Canto di chi parte
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67771&lang=it
2024 Io non c’ero ma ero lì
Nel 2019, in un periodo non molto diverso da questo, in cui il problema...
Canto di chi parte
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2024 Io non c’ero ma ero lì
Nel 2019, in un periodo non molto diverso da questo, in cui il problema...
▻https://www.youtube.com/watch?v=-NNgoDCJuIk
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni sta l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni sta l’incanto
I sogni sono quello
Che ci capita nel sonno
Fai il bravo e dormirai
Del sonno più profondo
Ero piccolo e ascoltavo
La voce di mio nonno
E la sua parola andava
Oltre il confine del mio mondo
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Un giorno ho capito cosa
Significa soffrire
Cosa ti prende nella gola
Quando e ora di partire
Stringersi forte al cuore
In quell’ultima stretta
‘ lasciarsi andare a quel che sei,
Non sapere che ti aspetta
Lasciarti andare alla corrente
Spoglio di tutto, vestito di niente
Spoglio di tutto, vestito di niente
Spoglio di tutto!
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’e l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Quando la luce che tiene vivi
È un bagliore perso in ogni giorno
E il fuoco della notte
È un respiro senza ritorno
Oltre le onde e le montagne
E i miei anni sulla mano
E il cielo indifferente
Sempre così lontano
La terra all’orizzonte
Come una stella cadente
Spoglio di tutto, vestito di niente
Spoglio di tutto!
Acqua che porta mare,
vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Il gioco a volte vale una scommessa
La vita a volte dura una promessa
O padre di mio padre, oggi più non dormo
i pirati han preso i sogni miei ed il mio ritorno
O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
Ha il sapore del veleno e della febbre che non dà tregua
O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?
Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?
Polvere e cenere
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67772&lang=it
2024 Io non c’ero ma ero lì
Nel 2019, in un periodo non molto diverso da questo, in cui il problema...
▻https://www.youtube.com/watch?v=rM4ViEudzKs&t=42s
Voglio andar via da questa guerra che ha portato carestia
La pestilenza e poi la morte, voglio sfuggire alla mia sorte
L’apocalisse è già alle porte, figli uccisi dai loro padri
Sono ladri, sono stanco, belva crudele è l’uomo in branco
Dopo l’inverno un altro inverno, avranno fame avranno freddo
Sarò glà morto, sarò lontano, sarò sepolto in un campo di grano
Con la pagella stretta in mano, ab ogni fine un nuovo inizio
Vorrei sperare e non sparare, ma la guerra è un vizio
E polvere e cenere sul campo di battaglia
E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo
Vorrei porre fine signori della guerra, questa non è vita, vivo rasoterra
Signori della fame, figli del denaro, rotta di collisione mi acceca il faro
Dell’arroganza, il progresso che avanza non cambia la sostanza
Non colma la distanza tra chi ha lasciato tutto e a chi non manca niente
Spiacente, il mondo che vorrei è piu accogliente, fiducia tra la gente
E l’equità sociale è un diritto universale che si avvera col giudizio universale
E il sangue di ogni uomo ormai è colmo di veleno
Vedrai, non ci sarà mai piu l’arcobaleno
E polvere e cenere sul campo di battaglia
E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo
E polvere e cenere sul campo di battaglia
E lottano dio e il diavolo sul cuore dell’uomo
#guerre #chanson #musique #musique_et_politique #Collettivo_Migrado
Gabriel Attal annonce une hausse spectaculaire du nombre de contrôles sur les demandeurs d’emploi
Le premier ministre a mis en scène sa volonté de durcir les règles de l’assurance-chômage, vendredi, lors d’un déplacement dans les Vosges, exprimant sa volonté de transformer « notre modèle social » pour qu’il « incite toujours davantage au #travail ».
Par Bertrand Bissuel (Eloyes, Epinal, Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges), envoyé spécial)
Gabriel Attal a retenu – au moins – une leçon de la brève période au cours de laquelle il fut ministre de l’éducation nationale, juste avant son arrivée à Matignon : la pédagogie est un art de la répétition. Vendredi 1er mars, lors d’un déplacement dans les Vosges, le chef du gouvernement a, une fois de plus, exprimé la volonté de transformer « notre modèle social » pour qu’il « incite toujours davantage au travail ». Son propos a été particulièrement musclé : « Cela nécessitera des décisions difficiles », a-t-il prévenu, sans livrer plus d’indications, mais en faisant clairement référence à la piste, évoquée à plusieurs reprises par l’exécutif depuis la fin de 2023, d’un nouveau durcissement des règles de l’assurance-chômage.
A travers cette visite, M. Attal entendait montrer combien il est « pour une France du travail ». Il a aussi manifesté toute son attention pour les classes moyennes, « qui gagnent un peu trop pour toucher des aides, mais certainement pas assez pour être à l’aise ». Un message pour les exhorter à ne pas céder, à trois mois des élections européennes, aux « sirènes » des extrêmes : le Rassemblement national n’a pas été nommé, mais M. Attal pensait, de toute évidence, à lui – en premier lieu.
En un peu moins de quatre heures, il s’est rendu dans trois lieux différents, distants de plusieurs kilomètres : une agence de France Travail, ex-Pôle emploi, un centre de formation de chauffeurs-routiers et une entreprise fabriquant des machines, Numalliance. Une itinérance menée tambour battant en compagnie de deux ministres, Catherine Vautrin (travail, santé et solidarités) et Roland Lescure (industrie et énergie).
« Nous ne lâcherons rien »
Le locataire de Matignon en a profité pour confirmer son intention de poursuivre la refonte de notre Etat-providence, avec des formules cinglantes. Le « système », selon lui, a fonctionné, durant des décennies, sur une « hypocrisie », qui consistait à « acheter la paix sociale à coups d’aides sociales ». Cela a entretenu « le chômage de masse », l’enfermement dans « l’inactivité » et le « ressentiment ». Il faut « mettre un terme » à cette situation et changer de « paradigme », a martelé le premier ministre, en soulignant que les décisions prises depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 s’inscrivaient déjà dans cette optique, notamment par le biais des réformes successives de l’#assurance-chômage qui ont durci les conditions d’indemnisation.
Aujourd’hui, M. Attal veut aller encore plus loin, mais sans dire comment. Il s’est borné à annoncer une augmentation – spectaculaire – du nombre de #contrôles sur les demandeurs d’emploi : le but est d’en réaliser 1,5 million à la fin du quinquennat, soit environ trois fois plus qu’en 2023, tout en les ciblant sur les personnes susceptibles d’être embauchées dans les secteurs cherchant de la main-d’œuvre.
