• Spotify says its iPhone app updates in the EU are getting held up by Apple - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/3/14/24100944/spotify-ios-app-update-eu-apple-dma

    Even after Apple was hit with a $2 billion fine in the European Union over years-old complaints from Spotify about its App Store rules, Spotify says Apple is stonewalling updates issued in compliance with that very ruling. In an email to the European Commission obtained by The Verge, Spotify writes that Apple has “neither acknowledged nor responded to Spotify’s submission” to bring subscription pricing information into the app, preventing it from updating the app at all for its users, even to put out fixes for bugs or add other features.

    #musique #mobile #apple #spotify #business #censure #ce #ue #dma

  • 🧶•٭𝔏𝔢 𝔣𝔦𝔩 𝔯𝔬𝔲𝔤𝔢 ٭•〰️ sur X :
    https://twitter.com/_fil_rouge/status/1765142164625932782

    David Miller était professeur de sociologie à l’université de Bristol, au Royaume-Uni. Il ne cachait pas ses positions antisionistes, et il a beaucoup travaillé sur...la propagande sioniste islamophobe en Occident.

    Les sionistes se sont donc ligués autour et contre lui pour le faire licencier. Pour antisémitisme, of course. Ligués contre lui jusqu’au plus haut sommet de l’État britannique.

    David Miller a tenu bon. Il a entamé une procédure contre son université pour discrimination et licenciement abusif. Contre toute attente, il y a tout juste un mois, le tribunal lui a donné raison.

    Mais au-delà de toute cette affaire, David Miller est surtout un spécialiste du lobby sioniste, salué par Noam Chomsky, pour ne citer que lui, dont il a d’ailleurs eu le soutien.

    Je vous offre une interview d’un David Miller, décidé à déballer sans concession ce qu’il sait du lobby sioniste, et notamment, sur le travail qui est fait sur l’islamophobie et la qualification terroriste en Occident. Et ça vaut le coup d’œil !

    https://video.twimg.com/amplify_video/1765132872321785856/vid/avc1/360x270/bqOZPGBoe6F4UWsC.mp4?tag=14

  • #Archive_of_Silence

    Crowdsourced archive documenting silenced voices in Germany.

    Archive of Silence is a crowdsourced archive documenting silenced voices. Their mission is to chronicle the alarming waves of erasure and violence directed at Palestinian advocacy in Germany. There has been an uprise of bans, cancellations and censorship. Many, including Jewish people, have lost their jobs. Events have been canceled and people have been defamed. Archive of Silence refuses to accept this condition.

    This digital archive serves as a platform for all voices that challenge the rigid political mainstream regarding Israel-Palestine, and have consequently been marginalized or silenced. Archive of Silence addresses those in positions of power, such as politicians, directors of cultural institutions and university presidents: We see you, and we hold you accountable for your complicity! We protest against your anti-democratic bans and the narrowing of our public spaces. We stand against anti-Palestinian, anti-Arab and anti-Muslim racism, against anti-Semitism and any other form of discrimination.

    As a form of dissent, Archive of Silence collects each instance of silencing, ensuring that these injustices will not be forgotten. On their platform, both public cases and anonymous stories are shared. Through this, Archive of Silence aims to build a crowdsourced record of the violence we face, and gather evidence to hold institutions accountable for their complicity.

    Germany, once again, finds itself on the wrong side of history.

    We will not be silenced, and we will not forget.

    If you are interested in this mission, you can follow Archive of Silence on Instagram (archive_of_silence), support by raising awareness and by sharing your own story through the submission form and motivating others to do the same.

    Let’s turn silence into action!

    For freedom of speech

    and for a free Palestine.

    https://www.theleftberlin.com/archive-of-silence
    #censure #Israël #Palestine #Allemagne #archive #liberté_d'expression

    ping @_kg_

  • Libertés universitaires en danger. Une conférence sur le droit international en Palestine interdite par l’Université Lyon 2 | Academia
    https://academia.hypotheses.org/54900

    Le 1er février 2024, le syndicat Solidaires étudiant-es Lyon et le collectif Palestine69 organisaient une conférence visant à informer la communauté universitaire de Lyon sur les décisions juridictionnelles rendues en droit international concernant la situation actuelle en Palestine. Celle-ci devait se tenir à l’Université Lumière – Lyon 2. Cette conférence devait être animée par Maitre Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon et spécialiste du droit international, qui a déposé la plainte contre Israël pour génocide et crimes de guerre devant la Cour Pénale Internationale avec plus de 500 avocat-es.
    Malgré de nombreux échanges entre le syndicat et l’Université en amont de la conférence, cette dernière a été annulée par la présidence le 30 janvier dernier « pour des raisons de sécurité ».

    Cette annulation, en réalité une interdiction, a été faite à la demande de la préfecture, suite à une campagne de dénigrement menée par le CRIF, d’interventions du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rassemblement national de la jeunesse (RNJ) du Rhône. 

    A l’heure où la Cour Internationale de Justice, devant un risque sérieux de crime de génocide, demande à l’État d’Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires à et contre Gaza », cette interdiction est une nouvelle atteinte aux libertés universitaires. Qu’une université cède au chantage de personnalités politiques et de la préfecture est très préoccupant.

    Les universités sont des lieux de production de savoirs et doivent demeurer des lieux de libre expression sur tous les sujets, y compris la situation au Proche-Orient. Il ne revient ni aux élu-es politiques, ni à l’autorité préfectorale de définir, directement ou par le biais d’interdictions, ce qui peut ou non être débattu, exposé ou enseigné, dans le respect de la loi, dans les enceintes universitaires ou par les universitaires.

    #censure #Gaza #université

  • Libertés universitaires en danger. Une conférence sur le droit international en #Palestine interdite par l’Université Lyon 2
    https://academia.hypotheses.org/54900

    Le syndicat Solidaires étudiant-es Lyon a fait parvenir à la rédaction d’Académia l’article ci-dessous, suite à la double interdiction – l’une décidée par la présidente de l’université Lyon 2, l’autre par la préfète du Rhône – de la conférence que … Continuer la lecture →

    #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #Opinions,_motions,_propositions,_expression_syndicale #liberté_d'expression #liberté_de_réunion #libertés_académiques #Solidaires_étudiant·e·s #Université_Lyon-2

  • Radio Canada La « merdification » du web

    « Je ne veux pas rétablir le "bon vieux" web. Je veux que nous ayons un "bon nouveau" web. »
    Cory Doctorow lors d’une conférence.

