• Asylum seekers will be put in huge holding centres that can house up to 8,000 applicants under #Home_Office plans

    - Home Secretary #Priti_Patel wants to deter asylum seekers crossing the Channel
    - More than 10,000 migrants have already arrived via the Channel this year
    - A record 482 migrants made the 21-mile journey in a single day last week
    - Ms Patel wants to house asylum seekers in centres with up to 8,000 people

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-9892657/Asylum-seekers-huge-holding-centres.html

    #UK #Angleterre #centres_pour_réfugiés #centres_fermés #asile #migrations #réfugiés #New_Plan_for_Immigration #plan #encampement

  • La Sicile défie Rome en décidant de fermer tous ses centres de migrants

    Le président de la région Sicile, #Nello_Musumeci, a défié dimanche le gouvernement italien en publiant un arrêté de fermeture sur son territoire de tous les centres d’accueil de migrants, qu’il juge propices à la diffusion du coronavirus.

    https://twitter.com/Musumeci_Staff/status/1297247841807749127?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    Des sources du ministère italien de l’Intérieur ont immédiatement précisé que cette mesure régionale était invalide, car de la #compétence de l’#Etat. « D’ici demain minuit, tous les migrants présents dans les « hot spots » et dans tous les centres d’accueil de Sicile devront être impérativement transférés vers des installations situées en dehors de l’île », peut-on lire dans l’arrêté d’une trentaine de pages.

    Interdiction d’entrer même avec des ONG

    Le texte ambitionne aussi d’interdire à tout migrant d’« entrer, de transiter et de faire escale sur le territoire de la région sicilienne avec des embarcations, grandes et petites, y compris celles des ONG ».

    Le président de Sicile explique sa décision par le fait qu’il « n’est pas possible de garantir le séjour sur cette île dans le respect des #mesures_sanitaires de prévention de la #contagion ».

    Dans un commentaire sur les réseaux sociaux, M. Musumeci (élu président de région grâce à une alliance de droite et d’extrême-droite) a estimé que "la Sicile ne peut pas être envahie pendant que l’Europe détourne le regard et que le gouvernement ne procède à aucune expulsion". Une prise de position qui lui a valu le soutien de Matteo Salvini, le chef de La Ligue (extrême droite) et ex-ministre de l’Intérieur qui s’était employé à empêcher les débarquements de migrants dans les ports italiens.

    1200 migrants à Lampedusa

    De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, continuent d’accoster sur l’île de Lampedusa, au sud de la Sicile. Il y avait dimanche environ 1 200 migrants à Lampedusa, après le transfert d’environ 300 personnes depuis vendredi vers des structures d’accueil en Sicile.

    Le navire Sea-Watch 4, appartenant à une ONG allemande, a fait savoir dimanche qu’il avait actuellement à son bord 104 migrants dont 37 mineurs, retrouvés samedi et dimanche en mer au large des côtes libyennes.

    Des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines.

    https://www.letemps.ch/monde/sicile-defie-rome-decidant-fermer-centres-migrants

    #villes-refuge #Sicile #Italie #asile #migrations #réfugiés #covid-19 #centres_pour_réfugiés #centres_d'accueil #contamination #coronavirus #pandémie #fermeture #hotspots

    Une #résistance qui n’est pas celle de l’accueil, mais celle qui se fonde sur la rhétorique de l’invasion...

    ping @thomas_lacroix @isskein @karine4

    • Sicile : la #justice italienne rejette un #arrêté #anti-migrants

      La justice italienne a rejeté jeudi un récent décret du président régional de la Sicile ordonnant la fermeture de tous les centres d’accueil de migrants, ont rapporté les médias italiens. Les mesures annoncées par le gouverneur « semblent dépasser le cadre des compétences conférées aux régions », a estimé le tribunal.

