• La centrale indienne de tous les dangers

    En voyage en Inde en mars 2018, Emmanuel Macron engage la vente de six réacteurs #EPR au gouvernement indien. Mais le site d’implantation projeté est en zone sismique. Et le projet chasserait les populations de pêcheurs. Un #documentaire, « #Are_Vah », raconte la lutte des paysans contre le vieux projet de cette centrale géante.


    https://reporterre.net/La-centrale-indienne-de-tous-les-dangers

    #nucléaire #Inde #centrale_nucléaire #France #film #résistance #Jaitapur

    Ici pour voir le film :
    http://www.arevah-blog.com


  • Paris et New Delhi ont affirmé samedi leur objectif de débuter à « la fin 2018 » les travaux pour la construction en Inde de la plus "grande centrale nucléaire du monde" , avec six réacteurs de type EPR.
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_vente-de-six-epr-a-l-inde-paris-et-new-delhi-veulent-lancer-les-travaux-

    Actuellement, la centrale de Bruce, au Canada, est la plus puissante #centrale_nucléaire du monde en activité avec une puissance de 7276 MW. La centrale de Kashiwazaki-Kariwa au Japon (le pays le plus nucléarisé au monde avec la France) avec une puissance installée 8 212 MW était encore plus puissante.
    https://www.populationdata.net/cartes/kashiwazaki-kariwa-la-plus-grande-centrale-nucleaire-du-monde
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Kashiwazaki-Kariwa
    Le projet de Jaitapur en Inde, finalisé par cocorico Macron, constituera la plus grande centrale nucléaire du monde avec une capacité totale de 9,6 GW. et les giga-problèmes qui vont avec, ça tombe bien parce que la France en bonne championne de la #prolifération_nucléaire assure le #S.A.V, enfin le retraitement des #déchets_nucléaires où plutôt leur enfouissement à Bure , par exemple.
    Non d’un proton, ça va proliférer grave !
    dessin, Flav : http://www.zarma.fr/dessins

  • Dropbox s’allie avec Google
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/48538/dropbox-s-allie-avec-google.aspx

    Quelques jours après avoir lancé son entrée en bourse, Dropbox annonce s’associer avec Google Cloud. Le service de stockage va établir des passerelles avec G Suite dans un premier temps, puis avec Gmail et Hangouts Chat, au nom de la #centralisation_des_contenus

    Alors qu’il vient tout juste de déposer son dossier d’IPO auprès des autorités américaines, Dropbox noue des liens avec Google. Le service de stockage en ligne annonce qu’il va procéder à une série d’intégrations avec les outils du géant de Mountain View, à commencer par G Suite. Les utilisateurs de Dropbox pourront ainsi « prochainement » créer, ouvrir, modifier et sauvegarder des fichiers Docs, Sheets et Slides directement depuis Dropbox.

    Les documents issus des services de Google pourront en outre être sauvegardés directement dans Dropbox, plutôt que de devoir nécessairement passer par Drive. Enfin, les admins sur le service premium Dropbox Business auront la possibilité de gérer les fichiers Google comme n’importe quel autre contenu sur Dropbox.

    « Nos nouvelles intégrations Google Cloud commenceront à être lancées plus tard cette année » indique le service de stockage, qui reste particulièrement flou sur le calendrier. Ce faisant, il rejoint son concurrent Box qui avait signé un partenariat similaire avec Google en 2016. Google qui, par la même occasion, veut rendre G Suite incontournable puisque « accessible quels que soient les outils ».

    D’autres intégrations sont à venir, avec Hangouts Chat, qui vient de sortir de beta, et Gmail, permettant de « sélectionner des fichiers stockés sur son compte Dropbox afin d’envoyer des liens directement depuis Gmail et Hangouts Chat » Hangouts affichera également des prévisualisations des fichiers en lien dans les conversations tandis qu’il sera possible sur Gmail d’afficher les dates de création, de modification et de dernier accès du fichier en lien.

  • Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l’énergie et de la défense, que brandissent les partisans du #thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/050775-000-A/thorium-la-face-gachee-du-nucleaire
    98 min.
    Disponible du 08/02/2018 au 09/05/2018

    Une énergie nucléaire « verte » ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Si le #nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?
    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une #énergie nucléaire propre reposant sur des #réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium. Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles. Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire. Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.

    • Le nucléaire, avec ou sans thorium, implique une production centralisée et commandée, confiée aux états ou à des entreprises dont les conditions d’existence sont garanties par des états et leur police. Cette technique engage les sociétés dans une activité productive non réappropriable, reconduisant la soumission des sociétés à la production (d’énergie) pour la production. L’écologie se résume pas aux becquerels.

    • Le choix d’une production nucléaire centralisée n’est pas une fatalité.
      • au tout début de l’énergie nucléaire, il a été envisagé (brièvement…) des installations au niveau des unités d’habitation (je n’ai pas de référence sous la main)
      • un bon nombre de satellites possèdent des sources d’énergie nucléaires (on n’en entend parler que quand ils retombent sur terre…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_thermoélectrique_à_radioisotope

    • Quelques références, en fouillant un peu…

      • à tout seigneur, tout honneur, WP[en] sur le réacteur aqueux homogène
      https://en.wikipedia.org/wiki/Aqueous_homogeneous_reactor


      avec un premier modèle en 1952 à 150 kW électriques

      • une belle image du National Geographic de l’époque (numéro à préciser)

      • en France aussi, des réflexions du CEA en 1958, Idées sur un projet de réacteur homogène
      les dernières figures présentent des schémas d’un réacteur à 80 kW et d’un autre à 500 kW (j’imagine thermiques, on s’arrête à l’extraction de vapeur, donc à diviser par 5 pour l’électrique)
      http://www.iaea.org/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/38/063/38063230.pdf

      • (nettement) plus contemporain, les projets de la NASA pour une nouvelle génération de réacteur pour satellite
      KRUSTY - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/KRUSTY

      As of September 2017 a test reactor has been constructed. It is designed to produce up to 1 kilowatt of electric power and is about 6.5 feet tall (1.9 meters). The prototype Kilopower uses a solid, cast uranium-235 reactor core, about the size of a paper towel roll. Reactor heat is transferred via passive sodium heat pipes, with the heat being converted to electricity by Stirling engines. Testing to gain TRL 5 started in November 2017 and continued into 2018.

      (TRL5 : entre technologie en développement et technologie en démonstration, quand c’est à TRL9, c’est que c’est déjà en fonctionnement)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level
      (ou en anglais)

      • nettement plus prospectif, les technologies dite de #fusion_froide (qui, comme chacun sait, n’est dit de la fusion ni froid…)
      p. ex. tout frais (janvier 2018) la technologie LENR
      https://steemit.com/news/@csulip/nasa-s-cold-fusion-tech-could-put-a-nuclear-reactor-in-every-home-car-and-p

      ou, un peu plus ancien (septembre 2017) annonce de dépôt de brevet sur le sujet par la NASA
      http://e-catworld.com/2017/09/19/lenr-at-nasa-new-patent-application-for-methods-and-apparatus-for-enhanc

    • Lorsque j’avais 12 ans, j’aimais beaucoup la fusion nucléaire pour sa promesse d’abondance infinie et pour ainsi dire gratuite, mais j’en suis revenu.
      La pollution de l’espace d’origine « humaine » peut sans doute être plus nucléarisée, tant que cela amuse du monde qui en a le pouvoir mais je ne vois vraiment pas l’intérêt (sauf pour certains et pour un certain « ordre ») de passer sur terre d’une dépendance séculaire au capitalisme fossile à un développement toujours plus fondé sur le nucléaire, selon une temporalité mesurable cette fois en (dizaine de) millénaires.
      edit : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
      http://www.sortirdunucleaire.org/Le-reacteur-au-thorium-une-nouvelle-impasse

      Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne. [...]
      Le réacteur à sels fondus (RSF) est conçu pour être surgénérateur, c’est-à-dire générer plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. [...]

