la situation de tension internationale majeure que nous traversons, liée à la guerre en Ukraine, il est de fait « de bon ton » d’adhérer à cette #doxa pour « faire Nation » quoi qu’il en coute, ce qui peut « apparaitre » normal « pour certains », tout comme cela est « pour d’autres » une grave source d’inquiétude pour ce qui concerne le bon fonctionnement démocratique ! (Cf. Cette invisibilisation de discours dissonants exclue, comme elle ostracise, in fine des experts crédibles et paradoxalement indispensables à un véritable « Débat démocratique » !

    Les crises qui perturbent notre fonctionnement démocratique se sont multipliées. Il est bon d’en rappeler les origines. Avant la crise du covid ou l’absurde s’est souvent invité comme la norme (cf. personne seule en forêt verbalisée, autorisation de sorties que vous pouviez multiplier à l’envi, citoyen-barman devenant des « auxiliaires-policiers » et auscultant les QR code etc. et initiant un inédit contrôle du citoyen par le citoyen) avant la guerre du Donbass, avant le mouvement européen de nos agriculteurs, la crise de notre démocratie remonte aux premières manifestations des Gilets jaunes. Ce soulèvement populaire a révélé un profond mécontentement social et une méfiance à l’égard du gouvernement. Depuis, les crises se succédant, la tentation autoritaire, dont le contrôle de l’information et le contrôle des masses se sont largement développés. « Gouverner c’est prévoir », toutefois « Gouverner l’imprévisible » au corps défendant du pouvoir est autrement plus complexe. Cette volonté de contrôle qui ne cesse de s’accroître est un sujet délicat qui en englobe plusieurs autres :

    La liberté de la presse.
    La régulation des médias.
    La censure, les débats sur la désinformation et les « fakes news ».
    La répression des contestataires (cf. manifestations.)

  • La Quadrature du Net attaque en justice le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie
    https://www.laquadrature.net/2024/05/17/la-quadrature-du-net-attaque-en-justice-le-blocage-de-tiktok-en-nouvel

    Par un référé-liberté déposé ce jour, La Quadrature du Net demande au Conseil d’État la suspension de la décision du Premier ministre Gabriel Attal de bloquer en Nouvelle-Calédonie la plateforme TikTok. Par cette décision de…

    #Censure

  • EN DIRECT – Nouvelle-Calédonie : le Premier ministre annonce l’interdiction du réseau social Tik Tok et le déploiement de l’armée pour sécuriser les ports et l’aéroport
    https://www.liberation.fr/societe/en-direct-nouvelle-caledonie-une-situation-insurrectionnelle-au-moins-deu

    Le Premier ministre annonce l’interdiction de Tik Tok en Nouvelle-Calédonie. Gabriel Attal a annoncé le déploiement de l’armée pour sécuriser les ports et les aéroports de l’île. Le Premier ministre a également annoncé l’interdiction du réseau social Tik Tok. « Des militaires des forces armées sont déployés pour sécuriser les ports et l’aéroport de Nouvelle-Calédonie », a indiqué le Premier ministre en ouverture d’une cellule interministérielle de crise au ministère de l’Intérieur. Le haut-commissaire sur ce territoire, Louis Le Franc, qui avait demandé le renfort de l’armée pour protéger l’aéroport de Nouméa, a pour sa part « annoncé un couvre feu et interdit TikTok », a précisé Gabriel Attal. Il n’existe aucun précédent en France concernant l’interdiction du réseau social Tik Tok, malgré les tentations au moment des émeutes de 2023, si ce n’est l’application Wish bannie en France sur demande du ministère de l’Economie pour une durée d’un an.

    • Couper Tiktok est le nouveau symbole du coup-de-menton des abrutis de droite.

      Je ne trouve aucun article qui dise comment, en pratique, ils « interdisent » Tiktok. DNS trompeur chez les fournisseurs d’accès locaux ?

    • Sinon, notre prepotent bien aimé propose une visio

      Après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, la situation sur le territoire du Pacifique reste « extrêmement grave », selon le représentant de l’Etat jeudi 16 mai. Emmanuel Macron propose une visioconférence au élus calédoniens.

