• Bye-Bye #Turbin, un dossier de CQFD
    http://cqfd-journal.org/Bye-Bye-Turbin-Introduction

    A ce moment critique pour le gouvernement, il fallait bien tenter de la remettre, cette bonne vieille pression sur l’éternel #assisté, vautré dans les délices des minima sociaux. Et c’est le Rebsamen du Travail qui s’y colle – suivi de près par les coups de langue squalide de Valls qui « aime l’#entreprise » et les coups de baguette de Pierre Gattaz, véritable chef d’orchestre du pays, qui voudrait détricoter jours fériés, SMIC et 35 heures. Le ministre exige que Pôle emploi flique les sans-dents. Comme si toute considération objective sur la situation actuelle – mythe des offres d’emploi non-pourvues, emplois #précaires, jobs absurdes, destruction de l’emploi industriel, stratégies managériales de concurrence et d’épuisement –, s’était évaporée afin de désigner l’unique responsable de ce marasme : cette feignasse de chômeur !

    La ficelle est usée, mais les socialos s’y entendent aussi bien que leurs compères de la droite-dans-ta-face. En exigeant des inactifs des preuves de recherche active d’emploi, en les enjoignant, sous peine de radiation, d’être enthousiastes, flexibles et de surjouer leur motivation – « le premier travail du demandeur d’emploi, c’est le travail sur soi » –, on leur fait endosser leur rôle historique : mettre à leur tour la pression sur celles et ceux qui bossent et, à leur corps défendant, agir à la baisse sur les salaires.

    CQFD, qui s’est toujours placé dans le camp des réfractaires au chagrin, remet le couvert de la joyeuse désertion, et profite de son temps libéré pour réviser ses classiques : « À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. […] Dans ce domaine, la liberté ne peut consister qu’en ceci : les producteurs associés – l’homme socialisé – règlent de manière rationnelle leurs échanges organiques avec la nature et les soumettent à leur contrôle commun au lieu d’être dominés par la puissance aveugle de ces échanges ; et ils les accomplissent en dépensant le moins d’énergie possible, dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à leur nature humaine. »

    (Karl Marx, Le Capital, livre III)

    Au turbin, camarade ! CQFD
    http://seenthis.net/messages/316316

    Le travail en miettes - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Le-travail-en-miettes

    Le 2 septembre dernier, #François_Rebsamen, ministre du Travail, faisait le buzz en brandissant le nombre de 350 000 offres d’emplois non-pourvues en France. Ce faisant, il stigmatisait des #chômeurs « tire-au-flanc » qui ne joueraient pas le jeu de la solidarité nationale en temps de crise. Conseiller à #Pôle_emploi, Vincent décrypte le message à l’aune de son quotidien.

    CQFD  : Comment la sortie de Rebsamen a-t-elle été perçue au sein des agents de Pôle emploi ?

    Vincent [1]  : Parmi les collègues, il y en a qui se sont dit « Il n’a pas tort, il y en a trop qui profitent du système » ; d’autres « Encore un ministre qui se fait mousser  ! » et puis il y en a quelques-uns, plus rares, comme moi, qui ont pensé « C’est trop énorme, c’est de la manipulation. Une arnaque, quoi  ! » (...)

    [L]a majorité des offres non-pourvues, concerne des jobs dont soit le #salaire est trop faible, soit les #conditions_de_travail sont trop pénibles, soit l’employeur est connu comme étant un esclavagiste. Dans ces jobs-là, on observe un accroissement de la logique de turn-over où, sur un même poste de travail, on voit se succéder de plus en plus de personnes. En France, on a un paradoxe que les gens ont du mal à appréhender : plus il y a de chômage, plus il y a de précarité et plus on a d’offres d’emplois. Dans les années 1980, le turn-over était de 26 % : entre le 1er janvier et le 31 décembre, pour une entreprise de 100 salariés, quand 26 personnes rentraient dans la boîte, autant la quittaient. Aujourd’hui, on atteint une moyenne de 50 %, avec un pic de 60 % en Bretagne. (...)

    La dame-pipi est l’avenir du chômeur
    http://cqfd-journal.org/La-dame-pipi-est-l-avenir-du

  • « Podemos » secouce antisystèmique en Espagne
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2360

    Le plus jeune (nouveau) parti espagnol est né janvier 2014. En quelques mois, il est devenu la 1ère organisation politique du pays. Il s’appelle « Podemos » et a été propulsé, à la surprise surtout des opinions internationales et européennes particulièrement, comme solution aux turbulences du pays. Ayant été dans le « mouvement des indignés » de 2011, avec OCCUPY Wall-Street aux "USA" des 99%. D’autres réactions en occident, pour accompagner, comme soutenir, le Printemps Arabe... Podemos est aussi un (...)

    commémorations, grandes dates, humanité, ONU, relations, internationale, festivités, fêtes, activisme,

    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, Socialisme, Amérique Latine, (...)

    #commémorations,grandes_dates,_humanité,_ONU,_relations,_internationale,_festivités,_fêtes,_activisme, #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage

  • Les chômeurs marocains bientôt indemnisés
    http://economie.jeuneafrique.com/entreprises/entreprises/emploi-a-formation/23608-les-chomeurs-marocains-bientot-indemnises.html

    C’est une première dans le royaume. Les #chômeurs vont être indemnisés à partir du mois de décembre grâce à la nouvelle indemnité pour perte d’emploi (IPE).

    (...) Les premiers bénéficiaires devront remplir toutefois plusieurs conditions parmi lesquelles le fait d’avoir perdu son emploi pour raisons économiques. L’indemnité représente un filet de sécurité équivalent à 70 % de la moyenne des salaires perçus pendant les 36 derniers mois sans dépasser le smic local, soit à peine 200 euros par mois. La durée d’indemnité est limitée : pas plus de 6 mois.
    (...)
    Environ 35 000 à 50 000 personnes devraient être #indemnisées au cours de la première année. (...)
    « L’indemnité perte d’emploi ne constitue rien d’autre qu’une mesurette. Les conditions draconiennes imposées vont décourager la plupart d’entreprendre la moindre démarche », dénonce Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), le principal syndicat du pays.

    #Maroc

  • Les précaires en première ligne du chômage
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/27/les-precaires-restent-aux-premieres-loges-du-chomage_4529871_1698637.html

    La hausse du #chômage, quasi continue, depuis presque trois ans et demi s’explique d’abord par une explosion de la #précarité en France. Une tendance lourde depuis dix ans, mais qui s’est encore renforcée depuis la crise de 2008.

    En septembre, plus de 30 % des inscriptions à Pôle emploi étaient dues à une fin de #CDD ou de mission d’#intérim. Par comparaison, les licenciements ne représentaient qu’un peu plus de 10 % des motifs d’inscription. Et, parmi eux, les licenciements pour motif économique à peine 2,5 % du total.