      Le démarrage du RSF : une difficulté majeure

      Le RSF est conçu pour produire plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. Encore faut-il pouvoir d’abord le charger en quantité suffisante de cet élément. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage :
      Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF [17]. Et avec un retraitement de 40 litres de sels par jour (cf. infra), il faudrait 56 ans pour démarrer un 2ème RSF avec l’uranium 233 extrait de ce 1er RSF.
      Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
      Il n’est possible d’utiliser ni le plutonium seul (il en faudrait 13 tonnes, quantité non suffisamment soluble dans les sels), ni l’uranium enrichi seul, qui devrait être trop enrichi (à 25 %).

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs qu’il faudrait traiter, stocker, surveiller pendant des centaines d’années, des milliers d’années pour certains.
      Ce seraient des produits de fission, en natures et quantités similaires à celles des réacteurs actuels. Hautement radioactifs pendant des centaines d’années, ces déchets sont classés dans la catégorie des plus dangereux : HAVL, Haute Activité à Vie Longue. Absorbeurs de neutrons, les produits de fission entravent la formation d’uranium 233, d’où la nécessité de les retirer. Gazeux, ils seraient extraits en continu par bullage d’hélium. Pour les autres qui sont solubles, 40 litres de sels seraient pompés chaque jour, d’où ils seraient extraits.
      Les actinides seraient remis dans le cœur sauf 0,1 % qui sortiraient en déchets, n’ayant pu être séparés des produits de fission. Le thorium produit un actinide mineur très radiotoxique, le protactinium 231 (période : 33 000 ans), qui n’existe qu’à l’état de traces dans la nature.
      Peu d’actinides mineurs sortiraient en déchets réguliers, mais le circuit primaire en contiendrait une forte quantité.
      Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs, soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
      La présence d’uranium 233 implique celle d’uranium 232 et de ses descendants (cf. supra). D’autres éléments se forment également. Le thorium n’est pas fissile, mais fissible, il peut fissionner sous un flux de neutrons rapides et générer des produits à période radioactive longue, comme le technétium 99 de période 215 000 ans.
      Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires.
      De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur. [...]

      Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique

      Ce n’est que depuis 2008 que le RSF à neutrons rapides fait partie des 6 systèmes retenus par le Forum International Génération IV. Étudié au Laboratoire de Physique Subatomique de Grenoble, ce type de réacteur « n’existe aujourd’hui qu’à l’état de concept théorique » [25]. Les récentes publications du CNRS [26] l’attestent. Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
      Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
      Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il [28].
      En France, ni EDF-Areva, ni le Commissariat à l’Énergie Atomique ne semblent beaucoup s’y intéresser. Les premiers souhaitent avant tout rentabiliser les infrastructures industrielles de la filière uranium. Le second développe un prototype de surgénérateur au sodium (Astrid, 600 MWe) qui a bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du grand emprunt national de 2010. Ce réacteur est l’axe prioritaire de recherche et développement. Est juste assurée « une veille technologique » pour le RSF [29], d’où les faibles crédits alloués à son étude.
      L’Ademe [30] a publié le 22 octobre 2015 le rapport « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » [31]. Il est montré que le scénario 100 % renouvelable est tout à fait réalisable, pour un coût raisonnable. Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

      #thorium #réacteur_à_sels_fondus #achtung #apologie

    • Au sujet de la fusion nucléaire après celui de la fission. Je me souviens d’un point de vue beaucoup plus optimiste qu’original par un maître de la SF. Monsieur Spinrad , sans boire ses paroles, j’attache plus d’importance à son avis sur ce sujet qu’à celui des scientifiques. ( je crois presque que la SF est une science ). Surement que ce qu’il dit est plus compréhensible et aussi parce que j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur.
      Voici ce qu’il dit et pense de "La Crise de Transformation"

      Des hommes qui, au sens biologique, ont a peine plus évolué que les habitants des premières colonies humaines parvenues à maîtriser le feu.
      Et qui maintenant, pour le meilleur ou pour le pire, tiennent la puissance nucléaire entre leurs petites mains fébriles.
      Ce qui nous ramène au point où nous nous trouvons aujourd’hui.
      Tout aussi sûrement que le Big-Bang a impliqué la formation des planètes, tout aussi sûrement que la chimie organique a mené au développement de la vie et tout aussi sûrement que la conscience émerge de l’évolution de la bio-masse, toute espèce sensible qui évolue vers la science et la technologie va inévitablement un jour ou l’autre mettre les mains sur la puissance de l’atome et inévitablement se trouver en possession du moyen de détruire la biosphère qui lui a donné naissance.
      La destruction atomique n’est certainement pas le seul moyen de détruire la vie sur la Terre, mais c’est un moyen suffisant,ce qui veut dire que notre espèce est entrée dans sa Crise de Transformation parvenue à maturité avec les premières explosions nucléaires de 1945.

      Aussi, en fin de compte, I’étape suivante de notre évolution, celle que nous devons franchir si nous voulons traverser la #Crise_de_Transformation qui est la conséquence de ce qui s’est passé auparavant, n’est de nature ni biologique, ni scientifique, ni technologique, ni même politique.
      Nous devons atteindre le niveau de sensibilité morale et de conscience spirituelle indispensable pour parvenir à la viabilité à long terme de notre espèce. Il ne s’agit pas d’un voeu pieux désinvolte, mals d’impératif dur et froid de notre évolution. Toute espèce incapable de l’atteindre se détruira tôt ou tard en même temps que sa biosphère. Celles qui l’atteindront survivront. Il n’y aura pas d’autres survivants.
      Tandis que le progrès technologique capable de mener à une civilisation Transformationnelle stable à long terme se trouve dans l’avenir, c’est dans notre présent qu’existe le pouvoir de détruire notre espèce et notre biosphère.
      Aussi ne pouvons-nous laisser la responsabilité d’accomplir cette indispensable transformation spirituelle et morale à nos hypothétiques descendants.
      Nous sommes les générations de la Crise de Transformation.
      Faisons le travail comme il faut, ou bien nous n’en aurons plus aucun à faire.

      Ce ne sont que deux extraits, le texte entier est disponible avec ce lien : http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

      Quelques liens pour aller plus loin avec #Norman_Spinrad
      La Spirale.org un site précieux pour moi et référencé ici sur @seenthis #laspirale
      https://laspirale.org/texte-152-norman-spinrad-pop-culture-chaos.html
      2 autres : http://www.nova.fr/novamag/8283/reve-de-fer-de-norman-spinrad
      https://sitamnesty.wordpress.com/2006/12/05/la-der-des-der-norman-spinrad


      Norman Spinrad qui aujourd’hui est un vieux monsieur a exploré cette question sur la crise transformationnelle de bien des façons. De lire ce texte aujourd’hui me met la larme à l’œil. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites monsieur Spinrad.