    Pourquoi le web semble-t-il brisé ces temps-ci ? L’auteur canadien Cory Doctorow croit avoir la réponse : un concept qu’il a popularisé et qui porte le nom de « enshittification », ou « merdification », du web. Entrevue avec les Décrypteurs.

    De plus en plus d’internautes se plaignent que les services web auxquels ils s’étaient habitués dépérissent. "Je n’arrive à rien trouver sur google." "facebook me suggère des groupes qui n’ont aucun rapport avec mes intérêts." "amazon me suggère des produits qui ne m’intéressent pas."

    Peu d’observateurs ont analysé cette réalité aussi scrupuleusement que Cory Doctorow. Ce penseur et blogueur canadien a trouvé le mot juste pour nommer ce côté moins vertueux d’Internet : « enshittification », que nous avons traduit par « merdification ».
    . . . . . .
    La « merdification », c’est quand des plateformes se dégradent parce qu’elles font partie de monopoles ou de quasi-monopoles.
    De nombreuses entreprises échouent très rapidement lorsqu’elles ne disposent pas d’une part de marché démesurée : elles font tout simplement faillite.
    Mais celles qui deviennent vraiment dominantes peuvent vivoter très longtemps et outrepasser le moment où elles auraient dû mourir.

    La « merdification » se produit en trois étapes.

    La première étape, c’est lorsqu’une entreprise a un excédent.
    C’est le capital des premiers investisseurs qui ne s’attendent pas encore à toucher de rendement sur leur investissement.
    Donc, l’entreprise utilise cet excédent pour offrir un bon service aux utilisateurs dans le but de les attirer.

    "facebook ne vous espionnera jamais !" C’était leur argument en 2006.

    "Tout ce que vous avez à faire, c’est de venir sur facebook. Dévoilez-nous tout ce qui est important dans votre vie. Dites-nous quels utilisateurs facebook vous sont chers. Nous vous montrerons leurs publications."

    Les utilisateurs deviennent donc prisonniers de la plateforme. Ils y restent parce que leurs amis sont là et parce qu’ils les aiment plus qu’ils ne détestent Facebook.

    Donc, une fois que facebook commence à sentir que ses utilisateurs sont prisonniers de la plateforme, la deuxième phase se produit.
    J’appelle cela le modèle d’affaires Dark Vador.
    Vous savez, Dark Vador a dit : "J’ai modifié l’accord. Priez pour que je ne le modifie pas davantage…"

    Alors, ils vont vers les annonceurs et disent : "Vous vous souvenez quand nous avons dit à ces idiots que nous ne les espionnerions pas ?
    C’était un mensonge !
    Nous les espionnons totalement !
    Si vous nous donnez de petites sommes d’argent, nous allons utiliser ces données de surveillance pour leur montrer des publicités ciblées."

    "Nous allons vous vendre ces annonces à très bas prix.
    Et parce que nous sommes des gens très bien intentionnés, nous allons vous les vendre à perte pour nous permettre d’investir dans la prévention de la fraude publicitaire.
    Donc, si vous achetez une annonce, des tonnes de gens la verront !"

    En même temps, ils sont allés vers les médias et leur ont dit : "Hé, vous vous souvenez quand nous avons dit à ces idiots que nous allions seulement leur montrer le contenu qu’ils voulaient voir ?
    C’était aussi un mensonge !"

    "Si vous mettez des extraits de votre contenu et un lien vers votre article sur Facebook, nous allons l’enfoncer dans la gorge de personnes qui n’ont jamais demandé à le voir et vous obtiendrez une tonne de clics gratuits."

    Et là, à un certain moment, ces annonceurs et ces médias deviennent à leur tour prisonniers de la plateforme et nous passons à la troisième étape.

    C’est la dernière étape de la « merdification », quand il ne reste plus d’excédents de capital pour offrir un bon service aux médias, aux annonceurs et aux utilisateurs.
    Les seuls qui sont bien servis sont les actionnaires, à qui on envoie cet excédent de capital.

    Pour les utilisateurs, la proportion de contenus d’intérêt – par exemple les publications de gens qu’ils suivent – devient tellement petite qu’on pourrait la qualifier d’« homéopathique ».
    Tout le reste, ce sont des publications qui apparaissent parce que quelqu’un a payé afin de les promouvoir.
    Pour les annonceurs, les publicités coûtent plus cher, alors que la modération des annonces dépérit.

    Or, les plateformes investissent juste assez de ressources pour inciter les utilisateurs à rester. Et c’est un équilibre très fragile. Il suffit d’un scandale de fuite de données personnelles, d’une fusillade de masse diffusée en direct, d’un lanceur d’alerte, et les gens se précipitent vers les sorties.

    Puis la plateforme technologique annonce qu’elle pivote. Dans la Silicon Valley, « pivoter », ça veut dire « paniquer ».

    Et le « pivot » chez facebook, c’est Mark Zuckerberg qui se réveille un jour et qui dit  : "Voici votre avenir. Je vais créer un monde virtuel dans lequel tous les êtres humains de la Terre vivront. Ils seront transformés en dessins animés pixélisés, sans vie, sans sexe et fortement surveillés. Nous appelons ça "le métavers". C’est une idée que nous avons volée à un roman cyberpunk vieux de 25 ans."

    Et ça, c’est la dernière étape de la « merdification », quand tout se transforme en tas de merde. Et c’est là que nous en sommes maintenant.

    Et amazon a suivi le même processus, n’est-ce pas ?

    Oui. amazon facturait autrefois de très petites sommes aux commerçants et dépensait beaucoup d’argent pour modérer la fraude publicitaire.
    Quand on cherchait quelque chose, le moteur de recherche montrait le résultat le plus pertinent.

    amazon bénéficie d’un marché de 39 milliards de dollars qu’on appelle un « marché publicitaire ».
    En vérité, ce « marché publicitaire », ce sont des pots-de-vin que versent des marchands à amazon.
    En échange, lorsqu’un utilisateur cherche un produit, amazon lui montre les produits de ces marchands, peu importe si c’est pertinent pour la recherche.
    Les vrais produits que cherche l’utilisateur se retrouvent plus bas dans les résultats.

