• Opinion | The #Boeing #737_Max Crisis Is a #Leadership Failure - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/07/17/opinion/boeing-737-max.html

    Boeing has found a willing partner in the #F.A.A., which allowed the company to circumvent standard #certification processes so it could sell aircraft more quickly. Boeing’s inadequate regard for safety and the F.A.A.’s complicity display an unconscionable lack of leadership at both organizations.

    [...]

    The 737 Max of today — a 143-foot-long plane seating more than 230 people — is a very different aircraft from the humble 737 of the 1960s, [...] But the current regulatory system allows for significant modifications of an aircraft design without requiring a new certification review . Even though the new plane had different flight characteristics, larger engines and a new flight management system, no simulator training was required for pilots familiar with older model 737s, a marketing move designed by Boeing to increase sales. And the F.A.A. allowed this.

    Safety begins at the top, and the top at both Boeing and the F.A.A. has let us down. Boeing’s board must find out who has enabled and encouraged this corporate culture, and hold those leaders accountable, beginning with the chief executive, Dennis Muilenburg.

    But this is bigger than the Max 8. We now have an airline safety agency that has become less and less forceful in exercising its regulatory authority over an aircraft manufacturer, even one that appears to be aggressively prioritizing profits over safety.

    #complicité #criminalité_en_col_blanc

    • C’est pareil dans l’industrie automobile où la collusion du ministère de transport (Bundesverkehrsministerium) a permis aux producteurs allemands de faire passer des valeurs de pollution falsifiés. Les ingénieurs ont programmé des systèmes qui suivaient les ordres de leurs patrons qui croyaient pouvoir tromper le monde entier.

      #Volkswagen, #Opel, #Mercedes-Benz, #Porsche et tous les autres #producteurs_d_automobiles sont responsables pour des millions de victimes de la pollution. Ce n’est rien de nouveau dansune industrie qui a tout fait pour tuer les systèmes ferroviers plus surs et moins polluants afin mieux remplir les poches de leurs actionnaires.

      On a beaucoup parlé des entreprises allemandes (qui sont des multinationales en rélité), mais on trouve le même type de comportement dans tous les pays capitalistes, c.a.d. dans chaque pays qui produit des automobiles.

      Le #capitalisme tue.

  • New Method for Tackling Stroke Restrains an Overactive Immune System - Scientific American
    https://www.scientificamerican.com/article/new-method-for-tackling-stroke-restrains-an-overactive-immune-sy

    The pathology of a stroke is deceptively complicated. In the simplest sense, strokes occur when the blood supply to a particular region of the brain is interrupted, cutting off the area to oxygen and nutrients. This deprivation results in injury and death to the local brain cells.

    But for days after the breach in blood flow, the immune system also does its own fair share of damage to the already injured brain through an inflammatory response.

    #immunologie #inflammation #infarctus #cerveau

  • Norvegia, la prima free time zone del mondo - Corriere.it
    https://www.corriere.it/cronache/19_giugno_20/norvegia-l-isola-che-ha-abolito-tempo-saremo-prima-free-time-zone-mondo-8f5


    Les quelque trois cents habitants de l’île de Sommarøy, au nord de la Norvège, ont décidé d’"abolir" le #temps. En raison de son emplacement au-delà du #cercle_polaire_arctique, le soleil ne se couche jamais pendant 69 jours consécutifs, du 18 mai au 26 juillet, alors qu’en #hiver, une seule longue nuit quitte l’île dans le noir de novembre à janvier. C’est pourquoi, depuis des générations, les résidents ont appris à profiter le plus possible de l’#été, sans trop se soucier du décompte traditionnel des #heures. Maintenant, ils veulent officialiser cela en déclarant #Sommarøy, littéralement « #île_d'été », la première « #zone_de_temps_libre » au monde.

    Al tempo non si comanda, ma alle lancette sì. E se è sempre estate allora meglio approfittarne e sbarazzarsi degli orologi. È esattamente quello che pensano i circa trecento abitanti dell’isola di Sommarøy, nel nord della Norvegia, che hanno deciso di «abolire» il tempo. Vista la sua posizione oltre il circolo polare artico, qui il sole non tramonta mai per 69 giorni consecutivi, dal 18 maggio al 26 luglio, mentre d’inverno un’unica lunga notte lascia l’isola al buio da novembre a gennaio. Per questo motivo, da generazioni, i residenti hanno imparato a godersi il più possibile l’estate, senza prestare troppa attenzione al tradizionale conteggio delle ore. Adesso vogliono rendere tutto ufficiale, dichiarando Sommarøy, letteralmente «isola dell’estate», la prima «free-time zone» del mondo.

  • « Mime Suiveur » à Cergy Pontoise (95)

    La ville nouvelle de Cergy Pontoise fêtait hier ses 50 ans d’existence. Et pour l’occasion ils ont eu envie d’un artiste mime de 14 à 18 heures. Choix judicieux, j’ai répondu présent avec grand plaisir à l’invitation. Mais il m’a été difficile d’aller jusqu’à eux. J’avais choisi le RER comme choix de transport mais arrivé à Gare de Lyon à 11h45 pour une arrivée en loge prévue à 13 heures, plus aucun RER ne circulait à destination de Cergy Pontoise... https://www.silencecommunity.com/blog/view/47453/« mime-suiveur »-a-cergy-pontoise-95

    #journal_de_bord #artiste_mime #mime #artiste #prestation #animation #événementiel #Le_Bateau_Ivre #Cergy #Cergy_Pontoise #juin_2019 #2019 #Mime_Suiveur #île_de_france #val_d_oise

  • Agriculture de conservation : quand le « sans-labour » gagne du terrain AFP - 13 Juin 2019 - ngu/im/tq/eb
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/agriculture-de-conservation-quand-le-sans-labour-gagne-du-terrain-8ae226

    « A certains moments, la chimie ne marche plus. Qu’est-ce qu’on fait ? Il faut qu’on remette de l’agronomie dans notre système » : comme Stéphane Schoumacher, céréalier dans la Marne, de plus en plus d’agriculteurs tentent l’agriculture sans labour, pour réduire leurs charges et ramener de la vie dans les sols.


    Stéphane Schoumacher, céréalier à Cuchery, le 5 juin 2019 dans la Marne ( AFP / FRANCOIS NASCIMBENI )

    Abrités sous un hangar, alors que la pluie tombe dru sur les champs de blé et de colza de la Marne, une dizaine d’agriculteurs écoutent avec attention un ingénieur agronome, animateur du club Agrosol pour le compte de la coopérative Vivescia, leur expliquer comment modifier leurs pratiques et passer en agriculture de conservation des sols (ACS).
    Jean-Luc Forrler brandit des pieds de colza, attaqués par des charançons (coléoptères blottis dans les tiges qui éclatent, NDLR) : « Il faut nourrir vos plants, les insectes vont privilégier les colzas les plus chétifs », explique à ces paysans de tous âges M. Forrler, véritable « coach » des paysans.