    • Je vais dans le sens de ce que dit @colporteur et c’est ce genre de réflexions que pousse @pmo depuis des années que ce soit sur les OGM, les téléphones mobiles, les nanos, Linky, etc : oui il y a très sûrement des problèmes sanitaires, des débats scientifiques, mais ça veut dire une bataille d’experts permanentes entre technocrates : « cette étude montre que c’est dangereux », « mais cette étude montre que non », « mais ensuite cette nouvelle étude montre que si », etc à l’infini. Alors que le débat doit être avant tout politique et social, est-ce que c’est appropriable, est-ce que ça nous rend plus libres, plus autonomes dans une communauté (pas individuellement !). Réflexions issues entre autre d’Illich et Ellul évidemment (pour ce qui concerne PMO).

    • Du côté de la science-fiction ...

      « L’accident, qui n’était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale,
      pouvait apparaître à d’autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l’énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains.« 
      Pure journée pour Doc Ferrel, médecin d’entreprise auprès d’une usine nucléaire. La présence d’une commission d’enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualfié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l’isotope R.
      Soudain, c’est la catastrophe...
      Dans ce roman, tiré d’une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l’industrie nucléaire.
      Un dossier concernant drains aspects sociaux de l’électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd’hui valeur de document.

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=355

      Crise, c’est un accident nucléaire dans le futur antérieur, car le roman, écrit en 1956, est issu d’une nouvelle publiée en 1942 dans Astounding #science-fiction. Dans sa préface et dans son article au dossier, Gérard Klein conjugue le nucléaire à la forme interrogative, et c’est une interrogation lucide, profonde et angoissée. Le scénario d’accident d’André-Clément Decouflé (dossier) est naturellement pensé au conditionnel ; mais il est rédigé au présent, avec brio. Georges Morlat représente dans ce débat le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Electricité de France, c’est-à-dire peu ou prou le pouvoir. Pour le gouvernement de la France et ses agents, le #nucléaire est un impératif...
      Gérard Klein a écrit pour son dossier Les temps du nucléaire. Il ne s’agit plus ici de temps grammaticaux, mais d’une réflexion sur les temporalités distinctes mises en jeu par le projet #électro-nucléaire. Et c’est certainement la réflexion la plus intelligente et la plus passionnante que j’aie jamais lue sur ce sujet.
      Le livre, dans son ensemble, laisse apparaître nettement les qualités et les défauts de la science-fiction comme moyen d’appréhender la réalité. Négligeons le côté prophétique du roman de Lester del Rey qui est secondaire et, d’ailleurs, peu convaincant. Le récit, intense et captivant de bout en bout, illustre une célèbre réflexion d’André Maurois, que nos techniciens refusent obstinément de prendre en considération : toujours l’inattendu arrive. Et Lester del Rey montre avec précision et ingéniosité comment cet inattendu peut se glisser dans un programme de sécurité très serré.
      L’intégration du temps dans les mentalités, l’aptitude à imaginer l’avenir lointain sont aussi, pour une part, des conquêtes de la science-fiction. Dans le long terme, les spécialistes de science-fiction sont souvent plus convaincants que les futurologues. Et ne parlons pas des gouvernants ! « ... L’électro-nucléaire apparaît comme entrecroisant des temporalités distinctes, parfois contradictoires, et pour la plupart non maîtrisables en l’état actuel des connaissances théoriques et de la pratique, » écrit Gérard Klein page 259 (dossier). Il distingue ainsi le « temps technicien » qui correspond « à la durée nécessaire pour concevoir, réaliser, faire fonctionner et finalement démanteler une installation » ; le temps économique, « haché, imprévisible » ; le temps social, « celui dans lequel évoluent et s’affrontent les classes et catégories sociales », le temps historique qui « introduit l’échelle du siècle et (...) les relations internationales » ; le temps géologique, enfin, mis en cause par la durée de vie de certains produits de #fission (la période du plutonium est de 24000 ans).
      Chaque mot de ce texte est à lire et à peser. S’il fallait en extraire une seule phrase, je choisirais celle-ci : « Nous ne devons jamais rien léguer à nos descendants qui puisse les menacer et les détruire s’ils se retrouvaient ignorants et nus sur la surface de la Terre, » (p. 274). Je n’ai jamais rien entendu, jamais rien lu de plus fort, de plus définitif sur la question.
      Mais c’est une idée de science-fiction que nos descendants puissent se retrouver un jour ignorants et nus, et comme telle absolument inconcevable pour les technarques qui nous mènent. Un père de l’Eglise aurait mieux admis peut-être un monde sans Dieu qui n’eût été pour lui, après tout, que l’enfer. Voici donc un défaut de la science-fiction, qui tient à sa qualité même : ses visions, ses rêves et ses avertissements ne touchent que très peu d’humains, et pour ainsi dire jamais les hommes de pouvoir, rivés au présent.
      Un autre défaut du genre, sensible celui-ci dans le roman, c’est que la science-fiction, par nature et par vocation, fait le plus souvent la demande et la réponse. L’usine atomique de Kimberly, où se sont produits la crise et l’accident que décrit Lester del Rey avec un immense talent, est plus une fabrique d’isotopes « lourds » qu’une centrale nucléaire productrice d’énergie. La nouvelle, à l’origine, avait été classée document secret, et cela souligne le coté prophétique de l’œuvre. Néanmoins ou par conséquent, je ne sais, les problèmes spécifiques de cette #centrale, l’auteur les a, pour une large part, inventés, ce qui lui permet d’inventer du même coup la solution. Une solution technologique, naturellement. Détail romanesque, ce sera un jeune médecin, physicien amateur, qui sauvera l’usine, la ville et peut-être la moitié du continent nord-américain menacés de destruction par le redoutable « isotope R ». Les lecteurs de science-fiction admettront que ces choses-là sont possibles ; qu’il est même probable que l’on rencontre un jour un isotope infiniment dangereux, ou n’importe quoi de ce genre. Ils reconnaîtront que la technologie pourrait dans ce cas juguler la menace créée par elle ; mais ils sauront que ce n’est pas une certitude et que le risque est grand.
      Les #technarques et leurs peu humbles serviteurs s’estimeront non concernés. L’hypothèse sera pour eux méprisable : de la science-fiction.
      Quoi qu’il en soit, le #roman de Lester del Rey est extrêmement intéressant. Le décor est décrit avec une précision hallucinante. Les personnages secondaires sont vivants et vrais, au point de rejeter parfois dans la grisaille le personnage central, le brave docteur Ferrel. Le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne, ou presque. La conclusion rappelle que le roman a été écrit en 1956 : domestiqué, le méchant isotope R servira à fabriquer un carburant pour les #fusées. Le ciel était au fond de l’enfer.