    Donc, si tu es un vendeur sur amazon, soit tu investis de l’argent pour créer un meilleur produit, soit tu donnes de l’argent à amazon pour promouvoir ton produit et reléguer un produit meilleur que le tien à la 11e page des résultats de recherche.
    Et c’est ce que les vendeurs font. Pour l’utilisateur, le premier produit dans les résultats de recherche est en moyenne 30 % plus cher (Nouvelle fenêtre) que le meilleur, qui se retrouve en moyenne à la 17e place.

    En fin de compte, amazon facture davantage et le client en reçoit moins.

    Et sa « clause de la nation la plus favorisée » fait en sorte que les marchands sur amazon ne peuvent pas vendre leurs produits moins cher ailleurs, même pas sur leurs propres sites. Et puisque amazon prélève 51 cents sur chaque dollar de vente, les marchands doivent augmenter leurs prix. Et quand le prix augmente sur amazon, il doit obligatoirement augmenter ailleurs.

    Cela fait en sorte qu’amazon semble encore avoir des prix avantageux. Et tout ce que vous achetez coûte de 20 % à 50 % plus cher pour que le patron d’amazon, jeff bezos, puisse se permettre d’aller dans l’espace à bord d’une fusée en forme de phallus.

    On est vraiment loin de l’Internet du « bon vieux temps », la vision originale d’Internet. Vous étiez là, au tout début. Êtes-vous nostalgique ?

    La nostalgie est une pulsion toxique.

    Beaucoup de choses clochaient avec le « bon vieux » web. Je ne veux pas rétablir le « bon vieux » web. Je veux que nous ayons un « bon nouveau » web, un web qui incarne la promesse du « bon vieux » web, celle de pouvoir connecter la planète sans passer par des intermédiaires. Je veux que ce soit un web inclusif. Le « bon vieux » web était génial pour des gens comme moi, et je pense que le nouveau web devrait être génial pour tout le monde.
    Un homme parle à la caméra.

    Comment peut-on enrayer la« merdification » ?

    Il y a des choses qui mènent immanquablement à la « merdification ». La principale est une tendance vers la convergence et vers la consolidation. Cette tendance n’est pas un résultat inévitable. L’émergence des monopoles n’est pas un processus naturel. C’est arrivé parce que nous avons cessé de faire appliquer les lois qui assurent un environnement compétitif. Nous avons permis aux grandes entreprises d’acquérir leurs concurrents, par exemple.

    Prenez google, une entreprise qui a créé un seul produit utile, et ce, il y a 25 ans. Elle a créé un bon moteur de recherche. Depuis, sans exception ou presque, tous les produits qu’elle a créés ont été des échecs. Les seuls succès qu’elle a mis sur le marché, ce sont des produits qu’elle a acquis à d’autres entreprises  : leur technologie publicitaire, l’infonuagique, la suite Documents google, google Maps, vraiment tout. google a tout simplement acheté les idées d’autres gens.
    . . . . . . .

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2047650/merdification-enshittification-cory-doctorow-decrypteurs

    #web #internet #surveillance #facebook #censure #google #gafam #amazon #monopole #métavers #monopoles

  • La version française intégrale de l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson

    https://www.youtube.com/watch?&v=Mis5nZ_ESj8

    Source : Librairie tropique https://www.librairie-tropiques.fr/2024/02/poutine-parle-au-monde-libre.html

    La version originale (en Anglais) sur le site de Tucker Carlson

    https://tuckercarlson.com/the-vladimir-putin-interview

    Timestamp Headline
    00:00:00 Introduction

    00:02:00 Putin gives a history of Russia & Ukraine

    00:25:04 NATO Expansion

    00:30:40 NATO & Bill Clinton

    00:41:10 Ukraine

    00:48:30 What triggered this conflict?

    01:02:37 A peaceful solution?

    01:11:33 Who blew up the Nord Stream pipelines?

    01:24:13 Re-establishing communication with the US

    01:36:33 How powerful is Zelensky?

    01:48:36 Elon Musk & AI

    01:51:07 Imprisoned American journalist Evan Gershkovich

    #Russie #otan #nato #Ukraine #Histoire #usa #ue #interview #journalisme #géopolitque

  • Read novelist Lana Bastašić’s blazing response to yet another act of literary censorship. ‹ Literary Hub
    https://lithub.com/read-novelist-lana-bastasics-blazing-response-to-yet-another-act-of-literary

    It is my political and human opinion that children should not be slaughtered and that German cultural institutions should know better when it comes to genocide.

    –Lana Bastašić

    #Allemagne #censure

  • Ce que ça coûte de s’exprimer sur Israël-Palestine

    Personne ne devrait avoir à craindre de prendre la parole dans le champ médiatique, y compris pour exprimer des critiques à l’encontre de la politique israélienne. Pourtant chercheurs, journalistes ou responsables politiques préfèrent souvent ignorer le sujet, ou nuancer leur propos, plutôt que d’être la cible de la fachosphère et de ses relais institutionnels.

    Après mon récent passage sur France 5, dans l’émission « C ce soir », j’ai reçu beaucoup de messages de soutien, mais aussi quelques critiques et insultes. Rien de nouveau et tout cela aurait dû, comme à l’habitude, en rester là. Mais Florence Bergeaud-Blackler, dont les écrits lui ont valu le titre de « prophète » par Valeurs actuelles, a décidé de me prendre pour cible sur plusieurs tweets. En utilisant son statut de fonctionnaire au CNRS, elle multiplie les invectives et procès d’intention sur les réseaux sociaux, qui relèvent toujours davantage d’attaques personnelles que de critiques de fond. Dans mon cas, elle accuse France Télévisions de donner le micro à un « militant », un terme qui vise à disqualifier n’importe quel chercheur qui expose des analyses opposées aux siennes.