    Même en prenant en compte les ruptures conventionnelles, étonnement non répertoriées par Pôle emploi, les fins de CDI ne représentent donc qu’une petite partie des inscriptions au chômage.

    Dans le même temps, seuls 30 % environ des chômeurs qui sortent des listes du chômage pour reprise d’emploi décrochent un CDI. Les autres doivent se contenter d’un CDD ou d’une mission d’intérim. Et c’est sans compter les #chômeurs qui ne décrochent qu’un contrat court tout en restant inscrits à #Pôle_emploi

    PRÉCARITÉ DE PLUS EN PLUS CONCENTRÉE

    Si les embauches reculent globalement, la part de celles en CDD augmente. Les chiffres publiés le 21 novembre par le service statistique du ministère du travail, la Dares, sont venus le prouver : jamais la France n’a eu autant recours aux contrats courts.

  • Ces chômeurs qui veulent attaquer en justice Pôle emploi
    http://www.europe1.fr/emploi/ces-chomeurs-qui-veulent-attaquer-pole-emploi-en-justice-2301337

    Un intérêt nouveau pour la justice ? Il n’existe pas encore de chiffres nationaux, aucun organisme ne centralisant les dossiers judicaires concernant #Pôle_emploi. Mais nous avons découvert que les #chômeurs semblent aujourd’hui de plus en plus nombreux à songer à saisir la justice. Aujourd’hui, ils ont également la possibilité de saisir Jean-Louis Walter, le médiateur de Pôle emploi, l’organisme chargé par l’Etat de résoudre les conflits entre les chômeurs et Pôle emploi. Mais certains décident de faire tout de même appel à un avocat, et réfléchissent à porter leur affaire devant un tribunal.

    Dans deux rapports, en 2012 et 2013, Jean-Louis Walter soulignait une tendance à la « #judiciarisation » des #conflits, une « nouveauté » constaté à partir de 2012. « Je reçois environ une cinquantaine de requêtes par an en provenance d’avocats. Je n’en recevais aucune auparavant », précise-t-il aujourd’hui à Europe1. Ces requêtes ne représentent encore qu’une goutte d’eau : elles s’ajoutent aux 25.000 dossiers que le médiateur de Pôle emploi dit recevoir chaque année « la plupart étant encore écrits de la main des demandeurs d’emploi eux-mêmes, sans passer par un avocat ». Mais elles témoignent d’un intérêt naissant des chômeurs envers la justice.
    Et cette nouveauté semble se ressentir dans certains tribunaux locaux, en tout cas par rapport à 2012. Selon nos informations, au tribunal administratif de Paris par exemple, 151 dossiers concernant Pôle emploi étaient recensés depuis début 2014, contre moins de 130 pour l’ensemble de 2012. Un pic a même été atteint en 2013, avec 196 requêtes.

    • Question : quel est le profil socio-économique de ces chômeurs ?
      En gros, n’est-ce pas parce que les CSP+ commencent à être aussi touchées par le chômage que les relations avec Pôle Emploi se judiciarisent ?

      Ce ne serait donc pas les chômeurs qui ont un intérêt naissant pour la justice, mais plutôt que les citoyens habitués à faire respecter leurs droits se retrouvent eux-mêmes en position de chômage.

      Parce qu’on ne peut définir « chômeur » comme un statut, puisqu’il s’agit d’un état (plus ou moins transitoire) qui affecte des gens tous différents que ne peux réduire à cette seule dimension.
      #essentialisme

    • Les "cadres" sont depuis bien longtemps plus fréquemment embauchés en CDD que la moyenne des salariés (je crois que la proportion de cadres en CDD voisinent les 17% contre 13% dans la population salariée globale, on peut pas réduire la précarisation à la pauvreté/paupérisation). Mais ils sont de plus en plus touchés par le durcissement des conditions d’indemnisation.
      Oui, la judiciarisation des conflits est un signe de l’entrée en lice de gens accoutumés à utiliser le droit. L’exemple déjà ancien, en 2004, des procédures intentées par les recalculés de l’Unedic (voir par exemple Le 15 avril : première victoire des « recalculés » de la région marseillaise ! http://www.ac.eu.org/spip.php?article285) dont l’indemnisation avait été amputée de manière rétroactive par la convention Unedic de 2003 montrait qu’un tel phénomène était en cours. Parmi eux, il y avait des gens anciennement bien payés et bien indemnisés, ils avaient quelque chose de substantiel à défendre, et trouvèrent des moyens de la faire, avec les collectifs existants et la CGT chômeurs.

      Il faut dire que parmi eux, comme parmi les intermittents du spectacle en 2003, l’idée que " un revenu est un dû " avait un caractère très concret : un droit à alloc déjà concédé, attesté, était mis en cause (pour les recalculés) ; une forme de garantie de revenu liée à des pratiques d’emploi, faisant partie d’un contrat implicite où les aléas de l’emploi pouvaient être compensés (dans le cas des intermittents spectacle), était mise en cause.

      Aujourd’hui, comme l’a montré la faible mobilisation sur la dernière "réforme" de l’Unedic, la chose est plus difficile. Il y a une matérialité du droit en régression, un point d’appui fait défaut ; et il y a - de Jospin en 1998 à Sarkozy ou Rebsamen -une bataille idéologique sur la "valeur travail" qui a détruit (semble avoir détruit) bien des conditions de possibilités d’une révolte, de l’émergence de revendications, de conflits collectifs sur ce terrain. L’imaginaire parait rétrécit. La légitimité du chômeur ou de la chômeuse est faible.

      En revanche, l’hétérogénéité des chômeurs me parait au contraire de ce que tu dis (?) s’ordonner beaucoup plus autour de la population en expansion des "#chômeurs_en_activité_à_temps_réduit" qui dépendent à la fois de salaires issus de l’emploi et d’allocations (RSA ou ASS compris). Ni chômeurs "classiques", ni salariés "standards".

      Du coup le #droit_social, qui à l’inverse du droit civil, pénal ou du travail, est décrit par ses théoriciens comme un "#droit_diffus", sans guère de contestation, de production de jurisprudence, où "l’intérêt à agir" est faible (par ex, pourquoi passer des mois en procédure pour un indu de 1500 boules ?) va peut-être s’en trouver modifié. Trop de monde oscille entre emploi et chômage et dépend de façon prolongée de ces caisses "sociales". L’actuelle convention Unedic va poser de très graves problèmes au fil de son application (voir #Droits_rechargeables, précarité éternelle, http://seenthis.net/messages/314941). Cela va inévitablement se traduire, au moins pour partie, en contentieux à l’encontre de Pôle emploi (à ce propos, au cas où il y ait ici quelques pit-bull de la procédure, un rappel : Jurisprudence, Pôle Emploi enfin condamné pour insuffisance d’information
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6073)

      Bien sûr, pour que des changements sérieux interviennent, l’usage du droit ne saurait suffire et d’autres conditions seraient à mettre en oeuvre, au moins trois fils pour tisser quelque chose, l’utilisation du droit, certes mais aussi une bataille culturelle imaginative et opiniâtre contre l’idéologie du travail et ses manifestations/dispositifs, l’invention de formes d’auto-organisations dont l’existence même soit d’emblée qualité de vie (sociabilité, entraide, solidarité) par ses protagonistes, ...