Le chef du gouvernement réaffirme ainsi son attachement au « devoir de travailler », un principe inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, a-t-il rappelé, vendredi après-midi. Ce discours lui vaut d’être accusé de punir les chômeurs. Critique qu’il a réfutée, en faisant valoir qu’il se place dans une double logique d’obligations plus strictes mais aussi de droits améliorés.
C’est au nom de cet argumentaire que M. Attal a confirmé l’extension, à partir du 1er mars, de la réforme du revenu de solidarité active. Elle prévoit de conditionner le versement de la prestation à la réalisation d’au moins quinze heures d’activité par semaine, moyennant un accompagnement renforcé de l’allocataire. Jusqu’à maintenant, la mesure était expérimentée par dix-huit conseils départementaux. Ils seront désormais quarante-sept, l’objectif étant de parvenir à une « généralisation » en 2025. « Nous ne lâcherons rien, tant que tous ceux qui peuvent revenir vers l’emploi perdureront dans le chômage », a-t-il lancé. Une pression qui, à l’en croire, s’exerce autant sur les individus que sur les pouvoirs publics.
Son leitmotiv en faveur du « travailler plus » s’est accompagné de promesses pour « travailler mieux ». Dans son esprit, il s’agit d’abord de tirer vers le haut les rémunérations. Le premier ministre a, encore, mis en garde les représentants des branches professionnelles dont les conventions collectives contiennent des grilles salariales avec des coefficients sous le smic : s’ils ne corrigent pas ces anomalies, d’ici à juin, par le jeu de la négociation, « nous sommes prêts à toutes les options », a-t-il prétendu, en mentionnant le recours à la loi et « les sanctions ». Un « séminaire gouvernemental » sera, par ailleurs, organisé, à la mi-mars, pour réfléchir à « la question du travail », notamment à « la semaine en quatre jours ».
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/02/gabriel-attal-annonce-une-hausse-spectaculaire-du-nombre-de-controles-sur-le
Inside Wuhan’s failed Covid response – and how the pandemic could have been avoided
▻https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/covid-origins-wuhan-theory-book-dali-yang
À propos de Wuhan: How the #Covid-19 Outbreak in China Spiraled Out of Control, de Dali Yang.
The suspected coronavirus was swiftly confirmed by Vision Medicals, a Guangzhou-based lab, which performed genome sequencing lung fluid from “Patient A”, a 65-year-old man with severe pneumonia and “multiple scattered patchy faint opacities in both lungs” and who was not responding to drugs.
The book notes that “due to the sensitivity of the diagnostic results”, the lab only provided confirmation of the positive test result for a SARS-like coronavirus to the hospital by phone and not in writing.
The team had discovered it was 81 per cent similar to the first SARS coronavirus outbreak.
Screenshots that appeared on social media between an anonymous scientist at the lab, known as ‘Little Mountain Dog’, and her boss showed that they immediately recognised the coronavirus “should be treated in the same class as the plague” for prevention and control purposes.
Yet despite the mounting evidence pointing to potential catastrophe, the local CDC was slow to react.
The growing number of cases were not fed, as they should have been, into the National Notifiable Infectious Disease Surveillance System (NNDSS), created after the 2002-2004 SARS epidemic killed close to 800 people globally.
The system – the largest in the world and a source of national pride – had broken down. Gao Fu, the director general of the national CDC, only learned of the latest Wuhan outbreak on social media on December 30.
Although he swiftly set in motion a series of emergency responses by the National Health Commission and China CDC, the next crucial few weeks were characterised by missteps, censorship, political interests and counterproductive moves that failed to prevent the uncontrolled spread of the virus.
Ils auraient porté des masques et respecté des règles d’hygiènes et de confinement, ben tout cela n’aurait pas eu lieu. Mais les chinois sont bien trop peu civilisés et évolués, ils ne savent pas faire ce genre de choses, ils sont incapables de prendre exemple sur nous.
#moi_aussi_je_sais_réécrire_l_histoire_en_me_donnant_le_beau_role
réecrire l’histoire : il me semble plutôt que c’en est une première version.
le beau rôle : Dali Yang est auteur du livre, il n’en est pas un personnage. Mais le livre portant exclusivement sur la Chine, les beaux rôles y sont, comme lui, chinois.
« Chants populaires, chants politiques. »
▻http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#chanson
Une journée d’études « autour des archives d’Henry Poulaille » aura lieu à l’hôtel de ville de Cachan (salle du Patio, au rez-de-chaussée), square de la Libération, Cachan (94), le 14 mars, de 9 à 18 heures. Elle est organisée par Constance Barbaresco (Ecole des hautes études en sciences sociales) et Samia Myers (université de Strasbourg) et explorera l’intérêt d’Henry Poulaille (1896-1980, lire Itinéraire n° 12), écrivain libertaire autodidacte (bibliographie), pour la chanson qu’elle soit populaire ou révolutionnaire, d’amour ou de cabarets. Au programme (▻https://www.ehess.fr/sites/default/files/evenements/fichiers/programme_fonds_poulaille_2p_2024.pdf) : « Les chants collectés par Poulaille : historiciser les répertoires (production, diffusion, usages) », « Poulaille et le folklore », « Le chant dans l’écriture prolétarienne », « Le fonds Poulaille comme ressource à des pratiques chansonnières aujourd’hui » et se clôturera par un pot dînatoire et un concert (à 19 h 30) « Adieu, Misère ! Chants du travail de France et d’ailleurs ».
#libertaire #HenryPoulaille #Cachan #chanson #chant #folklore
#Chlordécone : l’Assemblée nationale reconnaît symboliquement la responsabilité de l’État dans l’empoisonnement des Antilles - Outre-mer la 1ère
▻https://la1ere.francetvinfo.fr/chlordecone-l-assemblee-nationale-reconnait-symboliquement-la-re
Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en #Guadeloupe et en #Martinique, où le #pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.
Chlordécone : les députés reconnaissent la responsabilité de l’État
▻https://reporterre.net/Chlordecone-les-deputes-reconnaissent-la-responsabilite-de-l-Etat
Un nouveau volet s’ouvre dans le dossier des Antilles empoisonnées au chlordécone. Les députés ont adopté en première lecture, le 29 février, une proposition de loi reconnaissant symboliquement la « responsabilité » de l’État, et visant à indemniser les victimes.