    Il n’en fallait pas plus, le soir-même, à Pascal Praud pour décider de diffuser un extrait de mon passage à France 5 dans son émission sur CNews, « L’heure des pros 2 », au plus fort de l’audience. Au programme : lecture des tweets de leur égérie et donner la parole à ses « chroniqueurs » pendant cinq minutes pour enfoncer le clou. Évidemment, les inconditionnels du soutien à Israël s’en sont donnés à cœur joie : dans l’objectif évident de me décrédibiliser, ils s’en prennent essentiellement à mon parcours, préférant partir sur le terrain personnel au détriment du fond. La rédaction de CNews avait pourtant jugé bon, à deux reprises en 2023, de me proposer d’intervenir sur leur plateau, ce que j’ai toujours refusé.

    Peu importe les fantasmes de ces gens, le statut de « chercheur indépendant », c’est-à-dire d’activités de recherche effectuées en dehors d’un cadre universitaire, est le seul au nom duquel je peux m’exprimer dans les médias. Il n’y a aucune usurpation, et si c’était le cas, mes propres contradicteurs sur les plateaux n’hésiteraient pas à me le rappeler. Du reste, je refuse de me soumettre aux injonctions à justifier mon parcours ou ma légitimité. Analyses d’archives, études de terrain et de données statistiques, entretiens et suivi d’acteurs de premier plan : mes écrits et travaux parlent pour moi, et j’attends de celles et ceux qui ne les partagent pas qu’on en débatte. Il ne devrait être question que de cela.

    Désigner une cible, l’harceler d’insultes et de menaces, faire taire en terrorisant : voici les méthodes de l’extrême droite islamophobe et des inconditionnels d’Israël, les deux ayant largement convergé sous Netanyahou. Naturellement, tout cela ne peut pas être déconnecté d’un climat plus global de censure et de restriction de toute parole critique de la politique de l’État d’Israël. Si j’en ai été cette semaine la cible, d’autres en ont fait l’expérience par le passé.

    C’est la principale raison qui m’a poussé à écrire cet article : mettre en lumière ces procédés, qui ne peuvent laisser indemne, et poussent nombre de chercheurs à s’autocensurer par peur d’être à leur tour victimes d’attaques personnelles. L’enjeu est donc profondément démocratique : en laissant de telles pratiques prospérer, la société risque à terme de plus en plus se priver des analyses et regards d’experts ou d’intellectuels reconnus, capables de proposer des clés de compréhension à des problématiques sensibles et de premier ordre.

    https://blogs.mediapart.fr/thomasvescovi/blog/280124/ce-que-ca-coute-de-s-exprimer-sur-israel-palestine

    #médias #libertés_académiques #fachosphère #réseaux_sociaux #attaques #militantisme #disqualification #recherche #Pascal_Praud #CNews #décrédibilisation #insultes #menaces #extrême_droite #censure #cible #autocensure #auto-censure
    –-
    voir aussi ce fil de discussion initié par @rumor :
    https://seenthis.net/messages/1038855

  • La crainte d’établir un précédent qui ferait date. Une bonne partie de la rédaction de France Télévisions oscille entre inquiétude et effarement depuis que la décision du directeur de l’information, Alexandre Kara, a été ébruitée en interne. Vendredi 19 janvier, les journalistes travaillant sur les magazines (« Complément d’enquête », « Envoyé spécial », « 13 h 15 ») du groupe audiovisuel public se sont vu demander de faire une pause dans leurs investigations concernant les portraits de responsables politiques d’ici aux élections européennes qui auront lieu le 9 juin en France‧https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/25/france-televisions-la-direction-restreint-la-place-des-portraits-de-personna
    France Télévisions : malaise après la décision de la direction de limiter les enquêtes sur les personnalités politiques
    Dans un souci d’équité de temps de parole et pour laisser la priorité aux émissions de débat, le groupe audiovisuel public demande aux magazines d’investigations de faire une pause sur ces formats. La rédaction désapprouve ce choix.
    #censure #élections

  • Loi « immigration » : avec finalement 51 articles, un texte plus fourni que le projet initial du gouvernement

    Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a estimé, après la #censure partielle du Conseil constitutionnel, que la version définitive correspond au texte « voulu par le gouvernement ». La première mouture, de 27 articles, a cependant été augmentée par la droite sénatoriale. De nombreux articles continuent d’inquiéter juristes et associations.

    C’est une loi « immigration » composée de 51 articles que le président de la République, Emmanuel Macron, devrait promulguer de façon imminente. A l’issue de la censure partielle du texte par le Conseil constitutionnel, jeudi 25 janvier, environ 40 % de ses dispositions ont été invalidées, principalement pour des motifs de forme. Il s’agit quasi exclusivement d’éléments introduits par la droite parlementaire.

    La version définitive correspond donc au « texte voulu par le gouvernement », s’est félicité le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, jeudi soir sur TF1. « Jamais la République n’a eu une loi aussi dure contre les étrangers délinquants », a-t-il insisté, soulignant que les dispositions initialement prévues par le gouvernement sont contenues dans le texte final (26 articles sur les 27 du projet présenté en février 2023).

    Les juges constitutionnels ont, jeudi, estimé conformes dix mesures sur la quarantaine dont ils étaient saisis. Ainsi ont-ils validé la levée des protections à l’éloignement dont bénéficient certaines catégories d’étrangers, comme ceux arrivés en France avant l’âge de 13 ans. Cette disposition est censée permettre 4 000 expulsions supplémentaires de délinquants étrangers, promet la Place Beauvau. Elle est assimilée par ses opposants au rétablissement d’une forme de « double peine ».

    De même, le Conseil a jugé conforme à la Constitution la généralisation du juge unique, au détriment des formations collégiales de trois juges, pour statuer plus rapidement sur les demandes d’asile devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). La possibilité de recourir à des vidéoaudiences pour juger du maintien en rétention des étrangers a aussi été avalisée.

    Quatre instructions d’application immédiate

    Le Conseil a en outre déclaré conforme l’article imposant à l’étranger de signer un contrat d’engagement au respect des principes de la République. Alors qu’une disposition similaire avait été censurée dans la loi dite de lutte contre le séparatisme, en 2021, les juges constitutionnels ont cette fois considéré que le gouvernement avait listé les principes de la République de façon suffisamment détaillée, qui comprennent « la liberté personnelle, la liberté d’expression et de conscience, l’égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de la personne humaine, la devise et les symboles de la République ».

    Des dispositions introduites par la droite sénatoriale ont également été approuvées, et notamment celles conditionnant la délivrance de visas à la bonne coopération des pays d’origine en matière de réadmission de leurs ressortissants en situation irrégulière.