      Dans une décision rendue jeudi 27 août, la justice italienne est allée à l’encontre de la volonté du président régional de la Sicile, #Nello_Musumeci. Saisi par le gouvernement, le tribunal administratif de Sicile a ordonné la suspension d’un arrêté ordonnant la fermeture de tous les centres d’accueil de migrants de Sicile (https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c).

      Le 23 août, le gouverneur de Sicile Nello Musumeci, avait publié cet arrêté, effectif sur le territoire de l’île qui s’étend jusqu’à Lampedusa, jugeant que les centres d’accueil de migrants contribuaient à la diffusion du coronavirus.

      L’arrêté exigeait le transfert de tous les migrants présents dans les hotspots et les centres d’accueil en Sicile « vers des installations situées en dehors de l’île », et entendait leur interdire d’entrer, de transiter et de faire escale" dans la région « avec des embarcations, grandes et petites, y compris celles des ONG ».
      Pas d’’’aggravation concrète de la propagation du Covid-19’’

      Dans sa décision, le tribunal administratif a estimé « qu’aucune enquête rigoureuse n’a démontré l’existence d’une aggravation concrète (...) de la propagation du Covid-19 au sein de la population locale du fait du phénomène migratoire ».

      Les mesures annoncées par le gouverneur Musumeci « semblent dépasser le cadre des compétences conférées aux régions » dans la gestion du risque sanitaire lié au Covid-19. Elles ont par ailleurs « un impact décisif sur l’organisation et la gestion du phénomène migratoire sur le territoire italien, qui relève de la compétence exclusive de l’État (...) », toujours selon le tribunal.

      Ce tribunal doit se réunir à nouveau le 17 septembre, à la demande de la région de Sicile qui entend présenter d’autres documents pour plaider sa cause.
      Des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines. De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, continuent d’accoster sur l’île de Lampedusa, au sud de la Sicile.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26931/sicile-la-justice-italienne-rejette-un-arrete-anti-migrants

    • Le président de la région de Sicile ordonne la #fermeture de tous les centres d’accueil

      Invoquant « une invasion » et des risques sanitaires dans le cadre de la pandémie de coronavirus, le président de la région Sicile, en Italie, a ordonné, dimanche, l’évacuation et la fermeture immédiate de tous les hotspots et centres d’accueil pour migrants sur son territoire, y compris ceux sur l’île de Lampedusa. Une mesure « non valide » selon Rome.

      « La Sicile ne peut pas continuer à subir cette invasion de migrants. » Le président de la région Sicile, Nello Musumeci, a déclaré, samedi 22 août sur sa page Facebook, qu’il faisait évacuer et fermer tous les hotspots et centres d’accueil de son territoire, débordés, dit-il, par l’afflux de migrants. Ces infrastructures sont également, selon lui, propices à la diffusion du coronavirus puisqu’il n’y est actuellement pas possible de garantir le respect des mesures sanitaires et gestes barrières.


      https://twitter.com/Musumeci_Staff/status/1297247841807749127

      « D’ici demain minuit, tous les migrants présents dans les hotspots et dans tous les centres d’accueil de Sicile devront être impérativement transférés vers des installations situées en dehors de l’île », peut-on lire dans l’arrêté publié dimanche.

      En date du 23 août, quelque 1 200 migrants se trouvaient sur la seule île de Lampedusa, au sud de la Sicile, qui voit accoster de nombreuses embarcations de fortune avec à leur bord essentiellement des Tunisiens. Environ 300 autres personnes avaient déjà été transférées 48 heures plus tôt vers des structures d’accueil en Sicile.

      Des sources du ministère italien de l’Intérieur ont immédiatement précisé que cette mesure régionale de fermeture des centre d’accueil et hotspots n’était pas valide, car il s’agissait d’une compétence de l’État, indique l’AFP.