Le chlordécone est un insecticide très toxique, qui a été utilisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique, alors que ce produit avait été qualifié de « cancérogène possible » dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Faisant fi de ces alertes, la France ne l’a interdit qu’en 1990. Il a même été utilisé en Guadeloupe et en Martinique jusqu’en 1993, à cause de dérogations signées par les ministres de l’Agriculture de l’époque.
La proposition de loi reconnaissant la responsabilité de l’État, portée par le député de Guadeloupe Elie Califer, a été votée à l’unanimité des 101 votants. Les députés de la majorité se sont abstenus. Le texte va désormais être transmis au Sénat.
Toxique pour le système nerveux, reproductif et hormonal
La responsabilité pénale de l’État avait précédemment été discutée devant le tribunal. Après de nombreuses années de bataille judiciaire, le pôle de santé publique du tribunal judiciaire de Paris avait finalement signé une ordonnance de non-lieu, le 2 janvier. Il avait certes reconnu un « scandale sanitaire », mais avait estimé qu’il était trop difficile de « rapporter la preuve pénale des faits dénoncés ».
En 2019, une expertise pesticides et santé de l’Inserm a conclu à la présomption forte d’un lien entre l’exposition de la population au chlordécone et le risque d’apparition d’un cancer de la prostate. Reconnue comme perturbateur endocrinien, la molécule est aussi toxique pour le système nerveux, reproductif, hormonal et le fonctionnement de plusieurs organes. D’après une étude de Santé publique France, plus de 90 % des Guadeloupéens et des Martiniquais adultes sont aujourd’hui contaminés au chlordécone.
Alors que dans le cadre d’une « niche parlementaire » du parti socialiste, l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture (que fera le sénat ?), une proposition de loi sur la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans le scandale du chlordécone aux Antilles, je rediffuse cet article publié il y a trois ans dans Libération.
▻https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/aux-antilles-les-vies-brisees-du-chlordecone-20210401_ZVK6CBMKARG23GFA7RY
Aux Antilles, les vies brisées du chlordécone
Interdit en 1990, le pesticide des bananeraies sème désolation et maladies en Guadeloupe et Martinique. Mais après quinze ans d’instruction, l’enquête sur cette catastrophe sanitaire pourrait bien se solder par un non-lieu.
publié le 1er avril 2021
Arsène Diomède est une femme byen doubout (« robuste »), comme on dit en créole, malgré sa petite taille et ses mains déformées par le labeur. Pendant des années, sur une exploitation bananière de Goyave, en Guadeloupe, elle a inlassablement transporté des régimes de bananes, empilés sur sa tête. Et une fois la coupe finie, elle se trouvait, comme l’ensemble des ouvriers agricoles, réquisitionnée pour répandre l’engrais et les pesticides, le plus souvent à mains nues, sans aucune protection. Parmi ces produits, le chlordécone, un insecticide massivement utilisé en Guadeloupe et en Martinique pour lutter contre le charançon du bananier.
« On voyait bien cette tête de mort sur les sacs, mais pour garder notre travail, on ne posait pas de question », se souvient-elle. Nous sommes au début des années 90. Le médecin du travail va découvrir l’empoisonnement d’Arsène Diomède grâce à une analyse de sang. Il va alors lui délivrer un des très rares documents reconnaissant implicitement le rôle du pesticide dans son état de santé puisqu’il écrira au stylo rouge : « Ne pas toucher aux produits pesticides. » Mais il faudra attendre le 19 janvier 2021 pour que le cancérologue Daniel Vacqué lui rédige un certificat médical précisant : « Arsène Diomède est suivie depuis janvier 2015 pour myélome multiple avec chimiothérapie, une pathologie pouvant entrer dans le cadre d’une maladie professionnelle ayant été en rapport avec les pesticides des bananeraies (chlordécone en particulier). »
Ce document fait l’effet d’une bombe, car c’est le premier du genre. Pourtant, au-delà des ouvriers agricoles, la contamination a atteint de nombreux foyers des Antilles françaises ces dernières décennies. Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont prélevé, en Guadeloupe, un échantillon de sang sur 1 042 femmes, pendant leur accouchement, entre 2005 et 2007. L’étude publiée en 2013 conclut que la présence de chlordécone dans le sang diminue le délai normal de grossesse et s’associe à un risque de prématurité. Par ailleurs, l’exposition du fœtus au pesticide a été démontrée par sa présence dans le sang du cordon ombilical. Dans une autre étude parue en 2012, les scientifiques de l’Inserm ont démontré que le chlordécone pouvait avoir des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons. Par ailleurs, selon Santé publique France, les populations antillaises présentent un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde. Une réalité confirmée par le sénateur guadeloupéen Dominique Théophile, lors d’une présentation de la situation en janvier 2019, au Sénat : « Les Antilles françaises détiennent le triste record du monde en la matière, le taux d’incidence annuel de ce cancer en Martinique est de 227,2 cas sur 100 000 hommes et celui de Guadeloupe est d’un niveau proche. »
« Des stocks ont continué à circuler jusqu’au début des années 2000 »
Le scandale sanitaire aurait pourtant pu être évité. Après qu’en 1951 cette nouvelle molécule est découverte aux Etats-Unis et vendue sous le nom de Kepone, les tests lancés sur les animaux laissent rapidement apparaître des carences de fertilité avec suspicion de cancers. La majorité de la production sera exportée vers l’Europe, l’Union soviétique, l’Amérique du Sud, l’Afrique et les Antilles.
En 1968, en France, la Commission d’études de l’emploi des toxiques en agriculture rejette la demande d’homologation du chlordécone. Le ministère de l’Agriculture le classe alors « substance toxique ». Mais par un étrange tour de passe-passe, quatre ans plus tard, le Kepone se retrouve au rang des « substances dangereuses ». Ce qui permet à Jacques Chirac, alors ministre de l’Agriculture, d’autoriser, pour un an, sa mise sur le marché, histoire de satisfaire les grands propriétaires antillais. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l’usine de Hopewell (Virginie), dont les ouvriers commencent à souffrir des effets toxiques du produit, continue à produire le Kepone à un rythme soutenu, tant la demande est importante. Le site fermera en 1975.