    Validée aussi, la possibilité, ajoutée par la droite parlementaire, pour un département de refuser la prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance des jeunes majeurs lorsqu’ils ont fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), ou encore la création d’un fichier des mineurs étrangers suspectés d’être des délinquants.

    Dans un registre satisfait, le ministre de l’intérieur a prévenu, jeudi soir sur TF1, qu’il réunirait dès vendredi 26 janvier les préfets pour leur transmettre au moins quatre instructions d’application immédiate. D’abord, M. Darmanin souhaite que l’intégralité des dossiers des étrangers délinquants soit réétudiée, afin d’envisager des expulsions sur la base de la nouvelle loi. Ensuite, il entend demander de régulariser certains travailleurs sans-papiers évoluant dans les secteurs en tension, ainsi que le facilite une disposition de la loi.

    M. Darmanin souhaite aussi s’appuyer sur la loi pour accentuer la lutte contre l’immigration irrégulière, contre les marchands de sommeil ou contre le travail des autoentrepreneurs sans-papiers, à l’image des livreurs à domicile. Le ministère de l’intérieur veut enfin appliquer sans attendre l’interdiction en métropole du placement en rétention des mineurs. Dans les faits, la mesure est déjà pratiquement à l’œuvre.

    « C’est un texte très mal rédigé »

    Du côté des associations et des juristes, si la censure partielle de la loi a été accueillie positivement car elle balaye les mesures les plus dures, de vives inquiétudes demeurent sur les dispositions du texte restantes. Président d’Amnesty International France, Jean-Claude Samouiller a appelé le gouvernement à ne pas mettre en œuvre les mesures qui, « si elles ne sont pas jugées comme anticonstitutionnelles, n‘en sont pas moins attentatoires aux droits et aux libertés des personnes exilées ».

    Par la voix de sa présidente, Adeline Hazan, l’Unicef France se dit également « préoccupé par le maintien de plusieurs dispositions qui, si elles n’ont pas été déclarées inconstitutionnelles, semblent toutefois incompatibles avec le respect des droits de l’enfant ». « Retour de la “double peine”, instauration d’un juge unique à la CNDA ou nouvelles conditions mises à la délivrance de titres de séjour. Ces dispositions, nous continuerons à les contester », a appuyé Dominique Sopo, le président de SOS Racisme.

    Une série de 41 articles n’ont en outre pas été soumis au contrôle des juges constitutionnels. Parmi ceux-là : la possibilité de placer en rétention certains demandeurs d’asile à la frontière ; le fait qu’un parent étranger doit s’engager à éduquer ses enfants dans le respect « des valeurs et principes de la République », ou encore le passage d’un examen de français pour l’obtention d’une carte pluriannuelle de séjour. « Le Conseil ne s’est pas prononcé sur de nombreux articles, comme les mesures spécifiques à Mayotte », regrette Marie-Laure Basilien-Gainche, professeure de droit à l’université Lyon-3 et « membre sénior » de l’Institut universitaire de France.

    « C’est un texte très mal rédigé, sa procédure d’adoption a été catastrophique », ajoute encore Samy Benzina, professeur de droit public à l’université de Poitiers, qui, comme d’autres de ses collègues, estime que la loi devrait engendrer de nombreux contentieux. « On peut déposer des questions prioritaires de constitutionnalité à l’occasion de la contestation des décrets d’application par exemple, prévient Serge Slama, professeur de droit public à l’université de Grenoble. Il peut aussi y avoir des contrôles de conventionnalité et de conformité au droit de l’Union européenne dans le cadre de contentieux individuels. » Des procédures qui prendront nécessairement du temps.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/26/loi-immigration-avec-51-articles-au-final-un-texte-plus-fourni-que-le-projet

    #loi_immigration #conseil_constitutionnel #migrations #asile #réfugiés #France

    • Loi immigration : Un pouvoir de nuisance intact

      À l’issue d’un épisode inédit qui a vu l’exécutif se défausser sur le Conseil constitutionnel pour éliminer des dispositions nauséabondes qu’il avait lui-même complaisamment validées, reste une loi qui s’en prend violemment aux droits des personnes étrangères.

      Non seulement le tri opéré par le Conseil constitutionnel laisse subsister près des deux tiers d’une loi marquée du sceau de la suspicion envers un étranger présumé délinquant ou hostile aux principes de la République, mais celles qui ont été écartées ne l’ont été qu’au motif de leur absence de lien direct ou indirect avec l’objet de la loi. Autant dire que cette censure, aussi large soit-elle, ne dit rien de leur contrariété avec les principes constitutionnels. Elle ne peut donc rassurer personne.

      Le Conseil constitutionnel est satisfait : il a fait son travail.
      L’exécutif est satisfait : il a sa loi.
      Les commentateurs de tous bords sont satisfaits : les uns pensent tenir là l’occasion de crier haro sur la Constitution, les autres de crier victoire après « une large censure » de la loi.

      Qui pour évaluer et dénoncer les conséquences à venir, pour les personnes étrangères, des 27 articles du projet de loi initial, quasiment tous épargnés par la censure, auxquels s’ajoute un nombre équivalent de dispositions issues des surenchères xénophobes de la droite sénatoriale et qui restent dans la loi ?

      Un droit au séjour désintégré par des dispositions qui en limitent drastiquement l’accès, le mettent en sursis permanent ou en dégradent les conditions d’exercice.

      Des familles qui voleront en éclats sous les coups de boutoir d’une omni-présente « menace pour l’ordre public » valant blanc seing pour les préfets ou du simple fait de la perte du droit au séjour de l’un de leurs membres.

      Des obligations de quitter le territoire ouvrant la voie à la traque policière pendant trois ans et un arsenal répressif toujours plus fourni avec une « double peine » d’interdiction du territoire banalisée.

      Un parcours toujours plus restrictif et expéditif pour les demandeurs d’asile, privés de leurs droits au moindre accident et, pour nombre d’entre eux, assignés à résidence ou placés en rétention avant même d’avoir pu déposer leur dossier.