  • La rupture conventionnelle a balayé les licenciements, mais reste loin derrière la lettre de démission (d’après DARES)
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/26/la-rupture-conventionnelle-a-balaye-les-licenciements-mais-reste-loin-derrie

    En effet les #salariés claquent toujours la porte de l’#entreprise. Les ordres de grandeurs n’ont d’ailleurs rien de comparable : le taux de démission est quatre fois supérieur à celui des ruptures conventionnelles.

    Sans compter les transferts de salariés au sein d’une même entreprise, le nombre de sortie de salariés par rapport à l’effectif des entreprises de 10 salariés et plus a été de : 14,6 % au deuxième trimestre indique la Dares. 14,6 % = 11,5 % pour fin de CDD + 1,2 % pour démission + 0,1 % de licenciements éco + 0,5 % de licenciements autres qu’éco + 0,3 % de ruptures conventionnelles + 0,4 % de fin de période d’essai et enfin +0,3 % de départs à la retraite. La principale raison étant la hausse du recours au CDD bien sûr.

    #chômeurs #précaires

  • CIP-IDF > Pôle Emploi s’éloigne toujours plus de ses usagers
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7460

    La #mise_à_distance entre #Pôle_Emploi et ses #usagers prend donc un nouveau tournant. Après la #dématérialisation des courriers qui arrivent discrètement sur un espace personnel, sans crier gare, au lieu d’être envoyés par la poste, puis la disparition du service téléphonique en agence permettant de s’inscrire gratuitement à Pôle Emploi, ce sont maintenant des agences entières qui sont « dématérialisées » ou délocalisées à leur tour.

    Malgré les rapports des experts, ceux des médiateurs et des parlementaires (députés et sénateurs), les émissions (télé ou radios) et articles de presse, documentaires... qui dénoncent la déshumanisation galopante de ce service public, et ses dégâts tant du côté du personnel que du côté des #chômeurs, Pôle Emploi ne se contente pas de persister, il en ajoute quelques couches.

    En Rhône Alpes c’est une dizaine d’agences qui seront impactées, dont 6 qui seront tout simplement rayées de la carte, mobilité forcée du personnel à la clé.

    #fermetures

  • Comment Leclerc abuse des aides de Pôle emploi, Jean-Baptiste Chastand et Matthieu Suc
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html

    Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, #offre_d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences » . En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
    Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez #Leclerc – a pris en #stage 91 #chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par #Pôle_emploi. »

    D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

    Moins d’un chômeur sur deux embauché

    Élément étonnant, les #organismes_de_formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des #formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

    A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

    #Travail_gratuit #salariat #précarisation #assistance_aux_entreprises

  • CIP-IDF > Un nouveau modèle d’indemnisation du chômage - Novembre 2014
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7451

    Pourquoi des poètes du temps de la #pauvreté, et pourquoi des artistes encore du temps de la guerre et de la haine ?

    Pourquoi prétendre jouer, ce mot, « jouer », jouer et #résister au #travail, et bien plus qu’au travail, là encore, résister au discours sur le travail ?

    Ne vaudrait-il pas mieux écouter en effet, acquiescer, rester là dans son rôle, amuser et ne pas inquiéter, faire ce qu’on dit et non ce qu’on pense, prendre sa belle mine de circonstance et parler de belles et longues heures entre gens qui s’entendent et se comprennent de la dureté du temps sans se soucier jamais d’en changer le cours, ne serait-ce qu’une seule seconde ?

    Et remercier encore poliment de ce qu’on nous doit pourtant, et se prosterner avec déférence pour une aumône prise sur notre propre fortune ?

    Du Luxe et de l’impuissance, Jean-Luc Lagarce, 1995

    L’Emploi ne recouvre pas le travail, le travail ne recouvre pas la vie.

    Aujourd’hui, 35% de la population active est en situation #précaire face à l’emploi (#chômeurs, #CDD , #Interim, nouveaux indépendants). En tenant compte des CDD et CDI à temps partiel, c’est en fait à 40% que l’on peut estimer la part de la population active directement concernée par la crise de l’emploi. Cela ne va qu’augmenter puisque 90% des embauches se font actuellement en contrats courts.

    Les politiques qui sont menées actuellement par les gouvernements européens, basées sur un objectif de plein emploi conduisent toutes à une logique de durcissement des conditions d’accès aux droits à l’assurance chômage et à une baisse des revenus de l’indemnisation. Ce durcissement a pour effet second de dégrader les conditions de travail de ceux qui sont en situation d’emploi (baisse des salaires, flexibilité accrue, chantage à l’emploi).

    Nous refusons l’idée d’un plein emploi à tout prix, d’un plein emploi précaire selon le modèle allemand, ses lois Hartz, et ses conséquences désastreuses en terme d’accroissement vertigineux du nombre de travailleurs pauvres.

    En France, le dogme actuel est celui d’une politique d’assurance chômage de plus en plus individualisée, où chaque salarié acquière des droits proportionnellement à ce qu’il travaille.. Le chômeur se voit incité à l’emploi par la nécessité qu’il a d’entretenir son capital de droits pour ne pas sombrer socialement. Les travailleurs sont ainsi mis en #concurrence sur un marché de l’emploi particulièrement féroce. Si on regarde les chiffres de Pôle Emploi, on recense 6 millions de chômeurs contre seulement 200 000 offres d’emploi (dont 90 % de contrats courts ou atypiques)…

    Nous contestons aujourd’hui les idéologies qui prennent le plein emploi comme référence et les chiffres du chômage comme quasi-unique indice de pilotage des politiques de l’emploi et du revenu.

    Le plein emploi est un mythe. Les politiques fondées sur l’objectif d’un retour au plein emploi ne permettent pas de penser l’assurance chômage comme un outil d’#émancipation sociale dans les pratiques de l’emploi aujourd’hui. En revanche, le maintien de ce mythe est propice à l’idéologie néolibérale, entretenant l’idée d’une dette de l’assurance chômage et accélérant la déconstruction des droits sociaux liés au travail (attaque des minimums salariaux, des contributions sociales, de la juridiction prudhommale) sur l’argument qu’ils seraient trop coûteux. Dans le système paritaire à la française, les syndicats patronaux tenants de cette idéologie sont dominants dans la définition des règles de l’assurance chômage et n’ont aucun intérêt à sortir d’un système qui accroît la précarité des travailleurs. Les paroles politiques et les relais médiatiques derrière sont légion qui assènent que la France vit au dessus de ses moyens en maintenant un système de protection sociale mutualiste et redistributif.