      Michel JEURY
      Première parution : 1/6/1978 dans Fiction 291

      #anthologie #post_catastrophe


      Mines et Mineurs #anthologie

      Mines, mineurs et géologues

      Chaque année, depuis 1974, les professionnels français de la Science-fiction ont l’occasion de se rencontrer lors de leur convention annuelle. En 2006, celle-ci est organisée à Bellaing, dans le Nord (France) du 24 au 27 août. Les nouvelles rassemblées dans ce volume ont été pour la plupart spécialement écrites par des auteurs participants à la manifestation.
      Tous les auteurs de science fiction ne sont pas des géologues, et toutes les planètes ne seront sans doute pas vouées à l’exploitation minière. Mais il n’empêche que plusieurs auteurs de SF sont ou furent effectivement des géologues (Ivan Efremov, Francis Carsac, etc.), et que le thème minier revient dans de nombreuses œuvres du genre.
      Cela, joint au fait que la convention 2006 se tient à deux pas d’un des derniers sites historiques d’exploitation minière du bassin du Nord-Pas-de-Calais, a fourni à l’organisateur, qui reçut lui-même une formation de géologue, le thème de ce recueil.
      Merci à tous ceux qui auront participé à la convention de Bellaing 2006. à tous ceux qui l’auront rendue possible, à tous ceux qui à un titre ou à un autre, ont donné leur coup de pioche pour que cette mine produise !

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146572818

      Dans le monde diplomatique et ses livres du mois @mdiplo
      "Enquêteurs galactiques et communauté stellaires"
      « 2312 », de Kim Stanley Robinson
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/MELAN/58365

  • Le danger Github (revu et augmenté) | Carl Chenet’s Blog
    https://carlchenet.com/le-danger-github-revu-et-augmente

    Revue critique complète des problèmes et dangers liés à l’utilisation massive et quasi-exclusive du système propriétaire Github comme plate-forme de développement (se réfère aussi au triste sort de Sourceforge)

    L’application Github appartient et est gérée par une entité unique, à savoir Github, inc, société américaine. On comprend donc rapidement qu’une seule société commerciale de droit américain gère l’accessibilité à la majorité des codes sources des applications du Logiciel Libre

    (si vous êtes fan de Github, lisez ce billet avant de vous fourvoyer plus loin...)

    Voir aussi « Du danger d’un acteur non-communautaire dans votre chaîne de production du Logiciel Libre » sur https://carlchenet.com/du-danger-dun-acteur-non-communautaire-dans-votre-chaine-de-production-d

    Devant la massification des interdépendances entre les différents projets et le développement important du Logiciel Libre, aujourd’hui rejoint par les principaux acteurs hier du logiciel privateur comme Microsoft ou Apple qui aujourd’hui adoptent et tentent de récupérer à leur profit nos usages, il est plus que jamais dangereux de se reposer sur un acteur non-communautaires, à savoir en général une entreprise, dans la chaîne de création de nos logiciels.

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/549593

    #github #critique #propriétaire #git #développement #centralisation #uniformisation #npm #npmgate #dépendance

  • « Sur les conseils de mes élèves, j’allais à l’épicerie Chez Abdallah »

    Entretien long format avec Laurence De Cock sur l’éducation, l’histoire et le postcolonialisme

    Propos recueillis par Céline Picard et Ferdinand Cazalis

    À lire et écouter ici :

    http://jefklak.org/?p=5663

    À la fin du XIXe siècle, un programme commun à l’ensemble du territoire français est décidé. Cela a trois finalités : 1. identitaire, car il faut fabriquer « du Français » dans un pays qui est fragmenté au niveau linguistique et culturel, et qui est par ailleurs éclaté en colonies ; 2. civique, il faut fabriquer des citoyen·nes républicain·nes au moment où la République est instable ; 3. intellectuelle, c’est-à-dire avec l’objectif de transmettre des connaissances (mais ce dernier niveau de lecture est secondaire). D’où l’idée de structurer l’école autour de programmes et de disciplines, qui, en France, ont parfois une rigidité que l’on ne retrouve pas dans tous les pays ; le terme de « programme » est quant à lui spécifiquement français : ailleurs on parle de « curriculum » ou de « plan d’étude ». Or ces mots – « disciplines » et « programmes » – sont à eux-seuls tout un programme, si j’ose dire : c’est un carcan idéologique servant quasiment des objectifs de dressage. L’enjeu est donc immense et touche à ce qui définit la nation et la patrie, au point que toute modification dans les programmes peut devenir un enjeu de société.

    L’histoire scolaire est écrite par les dirigeant·es selon deux objectifs. Le premier est politique : un programme d’histoire reflète à un instant « t » ce que le politique souhaite laisser comme trace du passé. Le deuxième est social : le programme cible le devenir de générations de jeunes ; c’est une projection à long terme de ce que le politique souhaite que la jeunesse devienne. On suppose qu’avec tel programme, les élèves vont développer tels types de comportements civiques et politiques. Par conséquent, pour un·e praticien·ne – un·e prof –, il est très compliqué de travailler avec ce matériau qui est surveillé en permanence. On essaie tant qu’on peut d’insister sur la dimension critique de l’histoire, mais ce n’est pas évident avec de tels enjeux qui nous dépassent. Car ce que nous souhaitons réellement enseigner relève d’une autre problématique que celle des gouvernements : quelle utilité peut avoir la connaissance et le raisonnement historiques pour une meilleure compréhension du monde ?

  • De Creys Malville à Sivens : Vital Michalon et Rémi Fraisse (Rediffusion) | France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/de-creys-malville-a-sivens-vital-michalon-et-remi-fraisse-r

    Le 31 Juillet 1977, sur le site dédié à la centrale nucléaire Superphenix, et le 25 octobre 2014, sur le site promis au barrage de Sivens, Vital Michalon et Rémi Fraisse, militants écologistes sont tombés sous les grenades offensives de la gendarmerie. Souvenirs de leurs proches.
    "La mort de Rémi Fraisse nous a tout à la fois bouleversé, nous a relancé et nous a peut-être remis en action."

    #violence_d'état #militer #radio #Sivens #barrage #centrale

    Déjà signalé lors de la 1e diffusion ici :
    https://seenthis.net/messages/417680

  • Mise en ordre, mise aux normes et #droit_à_la_ville : perspectives croisées depuis les #villes du Sud

    Marianne Morange et Amandine Spire
    Mise en ordre, mise aux normes et droit à la ville : perspectives croisées depuis les villes du Sud [Texte intégral]
    Spatial reordering, norm production and the right to the city : a crossed perspective from cities of the South
    Anna Perraudin
    Faire place aux minorités dans le centre de #Mexico. Des #squats à la propriété, enjeux et limites d’une politique de résorption de l’#habitat_irrégulier [Texte intégral]
    Making place for minorities in central Mexico City. From irregular settlements to property : issues and limitations of an irregular habitat resorption policy
    Amandine Spire, Marie Bridonneau et Pascale Philifert
    Droit à la ville et replacement dans les contextes autoritaires d’#Addis-Abeba (#Éthiopie) et de #Lomé (#Togo) [Texte intégral]
    Right to the city and resettlement in the authoritarian contexts of Addis Ababa (Ethiopia) and Lomé (Togo)
    Marianne Morange et Aurélie Quentin
    Mise en ordre néolibérale de l’espace et fabrication de « bons commerçants » au Cap et #Quito : le commerce « de moins en moins dans la rue » [Texte intégral]
    Out of place, out of the street ? Reordering urban space and the reshaping of “good” traders in neoliberalizing Cape Town and Quito
    Francesca Pilo’
    Les petits commerçants informels des #favelas face à la régularisation électrique : entre tactiques, ajustements et inadaptations [Texte intégral]
    Small informal traders in the favelas and regularization of the electricity service : between tactics, adjustments and shortcomings
    Emma Broadway
    Informal Trading and a Right to the City in the Khayelitsha CBD : insights from the field [Texte intégral]
    Commerce informel et droit à la ville dans le #Central_Business_District de #Khayelitsha : un regard ethnographique, au plus près du terrain

    http://journals.openedition.org/metropoles/5491
    #urban_matter #Le_Cap #Afrique_du_sud