      Qui se souvient que le gouvernement prétendait « intégrer par le travail » en donnant un titre de séjour d’un an aux sans-papiers travaillant dans les métiers en tension ? Inutile de souligner qu’il ne reste rien de ce dispositif : là encore c’est l’arbitraire des préfets qui fera loi.

      Une fois passée la colère, il restera à forger les outils destinés, dans les tribunaux et ailleurs, à enrayer le fol engrenage qui prend les personnes étrangères pour cibles.

      http://www.gisti.org/article7167

  • Sur Instagram et Facebook, les voix propalestiniennes censurées | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190124/sur-instagram-et-facebook-les-voix-propalestiniennes-censurees

    Face à cet état de fait, Rima Hassan interpelle Instagram mardi 16 janvier. M le magazine du Monde vient de publier sur le réseau social un portrait photo d’elle, posant devant la peinture murale d’un drapeau palestinien. Dans un commentaire, la juriste écrit « beau drapeau », qu’elle accompagne d’une émoticône représentant le drapeau palestinien, et remarque peu après qu’il a été effacé. « Je suis si en colère », exprime-t-elle dans une story.

    Plusieurs autres personnes commentent à sa suite avec la même émoticône et voient à leur tour leurs commentaires disparaître rapidement. En octobre 2023, Andy Stone, porte-parole de Meta, a confirmé auprès du site états-unien The Intercept que l’entreprise cachait les commentaires contenant cette émoticône dans certains contextes jugés « offensants ». Il cite le même cadre de restriction touchant les « individus et organisations dangereuses ».

    L’entreprise refuse cependant de donner des précisions, et de dire exactement qui elle catégorise comme « individus et organisations dangereuses ». Mais une liste de 4 000 personnes identifiées comme telles par Meta et publiée par The Intercept en 2021 montre « qu’elle cible de manière disproportionnée les communautés musulmanes du Moyen-Orient et d’Asie du Sud », selon Marwa Fatafta. Un deux poids et deux mesures inacceptable pour Jalal Abukhater, qui pointe que « la liste de Meta n’inclut en revanche aucun groupe de colons israéliens violents organisé en Cisjordanie ».
    Des demandes israéliennes exaucées

    La modération algorithmique de Meta ne suffit pas à expliquer les suppressions massives de contenus propalestiniens. Le rapport de Human Rights Watch dénonce aussi « la complaisance apparente de Meta à l’égard des demandes de suppression de contenus formulées par la cyber-unité israélienne », organe qui dépend du ministère de la justice israélien. 7amleh précise que depuis le 7 octobre 2023, la cyber-unité israélienne a déposé 21 000 demandes de suppression de contenus auprès de Meta. L’entreprise aurait, selon un représentant de la cyber-unité cité par 7amleh, accepté 92 % de ces demandes.

    La cyber-unité reste opaque sur le fond des publications qu’elle souhaite supprimer. Mais un an après sa création en 2015, la ministre de la justice israélienne de l’époque avait déclaré que 95 % des demandes de suppression avaient été satisfaites. Elle se félicitait du fait que les plateformes coopéraient dans l’écrasante majorité des cas et s’engageait à « continuer d’exercer cette pression » sur les réseaux sociaux.

    Pour l’organisation palestinienne de défense des droits humains Adalah, interrogée par le média états-unien The American Prospect à ce sujet, « les enjeux de sécurité sont facilement mobilisés par Israël pour faire taire l’opposition politique et les revendications de droits des Palestiniens ».

    À lire aussi
    Rima Hassan, réfugiée palestinienne : « Nous subissons une punition collective »
    29 octobre 2023

    Au vu des différents éléments avancés par HRW et les autres ONG de défense des droits numériques, Meta semble agir délibérément au détriment des voix palestiniennes. « Il est raisonnable de supposer que Meta n’est pas neutre dans ce conflit, ce qui est problématique car ça fait de la plateforme un outil politique de poids », selon le chercheur Olivier Ertzscheid, spécialiste des politiques des plateformes numériques. Selon lui, « on retrouve sur les réseaux sociaux la même asymétrie de pouvoir entre l’État d’Israël et les Palestiniens qu’on connaît au niveau diplomatique ou militaire ».

    « Tous les jours, j’ai peur que mon compte saute, confirme Rima Hassan. C’est le plus angoissant, car c’est mon seul moyen d’expression. » En raison de l’impossibilité pour les médias internationaux de se rendre à Gaza, et au vu des plus de 80 journalistes palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive, les Palestinien·nes comptent amplement sur les réseaux sociaux pour visibiliser leur vécu. Excédé·es face aux importantes entraves à leur expression en ligne, Rima Hassan et plusieurs autres activistes « appellent à créer un réseau alternatif à Instagram ».

    #Facebook #Censure #Politique #Editorialisation

  • Être journaliste palestinienne en Israël
    https://www.yaani.fr/post/%C3%AAtre-journaliste-palestinienne-en-isra%C3%ABl

    Hanin Majadli, Palestinienne citoyenne d’Israël, a longtemps exprimé ses opinions sur la politique et la société israéliennes à travers ses réseaux sociaux. Un jour, elle a reçu une proposition du journal israélien Haaretz pour écrire une chronique hebdomadaire partageant son point de vue. Aujourd’hui, elle est également éditorialiste de la version en arabe du seul quotidien de « gauche » du pays. Dans une interview en hébreu accordée à Yaani, elle évoque la situation des citoyen·nes palestinien·nes depuis le 7 octobre, dénonce la propagande des médias israéliens et partage son expérience personnelle en tant que journaliste palestinienne.

    Entretien très intéressant sur la #censure et la #répression qui frappe les citoyens (de seconde zone) palestiniens d’Israël, sur l’#autocensure des journalistes arabes (comme elle) même au sein du Haaretz, pourtant d’un des rares journaux qui parle de ce qui se passe à Gaza et de la régression du débat public en Israël, dont le ton est donné par des médias fascistes. A lire.
    #fascisme

    • Mais la majorité absolue des médias israéliens ignorent effectivement ce qui se passe à Gaza. Qu’est-ce que vous en pensez ?