    Il faut penser l’assurance chômage à partir du constat d’un impossible retour au plein emploi. Le plein emploi est-il au demeurant souhaitable s’il est lié à des logiques de surproduction aux conséquences écologiques néfastes ? La pensée politique sociale ne peut-elle assumer pleinement que la place de l’emploi salarié dans la vie des gens va aller en diminuant, et que c’est le sens de l’émancipation et du progrès ? Reste la question du partage du travail et des richesses : c’est ici que l’assurance chômage peut se montrer l’#outil d’une politique sociale vertueuse au contraire d’un levier de casse des droits, si elle est pensée dans le sens de l’accompagnement des pratiques professionnelles et de la socialisation des risques de la précarité.(...)

    Nous affirmons que les choix qui sont fait aujourd’hui en termes d’assurance chômage sont idéologiques et destructeurs et qu’il est important d’y opposer des choix politiques déterminés. Il faut pour cela défendre le mutualisme et le salaire socialisé en réfutant l’argument idéologique de son coût.

    Le Nouveau Modèle : les grands principes d’un modèle mutualiste (...)

    • IJ : Indemnité Journalière (en euros)
      SMICJ : Smic Jour (en euros)
      n : Coefficient pondérateur pour obtenir l’IJ en net
      k : Coefficient multiplicateur
      k . SMICJ . n : Indemnité journalière maximum théorique (en euros)
      p : coefficient compris entre 0 et 1
      hm : Nombre d’Heures Minimum requis pour rentrer dans le régime (en heures)
      sm = hm . SMIC horaire (en euros)
      hmoy : Variable permettant de régler la pente de la courbe (en heures)
      smoy : Variable permettant de régler la pente de la courbe (en SMIC annuel)
      NHT : Nombre d’heures travaillées pendant la période de référence (en heures)
      SAR : Total des salaires de la période de référence (en euros)

      Calcul de l’indemnité
      Notre formule répond à une exigence de répartition plus juste des allocations sur un principe mutualiste et réduit l’écart entre les faibles et les fortes indemnités. Il rééquilibre l’indemnisation annuelle entre allocataires ayant perçu le même salaire annuel.

      La formule tenant compte à la fois du salaire annuel et du nombre d’heures déclarées, elle permet de faire évoluer l’indemnité journalière (IJ) entre un plancher fixé à un SMIC/jour et un plafond fixé à K fois le SMIC/jour.

      En supprimant ainsi au maximum les effets de seuil, cette formule ajointe au principe de plafond tend à engendrer des comportements vertueux assurant la stabilité du modèle.

      Cette formule permet de faire varier le nombre d’heures minimum requises pour entrer dans le régime entre 507h (critère actuel) et 0h.

      #pas_con !

      1•SMIC, pour quelqu’un qui a tout juste les minimums requis
      k•SMIC, pour un nombre d’heures et un salaire infinis

  • Actions coordonnées européenne pour les droits des #chômeurs
    Ils nous veulent précaires, nous serons inflexibles
    Vendredi 14 novembre (article mis à jour au fil de l’arrivée des infos).
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7413

    #Occupation en cours du siège de l’#OCDE, 2 rue André Pascal, 75016 Paris, métro La muette (ligne 9), appel à venir soutenir les occupants

    Les #chômeurs, #précaires et salariés de Pôle Emploi tiennent une Assemblée générale dans le hall sous la pancarte « OCDE - des politiques meilleures pour une vie meilleure ». Ils rédigent un communiqué pour expliquer en quoi ces politiques rendent leur vie toujours pire... : casse des #droits_sociaux, harcèlement et #contrôle des chômeurs, dérégulation du marché du travail, politiques d’#austérité...

    Une représentante de la Confédération Internationale des Syndicats vient parler aux occupants et se propose de servir d’intermédiaire, mais ils lui demandent surtout d’attendre les décisions prises par l’AG.

  • Pôle emploi va étendre le suivi de chômeurs par Internet, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0203931942217-pole-emploi-va-generaliser-le-suivi-par-internet-des-chomeurs

    L’offre « 100 % web » de #Pôle_emploi sera étendue dès 2015. Elle permettra aux #chômeurs d’effectuer leur rendez-vous par #webcam. L’expérimentation a été concluante et des garde-fous sont prévus. Mais des syndicats craignent un service au rabais visant à compenser le manque de moyens humains de Pôle emploi.

    #dématérialisation #contrôle

  • Belgique : Fraude sociale : le gouvernement va contrôler l’eau et le gaz des #chômeurs - sudinfo.be
    http://www.sudinfo.be/1143030/article/2014-11-08/fraude-sociale-le-gouvernement-va-controler-l-eau-et-le-gaz-des-chomeurs

    Les personnes qui déclarent frauduleusement vivre seule pour toucher davantage d’#allocations de chômage seront davantage contrôlées. À cette fin, le gouvernement va instaurer un système de transmission des #données de consommation de #gaz, #eau et #électricité.

    Si ces consommations sont anormalement élevées pour une personne, cela signifiera qu’il y a des soupçons qu’elle ne vit pas seule. Si les personnes ne consomment rien, ce sera le signe qu’elles ont une domiciliation fictive et qu’elles n’habitent donc pas où elles le prétendent.

    #contrôle

    • Ridicule : il y a des gens frileux, d’autres qui crèvent de froid parce qu’ils ne peuvent pas payer de grosses factures.
      Aujourd’hui, les chômeurs ne sont plus considérés comme des citoyens à part entière, bien qu’ils ont tous déjà contribué à cette société. Ça devrait faire réfléchir les insiders qui peuvent donc être déchus de leurs droits par la simple volonté de leur patron !

    • Les résidents français aura bientôt aussi le #compteur #mouchard dans toutes les habitations, soit l’infâme #linky traduction à 2 balles : « le ligoteur », ça promet.
      http://seenthis.net/sites/281950

      Ce qui est bizarre c’est qu’il y a encore (en tout cas en france mais je suppose l’équivalent en belgique) quelques barrières à franchir avant l’instauration de cette ineptie monstrueuse, je pense entre autres
      – au droit : celui des chômeurs à accueillir du monde chez eux, à ne pas se chauffer, ou à trop se chauffer, comme à partir 5mois et 29 jours dans le pays qu’ils veulent.
      – à la logique humaine : plus on est nombreux moins il y a besoin de chauffer, en même temps, c’est comique, les nantis ne connaissent pas cette logique, si ils sont 4 dans un logement, ils doivent chauffer 300 m2 !
      – à la logique technique : mettre tout le monde sous surveillance, et pourquoi pas avec un écran/caméra dans le salon, ce qui est à moitié fait avec la TV numérique.
      – pour un but économique improbable : combien vont-ils réellement récupérer d’argent, les fraudes au chômage sont bien moindre que celles des charges salariales

      Par contre, le but politique probable dans un raccourci temporel serait de mettre leur incurie sur la faute des pauvres, (migrants, étrangers, femmes, jeunes, écologistes, artisans et petits de toutes sortes) de les accabler au point de justifier d’organiser la répression dès maintenant, pour protéger des acquis indus par un pouvoir totalitaire.