      #bien_joué_manu

      la situation dans le territoire du Pacifique reste « extrêmement grave », avec une « agglomération du Grand Nouméa meurtrie ». Le représentant de l’Etat sur le « Caillou » a chiffré à environ 5 000 émeutiers qui s’en sont pris aux forces de gendarmeries déployées en dehors de Nouméa, et entre 3 000 et 4 000 au sein de la capitale calédonienne.

      https://www.liberation.fr/societe/en-direct-nouvelle-caledonie-une-nuit-sous-etat-durgence-un-tout-petit-pe

    • Pierre Beyssac:
      https://twitter.com/pbeyssac/status/1791007304596242692

      Le blocage de Tiktok en Nouvelle Calédonie a tout de la mesure 100 % bidon pour détourner l’attention de l’impuissance politique du gouvernement. Mesure simple et très visible, aucun impact mais permet de montrer les muscles à coût 0, ce qui satisfait les nombreux autoritaristes.

      Bonus, cela permet de plaider « l’ingérence étrangère » pour dédouaner le gouvernement, ingérence absolument pas avérée via Tiktok, mais le complotisme n’a jamais besoin d’aucune preuve pour être satisfait.

      Internet étant dans tous les circuits de notre vie, il est facile à accuser de tout. En bloquer des morceaux en appuyant sur quelques boutons permet de revaloriser à bon compte l’action publique auprès des naïfs en leur jetant de la poudre aux yeux.

      L’incompétence peut se réfugier dans la paranoïa pour se faciliter le déni.

    • 5 (mauvaises) raisons d’interdire TikTok en Nouvelle-Calédonie - Olivier Ertzscheid
      https://affordance.framasoft.org/2024/05/5-raisons-interdire-tiktok

      A titre personnel mais aussi en tant que chercheur qui travaille ces questions depuis plus de 20 ans, aucune de ces raisons n’est valable et je peux vous annoncer qu’elles ne seront d’aucune efficacité.

      Si je devais jouer l’avocat du diable et choisir de défendre une seule de ces mesures stupides et liberticides, ce serait à la rigueur la première, et je dis bien à la rigueur, car les enjeux d’ingérence étrangère peuvent aussi s’observer, se mesurer et se contrer. Ils peuvent même être utiles, lorsqu’ils sont établis et documentés, dans une stratégie diplomatique entre états.

      Les trois suivantes (risque de propagation virale, visibilité du conflit et ciblage de la jeunesse) sont toutes plus stupides les unes que les autres. D’abord parce que la visibilité globale du conflit est avant tout assurée et garantie par les médias d’opinion (dont certains se font les alliés objectifs du pouvoir, et d’autres se contentent d’un journalisme de préfecture). Quant à la complexité du sujet de la propagation virale, elle n’est solvable que pas un black-out total de l’ensemble des moyens de communication ; mais prétendre la résoudre en ciblant une seule plateforme, quelle que soit son audience et sa dynamique virale intrinsèque, revient à essayer de résoudre une inondation en distribuant des bouteilles vides aux habitants qui en sont victimes.

    • @nileane sur le mammouth

      https://nileane.fr/@nileane/112449967867485302

      The French government has banned TikTok in New Caledonia following pro-independence protests.

      When asked about the legality of the measure, it basically replied that since the territory is not subject to the EU’s jurisdiction, it’s perfectly allowed to ban social platforms however it likes.

      What in the colonial crap is this bullshit. For fuck’s sake.

    • selon le procureur de Nouméa,

      TikTok, offre « des possibilités de diffuser de l’information qui n’est pas forcément fiable. En l’état, la diffusion d’informations non fiables ne peut que développer des risques de trouble et d’émeutes ».

      https://www.numerama.com/politique/1744576-emeutes-en-nouvelle-caledonie-tiktok-est-source-de-manipulation-et
      soit mais alors CNews, BFM, Franc Tireur etc qui ne cessent de diffuser des fakenews pourquoi on ne les ferme pas ?
      #censure

    • TikTok a-t-il été vraiment bloqué en Nouvelle-Calédonie ? - entretien avec Pierre Beyssac
      https://atlantico.fr/article/decryptage/tiktok-a-t-il-ete-vraiment-bloque-en-nouvelle-caledonie-pierre-beyssac

      En tout état de cause, ce cas de blocage d’un réseau social dans son ensemble est sans aucun équivalent dans un pays démocratique. La Nouvelle Calédonie sert donc en quelque sorte de ballon d’essai à ce genre de mesure.