En 1979, lorsque l’Organisation mondiale de la santé classe le chlordécone comme « cancérigène possible », plusieurs pays européens l’interdisent définitivement, mais pas la France. Deux ans plus tard, l’entreprise martiniquaise Vincent de Lagarrigue commercialise le pesticide sous le nom de Curlone. Elle l’achète à la société Calliope établie à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, qui elle-même importe la molécule du Brésil. Alors qu’elle est enfin interdite en 1990, les planteurs antillais obtiennent un délai exceptionnel de trois ans pour liquider les stocks. « Des stocks qui en réalité ont continué à circuler jusqu’au début des années 2000 », affirme Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT de Guadeloupe, qui se dit « révolté par le traitement différencié » auquel a droit l’outre-mer. « Il est certain, affirme l’avocat Harry Durimel, que la molécule a été utilisée depuis son interdiction. » Le 23 août 2002, une tonne et demie de patates douces contenant des résidus de chlordécone a été saisie par les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes à Dunkerque.
Non-lieu
Il aura fallu attendre 1999 pour qu’un fonctionnaire de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, bien inspiré, mette en place un dispositif de contrôle des rivières. La sentence tombe : l’eau, les terres, les animaux, les poissons, les tubercules, sont contaminés à forte dose par le chlordécone. Même les œufs sont touchés. L’aquaculture s’effondre.
En 1999, l’entreprise guadeloupéenne d’embouteillage d’eau de source Capès Dolé restera fermée quatre mois et ses stocks seront détruits, jusqu’à l’installation de filtres à charbon actif au niveau du captage. En 2000, Jean-Claude Pitat, son directeur général, porte plainte contre X pour pollution de la ressource. Il récoltera un non-lieu faute de preuves suffisantes. « J’étais furieux de cette décision, mais je n’ai pas fait appel », relate-t-il.
« Il est souvent affirmé que les premières alertes vinrent des Etats-Unis, rappelle, en 2019, devant une commission parlementaire, Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS. C’est faux. Elles furent émises par les ouvriers agricoles martiniquais en février 1974. Deux ans après l’autorisation officielle du chlordécone, les ouvriers de la banane entament l’une des plus importantes grèves de l’histoire sociale de la Martinique et demandent explicitement l’arrêt de l’utilisation de cette molécule parce qu’ils ont fait l’expérience de sa toxicité dans leur chair. »
Retrouver « dignité et identité »
Emplies d’un sentiment d’injustice, certaines victimes ont décidé de pousser la porte des tribunaux. En 2006, sous l’impulsion de Harry Durimel, alors porte-parole des verts, une première plainte avec constitution de partie civile est déposée pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Ce n’est qu’en janvier 2021, après quinze ans d’instruction, que les premières auditions ont lieu. Entre-temps, d’autres groupements protestataires se sont créés, à l’image de l’association guadeloupéenne Vivre, dédiée à la défense des droits des personnes victimes d’empoisonnement.
Pour sa présidente Patricia Chatenay-Rivauday, ce scandale ne peut pas rester impuni. Le procès pourrait pourtant bien se terminer en non-lieu du fait d’une possible prescription des faits. Le 15 mars, Rémy Heitz procureur de la République au tribunal judiciaire de Paris, précisait : « Nous pouvons comprendre l’émoi que cette règle suscite, mais nous, magistrats, devons l’appliquer avec rigueur. »
Pour Harry Durimel, l’argument ne tient pas : « En matière de pollution, nous sommes en présence d’une infraction intemporelle car continue, et occulte du fait qu’elle ne pouvait être connue des victimes. Le point de départ de la prescription interviendra au moment où cessera la pollution. » En appui, la population martiniquaise s’est mobilisée en nombre le 27 mars, dans les rues de Fort-de-France, pour exiger des réparations, retrouver « dignité et identité » et mettre un terme à la « pwofitasyon » (les comportements abusifs), à l’initiative du Collectif des ouvrier·e·s agricoles empoisonné·e·s. Une nouvelle manifestation est prévue le 10 avril.
La colère de la population est d’autant plus vive que les victimes avaient repris espoir lorsqu’en 2018, en Martinique, Emmanuel Macron avait qualifié le chlordécone de « scandale environnemental » en rappelant que l’Etat devrait prendre sa part de responsabilité. L’année suivante, la commission d’enquête parlementaire présidée par le député martiniquais Serge Letchimy concluait à la « responsabilité première » de la France dans ce désastre sanitaire. En février, le gouvernement a annoncé un quatrième plan contre le chlordécone (2021-2027), et débloqué 92 millions d’euros. Une somme jugée insuffisante par les associations.
#Martinique #Guadeloupe #pollution #ScandaleSanitaire #chlordécone
L’article du Monde, ce jour (29 février 2024) après l’adoption en première lecture de la proposition socialiste :
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/29/chlordecone-l-assemblee-nationale-vote-la-reconnaissance-de-la-responsabilit
Remi Brulin sur X :
BenGvir, unaware that the official lie is that there was overcrowding & a stampede, applauds the IDF for firing on Gaza civilians BenGvir, Smotrich & co are the equivalent of those IDF soldiers posting war crimes videos all the time: refreshing, in a super creepy kind of way…
▻https://twitter.com/RBrulin/status/1763288240738468112
Extraordinaire de non-sens
Comment chauffer sa maison grâce à un rocket stove innovant ?
▻https://www.youtube.com/watch?v=w3eGe3n-mgs
#chauffage #bois #poêle #low-tech #libre #autonomie #récupération
Évidemment faut penser au monoxyde, et à plein d’autres choses. Mais juste ça montre que avec de bric et de broc et un tout petit financement ya déjà moyen de trouver des choses en low-tech, peu d’énergie et en recyclant des matériaux. Alors imaginez si on s’y mettait vraiment en tant que société, pas un pelé par ci par là dans son coin… Ya quand même de l’espoir si vraiment il y avait une volonté large. Et comme l’argent et le temps ne sont pas infinis, est-ce qu’il vaut mieux financer la grande Recherche en génomique, nucléaire, quantique, etc, ou des innovations low-tech (ici pour l’énergie mais en agricole pour @latelierpaysan etc) qui peuvent impacter des millions en gens en positif, en détruisant moins l’environnement ?
par chez nous, ils proposent d’en fabriquer un ▻https://www.les-affutes.ca/ateliers/soudure/formation-soudure-fabriquer-poele-portatif (atelier de soudure)
Ces modèles là sont sans soudure (bien assez sioux comme ça).
combustible à 130 euros la tonne
On a déjà bcp innové sur des techno historiques comme le charbon.
En vrai, je ne pense pas que les industriels passent vraiment à côté des bonnes idées.
Mais il y a l’inertie des marchés, le temps que ça monte.
Au #Cameroun, la #chasse aux #trophées heurte les droits des « premiers gardiens de la #forêt » | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/280224/au-cameroun-la-chasse-aux-trophees-heurte-les-droits-des-premiers-gardiens
Peu de retombées économiques, des problèmes sociaux : le Cameroun n’est pas une exception. D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (#UICN), ce type de chasse en #Afrique ne permet de financer qu’une petite partie des montants nécessaires à la #conservation et ses retombées socioéconomiques sont faibles.