      Mais alors que des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines, Nello Musumeci accuse le gouvernement national et l’Union européenne de « détourner le regard » sur les récents afflux de migrants « largement sous-estimés », a-t-il encore écrit sur Facebook. Le dirigeant appelle Rome à fermer ses ports aux navires humanitaires ayant secouru des migrants comme l’avait décrété l’année dernière l’ex-ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Ce dernier s’est d’ailleurs fendu de plusieurs tweets pour exprimer toute sa solidarité avec le président sicilien.

      https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1297485230933184512

      Le navire Sea Watch 4, de l’ONG allemande éponyme, a fait savoir dimanche qu’il avait actuellement à son bord 104 migrants dont 37 mineurs, secourus samedi et dimanche en mer au large des côtes libyennes. L’équipage pourrait rapidement demander leur débarquement en Italie et à Malte.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c

  • Dans les centres pour exilés, la réalité des #violences_policières

    L’intervention massive des forces de police dans les centres d’accueil ou de transit pour réfugiés a régulièrement fait les gros titres ces six derniers mois en Allemagne. Il semblerait que l’irruption régulière de camions de forces armées jusqu’aux dents soit devenue la norme, notamment dans le paysage bavarois, où plusieurs incidents ces derniers mois dans les centres d’#Ellwagen, #Donauwörth, et #Bamberg ont été repris par les journaux nationaux.

    Quel beau spectacle que la fougue des policiers armés qui débarquent à l’aube dans les centres d’accueil pour exilés, à grands renforts de camions, de sirènes, de gazs lacrymogènes, de chiens entrainés. On s’interroge : que se passe-t-il ? Un attentat ? Une prise d’otages ? Un braquage armé ? Non, juste un homme menotté qui refuse d’être expulsé et qui crie pour qu’on le laisse libre, ou un groupe de personnes qui se plaint de la qualité de la nourriture à la cantine.

    David loge dans le centre de Donauwörth en Bavière. Il se souvient de cette nuit de mars 2018, lorsque la police est arrivée à 3 heures du matin pour chercher un homme devant être expulsé vers l’Italie. Les policiers pensaient le trouver dans le centre, or cette nuit là il n’était pas dans sa chambre : « Il y avait du bruit dans les couloirs, les gens ont commencé à sortir de leur chambre pour voir ce qu’il se passait. Puis la sonnette d’alarme a retenti et tout le monde est sorti du bâtiment, c’est la procédure. Mais la police entourait les immeubles, ils étaient très nombreux, et ils nous ont poussés dans les bâtiments avec des gazs lacrymogènes. On est restés enfermés pendant des heures. » Au terme de cette intervention, trente-deux personnes ont été arrêtées. « On a écrit des lettres à la police, aux hôpitaux, mais personne ne pouvait ou ne voulait nous dire où ils étaient. » Aujourd’hui, certains ont été libérés, certains ont été expulsés. deux sont encore en prison.
    Une violence institutionnalisée

    Les demandeurs d’asile qui arrivent en Allemagne pour demander la protection de l’Etat se retrouvent être la cible de violences systématiques tolérées sinon encouragées par les institutions. Les hommes africains noirs souffrent particulièrement de cette stigmatisation. Si le racisme a toujours existé dans la société allemande, le phénomène a pris de l’ampleur après les évènements du nouvel an 2015 à Cologne, où des femmes avaient été agressées dans les rues de la ville. Depuis, la diabolisation de l’homme noir a eu pour conséquence la criminalisation des exilés. Dès lors, les policiers ne sont jamais présentés comme ceux qui commettent les actes de violence, mais comme les victimes du Migrant. A Berlin, certains parcs ou cafés où se retrouvent les exilés ont été désignés comme des « endroits dangereux ». En Bavière, la loi caractérise jusqu’aux centres d’accueil comme tels, justifiant ainsi les contrôles impromptus de policiers surentrainés, qui peuvent pénétrer dans les chambres des exilés et violer leur intimité en toute impunité. Sur tout le territoire, les contrôles au faciès sont la norme : comment repérer le Migrant ? Par son style vestimentaire …. et surtout sa couleur de peau.

