• https://www.youtube.com/watch?v=-NNgoDCJuIk

      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni sta l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni sta l’incanto

      I sogni sono quello
      Che ci capita nel sonno
      Fai il bravo e dormirai
      Del sonno più profondo
      Ero piccolo e ascoltavo
      La voce di mio nonno
      E la sua parola andava
      Oltre il confine del mio mondo

      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto

      Un giorno ho capito cosa
      Significa soffrire
      Cosa ti prende nella gola
      Quando e ora di partire
      Stringersi forte al cuore
      In quell’ultima stretta
      ‘ lasciarsi andare a quel che sei,
      Non sapere che ti aspetta

      Lasciarti andare alla corrente
      Spoglio di tutto, vestito di niente
      Spoglio di tutto, vestito di niente
      Spoglio di tutto!

      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’e l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto

      Quando la luce che tiene vivi
      È un bagliore perso in ogni giorno
      E il fuoco della notte
      È un respiro senza ritorno
      Oltre le onde e le montagne
      E i miei anni sulla mano
      E il cielo indifferente
      Sempre così lontano

      La terra all’orizzonte
      Come una stella cadente
      Spoglio di tutto, vestito di niente
      Spoglio di tutto!

      Acqua che porta mare,
      vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto
      Acqua che porta mare,
      Vento che porta pianto
      Se guardi il sole ti fa male,
      Nei sogni c’è l’incanto

      Il gioco a volte vale una scommessa
      La vita a volte dura una promessa

      O padre di mio padre, oggi più non dormo
      i pirati han preso i sogni miei ed il mio ritorno
      O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
      Ha il sapore del veleno e della febbre che non dà tregua
      O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
      Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?
      Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?

      #musique #chanson #Collettivo_Migrado #rêves #migrations

    • https://www.youtube.com/watch?v=rM4ViEudzKs&t=42s

      Voglio andar via da questa guerra che ha portato carestia
      La pestilenza e poi la morte, voglio sfuggire alla mia sorte
      L’apocalisse è già alle porte, figli uccisi dai loro padri
      Sono ladri, sono stanco, belva crudele è l’uomo in branco
      Dopo l’inverno un altro inverno, avranno fame avranno freddo
      Sarò glà morto, sarò lontano, sarò sepolto in un campo di grano
      Con la pagella stretta in mano, ab ogni fine un nuovo inizio
      Vorrei sperare e non sparare, ma la guerra è un vizio

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      Vorrei porre fine signori della guerra, questa non è vita, vivo rasoterra
      Signori della fame, figli del denaro, rotta di collisione mi acceca il faro
      Dell’arroganza, il progresso che avanza non cambia la sostanza
      Non colma la distanza tra chi ha lasciato tutto e a chi non manca niente
      Spiacente, il mondo che vorrei è piu accogliente, fiducia tra la gente
      E l’equità sociale è un diritto universale che si avvera col giudizio universale
      E il sangue di ogni uomo ormai è colmo di veleno
      Vedrai, non ci sarà mai piu l’arcobaleno

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      E polvere e cenere sul campo di battaglia
      E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo

      #guerre #chanson #musique #musique_et_politique #Collettivo_Migrado

  • Gabriel Attal annonce une hausse spectaculaire du nombre de contrôles sur les demandeurs d’emploi


    Le premier ministre, Gabriel Attal, lors d’une visite de l’entreprise Numalliance, à Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges), le 1er mars 2024. SEBASTIEN BOZON / AFP

    Le premier ministre a mis en scène sa volonté de durcir les règles de l’assurance-chômage, vendredi, lors d’un déplacement dans les Vosges, exprimant sa volonté de transformer « notre modèle social » pour qu’il « incite toujours davantage au #travail ».
    Par Bertrand Bissuel (Eloyes, Epinal, Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges), envoyé spécial)

    Gabriel Attal a retenu – au moins – une leçon de la brève période au cours de laquelle il fut ministre de l’éducation nationale, juste avant son arrivée à Matignon : la pédagogie est un art de la répétition. Vendredi 1er mars, lors d’un déplacement dans les Vosges, le chef du gouvernement a, une fois de plus, exprimé la volonté de transformer « notre modèle social » pour qu’il « incite toujours davantage au travail ». Son propos a été particulièrement musclé : « Cela nécessitera des décisions difficiles », a-t-il prévenu, sans livrer plus d’indications, mais en faisant clairement référence à la piste, évoquée à plusieurs reprises par l’exécutif depuis la fin de 2023, d’un nouveau durcissement des règles de l’assurance-chômage.

    A travers cette visite, M. Attal entendait montrer combien il est « pour une France du travail ». Il a aussi manifesté toute son attention pour les classes moyennes, « qui gagnent un peu trop pour toucher des aides, mais certainement pas assez pour être à l’aise ». Un message pour les exhorter à ne pas céder, à trois mois des élections européennes, aux « sirènes » des extrêmes : le Rassemblement national n’a pas été nommé, mais M. Attal pensait, de toute évidence, à lui – en premier lieu.
    En un peu moins de quatre heures, il s’est rendu dans trois lieux différents, distants de plusieurs kilomètres : une agence de France Travail, ex-Pôle emploi, un centre de formation de chauffeurs-routiers et une entreprise fabriquant des machines, Numalliance. Une itinérance menée tambour battant en compagnie de deux ministres, Catherine Vautrin (travail, santé et solidarités) et Roland Lescure (industrie et énergie).