    • Faute de gouvernement, la Belgique a vu le programme commun européen repoussé de quelques années. Et là, maintenant, ça fait un petit peu cheveu dans la soupe, ou retard d’un train... par rapport aux amateurs de la gauche allemande et anglaise, pour ne citer que les plus célèbres et performants (dans la destruction de l’Etat et de ses mécanismes de mutualisation). Quoi que Hollande soit digne lui aussi du panthéon des traîtres à l’intérêt général, aux côtés de Blair ou Schroder, dans sa façon de systématiquement répondre positivement à ce qui représente l’intérêt unique de la classe... possédante ? Je n’ai pas d’autre mot dans l’immédiat. Mais peut-être un jour parviendrons-nous à inventer un autre vocabulaire... ou à décider que ce vocabulaire n’est ni daté, ni incorrect.

    • @Nicolas, le plus souvent (ici en tout cas) la présomption de « fraude » entraine des coupures de revenu, puis, si l’allocataire fait recours, agit, il obtient, éventuellement, un rétablissement dans ses droits. On joue en fait sur la propension au « #non-recours » au droit - qui ne concerne pas loin s’en faut, que les ouvertures de droits mais aussi leur calcul (par exemple cumul salaires/alloc) ou leurs suppression - pour réaliser des économies (matérielles : les tunes non versées) et symboliques (le nombre d’allocataires, ou d’inscrits au chômage est le signe d’une faillite du contrat social, et de l’intérêt général, c’est à dire bourgeois supposé le légitimer).

      Dans le cas de la Belgique (comme en Allemagne), une bonne part des allocs chômage dépendent de la composition du « ménage » (c’est le cas ici, pour le RSA et l’ASS, selon des modalités différentes). Comme il est préférable de se déclarer « isolé », ici on a des contrôles qui tapent sur la « présomption de vie maritale » (concubinage compris, mais sans doute cette disposition qui se révèle favorable aux couples de même sexe, bcp moins suspectés sera-t-elle revue un jour...) difficile à établir en droit ; en Belgique, c’est pire, puisque même l’existence de « cohabitants » fait varier le revenu, si ils sont déclarés.

      @BigGrizzly « destruction de l’état », comme tu y vas ! Il me semble qu’il s’agit plutôt d’un renforcement de l’état, dont les organes ne cessent de proliférer, jusqu’aux data centers des fournisseurs d’énergie, parmi diverses institutions, nationales, « locales » (mairies, conseils généraux, régions) et par le truchement y compris d’entreprises « privées » (banques, employeurs, bailleurs). On assiste à une socialisation du contrôle social qui s’appuie effectivement sur des techniques récentes.

      Et c’est d’une lutte politique qu’il s’agit. Pour le dire vite à cette formule de mouvement de chômeurs passés qui résumait un refus de la société de travail (le travail comme forme de contrôle) et de sa vache sacrée l’emploi, « un revenu c’est un dû », la réponse partout donné c’est un revenu c’est indû.

      @monolecte, c’est plutôt (?) ou aussi l’inverse qui continue : ne pas avoir un patron (dans l’emploi) ou s’auto-exploiter d’une manière admise, c’est prendre le risque de voir toute sa vie envahie par le contrôle, celui du grand patron, l’état, ce représentant de l’intérêt général qui ne peut distraire la richesse « commune » au profit de parasites roublards sans trahir ses mandants. Ce que dit ce genre de propagande (on sait pas ce qui va être fait réellement, le gvt Belge est déjà en train de faire passer un énième plan de « réforme » contre les chômeurs, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7300).

      Bref, aussi pourri soit il, « l’emploi protège, prenez ce qui vient, faites pas la fine bouche, ou bien vous prendrez des coups dans la tronche ».

      L’"état social" n’est qu’un #butin - disputé - de la guerre civile. En décider c’est décider des marges de liberté, voire du #comportement de l’adversaire. Ce dont ne se privent pas les possédants, ici (dans le capitalisme « mûr », « développé »), actuellement.

    • En #Belgique, comme il est interdit de couper l’eau, les sociétés qui fournissent l’eau posent des pastilles pour réduire le débit …

      http://pagedesuie.wordpress.com/2014/07/02/reducteur-de-debit-sur-votre-compteur-deau-racket

      Il est des besoins essentiels dans la vie, l’air et l’eau en font partie. Et ces besoins vitaux, il ne viendrait à personne l’idée de les restreindre… à personne, vraiment ?

      Alors c’est que vous ne connaissez pas la Belgique ! Car chez nous, si la loi ne permet de couper l’eau à une famille que sur décision du juge de paix – et ces juges sont rarement favorables à cette dernière extrémité, même lorsqu’il y a de sérieux arriérés de retard envers les sociétés distributrices – , nos chères SWDE, CILE, AIEC, Vivaqua et autres rapaces de la vie, ont trouvés une façon odieuse de contourner la loi au détriment des plus fragiles, des plus pauvres d’entre nous.

      Le réducteur de débit est la dernière innovation de nos distributeurs d’eau. En effet, la loi considère que l’eau est un besoin vital, il est donc très difficile et couteux pour ces rapaces de faire couper l’eau et de récupérer les impayés… Or des impayés, il y en a de plus en plus, il y aurait 750.000 ménages belges qui n’arrivent plus à payer leurs factures d’eau et d’électricité..! La SWDE estime que plus de deux familles sur trois ne payent plus leurs factures d’eau. Il faut rappeler aussi que l’eau – la vie – a augmenté de 70% en 7 ans en Wallonie, soit 10% par an, et qu’elle vient encore d’augmenter ces jours-ci !

    • Ce type d’annonce (telles les déclarations de Rebsamen sur le contrôle des chômeurs) vise aussi un effet « psychologique » : il s’agit de convaincre les pauvres de leur indignité, de les stigmatiser, et de présenter le contrôle des « dominés » comme potentiellement omnipotent :

      De plus, selon Philippe Masart, le porte-parole de Sibelga, le distributeur de gaz et d’électricité en région bruxelloise, fournir ce type de données aux autorités n’est pas légal. « Les données de consommation sont des données privées ».

      http://www.levif.be/actualite/belgique/controle-de-l-eau-et-du-gaz-des-chomeurs-ca-devient-de-l-inquisition/article-normal-350371.html

    • Les données énergétiques des chômeurs seront analysées
      http://www.lesoir.be/842291/article/actualite/belgique/politique/2015-04-03/donnees-energetiques-des-chomeurs-seront-analysees

      Il était annoncé, il a été approuvé ce vendredi matin. Le plan de lutte contre la #fraude_sociale, présenté par le secrétaire d’Etat Bart Tommelein (Open VLD) a désormais passé le cap du conseil des ministres. Le texte comprend 85 points et non des moindres. (...)