      L’idée a de fortes chances d’être reprise dans le futur par des parlementaires sous forme de propositions de lois, qui à leur tour ne manqueront pas d’être retoquées par l’UE comme l’a été la loi SREN.

    • La Quadrature du Net attaque en justice le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie
      https://www.laquadrature.net/2024/05/17/la-quadrature-du-net-attaque-en-justice-le-blocage-de-tiktok-en-nouvel

      Personne n’est dupe : en réalité, le blocage de TikTok n’est absolument pas justifié par une quelconque présence sur la plateforme de contenus terroristes, mais bien par le fait qu’il s’agit d’une plateforme centrale dans l’expression en ligne des personnes qui en viennent aujourd’hui à se révolter. Cette décision de s’en prendre aux moyens de communication lors de moments de contestation violente – une première dans l’Union européenne et qui paraît digne des régimes russe ou turc, régulièrement condamnés par la CEDH pour atteintes à la liberté d’expression1 – a déjà été éprouvée l’année dernière, après la mort de Nahel Merzouk.

      À l’été 2023, Emmanuel Macron avait exprimé son souhait de pouvoir bloquer les réseaux sociaux lors de moments de crise. Le président de la République s’était alors lancé dans une véritable course à l’échalote autoritaire contre les plateformes en ligne, blâmant les jeux vidéos, puis les réseaux sociaux qu’il voulait alors pouvoir bloquer et sur lesquels il voulait accentuer la fin généralisée de l’anonymat en ligne (déjà bien amoché en pratique). À ce moment-là, les plateformes avaient répondu présentes pour censurer les contenus relatifs aux évènements et aux violences dans les banlieues. Nous avions alors dénoncé cette collaboration entre plateformes privées et pouvoirs publics, unis pour brimer la liberté d’expression au nom du « retour de l’ordre » (voir notre analyse). Aujourd’hui le gouvernement persiste et signe dans sa volonté de mettre au pas les moyens de communications, cette fois-ci en choisissant la voie explicitement autoritaire : le blocage total.

      La décision de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie constitue pour le gouvernement une première mise en pratique du programme macroniste de censure en ligne annoncé l’été dernier. L’occasion paraît idéale pour le pouvoir : d’une part du fait du relatif désintérêt des médias français pour l’archipel (il aura fallu attendre plusieurs jours, et notamment un premier mort parmi les habitant·es, pour que la presse en métropole commence à traiter de l’actualité calédonienne) et d’autre part parce que ce territoire dispose de règles juridiques différentes, notamment vis-à-vis du droit de l’Union européenne. De cette manière, le gouvernement croit pouvoir éteindre la révolte sans répondre aux griefs de manifestants, en refusant d’aborder la question du rôle de la réforme constitutionnelle sur les élections calédoniennes dans le malaise de la population kanak.

      L’objectif de cette décision de censure consiste avant tout à étouffer l’expression d’une révolte. Elle constitue aussi un ballon d’essai avant une possible généralisation de ce type de mesure. De ce point de vue, le contexte politique semble favorable. Dans un récent rapport faisant suite aux révoltes urbaines de 2023, la commission des Lois du Sénat ne demandait rien d’autre que ce qui est en train d’être appliqué en Nouvelle-Calédonie : le blocage des réseaux sociaux et des sanctions plus dures contre les personnes les ayant utilisés lors des révoltes d’une partie de la jeunesse des quartiers populaires l’an dernier.

    • Pourquoi le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie soulève de sérieuses questions concernant les libertés publiques
      https://www.telerama.fr/debats-reportages/pourquoi-le-blocage-de-tiktok-en-nouvelle-caledonie-souleve-de-serieuses-qu

      « Je me demande si le blocage de TikTok ne va pas être contre-productif en contribuant à alimenter le narratif de ceux qui cherchent à nous nuire en désignant l’État français comme liberticide », s’inquiète sur X le député Renaissance Éric Bothorel, très mobilisé sur ces questions et souvent à rebours de la majorité. « Ils iront sur d’autres plateformes si elles leur sont utiles à déclencher ou amplifier des opérations. » Déjà soulevé au moment de l’interdiction de RT et de Sputnik dans l’Union européenne après l’invasion de l’Ukraine en février 2022, le dilemme moral n’a probablement pas fini de revenir sur la table : acculée, une démocratie peut-elle utiliser des armes antidémocratiques ?