    « Nous ne lâcherons rien »

    Le locataire de Matignon en a profité pour confirmer son intention de poursuivre la refonte de notre Etat-providence, avec des formules cinglantes. Le « système », selon lui, a fonctionné, durant des décennies, sur une « hypocrisie », qui consistait à « acheter la paix sociale à coups d’aides sociales ». Cela a entretenu « le chômage de masse », l’enfermement dans « l’inactivité » et le « ressentiment ». Il faut « mettre un terme » à cette situation et changer de « paradigme », a martelé le premier ministre, en soulignant que les décisions prises depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 s’inscrivaient déjà dans cette optique, notamment par le biais des réformes successives de l’#assurance-chômage qui ont durci les conditions d’indemnisation.
    Aujourd’hui, M. Attal veut aller encore plus loin, mais sans dire comment. Il s’est borné à annoncer une augmentation – spectaculaire – du nombre de #contrôles sur les demandeurs d’emploi : le but est d’en réaliser 1,5 million à la fin du quinquennat, soit environ trois fois plus qu’en 2023, tout en les ciblant sur les personnes susceptibles d’être embauchées dans les secteurs cherchant de la main-d’œuvre.

    Le chef du gouvernement réaffirme ainsi son attachement au « devoir de travailler », un principe inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, a-t-il rappelé, vendredi après-midi. Ce discours lui vaut d’être accusé de punir les chômeurs. Critique qu’il a réfutée, en faisant valoir qu’il se place dans une double logique d’obligations plus strictes mais aussi de droits améliorés.

    C’est au nom de cet argumentaire que M. Attal a confirmé l’extension, à partir du 1er mars, de la réforme du revenu de solidarité active. Elle prévoit de conditionner le versement de la prestation à la réalisation d’au moins quinze heures d’activité par semaine, moyennant un accompagnement renforcé de l’allocataire. Jusqu’à maintenant, la mesure était expérimentée par dix-huit conseils départementaux. Ils seront désormais quarante-sept, l’objectif étant de parvenir à une « généralisation » en 2025. « Nous ne lâcherons rien, tant que tous ceux qui peuvent revenir vers l’emploi perdureront dans le chômage », a-t-il lancé. Une pression qui, à l’en croire, s’exerce autant sur les individus que sur les pouvoirs publics.

    Son leitmotiv en faveur du « travailler plus » s’est accompagné de promesses pour « travailler mieux ». Dans son esprit, il s’agit d’abord de tirer vers le haut les rémunérations. Le premier ministre a, encore, mis en garde les représentants des branches professionnelles dont les conventions collectives contiennent des grilles salariales avec des coefficients sous le smic : s’ils ne corrigent pas ces anomalies, d’ici à juin, par le jeu de la négociation, « nous sommes prêts à toutes les options », a-t-il prétendu, en mentionnant le recours à la loi et « les sanctions ». Un « séminaire gouvernemental » sera, par ailleurs, organisé, à la mi-mars, pour réfléchir à « la question du travail », notamment à « la semaine en quatre jours ».

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/02/gabriel-attal-annonce-une-hausse-spectaculaire-du-nombre-de-controles-sur-le

    #chômeurs #précaires #RSA

  • Inside Wuhan’s failed Covid response – and how the pandemic could have been avoided
    https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/covid-origins-wuhan-theory-book-dali-yang
    À propos de Wuhan: How the #Covid-19 Outbreak in China Spiraled Out of Control, de Dali Yang.

    The suspected coronavirus was swiftly confirmed by Vision Medicals, a Guangzhou-based lab, which performed genome sequencing lung fluid from “Patient A”, a 65-year-old man with severe pneumonia and “multiple scattered patchy faint opacities in both lungs” and who was not responding to drugs.

    The book notes that “due to the sensitivity of the diagnostic results”, the lab only provided confirmation of the positive test result for a SARS-like coronavirus to the hospital by phone and not in writing.

    The team had discovered it was 81 per cent similar to the first SARS coronavirus outbreak.

    Screenshots that appeared on social media between an anonymous scientist at the lab, known as ‘Little Mountain Dog’, and her boss showed that they immediately recognised the coronavirus “should be treated in the same class as the plague” for prevention and control purposes.

    Yet despite the mounting evidence pointing to potential catastrophe, the local CDC was slow to react.

    The growing number of cases were not fed, as they should have been, into the National Notifiable Infectious Disease Surveillance System (NNDSS), created after the 2002-2004 SARS epidemic killed close to 800 people globally.

    The system – the largest in the world and a source of national pride – had broken down. Gao Fu, the director general of the national CDC, only learned of the latest Wuhan outbreak on social media on December 30.

    Although he swiftly set in motion a series of emergency responses by the National Health Commission and China CDC, the next crucial few weeks were characterised by missteps, censorship, political interests and counterproductive moves that failed to prevent the uncontrolled spread of the virus.

  • « Chants populaires, chants politiques. »
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#chanson

    Une journée d’études « autour des archives d’Henry Poulaille » aura lieu à l’hôtel de ville de Cachan (salle du Patio, au rez-de-chaussée), square de la Libération, Cachan (94), le 14 mars, de 9 à 18 heures. Elle est organisée par Constance Barbaresco (Ecole des hautes études en sciences sociales) et Samia Myers (université de Strasbourg) et explorera l’intérêt d’Henry Poulaille (1896-1980, lire Itinéraire n° 12), écrivain libertaire autodidacte (bibliographie), pour la chanson qu’elle soit populaire ou révolutionnaire, d’amour ou de cabarets. Au programme (https://www.ehess.fr/sites/default/files/evenements/fichiers/programme_fonds_poulaille_2p_2024.pdf) : « Les chants collectés par Poulaille : historiciser les répertoires (production, diffusion, usages) », « Poulaille et le folklore », « Le chant dans l’écriture prolétarienne », « Le fonds Poulaille comme ressource à des pratiques chansonnières aujourd’hui » et se clôturera par un pot dînatoire et un concert (à 19 h 30) « Adieu, Misère ! Chants du travail de France et d’ailleurs ».