      Bart Tommelein espère ainsi doubler les rentrées générées par la lutte contre la fraude sociale, en les faisant passer de 50 à 110 millions.

      Mais une mesure retient particulièrement l’attention, même si elle avait déjà été évoquée lors de la présentation de l’accord de gouvernement : les données énergétiques (consommation de gaz, d’eau et d’électricité) seront désormais transmises de manière « systématique et anonymisée » par les entreprises d’utilité publique à la Banque Carrefour de la Sécurité sociale. L’objectif est de détecter la fraude au domicile . Il s’agit ainsi d’établir si la situation familiale d’un demandeur d’emploi correspond bien à ce qu’il a déclaré à l’Onem : un isolé vit-il réellement seul ? Une personne séjourne-t-elle réellement à l’adresse mentionnée ou s’agit-il de percevoir une allocation d’isolé plutôt que de cohabitant ?

      « Une consommation singulièrement haute ou basse pourra faire office de « feu clignotant » en vue d’une enquête ultérieure », signale-t-on au cabinet du secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude sociale. On peut toutefois s’interroger sur la solidité de l’anonymat évoqué dans la note gouvernementale et sur les garanties qui seront éventuellement apportées à la commission de protection de la vie privée.

      « Le gouvernement s’acharne sur les plus faibles »

      La mesure a déjà fait réagir la FGTB. Marc Goblet, son secrétaire général, dénonce « une logique d’inquisition », qui « ne repose pas sur des arguments objectifs ». « Il y a des gens dans ce gouvernement qui ne mesurent pas l’état de pauvreté des allocataires sociaux. Beaucoup doivent faire le choix entre se soigner, se nourrir et se chauffer. Même si la consommation est faible, cela ne veut pas dire que la personne n’habite pas au domicile qu’elle a renseigné ; ou qu’elle a fait une fausse déclaration de composition de ménage. Elles économisent l’eau, le gaz et l’électricité parce qu’elles ne peuvent pas faire autrement. Il suffit de voir le nombre, élevé et en croissance, de compteurs à budget. »

      Autrement dit : les données de consommation d’eau, de gaz et d’électricité « ne constituent pas des critères objectifs pour pouvoir dire s’il y a fraude ou non », poursuit le secrétaire général de la FGTB.

    • C’est aussi habituer l’ensemble de la société à renoncer au caractère inviolable du domicile privé.
      Comme d’habitude, on supprime un droit fondamental à une minorité opprimée, sous prétexte de lutter contre la fraude, pour la sécurité, etc. et on finit pat étendre la mesure à tout le monde.
      Tous les reculs de liberté doivent se faire par étapes et toujours en commençant par taper sur les plus fragiles.

      Ainsi, on divise les citoyens pour mieux les contrôler et les asservir ensuite.

  • La police algérienne frappe à la porte de la présidence à une heure du matin
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2316

    La manifestation des policiers en Algérie n’a pas fait l’objet d’analyses politico-sociales, puisque avec cette actualité l’insolite est au devant. Or c’est aussi et surtout un acte politique significatif. Au second jour, un sit-in devant la présidence, exigeant de meilleures conditions de travail, pour une corporation exposée à moult critiques et pourtant la plus avancée dans la préservation de l’ordre. La surprise vaut son pesant d’or, dans un climat où sont trahis les défenseurs de l’Etat et de (...)

    Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde arabe, vie politique, nation, nationale,

    / #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage, Maghreb, Algérie, Tunisie, (...)

    #Politique,France,_francophonie,_Algérie,_Maroc,_Tunisie,_Afrique,_monde_arabe,_vie_politique,_nation,_nationale, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Non, M. Valls, la #France n’est pas le paradis des #chômeurs
    http://fr.myeurop.info/2014/10/14/valls-macron-france-pas-paradis-chomeurs-14228

    Renaud de Chazournes

    Pour Manuel Valls, en France le chômage est « très bien indemnisé ». Mais qu’en est-il vraiment ? Les comparaisons avec nos voisins européens brisent un tabou comme le souhaite Emmanuel Macron : seuls les gros salaires bénéficient de confortables compensations.

    Manuel Valls et Emmanuel Macron relancent l’idée d’une réforme de l’indemnisation des chômeurs et Pôle #emploi veut renforcer le contrôle des chômeu lire la (...)

    #Économie #Social #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Europe #Italie #Luxembourg #Pays-Bas #Portugal #Royaume-Uni #Suède #APEC #chomage #offres_d'emplois #pôle_emploi #travail

  • CIP-IDF > La nouvelle convention Unedic : douche froide pour les précaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7399

    Nous sommes allés à la rencontre de M. #Rebsamen sur le forum PARIS POUR L’EMPLOI. M. Rebsamen nous a fuis !

    Nous avons défilé dans les couloirs du salon en nous rappelant au bon souvenir de M. Rebsamen : « #Chômeurs, #précaires, stagiaire, intermittents, intérimaires, et étudiants, avec ou sans papiers, solidarité ! » et avons distribué des tracts pour dénoncer la mise en application en deux temps (le 1er juillet puis le 1er octobre) de la nouvelle convention UNEDIC qui réduit les droits de tous les chômeurs et contribue à la précarisation accrue de nos vies.

    Tout est fait pour priver de droits les 4 chômeurs sur 10 encore indemnisés, alors que les chômeurs à activité réduite sont passés de 500 000 à 1,7 millions en 20 ans, et que 87% des embauches se font en CDD. Cet accord ainsi que les dernières déclarations de M. Rebsamen sont autant de coups de semonce répétés par le gouvernement à l’encontre de tous les chômeurs et de tous les salariés.

  • Mystérieuse disparition de 35 Algériens à l’aéroport de Rome
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2312

    Ils sont 35 Algériens déclarés, peut-être plus, disparus à leur arrivée à l’aéroport international de Rome, Fiumicino. L’information a été rapportée par l’agence « ANSA-Med », le 2 octobre et reprise par le quotidien « Il Messengero ». Un fait-divers insolite et troublant... Selon des sources policières italiennes, ils ont quitté le tarmac en évitant de prendre le bus mis en place pour les acheminer de l’avion à l’accueil de l’aéroport. Mais leur affaire n’est pas encore assez détaillée. Leurs embarcations (...)