    « Entre 1998 et 2000, les cours des céréales étaient très bas, il fallait trouver des moyens de baisser les charges », rappelle-t-il pour expliquer son engagement dans ces pratiques.
    Dans le viseur, la mécanisation, qui représente "plus de 50% des charges", selon Stéphane Schoumacher, hôte de ce tour de plaine.


    Stéphane Schoumacher, céréalier à Cuchery, le 5 juin 2019 dans la Marne ( AFP / FRANCOIS NASCIMBENI )

    Car ce type d’agriculture, qui repose sur trois leviers -suppression du labour, modification des rotations et couverts végétaux entre les cultures pour ne jamais laisser les parcelles à nu, vise aussi à « assurer un revenu correct sur l’exploitation », explique Savine Oustrain, de Vivescia.

    La moisson catastrophique de 2016 a, selon elle, agi comme un déclic : « Depuis trois ans, le club Agrosol est passé de 100 membres à 350 dans le Grand Est. Certains agriculteurs se sont rendu compte qu’il fallait peut-être changer de système ».
    Sous un ciel chargé de nuages gris, M. Schoumacher admire ses champs de blé d’un beau vert tendre, avant d’arracher une motte de terre pour montrer la qualité retrouvée de ses sols, dans lesquels on observe les restes de cultures précédentes, comme des résidus de maïs.
    « Les résidus se décomposent plus lentement et servent de garde-manger pour les vers de terre. Plus vous avez de résidus, plus vous avez de vie du sol », explique-t-il.

    Une aubaine pour le revenu... et le climat
    Mais ces techniques peuvent également servir contre le changement climatique : les couverts végétaux plantés entre les cultures, souvent des légumineuses comme le pois, captent l’azote de l’air pour le fixer dans le sol.


    Stéphane Schoumacher, céréalier à Cuchery, le 5 juin 2019 dans la Marne ( AFP / FRANCOIS NASCIMBENI )

    Outre cet apport d’azote, « les insecticides, ça fait quatre ans qu’on s’en passe en colza, dans les cultures céréalières, ça fait deux ans et demi, sans impact sur le rendement », assure Etienne Mignot, en école d’ingénieur, dont le père est engagé en agriculture de conservation depuis cinq ans.

    Mais, car il y a un « mais », « aujourd’hui, les plus grosses difficultés, c’est avec les herbicides, on n’arrive pas à faire sans », explique M. Mignot.
    Une fois par an, les agriculteurs en ACS recourent au glyphosate, cancérogène probable selon une agence internationale, pour nettoyer leur parcelle des couverts végétaux, afin que la culture qu’ils plantent puisse se développer.

    Sur la ferme familiale, assure Etienne Mignot, c’est 0,2, 0,3 litre par hectare, pas plus.
    En contrepartie, « on a moins de travail (superficiel) du sol. On est en moyenne à 40 à 50 litres de fioul à l’hectare. En système conventionnel, c’est 70 à 80 litres ».

    « Face à des incidents climatiques de plus en plus fréquents, et de plus en plus accentués, on est plus résilient », fait valoir M. Schoumacher, qui assure que « le fait de ne pas travailler les sols, ça protège votre sol du gros orage, de la sécheresse », car l’eau « va s’infiltrer plus vite », grâce aux vers de terre et aux racines qui aèrent le sol.
    « Toutes les charges phytosanitaires sont divisées par deux », ajoute-t-il. Il voit dans l’interdiction du glyphosate le seul frein potentiel au développement de cette pratique.
    Mais selon M. Forrler, pour les néophytes, « le problème est beaucoup plus psychologique que technique. La question qui revient le plus, c’est : +Je ne sais pas si je fais bien ?+. Du jour au lendemain, vous changez totalement de mode d’emploi. C’est là que la notion de groupe est importante ».
    ngu/im/tq/eb

    #fuel #carburant #engins_agricole #mécanisation de l’#agriculture #céréales #glyphosate #phytosanitaires #labourage #céréales #climat

  • CERN Ditches Microsoft to ‘Take Back Control’ with Open Source Soft...
    https://diasp.eu/p/9208570

    CERN Ditches Microsoft to ‘Take Back Control’ with Open Source Software.... The European Organisation for Nuclear Research, better known as CERN, and also known as home of the Large Hadron Collider, has announced plans to migrate away from Microsoft products and on to open-source solutions where possible. Why? Increases in Microsoft license fees. Microsoft recently revoked the organisations status as an academic institution, instead pricing access to its services on users. This bumps the cost of various software licenses 10x, which is just too much for CERN’s budget. #CERN #Microsoft #Open_Source #Software #computer #technology #Switzerland #Geneva (...)

  • L’idée selon laquelle le #petit_déjeuner est le #repas le plus important vient-elle d’un #lobby ?

    Que ce soit par nos parents ou les publicités, l’affirmation selon laquelle le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée est constamment répétée. Pourtant, encore aujourd’hui, les effets de ce repas sur la santé sont débattus.

    L’idée, très répandue, selon laquelle le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée apparaît la toute première fois au début du XXe siècle, sous la plume de Lenna F. Cooper, dans les pages d’un magazine de santé américain de l’époque nommé #Good_Health.

    « A bien des égards, le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, car c’est le repas qui nous fait commencer la journée, écrit ainsi cette diététicienne dans les pages du mensuel publié en août 1917. Il ne devrait pas être consommé précipitamment, et toute la famille devrait y participer. Et surtout, il doit être composé d’aliments faciles à digérer, et équilibré de telle façon que les différents éléments qui le composent sont en bonnes proportions. Ça ne devrait pas être un repas lourd, il devrait contenir entre 500 et 700 calories ».

    Le journal dans lequel écrit Lenna F. Cooper n’est pas anodin. Good Health appartient à #John_Harvey_Kellogg, qui en est également le rédacteur en chef. Et Lenna F. Cooper est la protégée du Dr Kellogg.

    Une idée dans l’air du temps

    Cette idée ne sort pas de nulle part. Elle naît avec un changement des habitudes alimentaires au tournant du XXe siècle, alors que les pays occidentaux sont en pleine révolution industrielle, selon Alain Drouard, historien et sociologue de l’alimentation. C’est à cette période que naît le concept de petit-déjeuner tel qu’on le connaît aujourd’hui.

    « Avant cette période, dans les milieux ruraux, bien sûr les personnes avaient des prises alimentaires pour rompre le jeûne de la nuit, mais ce n’était pas ritualisé, explique le professeur Drouard. Les aliments qu’on associe maintenant au petit-déjeuner n’étaient pas encore répandus. »

    On consomme alors le matin ce qu’il restait dans le garde-manger ou les restes du dîner de la veille. Mais alors que de plus en plus de monde quitte la campagne et les champs pour se rendre en ville travailler dans des emplois sédentaires à l’usine ou dans des bureaux, beaucoup de travailleurs commencent à se plaindre d’indigestion. Leur régime est inadapté.