    #libertaire #HenryPoulaille #Cachan #chanson #chant #folklore

  • #Chlordécone : l’Assemblée nationale reconnaît symboliquement la responsabilité de l’État dans l’empoisonnement des Antilles - Outre-mer la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/chlordecone-l-assemblee-nationale-reconnait-symboliquement-la-re

    Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en #Guadeloupe et en #Martinique, où le #pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.

    • Chlordécone : les députés reconnaissent la responsabilité de l’État
      https://reporterre.net/Chlordecone-les-deputes-reconnaissent-la-responsabilite-de-l-Etat

      Un nouveau volet s’ouvre dans le dossier des Antilles empoisonnées au chlordécone. Les députés ont adopté en première lecture, le 29 février, une proposition de loi reconnaissant symboliquement la « responsabilité » de l’État, et visant à indemniser les victimes.

      Le chlordécone est un insecticide très toxique, qui a été utilisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique, alors que ce produit avait été qualifié de « cancérogène possible » dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Faisant fi de ces alertes, la France ne l’a interdit qu’en 1990. Il a même été utilisé en Guadeloupe et en Martinique jusqu’en 1993, à cause de dérogations signées par les ministres de l’Agriculture de l’époque.

      La proposition de loi reconnaissant la responsabilité de l’État, portée par le député de Guadeloupe Elie Califer, a été votée à l’unanimité des 101 votants. Les députés de la majorité se sont abstenus. Le texte va désormais être transmis au Sénat.
      Toxique pour le système nerveux, reproductif et hormonal

      La responsabilité pénale de l’État avait précédemment été discutée devant le tribunal. Après de nombreuses années de bataille judiciaire, le pôle de santé publique du tribunal judiciaire de Paris avait finalement signé une ordonnance de non-lieu, le 2 janvier. Il avait certes reconnu un « scandale sanitaire », mais avait estimé qu’il était trop difficile de « rapporter la preuve pénale des faits dénoncés ».

      En 2019, une expertise pesticides et santé de l’Inserm a conclu à la présomption forte d’un lien entre l’exposition de la population au chlordécone et le risque d’apparition d’un cancer de la prostate. Reconnue comme perturbateur endocrinien, la molécule est aussi toxique pour le système nerveux, reproductif, hormonal et le fonctionnement de plusieurs organes. D’après une étude de Santé publique France, plus de 90 % des Guadeloupéens et des Martiniquais adultes sont aujourd’hui contaminés au chlordécone.

  • Alors que dans le cadre d’une « niche parlementaire » du parti socialiste, l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture (que fera le sénat ?), une proposition de loi sur la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans le scandale du chlordécone aux Antilles, je rediffuse cet article publié il y a trois ans dans Libération.

    https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/aux-antilles-les-vies-brisees-du-chlordecone-20210401_ZVK6CBMKARG23GFA7RY

    Aux Antilles, les vies brisées du chlordécone

    Interdit en 1990, le pesticide des bananeraies sème désolation et maladies en Guadeloupe et Martinique. Mais après quinze ans d’instruction, l’enquête sur cette catastrophe sanitaire pourrait bien se solder par un non-lieu.

    publié le 1er avril 2021

    Arsène Diomède est une femme byen doubout (« robuste »), comme on dit en créole, malgré sa petite taille et ses mains déformées par le labeur. Pendant des années, sur une exploitation bananière de Goyave, en Guadeloupe, elle a inlassablement transporté des régimes de bananes, empilés sur sa tête. Et une fois la coupe finie, elle se trouvait, comme l’ensemble des ouvriers agricoles, réquisitionnée pour répandre l’engrais et les pesticides, le plus souvent à mains nues, sans aucune protection. Parmi ces produits, le chlordécone, un insecticide massivement utilisé en Guadeloupe et en Martinique pour lutter contre le charançon du bananier.

    « On voyait bien cette tête de mort sur les sacs, mais pour garder notre travail, on ne posait pas de question », se souvient-elle. Nous sommes au début des années 90. Le médecin du travail va découvrir l’empoisonnement d’Arsène Diomède grâce à une analyse de sang. Il va alors lui délivrer un des très rares documents reconnaissant implicitement le rôle du pesticide dans son état de santé puisqu’il écrira au stylo rouge : « Ne pas toucher aux produits pesticides. » Mais il faudra attendre le 19 janvier 2021 pour que le cancérologue Daniel Vacqué lui rédige un certificat médical précisant : « Arsène Diomède est suivie depuis janvier 2015 pour myélome multiple avec chimiothérapie, une pathologie pouvant entrer dans le cadre d’une maladie professionnelle ayant été en rapport avec les pesticides des bananeraies (chlordécone en particulier). »

    Ce document fait l’effet d’une bombe, car c’est le premier du genre. Pourtant, au-delà des ouvriers agricoles, la contamination a atteint de nombreux foyers des Antilles françaises ces dernières décennies. Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont prélevé, en Guadeloupe, un échantillon de sang sur 1 042 femmes, pendant leur accouchement, entre 2005 et 2007. L’étude publiée en 2013 conclut que la présence de chlordécone dans le sang diminue le délai normal de grossesse et s’associe à un risque de prématurité. Par ailleurs, l’exposition du fœtus au pesticide a été démontrée par sa présence dans le sang du cordon ombilical. Dans une autre étude parue en 2012, les scientifiques de l’Inserm ont démontré que le chlordécone pouvait avoir des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons. Par ailleurs, selon Santé publique France, les populations antillaises présentent un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. Une réalité confirmée par le sénateur guadeloupéen Dominique Théophile, lors d’une présentation de la situation en janvier 2019, au Sénat : « Les Antilles françaises détiennent le triste record du monde en la matière, le taux d’incidence annuel de ce cancer en Martinique est de 227,2 cas sur 100 000 hommes et celui de Guadeloupe est d’un niveau proche. »

    « Des stocks ont continué à circuler jusqu’au début des années 2000 »

    Le scandale sanitaire aurait pourtant pu être évité. Après qu’en 1951 cette nouvelle molécule est découverte aux Etats-Unis et vendue sous le nom de Kepone, les tests lancés sur les animaux laissent rapidement apparaître des carences de fertilité avec suspicion de cancers. La majorité de la production sera exportée vers l’Europe, l’Union soviétique, l’Amérique du Sud, l’Afrique et les Antilles.