    Insolite, informations atypiques, monde, étrange, inexplicable, réalité, faits, animaux, spécial,

    / #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet, #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Insolite,informations_atypiques,_monde,_étrange,_inexplicable,_réalité,_faits,_animaux,_spécial, #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • CIP-IDF > Éléments pour un bilan : La table concertative « intermittence » du 18 septembre. On en est où ? Quand est-ce qu’on dit non ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7360

    Des textes de Recours #Radiation, Samuel Churin et du Collectif les #Matermittentes.

    La table concertative « intermittence » du 18 septembre

    Ce texte n’est pas un compte-rendu de commission, mais une information, au départ rédigée à l’intention des camarades avec qui nous avions travaillé pour convenir de ce que nous devions dire dans cette instance.
    Pour donner les éléments du contexte, il s’agit plus pour moi de « justifier » le fait que je n’ai pas pu TOUT DIRE, alors que nous avions préparé un gros pavé ! Ceci explique le « je » récurrent.

    En ce qui concerne l’atelier #Pôle_Emploi [1], ils ont décidé de mettre les employeurs d’un côté et les salariés de l’autre. La raison officieuse : nous étions trop nombreux car certains ont décidé de venir, malgré les consignes, à deux par orga… « pas vous... mais... ». Alors, j’ai attaqué dans le vif du sujet : « Ça commence mal ». Après la suppression de l’atelier formation, voilà qu’on divise cet atelier en deux… Atelier commencé tardivement (plutôt plus de 10h que moins) avec une info relative à la fin des travaux qui devait avoir lieu vers midi.

    Avec mon tableau de 24 pages sur lesquelles nous avions tenté de lister tout ce qui ne va pas à Pôle Emploi, à Pôle Emploi Service et au GUSO, comment sont traités les #chômeurs, comment les règles sont interprétées de manière restrictive, comment les chômeurs #intermittents_ou_pas deviennent #suspects (contrôle en tout genre, contrôle mandataire, etc…)… et en face, à chaque fois, les textes qui sont bafoués dans chacune des situations – ce qui doit s’appliquer selon la loi, le règlement, le code du travail… Avec mon tableau de 24 pages j’en ai bavé les amis.

    L’homme à la mèche disciplinée a commencé par faire un laïus pour tenter de calmer le jeu, a proposé un tour de table ce qui nous a bien occupés pendant un petit moment (Je porte, je porte, la clé de saint Georges, quand j’l’aurai assez portée, je la laisserai tomber ♫ ♫ au pied d’un rocher ♫)...

  • Changement d’adresse de Pôle Emploi Où comment #Pôle_emploi se moque des #chômeurs - Mille Babords
    http://www.millebabords.org/spip.php?article26651

    Il aura fallu attendre 15 jours pour que Pôle Emploi se décide enfin à communiquer aux usagers les nouvelles coordonnées de leur agence. L’agence de la Joliette a fermé ses portes début septembre sans que les chômeurs en soient informés. Combien d’usagers se sont retrouvés devant les portes closes, avant que Pôle Emploi se décide à communiquer sur le transfert de l’agence le 8 septembre dernier ?

    #3949

  • CIP-IDF > Occupation de l’Hôtel Lutetia à Paris : de l’argent il en a pour construire de nouveaux droits
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7350

    Nous sommes ici dans une volonté déterminée de recourir au #blocage économique pour rappeler que nous n’entendons pas accepter la casse des droits sociaux des #chômeurs, #précaires, intermittents et intérimaires, aggravée par la mise en place de la convention d’#assurance_chômage du 22 mars.

    Monsieur Rebsamen demande le renforcement du #contrôle des chômeurs : nous lui répondons qu’il ferait mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le paiement des cotisations sociales qui coûtent plus de 20 milliard d’euros par an. Arrêtez de dire que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, c’est un mensonge ! Nous demandons l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage visant à faire des économies sur le dos des seuls chômeurs et précaires, en les stigmatisant.

    Monsieur Valls offre un pacte de « responsabilité » aux entreprises pour favoriser la compétitivité et l’emploi, alors que ces dernières versent 30% de dividendes supplémentaires à leurs actionnaires au second trimestre 2014 et demandent par ailleurs à pouvoir embaucher en dessous du SMIC pour s’en sortir. Ce n’est plus de la provocation, c’est de l’indécence ! Nous ne croyons pas en votre « crise » et ne voulons pas d’un #plein-emploi_précaire. Nous exigeons que notre modèle de protection sociale accompagne la discontinuité de l’emploi, les contrats courts, l’intérim, et qu’il soit discuté avec les premiers concernés.

    Monsieur Gattaz déclare que « notre modèle social à vécu, il n’est plus adapté » : nous lui répondons que c’est notre modèle de dialogue social qui est mort et qui n’est plus adapté. Une gestion paritaire de l’UNEDIC qui date de 1958 : oui, le monde a changé et c’est ce paritarisme là qui n’est plus d’actualité. Il est scandaleux que les cotisations sociales - part socialisée du revenu appartenant aux salariés - soient gérées de manière mafieuse et qu’il appartienne au patronat d’en décider. Nous demandons la transparence des comptes de l’UNEDIC et exigeons que les chiffres bruts soient communiqués pour expertise.

    Monsieur Hollande, alors que l’INSEE vient de publier son rapport présentant une instabilité et une precarisation croissante des conditions d’emploi, nous demandons que la question de l’assurance chômage devienne un débat national et que le modèle d’indemnisation soit repensé afin que 100% des chômeurs soient indemnisés.

    • Faire entendre la révolte - communiqué occupant.e.s du Lutetia

      15h50 communiqué occupant.e.s du Lutetia

      Faire entendre la révolte Nous occupons aujourd’hui l’hôtel de luxe Lutetia en travaux*.
      Nous voulions faire une Assemblée Générale avec les travailleurs du chantier.
      Nous avions à peine commencé à leur parler de leur conditions d’emploi et des pertes de revenu imposées par la nouvelle convention d’assurance chômage, que la direction les a sommés de sortir. Encore une fois, il s’agit d’empêcher l’information, le dialogue, la possibilité de se regrouper, de se coordonner...
      Nous sommes aussi ici pour montrer notre vigilance par rapport aux concertations en cours sur le chômage. Les échos que nous avons des ateliers de ce matin** sont désastreux. Les problèmes sont soit niés, soit esquivés.
      Nous exigeons toujours l’accès aux données brutes de l’Unedic, aucune expertise sérieuse ne peut se faire, sans cela. Il est indispensable que de réels ateliers de travail soient organisés pour l’ensemble de l’assurance chômage car le problème est vaste. Or, à ce jour, aucune nouvelle séance n’est prévue.
      Plus que jamais nous continuons à exiger l’abrogation de la convention d’assurance chômage et l’ouverture de négociations avec les premiers concernés, sur la base de nos propositions.
      Nous serons également vigilants à ce que les travailleurs du chantier Lutetia soient payés, c’est leur droit. La CGT interim, présente lors de l’action, les a informés qu’elle pourra suivre leurs dossiers.
      Cette occupation est un blocage économique qui ne s’exerce pas à l’encontre des travailleurs mais évidemment des gros employeurs et aujourd’hui Vinci, qui veulent nous imposer des conditions de travail et de vie inacceptables.
      Imposons-leur notre révolte. Un récent rapport de l’Insee démontre l’augmentation de la précarisation des vies.
      Soyons nombreux pour refuser de laisser faire, et pour construire de nouveaux droits.