    « A cette même époque, un discours d’inspiration scientifique fleurit. Des médecins commencent à se lever contre l’industrialisation de l’alimentation, aux Etats-Unis comme en France, pour préconiser un retour à une alimentation riche en céréales, et généralement plus saine et naturelle », explique Alain Drouard.

    Le docteur, inventeur et nutritionniste John H. Kellogg est très investi dans cette recherche du meilleur mode de vie possible, ce qu’il appelle « #biologic_living » (« mode de vie biologique »). Directeur du #sanatorium de #Battle_Creek dans le Michigan, il dispense aux personnes aisées des traitements allant de la #luminothérapie à l’#hydrothérapie, selon les principes de #santé (physique et morale) de l’#Eglise_adventiste_du_septième_jour. Il prescrit à ses patients des régimes à base d’aliments fades, faibles en gras et en viande. C’est dans ce contexte-là qu’en 1898, le docteur Kellogg invente les #cornflakes, les pétales à base de farine de maïs, à l’origine un moyen pour lui de combattre l’#indigestion.

    Son frère, #Will_Keith_Kellogg, voit le potentiel commercial dans les cornflakes et en 1907 il décide de la commercialiser pour le grand public. Les #céréales Kellogg’s sont nées. Et le petit-déjeuner, soutenu par les thèses de nutritionnistes comme Kellogg, prend son essor, alors même que les céréales de petit-déjeuner envahissent le marché.

    Il faut toutefois attendre 1968 pour que la #multinationale s’installe en France et y commercialise ses céréales.

    Cent ans après une idée qui persiste via la recherche

    Cent ans après l’affirmation de Lenna F. Cooper, l’idée selon laquelle le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée persiste. Elle est toujours très présente dans le milieu de la recherche en nutrition. De nombreuses études ont été menées depuis cette époque qui lient la prise régulière d’un petit-déjeuner à une bonne santé, à une perte de poids ou même à de plus faibles risques de problèmes cardiaques ou de diabète.

    Mais les méthodes utilisées dans ces recherches ne sont pas toujours très convaincantes. Une étude américaine de 2005 établit par exemple un lien entre le fait de manger un petit-déjeuner et le fait d’avoir un faible #indice_de_masse corporelle (#IMC). Mais il ne s’agit pas ici d’étudier les résultats provoqués par un changement d’habitudes alimentaires. L’étude compare simplement deux groupes aux habitudes différentes. Ce faisant, toutes les variables qui entrent en jeu pour déterminer si la cause du faible ICM est la prise régulière d’un petit-déjeuner, ne sont pas prises en compte. L’étude établit donc une corrélation, un lien entre ces deux facteurs, mais pas un véritable un lien de causalité. De nombreuses études utilisent des méthodes similaires.

    En janvier, une méta-analyse, c’est-à-dire une étude compilant les données de beaucoup d’autres études, a été publiée sur le sujet. Et les chercheurs concluent n’« avoir trouvé aucune preuve soutenant l’idée que la consommation d’un petit-déjeuner promeut la perte de poids. Cela pourrait même avoir l’effet inverse ».

    Tout cela ne veut pas dire que le petit-déjeuner est mauvais pour la santé. Plusieurs recherches ont par exemple prouvé que manger un petit-déjeuner était bénéfique dans le développement de l’enfant. Mais trop de variables entrent en jeu pour pouvoir affirmer que prendre un petit-déjeuner est effectivement une pratique essentielle à notre bonne santé. La définition même de ce qui constitue un petit-déjeuner varie grandement selon les études, car l’heure à laquelle ce repas est pris ou sa composition peut beaucoup changer entre les sujets observés.
    Beaucoup d’études… financées par les géants du secteur

    Il existe un autre problème. « Beaucoup, si ce n’est presque toutes, les études qui démontrent que les personnes qui mangent un petit-déjeuner sont en meilleure santé et maîtrisent mieux leur poids que ceux qui n’en mangent pas sont sponsorisées par Kellogg’s ou d’autres compagnies de céréales », explique la nutritionniste Marion Nestle sur son blog Food Politics.

    Par exemple, une étude française du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) citée en 2017 par Libération, qui soulignait le fait que « le petit-déjeuner est en perte de vitesse, sauf le week-end », était entièrement financée par Kellogg’s. Une revue systématique de 2013 sur les bienfaits du petit-déjeuner pour les enfants et les adolescents, financée par Kellogg’s, relevait que sur les quatorze études qu’ils analysaient, treize avaient été financées par des compagnies de céréales.

    Une autre méta-analyse a été lancée en 2018 par une équipe de recherche internationale, The International Breakfast Research Initiative (Ibri). Composée de chercheurs de plusieurs pays, l’équipe cherche à analyser les différents types de petits-déjeuners et leurs apports en nutriments grâce à des données récoltées dans tous les pays respectifs des chercheurs, dans le but de déterminer des recommandations nutritionnelles précises pour le plus grand nombre.

    Ce travail est financé par le groupe Cereal Partners Worldwide, une coentreprise spécialisée dans la distribution de céréales créée en 1991 par Nestlé et Général Mills, le sixième groupe alimentaire mondial qui commercialise entre autres 29 marques de céréales (qui finance d’ailleurs directement le versant canadien et américain de l’étude).

    Toutes ces recherches peuvent ultimement servir à la publicité de Kellogg, de Nestlé et d’autres marques. « Et quelle est la source principale d’information des Français en matière de nutrition ? C’est la publicité. Qui détient les budgets publicitaires les plus importants ? Les groupes alimentaires. Il y a encore quelques années, ça dépassait le milliard d’euros », remarque Alain Drouard.

    En résumé : L’idée selon laquelle le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée est effectivement liée à l’industrie des produits de petits-déjeuners, et notamment des céréales. Si depuis le développement de cette idée de nombreuses recherches ont été menées pour prouver cette affirmation, beaucoup de ces études montrent moins une véritable cause entre la prise régulière d’un petit-déjeuner et une bonne santé, que des liens, parfois contradictoires. Et une grande part de ces recherches sont sponsorisées par de grands groupes agroalimentaires comme #Kellogg's ou #Nestlé.

    https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/09/l-idee-selon-laquelle-le-petit-dejeuner-est-le-repas-le-plus-important-vi
    #alimentation #idée_reçue #imaginaire

    • La vie moderne ne respecte rien des besoins des personnes : ni sommeil, ni bouffe, ni repos, ni socialisation, rien.
      Le truc est de nous transformer en robots, de peur de leur laisser la place.

      J’avais fait des expériences sur moi à la fin de l’adolescence et début de l’âge adulte. Un bon repas salé dans l’heure qui suit le lever est ce qu’il y a de plus efficient.
      Le mieux a été l’inversion des repas français : diner le matin et petit dej le soir. Ni lourdeur, ni coup de pompe, de l’énergie et un poids idéal sans y penser.