Comment s’en étonner ? « Les zones de chasse ont été d’abord créées pour la récréation des utilisateurs », rappelle Samuel Nguiffo, secrétaire général du Centre pour l’#environnement et le #développement (CED), une ONG basée à Yaoundé. Elles font partie « d’un type de gestion extractive, d’un schéma très ancien, qui n’a pas été construit à l’origine pour défendre les intérêts des #populations, mais qu’on essaie désormais d’accommoder à la sauce “développement durable” et “changement climatique” ».
Pour améliorer la situation, les safaris doivent obliger leurs employés à respecter les droits des #Baka, insiste Honoré Ndjinawé. Il faut revoir l’ensemble du système, juge de son côté l’acteur de la conservation cité plus haut : « On devrait pouvoir s’appuyer davantage sur la population locale pour sauvegarder les forêts et la faune qu’elle connaît mieux que quiconque et a toujours su protéger. »
C’est aussi ce que pense Pepito Meka Makaena, qui ne veut plus de #chasse_sportive dans sa zone : « La forêt doit rester libre d’accès. On peut organiser la #lutte_antibraconnage et imaginer un autre type de protection qui ne met pas la population en difficulté. »
Face au manque de neige, les habitants font revivre les stations délaissées
Alors que la neige manque et que les stations de ski ne sont plus rentables, des habitants du massif de la Chartreuse tentent de faire revivre, sous forme associative, celles de leur village.
« C’est une saison noire… ou plutôt une saison verte ! » La situation n’est pas réjouissante, mais Pascual Lacroix garde son sens de l’humour. En pleines vacances de février, l’herbe est détrempée sur les pentes de la station de ski de Saint-Hilaire-du-Touvet, dans le massif de la Chartreuse (Isère), parsemée ça et là de petits monticules de neige. Les flocons tant espérés ne sont jamais vraiment tombés, et les températures, bien trop douces, ont vite entamé les quelques centimètres de poudreuse.
Pourtant, tout était prêt. Depuis des mois, Pascual Lacroix et les autres bénévoles de l’association Ag’Hil, Agir pour la station de Saint-Hil’, ne comptaient pas leurs heures, en dehors de leurs horaires de travail pour certains, les soirs, les week-ends, pour tout installer : dameuses remises d’aplomb, téléskis en place, abords des pistes débroussaillés, planning des postes programmé. L’association s’est constituée au printemps 2023, bien déterminée à rouvrir la station de ski pour la saison 2023-2024.
Fin 2021, la station de ski (11 pistes et 5 téléskis) était mise à l’arrêt après de gros éboulements ayant détruit en grande partie le funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet. Première infrastructure touristique de la commune du Plateau-des-Petites-Roches, le funiculaire permettait de financer le fonctionnement de la station de ski, « structurellement déficitaire », explique la maire de la commune, Dominique Clouzeau, les deux infrastructures étant sous régie municipale. « Après les éboulements, on a dû se résoudre à licencier les trois salariés de la régie, et à tout mettre en pause. »
« Il fallait être un peu fous »
Quand la question de rouvrir ou non la station de ski s’est posée, avec un funiculaire toujours à l’arrêt, le constat de la commune fut sans appel : impossible de mobiliser les 150 000 euros que coûterait l’ouverture de la station sur la saison hivernale, alors que l’enneigement est de plus en plus incertain. Une habitante du village, Perrine Broust, a malgré tout écrit une lettre ouverte à la municipalité, qui a réuni « 200 signatures en vingt-quatre heures », se souvient la quarantenaire.
Petit à petit, l’idée d’une structure associative pour reprendre la gestion des remontées mécaniques, « utopique au début », fait son chemin. Même si les défis, notamment administratifs et financiers, sont énormes : « Il fallait être un peu fous pour faire ça », rient Perrine et Pascual. « Mais nous, on a skié ici, on a appris à nos enfants à skier ici. La station, c’est un lieu de convivialité essentiel, on ne voulait pas perdre ça. »
En quelques mois, l’association en devenir a réuni plus de 200 adhérents, habitants de Chartreuse et d’ailleurs. Chacun a apporté ses compétences, son savoir-faire ou tout simplement son énergie : l’ancien garagiste du village s’est porté volontaire pour réparer la dameuse, les anciens salariés de la station sont venus donner des conseils, de nombreux bénévoles se sont formés aux remontées mécaniques. « Cela a rassuré le SRMTG [le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés, qui donne les autorisations d’exploiter le matériel] et les assurances de voir que l’on avait tout ce qu’il fallait pour que tout fonctionne bien », souligne Pascual.
Un modèle associatif qui essaime
Face à un enneigement toujours plus aléatoire — la plupart des stations de ski sont situées à un peu plus de 1 000 mètres, et la plus haute à 1 300 mètres d’altitude — et des équations financières impossibles à tenir pour les communes lorsque les gestionnaires privés ont déserté, le modèle associatif s’impose progressivement dans le massif de la Chartreuse. La flexibilité financière et organisationnelle que permet le modèle associatif a déjà séduit la moitié des huit stations de Chartreuse. « On ne s’appelle pas Ag’hil pour rien », souligne Perrine, malicieuse. « Si demain il neige, on envoie un mail aux bénévoles et on est prêt à ouvrir ! »
La station voisine du Planolet, située à 1 100 mètres d’altitude au cœur du massif, a pu ouvrir quelques jours début janvier. Là aussi, Nouvelles traces en Chartreuse, la toute nouvelle association qui s’occupe depuis cette année des remontées mécaniques, a fédéré habitants et sympathisants de la station, après une saison 2022-2023 gérée de manière spontanée par un collectif d’habitants. Loueur à la retraite, restaurateur de la station, ancien pisteur… « Toutes des personnes qui ont envie de sauver la station », résume Yann Daniel, directeur de l’école de ski de Saint-Pierre-de-Chartreuse et membre de l’association.