  • Grogne au sujet du transfert de 25 millions d’artefacts historiques à Ottawa Le Devoir - Jean-François Nadeau - 22 Novembre 2017
    http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/513574/grogne-au-sujet-du-transferts-de-25-millions-d-artefacts-historiques-a-ott

    Le gouvernement canadien va de l’avant avec son projet de construire dans la région de la capitale fédérale un nouveau centre « dernier cri » pour rassembler, sous un seul toit, les 25 millions d’artefacts historiques et archéologiques qui constituent la collection nationale de l’agence Parcs Canada. Mais cette mesure centralisatrice déplaît au milieu des historiens et des archéologues.


    Les millions d’objets touchés par cette décision administrative sont pour l’instant conservés à proximité des lieux d’où ils proviennent. Ils doivent être déménagés pour l’ouverture du nouveau centre unique, prévue en janvier 2020.
    . . . . .
    Les quelque cinq millions d’artefacts de Parcs Canada entreposés à Québec sont voués, comme ceux des Maritimes ou de l’Ouest canadien, à être déménagés dans la capitale fédérale.
    . . . . . .
    Entrepôt géant
    Selon l’appel d’offres lancé par Ottawa « dans une perspective d’efficacité et d’efficience », le nouvel entrepôt géant doit avoir une superficie brute d’environ 9000 m2, soit environ la surface de deux terrains de football américain.
    . . . . .
    Après que nombre d’archéologues eurent été congédiés pour économiser, déplore Christian Gates St-Pierre, tout a été centralisé, comme si c’était la seule façon de faire possible désormais. « Tout va devenir moins accessible, tant pour les chercheurs que pour les communautés dont sont issus les artefacts. »

    Selon l’archéologue, il y a quelque chose de paradoxal à vouloir que les communautés et les régions s’approprient leur histoire, mais leur retirer en même temps l’accès aux collections. « Il est clair que ça va restreindre l’accès aux collections. Ça va très clairement nuire. »
    . . . . . .
    Il y a une forme de dépossession lorsque le tout est centralisé à Gatineau. Comment les Acadiens peuvent-ils avoir contact avec leur propre passé si les traces de ce passé sont à des centaines de kilomètres de chez eux ? »
    . . . . . .
    Le budget de construction prévu pour la construction de cet entrepôt de Parcs Canada s’élève à 28 millions, sans compter les frais d’enquête, d’inspection des matériaux, de production de documents bilingues, précise l’appel d’offres libellé au nom de la Reine du Canada.

    Le bâtiment sera construit dans le parc industriel de Gatineau, dans un espace de 18 000 mètres carrés sur lequel on trouve pour l’instant un stationnement et des bâtiments de services qui devront être démolis avant que soit entreprise la construction.
    . . . . . .

    #Archéologie #centralisation #dépossession #canada #Quebec #entrepôt #travaux_inutiles #destruction_du_passé #déportation

  • Nicolas #Hulot : « Un #ministre n’est pas un électron libre »
    https://reporterre.net/Nicolas-Hulot-Un-ministre-n-est-pas-un-electron-libre

    Pourtant, dans un autre cas où une décision de justice était défavorable à un projet, celui de la centrale à biomasse de #Gardanne, vous avez fait appel de cette décision.
    L’interdire du jour au lendemain, c’était mettre des personnes au chômage (80 emplois, NDLR). Il faut laisser un peu de temps à l’entreprise pour chercher une alternative crédible qui évite la déforestation. La seule décision que j’ai prise, c’est de lui donner la possibilité de trouver une solution. Si elle ne la trouve pas, il faudra en tirer les conséquences.
    Mais pourquoi avoir fait appel de la décision du tribunal administratif ?
    A notre sens il y avait des erreurs dans cette décision. Les chiffres utilisés par le tribunal étaient erronés. Accepter cette décision du tribunal aurait validé l’idée que notre administration avait mal accompagné ce dossier. Le droit, il doit prendre en compte les bons arguments, les bons chiffres. .

    Comment tout remettre à l’après quinquennat qd on est ministre #réflexe :

    "Je ne dis pas que l’objectif d’atteindre 0,7 % du PIB pour l’#aide_au_développement est irréalisable. Mais il faut déjà faire ce qu’on dit. J’ai acté cet engagement du Président que l’aide au développement atteindra 0,55 % du PIB en 2022 et c’est cela qui m’intéresse dans un premier temps. Nous sommes en train de le mettre en œuvre."

    "Nous avons parlé de la #centrale du Havre, il faut qu’elle trouve une solution qui émette beaucoup moins de #carbone. Si ce n’est pas possible, il faudra la fermer en 2022."

    "Je dis la vérité sur 2025, c’est difficile à tenir sans émettre plus de gaz à effet de serre. Est-ce pour autant un abandon ? Absolument pas. Je dis ce que je pense sur ce point, je suis tout aussi sûr de moi en disant : on va réduire la part du nucléaire, des #réacteurs vont fermer, il faut y aller à fond sur les renouvelables, l’efficacité énergétique."

  • Edouard Philippe va-t-il enfin accepter de fermer la centrale à charbon du Havre ?

    Alors que des milliers de militants pour la justice climatique ont occupé la plus grande mine de charbon allemande à la veille de l’ouverture de la COP23, il est urgent de confirmer et planifier la fermeture des dernières centrales à charbon en France, y compris celle du Havre où l’ancien maire et actuel Premier ministre, Edouard Philippe, s’y est toujours opposé. Make our Planet Great Again ?

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/061117/edouard-philippe-va-t-il-enfin-accepter-de-fermer-la-centrale-charbo

    #Edouard_Philippe #Centrales_à_charbon #Charbon #Bonn #COP23 #MakeThePlanetGreatAgain

  • « Un Tchernobyl en puissance » — Visite guidée de Metsamor, par Sebastian Castelier (Le Monde diplomatique, novembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/11/CASTELIER/58106

    La centrale nucléaire de Metsamor a été construite du temps de l’Union soviétique sur une zone hautement sismique. « Lors du tremblement de terre de 1988, pas un carreau de fenêtre n’a été brisé »

    #photographie #énergie #nucléaire #Arménie

    http://www.sebastian-castelier.com
    https://www.instagram.com/sebastian.castelier
    https://twitter.com/scastelier

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Metsamor

    La centrale nucléaire de Metsamor a été construite pendant les années 1970, à environ 30 km de la capitale arménienne, Erevan. La centrale fut équipée de deux réacteurs nucléaires de type VVER-440/V2302, mais la technologie utilisée à cette époque n’est plus acceptable selon les normes de sécurité actuelles.