  • #Neurofeedback can zap your fears – without you even knowing | Aeon Essays
    https://aeon.co/essays/neurofeedback-can-zap-your-fears-without-you-even-knowing

    The problem with neurofeedback is in fact as old as #placebo itself. In double-blinded, placebo-controlled neurofeedback studies, neither the researcher nor the participant is aware of whether they are receiving a true intervention. When no one knows who is supposed to experience the clinical effect, the behavioural differences between placebo and neurofeedback intervention often disappear.

    Even more impressively (or disturbingly), it seems that the mind can change the brain by just thinking it might be undergoing an intervention . New studies showed that giving people ‘sham’ neurofeedback could have the same effect as the real thing. When people believed they were undergoing an intervention, they usually reported feeling that it had a noticeable effect. Sometimes, the brain activity in these individuals also began to show the brain being retrained as intended: not only would participants of sham-neurofeedback experiments report reduced chronic pain, for example, but their insulas (the region of the brain directly tied to the experience of pain) would show a reduction of activity.

    Since the early 2010s, neurofeedback has been fraught with this additional controversy. Researchers began to wonder whether all neurofeedback simply pertains to some deep, powerful capacity of the brain to change itself – and it needs no real technology to do it.

    The placebo studies raise the question of whether you can really disentangle the mind from the brain. The Hollywood blockbuster Inception (2010) plays with a similar idea: in the film, the hero (played by Leonardo DiCaprio) alters people’s thoughts by jumping into their minds as they dream.

    A new wave of research is focused on a brain imaging technique so similar that its advocates have called it ‘incepted neurofeedback’. These studies show it’s possible to implant thoughts into people’s brains without them being aware of it. In one case, researchers scanned participants to get a ‘baseline’ reading of their brain activity, and then subjected them to several days of neurofeedback training. When subjects saw black stripes on the screen, they were instructed to ‘somehow regulate [their] brain activity’ to make a grey circle in the centre of the screen get as large as possible. At the end, they got paid money depending on how successful they were. What they weren’t told is that the size of the circle was related to patterns of brain activation that corresponded to seeing the colour red.

    After doing this hundreds of times, people were asked what helped them get high scores. No one mentioned colours; some mentioned zebras, violent acts or performing in gymnastics tournaments. In subsequent tests, though, the participants were more likely to see the colour red when presented with an image than those who didn’t receive neurofeedback. Without even knowing it, the visual mark of ‘red’ had been implanted in their minds.

    #cerveau #mental

    • Using fMRI, researchers can create a map of an individual’s neural activity while thinking of a particular concept, such as ‘a spider’; by finding this brain pattern for people with phobias, researchers are then able to reduce the need for exposure during treatment.

      How? Armed with a trace of an individual’s pattern for ‘spider’, it’s now possible to give patients positive reinforcement when they manage to reduce activity in the areas of the brain that correspond to the experience of overwhelming fear of spiders. Crucially, we can do this without ever showing them any eight-legged nasties. Instead, using the cue of a circle or a pleasant tone, and the reward of watching it change shape or pitch, the person themselves finds alternative means of subduing neural activity in these regions. In this way, the brain begins to modify its own internal states, and the phobia will subside as if by magic.

      Not only is neurofeedback non-invasive; a number of high-profile research projects have also shown that it can be effective even when participants aren’t aware of the goal of the procedure. This new, unconscious reprogramming has far-reaching implications for research on human cognition, tapping into the crux of the mind-body connection, and opening up many new opportunities for novel clinical treatments. But it also has a potential dark side: the risk that neurofeedback could become a back-door for manipulating our brain states, without us even realising it.

  • Cervelle de canut
    https://cuisine-libre.fr/cervelle-de-canut

    Faisselle aux #Herbes, typique de la cuisine lyonnaise. Démouler le #Fromage_blanc dans un saladier. Effeuiller toutes les fines herbes et les mélanger. Les ciseler finement (mais ne pas les passer au mixer). Peler et hacher la gousse d’ail et les échalotes. Verser le vinaigre sur le fromage blanc, mélanger, saler et poivrer, puis incorporer l’huile en battant la préparation. Ajouter l’ail, l’échalote et les fines herbes. Goûter et rectifier l’assaisonnement. Mettre au frais 1 heure au moins avant de …

    Herbes, #Estragon, #Cerfeuil, Fromage blanc, #Tartinades / #Végétarien, #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Sans_viande, (...)

    #Marinade/Saumure

  • A La Réunion, la nouvelle route du littoral à l’arrêt
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/04/a-la-reunion-la-nouvelle-route-du-littoral-a-l-arret_5458257_3234.html

    Comment et quand sera terminée la nouvelle route du littoral ? Ce chantier pharaonique de l’île de la Réunion est désormais à l’arrêt, rattrapé par le choix contesté d’en bâtir la moitié sur une digue.

    quand tu vois cette #photo tu te demandes quels esprits tordus ont pu se dire que c’était une bonne idée.

    #gpi #bagnole #littoral #route #mer

    Les justifications sont ici :
    http://www.nouvelleroutedulittoral.re/edito/article/edito

    Tous les experts se sont accordés sur cette solution comme étant la meilleure aux plans technique, financier et environnemental.

  • Certificate issue causing add-ons to be disabled or fail to install - Add-ons / Announcements - Mozilla Discourse
    https://discourse.mozilla.org/t/certificate-issue-causing-add-ons-to-be-disabled-or-fail-to-install/39047

    At about 6:10 PST we received a report that a certificate issue for Firefox is causing add-ons to stop working and add-on installs to fail.
    Our team is actively working on a fix. We will update as soon as we have more information.

    Ce matin toutes mes extensions Firefox désactivées d’un seul coup...
    ...et impossible d’en installer une que ce soit via le gestionnaire de modules ou directement depuis les fichiers.xpi
    => gros #fail chez Mozilla !

    #firefox #mozilla #extension #add-on #SSL #certificat

  • Newsletter Mai 2019
    http://www.acsr.be/newsletter-mai-2019

    Le son du mois CHOISIR ET APRÈS | #Dimitri_Merchie | 41min41 | 2019 En 2010, un an après la naissance de mon deuxième enfant, je me suis fait vasectomiser. Comme mon frère avant moi et notre père avant nous, mais sans concertation. Une coïncidence. Et un sujet de conversation comme un autre, si bien[...]

    #Ecoutes_collectives #Podcast #Production #Anna_Raimondo #Antonin_Wyss #C.C._Jacques_Franck #Cabiria_Chomel #Cercle_des_Voyageurs #Claire_Gatineau #Daniel_Capeille #Festival_Millénium #Festival_MUE #Leslie_Doumerc #Magnéto #Marie-Laurence_Rancourt #Paola_Stevenne #Toison_d'Or #Verbiguié-Soum

  • Les archéologues ont mis au jour des preuves des premières célébrations à grande échelle en Grande-Bretagne (des personnes et des animaux parcourant des centaines de kilomètres pour assister à des rituels de fête préhistorique). (confirmation).