Tout au nord du massif de la Chartreuse, l’association Les skieurs du Granier, qui regroupe 115 bénévoles, gère depuis 2019 le domaine de ski du même nom, après avoir bénéficié d’une délégation de service public de la Communauté de communes Cœur de Chartreuse. « La station n’était pas viable économiquement, c’est pour ça qu’on a créé une association », raconte Violaine Rey, bénévole depuis les débuts. « On s’est aussi rendu compte que c’était un argument auprès des gens qui viennent dans la station, ils apprécient la convivialité qui découle du modèle associatif : tout le monde se connnait et la station est à taille humaine. »
Penser « l’après-ski »
Cette année, l’enneigement catastrophique contrarie quelque peu ces élans tout neufs. « C’est la première année “blanche” depuis qu’on a repris la station avec l’association », se désole Violaine Rey. « On savait que ça n’allait pas durer cinquante ans, mais ça fait bizarre de voir que ça y est, c’est sûrement la fin d’une ère », regrette la jeune femme qui a appris à skier dans la station et y a même été saisonnière. La suite ? « Elle est assez floue, on réfléchira à tête froide », concède Violaine Rey. « Il y aura évidemment des questions à se poser à l’issue de cette non-saison. »
« C’est un peu la gueule de bois », reconnaissent de leur côté Perrine et Pascual. « On a tellement travaillé, tellement de choses ont été mises en place… On retente l’aventure l’année prochaine ! » Au-delà du ski, les bénévoles sont lucides : comme beaucoup de stations de ski de moyenne montagne, il faudra penser « l’après-ski »... et diversifier le modèle économique. « On réfléchit aux “quatre saisons”, avec la randonnée, les raquettes, le VTT », abonde la maire du #Plateau-des-Petites-Roches Dominique Clouzeau, pour qui l’horizon est clair : « On ne veut pas devenir un village-dortoir. »
▻https://reporterre.net/Face-au-manque-de-neige-les-habitants-font-revivre-les-stations-delaisse
#Saint-Hilaire-du-Touvet #neige #Chartreuse #ski #enneigement #stations_de_ski #montagne #association #Ag’Hil #Planolet #remontées_mécaniques #Les_skieurs_du_Granier #bénévolat #convivialité #moyenne_montagne
La Regione Lombardia e il rischio di un nuovo “saccheggio” dei fiumi
La Giunta Fontana a metà febbraio ha disposto l’estrazione di sabbia e ghiaia dall’alveo di diversi fiumi, tra cui l’#Adda e il #Mera, e torrenti. Con la scusa di rimuovere materiali in eccesso e prevenire esondazioni dà il la a nuove concessioni per cavare. Un errore, denuncia il Centro italiano per la riqualificazione fluviale.
“Siamo di fronte all’ennesimo episodio di saccheggio dei fiumi: quello approvato da Regione Lombardia è in realtà un ingiustificato programma di ‘disalveo’”, denuncia Andrea Goltara, direttore del Centro italiano per la riqualificazione fluviale (Cirf) commentando la delibera con cui la giunta regionale ha approvato, a metà febbraio, a un “programma di regimazione idraulica mediante escavazione di materiali litoidi” per l’anno 2024. “Il susseguirsi di più eventi di piena negli ultimi anni ha determinato la formazione di accumuli significativi di materiale litoide in alveo, tali da rendere necessaria la loro rimozione mediante un Programma di interventi di regimazione idraulica mediante escavazione di materiali litoidi”, si legge nel testo del documento.
In altre parole, Regione Lombardia rilascerà delle concessioni per l’estrazione di sabbia e ghiaia dai letti di una dozzina tra torrenti e fiumi, a partire dall’Adda e dal Mera, giustificando questo intervento con la necessità di rimuovere l’eccessiva quantità di materiali che si è depositata in alcuni punti degli alvei a causa degli eventi alluvionali estremi degli ultimi anni.
Il programma verrà attuato, prosegue la delibera, “mediante il rilascio di concessioni per l’asportazione del materiale eccedente secondo un progetto definitivo/esecutivo, approvato dall’Ufficio Territoriale Regionale competente per la gestione del corso d’acqua”. Tra quelli in elenco figurano appunto corsi d’acqua importanti come l’Adda (dove sono previsti nove interventi, l’#Oglio e il Mera (cinque gli interventi previsti); ma anche torrenti come il #Federia nel Comune di #Livigno, il #Mallero a #Chiesa_Valmalenco in provincia di #Sondrio o il #Tidone in provincia di Pavia e il torrente #Re in #Valle_Sabbia (BS).
“La motivazione indicata da Regione Lombardia è la riduzione del rischio di possibili esondazioni a causa degli accumuli di sedimenti -spiega ad Altreconomia Andrea Goltara, direttore del Centro italiano per la riqualificazione fluviale (Cirf) -. Tuttavia, né la delibera né i suoi allegati contengono dati, risultati di modellazioni o alcuna valutazione che giustifichino la necessità di questo tipo di intervento per ridurre il rischio. Anche le immagini contenute nei documenti mostrano perlopiù normali forme e processi fluviali”.
Interventi di questo tipo, che si limitano ad estrarre materiali dagli alvei, continua Goltara, risultano ancora più anacronistici se si pensa che dal 2015 è entrato in vigore per le Autorità di bacino distrettuali e le Regioni l’obbligo di elaborare i #Programmi_di_gestione_dei_sedimenti (#Pgs): strumenti conoscitivi, gestionale e di gestione dei sedimenti relativi all’assetto morfologico dei corsi d’acqua finalizzati a mitigare il rischio alluvioni, oltre che a tutelare e migliorare lo stato morfologico ed ecologico dei corsi d’acqua.
“Non dovrebbe più essere possibile realizzare estesi interventi di questo tipo, in assenza di dimostrate situazioni di emergenza e senza un piano che definisca per ogni corso d’acqua stato di fatto, obiettivi e azioni conseguenti, come previsto dal Pgs”, sottolinea il direttore del Cirf. Anche l’obbligo di intervenire per ridurre i rischi, previsto dalla Direttiva alluvioni dell’Unione europea, non chiede di “regimare” i corsi d’acqua. “Non siamo più negli anni Sessanta -conclude-. Inoltre, è importante ricordare che la Lombardia, in ottemperanza con quanto previsto dalla Direttiva acque, è tra le poche ad aver realizzato una classificazione idro-morfologica dei propri fiumi e torrenti. Viene da chiedersi se e come vengano utilizzate queste informazioni”.
▻https://altreconomia.it/la-regione-lombardia-e-il-rischio-di-un-nuovo-saccheggio-dei-fiumi
Canto contro la guerra
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67764&lang=it
(2024)
Musica e Testo: Anna Maria Iorio (Sorgente in Arte e Spirito) Arrangiamenti audio e mixaggio:...