      C’est lamentable. Je ne trouve rien de positif à dire sur les médias israéliens. Ce sont des médias impliqués dans la propagande, qui sont empoisonnés et qui mettent en danger les citoyens du pays. Ils négligent le principe de base : rendre compte de l’intégralité de la réalité. Il ne s’agit pas de médias, mais plutôt d’un groupe de supporters enthousiastes. Ils considèrent que leur rôle consiste à remonter le moral des gens... Les seules exceptions sont Haaretz, +972, Siha Mekomit (« appel local » en hébreu) et d’autres plateformes alternatives. Les médias principaux parlent comme des fascistes. Ils utilisent un langage fasciste.

      Je me demande comment il est possible qu’ils parlent de l’incitation à la haine contre les Juifs dans le monde, tout en faisant la même chose contre les Palestiniens ! Les médias en Israël font simplement partie de la Hasbara

    • Cette guerre a clairement fait réaliser aux Palestiniens citoyens d’Israël, même à ceux qui n’ont pas de conscience politique ou nationale palestinienne, qu’ils n’ont pas de place dans ce pays.

  • La guerre Israël-Hamas met le monde universitaire sous pression
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/04/la-guerre-israel-hamas-met-le-monde-universitaire-sous-pression_6208923_3224

    Le président du CNRS, Antoine Petit, s’est fendu d’un communiqué, le 12 octobre, adressé à toute la communauté. « Les agents du CNRS peuvent prendre la parole publiquement. Ils ont une entière liberté d’expression, sous réserve de ne pas utiliser leurs fonctions pour manifester leurs opinions politiques et philosophiques personnelles, et d’employer un mode d’expression qui ne jette pas le discrédit sur l’établissement », a-t-il rappelé.

    #censure

    • à mettre en lien avec ces mots d’Henry Laurens dans sa chronique pour L’Orient littéraire La question d’Occident - L’Orient-Le Jour par Henry Laurens
      https://www.lorientlejour.com/article/1363046/la-question-doccident.html

      Un siècle après, les chercheurs forment toujours le chœur grec des observateurs impuissants cherchant au mieux à établir ce qui est dans l’ordre des responsabilités et ce qui est dans celui des processus, entre ce qui appartient à la libre détermination des acteurs et ce qui est le piège des logiques de situations. Parfois, ils reproduisent dans leurs corporations les clivages de leurs domaines d’études.

    • et dans un autre contexte, celui des Etats-Unis : https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/04/etats-unis-l-ex-presidente-demissionnaire-d-harvard-estime-avoir-ete-victime

      Le 5 décembre, dans une atmosphère tendue, Claudine Gay et ses homologues de l’université de Pennsylvanie et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) avaient répondu cinq heures durant aux questions de parlementaires.

      Lorsque l’élue républicaine Elise Stefanik avait demandé si « appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non ? », Claudine Gay avait répondu : « Cela peut, en fonction du contexte », avant d’ajouter : « Si c’est dirigé contre une personne. » Sa réponse et celle de ses homologues, visiblement soucieuses de ne pas remettre en cause le sacro-saint droit à la liberté d’expression, avaient provoqué un tollé jusqu’à la Maison Blanche.

      « Ce qui vient de se passer à Harvard me dépasse »
      « Oui, j’ai commis des erreurs. Dans ma première réaction aux atrocités du 7 octobre, j’aurais dû affirmer avec plus de force ce que toutes les personnes de bonne conscience savent : le Hamas est une organisation terroriste qui cherche à éradiquer l’Etat juif », dit Mme Gay dans cette tribune titrée « Ce qui vient de se passer à Harvard me dépasse », arguant être ensuite tombée dans « un piège bien tendu » lors de son audition devant le Congrès.

  • La #censure_littéraire s’accentue aux États-Unis

    Quelque 3362 références de livres ont été interdites et retirées des établissements publics. Du jamais-vu en vingt ans.

    (#paywall, mais quelques titres ici :
    figurent « Tricks », d’Ellen Hopkins, ..., « L’œil le plus bleu », de la Prix Nobel Toni Morrison,..., le roman dystopique « 1984 », de George Orwell, « Les cerfs-volants de Kaboul », de Khaled Hosseini, ou encore « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », de Harper Lee.
    https://tooting.ch/@Swiss_Pepita/111682913813083498)

    https://www.tdg.ch/phenomene-inquietant-la-censure-litteraire-s-accentue-aux-etats-unis-22109189427

    #censure #livres #USA #Etats-Unis #littérature #interdiction

    • Spineless Shelves. Two years of book banning

      A July 2021 to June 2023 Cumulative Data Summary

      The last two years have shown an undeniable and unprecedented attack on free expression in public education.

      As 2023 comes to a close, the following data summary examines the insidious trend of book banning in public schools over the last two academic years, drawing from data collected in PEN America’s Index of School Book Bans.
      Key Takeaways

      - The past two school years have demonstrated a mounting crisis of book bans. From July 2021 to June 2023, PEN America’s Index of School Book Bans recorded 5,894 instances of book bans across 41 states and 247 public school districts.
      - “Copycat bans” have emerged as a key component of the book ban movement, with a portion of titles removed seemingly because another district removed it elsewhere.
      - Relatedly, some authors have faced a “Scarlet Letter” effect, where several works from an author’s collection were subsequently targeted after at least one of their works was banned.
      - There has been a sustained focus on banning books written for young adults, especially when those books are about “difficult topics” – like violence and racism – or include historically marginalized identities – mainly, people of color and LGBTQ+ individuals.
      - Florida and Texas have continued to lead the country in number of bans, but the crisis has spread to 41 states.
      - A significant increase in the number of books “banned from classrooms and libraries” indicates that not only have there been more bans, but the bans themselves have been more comprehensive and potentially more permanent.


      https://pen.org/spineless-shelves

      via @freakonometrics

  • 2023, année de ChatGPT enfanté par l’IA qui chatouille les doués.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4557

    La présence sur Internet des contenus, proposés par leurs créateurs, a une motivation commune, celle d’être en haut de la visibilité pour l’internaute. Google qui tient un vrai monopole pour la diffusion, instaure des règles. Ce moteur de recherche sur le Web tient à l’authenticité, qui est la primauté de l’auteur ayant eu l’idée de créer une chose qui n’a pas de précédent ou de similitudes avec du déjà présent en ligne. Ce qui prend un tout nouveau sens à l’ère ChatGP, qui lui semble synthétiser depuis les publications existantes, en glanant les idées fortes. High-tech / Sciences

    / Sciences & Savoir, #Data_-_Données, #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Journalisme, presse, (...)