    L’étude est la plus complète à ce jour [il y en avait eu déjà d’autres] a examiné les os de 131 porcs, les principaux animaux de ces fêtes, issus de quatre complexes du Néolithique supérieur (environ 2800-2400 av. J.-C.). Desservant les célèbres monuments de Stonehenge et Avebury, les quatre sites - Durrington Walls, Marden, Mount Pleasant et West Kennet Palisade Enclos - ont accueilli les tout premiers événements pan-britanniques, des festins qui ont attiré des personnes et des animaux de toute la Grande-Bretagne.

    (...)

    Les résultats montrent que les os de porc extraits de ces sites provenaient d’animaux élevés aussi loin que l’Écosse, le nord-est de l’Angleterre et l’ouest du pays de Galles, ainsi que de nombreux autres endroits dans les îles britanniques. Les chercheurs estiment qu’il était peut-être important que les personnes présentes apportent des animaux élevés localement chez eux.

    Jusqu’à présent, les origines des personnes qui ont pris part à des rituels dans ces monuments mégalithiques et l’ampleur des mouvements de population de l’époque étaient des énigmes de longue date dans la préhistoire britannique.

    Le Dr Richard Madgwick, de l’École d’histoire, d’archéologie et de religion, a déclaré : « Cette étude démontre une échelle de mouvement et un niveau de complexité sociale qui n’étaient pas appréciés auparavant. »

    « Ces rassemblements pourraient être considérés comme les premiers événements culturels unis de notre île, des habitants de tous les coins de la Grande-Bretagne descendant dans les environs de Stonehenge pour se régaler de mets spécialement préparés et transportés de chez eux ».

    Représentant de grandes prouesses d’ingénierie et de mobilisation de la main-d’œuvre, les complexes néolithiques d’Henge du sud de la Grande-Bretagne ont été le point de mire de grands rassemblements du troisième millénaire avant notre ère. Les porcs étaient le principal animal utilisé pour les festins et ils fournissaient la meilleure indication de la provenance des gens qui se régalaient sur ces sites, car pratiquement aucun reste humain n’a été retrouvé.

    À l’aide d’une analyse isotopique, qui identifie les signaux chimiques provenant de la nourriture et de l’eau que les animaux ont consommées, les chercheurs ont pu déterminer les zones géographiques où les porcs ont été élevés. L’étude offre l’image la plus détaillée du degré de mobilité en Grande-Bretagne à l’époque de Stonehenge.

    Le Dr Madgwick a déclaré : "La découverte la plus surprenante est sans doute les efforts que les participants ont investis pour amener les porcs qu’ils ont eux-mêmes élevés. Il aurait été relativement facile de les acheter à proximité des lieux de fête (...) « Les porcs ne sont pas aussi aptes à se déplacer sur de grande distances que les bovins et les transporter, abattus ou sur pied, sur des centaines, voire des milliers de kilomètres, a nécessité un effort monumental. »

    Cela suggère que les contributions prescrites étaient nécessaires et que les règles dictaient que les porcs offerts devaient être élevés par les participants au festin, les accompagnant dans leur voyage, plutôt que d’être acquis localement."

    Multi-isotope analysis reveals that feasts in the Stonehenge environs and across Wessex drew people and animals from throughout Britain | Science Advances
    https://advances.sciencemag.org/content/5/3/eaau6078.full

    R. Madgwick, A. L. Lamb, H. Sloane, A. J. Nederbragt, U. Albarella, M. Parker Pearson and J. A. Evans. Multi-isotope analysis reveals that feasts in the Stonehenge environs and across Wessex drew people and animals from throughout Britain. Science Advances, 2019 DOI : 10.1126/sciadv.aau6078

    #Préhistoire #Néolithique #Stonehenge #cérémonie #migrations #4800BP #4400BP

  • Qu’est-ce que l’effet #nocebo ?
    https://motherboard.vice.com/fr/article/59xe9b/le-pouvoir-de-leffet-nocebo

    « Au secours ! J’ai avalé tous mes comprimés. » Un homme de 26 ans s’effondre sur le sol de la salle des urgences. Un flacon de médicaments vide glisse de ses mains.

    Monsieur A., cité dans cette étude de cas datant de 2007, était encore conscient malgré son visage pâle et son état comateux et léthargique. Il avait expliqué aux médecins qu’après une dispute avec sa petite amie, il avait avalé 29 comprimés sans réfléchir. Les comprimés, un médicament expérimental pour soigner la dépression, lui avaient été donnés pour une étude clinique.

    Les médicaments faisaient très clairement effet : la pression sanguine de monsieur A avait étonnamment chuté et sa fréquence cardiaque était passée à 110 battements par minute. Après quatre heures sous intraveineuse, les médecins n’ont guère constaté d’amélioration.

    Enfin, un spécialiste qui encadrait l’étude clinique est arrivé. Il a expliqué que monsieur A. faisait partie des patients du groupe placebo, qui avaient été sélectionnés aléatoirement, donc sans savoir qu’ils avaient reçu des comprimés sans aucun effet. Chaque symptôme dont il souffrait ne provenait donc pas des comprimés, mais de son imagination.

    Monsieur A exprima sa surprise puis se mit à pleurer de soulagement. En 15 minutes, sa pression sanguine et son rythme cardiaque étaient redevenus normaux. Il allait bien. L’étude explique que « l’hypotension de monsieur A. provenait donc d’une overdose de placebos ». Un phénomène également connu sous le nom d’effet nocebo.

  • « Mime Suiveur » à Cergy (95)

    Le samedi 15 juin 2019, de 13h30 à 17 heures, l’artiste Mime Philippe PILLAVOINE que vous pouvez apercevoir sur la chaîne YouTube de Golden Moustache dans les sketch si justement intitulé « Le Mime », sera à Cergy Pontoise (95) pour présenter son animation de « Mime Suiveur »... https://www.silencecommunity.com/events/event/view/47364/« mime-suiveur »-a-cergy-95

    https://www.youtube.com/watch?v=wqygGD2V8HA

    #artiste_mime #mime #animation #événementiel #cergy #cergy_pontoise #île_de_france #val_d_oise #pillavoine #philippe_pillavoine #mime_suiveur

  • ‘Where are you from?’ Facing fines and bureaucracy, refugee children in Jordan go undocumented

    Located off the highway in the southern Amman suburbs, the Syrian embassy in Jordan almost looks like it’s made for long waits.

    It’s a quiet day outside, as a group of elderly Syrians wearing traditional keffiyeh scarves sit on a patch of grass next to the sand-colored building smoking cigarettes and passing the time.

    Aside from two flags attached to the roof of the embassy, the steel bars across the windows—shaped in classic Umayyad patterns—are one of the few hints of the otherwise rather anonymous building’s affiliation with Damascus.