    En 1968, en France, la Commission d’études de l’emploi des toxiques en agriculture rejette la demande d’homologation du chlordécone. Le ministère de l’Agriculture le classe alors « substance toxique ». Mais par un étrange tour de passe-passe, quatre ans plus tard, le Kepone se retrouve au rang des « substances dangereuses ». Ce qui permet à Jacques Chirac, alors ministre de l’Agriculture, d’autoriser, pour un an, sa mise sur le marché, histoire de satisfaire les grands propriétaires antillais. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l’usine de Hopewell (Virginie), dont les ouvriers commencent à souffrir des effets toxiques du produit, continue à produire le Kepone à un rythme soutenu, tant la demande est importante. Le site fermera en 1975.

    En 1979, lorsque l’Organisation mondiale de la santé classe le chlordécone comme « cancérigène possible », plusieurs pays européens l’interdisent définitivement, mais pas la France. Deux ans plus tard, l’entreprise martiniquaise Vincent de Lagarrigue commercialise le pesticide sous le nom de Curlone. Elle l’achète à la société Calliope établie à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, qui elle-même importe la molécule du Brésil. Alors qu’elle est enfin interdite en 1990, les planteurs antillais obtiennent un délai exceptionnel de trois ans pour liquider les stocks. « Des stocks qui en réalité ont continué à circuler jusqu’au début des années 2000 », affirme Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT de Guadeloupe, qui se dit « révolté par le traitement différencié » auquel a droit l’outre-mer. « Il est certain, affirme l’avocat Harry Durimel, que la molécule a été utilisée depuis son interdiction. » Le 23 août 2002, une tonne et demie de patates douces contenant des résidus de chlordécone a été saisie par les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes à Dunkerque.

    Non-lieu

    Il aura fallu attendre 1999 pour qu’un fonctionnaire de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, bien inspiré, mette en place un dispositif de contrôle des rivières. La sentence tombe : l’eau, les terres, les animaux, les poissons, les tubercules, sont contaminés à forte dose par le chlordécone. Même les œufs sont touchés. L’aquaculture s’effondre.

    En 1999, l’entreprise guadeloupéenne d’embouteillage d’eau de source Capès Dolé restera fermée quatre mois et ses stocks seront détruits, jusqu’à l’installation de filtres à charbon actif au niveau du captage. En 2000, Jean-Claude Pitat, son directeur général, porte plainte contre X pour pollution de la ressource. Il récoltera un non-lieu faute de preuves suffisantes. « J’étais furieux de cette décision, mais je n’ai pas fait appel », relate-t-il.

    « Il est souvent affirmé que les premières alertes vinrent des Etats-Unis, rappelle, en 2019, devant une commission parlementaire, Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS. C’est faux. Elles furent émises par les ouvriers agricoles martiniquais en février 1974. Deux ans après l’autorisation officielle du chlordécone, les ouvriers de la banane entament l’une des plus importantes grèves de l’histoire sociale de la Martinique et demandent explicitement l’arrêt de l’utilisation de cette molécule parce qu’ils ont fait l’expérience de sa toxicité dans leur chair. »

    Retrouver « dignité et identité »

    Emplies d’un sentiment d’injustice, certaines victimes ont décidé de pousser la porte des tribunaux. En 2006, sous l’impulsion de Harry Durimel, alors porte-parole des verts, une première plainte avec constitution de partie civile est déposée pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Ce n’est qu’en janvier 2021, après quinze ans d’instruction, que les premières auditions ont lieu. Entre-temps, d’autres groupements protestataires se sont créés, à l’image de l’association guadeloupéenne Vivre, dédiée à la défense des droits des personnes victimes d’empoisonnement.

    Pour sa présidente Patricia Chatenay-Rivauday, ce scandale ne peut pas rester impuni. Le procès pourrait pourtant bien se terminer en non-lieu du fait d’une possible prescription des faits. Le 15 mars, Rémy Heitz procureur de la République au tribunal judiciaire de Paris, précisait : « Nous pouvons comprendre l’émoi que cette règle suscite, mais nous, magistrats, devons l’appliquer avec rigueur. »

    Pour Harry Durimel, l’argument ne tient pas : « En matière de pollution, nous sommes en présence d’une infraction intemporelle car continue, et occulte du fait qu’elle ne pouvait être connue des victimes. Le point de départ de la prescription interviendra au moment où cessera la pollution. » En appui, la population martiniquaise s’est mobilisée en nombre le 27 mars, dans les rues de Fort-de-France, pour exiger des réparations, retrouver « dignité et identité » et mettre un terme à la « pwofitasyon » (les comportements abusifs), à l’initiative du Collectif des ouvrier·e·s agricoles empoisonné·e·s. Une nouvelle manifestation est prévue le 10 avril.