    • Pétition pour la réouverture immédiate du carnet Russeurope, par Jacques Sapir
      Pour une science ouverte à la liberté d’expression des chercheurs.
      Demande de réouverture du Carnet en ligne de Jacques Sapir

      https://www.change.org/p/marin-dacos-demande-de-r%C3%A9ouverture-du-carnet-en-ligne-de-jacques-sapir?

      Le 26 septembre 2017, les responsables de la plateforme Hypotheses.org et de OpenEdition décidaient de suspendre le carnet de recherche (blog) de Jacques Sapir, Russeurope.

      Cette décision, que de nombreux juristes considèrent comme sans fondements et arbitraire, a immédiatement suscité une grande émotion dans le monde universitaire et au-delà. Cette décision met en cause le principe de la liberté des chercheurs.
      Elle s’avère contradictoire avec le fait que ces chercheurs, et en particulier dans les sciences humaines et sociales, sont directement et immédiatement insérés dans l’espace politique. Enfin, cette mesure est de nature à porter un immense préjudice aux institutions de recherches en France, et à les déconsidérer aux yeux des chercheurs étrangers.
      Des protestations très nombreuses ont été envoyées à M. Marin Dacos, responsable d’Hypotheses.org ainsi qu’à son supérieur au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, M. Alain Beretz. Pour l’instant, M. Marin Dacos se refuse de répondre.

      Cette pétition sera remise à Marin Dacos, OpenEdition

      Premiers signataires
      *M. Denis Alland, Professeur en Droit Public, Université de Panthéon-Assas (Paris-2)

      *Bernard Cassen, Professeur émérite d’Anglais à l’Université de Paris-8.

      *David Cayla (Maître de Conférences en économie à l’université d’Angers).

      *Franck Collard, Professeur d’Histoire Médiévale à Paris-Ouest (Paris-10, Nanterre)

      *Daniel Bachet, Professeur des Universités, Sociologie, Université Paris-Saclay

      *Michel Bergès, Professeur de Sciences Politiques, Université de Bordeaux

      *Olivier Berruyer, actuaire et blogueur (Lescrises.fr)

      *Bernard Bourdin, Professeur à l’Institut Catholique de Paris, Historien des idées, philosophe politique.

      *Coralie Delaume, écrivain et blogueur (l-arene-nue.blogspot.fr)

      *Eric Desmons, Professeur de Droit Public, Université de Paris-XIII

      *Marcel Gaucher, Directeur d’études (retraité) à l’EHESS, Philosophe.

      *Jacques Généreux, économiste, maitre de conférences des Universités, professeur à l’IEPP – Sciences Po.

      *Jacques A. Gilbert, Professeur de Littérature comparée, Université de Nantes

      *Brigitte Granville, Professor of International Economics and Economic Policy, Chevalier des Palmes Academiques, Fellow of The Higher Education Academy (FHEA), School of Business and Management, Queen Mary University of London

      *Alain Guery, Directeur de recherche au CNRS, Historien.

      *Éric Guichard, Philosophe de l’internet et du numérique, Enssib-Ens, Ancien Directeur de programme au Collège international de philosophie

      *Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 7.

      *Dominique Lecourt, Philosophe, professeur émérite des universités, ancien recteur d’académie, président d’honneur des Presses Universitaires de France.

      *Laurent Loty, Historien des imaginaires et des idées scientifiques et politiques au CNRS, Président d’honneur de la Société Française pour l’Histoire des Sciences de l’Homme

      *Roseline Letteron, Professeur des Universités, professeur de Droit à Paris-Sorbonne.

      *Laurent Loti, Chargé de recherche au Centre d’Étude de la Langue et des Littératures Françaises (CNRS—Université Paris-Sorbonne)

      *Jérôme Maucourant, Maître de conférences (HDR) en sciences économique à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne

      *Laurent Pinsolle, blogueur (gaullistelibre.com)

      *Nicolas Pons-Vignon, Senior researcher in development economics, University of the Witwatersrand, Afrique du Sud

      *Benedetto Ponti, professeur de Droit administratif au département de Science Politique de l’Université de Perugia, professeur de droit des médias numériques.

      *Bertrand Renouvin, Journaliste et écrivain.

      *Stéphane Rials, professeur de relations internationales et de philosophie politique à Panthéon-Assas (Paris 2).

      *Claude Roddier, Professeur des universités, retraitée depuis 2001. Professeur d’astronomie à l’université Aix-Marseille

      *François Roddier, Professeur des universités, retraité depuis 2001. Directeur du département d’Astrophysique de l’Université de Nice

      *Antoni Soy, Honorary Professor of Applied Economy, University of Barcelona. Former Deputy Minister of Industry and Business, Government of Catalonia. Former Mayor of Argentona

      *Serge Sur, Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas (Paris 2)

      *Pierre-André Taguieff, philosophe et historien des idées, directeur de recherche au CNRS

      *Véronique Taquin, écrivain, normalienne et agrégée de Lettres modernes, professeur de chaire supérieure en khâgne au lycée Condorcet.

      *Bruno Tinel, économiste, Maître de conférences, HDR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

      *Michèle Tribalat, démographe

      *Jérôme Valluy, Maître de Conférences (HDR) de Sciences Politiques à Paris-1

      *Alain Venturini, archiviste-paléographe, conservateur général du patrimoine, directeur des Archives départementales de l’Aveyron

  • L’#ASN demande l’arrêt de la #centrale du #Tricastin
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/28/edf-sommee-d-arreter-provisoirement-la-centrale-nucleaire-du-tricastin_51929

    L’Autorité de #sûreté_nucléaire (ASN) a annoncé, jeudi 28 septembre, avoir exigé d’EDF l’arrêt, « dans les délais les plus courts », des quatre réacteurs du Tricastin (Drôme). Motif invoqué pour cet arrêt provisoire : les #risques d#’inondation de la centrale située non loin du Rhône. Le « gendarme du #nucléaire » précise que sa décision intervient après la déclaration, en août, d’un « événement significatif pour la sûreté » par #EDF. L’opérateur de cette centrale, l’une des plus anciennes du parc français, jugeait qu’en cas de séisme, il existait un risque de rupture d’une partie de la #digue du #canal de #Donzère-Mondragon protégeant le site.

  • ASN : la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire sous « surveillance renforcée »
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/09/13/97002-20170913FILWWW00123-asn-la-centrale-nucleaire-de-belleville-sur-loire

    L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé mercredi avoir placé la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) « sous surveillance renforcée » en raison de « la dégradation du niveau de sûreté » qu’elle a constatée sur le site depuis l’an dernier. Dans une note d’information, l’ASN explique avoir constaté « une hausse du nombre d’évènements significatifs » et « des carences » d’EDF dans la surveillance et l’entretien des installations.