    On the wall between the counters, a large bulletin board is plastered with instructions for various civil status procedures: births, marriages and identity cards. Flyers address the “brothers and sisters of the nation” waiting quietly outside.

    But not all Syrians feel welcome here.

    “I feel uncomfortable going to the embassy,” says Bassam al-Karmi, a Syrian refugee in Jordan originally from Deir e-Zor.

    “I can’t control my feelings and might start rambling on about politics and other things,” he explains, adding with a laugh, “I really can’t stand seeing the red [Syrian] flag, either.”

    If possible, al-Karmi says, he avoids approaching the embassy. But when he had his first daughter two years ago, there was no way around it. That’s where he needed to go to register her birth—at least if he wanted her to be recognized as a Syrian national.

    At last week’s international “Brussels III” donor conference, Jordan was commended for its efforts to provide Syrians with legal documentation. The civil status department of Jordan’s Ministry of Interior even maintains a presence in refugee camps, tasked with issuing official birth certificates.

    But acquiring Jordanian documents is only one part of the process. Having them authenticated by the Syrian authorities is a whole other story.

    According to several Syrian refugees in Jordan, bureaucratic procedures, lack of information and high costs are deterring them from registering their children’s births at the Syrian embassy—leaving thousands of Jordanian-born Syrian children without proof of nationality, and some potentially at risk of statelessness.

    When Ahmad Qablan’s second son was born in 2014, one year after the family’s arrival in Jordan, he went through all the procedures and paperwork that were required of him to register them first with the Jordanian authorities and then with the UN’s refugee agency, UNHCR.

    When his third son was born, he did the same.

    Even so, years later, neither of them have Syrian documents officially proving their nationality.

    A resident of a refugee camp some 70 kilometers east of the capital, Qablan would have to travel for two and a half hours each way to get Syrian birth certificates for his two sons—by submitting the papers at the Syrian embassy—only to come back again a week later to pick them up.

    But the biggest obstacle to registering, he says, is the fees involved with late registration.

    Even though, as a teacher, Qablan claims to have one of the highest salaries in the camp, the family is only just getting by, he says.

    “Why would I go spend that money at the embassy?”

    If a Syrian child is registered at the embassy later than three months after his or her birth, a $50 fine is added on top of the standard $75 registration fees. For a delay of more than a year, the fine goes up to $100.

    According to al-Karmi, those costs make families postpone the procedure. But the longer they wait, the more expensive it gets. As a result, he and others around him find themselves caught in a spiral of increasing costs.

    “You know the fees will increase,” he says, “but in the end people keep postponing and saying, ‘Maybe there’s another solution’.”

    According to a source from the Syrian embassy, speaking on condition of anonymity because they were not authorized to speak to the press, some refugees even choose to send family members across the border to go through the procedures in Syria itself just to save on consular fees.

    Reports: ‘125,000’ Syrian refugee children born in Jordan

    Since the beginning of the Syrian uprising and ensuing conflict, more than 125,000 Syrian children are estimated to have been born on Jordainan soil, according to reports in Jordanian media. However, with many children going unregistered with the Jordanian government, an accurate number can be hard to find.

    UNHCR counts 107,268 children under the age of five in Jordan.

    Even though the Jordanian government has issued nearly 80,000 birth certificates to Syrian children born in Jordan since 2015, experts say that the vast majority of those remain unregistered with the Syrian embassy.

    One of the largest obstacles to registration, according to aid workers and Syrian refugees alike, is a lack of information about the procedures.

    A former Daraa resident, Qasem a-Nizami attempted to navigate registration after the birth of his now three-month-old daughter, but he wasn’t sure of where to start.

    According to a UN source speaking to Syria Direct on condition of anonymity because he was not authorized to speak to the press, there is no coordination between UNHCR and the Syrian embassy.

    However, refugees can consult UNHCR about steps they need to take to register civil status procedures in Jordan.

    After asking around in his community and finally talking to the Jordanian Civil Status Department’s office in Zaatari camp, where he resides—sometimes receiving contradictory information—a-Nizami soon discovered that the procedures were much more complicated than he thought.

    To get a birth certificate at the Syrian embassy, refugees need to present the passport of the mother and father as well as a Jordanian birth certificate and marriage contract validated by the embassy.

    When a-Nizami got married in Syria, his town was under siege, and—like many other Syrians—the couple wasn’t able to access the government civil registries responsible for recording civil status events. Instead, the couple settled with a traditional Islamic marriage, involving a sheikh and witnesses.

    Today, a-Nizami has finally registered his marriage with the Jordanian authorities and is currently waiting to get the papers.

    “I can’t register my daughter until I’m finished with the trouble that I’m going through now,” he says.

    ‘Undocumented children’

    According to the Norwegian Refugee Council (NRC), having valid identity papers is crucial for refugees to access basic rights in a host country like Jordan, and children lacking a Jordanian birth certificate are particularly vulnerable to exploitation, trafficking and child marriage.

    “Undocumented children in Jordan cannot prove their identity, access justice and face difficulties in enjoying rights,” the NRC said in an email to Syria Direct.

    The worst case scenario is that some children end up stateless—and because of Syria’s patrilineal nationality laws, this is particularly a risk for female-headed households unable to prove the nationality of the father.

    But a lack of Syrian documents issued by the country’s embassy also has much more immediate consequences.

    Since the Jaber-Naseeb border crossing between Syria and Jordan reopened for traffic in October after a three-year closure, at least 12,842 Syrians have made the trip across the border, according to the UNHCR.

    Crossing the border, however, either requires a passport or an exit permit issued by the Syrian embassy in Jordan—neither of which can be obtained without Syrian identity documents.

    For years, experts have advocated that the lack of civil documentation could be one of the most significant barriers to the return of Syrian refugees, and as governments, UN bodies and humanitarian organizations increasingly grapple with the infinitely complex question of return, the issue of civil documentation is ever more pressing.

    Last week’s international “Brussels III” donor conference also underlined the need for affordable access to civil documentation for Syrians.

    ‘Cut from the tree of her father’

    While the vast majority of Syrians in neighboring countries surveyed by UNHCR earlier this month have a hope of returning to Syria some day, less than six percent expressed intentions to return within the next year.

    For al-Karmi, the hope of things changing in Syria was part of the reason why he kept postponing registration.

    “I was hoping that by the time we had our first child, maybe Assad would be gone,” he explains.

    And although he eventually registered his first-born daughter, the family’s youngest—who is nine months old—still only has Jordanian documents.

    “For the next child we also thought, ‘Bashar will be gone by then’,” al-Karmi says. “But that didn’t happen.”

    Now, he says, the family is doing what they can to make sure their daughters will grow up identifying with their Syrian roots.

    “She’s been cut from the tree of her father,” he says, explaining how they’ve turned to the internet as the only way of nurturing the children’s ties to family members spread out across the globe.

    “We are currently teaching her to remember the answer to, ‘Where are you from?’ and then responding, ‘I’m from Syria’,” he says.