    La colère de la population est d’autant plus vive que les victimes avaient repris espoir lorsqu’en 2018, en Martinique, Emmanuel Macron avait qualifié le chlordécone de « scandale environnemental » en rappelant que l’Etat devrait prendre sa part de responsabilité. L’année suivante, la commission d’enquête parlementaire présidée par le député martiniquais Serge Letchimy concluait à la « responsabilité première » de la France dans ce désastre sanitaire. En février, le gouvernement a annoncé un quatrième plan contre le chlordécone (2021-2027), et débloqué 92 millions d’euros. Une somme jugée insuffisante par les associations.

    #Martinique #Guadeloupe #pollution #ScandaleSanitaire #chlordécone

  • Remi Brulin sur X :

    BenGvir, unaware that the official lie is that there was overcrowding & a stampede, applauds the IDF for firing on Gaza civilians BenGvir, Smotrich & co are the equivalent of those IDF soldiers posting war crimes videos all the time: refreshing, in a super creepy kind of way…

    https://twitter.com/RBrulin/status/1763288240738468112

    Extraordinaire de non-sens

    #charabia_sioniste
    #génocidaire

  • Au #Cameroun, la #chasse aux #trophées heurte les droits des « premiers gardiens de la #forêt » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280224/au-cameroun-la-chasse-aux-trophees-heurte-les-droits-des-premiers-gardiens

    Peu de retombées économiques, des problèmes sociaux : le Cameroun n’est pas une exception. D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (#UICN), ce type de chasse en #Afrique ne permet de financer qu’une petite partie des montants nécessaires à la #conservation et ses retombées socioéconomiques sont faibles.

    Comment s’en étonner ? « Les zones de chasse ont été d’abord créées pour la récréation des utilisateurs », rappelle Samuel Nguiffo, secrétaire général du Centre pour l’#environnement et le #développement (CED), une ONG basée à Yaoundé. Elles font partie « d’un type de gestion extractive, d’un schéma très ancien, qui n’a pas été construit à l’origine pour défendre les intérêts des #populations, mais qu’on essaie désormais d’accommoder à la sauce “développement durable” et “changement climatique” ».

    Pour améliorer la situation, les safaris doivent obliger leurs employés à respecter les droits des #Baka, insiste Honoré Ndjinawé. Il faut revoir l’ensemble du système, juge de son côté l’acteur de la conservation cité plus haut : « On devrait pouvoir s’appuyer davantage sur la population locale pour sauvegarder les forêts et la faune qu’elle connaît mieux que quiconque et a toujours su protéger. »

    C’est aussi ce que pense Pepito Meka Makaena, qui ne veut plus de #chasse_sportive dans sa zone : « La forêt doit rester libre d’accès. On peut organiser la #lutte_antibraconnage et imaginer un autre type de protection qui ne met pas la population en difficulté. »

  • Face au manque de neige, les habitants font revivre les stations délaissées

    Alors que la neige manque et que les stations de ski ne sont plus rentables, des habitants du massif de la Chartreuse tentent de faire revivre, sous forme associative, celles de leur village.

    « C’est une saison noire… ou plutôt une saison verte ! » La situation n’est pas réjouissante, mais Pascual Lacroix garde son sens de l’humour. En pleines vacances de février, l’herbe est détrempée sur les pentes de la station de ski de Saint-Hilaire-du-Touvet, dans le massif de la Chartreuse (Isère), parsemée ça et là de petits monticules de neige. Les flocons tant espérés ne sont jamais vraiment tombés, et les températures, bien trop douces, ont vite entamé les quelques centimètres de poudreuse.

    Pourtant, tout était prêt. Depuis des mois, Pascual Lacroix et les autres bénévoles de l’association Ag’Hil, Agir pour la station de Saint-Hil’, ne comptaient pas leurs heures, en dehors de leurs horaires de travail pour certains, les soirs, les week-ends, pour tout installer : dameuses remises d’aplomb, téléskis en place, abords des pistes débroussaillés, planning des postes programmé. L’association s’est constituée au printemps 2023, bien déterminée à rouvrir la station de ski pour la saison 2023-2024.

    Fin 2021, la station de ski (11 pistes et 5 téléskis) était mise à l’arrêt après de gros éboulements ayant détruit en grande partie le funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet. Première infrastructure touristique de la commune du Plateau-des-Petites-Roches, le funiculaire permettait de financer le fonctionnement de la station de ski, « structurellement déficitaire », explique la maire de la commune, Dominique Clouzeau, les deux infrastructures étant sous régie municipale. « Après les éboulements, on a dû se résoudre à licencier les trois salariés de la régie, et à tout mettre en pause. »

    « Il fallait être un peu fous »

    Quand la question de rouvrir ou non la station de ski s’est posée, avec un funiculaire toujours à l’arrêt, le constat de la commune fut sans appel : impossible de mobiliser les 150 000 euros que coûterait l’ouverture de la station sur la saison hivernale, alors que l’enneigement est de plus en plus incertain. Une habitante du village, Perrine Broust, a malgré tout écrit une lettre ouverte à la municipalité, qui a réuni « 200 signatures en vingt-quatre heures », se souvient la quarantenaire.