    #nucléaire

  • https://expansive.info/Week-end-festif-et-militant-contre-le-projet-de-centrale-a-gaz-de-Landiv - Expansive

    https://expansive.info/home/chroot_ml/ml-expansive/ml-expansive/public_html/local/cache-vignettes/L300xH169/arton578-637ca.jpg?1504861185

    Les associations du pays de Landivisiau et des monts d’Arrée qui « disent non a la centrale » s’opposent depuis 2012 à la construction d’une centrale à cycles combinés gaz à Landivisiau. Ce projet, d’une puissance de 450 mégawatt, attribué à Direct Énergie par l’État s’accompagnerait de la construction d’un gazoduc de 20 km ainsi que de la modification de 110 km du gazoduc qui traverse le sud de la bretagne et d’une nouvelle ligne très haute tension de 15 km. Situé à moins d’un kilomètre du centre ville, il est rejeté massivement par la population qui l’estime démesuré, coûteux et polluant.

    Expansive #MédiasLibres #Mutu #Landivisiau #Centrale #Gaz #DirectÉnergie #Gazoduc

  • Un’alleanza militare contro i migranti

    Si amplia la frattura in seno all’UE sul tema migrazioni dopo che sei stati dell’Europa centrale hanno deciso di unire i propri eserciti per fronteggiare l’eventualità di una nuova “crisi migratoria” sulla rotta balcanica

    Sei stati dell’Europa centrale uniscono i propri eserciti contro i rifugiati. I ministri della Difesa di Austria, Croazia, Repubblica Ceca, Slovacchia, Slovenia ed Ungheria si sono incontrati lunedì a Praga, nell’ambito della “#Central_European_Defence_Cooperation” (#CEDC), iniziativa multilaterale che dal 2010 li unisce. Obiettivo del vertice, come riporta il ministero della Difesa ungherese, quello di discutere della “gestione dell’immigrazione illegale di massa, con particolare attenzione alla rotta balcanica”.

    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Balcani/Un-alleanza-militare-contro-i-migranti-180812
    #Europe_centrale #route_des_balkans #militarisation_des_frontières #alliance_militaire #asile #migrations #réfugiés #frontières #Autriche #Croatie #République_Tchèque #Slovénie #Hongrie

  • Les écologistes dénoncent un passage en force d’EDF et #Areva pour faire homologuer la cuve défectueuse de Flamanville
    http://multinationales.org/Les-ecologistes-denoncent-un-passage-en-force-d-EDF-et-Areva-pour-f

    C’est une affaire qui empoisonne la filière #nucléaire française depuis des mois : la découverte de défauts dans l’acier de la cuve du futur réacteur EPR de Flamanville, ainsi que dans de nombreuses autres pièces forgées au Creusot. Après bien des délais, l’Autorité de sûreté nucléaire pourrait rendre, fin juin, un premier avis favorable à #EDF et Areva, ouvrant la voie à l’inauguration du réacteur EPR de Flamanville en 2019. Les écologistes dénoncent les pressions exercées sur l’Autorité par le lobby nucléaire, (...)

    Actualités

    / #France, #Énergie, #Le_Monde, EDF, Areva, #Énergie_nucléaire, nucléaire, #influence, #Greenpeace, Sortir du (...)

    #Sortir_du_nucléaire
    « http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/20/l-epr-de-flamanville-franchit-une-etape-cruciale_5147738_3244.html »
    « http://www.sortirdunucleaire.org/Petition-cuve-EPR »
    « https://www.greenpeace.fr/espace-presse/anomalies-cuve-de-lepr-de-flamanville-edf-areva-epingles-manque-de-transp »
    « http://www.capital.fr/entreprises-marches/epr-de-flamanville-cette-note-d-expert-qui-pointe-le-danger-de-la-cuve-12324 »

  • Nicolas Hulot au gouvernement : de la confusion & des exigences politiques à clarifier

    Nicolas Hulot a été nommé ministre d’Etat à la transition écologique et solidaire. Prise de guerre pour les uns, bonne nouvelle pour les autres, cette nomination, au moment où Areva et les lobbies fossiles réalisent une OPA sur Matignon, génère manifestement de la confusion. Confusion qui ne pourra se dissiper qu’à condition de clarifications politiques, tant sur le fond qu’en terme de stratégie.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/170517/nicolas-hulot-au-gouvernement-de-la-confusion-des-exigences-politiqu

    #NicolasHulot #EmmanuelMacron #EcologiePolitique #Autoroutes #centrales_à_charbon #clarification #confusions #diesel #EdouardPhilippe #gaz_de_schiste #NDDL #NicolasHulot #Nucléaire #PESTICIDES

    • Dans le Figaro, ce matin :

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Entre autres, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants.

      EDF est bel et bien une entreprise aux mains du pouvoir politique. Si certains en doutaient encore, la séance boursière de mercredi les aura définitivement fait changer d’opinion. Après l’annonce sur le perron de l’Élysée de la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire, l’action de l’électricien tricolore a brutalement dévissé, pour clôturer en baisse de 6,57 % à 8,80 euros.

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal dans le fauteuil de l’énergie et de l’environnement ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Les sujets d’inquiétude ne manquent pas, entre la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) - annoncée par François Hollande dès septembre 2012, mais qu’il a été incapable de mettre sur les rails -, le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (de 40 à 60 ans), ou encore la limitation des marges de manœuvre financières d’un groupe qui a prévu de consacrer plus de 50 milliards d’euros à la modernisation de son parc nucléaire.

      Par un cruel retournement du destin, EDF plonge en Bourse après avoir au contraire retrouvé des couleurs pendant la folle ascension d’Emmanuel Macron. Avant mercredi, le titre EDF avait en effet gagné 27 % en un mois à la Bourse de Paris. Et il a bondi de 7 % pendant la seule journée de mardi. À cela une raison exactement inverse à celle de la nomination de Nicolas Hulot : le nouveau président de la République est considéré par les investisseurs comme un solide partisan du modèle actuel d’EDF.

      Certains observateurs considèrent même qu’il pourrait appuyer la décision d’instaurer un prix de vente garanti pour l’électricité produite par les futurs réacteurs nucléaires français - à l’instar du choix de la Grande-Bretagne. Mais cela, c’était avant l’entrée de Nicolas Hulot au sein de l’équipe gouvernementale. Quoi qu’il en soit, les investisseurs prévoient une période de turbulences pour EDF au cours des prochaines semaines.

      Ben, merdalors !!! #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Une confusion politique entretenue par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il refusa d’entrer dans un gouvernement dirigé par le parti socialiste en 2016, alors qu’il y avait une majorité de "gauche" (même très libérale) à l’assemblée nationale et la nécessité d’embrayer sur la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. En acceptant aujourd’hui d’entrer dans un gouvernement dirigé par un élu de droite pro-nucléaire et pro-charbon, et ce alors que l’essentiel des postes ministériels concernant les politiques économiques et sociales sont tenus par la droite et des pro-business, Nicolas Hulot brouille les messages qu’il avait envoyés à l’opinion publique depuis plusieurs années.