    “This is the most we can do in exile.”

    But not everyone feels a need to raise their children to feel Syrian.

    Abu Abida al-Hourani, a 28-year-old resident of Jordan’s Zaatari camp, is not even interested in registering his two-and-a-half-year-old son at the Syrian embassy.

    “It’s better to belong to a country that will protect my son and make him feel safe and doesn’t deprive him of the most basic rights,” he explains.

    “How am I supposed to raise my son to feel like he belongs in a country full of killing, displacement and injustice?”

    https://syriadirect.org/news/%E2%80%98where-are-you-from%E2%80%99-facing-fines-and-bureaucracy-refug
    #enfants #mineurs #enfance #Jordanie #réfugiés #réfugiés_syriens #asile #migrations #clandestinisation #certificats_de_naissance #bureaucratie #apatridie

  • Une équipe à l’assaut des mystères du /#microbiote, du #cerveau et du système immunitaire | Institut Pasteur
    https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/dossiers/equipe-assaut-mysteres-du-microbiote-du-cerveau-du-systeme-immunitaire

    Bon nombre de vies ont été sauvées sur des gestes aujourd’hui aussi anodins que se laver les mains ou encore stériliser les instruments chirurgicaux en milieu hospitalier.

    Beaucoup de #maladies infectieuses (tuberculose, rage, rougeole, variole, poliomyélite) connaissent une baisse vertigineuse. A l’inverse, ce sont progressivement les #maladies_inflammatoires (#allergies, diabète, sclérose en plaque) qui explosent. « C’est comme si il y avait un prix à payer pour s’être (presque) débarrassés des #infections », s’étonne Gérard Eberl. La théorie de l’#hygiène suppose que l’équilibre du microbiote pourrait être perturbé par l’absence de certains #microbes. « En recherche clinique, on le constate déjà : plus un enfant est exposé aux #antibiotiques tôt dans la vie, plus il sera sujet aux allergies et aux maladies inflammatoires, proportionnellement aux taux d’antibiotiques utilisés », rappelle Gérard Eberl.

    Les allergènes seraient donc beaucoup plus virulents sur un sujet qui n’aurait pas été exposé à certains microbes tôt dans la vie. Ce dérèglement du microbiote intestinal pourrait avoir des conséquences diverses - y compris neurodégénératives (consulter le Grand Programme Fédérateur Microbes & Brain) - plus tard dans la vie des sujets présentant une susceptibilité accrue aux maladies inflammatoires. Alors faut-il revenir à une hygiène moins stricte avec le risque de voir ressurgir certaines maladies infectieuses ? Gérard Eberl et son équipe cherchent où placer le curseur avec une résonnance clinique immédiate : développer des méthodes préventives contre l’allergie chez les enfants confrontés à ces problèmes.

    #immunité

  • CERN 2019 WorldWideWeb Rebuild
    https://worldwideweb.cern.ch

    Hello, World

    In December 1990, an application called WorldWideWeb was developed on a NeXT machine at The European Organization for Nuclear Research (known as CERN) just outside of Geneva. This program – WorldWideWeb — is the antecedent of most of what we consider or know of as “the web” today.

    In February 2019, in celebration of the thirtieth anniversary of the development of WorldWideWeb, a group of developers and designers convened at CERN to rebuild the original browser within a contemporary browser, allowing users around the world to experience the rather humble origins of this transformative technology.
    Party like it’s 1989

    Ready to browse the World Wide Web using WorldWideWeb?

    Launch the WorldWideWeb browser.
    Select “Document” from the menu on the side.
    Select “Open from full document reference”.
    Type a URL into the “reference” field.
    Click “Open”.

    #Histoire_numérique #WWW #CERN

  • Quebec : Congédiement d’un lanceur d’alerte : l’intervention du ministre de l’Agriculture jugée inquiétante Améli Pineda - 30 Janvier 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/politique/quebec/546687/le-ministre-de-l-agriculture-a-personnellement-autorise-le-congediement-d-

    L’intervention du ministre de l’Agriculture du Québec (MAPAQ) dans le congédiement d’un fonctionnaire lanceur d’alerte suscite des inquiétudes chez plusieurs organisations. André Lamontagne a révélé mercredi avoir « personnellement autorisé » le licenciement de l’agronome Louis Robert qui avait dénoncé les pressions et l’ingérence dans les travaux de recherche sur les pesticides néonicotinoïdes.


    Photo : Seth Perlman Archives Associated Press L’agronome Louis Robert a transmis des informations à des journalistes concernant l’ingérence de l’industrie agricole dans les recherches publiques sur les pesticides.

    « La décision qui a été prise par le ministère, c’est une décision que j’ai personnellement autorisée à la lumière des informations que j’ai recueillies, à la lumière des questions que j’ai posées, puis c’est la décision que j’ai jugé qu’il était important de prendre », a fait valoir le ministre Lamontagne lors d’une mêlée de presse en matinée.

    M. Robert a été mis à la porte du MAPAQ parce qu’il a transmis des informations à des journalistes concernant l’ingérence subie par les fonctionnaires du Centre de recherche sur les grains (CEROM) dans leurs travaux sur les pesticides.

    Intervention politique
    « Au début je n’y croyais pas, je n’ai jamais vu un ministre se mêler "personnellement" du congédiement de quelqu’un qui est au moins cinq ou six paliers de gestion en dessous de lui », lance Richard Perron, président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec.

    Il rappelle que M. Robert s’était tourné vers les médias en mars 2018 faute d’être écouté, puisque le malaise avait été signalé au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dès 2013.

    La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce aussi l’intervention du ministre Lamontagne dans le dossier de M. Robert.

    « C’est très particulier qu’un ministre se mêle personnellement du congédiement d’un fonctionnaire », souligne Stéphane Giroux, président de la FPJQ. Il s’étonne également des énergies consacrées à trouver les employés à l’origine d’une fuite.

    « Plutôt que d’essayer de régler une situation dénoncée par des employés, le gouvernement consacre tous ses efforts se débarrasser de celui qui a osé dénoncer », déplore-t-il.

    Le ministre Lamontagne a laissé entendre cependant qu’« un ensemble de facteurs, qui ne sont pas nécessairement tous connus » a mené au congédiement de M. Robert.

    Une déclaration qui a fait bondir M. Perron puisqu’il indique que la lettre de congédiement évoque seulement deux raisons, soit d’avoir manqué de loyauté à son employeur en ayant parlé et coulé des documents à des journalistes.

    « On parle de quelqu’un qui a d’abord dénoncé à l’interne, qui se l’est fait reproché et qui devant la fatalité de voir que rien n’était fait, a décidé de transmettre des informations à des journalistes », insiste M. Perron. « M. Robert, avec ses 32 ans d’expérience, sa loyauté, il considérait qu’il la devait plus à la santé des Québécois qu’à la protection des intérêts des entreprises privées ».