    Petit à petit, l’idée d’une structure associative pour reprendre la gestion des remontées mécaniques, « utopique au début », fait son chemin. Même si les défis, notamment administratifs et financiers, sont énormes : « Il fallait être un peu fous pour faire ça », rient Perrine et Pascual. « Mais nous, on a skié ici, on a appris à nos enfants à skier ici. La station, c’est un lieu de convivialité essentiel, on ne voulait pas perdre ça. »

    En quelques mois, l’association en devenir a réuni plus de 200 adhérents, habitants de Chartreuse et d’ailleurs. Chacun a apporté ses compétences, son savoir-faire ou tout simplement son énergie : l’ancien garagiste du village s’est porté volontaire pour réparer la dameuse, les anciens salariés de la station sont venus donner des conseils, de nombreux bénévoles se sont formés aux remontées mécaniques. « Cela a rassuré le SRMTG [le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés, qui donne les autorisations d’exploiter le matériel] et les assurances de voir que l’on avait tout ce qu’il fallait pour que tout fonctionne bien », souligne Pascual.
    Un modèle associatif qui essaime

    Face à un enneigement toujours plus aléatoire — la plupart des stations de ski sont situées à un peu plus de 1 000 mètres, et la plus haute à 1 300 mètres d’altitude — et des équations financières impossibles à tenir pour les communes lorsque les gestionnaires privés ont déserté, le modèle associatif s’impose progressivement dans le massif de la Chartreuse. La flexibilité financière et organisationnelle que permet le modèle associatif a déjà séduit la moitié des huit stations de Chartreuse. « On ne s’appelle pas Ag’hil pour rien », souligne Perrine, malicieuse. « Si demain il neige, on envoie un mail aux bénévoles et on est prêt à ouvrir ! »

    La station voisine du Planolet, située à 1 100 mètres d’altitude au cœur du massif, a pu ouvrir quelques jours début janvier. Là aussi, Nouvelles traces en Chartreuse, la toute nouvelle association qui s’occupe depuis cette année des remontées mécaniques, a fédéré habitants et sympathisants de la station, après une saison 2022-2023 gérée de manière spontanée par un collectif d’habitants. Loueur à la retraite, restaurateur de la station, ancien pisteur… « Toutes des personnes qui ont envie de sauver la station », résume Yann Daniel, directeur de l’école de ski de Saint-Pierre-de-Chartreuse et membre de l’association.

    Tout au nord du massif de la Chartreuse, l’association Les skieurs du Granier, qui regroupe 115 bénévoles, gère depuis 2019 le domaine de ski du même nom, après avoir bénéficié d’une délégation de service public de la Communauté de communes Cœur de Chartreuse. « La station n’était pas viable économiquement, c’est pour ça qu’on a créé une association », raconte Violaine Rey, bénévole depuis les débuts. « On s’est aussi rendu compte que c’était un argument auprès des gens qui viennent dans la station, ils apprécient la convivialité qui découle du modèle associatif : tout le monde se connnait et la station est à taille humaine. »
    Penser « l’après-ski »

    Cette année, l’enneigement catastrophique contrarie quelque peu ces élans tout neufs. « C’est la première année “blanche” depuis qu’on a repris la station avec l’association », se désole Violaine Rey. « On savait que ça n’allait pas durer cinquante ans, mais ça fait bizarre de voir que ça y est, c’est sûrement la fin d’une ère », regrette la jeune femme qui a appris à skier dans la station et y a même été saisonnière. La suite ? « Elle est assez floue, on réfléchira à tête froide », concède Violaine Rey. « Il y aura évidemment des questions à se poser à l’issue de cette non-saison. »

    « C’est un peu la gueule de bois », reconnaissent de leur côté Perrine et Pascual. « On a tellement travaillé, tellement de choses ont été mises en place… On retente l’aventure l’année prochaine ! » Au-delà du ski, les bénévoles sont lucides : comme beaucoup de stations de ski de moyenne montagne, il faudra penser « l’après-ski »... et diversifier le modèle économique. « On réfléchit aux “quatre saisons”, avec la randonnée, les raquettes, le VTT », abonde la maire du #Plateau-des-Petites-Roches Dominique Clouzeau, pour qui l’horizon est clair : « On ne veut pas devenir un village-dortoir. »

    https://reporterre.net/Face-au-manque-de-neige-les-habitants-font-revivre-les-stations-delaisse

    #Saint-Hilaire-du-Touvet #neige #Chartreuse #ski #enneigement #stations_de_ski #montagne #association #Ag’Hil #Planolet #remontées_mécaniques #Les_skieurs_du_Granier #bénévolat #convivialité #moyenne_montagne

  • La Regione Lombardia e il rischio di un nuovo “saccheggio” dei fiumi

    La Giunta Fontana a metà febbraio ha disposto l’estrazione di sabbia e ghiaia dall’alveo di diversi fiumi, tra cui l’#Adda e il #Mera, e torrenti. Con la scusa di rimuovere materiali in eccesso e prevenire esondazioni dà il la a nuove concessioni per cavare. Un errore, denuncia il Centro italiano per la riqualificazione fluviale.

    “Siamo di fronte all’ennesimo episodio di saccheggio dei fiumi: quello approvato da Regione Lombardia è in realtà un ingiustificato programma di ‘disalveo’”, denuncia Andrea Goltara, direttore del Centro italiano per la riqualificazione fluviale (Cirf) commentando la delibera con cui la giunta regionale ha approvato, a metà febbraio, a un “programma di regimazione idraulica mediante escavazione di materiali litoidi” per l’anno 2024. “Il susseguirsi di più eventi di piena negli ultimi anni ha determinato la formazione di accumuli significativi di materiale litoide in alveo, tali da rendere necessaria la loro rimozione mediante un Programma di interventi di regimazione idraulica mediante escavazione di materiali litoidi”, si legge nel testo del documento.

    In altre parole, Regione Lombardia rilascerà delle concessioni per l’estrazione di sabbia e ghiaia dai letti di una dozzina tra torrenti e fiumi, a partire dall’Adda e dal Mera, giustificando questo intervento con la necessità di rimuovere l’eccessiva quantità di materiali che si è depositata in alcuni punti degli alvei a causa degli eventi alluvionali estremi degli ultimi anni.