▻https://www.youtube.com/watch?v=b7LYJ2lt8yw&t=20s
Questo è un canto
contro la guerra
mentre i tamburi
suonano a bomba
Questo è un canto
contro la guerra
sotto un cielo
intinto di rosso
E mi domando
che posso fare
stare a guardare
oppure evitare
che se poi mi coinvolgo
ci sto così male
si prende la vita
quel telegiornale
Questo è un canto
contro l’idea
che quella guerra
non mi appartiene
Era già lì
quando son nata
senza saperlo
io l’ho finanziata
Ogni volta che compro
qualcosa distratta
dando potere
ai grandi in cravatta
che sono i padroni
dei nostri conti correnti
e sotto le macerie
a pagarne il prezzo
ci son sempre gli innocenti
Questo è un canto
di rassegnazione
perché non vale parola
senza un’azione
Questo è un canto
che si appella all’amore
che Cristo ha abitato
nella legge del cuore
Che se Dio si è nascosto
tra quelle anime morte
incarnate per uno scempio
per un mondo e la sua sorte
Un Dio che sembra assente
da chi ormai sa solo delegare
ma che si fa sempre trovare
da quelli che lo sanno cercare
Questo è un canto
di consolazione
che non ha torto
e nemmeno ragione
Questo è un canto
per cambiare dentro
ogni singola azione
con chi mi vive accanto
Per ogni bimbo che muore
ce n’è uno che nasce
non c’è bene senza male
non c’è vita senza morte
E io vi chiedo perdono
se il mio tifo si è spento
rimango custode
e sveglia e attenta
#guerre #chanson #musique #musique_et_politique #contre_la_guerre
Noi possiamo, con piccoli gesti
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67761&lang=it
2020 "Noi possiamo, con piccoli gesti”
E’ il racconto di un’intimità d’amore che diventa “sentimento...
Chen Rong (chinois simplifié : 陈容 ; chinois traditionnel : 陳容 ; pinyin : chén róng ; Wade : Ch’en Jung) (1235 – 1262), également appelé Zi Gongchu (字公储, zì gōngchǔ) signant sous Suoweng (所翁), né à Changle, dans la province de Fujian, en Chine, sous la dynastie des Song du Sud (1127 – 1279), est un peintre et poète chinois, particulièrement réputé pour ses dessins de dragons.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Chen_Rong
#chine #représentation
Male Mediterraneo
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67755&lang=it
2023 Carico Residuale
Andare a morire
tentando di varcare un confine:
contrattempi ordinari, dirai;
l’abitudine con cui l’orrore convive
è la ricetta per non farsi coinvolgere mai:
è l’ora di pranzo nel mondo civile,
tutti ne hanno abbastanza dei propri guai;
è pure ammissibile che per disdetta
nel processo qualcuno poi muoia,
qui ci si ammazza di noia,
tutto dipende da che parte stai;
la frontiera, una linea fittizia,
la selezione all’ingresso ha un criterio feroce,
gridano i condannati dispersi
ai limiti della giustizia,
anche se di notte in mezzo alle onde
non si sente la voce,
una strage a puntate dopo un’altra notizia,
un commento rapido, un segno di croce,
poi il meteo e lo sport;
darsi pensiero, non ne vale la pena,
lasciamo fuori i cadaveri dalle nostre porte,
intanto qui è l’ora di cena,
basta solo che non arrivi la puzza di morte.
#Méditerranée #frontières #mourir_aux_frontières #migrations #réfugiés #mer_Méditerranée #chanson #musique #musique_et_politique #indifférence #naufrages
L’Enfer des armes (第一類型危險, Dì yī lèi xíng wéi xiǎn) de Tsui Hark (1980)
Mediterraneo
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67756&lang=it
2015 Quello che resta
▻https://www.youtube.com/watch?v=zgnZiXF-kfs
In mezzo al mare ora sono nessuno,
le mie pupille ormai vuote di pianto,
il mio corpo leggero fiaccato dall’onda,
sento l’acqua che brucia dentro al mio petto.
Fuggito dalla guerra, fuggito dalla fame,
fuggito per cercare solo un mondo migliore.
Fuggito dalla guerra, fuggito dalla fame,
fuggito per trovare la morte in mezzo al mare.
E ora la terra è lontana e respirare non serve,
nessuno verrà ora per salvarmi, per salvare proprio me.
Alla deriva sono alla deriva.
Alla deriva sono alla deriva.
La comprensione svanisce immerso in uno spazio infinito sospeso nel buio,
la comprensione svanisce immerso in uno spazio infinito sospeso nel buio.
In mezzo al mare ora sono nessuno,
di me solo il ricordo, né corpo né fossa,
ennesima prova d’umana saggezza,
io non sono, non sono.
Non sono.
#Méditerranée #frontières #mourir_aux_frontières #migrations #réfugiés #mer_Méditerranée #chanson #musique #musique_et_politique #dérive #fuite
▻https://adaptados.bandcamp.com/track/mediterr-neo
Mediterráneo.
De los contrastes:
de vacaciones y mucha muerte.
Cuidate negro,
no te vaya a tragar.
Y ahí en la orilla.
Descansa el niño,
lleno de agua,
muertos sus sueños.
Otros lo ignoran,
ya no se va a despertar.
Y así no van a llegar,
barcazas a su final,
y así no van a pasar….
los que buscan libertad,
huyen de la atrocidad.
Mediterráneo,
mar de aguas negras,
mezcla en silencio de sangre y tierra.
Cuidate sirio,
no te vaya a tragar.
Mediterráneo.
De los naufragios,
quietud violenta,
de carne humana.
Flotan sin vida, sueños de prosperidad.
Y así no van a llegar,
barcazas a su final,
y así no van a pasar….
los que buscan libertad,
huyen de la atrocidad.
Zarpar! Soñar! Nadar! Nada!
#Méditerranée #frontières #mourir_aux_frontières #migrations #réfugiés #mer_Méditerranée #chanson #musique #musique_et_politique
Eighteen Hammers
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67753&lang=it
EIGHTEEN HAMMERS by Johnny Lee Moore with 12 Mississippi Convicts
Prison song recorded in...