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir #Journalisme,_presse,_médias #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté

  • Pro-Palestinian speech is now effectively banned in German universities – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2023/12/pro-palestinian-speech-is-now-effectively-banned-in-german-universities

    Pro-Palestine activists are facing extreme repression and censorship at German universities as a growing number of students are finally questioning Germany’s unwavering commitment to Israel.

    Où émettre une opinion altruiste devient authentiquement dangereux. Les racistes et les fascistes pourront toujours répondre que c’était déjà le cas et que la dictature était déjà là, même si leur opinion mérite largement discussion, pourtant, reste l’impression qu’un nouveau point de bascule est franchi.

  • Meta’s Broken Promises: Systemic Censorship of Palestine Content on Instagram and Facebook | HRW
    https://www.hrw.org/report/2023/12/21/metas-broken-promises/systemic-censorship-palestine-content-instagram-and

    Between October and November 2023, Human Rights Watch documented over 1,050 takedowns and other suppression of content #Instagram and #Facebook that had been posted by Palestinians and their supporters, including about human rights abuses.

    #censure #Meta

  • Désolé pour le lien FB, mais cette chronique de la #censure_ordinaire vaut d’être lue
    https://www.facebook.com/bruno.gaccio

    Salut à tous, petit communiqué à la con pour mes lecteurs du Mans, (s’il y en a), et pour ceux qui aiment bien me lire : dans la cadre de ma tournée des librairies qui restent vivantes dans nos belles régions pleines de terroirs fleurant bons le gras de porc, le pain de campagne et le bon sens pastoral, il était prévu que je passe dédicacer mon livre « de mémoire de guignol » à la Librairie Doucet ce samedi chez nos amis Manceaux. Et bien C’EST ANNULÉ. La raison est assez marrante bien que tragique. Le libraire nous à dit hier, un rien dans le malaise : « Je n’avais pas lu le livre et je pensais qu’il s’agissait d’un livre sur la sociologie des médias hors c’est un pamphlet politique », ce qui est très exagéré mais bon. S’il ne sait pas reconnaitre un pamphlet politique d’un état des lieux des émissions de satires politique en France c’est son problème, le notre c’est qu’il soit libraire, sensé vendre des livres en connaissant un minimum les catégories dans lesquels ils s’inscrivent, mais je suis indulgent avec la méconnaissance, j’ai moi même des lacunes, par exemple, j’ai du mal à saisir la différence entre un potimarron et un potiron, pourtant elle est de taille aussi, bref...
    Du côté de chez Massot on lui fait savoir que ça n’est pas grave, que c’est bien sûr dommage, que je me faisais une joie d’aller dans une ville, le Mans, persuadée que son Maire Stéphane Le Foll est un maire de gauche et que c’était une occasion de rigoler un peu mais qu’on se résout à l’inéluctable : on annule ma venue et voilà, rien de catastrophique et là, rebondissement ! Libraire en panique.
    Non on peut pas annuler, on l’a annoncé partout sur nos réseaux, les gens vont venir et, la proposition tombe : OK, il vient, il signe mais... il ne parle pas. On comprend à cet instant que le gars ne me connait pas, mais alors pas du tout. Le rire retombé, du côté de chez l’éditeur on lui répond que : bah, c’est un peu difficile de pas parler aux gens qui demandent une signature et qui viennent gentiment de dépenser 18€ pour acheter un livre. Il convient et rectifie : il propose que je parle, ok, mais... mais PAS DE POLITIQUE, pour ne pas mettre sa clientèle, qui n’est pas, selon lui, habituée à ça ni politisée devant un débat politique.
    Encore une fois, questionnement intense et rire colossal puis décision : on annule. On remercie, on promet que, une autre fois pour un livre de recettes de pâtes à l’ail nous viendrons avec plaisir dédicacer à la librairie Doucet et parler de ces pâtes Napolitaines nourrissant à la fois Cosa Nostra et le gouvernement parce qu’ils cohabitent dans les mêmes locaux et que ça, ça n’est pas politique ni polémique. On se quitte et là, on regarde qui est venu récemment dédicacer son livre( pour se faire une idée de qui ils reçoivent comme auteur qui ne fait pas de politique) et on tombe sur.... tadaaaaa : Edouard Philippe ! On vit vraiment une époque formidable. Amen.

  • Non #Facebook, c’est pas ok. Et je vais te chier dans le cou. #média #woke #moraliste_à_2_balles #US_go_home

    Ta #censure, tu te la mets dans le #fion !

    "Votre compte est restreint pendant 28 jours
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    7 déc. 2023
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    4 nov. 2023
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    20 oct. 2023
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    22 août 2023
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    13 juin 2023
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    20 mai 2023
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  • C’est « marrant », sur FB, cette tendance à voir la haine facilement chez les autres...
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    #haine #médias #politique #démagogie #censure #morale #société #marabout #dialogue #culture #civilisation #éducation

  • Aux gens qui me suivent /suivaient sur FB, ou Blogger (ça nous rajeunit pas), je les informe que j’ai encore été censuré sur FB pour un gag second degré à propos des danois ( qui prévoient de censurer l’humour à propos du coran) ... C’est pas gagné, le combat contre la bêtise et la démagogie est éternel. Je vais de nouveau sévir ici, en attendant d’évoluer sur wordpress, ou ailleurs. Merci de votre bienveillance :-) #vangauguin #information #censure #facebook #ironie #politique #danois #démagogie #humour #religion

  • Scholars Who Study the Middle East Are Afraid to Speak Out
    https://www.chronicle.com/article/scholars-who-study-the-middle-east-are-afraid-to-speak-out

    American college campuses have been at the center of charged political disputes in the weeks since Hamas attacked Israel on October 7, and the subsequent attacks by Israel on Gaza. These heated debates have focused on the pressures on university presidents to take a stand, the behavior of student groups, allegations of antisemitism, and the censorship of pro-Palestinian speech. But less attention has been paid to one group directly affected by the controversies: the scholars who work on and teach about the Middle East, who every day concentrate professionally on issues related to the Israeli-Palestinian dispute.

    #états-unis #démocratie #nos_valeurs #censure #liberté_d’expression #criminel