    Il programma verrà attuato, prosegue la delibera, “mediante il rilascio di concessioni per l’asportazione del materiale eccedente secondo un progetto definitivo/esecutivo, approvato dall’Ufficio Territoriale Regionale competente per la gestione del corso d’acqua”. Tra quelli in elenco figurano appunto corsi d’acqua importanti come l’Adda (dove sono previsti nove interventi, l’#Oglio e il Mera (cinque gli interventi previsti); ma anche torrenti come il #Federia nel Comune di #Livigno, il #Mallero a #Chiesa_Valmalenco in provincia di #Sondrio o il #Tidone in provincia di Pavia e il torrente #Re in #Valle_Sabbia (BS).

    “La motivazione indicata da Regione Lombardia è la riduzione del rischio di possibili esondazioni a causa degli accumuli di sedimenti -spiega ad Altreconomia Andrea Goltara, direttore del Centro italiano per la riqualificazione fluviale (Cirf) -. Tuttavia, né la delibera né i suoi allegati contengono dati, risultati di modellazioni o alcuna valutazione che giustifichino la necessità di questo tipo di intervento per ridurre il rischio. Anche le immagini contenute nei documenti mostrano perlopiù normali forme e processi fluviali”.

    Interventi di questo tipo, che si limitano ad estrarre materiali dagli alvei, continua Goltara, risultano ancora più anacronistici se si pensa che dal 2015 è entrato in vigore per le Autorità di bacino distrettuali e le Regioni l’obbligo di elaborare i #Programmi_di_gestione_dei_sedimenti (#Pgs): strumenti conoscitivi, gestionale e di gestione dei sedimenti relativi all’assetto morfologico dei corsi d’acqua finalizzati a mitigare il rischio alluvioni, oltre che a tutelare e migliorare lo stato morfologico ed ecologico dei corsi d’acqua.

    “Non dovrebbe più essere possibile realizzare estesi interventi di questo tipo, in assenza di dimostrate situazioni di emergenza e senza un piano che definisca per ogni corso d’acqua stato di fatto, obiettivi e azioni conseguenti, come previsto dal Pgs”, sottolinea il direttore del Cirf. Anche l’obbligo di intervenire per ridurre i rischi, previsto dalla Direttiva alluvioni dell’Unione europea, non chiede di “regimare” i corsi d’acqua. “Non siamo più negli anni Sessanta -conclude-. Inoltre, è importante ricordare che la Lombardia, in ottemperanza con quanto previsto dalla Direttiva acque, è tra le poche ad aver realizzato una classificazione idro-morfologica dei propri fiumi e torrenti. Viene da chiedersi se e come vengano utilizzate queste informazioni”.

    https://altreconomia.it/la-regione-lombardia-e-il-rischio-di-un-nuovo-saccheggio-dei-fiumi

    #Italie #Lombardie #rivières #sable #extractivisme

    • https://www.youtube.com/watch?v=b7LYJ2lt8yw&t=20s

      Questo è un canto
      contro la guerra
      mentre i tamburi
      suonano a bomba

      Questo è un canto
      contro la guerra
      sotto un cielo
      intinto di rosso

      E mi domando
      che posso fare
      stare a guardare
      oppure evitare
      che se poi mi coinvolgo
      ci sto così male
      si prende la vita
      quel telegiornale

      Questo è un canto
      contro l’idea
      che quella guerra
      non mi appartiene

      Era già lì
      quando son nata
      senza saperlo
      io l’ho finanziata

      Ogni volta che compro
      qualcosa distratta
      dando potere
      ai grandi in cravatta

      che sono i padroni
      dei nostri conti correnti
      e sotto le macerie
      a pagarne il prezzo
      ci son sempre gli innocenti

      Questo è un canto
      di rassegnazione
      perché non vale parola
      senza un’azione

      Questo è un canto
      che si appella all’amore
      che Cristo ha abitato
      nella legge del cuore

      Che se Dio si è nascosto
      tra quelle anime morte
      incarnate per uno scempio
      per un mondo e la sua sorte

      Un Dio che sembra assente
      da chi ormai sa solo delegare
      ma che si fa sempre trovare
      da quelli che lo sanno cercare

      Questo è un canto
      di consolazione
      che non ha torto
      e nemmeno ragione

      Questo è un canto
      per cambiare dentro
      ogni singola azione
      con chi mi vive accanto

      Per ogni bimbo che muore
      ce n’è uno che nasce
      non c’è bene senza male
      non c’è vita senza morte

      E io vi chiedo perdono
      se il mio tifo si è spento
      rimango custode
      e sveglia e attenta

      #guerre #chanson #musique #musique_et_politique #contre_la_guerre

  • Chen Rong (chinois simplifié : 陈容 ; chinois traditionnel : 陳容 ; pinyin : chén róng ; Wade : Ch’en Jung) (1235 – 1262), également appelé Zi Gongchu (字公储, zì gōngchǔ) signant sous Suoweng (所翁), né à Changle, dans la province de Fujian, en Chine, sous la dynastie des Song du Sud (1127 – 1279), est un peintre et poète chinois, particulièrement réputé pour ses dessins de dragons.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chen_Rong
    #chine #représentation

    • https://www.youtube.com/watch?v=rq0z_cWXFCg&t=13s

      Well, there’s eighteen hammers standing in a line
      Well, there’s eighteen hammers standing in a line

      Well, they ring like silver and they shine like gold
      Well, they ring like silver and they shine like gold

      There ain’t no hammer sure, that’ll ring like mine
      No, there ain’t no hammer sure, that’ll ring like mine

      When I ring this hammer good, gonna so loud
      When I ring this hammer boy, gonna ring like mine

      Well, you cut your corner boys like I cut mine
      Well, you cut your corner boys like I cut mine