      A commencer par le message consistant à dire que le libéralisme n’était "pas compatible" avec l’écologie. «  Osons dire que la violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoir » déclarait-il au moment de la publication de son livre "Osons" en amont de la COP21, établissant un réquisitoire sans appel contre les politiques néolibérales faisant primer le business sur l’ensemble des autres domaines de l’existence : à la puissance des marchés et des multinationales, il brandissait la reconnaissance «  de la finalité sociale et écologique de l’écologie  » comme alternative au Business as usual. Comme nous l’avons expliqué ailleurs (ici et ici notamment), les engagements de campagne et les premiers signes envoyés par Emmanuel Macron sont à des années-lumière des déclarations de Nicolas Hulot.

      Disons-le et répétons-le tranquillement : face à l’aggravation du réchauffement climatique et la perte de biodiversité, les politiques écologiques dont nous avons besoin ne sont pas compatibles avec les politiques de compétitivité économique voulues par Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Bruno Lemaire.

      D’une certaine manière, en acceptant d’entrer dans ce gouvernement libéral, Nicolas Hulot contribue à un coup bassement politicien d’Emmanuel Macron visant à empêcher que l’écologie politique, qui est loin d’avoir disparu des radars au lendemain de la présidentielle, puisse se recomposer sereinement dans les semaines et mois à venir, sous des formes nouvelles et hybrides

      #gouvernement_macron #résistance_ !

    • @aude_v Comme Fontenelle, ce sera sans moi !
      histoire de contribuer au pluralisme de la vie politique et parce que la candidate est une féministe à vélo. risque de ne pas me suffire. Tu me diras aux dernières législatives ( où j’étais encore bien emmerdé ), j’ai voté pour une candidate PS par ce qu’elle était libraire.

    • @aude_v Ici, parmi les 17 candidat.es aux législatives voici mon tiercé dans le désordre : Didier Chapellon (EELV), Charlotte Marchandise (Divers gauche), Luc Melot (Confédération pour l’homme, l’animal et la planète).
      http://laterredabord.fr/?p=22167
      http://eelv.fr/a-lassemblee-nationale-sergio-coronado-reagit-aux-propos-de-christian-jacob
      http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/legislatives-17-candidats-dans-la-1re-circonscription-d-ille-et-vilaine

  • Des patients otages de leur code postal Le Devoir - Amélie Daoust-Boisvert
    http://www.ledevoir.com/societe/sante/495379/attente-pour-voir-un-medecin-specialiste-des-patients-otages-de-leur-code

    Des spécialistes se tournent les pouces alors que des gens attendent un appel

    Près de 19 000 patients attendent un rendez-vous en ORL au Québec. Pourtant, à l’Hotel-Dieu-d’Arthabaska, dans le Centre-du-Québec, des médecins sont en congé forcé régulièrement, faute de patients, depuis que la prise de rendez-vous dans cette spécialité a été centralisée par région.


    « Les patients sont pris en otage dans les régions voisines et ne sont pas dirigés chez nous, alors que nous n’avons aucune attente », s’insurge la Dre Julie Valérie Brousseau. Avant l’implantation du Centre de répartition des demandes de service (CRDS), cette otorhinolaryngologiste de Victoriaville voyait, avec sa collègue, des centaines de patients par semaine. Plusieurs venaient des régions voisines, comme Thetford-Mines ou Lac-Mégantic, où elle se déplaçait également. Aujourd’hui, il lui arrive de finir ses journées à 10 h 30 le matin, bien contre son gré : la salle d’attente est vide.

    De 150 à 250 consultations par semaine avant l’implantation du CRDS, son département peine à en remplir plus de 50 actuellement, affirme la Dre Brousseau. Le nombre de chirurgies par mois a aussi drastiquement diminué, malgré la disponibilité du bloc opératoire.

    Des milliers de patients attendent

    Pourtant, à moins de 80 km de là, des milliers de patients des régions limitrophes attendent pour consulter un ORL. Ils sont 2350 dans Chaudière-Appalaches, près de 1000 en Estrie, et plus de 2000 en Montérégie.

    D’ailleurs, des médecins de Chaudière-Appalaches ont dénoncé la gestion « chaotique » des rendez-vous dans leur région. Dans une lettre envoyée au p.-d.g. du CISSS de Chaudière-Appalaches la semaine dernière, 36 médecins du centre hospitalier de Saint-Georges ont dénoncé le système qui échoue à respecter des délais appropriés pour les patients, même pour des cas urgents. « Il est urgent d’apporter des correctifs majeurs », exigent ces médecins dans la lettre obtenue par le journal En Beauce.

    « Plutôt que de leur trouver le rendez-vous le plus rapide dans un rayon raisonnable, les patients sont prisonniers de leur code postal, constate la Dre Brousseau. On parle de cancers, d’enfants qui ont des otites à répétition, par exemple. Je dénonce la situation publiquement parce que c’est une question de santé publique. »

    Loin d’être un cas isolé

    La situation dénoncée par la Dre Brousseau est loin d’être unique, selon l’avocat spécialisé dans la défense des patients Jean-Pierre Ménard, qui reçoit de nombreux appels de médecins et de patients à ce sujet.

    « Ce système de centralisation des prises de rendez-vous n’atteint pas ses objectifs. Il ne semble pas favoriser l’accès et limite le droit des patients de choisir leur lieu de soin et leur médecin », constate-t-il. Un droit qui est inscrit dans la loi et dont il avait anticipé la forte possibilité qu’il soit bafoué quand les 182 établissements de santé ont été fusionnés en 34 entités administratives, en 2015.

    #Canada #Santé #Médecine #Pénurie #Centralisation #Imposteurs #organisateurs #Santé_Publique #Délais

  • Une population en lutte contre l’#érosion et le #charbon

    Confronté à un grave problème d’approvisionnement énergétique, le #Sénégal veut construire cinq #centrales_à_charbon. L’une d’entre elles est prévue à #Bargny, un village de pêcheurs au sud de Dakar. Mais la population n’en veut pas, elle qui doit déjà faire face à une autre menace écologique : l’inexorable #avancée_de_la_mer. Reportage.


    http://www.swissinfo.ch/fre/du-s%C3%A9n%C3%A9gal--un--non--au-changement-climatique_une-population-en-lutte-contre-l-%C3%A9rosion-et-le-charbon/41826180
    #énergie

    un article de @stesummi

  • Du riz alimentera la centrale à biomasse du chinois Shenyang en Guinée Bissau | Commodafrica
    http://www.commodafrica.com/21-03-2017-du-riz-alimentera-la-centrale-biomasse-du-chinois-shenyang-

    La centrale, d’une capacité de 30 MW et devant alimenter les villes de Bissau et Mansoa, selon Macauhub, devrait être alimentée par des résidus agricoles de plantations de #céréales, dont du maïs et surtout du riz. Ce #riz proviendra de rizières que Shenyang doit développer, 67% de la récolte devant être destinée à la consommation locale et 33% à la #centrale_à_biomasse.

    #énergie #agriculture

  • Danger, contamination de l’Europe : #Fuite_radioactive critique dans une #centrale_nucléaire norvégienne

    Les autorités européennes recherchaient d’où provenait la contamination à l’#iode_131 qui a envahit l’Europe : il s’agit d’un accident critique en cours, dissimulé jusqu’à maintenant, dans la centrale nucléaire norvégienne de #Halden.


    http://echelledejacob.blogspot.ch/2017/03/danger-contamination-du-nord-de-leurope.html

    #nucléaire #Norvège #radioactivité
    cc @reka