    Bamberg est un centre de transit avant expulsion en Bavière, modèle des futurs Anker Zentren chers à Horst Seehofer, bavarois et ministre de l’intérieur du gouvernement fédéral. Les conditions de vie y sont particulièrement difficiles : interdiction de travailler, obligation de résidence, bons d’achat en guise d’argent de poche, emplois proposés à 80 centimes l’heure. Là, c’est une entreprise de sécurité privée qui gère le centre et qui n’hésite pas à brutaliser ses résidents. L’association Justizwatch fait état de plusieurs cas de coups et blessures entre 2017 et 2018, et d’intimidations des victimes lorsqu’ils essayent de porter plainte.

    Les exilés font donc face à un quotidien difficile et à un climat tendu où la situation peut facilement déraper, alors même qu’ils vivent dans la peur de se faire expulser à toute heure du jour ou de la nuit. Ces incertitudes ainsi que l’impression de tourner en rond créent un climat délètère pour leur santé physique et psychologique. S’ajoutent à cela les violences, et le sentiment d’injustice face à la criminalisation des exilés relayée par certains médias. Christel et Hassan vivent dans le centre d’Ellwangen. Ils étaient présents lorsque quatre policiers sont venus chercher un Togolais pour l’expulser en Italie, le 1er mai. Mais celui-ci a refusé de les suivre. Menotté, il a commencé à crier et ses voisins de palier sont sortis pour voir ce qui se passait. Les quatre policiers ont alors décidé de partir, laissant l’homme attaché. Christel raconte ce qu’elle a vu depuis le bâtiment des femmes trois jours plus tard : « La police est revenue. Avec des dizaines de voitures, des chiens. Il y avait une vraie ambiance de terreur, nous pensions toutes que nous allions être renvoyées en Afrique ! On ne pouvait pas sortir, personne ne nous a expliqué ce qu’il se passait. C’était le milieu de la nuit, et on pouvait seulement voir des hommes à moitié nus debout et menottés dans le froid – car il fait froid dans le sud de l’Allemagne ! ». Cette nuit-là, de nombreuses personnes ont été blessées. « Mais le pire a été de voir les vidéos postés dans les médias et les réseaux sociaux ensuite ! » s’exclame Hassan. « Tout le monde disait que les réfugiés avaient attaqué les policiers, mais c’est faux ! C’est pourquoi nous avons décidé de nous exprimer et de communiquer notre version des faits. »

    Une stratégie de criminalisation des exilés

    Or ce n’est pas seulement en Bavière que ces évènements se produisent. Un groupe de tchétchènes a publié une lettre ouverte le 3 juillet dernier pour dénoncer les contrôles de police systématiques subis par des familles, parfois par des enfants, dans la ville de Cottbus : ainsi que le comportement ouvertement islamophobe des administrations.
    La réponse policière aux actes de résistance, de protestation, ou simplement de survie des exilés est bien trop souvent disproportionnée, voire spectaculaire. Mais ce spectacle n’est il pas destiné d’abord à l’opinion publique, pour montrer que l’Etat a « la situation sous contrôle », et que les « individus à risques » sont matés et réduits au silence ? Cette violence quotidienne et systématique interroge l’agenda d’institutions qui doivent par ailleurs justifier des traitements inhumains et des expulsions à la chaine. Or, il est bien plus facile de mener sa vile besogne si celui que l’on maltraite est considéré par la majorité comme un dangereux criminel. Il est donc fondamental de porter le témoignage des victimes, en attendant que les tribunaux saisis par les victimes s’expriment sur la violation de leurs droits.

    https://medialibre.info/echanges-partenariats/dans-les-centres-pour-exiles-la-realite-des-violences-policieres

    #police #violence_policière #Allemagne #asile #migrations #réfugiés #centres_pour_réfugiés #centres_de_transit #centres_d'accueil #Anker-Zentrum