▻https://www.youtube.com/watch?v=rq0z_cWXFCg&t=13s
Well, there’s eighteen hammers standing in a line
Well, there’s eighteen hammers standing in a line
Well, they ring like silver and they shine like gold
Well, they ring like silver and they shine like gold
There ain’t no hammer sure, that’ll ring like mine
No, there ain’t no hammer sure, that’ll ring like mine
When I ring this hammer good, gonna so loud
When I ring this hammer boy, gonna ring like mine
Well, you cut your corner boys like I cut mine
Well, you cut your corner boys like I cut mine
Well, I’ll be living when you be dying
Well, I’ll be living when you be dying
Well, I shot me a dead man, got a hundred years
Well, I shot me a dead man, got a hundred years
Well, a tree fall on me, I done been mo care
Well, a tree fall on me, I done been mo care
Well, I raised up my hammer, let it drop on down
Well, I raised up my hammer, let it drop on down
Well, look over yonder boys, all dressed in red
Well, it looks like the children that Moses led
#prison #musique #chanson #prisons #USA #Etats-Unis #Mississippi #blues #marteaux
The Axis of Big Data
大数据中心 | 大數據中心 | Scroll of Data Centers de Zhou Tao
A data center in the mountainous southwestern province of Guizhou is at the heart of his newest work, presented through a panoramic sweep around the facility’s surrounding rural farmland. In a play of contrasts, the camera drifts across blades of grass, meeting local farmers, tourists, and animals.
▻https://mubi.com/en/fr/films/the-axis-of-big-data
#chine #cinéma #malheur_du_jour
Un génocide en cours : les Ouïghours menacés de disparition
Médiapart a déjà documenté le premier génocide technologique de l’histoire : celui qui vise actuellement les Ouïghours en Chine. La journaliste Laurence Defranoux a situé ce terrible épisode en cours. Quand la bombe à retardement va-t-elle exploser ? (Gilles Fumey)
Comment se battre contre un engrenage génocidaire [1] mis en place par le régime chinois à l’égard des Ouïghours ? Depuis soixante-dix ans, l’étau s’est resserré contre ce peuple aux marges de la Chine. Pourtant, l’ancien président Mao Zedong lui avait promis l’indépendance avant de le coloniser avec force sitôt installée la nouvelle république en 1949…
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/27/un-genocide-en-cours-les-ouighours-menaces-de-
Charla-Town
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67748&lang=it
[2003]
Tiré de l’album Souk System Paroles de Kateb Amazigh Musique de Gwana Diffusion ▻https://www.discogs.com/fr/release/486...
« J’attends...
Charla-Town
▻https://www.youtube.com/watch?v=AS1YV-iCtrU&t=4s
Well welcome welcome well
Welcome to Charla-town
Don’t believe the liers
The super radio tv vampires
Pointés sur Baghdad et sur le sud Liban
Dans ce Moyen -Orient quelques chars sont latents
Latents les attentas du Hamas et du Hizbollah
Et moi j’attends la Palestine depuis cinquante ans
De retour, les vampires du processus de l’épée
Ils viennent s’occuper des territoires occupés
L’Intifada appelle le monde mais ça sonne occupé
Ses enfants ne connaissent de la paix que vos traités maltraités
Charlatan, attends un peu que j’te parle
Charlatan, recule tes chars et va-t-en
L’ONU depuis le début ce sont des charlatans
Le monde arabe et ses petits princes aussi sont des charlatans
Comme le Mossad ils brouillent des œufs à la sauce charlatan
Dessine-moi un mouton avec les cornes, Charlatan
L’épuration ethnique tu la pratiques, Charlatan
Charla-t’en fais pas pour nous on va faire des enfants
Fabricants de guerre, de kamikazes et de colons
Qu’est ce que le TPI attend ?
Car c’est le sol de tout le monde ici
C’est pas un solde de tout compte là
Oui c’est la terre de Palestine ici
Ici tout compte tout compte, ici tout compte tout est compté
Mangeurs d’hommes et de chair à canon
Donneurs de leçons et de coups de clairons
Maîtres du monde et des environs
Vos problèmes sont nos solutions
Dans notre argot pas d’embargo
Dans nos maisons pas de pain ni d’eau
Le Tiers-Monde est un nigaud
Et l’Amérique est un macro
Un demi siècle de génocide palestinien
Quel sémite a pu espérer ça
Qui a pu rêver d’extermination massive,
Sûrement pas celui qui a vécu la Shoah
Qui c’est qui a mis en cage the lion of Juda
Qui, avec les nazis a passé contrat
Ce n’est pas le petit peuple, ce n’est pas toi et moi
C’est les gros sous déguisés en diaspora : bourgeois et
Charlatan... refrain
Charlatan... refrain
Car c’est le sol de tout le monde ici
C’est pas un solde de tout compte là
Oui c’est la terre de Palestine ici
Ici tout compte, ici tout compte
Tout est compté...
#Palestine #chanson #musique #musique_et_politique #Intifada #charlatans #génocide
Explosion à #Tianjin : Le terrible bilan humain et écologique - YouTube
(suivre le mot-clé, en aoùt 2015)
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosions_de_Tianjin_en_2015
Les explosions de Tianjin en 2015 ont eu lieu à partir du 12 août 2015 vers 23 h 30 dans un entrepôt chimique du nouveau district de Binhai, une importante zone économique spéciale du port de Tianjin, en république populaire de Chine.
L’entrepôt ayant explosé contenait plus de 2 400 tonnes de produits toxiques dont 700 tonnes de cyanure de sodium. Le bilan fait état de 173 morts et près de 800 blessés.
#accident_industriel #catastrophe_environnementale (incluant les vies humaines) #Chine #népotisme #impéritie
The Olive Branch
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67747&lang=it
[2015] Tiré de l’album Rallumeurs d’étoiles
Armoured dove with olive branch by Banksy.
La chanson...
The Olive Branch
La chanson « The Olive Branch » est en anglais, car elle s’inspire du discours historique de Yasser Arafat à la tribune de l’ONU (▻https://en.wikisource.org/wiki/Yasser_Arafat%27s_1974_UN_General_Assembly_speech), le 13 novembre 1974 et en reprend les principaux éléments de language.
▻https://www.youtube.com/watch?v=7oaY2svEsK8&t=116s
–—
I am a rebel, and freedom is my cause
My only struggle is for peace and justice
War is not my choice
I’ve come to you bearing an olive branch
And a freedom fighter’s gun
I really do not wish,
Even one drop of blood to be shed
So do not let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Since 1948, how many thousands of martyrs
And how many wounded and imprisoned
Offered in sacrifice
For how long shall my people remain
Refugee in its own homeland
How long before we can end
all this suffering and all this pain
Shall we ever see again our peaceful Jerusalem
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
All lovers of freedom and justice
would understand me
All we wanna be :
We wanna be free ! We wanna be free !
We still stand up
And fight with utmost dignity
We’ll bring out our dream
Into a bright reality
So please …
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
Don’t let the olive branch fall from my hand
#chanson #musique #musique_et_politique #nakba #Palestine #rameau_d'olivier #Yasser_Arafat