  • Rathaus Zehlendorf : Bezirkspolitiker geht gegen nackte Frauenskulpturen vor
    https://www.berliner-zeitung.de/news/rathaus-zehlendorf-bezirkspolitiker-geht-gegen-nackte-frauenskulptu

    Die Linke souffre de symptomes qui se déclarent chez les patients quand la mort est imminente. Le champ de vue se rétrécit et des sujets anodins prennent une importance disproportionnée.


    Une solution pour la gauche ?

    Après l’initiative pour le plafonnement du prix du döner kebab le parti s’en prend aux objets d’art. Un élu de gauche compte les nus artistiques près de la mairie à #Zehlendorf et constate qu’ils sont tous de sexe féminin. Sa conclusion : on expose les visiteurs de la mairie à du sexisme. il introduit alors une motion dans le petit parlement de l’arrondissement bourgeois et demande un chiffre égal de statues de femmes et d’hommes nues et habillées.

    Le parti Die Linke à #Steglitz-Zehlendorf a vraiment des choses plus importantes à faire que de défendre les intérêts des habitants des cités ouvrières de l’arrondissement. L’ésthétique d’abord !

    10.5.2024 von Jule Damaske - Die Kunst im Rathaus Zehlendorf zeigt Frauen ausschließlich nackt – während Männer als „Macher“ dargestellt werden, meint Dennis Egginger-Gonzalez. Das will er ändern.

    Das Rathaus Zehlendorf ist gesäumt von mehreren nackten Frauenskulpturen. In den Sitzungssälen blicken ausschließlich Männer, dargestellt als politische Macher und Entscheidungsträger in der Gesellschaft, aus den Bilderrahmen. Ein Bezirksverordneter fordert in einem Antrag an das Bezirksamt, diese Darstellungen zu ändern, um Geschlechtergerechtigkeit auf den Fluren des Rathauses zu schaffen.

    Konkret geht es um die drei Frauenskulpturen „Die Sandalenbinderin“, „Weiblicher Akt“ und die „Stehende Frau“, die allesamt unbekleidet sind. Die Figuren stammen teilweise aus den 1920er Jahren und spiegeln das Kunstverständnis der damaligen Zeit wider. „Doch es ist schon eine merkwürdige Häufung von nackten Frauen“, so der Antragsteller Dennis Egginger-Gonzalez (parteilos für die Linke im Rathaus). Es gebe einen starken Kontrast zu den Darstellungen von ausschließlich bekleideten Männern auf den Fluren im Gebäude.

    „Frauen sollten nicht nur nacktes Beiwerk auf dem Weg ins Rathaus sein“, sagt Bezirkspolitiker Egginger-Gonzalez der Berliner Zeitung. „Frauen werden hier als optischer Schmuck dargestellt, als Objekt sexueller Begierde und als nicht vollwertig.“ Die Kunst verändere das Setting von Sitzungen, teilte auch die Linksfraktion in dem Zusammenhang auf Facebook mit. Das Rathaus sollte ein Ort sein, an dem sich alle Geschlechter auf Augenhöhe begegnen, auch in der Kunst. „Wäre schön, wenn das Patriarchat bald auch in Steglitz-Zehlendorf endet“, so die Fraktion auf Facebook.

    CDU-Fraktion Steglitz-Zehlendorf: Egginger-Gonzalez will Kunst verhindern

    Die CDU-Fraktion im Bezirk wirft Egginger-Gonzalez vor, er wolle Kunst verschwinden lassen. Für eine Stellungnahme war die Fraktion bis zur Veröffentlichung des Artikels nicht verfügbar. „Ich wünsche mir eine Ergänzung der Kunst“, so Egginger-Gonzalez. Er will eine Kunstdiskussion im Rathaus anregen und damit erreichen, dass sich Menschen aller Geschlechter in der Kunstdarstellung wiederfinden. Dafür könne das Bezirksamt Kunst und Skulpturen verwenden, die sich bereits im eigenen Depot befinden. Eine andere Option sei es, die beiden Heimatmuseen in Steglitz und in Zehlendorf für Dauerleihgaben anzufragen.