      Well, I’ll be living when you be dying
      Well, I’ll be living when you be dying

      Well, I shot me a dead man, got a hundred years
      Well, I shot me a dead man, got a hundred years

      Well, a tree fall on me, I done been mo care
      Well, a tree fall on me, I done been mo care

      Well, I raised up my hammer, let it drop on down
      Well, I raised up my hammer, let it drop on down

      Well, look over yonder boys, all dressed in red
      Well, it looks like the children that Moses led

      #prison #musique #chanson #prisons #USA #Etats-Unis #Mississippi #blues #marteaux

  • The Axis of Big Data
    大数据中心 | 大數據中心 | Scroll of Data Centers de Zhou Tao

    A data center in the mountainous southwestern province of Guizhou is at the heart of his newest work, presented through a panoramic sweep around the facility’s surrounding rural farmland. In a play of contrasts, the camera drifts across blades of grass, meeting local farmers, tourists, and animals.

    https://mubi.com/en/fr/films/the-axis-of-big-data
    #chine #cinéma #malheur_du_jour

  • Un génocide en cours : les Ouïghours menacés de disparition

    Médiapart a déjà documenté le premier génocide technologique de l’histoire : celui qui vise actuellement les Ouïghours en Chine. La journaliste Laurence Defranoux a situé ce terrible épisode en cours. Quand la bombe à retardement va-t-elle exploser ? (Gilles Fumey)

    Comment se battre contre un engrenage génocidaire [1] mis en place par le régime chinois à l’égard des Ouïghours ? Depuis soixante-dix ans, l’étau s’est resserré contre ce peuple aux marges de la Chine. Pourtant, l’ancien président Mao Zedong lui avait promis l’indépendance avant de le coloniser avec force sitôt installée la nouvelle république en 1949…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/27/un-genocide-en-cours-les-ouighours-menaces-de-

    #international #chine #ouighour

    • Charla-Town
      https://www.youtube.com/watch?v=AS1YV-iCtrU&t=4s

      Well welcome welcome well
      Welcome to Charla-town
      Don’t believe the liers
      The super radio tv vampires

      Pointés sur Baghdad et sur le sud Liban
      Dans ce Moyen -Orient quelques chars sont latents
      Latents les attentas du Hamas et du Hizbollah
      Et moi j’attends la Palestine depuis cinquante ans
      De retour, les vampires du processus de l’épée
      Ils viennent s’occuper des territoires occupés
      L’Intifada appelle le monde mais ça sonne occupé
      Ses enfants ne connaissent de la paix que vos traités maltraités

      Charlatan, attends un peu que j’te parle
      Charlatan, recule tes chars et va-t-en

      L’ONU depuis le début ce sont des charlatans
      Le monde arabe et ses petits princes aussi sont des charlatans
      Comme le Mossad ils brouillent des œufs à la sauce charlatan
      Dessine-moi un mouton avec les cornes, Charlatan
      L’épuration ethnique tu la pratiques, Charlatan
      Charla-t’en fais pas pour nous on va faire des enfants
      Fabricants de guerre, de kamikazes et de colons
      Qu’est ce que le TPI attend ?

      Car c’est le sol de tout le monde ici
      C’est pas un solde de tout compte là
      Oui c’est la terre de Palestine ici
      Ici tout compte tout compte, ici tout compte tout est compté

      Mangeurs d’hommes et de chair à canon
      Donneurs de leçons et de coups de clairons
      Maîtres du monde et des environs
      Vos problèmes sont nos solutions

      Dans notre argot pas d’embargo
      Dans nos maisons pas de pain ni d’eau
      Le Tiers-Monde est un nigaud
      Et l’Amérique est un macro

      Un demi siècle de génocide palestinien
      Quel sémite a pu espérer ça
      Qui a pu rêver d’extermination massive,
      Sûrement pas celui qui a vécu la Shoah
      Qui c’est qui a mis en cage the lion of Juda
      Qui, avec les nazis a passé contrat
      Ce n’est pas le petit peuple, ce n’est pas toi et moi
      C’est les gros sous déguisés en diaspora : bourgeois et

      Charlatan... refrain
      Charlatan... refrain

      Car c’est le sol de tout le monde ici
      C’est pas un solde de tout compte là
      Oui c’est la terre de Palestine ici
      Ici tout compte, ici tout compte
      Tout est compté...

      #Palestine #chanson #musique #musique_et_politique #Intifada #charlatans #génocide

    • The Olive Branch

      La chanson « The Olive Branch » est en anglais, car elle s’inspire du discours historique de Yasser Arafat à la tribune de l’ONU (https://en.wikisource.org/wiki/Yasser_Arafat%27s_1974_UN_General_Assembly_speech), le 13 novembre 1974 et en reprend les principaux éléments de language.

      https://www.youtube.com/watch?v=7oaY2svEsK8&t=116s

      –—

      I am a rebel, and freedom is my cause
      My only struggle is for peace and justice
      War is not my choice
      I’ve come to you bearing an olive branch
      And a freedom fighter’s gun
      I really do not wish,
      Even one drop of blood to be shed
      So do not let the olive branch fall from my hand

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      Since 1948, how many thousands of martyrs
      And how many wounded and imprisoned
      Offered in sacrifice
      For how long shall my people remain
      Refugee in its own homeland
      How long before we can end
      all this suffering and all this pain
      Shall we ever see again our peaceful Jerusalem

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      All lovers of freedom and justice
      would understand me
      All we wanna be :
      We wanna be free ! We wanna be free !
      We still stand up
      And fight with utmost dignity
      We’ll bring out our dream
      Into a bright reality
      So please …

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      #chanson #musique #musique_et_politique #nakba #Palestine #rameau_d'olivier #Yasser_Arafat