    Ingérence et climat de contrôle
    En mars 2018, près d’une dizaine de personnes ont rapporté au Devoir de l’ingérence et un climat de contrôle dans la recherche scientifique en agroenvironnement au #CEROM, financé en majorité par Québec. Le président du conseil d’administration, Christian Overbeek, était mis en cause puisqu’il est lui-même producteur de grains — et président des Producteurs de grains du Québec.

    Une note interne du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) faisait également la recension des problèmes évoqués par les sources du Devoir. Les sièges de son conseil d’administration sont détenus majoritairement par des organisations « qui ont des intérêts, déclarés publiquement, divergents de l’intérêt public », pouvait-on y lire. Trois sièges sont en effet occupés par des producteurs de grains. Deux autres le sont par des représentants de la Coop fédérée, les plus importants fournisseurs de pesticides au Québec.

    #MAPAQ #Quebec #néonicotinoïdes #agriculture #pesticides #abeilles #environnement #biodiversité #lanceurs_d'alerte #lanceur_d'alerte #agriculture #Santé

  • L’endocast de StW 573 (« Little Foot ») et l’évolution du cerveau homininé.

    L’un des débats les plus cruciaux de la paléoneurologie humaine concerne le moment et le mode d’apparition des caractéristiques cérébrales dérivées dans les archives fossiles de l’homininé. Compte tenu de son degré exceptionnel de préservation et de son âge géologique (3,67 Ma), StW 573 (« Little Foot ») a le potentiel pour apporter un éclairage nouveau sur l’évolution du cerveau des homininés. [L’article présente] la première description comparative détaillée de la neuroanatomie externe de StW 573.

    L’endocaste a été pratiquement reconstruit et comparé à dix spécimens d’homininé d’Afrique australe provenant de Makapansgat, Malapa, Sterkfontein et Swartkrans, attribués à l’Australopithèque et au Paranthropus.

    [Les auteurs ont appliqué] une méthode automatique de détection des empreintes sulcal et vasculaire. La surface endocrânienne de StW 573 est concassée et déformée plastiquement à plusieurs endroits.

    (...)

    StW 573 offre une opportunité unique d’enquêter sur la neuroanatomie d’un spécimen d’australopithèque pliocène et offre de nouvelles preuves pour discuter du moment et du mode de l’évolution précoce du cerveau de l’homininé. (...)

    Conformément à son âge géologique, StW 573 présente une estimation de la capacité crânienne minimale (dans l’attente des résultats des travaux en cours sur la production d’un endocaste reconstruit) [de 408 cm3 pour les parcelles situées à l’extrémité inférieure de la variation de l’australopithèque]
    qui correspond presque à la limite inférieure de la variation observée de l’australopithèque et présente un schéma de repliement cortical global potentiellement moins dérivé hominines de l’Afrique australe du Pliocène supérieur / du Pléistocène inférieur(...).

    Comme prévu précédemment (Balzeau et al., 2012), l’endocast de StW 573 suggère que le pétale occipital gauche est déjà présent dans les homininés du Pliocène. (...).

    Comme le spécimen de 3,67 Ma StW 573 diffère des spécimens d’hominine d’Afrique australe au Pliocène supérieur / Pléistocène inférieur dans les zones cérébrales clés (par exemple, le gyrus frontal inférieur, le cortex visuel), nous pouvons supposer que les changements environnementaux et biologiques survenus pendant la transition plio-pléistocène étaient probablement des pressions sélectives sur la réorganisation corticale des hominines précoces. Plus spécifiquement, un changement environnemental important s’est produit pendant la transition plio-pléistocène, parallèlement au changement de la faune dans les communautés de mammifères (Vrba, 1992, Bobe et al., 2002, deMenocal, 2004, Robinson et al., 2017). En conséquence, cette transition peut avoir impliqué des changements substantiels dans les niches écologiques des primates (par exemple Elton, 2001) et la taille du groupe (par exemple, Bettridge et Dunbar, 2012), qui peuvent à leur tour être responsables d’une réorganisation critique du cerveau (par exemple, Aiello et Wheeler, 1995, Dunbar, 2009, Holloway et al., 2004b). La reconstruction virtuelle du crâne de StW 573 sera cruciale pour évaluer de manière comparative et quantitative la morphologie globale et locale de l’endocrâne de ce spécimen unique et pour identifier les éventuels changements morphologiques précoces au sein du clade d’homininé.

    http://www.wits.ac.za/news/latest-news/research-news/2018/2018-12/peering-into-little-foots-367-million-year-old-brain.html

    #Préhistoire #Paléolithique #Little_foot #Afrique #Evolution #Cerveau #3.67MaBP
    https://doi.org/10.1016/j.jhevol.2018.11.009

    Amélie Beaudet, Ronald J. Clarke, Edwin J. de Jager, Laurent Bruxelles, Kristian J. Carlson, Robin Crompton, Frikkie de Beer, Jelle Dhaene, Jason L. Heaton, Kudakwashe Jakata, Tea Jashashvili, Kathleen Kuman, Juliet McClymont, Travis R. Pickering, Dominic Stratford. The endocast of StW 573 (“Little Foot”) and hominin brain evolution. Journal of Human Evolution, 2019 ; 126 : 112

  • Strengthen #tls in React Native Through Certificate Pinning — iOS Edition
    https://hackernoon.com/strengthen-tls-in-react-native-through-certificate-pinning-ios-edition-9

    Strengthen TLS in React Native Through Certificate Pinning — iOS EditionEnhance React Native’s networking API protection on Android and iOS without touching your Javascript code or manually editing the native code projects.The first edition of this article implemented TLS certificate pinning for React Native apps on Android. Since then, the #react-native-cert-pinner package has been enhanced to support pinning on iOS devices, and this edition of the post walks through the previous example for iOS.Beginning in July 2018 with the 68 release, Chrome began marking all sites not running HTTPS (TLS over HTTP) as “not secure”. TLS uses site certificates to establish a chain of trust and encrypt communication at the transport layer.SOURCE: Google Security BlogThis is a significant boost in networking, (...)

    #mobile-app-development #ios-app-development #certificate-pinning

  • Certbot, challenge DNS, Gandi et OVH
    https://palabritudes.net/2018/03/11/certbot-challenge-dns-gandi-ovh.html

    Scripts bash pour la création/renouvellement de certificats Letsencrypt via certbot avec la méthode d’authentification « challenge DNS » (—preferred-challenges dns-01) chez Gandi (v4) et OVH
    => devrait permettre le renouvellement automagique des certificats Letsencrypt wildcard (cf https://seenthis.net/messages/731166)

    Une version pour Gandi v5 : https://blog.blaisot.org/letsencrypt-wildcard-part2.html#generation-de-certificat-wildcard-avec

    Une alternative en GO (Gandi v4 + v5) : https://github.com/xenolf/lego

    #letsencrypt #wildcard #renouvellement #certbot #API #challenge_DNS