    Egginger-Gonzalez kann sich auch vorstellen, dass die Bevölkerung sich beteiligt, um das überholte Geschlechterbild zu beenden und neue Kunst an das Rathaus spendet. Beispielsweise könnten durch andere Figuren Kontrastpunkte gesetzt werden. Die drei Frauenskulpturen könnten dem Politiker zufolge auch zusammengestellt und durch eine Beschilderung kontextualisiert werden. Doch wären auch nackte Männerfiguren als Ausgleich eine Lösung? „Warum nicht, wenn man sich darauf festlegt, Nacktheit darzustellen?“, antwortet Egginger-Gonzalez.

    Es gibt jedoch noch ein weiteres Problem. Zusätzlich zur Forderung nach mehr Gleichberechtigung haben Egginger-Gonzalez und die Linksfraktion Bedenken hinsichtlich der Verbindungen des Künstlers Bernhard Butzke zum Nationalsozialismus geäußert. Über den Bildhauer ist dem Bezirkspolitiker zufolge nicht viel bekannt. Bei Nachforschungen fiel Egginger-Gonzalez jedoch auf, dass Butzke schon vor dem Zweiten Weltkrieg Kriegerdenkmäler machte, die aus heutiger Sicht anrüchig seien.

    Das Bezirksamt wird daher aufgefordert, zu untersuchen, wie tief Butzkes Verbindungen zu diesem Regime waren, da er auch in Kunstkatalogen der SS aufgeführt ist. Er soll auch Auftragsarbeiten im NS durchgeführt haben, wie zum Beispiel die Darstellung „arischer Vorzeigefamilien“. Abhängig vom Ergebnis der Untersuchung muss Egginger-Gonzalez zufolge entschieden werden, ob seine Werke weiterhin kontextlos das Rathaus in Zehlendorf schmücken dürfen.

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #art #censure #politique #gauche #Die_Linke #wtf

    • Le parti Die Linke a abandonné le projet qui constituait sa raison d’être, à savoir l’unification de toutes les tendances des gauches diverses dans le but de défendre les acquis sociaux et de construire une société socialiste à long terme. Depuis sa fondation il a perdu sa qualité de parti socialiste et demeure soit dans le meilleur des cas une sorte d’appendice social-démocrate inutile (pas besoin d’un deuxième parti social-démocrate) de la sphère politique allemande, soit un amalgame de citadins bien-pensants de « gauche » sans intérêt pour le commun des mortels.

      Je plains les camarades socialistes qui essayent encore de sauver le projet échoué malgré la domination du parti par ses fonctionnaires payés par l’état capitaliste et réactionnaire (pour ne pas le décrire par de pires adjectifs) allemand. La corruption morale fonctionne.

      La leçon à tirer de l’expérience échouée est qu’un parti ou mouvement socialiste doit se tenir à l’écart du système parlementaire. Les pragmatiques du parti dont quelques personnes que j’estime beaucoup ont choisi par contre de se réunir sous les ailes de la femme de l’ancien patron du SPD Lafontaine. On verra où le destin les conduira.

      La section du parti en Thuringe avec son premier ministre Bodo Ramelow survit dans la fachospère au milieu de sa moyenne montagne, mais c’est un autre monde où depuis 1989 il n’y a jamais eu la moindre perspective socialiste.

      Le reste du parti Die Linke tourne autour de soi-même et a apparamment perdu ses liens avec avec les gens ordinaires comme moi qui ont besoin d’une perspective à long terme et de soutien dans leurs combats quotidiens.

      Dans ce pays où les héritiers de l’empire nazi ont triomphé sur l’atavisme staliniste on ne construit pas de projet socialiste. Les camarades social-démocrates sauront le détruire comme ils l’ont fait en 1919, après 1974 au Portugal et en 2015 en Grèce.

      Je crains que lAllemagne et l’Union Europeenne avec soient obligées à traverser encore une catastrophe comme les guerres mondiales avant que ses peuples apprennent à prendre en mains leur destin.