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7352

  • Les lumières s’éteignent à gauche et à droite en France
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2282

    Le PS au pouvoir en France présume éviter l’implosion que lui enjoigne son gouvernement, avec un virage à droite qui trahit les convictions de l’ensemble des militants. D’où la division visible et consommée. Malgré la rupture avec Montebourg, Hamon et Filippetti ainsi que l’échec sur l’essentiel de ne pouvoir juguler la montée du chômage ou bien les affaires d’un ministre limogé in extremis, le parti dirigeant reste dans l’incapacité de vérifier sa ligne, attiré par une Europe ultralibérale. L’opposition (...)

    gouvernement, action, projet, exécutif gouvernemental, politique régionale, gouvernance, gestion, social,

    / #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, chômeurs, emploi, social, syndicat, revendication, jeunesse, travailleurs, (...)

    #gouvernement,_action,_projet,_exécutif_gouvernemental,_politique_régionale,_gouvernance,_gestion,_social, #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage

    • Ces vacances d’emploi sont « mal définies et mal évaluées » selon une étude du Centre d’études de l’#emploi. Yannick Fondeur et Jean-Louis Zanda, les deux auteurs, écrivent ainsi que « les vacances d’emploi correspondent […] à la photographie d’un stock d’emplois à pourvoir. […] Comme en France une trentaine de millions de nouveaux contrats de travail sont conclus chaque année, il est naturel qu’on observe à un instant donné un grand nombre d’emplois vacants. »

      (...) Le taux d’emplois vacants (c’est-à-dire le nombre d’emplois vacants rapporté au nombre d’emplois total) au premier trimestre 2014 en France était bien inférieur à la moyenne européenne. Autrement dit, si le taux de chômage est si élevé dans l’Hexagone, c’est parce qu’il n’y a pas d’emplois à occuper, et non parce que les chômeurs n’en cherchent pas . Le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont dans la même situation. A l’inverse, l’Allemagne a, logiquement, le taux d’emplois vacants le plus élevé d’Europe.

      #CDD #précarité #culpabilisation #chômeurs

  • Torturée, une salariée indienne, s’enfuit d’Arabie Saoudite.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2279

    Une femme indienne, âgée de 50 ans, répondant au nom de Basanti Devi, a réussi de s’échapper à ses tortionnaires, qui sont ses employeurs, en Arabie Saoudite. Analphabète et originaire de Lakhisarai, le district de Bihar (Inde), cette mère de famille de plusieurs enfants dont sa fille appelée Kachan qui l’accompagnait a été aussi séquestrée au royaume de l’esclavage. La mère a réussi seule de revenir à son domicile en Inde, la fille a été rapatriée. Basanti et sa fille Kanchan, dont la famille de la 2ème est (...)

    Monde, informations, actualité, international, politique, relations, diplomatie, affaires étrangères,

    / #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage, Arabie Saoudite, Qatar, Moyen-Orient, (...)

    #Monde,_informations,_actualité,_international,_politique,_relations,_diplomatie,_affaires_étrangères, #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • Un code pour la marchandisation du travail en Algérie…
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2277

    Les droits sociaux des travailleurs sont détricotés par le projet de code du Travail en Algérie. Une nouvelle législation sur les relations (employeurs-salariés) de travail est à l’étude à l’assemblée nationale, mais peu de réactions... L’Adhésion du pays à l’OMC s’effectue finalement dans la douleur, avec de lourdes régressions sociales. Il est indéniable qu’il y a un lien, entre le nouveau code présenté à la session ordinaire des députés, ouverte le 2 septembre, et l’adhésion algérienne à l’OMC. (...)

    mouvement social, monde, revendications, actions, politique, syndicat, lutte, travail, ouvriers,

    / #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #mouvement_social,monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Paperasse et #pôle_emploi - Top dédicasse à #Rebsamen
    http://www.dailymotion.com/video/x255d8q_s-inscrire-a-pole-emploi_news

    La vidéo offre un aperçu du nombre de démarches administrratives d’un demandeur d’emploi.

    Rappel :
    – Nombre d’#emplois disponibles chez pôle emploi : 200.000
    – Nombre de demandeur d’emploi : 5.5 millions toutes catégories confondues

    A préciser que les démarches d’inscription sont d’autant plus complexes lorsque l’on a travaillé dans une SCOP, forme d’entreprise pourtant soutenu par le gouvernement actuel.

    #chômage #précarité #chômeurs

  • CIP-IDF > La courbe monte... les #chômeurs trinquent - Recours radiations
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7340

    Après les cadeaux (Crédits d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi, pacte de responsabilité...) et les déclarations d’amour du Premier ministre aux #entreprises ; après la signature de la convention d’assurance chômage (véritable projet de société du #MEDEF) qui fait payer une partie du déficit de l’#UNEDIC par les chômeurs [1], le ministre du Travail vient, encore une fois, prêter main forte au MEDEF [2]. Monsieur #Rebsamen exige de #Pôle_Emploi qu’il #contrôle plus les chômeurs, et les sanctionne quand ils ne cherchent pas d’emploi ou quand ils n’acceptent pas les offres qu’on leur propose [3].

    Nous nous y attendions.

    Juste avant cette pression mise sur Pôle Emploi et les chômeurs, le 1er Ministre, Monsieur Valls chargeait le Ministre du travail de l’exécution d’un décret (article 12) sorti en catimini en mai 2014. Ce décret a sonné la fin de l’obligation pour Pôle Emploi d’accompagner les chômeurs en les rencontrant au moins une fois tous les 3 mois.

    Moins d’accompagnement pour aider à concrétiser leur projet d’accès à l’emploi, plus de contrôles et de sanctions pour inciter à prendre n’importe quel emploi [4] au prétexte que des milliers d’offres ne seraient pas pourvues... On connaît la ritournelle !

    Face à la fin du plein emploi qu’ils feignent d’ignorer, ils organisent la répression contre ceux qui refusent de prendre ces innombrables miettes de petits boulots qui jonchent le marché du travail et les résidus de salaires allant avec.. Quand on a faim, on n’a pas le droit de faire la « fine gueule » ! Cette convention d’assurance chômage insécurisante, pleine de pièges pour les demandeurs d’emploi, associée aux menaces de sanctions, vient à point : les voilà poussés à accepter un emploi ne correspondant pas à leur choix (qualification, durée, rémunération et temps de travail) sous peine de #radiation [5].

    #précarisation #plein_emploi_précaire