  • Le Palais de Tokyo soutenu par une tribune après une virulente campagne de dénigrement
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/13/le-palais-de-tokyo-soutenu-par-une-tribune-apres-une-virulente-campagne-de-d

    C’est sur son compte Instagram que la mécène annonçait quitter le conseil d’administration de l’association pour ne plus cautionner une « dérive honteuse » de l’établissement. « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais (…), dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », écrivait-elle. Une exposition « sur la Palestine » présentant « des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » avait été « la goutte d’eau », selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.

    Cette prise de position de Sandra Hegedüs-Mulliez a été applaudie pour son « courage » dans de nombreux messages de soutien par des personnalités du monde de l’art (conservateurs de musée, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo…), et largement relayée dans la presse très orientée à droite, de Valeurs actuelles à Causeur.

    Contexte de tension actuel
    La collectionneuse n’avait alors pas accepté de répondre aux questions du Monde, mais précisé par message qu’elle condamnait « une démarche idéologique qui, sous prétexte de défendre les Palestiniens, veut clairement exterminer [m]on peuple ». « Je ne suis pas masochiste au point d’aider et de défendre financièrement et moralement ce néonazisme abject antisioniste », avait-elle encore écrit, estimant que sa lettre aura permis d’ouvrir « un débat salutaire ».

    Au magazine culturel mensuel Transfuge, qui a diffusé sa lettre avec enthousiasme, Sandra Hegedüs-Mulliez a précisé sur quoi reposaient ses accusations, évoquant « des brochures aux propos ouvertement propagandistes » insérées dans l’une des expositions au Palais de Tokyo, où l’on peut lire que l’ennemi du Palestinien est celui qui occupe sa maison. L’exposition en question, « Passé inquiet : musées, exil et solidarité », est une exposition documentaire qui fait le récit de quatre « musées en exil » ayant incarné le soutien d’artistes à des luttes d’émancipation de peuples dans les années 1960-1980, en Palestine − avec une exposition élaborée par l’Organisation de libération de la Palestine, en 1978, en pleine guerre du Liban −, au Chili, au Nicaragua et en Afrique du Sud.

    Dans le contexte de tension actuel, d’aucuns peuvent juger maladroit le calendrier de cette exposition, qui a débuté en février et restera visible jusqu’au 30 juin, d’autant que deux autres expositions du centre d’art évoquent la Palestine. Conçue par deux chercheuses et curatrices indépendantes, elle était en réalité programmée depuis deux ans, et un texte, à l’entrée, prend soin de préciser qu’« une partie de cette exposition, qui a été montrée plusieurs fois depuis dix ans (…), résonne de manière inattendue avec l’actualité tragique au Moyen-Orient ». Les curatrices et le Palais de Tokyo y soulignent au passage « leur solidarité avec toutes les populations civiles touchées par cette tragédie ».

    Dès le lendemain de la démission de la mécène, la direction du Palais de Tokyo a publié un communiqué pour se défendre : « Notre programmation artistique n’est pas partisane, elle est d’abord, et avant tout, le reflet des préoccupations des artistes. Le Palais de Tokyo, comme lieu de la création contemporaine en prise directe avec l’actualité de l’art, est, comme la plupart des institutions culturelles internationales, au milieu de ces enjeux parfois politiques. Il ne doit pas les nier, tout en restant le lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre », y affirmait Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo.

    Un nouveau rebondissement est survenu, ce lundi 13 mai, avec la publication sur le site du Monde d’une « lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation » émanant de l’Association française de développement des centres d’art contemporain (DCA). Le texte dénonce « une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères » à propos des institutions culturelles, « en France et partout dans le monde », et pointe « les fausses informations sans fondement trop souvent relayées sur les réseaux sociaux par celles et ceux qui accusent ».

    #génocide #antisémitisme #art_contemporain #censure

  • La presse en Algérie est biaisée vers des sujets futiles.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4602

    La presse est une école d’abrutissement parce qu’elle dispense de penser. “La liberté de la presse présente des inconvénients. Mais moins que l’absence des libertés démocratiques.” “L’avenir à chaque instant presse le présent d’être un souvenir.” Arts / Culture

    / #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #Journalisme,_presse,_médias, journaliste, poète, livre, écrits, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté

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